LIBERTE

Retraites : «erreur»

Temps de lecture : 3 minutes

Nous sommes en pleine psychose : fin du réel débat le tuer avant sa naissance, celui du droit d’expression, nous sommes pris à la hussarde ? Le nier serait de la folie démocratique. La liberté de la France qui fleurit ses 36 000 communes est une tache énorme sur « Les droits de l’homme » A quoi nous sert toutes ces communes ? À l’ombre du pouvoir se cache ce que nous voulons, vivres libres.

A ne pas en douter il fallait s’y attendre, le virus nous a envahi depuis et jusqu’à 2022. Tout est sujet à caution, la réunion ministérielle du 29 février ne servait pas uniquement qu’au désastre qui frappe tous azimuts. A la 13 eme séance le « Glas est tombé » pour faire mieux passer les virus préjugés infranchissables passe par-dessus le bleu, le blanc, et le rouge. Travailleurs ils ne vous restent plus qu’à capitaliser en privé, ou enrichir le partage de plus de dividendes aux nantis. Le 49.3 a été utilisé 45 fois depuis 1988 Lien.

En certaines régions telle que l’Auvergne « Les Républicains » s’accoquinent avec « Le Modem ». Michel Fanget élu député du Puy-de-Dôme avec l’aide de la droite. A présent retour du crachoir dans le cadre de la municipale à Clermont-Ferrand, « Le Modem » appui la candidature de Jean Pierre Brenas des « Républicains » afin de bloquer le maire sortant. Jean Pierre Brenas et je les connais très bien tous deux.

En apparence au départ dans l’opposition, les preuves parlent au niveau des tracts et des réunions, alors qu’ils étaient censés se combattre. « Les français sont des veaux »

Le résultat se fait ressentir plus tôt que prévu, cela sentait les virus qui ne connaissent point de frontières ni de limites. Nous en avons un exemple flagrant, les mots qui pourront être utilisés ne changeront rien au double désastre qui nous frappe de plein fouet.

Édouard Philippe annonce ce samedi 29 février qu’il engage «la responsabilité de son gouvernement» sur le projet de réforme des retraites. Allez peser cela passe ! C’est réellement acté, le gouvernement choisi d’utiliser l’article 49-3 de notre Constitution. Le peuple de France subit l’effet boomerang du Traité de Lisbonne.

Il y a 577 députés à l’Assemblée sans aucun pouvoir sinon qu’un jeu de dupes.

La possibilité du recours à cet article se faisait sentir depuis plusieurs jours. En début de semaine, Les Républicains avaient d’ailleurs proposé «une alternative» à cela en proposant de suspendre les débats et de «redéposer» un nouveau projet.

Désormais actée, une décision qui ne manquera pas de faire réagir. L’opposition de gauche a annoncé d’emblée son intention de déposer une motion de censure du gouvernement, qui n’a toutefois aucune chance d’être adoptée. Et pour cause.

Jean-Luc Mélenchon, de La France insoumise, a condamné un procédé «particulièrement fourbe» : Jean-Luc Mélenchon, président du groupe LFI à l’Assemblée nationale, sur le passage en force avec le 49.3: «C’est un procédé particulièrement fourbe. Mais je préfère prévenir, même s’il n’y a qu’une motion de censure et que c’est celle des Républicains, je la voterai »

Le président du groupe LFI à l’Assemblée nationale a confirmé le dépôt d’une motion de censure par un député de la France insoumise, qui annonce une mesure commune de toute la gauche. Un peu plus tard, Jean-Luc Mélenchon a également appelé «à manifester de toutes les manières possibles», «dans le respect de la loi et de la tranquillité publique». C’est un risque à double tranchant.

Réforme des retraites : les députés LR annoncent une motion de censure

Marine Le Pen, dénonce un «coup de force». «Ils se servent de l’angoisse et de l’inquiétude des Français sur la crise du coronavirus pour pouvoir faire passer ce qui représente un coup de force, sachant qu’ils ont refusé de soumettre cette réforme des retraites à un référendum». Elle a précisé que sa formation politique voterait «toutes les mentions de censure», qu’elles émanent de la droite comme de la gauche. Ces réactions ils se devaient tous ceux de l’opposition de les prodiguer avant.

«Quelle erreur», dixit l’ancien député de la majorité Matthieu Orphelin. «Le gouvernement se prive de l’apport des parlementaires alors que nous avions été nombreux, depuis des semaines, à travailler et à proposer des solutions de sortie de crise». Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a parlé d’une «méthode inacceptable»

Que sera demain et jusqu’où irons-nous en de tels fondements de trahisons, de détresses et tout ce qui en découlera ?

Sources diverses droits à l’image X merci

38 réflexions sur “Retraites : «erreur»

  • L’épidémie de Covid-19 se propage en France. Ce lundi matin, trois foyers principaux étaient recensés : dans l’Oise, en Haute-Savoie et dans le Morbihan. Le Salon du livre, des concerts et plusieurs manifestations publiques ont été annulés ou reportés. Bruno Le Maire a déjà estimé que l’impact du coronavirus sur notre économie serait « beaucoup plus significatif » que 0,1 % de croissance. L’épidémie a désormais fait plus de 3 000 morts dans le monde, dont deux en France, d’après les derniers décomptes disponibles. Bilan, analyses, interviews, conseils pratiques, tout savoir sur cette épidémie qui inquiète la planète.

  • Selon des infos obtenues par l’Express, les premiers essais thérapeutiques contre le Covid-19 pourraient débuter dans l’Hexagone dès la fin de cette semaine.
    Le démarrage en France des essais cliniques pour tester des traitements contre le Covid-19 est imminent – dès la fin de cette semaine, ou au plus tard la semaine prochaine, selon nos informations. « Le protocole est prêt, nous attendons simplement les autorisations réglementaires, qui devraient arriver rapidement », explique Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Bichat à Paris (AP-HP), également directeur de l’Institut d’immunologie, inflammation, infection et microbiologie de l’Inserm, et expert auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    En réalité, les scientifiques ont commencé à se préparer à cette éventualité dès l’annonce du démarrage de l’épidémie en Chine. Différents réseaux français et européens ont été mobilisés, en coordination avec l’OMS, de façon à éviter que chaque pays ne se lance de son côté. « Plusieurs centaines d’établissements en Europe sont déjà connectés, les modalités de recueil des données des patients et de réalisation des études ont été harmonisées, et les comités d’éthiques ont été saisis. Il ne reste plus qu’à choisir les médicaments », détaille le Pr Herman Goosens, microbiologiste à Anvers (Belgique) et coordinateur du réseau européen « Prepare ». En France, les ministères de la santé et de la recherche ont d’ores et déjà débloqué des fonds.

  • La France compte 130 cas confirmés, 12 guéris, 2 décédés. 116 sont hospitalisés pour des raisons d’isolement et neuf sont en situation clinique grave, a déclaré Jérôme Salomon, directeur général de la santé.

    72 font partie « d’une chaîne de transmission »
    Douze régions ont rapporté des cas, trois d’entre elles en ont plus de 10 : l’Ile-de-France, l’Auvergne Rhône-Alpes et les Hauts-de-France. La Guadeloupe en a rapporté pour la première fois, a-t-il rappelé.

    Sur les 130 cas confirmés, 72 font partie d’une chaîne de transmission ou d’un cluster (un foyer de cas groupés), 35 reviennent de zones à l’étranger où circule le virus, 23 récents sont en cours d’investigation, 7 ont été détectés par le test systématique sur les personnes présentant un syndrome de détresse respiratoire aiguë.

  • Deux foyers importants
    Les deux plus gros foyers de cas groupés se trouvent toujours dans l’Oise et à La Balme en Haute-Savoie, où des mesures strictes (rassemblements interdits, habitants priés de limiter leurs déplacements, etc.) sont appliquées depuis samedi pour éviter la propagation du virus.

    Le maire de La Balme-de-Sillingy, François Daviet, a annoncé qu’il était lui aussi contaminé.

    A Crépy-en-Valois, dimanche matin, les quelque commerçants présents sur le marché ont été évacués par les forces de l’ordre brandissant un arrêt d’interdiction municipal.

    Nous faisons tout pour freiner l’évolution, ralentir la propagation du virus, protéger les zones qui ne sont pas touchées ou peu touchées, réduire les contacts et les mélanges de population de ces zones, a assuré Jérôme Salomon.

    Depuis samedi, l’Hexagone a franchi le seuil symbolique des 100 cas depuis la fin du mois de janvier, devenant le deuxième foyer du coronavirus en Europe après l’Italie (1 694 cas).

  • Inquiétudes également en Outre-mer
    Les établissements scolaires de l’agglomération de Creil et des communes de Crépy-en-Valois, Vaumoise, Lagny-le-Sec et Lamorlaye ne rouvriront pas lundi après la fin des vacances d’hiver.

    L’inquiétude gagne également l’outre-mer où trois cas ont été confirmés à la Guadeloupe. A la Réunion comme en Martinique, des heurts ont opposé la police à des manifestants qui craignent de voir débarquer sur l’île des malades du Covid-19.

    D’autres cas positifs ont été annoncés localement, dont deux enfants de 1 et 5 ans en Alsace. Depuis le début de l’épidémie mondiale, aucun cas grave n’a été observé chez des enfants.

  • Louvre fermé, Salon du livre annulé
    Louvre fermé pour cause d’inquiétude du personnel, Salon de l’agriculture écourté, semi-marathon de Paris reporté: le nouveau coronavirus, qui continue sa progression, commence à avoir des effets concrets sur la vie des Français.

    Dernière annulation en date: le salon Livre Paris, qui prévoyait d’accueillir quelque 160.000 visiteurs du 20 au 23 mars Porte de Versailles.

    Le sport n’est pas épargné. Le week-end a ainsi été amputé du semi-marathon de Paris et la rencontre du Championnat de France de basket entre Villeurbanne et Monaco reportée. Pour le moment, les matches de football de L1 ne sont pas remis en cause.

    Cap des 3000 décès dans le monde
    Le bilan mondial l’épidémie a dépassé lundi le cap des 3 000 morts, après l’annonce par les autorités chinoises de 42 nouveaux décès.

    Ces 42 nouvelles morts ont toutes été recensées dans la province du Hubei, dans le centre de la Chine, où avait démarré l’épidémie en décembre, ont indiqué les autorités sanitaires chinoises.

    Le bilan mondial de l’épidémie de nouveau coronavirus a dépassé lundi le cap des 3 000 morts, après l’annonce par les autorités chinoises de 42 nouveaux décès.

  • 500 nouveaux cas en Italie
    Si elle semble faiblir en Chine, l’épidémie continue d’avoir de graves conséquences ailleurs dans le monde. Le nombre de contagions a ainsi explosé en Italie dimanche, avec quelque 500 nouveaux cas rapportés en 24 heures.

    L’Iran a fait état dimanche de 11 nouveaux décès, portant le bilan officiel à 54 morts. Le service en farsi de la BBC évoque cependant un bilan beaucoup plus lourd, au moins 210 morts, un chiffre démenti par les autorités.

    Quant à la Corée du Sud, le deuxième pays le plus touché après la Chine, elle recensait dimanche 586 cas supplémentaires, pour un total de 3.736 contaminations, dont 18 mortels.

  • Comment le gouvernement va essayer de faire passer la pilule du 49.3
    « Le 49.3 aura un coût politique », reconnaît un membre de la majorité. Edouard Philippe espère l’atténuer au maximum… à condition de rassurer l’opinion et l’Hémicycle. Analyse.

  • Quand Edouard Philippe et Bruno Le Maire dénonçaient le principe du 49.3
    Manuel Valls l’avait dégainé six fois pour les lois Macron et El Khomri. Au grand dam des deux ex-députés LR…

  • On le sait : le troisième alinéa de l’article 49 de la Constitution est une arme à double tranchant… surtout couplée avec des images d’archives. Celles-ci rappellent en effet que le Premier ministre Edouard Philippe, qui a recouru au 49.3 samedi 29 février pour faire adopter sans vote le projet de réforme des retraites au Parlement, n’a pas toujours applaudi ses prédécesseurs lorsqu’ils le faisaient.

  • Le 5 juillet 2016, Manuel Valls annonce qu’il utilisera de nouveau l’article 49.3 pour faire adopter sans vote le projet de loi de réforme du Code du Travail, face à l’opposition populaire et aux hésitations de l’Hémicycle. Le Premier ministre de François Hollande est coutumier du fait : il a déjà dégainé cet outil trois fois pour la loi Macron en 2015, et le refera en tout trois autres fois pour cette loi El Khomri, ou loi Travail. Un passage en force qu’Edouard Philippe, alors député LR de Seine-Maritime, accueille… en se levant et en quittant l’Hémicycle, agitant les bras en signe d’indignation.

  • On le sait : le troisième alinéa de l’article 49 de la Constitution est une arme à double tranchant… surtout couplée avec des images d’archives. Celles-ci rappellent en effet que le Premier ministre Edouard Philippe, qui a recouru au 49.3 samedi 29 février pour faire adopter sans vote le projet de réforme des retraites au Parlement, n’a pas toujours applaudi ses prédécesseurs lorsqu’ils le faisaient.

    Comment le gouvernement va essayer de faire passer la pilule du 49.3
    Le 5 juillet 2016, Manuel Valls annonce qu’il utilisera de nouveau l’article 49.3 pour faire adopter sans vote le projet de loi de réforme du Code du Travail, face à l’opposition populaire et aux hésitations de l’Hémicycle. Le Premier ministre de François Hollande est coutumier du fait : il a déjà dégainé cet outil trois fois pour la loi Macron en 2015, et le refera en tout trois autres fois pour cette loi El Khomri, ou loi Travail. Un passage en force qu’Edouard Philippe, alors député LR de Seine-Maritime, accueille… en se levant et en quittant l’Hémicycle, agitant les bras en signe d’indignation.

    49.3 sur les retraites : le raid éclair d’Edouard Philippe

    Sur Public Sénat dix jours plus tard, toujours au sujet de la loi Travail, il dénonce le recours systématique du gouvernement au 49.3 : « Les députés ont été élus par le peuple et essaient de le représenter. [Le 49.3] ne leur permet même pas de discuter le texte », critique-t-il, avant de souligner :

    « Le 49.3 n’a jamais été une arme destinée à museler l’opposition ! C’est une arme destinée à museler la majorité. C’est quand le gouvernement n’a pas de majorité à l’Assemblée, quand il n’est pas sûr de faire adopter un texte, qu’il l’utilise. »
    Une analyse a posteriori non sans charge ironique, étant donné la confortable majorité dont jouit aujourd’hui La République en Marche dans l’Hémicycle (299 députés LREM et 46 MoDem, sur 577 députés)… Bien plus large que celle dont disposait le PS sous François Hollande.

  • « Ça sent la fin de règne… »
    Son camarade haut-normand sur les bancs des Républicains, Bruno Le Maire, ne sait pas encore qu’il deviendra son ministre de l’Economie et des Finances. Le député de l’Eure intervient à la même période sur la chaîne d’information iTélé pour dire tout le mal qu’il pense de l’utilisation du 49.3 :

    « Quand on est obligé, dans une majorité, d’utiliser un instrument aussi brutal pour un texte de loi aussi creux, ça sent la fin de règne ! »

  • Une autre séquence mettant en scène Ségolène Royal est réapparue sur les réseaux sociaux. Interviewée en mai 2017 sur RTL, l’ancienne candidate à la présidentielle soutient alors Emmanuel Macron, tout juste arrivé à l’Elysée, et appelle à l’optimisme : « Ce que je peux vous dire d’Emmanuel Macron, c’est qu’il n’a pas du tout l’intention de brutaliser les Français », assure l’ex-présidente de la région Poitou-Charentes et future ambassadrice aux pôles.

    « Comme nous tous, il a été choqué par l’usage du 49.3 par le gouvernement précédent, donc ça ne sera pas sa méthode, je puis vous le dire. Il sait parfaitement, comme il l’a dit dans sa campagne et dans ses interventions, que la France a besoin d’apaisement, de rassemblement. »
    De fait.

  • Bientôt une application mobile pour que les patients puissent se signaler
    Le directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé ce matin le lancement d’une application mobile pour contenir l’épidémie de coronavirus en France. Celle-ci permettra d’avoir des informations mais surtout de se signaler pour ne pas forcément appeler le 15, explique Martin Hirsch, interrogé sur RTL ce matin.

    Avec la hausse du nombre de cas en France, l’AP-HP a fait évoluer sa stratégie et cherche à limiter la propagation du virus, en diminuant les déplacements dans les hôpitaux. « Au lieu de dire systématiquement à quelqu’un qui peut avoir des symptômes qui ressemblent à la grippe de venir se faire dépister à l’hôpital », le patron de l’AP-HP propose un suivi à distance, « par téléphone ou par appli » pour les personnes qui n’auraient pas besoin d’être hospitalisées.

  • Pour éviter de se déplacer, les ministres des finances du G7 vont se réunir… par téléphone
    Les ministres des Finances du G7 et ceux de l’Eurogroupe auront un entretien téléphonique cette semaine pour «coordonner leurs réponses» face à l’impact du coronavirus sur la croissance mondiale, a indiqué lundi le ministre français, Bruno Le Maire.

    «Nous aurons cette semaine une réunion par téléphone -parce qu’il faut éviter de trop se déplacer- des ministres du G7 pour coordonner leurs réponses», a affirmé M. Le Maire sur France 2. Une réunion similaire de l’Eurogroupe est également prévue mercredi, a-t-il précisé, ajoutant qu’ «il y aura une action concertée».

  • En Europe, le tourisme a perdu un milliard d’euros par mois depuis janvier
    L’industrie touristique européenne a perdu un milliard d’euros par mois depuis janvier en raison de l’épidémie de coronavirus, qui a fait chuter le nombre de touristes chinois, a dit lundi le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. «C’est depuis janvier en Europe deux millions de nuitées en moins pour l’industrie touristique européenne et c’est donc à peu près un milliard d’euros en moins (…) par mois», a déclaré Thierry Breton sur l’antenne de BFMTV.

  • À l’approche des municipales, 25% des Français ont peur d’aller dans les bureaux de vote
    Alors que les élections municipales se profilent, 25% des Français interrogés dans le cadre d’un sondage publié aujourd’hui dans Le Parisien ont peur de se rendre dans les bureaux de vote. Face à la progression de l’épidémie, plus de 50% des Français sont inquiets à l’idée de se rendre dans un stade et d’utiliser les transports en commun. Arrivent ensuite les bars et les boîtes de nuit (49%), les lieux culturels (expositions, cinéma) et salons (41%), les restaurants (32%), faire ses courses (31%), son lieu de travail (26%) et les bureaux de vote (25%).

  • Près de deux-tiers des Français suspicieux
    C’est l’un des enseignements d’un sondage Ifop publié lundi dans Le Parisien. Interrogés sur l’action des pouvoirs publics face au coronavirus, 57% des Français pensent que le gouvernement «a caché certaines informations». Mais 48% estiment qu’il a communiqué de «manière claire» et «réagi rapidement».

  • Face au coronavirus, 61% des Français sont inquiets, un record par rapport aux autres épidémies
    Le nouveau coronavirus inquiète près de deux-tiers des Français, davantage que d’autres épidémies comme la grippe A/H1N1 de 2009 ou Ebola. 61% des personnes interrogées font part de leur inquiétudes pour elles et leur famille, 42% se disant « plutôt inquiètes », et 19% seulement « tout à fait inquiètes », selon cette enquête réalisée pour le site d’information santé llicomed.com, au lendemain de l’annonce du premier décès français de la maladie, le 26 février.

    Il s’agit d’un niveau record comparé à d’autres crises sanitaires comme la grippe aviaire de 2005-2006 (environ 35% de Français inquiets), la grippe A/H1N1 de 2009 (35%) et le virus Ebola (55% en 2014), détaille le sondage. Le niveau est le plus élevé chez les 65 ans et plus (64%), qui sont les plus à risques, mais les 18-24 ans se disent tout de même inquiets à 60%.

  • «Je suis un réfugié international»: des touristes chinois refusent de rentrer chez eux
    Plusieurs centaines de touristes chinois en vacances à Bali font tout pour rester sur l’île tropicale indonésienne et éviter de rentrer chez eux où ils craignent à la fois une contamination par le nouveau coronavirus et la gestion de l’épidémie par Pékin.

    Près d’un millier de Chinois déjà sur place ont demandé des extensions de visa pour rester sur l’île des Dieux alors que la Chine compte plus de 2900 morts dus au Covid-19 et que des provinces entières sont immobilisés. «Je suis un réfugié international», a réagi Steve Li, manager d’une entreprise européenne dans une grande ville chinoise, interrogé dans un centre commercial de luxe de la capitale balinaise, Denpasar. «La Chine est comme une grande prison et les villes sont fermées», ajoute-t-il. Il n’est pas convaincu non plus par le pouvoir chinois qui affirme que l’épidémie est sous contrôle.

  • Les voyages scolaires à l’étranger suspendus jusqu’à nouvel ordre
    Sur son site Internet, le ministère de l’Éducation nationale annonce que, «compte tenu du passage au stade 2 du plan de prévention et de gestion, le gouvernement a décidé le 29 février que l’ensemble des voyages scolaires à l’étranger et, en France, dans les zones identifiées comme des “clusters” sont suspendus jusqu’à nouvel ordre».

    Il revient donc aux autorités académiques d’interdire tout départ prévu à l’étranger ou dans les deux « clusters », ou regroupement de malades, situés sur le territoire national dans l’attente de consignes gouvernementales autorisant la reprise de ces voyages.

  • Télétravail, écoles fermées… plusieurs mesures prises dans l’Oise, le Morbihan et en Haute-Savoie
    Plusieurs mesures ont été prise dans les deux principaux foyers de propagation du virus en France, c’est-à-dire dans l’Oise (47 cas) et la commune de La Balme-de-Sillingy (10 cas) :

    • Tous les rassemblements sont interdits jusqu’à nouvel ordre.
    • Dans l’Oise, les établissements scolaires et périscolaires de l’agglomération de Creil et des communes de Crépy-en-Valois, Vaumoise, Lagny-le-Sec et Lamorlaye ne rouvrent pas lundi après la fin des vacances d’hiver, et resteront fermés jusqu’au 14 mars inclus. Ailleurs en revanche, les élèves de retour de Lombardie et de Vénétie, deux des régions très touchées en Italie, pourront retourner à l’école dès lundi.
    • Dans les cinq communes de l’Oise particulièrement touchées et à la Balme, les habitants sont également encouragés à limiter leurs déplacements et télétravailler.

    Le Morbihan, où 9 cas ont été détectés dimanche, est aussi soumis à quelques restrictions. Tout rassemblement collectif y est interdit et dans les trois communes touchées (Auray, Carac’h et Carnac), les établissements scolaires, les crèches et l’accueil périscolaire sont également fermés jusqu’au 14 mars.

  • Deuxième décès lié au coronavirus sur le territoire américain
    Un septuagénaire est mort des suites du coronavirus samedi dans la région de Seattle, ont annoncé dimanche les autorités de santé de l’Etat du Washington, ce qui constitue le deuxième décès lié à la maladie sur le territoire américain. Samedi, les mêmes autorités avaient annoncé le décès d’un homme d’une cinquantaine d’années, dont la santé était déjà fragile avant même de contracter le virus.

  • Grèce : incidents à Lesbos où des habitants empêchent des migrants de débarquer
    Après la décision de la Turquie d’ouvrir ses frontières vers l’Europe, les migrants sont arrivés plus nombreux que d’habitude dimanche sur les îles grecques.

  • Aux cris de «rentrez en Turquie», un groupe d’habitants de l’île grecque de Lesbos a empêché dimanche 1er mars une cinquantaine de migrants d’accoster avec leur canot après plusieurs heures en mer, ont constaté des photographes de l’AFP.

    À lire aussi : Turquie : des milliers de migrants affluent à la frontière grecque
    Sur le port de Thermi, des locaux furieux de l’arrivée de plusieurs embarcations ont empêché les migrants, dont plusieurs mineurs, de débarquer, criant des insultes au représentant local du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Certains locaux s’en sont pris aux journalistes et photographes, les frappant et jetant des appareils photo à la mer.

  • Sur la route du camp surpeuplé de Moria, où plus de 19.000 migrants sont hébergés, un autre groupe d’habitants munis de chaînes et de pierres ont tenté d’empêcher les bus de la police transportant les demandeurs d’asile arrivés dimanche d’accéder au centre de réception et d’enregistrement, selon l’agence de presse grecque ANA.

    Plus tard les habitants ont mis le feu à un centre d’accueil inoccupé de migrants de l’ONU.

    Un policier a été légèrement blessé dimanche dans ces événements.

    Décongestion
    Après la décision de la Turquie d’ouvrir ses frontières vers l’Europe, les migrants sont arrivés plus nombreux que d’habitude dimanche sur les îles grecques, à la faveur d’une bonne météo. Au moins 500 migrants ont accosté dimanche matin, à bord d’une dizaine d’embarcations, selon le décompte de l’AFP. Quatre embarcations avec 120 personnes ont par ailleurs accosté sur l’île de Chios et deux autres avec 80 migrants à Samos, selon l’ANA.

    Selon les garde-côtes grecs, quelque 180 migrants étaient arrivés samedi sur les îles de Lesbos et Samos malgré des vents forts, franchissant la frontière maritime entre la Turquie et la Grèce.

  • Retraites : Pietraszewski défend un «49-3 de rassemblement»
    Le secrétaire d’État en charge des Retraites assure que le texte soumis au 49-3 «reprend presque toutes les demandes de la majorité et aussi des amendements de l’opposition».

  • Pour Laurent Pietraszewski, le recours au 49-3 annoncé samedi 29 février par Édouard Philippe ne représente pas un passage en force pour contourner l’obstruction parlementaire. Bien au contraire. Dans un entretien aux Échos publié dimanche, le secrétaire d’État affirme que le gouvernement allait faire «un 49-3 de rassemblement». «Notre texte reprend presque toutes les demandes de la majorité et aussi des amendements de l’opposition», assure-t-il. Pas sûr que cela aide l’opposition à faire passer la pilule alors que tous ses groupes dénoncent un recours «inacceptable».

  • Un amendement communiste retenu
    Pour faire preuve de bonne foi, Laurent Pietraszewski explique que le gouvernement a notamment retenu des amendements des députés communistes. «Ils ont fait part de demandes précises sur des sujets importants, comme la retraite des égoutiers qui justifiait des garanties», précise-t-il. Un amendement communiste qui précise que les égoutiers recrutés avant le 1er janvier 2022 pourront partir à la retraite à 52 ans a en effet été retenu. Aucun des quelques dizaines de milliers d’amendements de La France Insoumise n’aura cependant retenu l’attention de l’exécutif. Les troupes de Jean-Luc Mélenchon sont renvoyées à leur stratégie d’«obstruction parlementaire». «LFI a souhaité capter le débat pour empêcher que l’on puisse avancer, au grand dam des autres oppositions», déplore le secrétaire d’État.

  • L’annonce du recours au 49-3 samedi a pris de court l’ensemble des députés, y compris ceux de la majorité. Certains LREM se sont agacés d’avoir été prévenus au dernier moment, par la presse. «Je ne ressens pas les choses comme cela, a défendu Laurent Pietraszewski. J’ai discuté samedi après-midi avec de nombreux députés de la majorité, LREM, MoDem, Agir, et tous convenaient qu’il n’y avait pas d’autre issue, que cela ne pouvait finir que comme ça».

  • Le 49-3? «Ça finit toujours mal.» Dès le 2 février, dans Le Journal du dimanche, Gérard Larcher avait conseillé au gouvernement de ne pas utiliser cet article pour voter la réforme des retraites malgré le nombre d’amendements déposés à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites. «Mon conseil au gouvernement: ne pas l’utiliser. Ça finit toujours mal», prévenait le président du Sénat.

    Un mois plus tard, Édouard Philippe a décidé d’utiliser cet article pour faire adopter, à l’Assemblée nationale, le projet de réforme des retraites. «C’est pour lui un échec qui conclut un épisode peu glorieux», réagit le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau. «C’est une nouvelle preuve de faiblesse du premier ministre», insiste le patron des Républicains Christian Jacob. Les députés LR ont d’ailleurs déposé une motion de censure. «Nous sommes face à un déni de démocratie. Ceci est inacceptable», explique leur président Damien Abad. «Ce qui est incompréhensible, c’est que le gouvernement n’ait pas informé !

  • Les organisations syndicales opposées à la réforme des retraites appellent à des mobilisations, mardi 3 mars, pour protester contre le recours à l’article 49.3 de la Constitution, « nouvelle preuve » que le gouvernement veut « faire passer en force son projet de régression sociale ». Les syndicats appelant aux mobilisations prévoient de « multiplier partout localement des rassemblements dès lundi 2 mars et à organiser des manifestations devant les préfectures et sous-préfectures le mardi 3 mars, y compris par le recours à la grève ».

  • Le gouvernement accusé d' »impuissance »
    Le 49.3 « démontre l’impuissance du gouvernement à répondre aux interrogations sérieuses et légitimes des parlementaires à propos de ce projet incomplet, très approximatif, aux multiples inconnues », ajoutent la CGT, FO, la CFE-CGC, la FSU et Solidaires, les organisations de lycéens Fidl, MNL, UNL et d’étudiants Unef. La CFE-CGC, qui a participé à quelques-unes des journées interprofessionnelles organisées par l’intersyndicale depuis le 5 décembre, n’appelle pas à la mobilisation de mardi. Mais elle cosigne le communiqué commun.

    Deux motions de censure séparées ont été déposées par l’opposition. Elles devraient être débattues « a priori mardi » à l’Assemblée nationale. Lundi matin, le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a appelé à des mobilisations populaires « partout dans le pays » après le vote des motions de censure. Sur franceinfo, le député PS Boris Vallaud a fait savoir que les socialistes appelaient également à la mobilisation mardi.

  • Deux nouveaux cas en France. A Marseille (Bouches-du-Rhône), une patiente est « actuellement prise en charge à l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée à Marseille », a précisé l’Agence régionale de santé (ARS), mardi 3 mars. Son état de santé n’a pas été communiqué. Une autre personne testée positive au Covid-19 est hospitalisée au CHU de Nîmes (Gard). « Son état de santé ne présente pas de signe de gravité », affirme l’ARS Occitanie dans un communiqué. Dans les deux cas, des investigations sont en cours pour identifier les personnes qui ont en contact avec ces deux malades.

    Le sport s’organise. La ministre des Sports, Roxana Maracineanu a réuni les patrons de différentes fédérations françaises. Elle a annoncé vouloir « étudier au cas par cas la tenue des événements sportifs », en tenant compte des deux critères retenus au plan national jusque-là : l’annulation des événements de plus de 5000 personnes en milieu confiné, et celle des rassemblements extérieurs jugés risqués. L’épreuve cycliste Paris-Nice, qui se déroule du 8 au 15 mars prochain, est, pour l’instant, maintenue. Concernant le huitième de finale de retour de Ligue des champions PSG-Dortmund du 11 mars prochain, il est « maintenu à minima », a-t-elle assuré, avant d’ajouter que le huis clos était une « hypothèse ».

  • Le prix des gels hydroalcoolique s’envole. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a jugé « pas acceptable » que les prix de gels hydroalcooliques augmentent en pleine crise liée au coronavirus en France. Invité de BFMTV, mardi 3 mars, il a par ailleurs promis qu' »entre 15 et 20 millions de masques » allaient être déstockés en direction des pharmacies, après un premier déstockage de 10 millions d’unités. Il a annoncé le déblocage de 260 millions d’euros mis en réserve pour les hôpitaux. Suivez les dernières évolutions dans notre direct.

    Un troisième cas mortel en France. Un troisième décès d’une personne contaminée par le nouveau coronavirus a été confirmé, lundi, par le ministère de la Santé, tandis que 61 nouveaux cas ont été rapportés, portant le total à 191 depuis son apparition sur le territoire français.

    L’épidémie faiblit en Chine. Un total de 125 nouveaux cas de contamination par le coronavirus a été recensé, mardi, en Chine continentale, soit le plus faible nombre quotidien depuis le 21 janvier, selon Pékin. Le Covid-19 a fait 31 nouveaux morts, tous dans la province du Hubei, portant le bilan de l’épidémie à 2 943 morts dans l’ensemble du pays.

    L’Italie en partie dans le rouge. Si le nombre des nouvelles infections semble en recul en Chine, il bondit ailleurs dans le monde, notamment en Italie. Les Transalpins affichent le plus lourd bilan d’Europe, avec 2 036 cas positifs et 50 décès liés au coronavirus. Une « zone rouge » placée sous quarantaine, qui couvre onze communes du Nord du pays, représente plus de 50 000 habitants.

  • Depuis plusieurs jours, l’épidémie semble faiblir en Chine, mais connaît une accélération hors de ce pays.

    Depuis plusieurs jours, l’épidémie semble faiblir en Chine, où des mesures de quarantaine draconiennes visent plus de 50 millions de personnes depuis fin janvier. Mais la province orientale du Zhejiang a annoncé qu’un total de sept Chinois de retour d’Italie étaient porteurs du virus, confirmant les craintes d’une recontamination du pays par importation.

    Le nombre de cas dans le monde s’élevait à 90 151, dont 3083 décès, dans 73 pays et territoires, dont 80 026 cas pour la seule Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi en fin d’après-midi.

    La France, nouveau foyer aigu de la contamination en Europe avec 191 cas depuis fin janvier, a enregistré son troisième décès depuis le début de l’épidémie, une personne résidant dans la même ville de l’Oise (Crépy-en-Valois) qu’une précédente victime.

  • Le dernier bilan officiel global en France date du 2 mars 2020 à 20h, et émane du ministère de la Santé : 191 cas de Covid-19 au total ont été recensés depuis l’apparition sur le territoire français de ce nouveau coronavirus apparu en Chine en décembre. Parmi eux, 12 patients guéris ; 176 patients hospitalisés ; et trois décès.
    Au sein des 191 cas, 107 sont issus d’une chaîne de transmission ou « regroupement de cas » (les fameux « clusters », qui désignent la présence d’au moins 2 cas en même temps, au même endroit) ; 38 autres reviennent de l’étranger et au moins 42 étaient encore en cours d’investigation lundi. « Nous avons des explications pour 75% des cas », souligne le directeur de la santé publique Jérôme Salomon.

Laisser un commentaire