LIBERTE

Les politiques ont joué

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Les révolutions ont créés les démocraties, refusons de nous tuer par leur inconscience !

A continuer de la sorte combien de millions de morts compterons-nous ?

Le procès de Nuremberg qui n’a pas de similaire ; sinon que le nombre de peines, chagrins et séquelles qui subsistent encore en 2020. Crimes contre l’humanité, il se tint du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 et constitua la première mise en œuvre d’une juridiction pénale internationale.

Il a abouti à la condamnation à mort de douze condamnations par pendaison: La peine de mort n’existe plus en certains pays de nos jours. Il s’ensuivie des peines de prison allant jusqu’à la perpétuité qui furent prononcées.

D’autres procès concernant les faits découverts durant ces audiences ont eu lieu. Suivant cet exemple, une cour similaire, le Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient, est réuni pour juger des crimes commis sur le front du Pacifique.

De nombreuses critiques ont été faites qui pointent des problèmes quant à la forme et au fond de la procédure choisie. Quand la France possédait deux milliards de masques pour faire face à une pandémie.

Lors du risque d’épidémie du virus H1N1 il y a 10 ans, la France était considérée comme étant « dans le peloton de tête » des pays occidentaux les mieux préparés face au risque de pandémie.

En ces instants durs, pénibles, meurtriers, il ne sert à rien de porter des critiques sur des hommes, femmes, structures, que le monde dans lequel nous, nous intégrons a posé les coupables et responsables aux pouvoirs que chacun de nous, individuellement a porté aux places où ils sont.

Le procès de Nuremberg a permis de poser certaines des règles reprises ensuite par les tenants d’une justice internationale et reste dans l’Histoire comme la première mise en application de la condamnation pour crime contre l’humanité

Les français en tête, les européens, les américains, les autres nations du monde auraient de quoi mener la réelle conception des « Droits de L’Homme ». Chacun de nous a saccagé, tué, torturé, la nature, nous avons accepté le « Mondialisme » par ce truchement, il serait plus que temps de savoir si ce n’est pas la nature qui a court de ressource ne perd son équilibre que nous payons cash !

Coronavirus : des médecins appelaient au report des municipales. Monsieur le président de la République nous vous remercions de l’attention que vous porterez à cette démarche, qui est celle de professionnels de médecine seulement soucieux de la santé et de la vie de leurs concitoyens.»

Il est impossible actuellement en France et de par le monde de dépister et tester tout un chacun. Le coût serait bien trop élevé restez chez soi oui, cela va être possible durant combien de temps ?

Une porte de sortie, par médicament ?

J’en ai pris durant deux années, j’avais quinze ans et j’étais au Niger, j’ai pris ce produit à la fréquence de six jours sur sept. Quinze jours avant le départ de la France et autant de jours au retour. Je n’ai subi aucune conséquence. J’utilisais une moustiquaire au sommeil.

Ce médicament antipaludéen utilisé depuis plusieurs décennies et bien connu des voyageurs sous le nom de Nivaquine. Ces petits comprimés, recommandés lorsqu’on prévoit de se rendre dans une zone infestée par le paludisme, seront-ils demain le remède pour guérir du Covid-19?

Le professeur Didier Raoult. Directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille (Bouches-du-Rhône), affirme que l’effet de ce médicament, connu sous le nom générique de chloroquine, est spectaculaire. Il assure que 24 patients atteints par le coronavirus ont pris du Plaquenil (l’un des noms commerciaux de la chloroquine) et que six jours plus tard, seulement 25 % d’entre eux sont encore porteurs du virus alors que 90 % de ceux qui n’ont pas reçu ce traitement sont toujours positifs. La réponse nous l’aurons sous trente jours ! Le danger est énorme malgré tout, car nous pouvons nous faire acheter par des puissances étrangères le dit produit dans la mesure où celui-ci s’avérerait efficace.

Il est inadmissible que les gens ne puissent se faire dépister, alors que ce test coûte 54€. Faites ce qu’ils vous disent, mais pas ce que la santé impose ? Pour sauver des millions de vies, voire plus. Nous verrons ou pas la finalité. Coronavirus : les salariés «essentiels» appelés au front. Routiers, employés de la distribution, livreurs, boulangers, postiers, éboueurs, services de l’ordre… le gouvernement appelle ces salariés à poursuivre leur travail pour éviter que des services essentiels à la vie du pays ne viennent à faire défaut. Les protéger c’est vital ! Cela n’est pas fait !

Le résultat nous le connaissons, ne pas l’admettre c’est nous mettre en danger nous et tous nos proches. Chaque nation aurai dû accepter de fermer ses frontières n’oublions pas que les virus, ni les microbes ne connaissent point les frontières, le contact d’humain à humain est préjudiciable, pas respecté par tous, les déments ont leurs contradictions. Il existe la majorité des gens qui restent censés. Le nombre de cas ne vont cesser d’augmenter ces jours à laisser les faits en l’état. Ce n’est point un cri de désespoir, mais un réalisme qui touche tout le Monde.

Indéniable, les services hospitaliers, leurs responsables soignants ont suffisamment tiré les diverses sonnettes d’alarmes. Dans tous les sens, manque de moyens de tous ordres. Lettres restées mortes, la catastrophe ne serait pas aussi massive. Incroyable face à des équipes médicales sous équipées, un personnel à bout de souffle, rien n’y a fait. Cela se retourne contre les malades, leurs familles, une évidence.

Le coronavirus, frappe tous azimuts sur le globe. Qui annonce la mise totale en quarantaine ? Les millions d’humains sont donc priés de rester chez eux. Il aura toujours des équipes compétentes pour nous faire manger. A ne pas en douter le chavirement sera selon les plus éminents spécialistes, pire que « Le Titanic » qui compta dans son naufrage plus de mille cinq cent morts.

Les capacités hospitalières sont largement dépassées. La fébrilité qui saisit les autorités. Incapables de faire face à la crise qui secoue le monde et les hôpitaux, les peuples hors de tout contexte pandémique, sont en plein vertige à l’idée de ce que nous risquons à court terme. Il en va de la survie de notre majorité à la vue des courbes.

Imposons nous le civisme pour la vie des nôtres, viendra le temps des règlements, nous sommes tous des vecteurs en puissance, faire comprendre que ce n’est pas parce que quelques inconscients tentent de détruire, que nous, nous devons d’accepter l’impossible.

41 réflexions sur “Les politiques ont joué

  • Au septième jour de confinement, ce mardi 24 mars, la France se prépare à prolonger de « quelques semaines » les mesures exceptionnelles prises pour lutter contre le coronavirus, qui a fait 186 décès supplémentaires en une journée, dont des médecins.

    Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé lundi soir l’interdiction des marchés ouverts, sauf rares exceptions en milieu rural. « Sortir pour promener ses enfants ou faire du sport, c’est dans un rayon de 1 km de chez soi, maximum pour une heure, tout seul et une fois par jour », a encore précisé le chef du gouvernement, alors que les sanctions ont été durcies pour ceux ne respectant pas les mesures restrictives. Les 135 euros d’amende forfaitaire doivent passer à 1 500 euros en cas de récidive « dans les quinze jours ».

  • La chloroquine pourra être administrée aux malades souffrant de « formes graves » du coronavirus, mais ne doit pas être utilisée pour des formes « moins sévères », a statué le Haut Conseil de Santé publique, selon le ministre de la Santé Olivier Véran.

    L’Italie, mise à genoux par le fléau du coronavirus, a enregistré lundi une deuxième baisse consécutive de l’augmentation des morts et des cas positifs, alimentant l’espoir prudent d’un ralentissement de la pandémie même si la Péninsule a passé la barre des 6 000 morts.

  • Les Français sans activité doivent « aller dans les champs », exhorte Guillaume

    Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a lancé sur RMC et BFMTV « un appel à l’armée de l’ombre des hommes et des femmes » qui « n’ont plus d’activité » en raison de la crise du coronavirus « à rejoindre la grande armée de l’agriculture française », en quête de main-d’œuvre. « Il y a aujourd’hui la possibilité d’avoir 200 000 emplois directs dans l’agriculture », privée de la main-d’œuvre notamment étrangère qu’elle emploie habituellement pour les travaux des champs, a expliqué Didier Guillaume, demandant à ceux qui le souhaitent d’aller « dans les champs ». « Il faut produire pour nourrir les Français. »

  • La police a évacué mardi matin plusieurs centaines de migrants d’un campement insalubre de la banlieue parisienne dont l’hygiène et la promiscuité faisaient polémique en plein confinement dû au coronavirus.

    Après avoir été évacués du bidonville d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) à l’aube, les exilés ont commencé à monter dans des bus à 7h15 pour être emmenés vers plusieurs gymnases et hôtels à Paris et en Seine-Saint-Denis, dans le cadre d’une opération menée par la préfecture de Seine-Saint-Denis. Entre 300 et 600 personnes avaient été comptées sur ce campement par l’opérateur de l’Etat, France terre d’asile, mais il pourrait y en avoir des mises à l’abri en « plus », a souligné auprès de l’AFP Anne-Claire Mialot, préfète déléguée à l’égalité des chances.

  • 8 heures. La France officiellement en état d’urgence sanitaire

    La France est officiellement pour deux mois en état d’urgence sanitaire, régime qui encadre le confinement et d’autres mesures restrictives des libertés (limitant la liberté d’aller et venir, de réunion et d’entreprendre), du fait de la publication au « Journal officiel » mardi de la loi dédiée. Le Parlement a adopté dimanche ce texte « d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 », à l’issue de quatre jours de travaux intensifs en comité restreint.

    Il prévoit ce nouveau régime d’« état d’urgence sanitaire », sur le modèle de l’état d’urgence prévu par une loi de 1955 et activé après les attentats de 2015.

  • Coronavirus: sept morts dans un Ehpad de Haute-Savoie
    Sept résidents d’un Ehpad de Sillingy (Haute-Savoie) sont décédés du Covid-19, a indiqué mardi son directeur qui lance un cri d’alarme: « Il faut tout faire pour empêcher le virus de pénétrer dans nos établissements, confiner encore plus ».

    « J’adresse un message à tous les Ehpad: ce n’est pas du tout comme une grippe, il faut confiner encore plus nos résidents pour ne pas laisser ce virus extrêmement contagieux se propager. Sinon, nous courons à la catastrophe », dit à l’AFP Eric Lacoudre, directeur de l’établissement d’hébergement pour personnes âgée dépendantes Le Bosquet de la Mandallaz.

  • Le gouvernement appelle ceux «qui n’ont plus d’activité» à aider les agriculteurs
    Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a lancé mardi «un appel à l’armée de l’ombre des hommes et des femmes» qui «n’ont plus d’activité» en raison de la crise du coronavirus, «à rejoindre la grande armée de l’agriculture française», en quête de main-d’oeuvre.

    «Il y a aujourd’hui la possibilité d’avoir 200.000 emplois directs dans les métiers de l’agriculture», privée de la main-d’oeuvre notamment étrangère qu’elle emploie habituellement pour les travaux des champs, a expliqué Didier Guillaume sur BFMTV, demandant à ceux qui le souhaitent d’aller «dans les champs».

    Bruno Le Maire appelle la distribution à acheter des produits aux agriculteurs français

  • Il existe des risques de «ruptures» dans la chaîne d’approvisionnement, prévient Système U
    Dans les rayons des supermarchés, certains produits pourraient manquer durablement. Le patron de Système U, Dominique Schelcher, a réaffirmé mardi qu’il n’y aurait «pas de pénurie brutale» dans les magasins de la grande distribution alimentaire mais a ajouté que l’on observait «un certain nombre de ruptures» dans la chaîne d’approvisionnement.

    «Ces ruptures s’expliquent par les achats massifs juste avant le confinement», mais il faut prendre en compte aussi le fait que les restaurants sont fermés «donc les gens achètent pour manger à la maison», a souligné au micro de France Inter M. Schelcher, dont le groupe compte quelque 1600 points de vente via les enseignes Hyper U, Super U, U Express et Utile. Pour lui, «les points de difficulté sont les pâtes, c’est vrai, car elles sont extrêmement demandées, mais ce matin, il y a (aussi) une certaine tension sur les œufs», ainsi que sur le papier toilette «mais qui est en forte production dans les usines françaises en ce moment», a-t-il précisé.

  • Nouveau vol militaire pour transférer des malades de Mulhouse vers la Bretagne
    Une nouvelle évacuation sanitaire aéroportée a été organisée mardi par les armées pour transférer des patients atteints du coronavirus hospitalisés à Mulhouse (Haut-Rhin), cette fois vers la Bretagne, a annoncé mardi la ministre des Armées, Florence Parly.

    «Un A330 Phénix est à nouveau mobilisé. Il vient de décoller avec pour objectif de soulager l’hôpital de Mulhouse en évacuant des patients vers les hôpitaux de Brest et Quimper. Merci aux soignants, au service de santé des armées et à l’armée de l’air pour leur engagement», a tweeté la ministre.

  • Un Américain décède après avoir ingéré du phosphate de chloroquine
    Âgé d’une soixantaine d’années, l’homme avait consommé l’équivalent d’une cuillère à café de phosphate de chloroquine pour se protéger contre le virus. Hospitalisée pour les mêmes raisons, sa femme a expliqué au micro de NBC News avoir eu cette idée après avoir entendu Donald Trump vanter les mérites de la chloroquine contre le coronavirus.

    Deux jours plus tôt, lors d’un point presse, le président des États-Unis avait fait part de ses espoirs dans la chloroquine pour traiter le Covid-19. «C’est un traitement fort, c’est un médicament puissant», avait-il déclaré.

    Coronavirus: Donald Trump s’enthousiasme pour les effets possibles de la chloroquine

  • L’exécutif ne ferme pas la porte à un traçage numérique
    Le dispositif est déjà mis en oeuvre en Israël, en Russie, ou en Corée du Sud. C’est maintenant la France qui s’intéresse au traçage numérique, qui doit permettre d’identifier des personnes en contact avec celles infectées par le coronavirus. Un groupe de chercheurs doit être installé par l’exécutif cet après-midi afin d’étudier l’opportunité de ce «backtracking».

    Présidé par Francoise Barré-Sanoussi, virologiste à l’Institut Pasteur/Inserm, ce groupe assurera «le suivi des études thérapeutiques autorisées en France et les essais engagés sur des traitements à l’étranger», précise l’Élysée dans un communiqué. En outre, il «accompagnera la réflexion des autorités sur la doctrine et la capacité à réaliser des tests ainsi que sur l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées», selon la présidence.

  • Dans la zone euro, une chute «sans précédent» de l’activité du secteur privé
    L’activité du secteur privé dans la zone euro a dégringolé, en mars par rapport à février, à un rythme «sans précédent», selon la première estimation de l’indice PMI composite du cabinet Markit.

    L’indice mensuel s’affiche à 31,4 points, contre 51,6 points en février, son «plus faible niveau historique» depuis juillet 1998, date de la première étude de Markit. Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l’activité progresse, tandis qu’elle diminue s’il est inférieur à ce seuil.

  • La prime de 1000 euros pourra être versée même sans accord d’intéressement
    La prime de 1000 euros défiscalisée que les entreprises peuvent verser à leurs salariés mobilisés pendant la crise sanitaire du coronavirus ne sera plus soumise à un accord d’intéressement dans les entreprises, a annoncé mardi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

    «Nous levons l’obligation d’accord d’intéressement», a annoncé le ministre sur France info, estimant qu’il n’y avait donc «plus aucune condition» pour le versement de cette prime défiscalisée.

  • Le gouvernement a listé les entreprises nécessitant un soutien de l’État
    Le gouvernement a établi une «liste» d’entreprises industrielles qui auront certainement besoin d’un soutien financier majeur de l’État, par exemple via une nationalisation, a indiqué mardi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Il a refusé de donner le nom des groupes concernés «parce que ça fragiliserait ces entreprises», ajoutant toutefois que cette liste était «importante».

    «Chacun voit bien qu’il y a des secteurs, je pense à l’aéronautique, à l’automobile, qui ont besoin de soutien aujourd’hui», a-t-il toutefois indiqué. Ce soutien pourra passer par des prises de participation en capital, des recapitalisations, voire des nationalisations. «La nationalisation est évidemment le dernier recours mais c’est un dernier recours que nous n’excluons pas», a répété M. Le Maire.

    Le président du Medef favorable à la nationalisation d’entreprises en grande difficulté

  • Coût potentiel de 40 milliards d’euros pour la filière touristique française
    La pandémie de coronavirus pourrait faire perdre 40 milliards d’euros à la filière touristique en France sur trois mois, a estimé mardi le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. «Si la situation devait durer trois mois, c’est autour de 40 milliards d’euros qui s’évaporent pour nos territoires, pour ces filières touristiques qui font vivre deux millions de personnes dans l’ensemble du pays», a-t-il relevé sur Sud Radio.

    En 2019, les dépenses en France des visiteurs étrangers ont atteint 57,9 milliards d’euros, et celles des touristes français ayant opté pour un séjour dans l’Hexagone sont estimées à quelque 110 milliards. Le secrétaire d’État anticipe qu’un plus grand nombre de Français feront le choix du territoire français plutôt que de l’étranger une fois la crise sanitaire passée et le confinement levé.

  • 730.000 salariés au chômage partiel selon Bruno Le Maire
    Le recours au chômage partiel en France concerne 730.000 salariés «après seulement quelques jours» de mise en place du dispositif élargi pendant la crise du coronavirus, a déclaré sur France Info le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

    En finançant le chômage partiel des salariés contraints à l’arrêt, l’État vise à sauvegarder des emplois en cas de baisse temporaire d’activité. Le coût de la mesure s’élève déjà à 2,2 milliards d’euros, a indiqué le ministre en ajoutant: «On a provisionné 8,5 milliards d’euros, ça sera davantage». Cette somme permet de financer l’équivalent de 15% des heures travaillées pendant deux mois, avait indiqué le ministère du Travail il y a six jours, alors que le chômage partiel ne concernait encore que 400.000 salariés.

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  • Corovanirus : en France, 620 patients expérimentent des traitements, dit Frédérique Vidal
    Quatre traitements expérimentaux, dont la chloroquine, sont actuellement testés sur des patients atteints de Covd-19, a expliqué la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ce mardi matin sur Franceinfo.

    À l’échelle nationale, «pour chaque traitement testé, 620 patients sont inclus et traités», a détaillé la ministre qui précise que pour chaque cas, ni le patient ni le médecin ne sait de quel traitement il s’agit au départ.

    Chloroquine: l’infectiologue Didier Raoult, génie incompris ou faux prophète?

  • La police «présente pour les victimes» de violences conjugales
    Le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, a assuré sur RTL le 24 mars que les victimes de violences conjugales et intrafamiliales pouvaient toujours déposer plainte et être accompagnée par les services de police malgré le confinement

    «Les personnes sont confinées, ça peut créer des tensions dans les couples, avec les enfants, et notre devoir c’est de rester aussi présents pour entendre les victimes, qui peuvent toujours se manifester, qui peuvent toujours appeler la police, déposer plainte, au besoin d’ailleurs en déposant plainte en ligne.» Interrogé sur la question d’une éventuelle recrudescence d’appels sur le numéro vert dédié aux violences conjugales et intrafamiliales (3919), Rémy Heitz a déclaré qu’il était pour l’heure trop tôt pour le dire.

  • Le confinement de Wuhan bientôt levé
    La ville chinoise de Wuhan (centre), berceau de l’épidémie de Covid-19, va lever le 8 avril ses restrictions aux déplacements après plus de deux mois de confinement. Les habitants du reste de la province du Hubei pourront sortir des frontières provinciales dès ce mercredi 25 mars. Seuls les habitants sains pourront dans un premier temps se déplacer librement.

    Cette zone peuplée de 56 millions d’habitants avait été placée en quarantaine fin janvier. Mais les restrictions sont progressivement levées depuis une visite en mars du président Xi Jinping. Le nombre de nouveaux cas était extrêmement faible ces dernières semaines dans le Hubei, même si une contamination supplémentaire a été rapportée mardi à Wuhan par le ministère de la Santé.

  • La plus jeune victime française du coronavirus a 28 ans
    Un jeune homme de 28 ans décédé dimanche à Nice du fait d’une détresse respiratoire d’évolution rapide est à ce jour la plus jeune victime française du coronavirus, a fait savoir Nice-Matin. D’après le journal niçois, le jeune homme prenait de l’ibuprofène pour atténuer la douleur après avoir été opéré pour une hernie discale. Cette prise d’anti-inflammatoires aurait aggravé ses symptômes et provoqué à sa mort.

    Il existe dans la prise d’anti-inflammatoires et de cortisone «un risque bien réel à l’origine de l’aggravation des symptômes respiratoires chez les malades porteurs du Covid-19», a rappelé Thierry Piche, médecin et président de la commission médicale d’établissement au CHU de Nice.

    Alerte sur l’ibuprofène et autres anti-inflammatoires

  • Quelles sont les nouvelles mesures destinées à lutter contre le coronavirus ?
    De nouvelles mesures destinées à lutter contre la propagation du coronavirus sont entrées en vigueur mardi en France. Voici les principales:

    – Urgence sanitaire et sanctions

    Un «état d’urgence sanitaire» entre en vigueur mardi en France pour une durée initiale de deux mois. Une loi publiée mardi au Journal officiel permet au gouvernement de restreindre ou d’interdire la circulation, d’adopter des mesures de confinement ou de quarantaine, de limiter les rassemblements, d’ordonner la fermeture provisoire d’établissements et d’entreprises, de contrôler les prix de certains produits et de réquisitionner les personnes, biens et services nécessaires pour lutter contre la pandémie. Des sanctions sévères sont prévues pour toute violation des mesures décidées par le gouvernement.

  • – Déplacements

    En vertu d’un décret publié également mardi au Journal officiel, tout déplacement de personne hors de son domicile est interdit. Des exceptions sont prévues dans certains cas précis et déjà connus (déplacements professionnels, achats de première nécessité, motif familial impérieux, activité physique individuelle, animaux de compagnie…) mais soumis à des restrictions plus importantes qu’auparavant. Quiconque prétend bénéficier d’une de ces exemptions doit se munir d’une attestation.

    – Transports et livraisons

    Dans les autobus comportant plusieurs portes, les voyageurs ne peuvent monter par la porte avant. La vente de billets à bord est suspendue. Des règles d’hygiène et de « distanciation sociale » strictes sont fixées pour les transports de marchandises. Les livraisons sont également encadrées: pas de contact entre les personnes, pas de signature d’accusé de réception, les colis doivent être laissés devant la porte du destinataire, etc.

    – Marchés

    «La tenue des marchés, couverts ou non et quel qu’en soit l’objet, est interdite», précise le décret. Les préfets peuvent toutefois autoriser certains marchés alimentaires répondant «à un besoin d’approvisionnement de la population» s’ils accueillent moins de 100 personnes simultanément.

  • – Cultes

    Les lieux de culte peuvent rester ouverts mais tout rassemblement en leur sein est interdit, à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes.

    – Masques et gels

    Le décret limite les prix des gels hydro-alcooliques et réquisitionne les masques de protection respiratoire détenus par «toute personne morale», pour en garantir l’accès prioritaire aux professionnels de santé. Un arrêté précise que des masques issus du stock national peuvent être distribués gratuitement aux professionnels de santé et aux personnes intervenant auprès de personnes âgées ou handicapées.

  • La France est officiellement en état d’urgence sanitaire
    La France est officiellement pour deux mois en état d’urgence sanitaire, régime qui encadre le confinement et d’autres mesures restrictives des libertés, du fait de la publication au Journal officiel mardi d’une loi dédiée.

    Le nouveau régime d’exception prévoit des mesures limitant la liberté d’aller et venir, de réunion et d’entreprendre. La violation des règles de confinement est punie d’une amende de 135 euros, 1500 euros en cas de récidive « dans les 15 jours » et dans le cas de «quatre violations dans les trente jours», le délit est «puni de 3700 euros d’amende et six mois de prison au maximum».

    Plusieurs parlementaires de droite comme de gauche ont critiqué des restrictions «larges» des libertés et un «pouvoir colossal» accordé au gouvernement, face au coronavirus qui a tué au moins 860 personnes en France. Spécifiquement conçu pour l’épidémie en cours de coronavirus, l’état d’urgence sanitaire est déclaré pour une durée de deux mois dès l’entrée en vigueur de la loi. Et sa prorogation au-delà ne pourra être autorisée que par une nouvelle loi.

  • Selon Trump, la chloroquine pourrait être «un don du ciel»
    Donald Trump a de nouveau vanté lundi les mérites de la chloroquine, un antipaludéen qui pourrait selon lui «vraiment changer la donne» dans la lutte contre le coronavirus s’il est utilisé comme traitement.

    Coronavirus: Donald Trump s’enthousiasme pour les effets possibles de la chloroquine

    «Il y a de bonnes chances que cela puisse avoir un énorme impact. Ce serait un don du ciel si ça marchait. Cela changerait vraiment la donne. Nous verrons», a déclaré le président américain lors de son point presse quotidien. L’Organisation mondiale de la santé appelle cependant à la prudence concernant la chloroquine, en raison du faible nombre de patients qui ont eu recours à ce traitement.

  • Terrifiante intervention de l’avocat des 600 médecins qui ont saisi la cour de justice de la république

    Me. Fabrice di Vizio est l’avocat qui défend les médecins qui se retournent – entre autres – contre l’ex-ministre de la santé, Agnès Buzyn. Il explique de manière vive sur ce plateau qu’on ne peut absolument plus avoir confiance en notre gouvernement.

  • La ministre Emmanuelle Wargon testée alors qu’elle n’a que des symptômes bénins, le maire de Nice Christian Estrosi soigné à la chloroquine : deux poids deux mesures?
    C’est un tweet qui a mis le feu aux poudres. Dimanche 22 mars, dans l’après-midi, la secrétaire d’Etat chargée de la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, annonce qu’elle a été diagnostiquée « ce jour » au Covid-19. Elle précise « n’avoir à ce stade que des symptômes bénins ». Aussitôt, les réactions se multiplient sur le thème du deux poids deux mesures. L’interpellation d’un boulanger niçois, Frédéric Roy (« Très cher Emmanuelle. Mon petit-fils qui a fêté ses 1 an avant-hier présente tous les symptômes d’après le généraliste mais ne pourra bénéficier d’un test car chez nous les gueux nous n’y avons pas droit. Bon rétablissement. Il s’appelle Ethan, moi je l’appelle mon boubouille ») reçoit plus de « likes » que celui de la secrétaire d’Etat. Des centaines de messages demandent des comptes. Dans la France des anonymes, la colère gronde. « Selon que vous serez puissant ou misérable… » Pourquoi Emmanuelle Wargon a-t-elle bénéficié d’un test alors que l’ensemble de la population n’y a pas accès alors qu’elle n’avait pas développé une forme grave ?

    Interrogé par L’Express, Matignon rappelle la consigne : les ministres doivent suivre « la même règle que tous les Français au stade 3 ». Le ministre de la Culture, Franck Riester, le premier membre du gouvernement à avoir été diagnostiqué positif, l’a été alors que les autorités n’avaient pas encore déclenché « le stade 3 ».

  • Les épidémies finissent souvent par accoucher de guerres civiles. S’ouvrent alors des chasses aux boucs émissaires que l’on traîne ensuite au bûcher. C’est ce qui est arrivé, ces jours-ci, à Didier Raoult, souvent considéré comme le plus grand infectiologue du monde, à la tête de l’Institut hospitalier universitaire Méditerranée-Infection.

    Quel est son crime ? En pleine psychose médiatique, le Pr Raoult a osé prendre du recul. Certes, il est tous les jours sur le front, dans la « guerre » qu’il mène contre le coronavirus avec le personnel soignant de l’institut qu’il dirige.

  • Coronavirus : « On est dans un moment charnière, on a besoin de milliers de personnes supplémentaires auprès des malades », s’alarme Martin Hirsch
    Le directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris affirme qu’il n’a désormais qu’une « visibilité de trois jours », quant à la capacité de soigner les patients gravement atteints par le Covid-19. Il lance un appel, « Tous unis contre le virus ».

  • « Hier en Île-de-France, nous avons passé le cap des 1 000 patients graves pris en charge dans les réanimations des hôpitaux », a indiqué mercredi 25 mars sur franceinfo Martin Hirsch, le directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui, avec la Fondation de France et l’Institut Pasteur, lance « Tous unis contre le virus », un appel aux dons pour soutenir les soignants, les chercheurs et les personnes fragiles.

    « Oui, les équipes tiennent, mais elles ont besoin de quatre fortes assurances. Dans mes interventions précédentes, je savais devant moi que j’avais une visibilité d’une semaine sur la capacité d’en prendre davantage. Là, j’ai une visibilité de trois jours », souffle le directeur général de l’AP-HP.

    Première assurance demandée par Martin Hirsch : pouvoir mettre un respirateur pour chaque malade grave, et rapidement. « Je ne veux pas qu’on connaisse les difficultés qu’on a connues sur les masques, car les respirateurs permettent de sauver des vies. »

  • Deuxième demande du directeur de l’AP-HP : davantage de soignants au sein des hôpitaux pour soutenir l’effort de guerre. « On a besoin de toutes les équipes, de tous les personnels, qu’ils soient volontaires ou qu’on fasse appel à la réquisition. Aujourd’hui, les techniciens, les médecins, les infirmiers, travaillent tout le temps. Je ne veux pas qu’on soit face à un épuisement », affirme Martin Hirsch.

    Il faut qu’on ait les milliers de personnes supplémentaires dont on a besoin pour être auprès des patients, auprès des malades, auprès des malades graves.
    Martin Hirsch
    à franceinfo

    Pour Martin Hirsch, le troisième point concerne la reconnaissance envers les personnels soignants : « On a aujourd’hui des soignants qui font des efforts qu’on peut qualifier de surhumains. Des primes ? Je ne sais pas, mais il faut qu’on leur dise aujourd’hui ‘merci’. Il ne faut pas mégoter avec eux. C’est moral, c’est pour le moral des troupes. Ils en ont besoin. »

    Quatrième demande : que les médicaments ne soient pas « en manque » au sein de l’AP-HP et que les industriels et pouvoirs publics puissent se coordonner au mieux. « Il va falloir produire des médicaments essentiels et assurer l’approvisionnement. On est dans un moment qu’on peut qualifier de moment ‘charnière’, poursuit Martin Hirsch. Je ne veux pas que ça soit un moment de bascule, ce qu’on appelle quand on est dans une escalade difficile le ‘crux’, le moment où toutes les prises comptent pour ne pas dégringoler, ne pas se casser la gueule. »

  • « C’est plus qu’un appel à l’aide, lâche Martin Hirsch. Je le dis avec solennité : jusqu’à présent, on tient, encore une fois. Il y a quelques temps, je pouvais dire : je vois ce qui va se passer dans un délai d’une semaine. Là, on est mercredi. Je sais que pendant les trois jours qui viennent, ça devrait aller. Mais je ne veux pas me retrouver ce week-end avec toutes celles et tous ceux qui font des efforts surhumains, à leur dire : on n’a pas tout fait, la France n’a pas tout fait, les moyens de vous soutenir, de vous aider et de vous donner des assurances n’ont pas été suffisants. On peut le faire ! »

  • « La Chine utilise les masques comme monnaie d’échange et de pression »
    La Chine contrôle la quasi-totalité de la production industrielle de masques. Face à la pénurie criante dans les pays occidentaux, comme aux Etats-Unis ou en France, la voilà en position de force. Entretien avec Stéphane Corcuff, sinologue et professeur à Sciences-Po Lyon.

  • La Chine est aujourd’hui le premier producteur mondial de masques, ces masques dont la pénurie est aujourd’hui criante en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Italie. Partout, hélas. Ces derniers jours, elle a multiplié les annonces de dons, 1 million à la France, 2 millions pour l’Europe, ce dont tout le monde se félicite…

    Il ne faut pas être naïf. La Chine utilise les masques pour renverser la vapeur, améliorer son image, réécrire l’histoire du virus. Et faire oublier qu’elle en est à l’origine. C’est de la diplomatie réparatrice. Qui coexiste avec des tensions géopolitiques persistantes, autour des masques, apparues dès la fin du mois de janvier.

    Attention, il faut décrypter les chiffres. Quand Ursula von der Leyen se félicite que le Premier ministre chinois donne 2 millions de masques et 500 000 kits de test, bien sûr, on doit s’en réjouir. Il est positif qu’il y ait de la solidarité et de la coopération entre Etats. Mais s’agit-il de dons ou de vente ? On a beaucoup parlé des dons de masques en Italie, or il s’avère que la Chine a vendu son matériel. Ensuite 2 millions, c’est très peu par rapport à nos besoins et c’est très peu par rapport à la capacité de production de la Chine.

  • Le Covid-19 peut s’attaquer à n’importe qui. Et la bouleversante histoire de Julie, 16 ans, vient malheureusement nous le rappeler. Cette adolescente pétillante, scolarisée dans un lycée de l’Essonne, a succombé dans la nuit de mardi à mercredi à une infection au nouveau coronavirus. Il s’agit de la première patiente mineure à mourir de cette maladie en France.

    « Faut arrêter de croire que cela ne touche que les personnes âgées. Personne n’est invincible face à ce virus mutant », soupire sa sœur aînée, Manon, jointe par téléphone depuis la maison où elle est confinée avec sa mère. La jeune femme raconte les circonstances de ce drame « fulgurant ». « Julie avait simplement une légère toux la semaine dernière. Cela a empiré ce week-end avec des glaires et lundi, on a été voir un médecin généraliste. C’est là qu’on lui a diagnostiqué une détresse respiratoire. Elle n’avait pas de maladies particulières avant cela ».

  • Coronavirus : 365 nouveaux décès à l’hôpital en France

    À partir de là, tout se serait enchaîné à une vitesse folle. D’abord hospitalisée à Longjumeau (Essonne), elle est transférée dans la nuit à l’hôpital Necker (XVe arrondissement de Paris). Assistée par un appareil respiratoire, elle est finalement intubée mardi soir. Une intervention qu’elle ne supporte pas. « Ses poumons ont lâché. Les médecins ont fait tout ce qu’ils pouvaient mais la réveiller n’aurait servi à rien », complète sa sœur, la voix glaciale.

    « Il faudrait un peu plus d’humanité »
    Sa mère et elle arriveront trop tard sur place dans la nuit. « C’était violent. On a eu le temps de la voir mais il a vite fallu penser à l’après. Vu les circonstances de l’épidémie, le protocole va très très vite. C’est compliqué mais il faudrait un peu plus d’humanité ».

  • Alors que les obsèques auront lieu lundi – « avec dix personnes maximum » -, un autre instant de recueillement est d’ores et déjà prévu dans son établissement scolaire. Le jeudi 4 mai, pour la rentrée, espèrent ses camarades. Au programme : un mémorial pour déposer un mot, une minute de silence, ainsi qu’une marche blanche et rouge. « Le blanc pour sa bonne humeur, le rouge parce que c’était sa couleur préférée », nous confie l’une d’elles.

    « Ambitieuse et aimée de tous au lycée »
    « Julie aimait danser, chanter, faire rire les gens… Tout sauf rester immobile à ne rien faire », s’émeut une autre. Passionnée de musique et de danse, elle se rendait régulièrement à Paris pour assister à des « showcases », ces mini-concerts d’artistes organisés dans des boîtes de nuit. L’adolescente souhaitait se diriger vers l’événementiel après son bac professionnel.

  • « Soyez fiers d’être des amateurs ! » C’était il y a peu, bien avant que le coronavirus ne débarque en France. Un certain 12 février au soir, à la lumière des lustres d’un des salons de l’Élysée. Réunissant sa majorité fâchée et vexée après l’épisode du deuil parental, Emmanuel Macron plaisantait sur le procès en amateurisme qui, régulièrement, s’abat sur la tête des députés de La République en marche. Aurait-il oublié la légèreté de certains de ses ministres ? En effet, ces premières semaines de « guerre » contre le Covid-19 auront exhumé un autre mal « présidentiel » : l’imperfection poli…

  • Non, en classant la chloroquine comme vénéneuse, Buzyn n’a pas abusé. Mais oui les rapports entre Didier Raoult et le mari de l’ex ministre, Yves Lévy, ainsi que les médecins parisiens en général, ne sont pas au beau fixe. Il faut dire que le premier déteste être la 5e Raoult du carrosse et n’a jamais hésité à critiquer la politique du second, qui lui reproche d’être en Raoult libre. Quoi qu’il en soit, il est préférable d’éviter les guéguerres en « temps de guerre ».

    Les policiers, par le biais de leurs organisations syndicales, ont fait savoir qu’ils n’effectueront plus les contrôles du confinement s’ils n’ont pas de masques. En ne leur adressant pas un mot hier soir, le président n’a pas aidé à apaiser la situation, surtout après des semaines de tergiversation où on a expliqué que les masques n’étaient pas indispensables et où Beauvau a pris les poulets pour des bœufs. Dans confinement, le gouvernement semble avoir oublié qu’il y avait « finement ».

    L’état d’urgence sanitaire, entré en vigueur mardi, offre des pouvoirs immenses au gouvernement, bien plus que lors d’un état d’urgence classique. Face à lui, le Conseil d’Etat et le Sénat auront un rôle extrêmement important à jouer pour encadrer ce pouvoir. Espérons qu’en cas d’abus, Bas saura s’élever contre eux et Larcher partir en flèche.

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