LIBERTE

Président introuvable ?

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Lorsque Verneuil plus Audiard, mettent Simenon, entre les pattes de Gabin en 1961, il ressort un président de nos jours introuvable. La fiction dramatique prend le pas 59 ans après le pas sur les méandres de la politique actuelle.

Ce film diffusé ce lundi pourrait donner bien des leçons aux arrivistes depuis pas loin de 50 années. Sur le roman de l’homonyme Simenon. A voir pour les inconditionnels de vrai film à vision propulsé aux turpitudes de nos jours.

Les différentes étapes de ce triller qui ressemble à un copier/coller avec bien de moins de verve dans le respect du véritable sens du combat !

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Dans ce discours : merveilleusement prémonitoire, il suffit de remplacer «Chalamond» par «Macron» puisque ça se passe en France, et tout est dit.

La vérité avant la lettre de ce que nous vivons aujourd’hui sous la Férule de l’Europe des Financiers secondés par nos présidents complices pour réduire les peuples en esclavage et maximiser les profits d’une minorité de riches.

L’optimisme en politique mène pour certains à un pouvoir plus destructeur que bénéficiaire pour les véritables travailleurs, pas sortis de l’ombre mais à la majorité masqués pour éviter de laisser passer des virus mais lesquels ?

Le synopsis

Ancien président du Conseil, Émile Beaufort consacre une large partie de son temps à l’écriture de ses mémoires, qu’il dicte à sa dévouée secrétaire, Mlle Milleran, à La Verdière, sa propriété provinciale. Retiré des affaires publiques, il ne garde pas moins un regard attentif sur l’actualité politique nationale.

Tandis qu’il écoute la radio pour suivre l’évolution d’une crise ministérielle en cours, Beaufort apprend que le député Philippe Chalamont, président du groupe des Indépendants républicains à la Chambre, est pressenti par le chef de l’État pour former le prochain gouvernement.

La nouvelle perturbe Beaufort au point qu’il cesse quelques instants de dicter le contenu de ses mémoires à sa secrétaire, le temps de songer à l’époque où, président du Conseil, il dut travailler avec Chalamont, qui n’était autre que son directeur de cabinet.

Si l’éventuelle nomination de Philippe Chalamont préoccupe vivement le vieil homme c’est parce que, plusieurs années auparavant, tandis que Beaufort dirigeait le gouvernement, un scandale financier de grande ampleur impliquant au premier chef la belle-famille de son directeur de cabinet a coûté plus de 3 milliards de francs au pays.

Bouleversé par cette révélation, tandis qu’il avait une confiance entière en son collaborateur, Beaufort avait contraint Chalamont de coucher des aveux sur le papier, afin que sa responsabilité dans cette affaire soit révélée au grand public si cela s’avérait nécessaire.

À partir de cet épisode, les relations entre Émile Beaufort et Philippe Chalamont sont devenues glaciales : le chef du gouvernement dut faire face, par la suite, à une opposition parlementaire combative, menée par son ancien collaborateur, devenu député.

Un autre souvenir de Beaufort se rappelle à lui : souhaitant faire approuver par les parlementaires un projet de loi destiné à faire admettre à la France un dessein d’union douanière l’unissant à d’autres grandes puissances européennes, Beaufort vit Chalamont monter à la tribune de la Chambre pour contester avec éloquence le projet européiste de son ancien protecteur.

Tandis que Beaufort devait répondre, ce dernier s’est lancé dans un réquisitoire acerbe et tout aussi éloquent contre une classe politique dépourvue de toute vision et uniquement guidée par ses intérêts particuliers, au mépris de l’intérêt national.

Son projet voué à l’échec, Émile Beaufort promit de démissionner, avant de brocarder une dernière fois des parlementaires accusant le coup une fois le président du Conseil quittant l’hémicycle.

Les années ont passé, et tandis qu’il estime son heure venue, grâce à cette crise ministérielle, Chalamont se présente à Beaufort, soucieux d’obtenir son appui avant d’accepter de former le gouvernement.

Devant son ancien maître, le député reconnaît la nature visionnaire de son projet d’union douanière, qu’il avait pourtant combattu de façon vindicative.

Faussement flatté par cet hommage, Beaufort s’élève contre son interlocuteur, dégoûté par son hypocrisie, son appétit de pouvoir et son défaut de probité. Menaçant de publier les aveux, écrits plusieurs années plus tôt, de Chalamont quant à son implication dans le scandale financier touchant sa belle-famille, Beaufort convainc Chalamont de renoncer à diriger le gouvernement, tandis que de son côté, l’ex-président du Conseil a brûlé les documents compromettant le député, persuadé que la seule éventualité d’une publicité du scandale éloignerait définitivement Chalamont de l’exercice du pouvoir.

La finalité plus que dramatique nous plonge avec des milliards d’emprunts où L’Europe fait plus que couler le droit de toutes formes de libertés.

Il serait plus que bénéfique que le temps qui court à la suite du passé présente de nos jours ces genres de talents enfoui sauf ceux qui vivent dans des profits plus que porteurs de bénéfices pharmaceutiques, sans oublier les laboratoires et Cie.

Un épilogue temporaire ?

Ne pas oublier que de l’époque de Talleyrand le poste de Président du Conseil existait déjà et se poursuivi y compris sous Louis XVIII. Donc sous Napoléon 1er, dont un certain Président Macron tente de faire la même chose avec François Bayrou !

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