La valeur des partis politiques
« Tout le système repose désormais sur le spectacle »
Les principales raisons qui feront chuter Macron et son gouvernement après et avant 2022. A ne pas en douter sont les mensonges accumulés, la razzia faite par son élection dans le cadre dit LREM.
Les élections municipales du 28 juin devraient surement l’empêcher de dormir serin tel l’oiseau qui voulait être un canari tant le chant était similaire.
Sommes-nous en surplus de masques simplement parce que l’Etat non seulement ment, mais de plus entraine dans le gouffre des entreprises qui se sont lancés dans la fabrication des absents masques et gels.
« Nous sommes en guerre » le président l’a déclaré à plusieurs reprises, l’évidence va arriver dans le marasme du chômage et de par conséquence des faillites de l’ordre de 40% qui se profilent en moins d’une année.
Certaines entreprises sont déjà en dépôt de bilan ou cessation de paiement.
Un déficit du P.I.B. de la nation France qui dépassera les 12% nous sommes dans un quota jamais vu y compris en 1945. Alors que les motifs de l’époque pouvaient se comprendre, nous avions assistés à une soudure union des français jamais égalée.
Une évidence l’époque n’était pas la même, et le pire c’est que nous entendons les gens en France hurler : « Nous voulons travailler »
Le président et son gouvernement à l’image du toupet de Madame Buzin sur BFMTV face à Bourdin pour son retour à sa candidature à la Mairie de Paris. Transformant ses propos pire que les pieds-nickelés dans le cadre de l’affaire avec le professeur Raoult.
Sous les auspices de la Fondation Jean Jaurès, la politologue Chloé Morin et le juriste Daniel Perron, viennent de publier « A quoi servent encore les partis politiques ? ».
Crise de la démocratie, marée montante populiste, méfiance généralisée à l’égard des institutions et de leurs représentants. Dans « A quoi servent encore les partis politiques ? », la politologue Chloé Morin et le juriste Daniel Perron, analysent les causes du délitement des formations politiques traditionnelles et les conditions d’un rebond.
« Il faut les refonder, réinventer de fond en comble, pour donner aux citoyens envie de devenir des acteurs plutôt que de demeurer des sujets », leur répond Olivier Faure, premier secrétaire du PS.
Les partis politiques ont-ils servi à quelque chose face à la crise sanitaire et sociale ?
Daniel Perron et Chloé Morin. Ils ont été moins influents qu’ils auraient pu et dû l’être, notamment dans le contrôle de dispositions restreignant les libertés fondamentales. Les partis doivent faire vivre le débat politique, participer à la réflexion. Ils l’ont peu fait et ont été pour beaucoup assez suivistes, sans doute par peur d’apparaître politiciens. Nous avons de fait assisté à un duo entre les experts médicaux et le gouvernement qui a écarté les partis politiques. Cela interroge sur le fonctionnement des médias dans notre démocratie.
Olivier Faure, vous êtes à la fois juge et partie, mais à quoi ont servi, selon vous, les organisations politiques dans cette période ?
Nous avons proposé de coopérer pour affronter cette catastrophe sanitaire, au lieu de quoi nous avons assisté à de véritables mensonges.
Combien de médecins libéraux sont morts pendant l’épidémie du Covid-19 ? Combien ont été contaminés par le coronavirus ? Il est impossible de disposer de données précises de la part des autorités sur ces personnels de santé qui ont pourtant été parmi les plus exposés au virus depuis le début de la pandémie. Selon une étude de SOS Médecins, que révèle la cellule investigation de Radio France, 16% des 1 300 médecins regroupés dans ses 63 associations ont été contaminés, dont 20% à Paris. C’est bien plus que les médecins d’établissements de santé (des hôpitaux notamment) qui ont été touchés à hauteur de 10%, selon le point épidémiologique de Santé publique France du 19 mai.
10 % des médecins d’établissements de santé ont été contaminés par le Covid-19 au 29 mai 2020, d’après Santé publique France.10 % des médecins d’établissements de santé ont été contaminés par le Covid-19 au 29 mai 2020, d’après Santé publique France.
SOS Médecins ne comptabilise pas de décès dans ses équipes, mais sept personnes hospitalisées pour une forme grave du Covid-19, dont trois sont encore dans un état sévère.
De son côté, le Conseil national de l’Ordre des médecins a décompté 40 décès, parmi lesquels une trentaine de médecins libéraux, sur près de 83 000 en activité.
« Un chiffre sans doute en-dessous de la réalité, explique son vice-président Jean-Marcel Mourgues, car les conseils départementaux de l’Ordre ne sont pas systématiquement prévenus par les familles de la cause du décès. »
Plus de 2 800 médecins généralistes auraient été contaminés par le virus, et « une trentaine se trouveraient en réanimation, dont la moitié en situation grave », précise encore l’Ordre.
Une autre évaluation de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) estime à 46 le nombre de décès de médecins libéraux depuis le 1er mars.
Parmi eux, 26 étaient en activité à temps plein et 20 étaient retraités, sans que l’on sache si ces derniers avaient repris une activité bénévole pendant la pandémie. Ces tous derniers chiffres sont à prendre avec précaution, car les décès attribués au Covid-19 l’ont été sur la base des déclarations des familles des victimes, et non des certificats de décès qui ne mentionnent pas la cause de la mort.
« Ils auraient pu fermer leur cabinet, mais l’immense majorité des généralistes libéraux a continué à assurer des consultations en présentiel. Ils sont allés se battre en se débrouillant pour trouver des masques. C’était suicidaire au début », estime Thierry Lardenois, médecin et président de la CARMF.
« Aidez-nous, on n’a pas de masques »
Parmi ces « morts au combat sans artillerie ni cartouches », comme le dit un médecin, il y a notamment Ali Djemoui, un généraliste de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Cet homme, très connu et apprécié dans le quartier du Bois-l’Abbé, est mort du Covid-19 le 2 avril à 59 ans.
Sa femme, a raconté comment les malades ont soudainement afflué. « Après les vacances de février, début mars, on a eu une recrudescence de patients qui avaient les symptômes du coronavirus. L’hôpital était débordé et les renvoyait vers nous, les généralistes. On ne pouvait pas les refuser. Trois des cinq médecins du quartier tombent malades et ferment leur cabinet. Leurs patients, (Voir et lire tableau du Conseil de l’Ordre ci-joint)
Ce 14 juillet 2020, il n’y aura pas de défilé national, mais une remise de médaille aux soignants ainsi qu’une évocation de leurs valeurs, ce dont ils ne veulent pas. Les primes promises n’ont toujours pas été versées à ce jour. Les augmentations de salaires auxquelles chacun s’est engagé de l’ordre de 300 à 400 euros/mois ne verront le jour peut-être qu’en 2021.
En attendant les manifestations à divers titres se déroulent, il semble indéniable que dans la mesure ou une seconde crise survient la France ne pourra y faire face. Sommes-nous encore en République ? Les événements à venir y compris la manifestation du corps médical le 18 juin, alors lorsque les éboueurs agiront espérons qu’ils donnent un grand coup de balai dans la masse d’usurpateurs.
Le Panda
Patrick Juan