LIBERTE

Scandales corruptions

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Il faut comprendre la différence entre les Ephad publics et privés.

Regardons la vie, les chiffres avec réalisme il manque 1 milliard d’euros pour faire fonctionner l’hôpital public, l’Etat est plus que responsable, ainsi que le privé. Des chiffres : Lien, ce n’est que la face caché de l’iceberg. Les médecins non seulement vont risquer leur vie, mais ne pas être payé à la hauteur de leurs responsabilités.

Il me semble savoir de quoi je parle, connaissant divers types d’Ehpad, ceux qui se transforment en soit disant « Centre de soins » et où les tarifs exorbitants pour les chambres particulières font qu’aucune mutuelle ne peut couvrir les montants du forfait quotidien. Les tarifs sont et vont être comme les retraites capitalisée dans « le privé ».

Le dépassement est de l’ordre de 30% sur les meilleures mutuelles. Preuves à l’appui, factures en mains, un patient effectuant un séjour paye de sa poche ou sa famille plus de 600 euros par mois. Pour des surplus de chambre et autres non justifiés.

C’est un business en or. Rentable et pérenne, avec une demande qui devrait croître ces trente prochaines années et une offre encore limitée, avec d’importantes barrières réglementaires à l’entrée. Le secteur des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) est devenu un marché très prisé des investisseurs, notamment les fonds anglo-saxons gérant les futures retraites des salariés. Le personnel dans la majorité des cas n’est responsable de pas grand-chose ce sont les actionnaires qui fixent les barèmes, puis vous n’avez pas le choix.

Leurs revenus : le chiffre d’affaire par an par organisme plus que fictif se monte à 355 milliards d’euros annuel de moyenne, alors qu’ils sont 20 a êtres classifiés cela représente ni plus ni moins qu’un minimum de centaines de milliards annuels supérieurs. France et Europe cumulés !

Point d’erreur y compris les médecins « en privé » n’ont pas de « contrat de travail illimité », mais un « contrat de travail à durée déterminé » n’excédant pas deux mois. Renouvelable ou pas, identique chez Orpea, Clinea, DomusVi ces groupes financiers (pacsés par les intérêts) chacun de ces organismes se présentent tel un acteur de référence dans la prise en charge globale de la dépendance.

A travers un réseau de « milliers » d’établissements répartis sur toute la France, Orpea propose une offre globale de services et de soins pour prendre en charge les personnes fragiles et en perte d’autonomie : Des maisons de retraite médicalisées ou Ehpad, ainsi que des résidences services seniors.

Ils se présentent, comme:

Cliniques de Soins de Suite et de Réadaptation :

Cliniques Psychiatriques, sous l’enseigne : Orpea, Clinea, Domus Vi etc.

Des services d’aide à domicile à travers les réseaux d’agences Domidom et Adhap Services. Les activités du groupe DomusVi sont tournées autour de 3 marchés complémentaires et destinés à accompagner les seniors durant leur « parcours résidentiel » : l’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les résidences services pour seniors et les services d’aide à domicile.

Ouvrir les liens pour se rendre compte des masses financières et des dividendes partagés entre ces groupes. Au moment où le « coronavirus » tue plus que l’âge ces scandales ne peuvent rester sous silence, comment pouvons-nous admettre de types de situations ?

Découvrez l’offre d’accueil, de soins et de services proposée en France par le Groupe Orpea.

Orpea est un groupe actif dans le domaine de la santé des personnes âgées. Il gère une chaîne de maisons de retraite et de cliniques de soins. Ce groupe a été fondé en 1989 par Jean-Claude Marian.

Il peut accueillir des personnes âgées dépendantes aussi bien que des pensionnaires valides. Moins onéreux que leurs équivalents du privé, les Ehpad publics privilégient généralement les personnes à faibles ressources financières.

Jean-François Gobertier, qui a bâti un empire dans le secteur des maisons de retraite, fait l’objet d’une enquête impliquant une élue LR et un ex-footballeur.

 

Les policiers du SRPJ de Montpellier enquêtent sur une affaire de corruption autour d’un Ehpad privé implanté dans l’Hérault.

On le connaissait fan de Johnny Halliday, passionné de pétanque et cofondateur d’un mastodonte du secteur des Ehpad privés et des maisons retraites Domus Vi

Les investigations ont été confiées au service régional de police judiciaire (SRPJ).

Jean-François Gobertier, 186e fortune française (500 millions d’euros) selon le classement du magazine Challenges, est au cœur d’une enquête préliminaire ouverte en 2016 au parquet de Montpellier pour corruption, abus de biens sociaux, abus de confiance, blanchiment, ainsi que faux et usage de faux.

Les investigations ont été confiées au service régional de police judiciaire (SRPJ).

Que donneront les résultats ? Le saurons-nous un jour ?

Droit d’image X Sources diverses

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