LIBERTE

À l’école Chantage insupportable

Temps de lecture : 5 minutes

« Sans test la France reviendra au Moyen-Âge, les lits de réanimation sont sursaturés » La seconde vague arrive ?

Qui pourra faire tenir un enfant à un mètre ou plus de ses copains qu’il n’a pas vu depuis plus d’un mois pour certains ? Avant le 11 mai 2020, le président Macron doit s’occuper de sa Nation et des enfants des français !

Comment procéder pour expliquer, à des enfants de : trois, quatre, cinq, six ans et parfois même plus âgés, qu’il faille garder un masque sur le visage ? Leur expliquer qu’ils doivent se laver les mains avec du savon, une solution hydro alcoolique etc. ?

Sans leur expliquer le pourquoi du comment, en termes plus clairs que cela leur permettra de vivre sainement. Sommes-nous dupes à ce point que des enfants de ces âges sachent faire la différence entre la vie et mort ?

Durant plus d’un mois, avec leurs parents, ils ne pouvaient utiliser une télécommande sans entendre parler de malades, de réanimations, de Covid-19, de grands-parents qu’ils ne voient pratiquement plus ; cela ressemble indéniablement à des millions de « Missions Impossibles ».

 

Ces enfants, ces jeunes, leurs parents et tous leurs proches portent des souffrances qui semblent loin d’êtres éteintes. Voici ce que fut le calendrier scolaire 2019-2020 officiels publiés par le ministère de l’éducation, afin de prévoir en toute sérénité son retour de vacances, et les prochaines vacances à venir.

Date de la rentrée 2019Vacances de la ToussaintVacances de NoëlVacances de FévrierVacances de Pâques En métropole, la rentrée débutera le lundi 31 août 2020 pour les enseignants et le mardi 1er septembre 2020 pour les élèves.

Le constat s’impose cette année, la rentrée des classes aura lieu le mardi 1er septembre 2020.

Le planning tel qu’établi cela serait logique de faire courir de tels risques, dont nous ignorons encore les finalités, pour une durée d’un mois ou deux ?

12 millions d’élèves sont concernés et avec eux leurs proches, familles, et avec eux de toute une vie domestique, économique et touristique.

La phase de la santé doit prendre le pas, sur toutes formes économiques et touristiques pourquoi ?

Les motifs sont doubles, nous ne possédons aucune protection, et il faudra en second plus de trente-six mois pour avoir une couverture qui aura fait ses preuves pour l’ensemble de la population.

Tous les acteurs, y compris les professionnels de la montagne très attentifs au dossier sont été reçus rue de Grenelle au Ministère de l’Education pour caller ces dates.

Des dates différentes sont prévues pour les académies de Corse, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion, ainsi que pour Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Il est possible que certaines académies décident de modifier les dates des vacances scolaires pour des motifs liés à la situation géographique particulière d’un établissement scolaire, à la nature des formations qu’il dispense pour «des circonstances susceptibles de mettre en difficulté, dans un établissement, dans un département ou dans l’académie, le fonctionnement du service public d’enseignement», souligne le ministère.

Ce calendrier vous permet de consulter la date de la rentrée 2019 officielle et ensuite toutes les dates des vacances à venir pour planifier vos futures vacances ! Foutaises à multiples facettes ?

Le responsable de la principale fédération de parents d’élèves ne mâche pas ses mots contre l’annonce d’une réouverture « progressive » des écoles, collèges et lycées à compter du 11 mai.

Rodrigo Arenas n’a pas apprécié l’annonce faite par Emmanuel Macron. Sur la forme, d’abord:

« Comme d’habitude, on apprend tout dans les médias, sans avoir été associé à la réflexion, fait valoir le président de la Fédération des conseils de parents d’élèves.

Les enjeux sont tout sauf pas tout éloignés de ce que certains voient aussi lointain qu’à des années lumières. Totalement faux, les sujets traités sont loin d’être anodins, et pourtant j’attends toujours d’avoir le moindre contact avec le ministère de l’Education. »

Sur le fond des dernières décisions prises par l’exécutif, le ton est également abrasif.

Rodrigo Arenas n’est pas du tout convaincu de l’argument social invoqué par le chef de l’Etat pour justifier un retour précoce à l’école.

« Tout ça, c’est du pipeau, de la pure com’. »

Il est évident, qu’il y a des enfants que le déconfinement désavantage. Regardons la réalité en face : la réduction des inégalités sociales, c’est le coeur de la mission de l’école, on ne va rattraper ce retard ou régler les multiples et divers problèmes en quelques semaines! Il est plus que choqué par l’instrumentalisation qui est faite de ces enfants et de leurs familles en difficulté. »

Le responsable de la FCPE doute que les établissements scolaires puissent de nouveau recevoir les enfants dans des conditions sanitaires satisfaisantes.

« Comment pourra-t-on, en si aussi peu de temps, pour mettre en place la progressivité de l’accueil, les classes à effectifs réduits, le respect des gestes barrières, l’approvisionnement en savon, en masques, en gel hydroalcoolique?

L’école, ce n’est pas juste « y a qu’à, faut qu’on. Tout cela me semble improbable, pour ne pas dire plus.»

« La priorité, grince encore le numéro un de la première fédération de parents d’élèves, ce ne sont pas les notes, mais la santé et le moral de nos enfants, dont certains ont été confrontés au deuil. »

« À entendre ce que j’entends, j’ai en tête l’image de l’armée napoléonienne à qui on a fixé un objectif, le 11 mai, puis à qui on dit d’avancer coûte que coûte, quelles que soient les pertes.

Avant le terme, il faudra demander aux parents de choisir entre la scolarisation et la santé de leurs gamins. C’est une forme de chantage insupportable. »

Il y a cent cinquante-deux mille SDF en France dont plus de mille enfants.

Porteur sain du coronavirus : est-on contagieux même sans symptôme ? Pas de fièvre, pas de toux. 80% des personnes contaminées au coronavirus présentent une forme bénigne de la maladie ou ne présentent pas du tout de symptômes, c’est une « forme asymptomatique de la maladie ».

Comment savoir si on est contagieux ? Combien de temps le risque de contagion dure-t-il ? Peut-on être porteur sain du coronavirus ?

Les laboratoires vont mettre au point un autre système de dépistage, vraisemblablement dans les semaines qui viennent, basé sur des tests sérologiques. Les épidémiologistes estiment qu’il faudrait que plus de la moitié de la population mondiale soit immunisée pour que la propagation du virus soit véritablement freinée. Le test PCR « Négatif ou positif » Même une fois traité, soigné : rien n’affirme que l’on soit immunisé ! Le fait d’avoir fait « Une embolie pulmonaire » même en étant sous AVK quotidien vous pouvez en refaire une seconde de cette maladie mortelle.

« Ils sont réalisables sur une simple prise de sang. Ils sont basés sur la détection des anticorps spécifiques ».

Ces tests permettraient de connaître le pourcentage de personnes infectées, région par région et de savoir si des personnes sont immunisées contre le Covid-19, ce qui permettrait un retour à l’emploi.

« Ces tests doivent impérativement avoir toute leur place dans les stratégies nationales, et mises en place pour envisager une sortie de crise » En fermant les frontières prouvant scientifiquement un équilibre réel ! Dans le cas contraire c’est pire que la « Bérézina » par anticipation.

Le Panda

Patrick Juan

28 réflexions sur “À l’école Chantage insupportable

  • https://www.youtube.com/watch?v=IThnqePOtnE&feature=youtu.be

    Regardez le réel déroulement du traitement sur le Covid-19.
    A la lecture et lecture de cette vidéo, cela semble STUPEFIANT.

    Que déduire en forme de cette PANDEMIE? qui nous concerne tous.

    Où allons-nous?

    Qui croire, livrer nous avec les enfants au PILORI du ou des centaines de MENSONGES DE LA CHINE.
    Ce n’est que le début des défaillances de la France de l’Europe.

    Le Panda
    Patrick Juan


  • Voici la vidéo intégrale du commentaire ci-dessus.

  • Pour le maire (LR) de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, il est impensable de rouvrir l’école maternelle le 11 mai prochain. “Le 11 mai, nous, nous ne sommes pas ouverts”, affirme Lionnel Luca, lui-même enseignant. S’il y a une réquisition, il ne pourra pas s’y opposer, toutefois, il n’y aura pas de personnel municipal, insiste l’élu. Comment mettre en place la distanciation sociale dans les classes, à la cantine ? Comment faire appliquer les gestes barrières ?

    “Un risque”
    “Il y a automatiquement un risque sanitaire. Et, ce que je trouve invraisemblable, c’est qu’au plus haut niveau de l’État, on décide de faire prendre un risque non seulement aux enfants, à leurs parents, et au personnel municipal”, commente le maire. Un avis partagé par les grands-parents et les parents des enfants qui trouvent cette rentrée précoce. Le maire de Grasse (Alpes-Maritimes), Jérôme Viaud (LR), est confronté aux mêmes interrogations.

  • Epidémie de coronavirus : l’article à lire pour comprendre les enjeux autour de l’application StopCovid développée par la France
    Emmanuel Macron a confirmé que le gouvernement travaillait à la mise en place d’une solution numérique qui permettra savoir si « l’on s’est trouvé en contact avec une personne contaminée ». Mais de nombreux obstacles techniques, politiques et humains font planer le doute sur l’efficacité du dispositif.

  • Et si la clé du déconfinement se trouvait dans notre poche ? Le gouvernement a annoncé le 8 avril qu’il envisageait de lancer une application mobile, baptisée StopCovid, permettant d’identifier rapidement et efficacement les personnes entrées en contact avec une autre personne contaminée par le nouveau coronavirus. « Il ne faut négliger aucune piste, aucune innovation » dans la lutte contre le coronavirus, s’est justifié le chef de l’Etat dans son allocution du lundi 13 avril.

    Comment fonctionnerait cette application de traçage numérique ? A-t-on des raisons de craindre pour notre vie privée ? Serait-elle seulement efficace ? Franceinfo se penche sur ce sujet.

  • Qu’est-ce que c’est ?
    Souvenez-vous des débuts de l’épidémie en France, quand il était encore possible d’aller et venir à sa guise. Dans ce que les autorités appelaient les stades 1 et 2, la stratégie pour freiner l’introduction du coronavirus sur le territoire consistait à identifier les personnes contaminées, puis à retrouver et à retracer les déplacements des personnes avec lesquels elles avaient été en contact rapproché, ce qui permettait de localiser les fameux « clusters » de la maladie et à isoler tous ceux qui étaient susceptibles de la propager.

    StopCovid consiste à automatiser ce procédé et à le déployer à grande échelle dans la perspective du déconfinement. Vous installez une application créée par le gouvernement qui enregistre en permanence les contacts que vous avez avec les personnes que vous croisez, et si l’une d’entre elles est identifiée comme étant positive au coronavirus, vous recevez une alerte vous invitant à rester chez vous et à vous faire dépister afin que vous ne propagiez pas le virus. Sur le papier, c’est idéal : seules les personnes malades ou susceptibles de l’être restent à domicile, et les autres peuvent continuer à vivre leur vie.

  • Cette initiative, annoncée le 8 avril dernier par le ministre de la Santé et le secrétaire d’Etat au Numérique, a été confiée à une « task force française » pilotée par l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), un organisme public qui regroupe des chercheurs très pointus spécialisés dans le numérique. Forcément, la France n’est pas la seule à avoir eu cette idée. A Singapour, le gouvernement a lancé le 20 mars l’application TraceTogether, qui fonctionne exactement sur ce principe.

  • Comment ça marche ?
    Pour le moment, on ne sait pas grand-chose sur la manière précise dont fonctionnera StopCovid. Contacté par franceinfo, l’Inria a décliné notre demande d’interview, jugeant « prématuré » de communiquer sur les spécificités de l’application. Le gouvernement a toutefois précisé que cette application, comme celle de Singapour, serait basée sur la technologie Bluetooth qui équipe tous les téléphones portables. On sait également que StopCovid fonctionnera sur un système développé par un consortium de chercheurs européens, qui planche depuis le début du mois de mars sur les bases d’une application commune, que les différents pays pourront ensuite décliner.

    « L’idée de l’application, c’est de laisser votre téléphone émettre à courte portée et en continu, via le Bluetooth, un signal contenant un identifiant unique rattaché à votre appareil. Cet identifiant serait modifié régulièrement pour limiter les possibilités de vous identifier à travers lui », décrypte pour franceinfo Gérôme Billois, expert en cybersécurité au sein du cabinet Wavestone.

  • En clair, si StopCovid était installée sur l’appareil d’une utilisatrice appelée Aida, elle n’émettrait pas comme signal « Bonjour, je suis le téléphone d’Aida », mais « Bonjour, je suis le téléphone XB238437 ». Dans cet exemple, l’identifiant XB238437 ne serait attribué par StopCovid qu’à l’appareil d’Aida, et serait modifié fréquemment, afin d’éviter qu’un autre utilisateur, qui par exemple croiserait Aida à la boulangerie tous les jours à heure fixe, ne puisse par déduction associer son identité à l’identifiant XB238437.

    « En parallèle, votre téléphone enregistrerait les identifiants des autres appareils équipés de l’application qui passent à sa portée, et les stockerait dans sa mémoire interne pour une durée limitée, par exemple à 14 jours, ce qui correspond à la durée d’incubation de la maladie », ajoute Gérôme Billois.

    Imaginons maintenant qu’Aida soit diagnostiquée positive au Covid-19 par son médecin. Selon des modalités qui restent à définir, elle se signalerait comme malade, peut-être par l’intermédiaire de son praticien, sur StopCovid. La plateforme numérique qui pilote l’application, gérée par l’administration, ajoutera alors les différents identifiants émis par son téléphone lors des 14 derniers jours à une liste de cas confirmés, et tous les autres utilisateurs de l’application ayant enregistré son passage à leur portée durant cette période recevront un message les invitant à se faire dépister et à se confiner. Voilà pour la théorie.

  • Est-on sûr que cette technologie fonctionne en pratique ?
    Pas du tout, et pour cause : la technologie Bluetooth, retenue pour cette application, n’a pas été conçue pour mesurer des distances mais pour relier sans fil différents appareils, comme un téléphone avec une enceinte ou le système audio d’une voiture.

    « Il est tout de même possible d’utiliser le Bluetooth pour essayer d’évaluer une distance en se basant sur l’intensité du signal reçu : plus la réception du signal est bonne, plus on considère que l’émetteur est proche », analyse pour franceinfo Baptiste Robert, hacker et consultant indépendant en cybersécurité. « Mais le problème, c’est que l’intensité du signal varie grandement en fonction du contexte, et notamment des puces présentes dans les téléphones : si vous avez le dernier iPhone, votre téléphone enverra un signal qui dépote à mort. Mais si vous possédez un vieux smartphone Android conçu par un obscur constructeur avec des matériaux de mauvaise qualité, votre puce Bluetooth sera pourrie, et l’intensité du signal faible », assène ce spécialiste. Le Bluetooth 5.1, dernière version en date du protocole, permet certes de localiser un objet avec une précision de l’ordre du centimètre, mais seuls les terminaux les plus récents en sont équipés.

  • Les développeurs de StopCovid devront être particulièrement attentifs à ces limites intrinsèques au protocole Bluetooth pour éviter les erreurs d’interprétation. Car les possibilités de « faux positifs » ou de « faux négatifs » ne manquent pas : votre application pourrait vous alerter si votre téléphone capte parfaitement celui d’un voisin que vous ne croisez jamais, ou au contraire « rater » le signal d’une amie avec qui vous passeriez plusieurs heures. « Aussi bien pensée soit-elle, aucune application n’est capable de mesurer convenablement la ‘qualité’ d’un contact entre deux individus en l’état actuel de la technologie », résume Baptiste Robert.

    Le gouvernement lui-même semble conscient du problème. « Est-ce que nous allons réussir à avoir quelque chose qui soit suffisamment précis pour que cela serve son objectif épidémiologique ? Je suis optimiste mais pas totalement certain », a déclaré le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, lors de son audition par des sénateurs, mardi 14 avril.

  • Via une plate-forme en ligne, les consommateurs peuvent réserver des repas à l’avance dans leurs établissements préférés, afin de leur fournir une trésorerie directe.
    Un peu partout, en France, des volontés se mobilisent, des énergies se fédèrent, des solidarités se forgent. Un peu partout, des hommes et des femmes retroussent leurs manches et apportent soutien, réconfort et espoir à leurs concitoyens. Afin de les aider à surmonter l’épreuve de cette épidémie de Covid-19, certains donnent leur temps ou leur argent, d’autres leurs compétences et leur savoir-faire.

  • Identifier le bas et le haut du masque
    Avant de manipuler un masque, vous devez impérativement vous laver les mains avec du savon ou les désinfecter avec un gel hydroalcoolique.

    Prenez le temps d’identifier le sens dans lequel le masque doit être positionné. Le masque chirurgical possède une barre métallique, qui doit être placée sur le haut du visage car elle sert à pincer la narine.

    Si votre masque possède une couleur, cette couleur est forcément toujours à l’extérieur.

  • Bien positionner le masque sur son visage
    Attrapez votre masque par les élastiques et passez-les derrière vos oreilles. Dépliez votre masque de façon à ce qu’il recouvre bien le nez et le menton. Pincez la barrette métallique sur le nez pour ajuster le haut du masque.

    Quand vous soufflez, vous ne devez pas avoir d’air dans les yeux. Si vous portez des lunettes et que vous avez de la buée sur vos verres, cela signifie que le masque est mal positionné. Prenez le temps de l’ajuster pour ne pas avoir à y toucher ensuite.

  • Ne pas le toucher pendant que vous le portez
    Une fois qu’il est positionné, vous ne devez en aucun cas le toucher. Le fait de toucher la partie principale du masque risque en effet de le contaminer. Il ne faut pas non plus l’enlever ou le baisser pour découvrir sa bouche et s’adresser à quelqu’un, par exemple. Encore moins le laisser pendre autour du cou comme un foulard.

    Un masque chirurgical a une durée de vie de quatre heures environ. Il ne faut donc pas réutiliser un masque à usage unique. Une fois que le masque a été retiré, on ne le remet pas sur son visage. Si le masque s’humidifie, il faut le remplacer par un nouveau masque.

    L’enlever en l’attrapant par les élastiques
    Avant de le retirer, lavez-vous ou désinfectez-vous les mains. Si vous portez des gants, retirez-les.

    Attrapez de nouveau le masque par les élastiques et, sans toucher l’avant du masque, jetez-le dans une poubelle fermée.

  • Artisans du BTP, fleuristes, libraires, restaurateurs… Ces professionnels qui amorcent une reprise avant le 11 mai
    Le président de la République a fixé une première étape de déconfinement progressive à partir de la date du 11 mai. Mais déjà, certaines activités repartent timidement.

  • En plus du lourd tribut humain, le bilan économique de la crise due à l’épidémie de coronavirus s’annonce dramatique, avec une récession de 9% en 2020, selon le gouvernement. Plus d’une entreprise sur deux a ainsi déposé une demande pour bénéficier du chômage partiel, et la barre des 9 millions de salariés concernés a été franchie. Mais en attendant les modalités précises du déconfinement annoncé pour le 11 mai, certaines petites entreprises, qui avaient jusque-là suspendu leur activité, reprennent peu à peu le travail. En voici quelques exemples.

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    BTP : 25 à 30% des petites entreprises auraient repris le travail
    Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, la profession a mis au point un guide de préconisations sanitaires pour la continuité des activités malgré l’épidémie. Des précautions difficiles à appliquer, notamment sur les grands chantiers, qui sont toujours à l’arrêt. Mais, pris à la gorge par l’urgence économique, les plus petites entreprises ont souvent repris le travail, signale Libération, en citant Patrick Liébus, président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). « Les chantiers redémarrent très doucement. 25% à 30% des boîtes ont recommencé à travailler, surtout quand les artisans sont seuls », affirme-t-il.

  • ertaines spécialités s’en sortent mieux que d’autres. C’est le cas, semble-t-il, des plombiers, qui arriveraient par endroits à compenser tout ou partie des pertes des chantiers par les interventions à domicile. Dans le Gers, La Dépêche fait ainsi le portrait de Laurent Saubesto, « artisan plombier au carnet de commandes bien garni » qui, certains jours, « ne sait pas par où commencer ». Il intervient surtout, raconte le quotidien régional, « chez des personnes âgées » ou des personnes en situation difficile qui sont confrontées à des « fuites d’eau »ou des « WC bouchés ». Des dépannages d’autant plus urgents à résoudre que les habitants sont obligés de rester chez eux.

    Fleurs : 20% des fleuristes se sont réinventés en livreurs
    Comme d’autres commerçants aux activités jugées non indispensables, les fleuristes ont été contraints de fermer leurs boutiques. Mais face à la demande qui explose, en ce mois d’avril radieux, un certain nombre ont repris le travail en livrant à domicile. « Il y a beaucoup de gens qui veulent des fleurs, on n’arrive pas à suivre les commandes », témoignent ainsi deux fleuristes parisiens, Ylva Nygren et Antoine Lannegrand, cités par l’AFP.

    Comme eux, près de 20% des 1000 fleuristes français se sont réinventés en livreurs, indique la Fédération française des artisans fleuristes (FFAF). Et la clientèle suit, apparemment. « Après un mois d’arrêt, nous sentons depuis cette semaine que les Français ont besoin de reprendre un semblant de vie normale, ce n’était pas le cas il y a 10 jours et c’est très encourageant », déclare à l’AFP Florent Moreau, le président de la FFAF. La plateforme Interflora, de son côté, a récemment averti ses clients que des fleuristes volontaires assuraient désormais des livraisons dans Paris et dans les départements de la petite couronne.

  • Librairies : l’ouverture de guichets pour retirer un livre est désormais autorisée
    Victimes du confinement, les ventes de livres ont chuté de 58,5% en nombre d’exemplaires du 16 mars au 12 avril,, selon les données de l’institut GfK pour le magazine professionnel Livres Hebdo. Mais en attendant de savoir si les librairies seront ou non autorisées à rouvrir le 11 mai, « une fenêtre vient de s’entrouvrir », signalent Les Echos. « Proposée par la rue de Valois, la décision d’autoriser les librairies à vendre des livres par guichet, via un système de Click & Collect, a reçu l’aval de Bercy puis de la place Beauvau. (…) La mesure permettra de commander son livre par téléphone ou internet à la librairie de son choix et de le retirer à un guichet, en cochant la case ‘déplacement pour effectuer des achats de première nécessité' ».

    Les librairies n’avaient d’ailleurs pas attendu cette décision pour tenter de maintenir leur activité. De la Corse à la Bretagne, plusieurs d’entre elles avaient déjà mis en place, par exemple, des systèmes de commande par drive. « Quand je faisais mes courses, je croisais des clients de la librairie, qui avaient un vrai désir de livres et de s’évader dans la lecture pendant cette période de confinement », a confié le directeur d’une librairie de Quimper (Finistère), Jean-Michel Blanc, à France Bleu « Je me suis dit que la situation allait durer et qu’il fallait essayer de trouver des solutions », poursuit-il. Bon nombre de librairies livrent aussi les ouvrages à domicile, à en croire les initiatives recensées par le site Je soutiens ma librairie.

  • Restauration : des établissements se tournent vers la vente à emporter
    Pour les restaurants, la situation est critique : après des semaines de fermeture durant lesquelles les dettes se sont accumulées, l’activité ne devrait redémarrer (à une date inconnue) que lentement, du fait de la distance sanitaire imposée entre les convives. Mais là encore, des timides reprises se font jour. « A Poitiers [Vienne], des restaurateurs relancent depuis peu leur activités » en proposant des « espaces de vente à emporter », signale ainsi France 3 Aquitaine. Même phénomène dans l’Hérault, selon France Bleu Occitanie. La radio cite ainsi un restaurateur de Béziers qui essaie « tant bien que mal de faire tourner son établissement, ouvert 7 jours sur 7 ». Mais la situation est difficile : « Une cinquantaine de commandes en moyenne quotidiennement. Il en faudrait au moins 40 % de plus pour s’en sortir ».

  • Aucun service de renseignement occidental n’a alerté de l’ampleur du drame à venir. “Pas même les Américains”, jure-t-on à la DGSE. La surveillance en matière de pandémie ne faisait partie de leurs objectifs qu’en théorie. Face à la Chine, le monde est donc resté aveugle de longues semaines.

  • « On a beaucoup écouté les Chinois au départ, et nous faisons aujourd’hui le constat qu’ils nous ont beaucoup menti », confie à Marianne un proche du chef de l’Etat. Mais pas question pour l’heure de le claironner, pour cause de dépendance aux masques made in China. Selon un rapport des services de renseignement remis à la présidence de la République, le nombre de morts du Covid-19 en Chine serait en réalité de « 5 à 10 » fois supérieur au bilan officiel. Le corollaire de ce mensonge est un loupé des services de renseignement occidentaux. « Y compris américains. Nous n’avons eu aucune alerte de leur part », certifie une source dans l’appareil d’Etat. « Nos lenteurs face au virus, en février et mars, seront aussi à mettre au débit de nos services secrets en poste en Chine, embraye un ancien patron français du renseignement. Cette crise, qui fonctionne comme un grand révélateur, montre à quel point, dans ce domaine aussi, les Chinois nous ont distancés et cadenassent ce qui se passe chez eux. »

    De fait, le service d’espionnage français, qui compte un de ses bureaux les plus importants à Pékin, n’avait pas…le necessaire !

  • Les enfants ne craignent rien… ne semblent rien craindre pour eux-mêmes. » La phrase prononcée – et aussitôt corrigée – par Edouard Philippe lors de son intervention télévisée du dimanche 19 avril dit tout sur cette allégation répandue depuis le début de la pandémie : si les enfants peuvent être porteurs du Covid-19, ils ne risquent, eux-mêmes, rien.

    Jusqu’à quel point a-t-elle un fondement ? Et surtout, quelles sont les inquiétudes que peuvent légitimement avoir les parents pour leur progéniture ? Sachant que douze millions d’écoliers, de collégiens et de lycéens seront déconfinés à partir du 11 mai, ces questions sont tout sauf anodines.

    Pour comprendre le problème, il faut aller chercher les chiffres. Nous ne disposons pas d’une démographie complète de l’ensemble des contaminés dans le monde, mais un certain nombre d’études ont effectué ce travail de décompte, à commencer par celles venues de Chine dès les premières semaines de la pandémie.

    Les enfants beaucoup moins touchés… pour l’instant

  • Toutes les options sur la table pour la réouverture des crèches
    Si un plan pour la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai a été esquissé par Jean-Michel Blanquer devant la commission des Affaires culturelles et de l’Education mardi, rien n’a encore filtré pour celle des crèches, gérée par le cabinet de Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé. Selon les informations de France Télévisions, toutes les options sont sur la table, mais rien n’est tranché. Des scénarios similaires à ceux envisagés pour les écoles sont à l’étude.

    L’exercice est délicat car il implique le ministère de la Santé pour la protection des personnels de la petite enfance, les associations d’élus en charge de ces structures et le ministère du Travail pour la reprise d’activité des parents, qui déterminera le nombre d’enfants à garder. « Il est trop tôt à ce stade pour valider une hypothèse plus qu’une autre », fait-on valoir au sein du gouvernement.

  • Comment avoir un réel confinement
    Le Panda
    Patrick Juan

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