FRANCELA POLITIQUELA SANTE

J’ACCUSE Alertes la France est Malade

Temps de lecture : 6 minutes

J’ACCUSE Alertes la France est Malade

Fermeture des urgences en France suscite l’indignation

La France ne compte pas uniquement que sa capitale, cela devient de la pure folie que de pousser les soignants à ces niveaux. La France dans l’ensemble de son hexagone vous demande de quitter les plateaux des médias et d’agir pour éteindre « les incendies » d’une France bien plus que malade, mais ouvrez les yeux vous constaterez qu’elle « est moribonde » avant de passer « à trépas ».

Le cercueil peut être magnifique, mais bientôt y compris les « chambres froides » seront débordantes.

Nous nous retrouvons surement à payer les affres des pandémies que la France a connue, la première celle du S.I.D.A. la seconde bien plus conséquente quoique la Covid, l’une comme l’autre n’est point entérinée.

La paralysie du pays est en marche, et le désespoir du service hospitalier n’est que l’arbre qui cache la forêt. Le fond du problème est bien présent tel un « fléau » dont les responsables sont incapables de redresser la barre.

Il est évident que le gouvernement de briques et de broc créé en l’urgence pour les législatives, fait perdre le sens du réalisme dans la France à jamais eu autant besoin.

Il faudrait bien plus qu’un article pour énumérer les hécatombes qui attendent les Français sous peu. Oui « J’accuse » messieurs les ministres et leurs mensonges, monsieur le Président de la République montant au créneau pour tenter d’enrayer « la crise »

Les mensongers de tenter de bloquer la Russie sur le pétrole « vaste fumisterie » à défaut de l’Europe, les Russes n’auront aucunes difficultés à vendre leur production et durant ce temps « les taxes ne cessent d’augmenter ». Au point que le domaine vital de la majorité de la population s’écroule de jour en jour.

Peines perdues autant que « les vérités » ne seront pas dites, la France ses ressortissants sont dans un gouffre intenable. Il n’y a pas 36 mesures sinon que de cesser de sortir le carnet de chèques, bien prendrait aux responsables en place de supprimer « les taxes et dérivés » qui appauvrissent et tuent des personnes.

Une cinquantaine de sénateurs LR et centristes demandent à Élisabeth Borne de prendre des mesures « en urgence » face à la multiplication des fermetures des services d’urgences, dans une lettre à la Première ministre envoyée par le sénateur de la Vienne Yves Bouloux (LR), indique le parlementaire à l’AFP.

« Nous vous demandons de prendre en urgence des mesures pour garantir la permanence des soins et remédier à cette situation qui met en danger l’ensemble des habitants des territoires concernés », écrivent les signataires du courrier. Yves Bouloux cite en particulier la situation du service des urgences du site hospitalier de Montmorillon, dans la Vienne, « qui depuis mars dernier est régulièrement fermé en raison du manque de médecins urgentistes ».

Ces fermetures régulières concerneraient 20% des établissements, privés ou publics, dotés d’un ou plusieurs services d’urgence sur tout le territoire français et vont désormais jusqu’à toucher de grandes agglomérations telles que Bordeaux, martéle le sénateur.

Pour son premier déplacement de son nouveau quinquennat, le président Emmanuel Macron s’est rendu mardi au Centre hospitalier de Cherbourg avec la nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon. Il a annoncé le lancement d’une nouvelle mission. Il a également précisé vouloir lancer à partir de juillet sa grande conférence sur la santé avec toutes les parties prenantes. Pourquoi faire ? Imposer ses conceptions ?

« Choquant, déplorable »

Le service des urgences de l’hôpital de Montluçon, Allier fonctionne en mode dégradé depuis mardi 31 mai. Une situation qui devrait persister jusqu’au mercredi 1er juin inclus. La direction a dû s’y résoudre en raison du manque de médecins. Manque de médecins, les urgences de Montluçon sont partiellement fermées depuis le 31 mai 2022.

« C’est ce que redoutaient les syndicats »

« On ne s’attendait pas à cela »

Déplore Pierrette Guichon, présidente du comité de défense de l’hôpital de Montluçon. À 69 ans, la retraitée craint de ne pas pouvoir accéder aux urgences en cas de besoin.

Aujourd’hui, il ne faudra pas tomber malade. Ne vous facturez pas une côte, ni une jambe ou n’importe quoi, parce qu’on ne sait pas ce qui va se passer derrière !

S’insurge la présidente du comité. Elle craint notamment des interventions trop longues en cas d’urgence, comme un accident vasculaire cérébrale.

Trois médecins au lieu de vingt

Si les urgences ferment partiellement leurs portes, c’est parce que le tableau de service des médecins est vide. « Pour que nos urgences tournent normalement, il faudrait 20 médecins à temps plein ». Or, aujourd’hui, nous n’en avons que 3,5. Les autres sont partis, déplore Catherine Dutheil, aide-soignante à l’hôpital de Montluçon et représentante du syndicat Force Ouvrière.

Les urgences tiennent grâce aux intérimaires

Eux aussi viennent à manquer, reconnaît la directrice de l’hôpital Bernadette Mallot. « Nous avons déjà eu des soucis il y a trois semaines, car nous n’avions pas suffisamment de médecins urgentistes. Nous avons dû faire appel au SAMU de l’Allier pour réorienter les patients » dixit.

Certains établissements fonctionnent quotidiennement en mode dégradé. « Nous, c’est arrivé trois jours. C’est trois jours de trop. Mais ce n’est pas non plus un mois », nuance Bernadette Mallot. La direction assure même que « sauf catastrophe », elle tiendra le choc cet été.

« Forcer l’installation de médecin dans les déserts médicaux »

Le maire de Montluçon Frédéric Laporte en appelle « au sens des responsabilités des médecins »

Il souhaite ainsi obliger les jeunes diplômés à venir s’installer dans des déserts médicaux. « Je leur demande d’accepter une réforme complète de leur profession et d’accepter de se voir obligés d’aller travailler dans des zones désertiques dès la fin de leurs études. Il faut le faire dès la rentrée de septembre 2022 ! », insiste Frédéric Laporte.

Le maire explique également avoir, dès le mois de février 2022, écrit au président de la République et au ministre de la Santé pour les alerter sur la situation de Montluçon. En réponse, il dit n’avoir obtenu qu’un entretien avec un conseiller du ministre. « A cette époque, il préparait déjà les cartons pour celui à venir », tacle le maire, en référence au récent changement de ministre de la Santé. Peu optimiste, il craint désormais « l’effondrement du système de santé dans les mois à venir ».

C’est un succès pour l’opération lancée par l’hôpital de Pau à l’occasion de « Juin vert ». L’initiative consistait à mettre à disposition des créneaux pour des rendez-vous avec un gynécologue à l’hôpital, sans délai.

Étalé sur deux demi-journées, les 13 et 27 juin. Des rendez-vous ouverts aux femmes qui ont entre 45 et 65 ans et qui ne sont pas suivies régulièrement par un professionnel de santé. Le but est de sensibiliser et d’inciter au dépistage du cancer du col de l’utérus. Tous les créneaux ont été réservés en un après-midi.

3000 femmes touchées chaque année par le cancer du col de l’utérus

Il n’y avait que 25 places disponibles et tout a été réservé en quelques heures. 25 femmes vont donc pouvoir bénéficier de ces rendez-vous particuliers.

Ce sont des femmes qui ont entre 45 et 65 ans, qui voient rarement un gynéco et qui là auront l’occasion de faire un dépistage du cancer du col de l’utérus.

L’intérêt de cette opération est évidemment d’inciter les patientes à avoir un suivi plus régulier. Il s’agit aussi de faciliter un peu les choses puisqu’il y a des praticiens qui ne prennent pas de nouveaux patients et puis, il faut parfois attendre au moins 6 mois pour avoir un rendez-vous avec son gynéco à Pau.

Certains regretteront peut-être que l’initiative se limite à deux demi-journées

L’hôpital de Pau essaie de voir comment étendre l’opération. Selon les chiffres relayés par l’hôpital de Pau, près de 90% des cancers du col de l’utérus peuvent être évités grâce à un dépistage régulier.

Puis encore ne pas oublier qui est le maire de la ville de Pau. Il semble plus qu’évident que depuis 1985 l’inflation n’avait jamais atteint de tels paliers. Ce n’est que la face cachée de l’iceberg, pour ceux qui ont fréquentés à divers titres les milieux à divers titres.

Praticiens de tous ordres, personnels annexes, sans ignorer cela va de soit que ceux qui prônent de nos jours auront indéniablement de ceux que pratiquement ils récusent depuis plus de 20 ans.

Ils se sont succédé en fermant les yeux, mais un jour ils les fermeront complétement, certains ne peuvent penser à une certaine vengeance. Que la rancœur en ces moments subsiste bien plus qu’une évidence, mais lorsque l’on épouse le métier de soignants la parole rejoint les actions dans la corporation qui eux forment avec divers échelons « une véritable équipe » sauf les « fossoyeurs » de fin de vie.

Pour des millions d’euros en « paradis fiscaux »

Le Panda

Patrick Juan

27 réflexions sur “J’ACCUSE Alertes la France est Malade

  • EducationLes «écoles du futur», première épreuve de Pap Ndiaye à MarseilleLe nouveau ministre de l’Education nationale se rend ce jeudi à Marseille avec Emmanuel Macron pour faire un point d’étape sur l’expérimentation annoncée en septembre et très contestée qui vise à donner plus de liberté pédagogique aux établissements.

  • Marseille, encore. Emmanuel Macron est attendu ce jeudi dans sa «ville de cœur» pour parler écoles, accompagné pour l’occasion de son nouveau ministre de l’Education, Pap Ndiaye. Sujet de l’examen de passage : les «écoles du futur», une expérimentation avec une cinquantaine d’établissements marseillais pour labo que le chef de l’Etat avait lancée en septembre, dans le sillage de son plan «Marseille en grand».

    Le principe : «Donner plus de libertés et d’autonomie aux équipes pédagogiques», en leur accordant des moyens supplémentaires une enveloppe de 2,5 millions a été débloquée.

    Tout est adaptable, précisait à l’époque Emmanuel Macron, «les projets d’apprentissage, la durée des cours, les façons d’enseigner»…

    A l’école Menpenti dans le Xe arrondissement, choisie par le Président pour venir constater ce jeudi l’avancée du dossier, on a ainsi prévu de lancer un laboratoire de mathématiques.

    D’autres enseignants venus des 59 établissements marseillais volontaires pour participer à l’expérimentation, mais aussi des parents d’élèves et des associations, ont aussi été conviés à partager leurs expériences.

    Le maire de Marseille, Benoît Payan, sera aussi de la visite.

  • Pas les syndicats, qui ont tout de même obtenu un rendez-vous avec le cabinet du nouveau ministre pour répéter, une nouvelle fois, leur opposition à cette expérimentation. Sitôt posé sur la table en septembre, le projet avait en effet provoqué une levée de boucliers instantanée de la part des organisations, qui y voient surtout une atteinte à l’égalité des chances dans l’école de la République.

    Tout particulièrement dans leur viseur, le volet «recrutement à la carte» par les directeurs d’école qu’elles craignent de voir généralisé. Sur ce point, la copie de base, qui prévoyait l’ouverture de «postes à profils» pour les enseignants, a certes déjà été revue à la baisse (on parle désormais de «poste à exigences particulières», comme il en existe dans les REP + ou pour les classes Ulis, réservées aux élèves en situation de handicap).

    Mais dans son programme électoral, Emmanuel Macron alors candidat en avait remis une couche, promettant pour les cinq ans à venir «plus de liberté pour les établissements dans leur organisation interne, pour le recrutement d’une partie de l’équipe pédagogique».

  • «Avec le nouveau ministre, on attend de voir»
    Qu’attendre du nouveau ministre de l’Education nationale ? «Avec Jean-Michel Blanquer, le dialogue était quasi inexistant et impossible, avec le nouveau ministre, on attend de voir, pose Virginie Akliouat, secrétaire départementale du Snuipp-FSU, l’un des principaux syndicats d’enseignants. 

    Ce qui est sûr, c’est que c’est l’anti-Blanquer. Mais il y a une différence entre la sensibilité qu’il peut avoir et sa marge de manœuvre en tant que ministre.» Le maire de Marseille aussi n’avait pas caché ses réticences lors de l’annonce de l’expérimentation. 

    «Les enseignants ont besoin de remplaçants, de renfort et de considération plus que de laboratoire», répète-t-il aujourd’hui.

    Quant au recrutement à la carte, «j’ai confiance en ce ministre, poursuit l’élu, je sais qu’il ne fera pas ça».

  • Le président de la République aurait pu choisir à Marseille un terrain moins miné pour Pap Ndiaye.

    Comme le vaste projet de rénovation de 174 écoles délabrées, pour lequel l’Etat, partenaire de la ville dans le cadre d’une société publique locale d’aménagement d’intérêt national (SPLA-IN), a d’ores et déjà débloqué 400 millions d’euros de subventions et 650 millions en garantie d’emprunt. 

    «Les travaux pour les 18 mois qui viennent sont programmés, indique Benoît Payan. 

    Le plan de financement est également terminé, la partie technique est calée, reste les problèmes administratifs.» 

    Pour être pleinement opérationnelle, la SPLA-IN, présidée par le maire de Marseille, attend en effet toujours la nomination de son directeur général, le poste étant aujourd’hui assuré par intérim.

    A défaut de pilote, les travaux ont tout de même commencé.

    80 écoles devraient être livrées d’ici 2026. Il en sera forcément question lors de la visite présidentielle de ce jeudi.

  • Ça faisait longtemps! Moins de deux mois entre la dernière visite à Marseille du président Macron alors candidat, entre les deux tours de la présidentielle, et celle de ce matin pour parler «école du futur» en compagnie de son nouveau ministre de l’Education Pap Ndiaye.

    Dommage qu’il n’ait pas eu le temps de proposer une sortie à ses troupes en lice aux législatives, un peu en galère, comme leurs concurrents, pour faire vivre une campagne décidément poussive.

    Le temps s’étire en revanche pour les copropriétés dégradées en attente de réhabilitation, où les squats se multiplient causant des tensions comme à Kallisté le mois dernier.

    Prisonniers de la misère, les habitants voudraient que le temps de la rénovation urbaine s’accélère.

    Le temps est venu, enfin, de sortir la grotte Cosquer des eaux: après des années de travaux, sa réplique ouvre ce samedi dans le sous-sol de la Villa Méditerranée, où les visiteurs pourront admirer les reproductions de dessins et gravures préhistoriques datant de plus de 30000 ans.

    La version originale, découverte par Henri Cosquer en 1985, disparaîtra bientôt sous les eaux.

    Il était temps.

  • DES LÉGISLATIVES EN RASE CAMPAGNE

    Mais si, il y a une élection bientôt! Pas la présidentielle, même si la venue d’Emmanuel Macron ce matin à Marseille et le passage remarqué de Marine Le Pen, la semaine dernière, sur le marché de Marignane pourraient laisser penser le contraire.

    Les élections législatives auront lieu dans dix jours et les concurrents en lice peinent à se faire entendre.

    Dimanche, tout de même, presque tous les candidats marseillais de la Nupes ont donné collectivement de la voix rue d’Aubagne pour une réunion publique autour d’une proposition de loi contre le logement indigne.

    Autre ambiance, la cour d’appel a condamné lundi pour «provocation à la haine» Jérémie Piano, candidat d’Eric Zemmour dans la circo d’Aix dont Libé vous dressait le CV déjà chargé récemment.

    En mai 2020, il avait affiché sur un panneau municipal le slogan «Immigration. Racaille. Islamisation.

    Reconquête». Sinon? Laurent Wauquiez, patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes et figure LR était à Marseille mardi pour soutenir les troupes du parti, qui en ont bien besoin vu le score de Valérie Pécresse sur la ville (3,02%). Vivement dimanche (prochain)…

  • FACE AUX RATÉS DU DÉBUT DE SON NOUVEAU MANDAT, MACRON FORCÉ DE REPRENDRE LA MAIN AVANT LES LÉGISLATIVES

  • Après les ratés des premiers pas du gouvernement d’Élisabeth Borne et le fiasco de la finale de la Ligue des Champions, Emmanuel Macron revient en première ligne. Sur les bancs de Renaissance (ex-LaREM), on s’inquiète d’un exécutif déjà démonétisé.
     
    Des grains de sable dans une mécanique qui se voulait parfaitement huilée. Depuis la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon, l’exécutif enchaîne les mauvaises séquences entre Damien Abad, accusé d’agressions sexuelles, le fiasco du Stade de France et une inflation au plus haut depuis 1985.

    Emmanuel Macron avait pourtant sciemment orchestré le début de son quinquennat en tardant volontairement à nommer sa Première ministre.

  • « Il y a la volonté de réduire au maximum le temps entre la nomination du gouvernement et le premier tour des législatives pour donner le moins d’angles d’attaques possibles aux oppositions », expliquait Jean Garrigues, président du comité d’histoire parlementaire, à BFMTV.com, alors que l’annonce se faisait attendre.
    « Incapable de gérer la crise » Abad.

    Problème: depuis que le nouvel exécutif est aux manettes, tout semble dérailler alors que le premier tour des législatives a lieu le 12 juin prochain.

    « On n’a pas de directeur de campagne qui donne une l’impulsion.

    On a des petites initatives par-ci, par-là mais ça ne fait pas une stratégie pour faire face aux couacs », se lamente ainsi un cadre du parti.

  • Il faut dire que le gouvernement multiplie les faux pas.

    Quelques heures à peine après la nomination de Damien Abad au ministère des Solidarités, Mediapart révèlait que deux femmes l’accusent d’agressions sexuelles.

    Après avoir nié être au courant de ses accusations, Matignon a admis dans un premier temps avoir eu vent d’une plainte classée sans suite, sans en connaître précisement le contenu.

    Avant de finalement rétropédaler, l’entourage d’Elisabeth Borne expliquant qu’il y avait eu un malentendu et que la Première ministre n’était au courant de rien, que ce soit l’existence de la plainte ou de son contenu.

    « On a donné une image désastreuse, comme si on était incapable de gérer une crise. On repassera pour la dream team », soupire un sénateur macroniste auprès de BFMTV.com.

  • Macron « furieux » après le Stade de France
    A peine quatre jours plus tard, la soirée chaotique de finale de Ligues des champions au Stade de France s’est déroulée sous des millions de regard avec une gestion jugée catastrophique par l’Élysée.

    « On peut dire que le président était furieux », a explique un proche du chef de l’État à BFMTV.

    « Il a été demandé expressément au ministre de l’Intérieur de monter au créneau et d’arrêter d’expliquer que nous n’étions responsables de rien », confie cette même source.

  • Autants d’élements qui freinent la dynamique que produit généralement l’élection du président de la République pour les législatives. La Nupes et la majorité présidentielle sont d’ailleurs au coude-à-coude dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L’Express.

    Dernier caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron: une inflation record, avec 5,2% des hausse de prix sur un an, du jamais vu depuis 1985. Là encore, l’exécutif enregistre un raté.

    Pas de loi sur le pouvoir d’achat à l’Assemblée avant mi-juillet.

    À l’issue de son premier Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire avait expliqué qu’un projet de loi sur le pouvoir d’achat sera présenté avant les législatives.

    Le lendemain, elle avait finalement affirmé que ce serait après les élections, avant d’annoncer la date du 29 juin dans les colonnes du Parisien.

  • Le texte ne pourra être examiné devant l’Assemblée nationale au mieux avant la mi-juillet. On repassera pour l’urgence », juge pour sa part un député marcheur.

    Entre l’arrivée des nouveaux députés et l’installation des commissions, il faut environ trois semaines au Palais-Bourbon pour se mettre en ordre de bataille.

    « Le problème, c’est qu’à force de ne vouloir aucune concurrence au sommet de l’État, on se retrouve avec une Première ministre qu’on n’entend pas.

    Et des poids lourds comme Édouard Philippe et François Bayrou ne se précipitent pas pour éteindre le feu ».
    Renaissance (ex-LaREM) elle-même est aux abonnés absents alors que Stanislas Guérini, jusque-là patron du partdizaines de fermetures de services d’urgences.

  • Le président renoue avec les déplacements.

    De quoi pousser Emmanuel Macron à redescendre dans l’arène.

    Il était mardi à Cherbourg pour se pencher sur les dizaine de fermetures de services d’urgences cet été, faute de personnel.

    Ce jeudi, le chef de l’État se rend à Marseille pour présenter son projet d' »école du futur » et vanter l’expérimentation pédagogique qui commencera dans 59 écoles de la cité phocéenne.

    D’autres déplacements sont également dans les tuyaux entre la Pentecôte et le premier tour des législatives, le 12 juin.

    Suffisant pour convaincre les électeurs? Plusieurs sondages pointent l’hypothèse de l’absence d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

  • « C’est la pire hypothèse pour nous. On ne tiendrait rien, on serait obligé de faire des alliances avec LR au gré des lois. Il faut qu’on se bouge », se lamente un député marcheur.

  • Selon nos informations, il a été expressément demandé à Gérald Darmanin de cesser de se défausser et de monter au créneau.
     
    Cinq jours après, les incidents en marge du match de finale de Ligue des Champions au Stade de France n’en finissent plus de faire couler de l’encre. Et au sommet de l’État, la séquence a aussi suscité la colère. Emmanuel Macron n’a que très peu goûté la gestion opérée par Gérald Darmanin, a appris BFMTV confirmant une information de RTL.

    Son ministre a semblé se défausser dans un premier temps, avant de procéder différemment.

    « On peut dire qu’il était furieux », selon un proche du chef de l’État à BFMTV. « Il a été demandé expressément au ministre de l’Intérieur de monter au créneau et d’arrêter d’expliquer que nous n’étions responsables de rien », confie cette même source.

  • Des propos rapportés qui font écho à ceux au vitriol cités dans Le Canard Enchaîné ce mercredi. D’après l’hebdomadaire, Emmanuel Macron a considéré le « spectacle » de samedi comme étant « pitoyable », « honteux » et « indigne de la France ».

     
    « 20.000 supporters, c’est la fréquentation d’un gros marché un samedi matin »

    D’après nos informations, le président de la République et la Première ministre ont demandé notamment que le locataire de Beauvau ne se décharge plus sur la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, dont la prestation a été jugée de bonne qualité sur RTL lundi, et face à la presse lundi midi, conjointement à Gérald Darmanin.

  • « Dimanche toute la journée, le cabinet de Darmanin a expliqué que ce n’était pas un sujet du ministère de l’Intérieur, mais un sujet Sports… alors qu’il avait tweeté depuis le PC sécurité.

    Puis quand c’est redevenu un sujet Intérieur, il a expliqué qu’ils avaient sauvé des vies. 20.000 supporters, c’est la fréquentation d’un gros marché un samedi matin! », grince un ministre.
     

    « Heureusement que les supporters de Liverpool sont des gentils »

  • Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, un proche souffle: « Au passage, heureusement que les supporters de Liverpool sont des gentils, et pas des hooligans. »

    Le puissant secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, s’est aussi chargé de faire passer la consigne à Gérald Darmanin.

    Selon un participant à la traditionnelle réunion du lundi au Château, le sujet a été abordé avec « grande fermeté ».

    Mais en dépit de ces directives, le 20 heures de Gérald Darmanin, sur TF1 lundi soir, n’a pas été très offensif sur la responsabilité, juge un proche d’Emmanuel Macron.

  • « Nous devons comprendre ce qui s’est passé.

    Il y a eu clairement des dysfonctionnements.

    Nous devons en tirer tous les enseignements pour les événements futurs », indique Matignon.

    « Nous avons demandé à ce que les deux ministères mènent la réunion », ajoute-t-on, car il y a les sujets d’ordre public et les sujets d’organisation propres aux Sports.

    Cette identification des dysfonctionnements se fera sous la houlette du préfet Michel Cadot.

  • « Multitude de dysfonctionnements »

    Dès samedi soir, Matignon a été en lien avec les deux ministères, et a passé les consignes dimanche.

    Toutefois, l’entourage d’Élisabeth Borne rejette l’argument selon lequel Gérald Darmanin ne se serait pas saisi du sujet.

    « Le premier sujet qui a émergé est le problème des billets papier et de l’organisation sportive. Il y a eu une multitude de dysfonctionnements qu’on doit tirer au clair sur les aspects sport et police », dit-on.

    Élisabeth Borne et Gérald Darmanin se sont vus mardi.

    Selon son entourage, la Première ministre a eu un échange avec son ministre de l’Intérieur sur tous les sujets de son portefeuille, comme avec les autres ministres, et les événements survenus au Stade de France ont fait partie des choses évoquées.

  • « Toute la confiance du président »
    De son côté, la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire a assuré ce mercredi lors de son point post-Conseil des ministres que Gérald Darmanin « a toute la confiance du président de la République ».

    Selon Olivia Grégoire, le chef de l’Etat a dit qu’il « attend de son gouvernement la transparence, la lumière sur les faits, des pistes pour que ça ne se reproduise plus, et de la réactivité ».

    Darmanin et Oudéa-Castéra s’expliquent devant le Sénat.

  • Chaos au Stade de France: Darmanin et Oudéa-Castéra s’expliquent devant le Sénat ce mercredi
    Chaos au Stade de France: Le Pen juge que Darmanin « devrait considérer de lui-même qu’il doit partir »
    Ce mercredi, Gérald Darmanin et la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera sont attendus à 17 heures pour une audition au Sénat.

  • Podcast
    «Libélysée» épisode 19: Macron, pourquoi ce silence?

    Dans ce nouvel épisode du podcast de «Libération», on s’interroge sur la posture du chef de l’Etat et son implication dans la campagne des législatives.

  • Depuis le 24 avril, il se faisait discret, mais cette semaine il est revenu. Emmanuel Macron, silencieux depuis sa réélection, a parlé éducation et urgences à l’hôpital mais très peu des différentes affaires qui secouent son gouvernement, réitérant notamment son soutien à Gérald Darmanin.

    A deux semaines des élections législatives, le Président de la République est attendu dans l’arène. 

    Va-t-il s’impliquer davantage ? 

    Que pense t-il de la gestion des différentes crises par Elisabeth Borne ?

    Est il inquiet d’une forte opposition de gauche dans la prochaine assemblée ?

    Dans ce 19e épisode de Libélysée, les journalistes politiques de Libération Charlotte Chaffanjon et Jonathan Bouchet-Petersen, s’interrogent, en compagnie de Jean-Mathieu Pernin, sur la posture du chef de l’Etat et les conséquences de son silence auprès des troupes de la majorité.

  • Libélysée se poursuit jusqu’aux législatives des 12 et 19 juin.

    Toujours gratuit et accessible à tous sur les applications de streaming et de podcast, ce podcast continue de s’adresser à celles et ceux qui adorent parler de politique et s’intéressent de près aux grands dossiers du moment et aux enjeux de cette élection que certains perçoivent comme le «troisième tour».

    Ce podcast reste le vôtre : tout le monde peut entrer dans la discussion en envoyant des questions, notes vocales et réactions par mail à l’adresse libelysee@liberation.fr.

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