LA POLITIQUELA SANTE

Agnès Buzin Scandale de la Légion D’Honneur en 2022 tel notre Drapeau

Temps de lecture : 5 minutes

Agnès Buzin Scandale de la Légion D’Honneur en 2022 Tel notre Drapeau

Agnès Buzyn dans la promotion de la Légion d’honneur du 1er janvier 2022

L’ex-ministre de la Santé a été mise en examen par la Cour de justice de la République pour « mise en danger de la vie d’autrui » dans sa gestion du Covid-19.

La Légion d’honneur distingue en 2022 plus de 500 personnalités dont certaines impliquées dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 telles le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy, ainsi que d’autres personnalités dont l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn.

 

Parue au Journal officiel de ce samedi 1er janvier, la nouvelle promotion civile de la Légion d’honneur, plus élevée des distinctions nationales françaises, récompense au total 547 personnes, « illustres ou inconnues du grand public », réparties en différents grades (chevaliers, officiers, commandeurs…).

 

Parmi les décorés figurent le Professeur Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique Covid-19, qui guide le gouvernement français face à la pandémie.

 

« L’ensemble des membres du conseil scientifique sont également distingués dans cette promotion » de commandeur, à l’exception de deux personnalités déjà promues.

 

Toujours dans le domaine sanitaire et social un peu plus de 15% de la promotion l’ancienne ministre Agnès Buzyn, directrice exécutive de l’Académie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), est promue chevalier.

L’ex-ministre de la Santé, qui avait démissionné en février 2020, a été mise en examen en septembre 2021 par la Cour de justice de la République (CJR) pour « mise en danger de la vie d’autrui » dans sa gestion de l’épidémie de Covid-19.

Sont en outre promus Mohamed Abdelatif, vice-président de la Croix-Rouge française (officier), et Éva Thomas, fondatrice de l’association SOS inceste.

Secteur public

Cette nouvelle promotion, la dernière du quinquennat d’Emmanuel Macron, fait la part belle au secteur public (30% des décorés), distinguant notamment Bruno Lasserre, vice-président du Conseil d’État, en tant que « grand officier ».

Dans le domaine économique (près de 30% des décorés) se trouvent le chef cuisinier Thierry Marx (officier), ainsi que l’ex-ministre de la Culture de François Hollande Fleur Pellerin, présidente du fonds d’investissement Korelya Capital.

 

« Inconsolable » nous avions besoin de telles personnes et non d’arrivistes. Le confinement tue plus que le virus à présent.

La France doit indéniablement savoir que dans une guerre, il y a toujours des victimes innocentes de chaque côté des belligérants. Il est plus que vital de mettre la France au travail, dans le cas contraire « C’est à plus ou moins court terme la mort de tous, sans une France sociétale », le moment est venu de rendre des comptes.

Pas question dans ces lignes de rendre responsable le gouvernement de l’arrivée du Covid-19. Le reproche essentiel un point indéniable.

L’Etat n’a pas fait, n’agit pas pour protéger la population.

ll faut fermer l’espace Schengen. Fournir des masques à tous les citoyens sans exception. Tester, tester, protéger avec les moyens que la France possède. Le confinement ne peut perdurer sur du long terme, ou les acquis depuis des siècles s’éteindront et nous avec. Les leçons sont à prendre à ce stade, une moralité se dégage : « le pouvoir sans fournir les moyens de vivre est une débâcle que nous constatons » les soldats qui sont parti à la guerre sans savoir s’ils reviendraient été les soignants sur la brèche 24h/24.

Prenons un seul exemple : Mise en examen dans l’affaire du Médiator mais nommée au comité d’éthique de l’Académie de médecine ! Malgré sa mise en examen pour trafic d’influence au profit des laboratoires Servier dans le scandale du Médiator, l’ancienne sénatrice UMP de Paris, Marie-Thérèse Hermange, a été confirmée au comité d’éthique de l’Académie de médecine, révèle « Le Figaro ».

La nomination de Marie-Thérèse Hermange parmi les membres du comité d’éthique de l’Académie de médecine, début janvier, avait suscité la colère.

L’ancienne sénatrice UMP de Paris, mise en examen en 2013 dans le cadre d’une enquête pour « trafic d’influence » dans l’affaire du Médiator, est soupçonnée d’avoir servi les intérêts des laboratoires Servier.

L’intéressée a pourtant été « maintenue dans ses fonctions » par ledit comité d’éthique le 7 février.

« Après un échange ouvert entre les membres et un vote à bulletin secret », le maintien de Marie-Thérèse Hermange a été validé « à l’unanimité, moins une voix » Pas surprenant.

Le Figaro avait rendu public sa nomination, une « représentante » de l’Académie avait rapidement fustigé la démarche du quotidien.

« On est en train de bafouer l’Académie, il y a des tas de gens qui ont été mis en examen et qui ont été innocentés ensuite », avait-elle tenté de justifier.

A quels revenus et pour qui ? Pourtant c’est ce comité qui permet au président Macron de justifier ses décisions CQFD.

Qui est Yves Lévy et sa femme ? Lien. Le plus grand scandale d’Etat jamais connu à associer avec J’ACCUSE ?

Il faut rentrer dans les « secrets » des manipulations pour comprendre, que tel est pris celui qui pensait faire une nouvelle botte de Nevers.

Monsieur le président la pointe de votre épée n’était pas assez effilée pour toucher la réelle recherche.

Comble ou hasard au sein même des deux conseils scientifiques qui épaulent le gouvernement dans ses choix face à l’épidémie, plusieurs de ses membres ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique et ont reçu des dizaines de milliers d’euros de la part de grands laboratoires. 

Les lobbies pharmaceutiques vont jouer un grand rôle, aux côtés des gouvernements, dans la lutte contre la pandémie de coronavirus Covid-19 qui se joue actuellement.

Selon les informations, plusieurs membres des deux conseils scientifiques sur lesquels le gouvernement se repose dans sa prise de décision auraient des liens d’intérêts importants avec des laboratoires.

L’un d’eux s’est vu verser plus de 250 000 euros entre 2014 et 2019, selon les chiffres de la base publique Transparence santé. Et rien qu’en 2018, « Big Pharma » a déboursé 1,36 milliard d’euros aux professionnels de santé, selon une enquête de la presse régionale parue en janvier dernier.

 

450 000 euros d’avantages versés aux membres des conseils scientifiques

 

Ces relations n’empêchent pas l’indépendance, elle est toutefois plus que sérieusement remise en question. Une étude universitaire publiée en novembre 2019 montre même que les médecins liés aux industriels du secteur prescrivent plus de médicaments que les autres, fait ressortir l’hebdomadaire Marianne.

En tout, entre les repas, hébergements à l’hôtel, frais de transport et honoraires, les laboratoires ont déboursé pas moins de 450 000 euros, à destination de neuf experts du conseil scientifique et du Comité analyse, au sein du Care, qui compte cinq membres, seule la présidente, Françoise Barré-Simoussi, semble immaculée de tout conflit d’intérêts. 

 

Qui sont les membres du Care, le nouveau comité scientifique d’Emmanuel Macron ?

Lire au « Journal officiel » la nomination de Madame Agnès Buzin, ressemble presque à tremper dans le vitriol ce que représente « La Légion d’Honneur de la République Française » ?

Les réactions au niveau des nantis qui l’ont reçu en ayant du « sang sur les mains » faire réagir plus faiblement que le scandale de la présidence du Conseil de l’Europe à compter de ce jour.

Oui car au lieu d’associer le drapeau tricolore avec le drapeau européen, « non » le drapeau bleu, blanc, rouge a été supprimé et fait place uniquement à celui de l’Europe.

Que chacun tire la leçon qu’il souhaite, tous les Français et autres tombés dans le cadre des conflits mondiaux ou autres, doivent et ne peuvent plus réagir, mais les douleurs sont présentes.

Faudra-t-il rendre des comptes ?

Le Panda

Patrick Juan

59 réflexions sur “Agnès Buzin Scandale de la Légion D’Honneur en 2022 tel notre Drapeau

  • Une tres bonne annee a toute l’ equipe des voix …

    __________¶¶_¶¶__¶¶_¶¶_¶
    _________¶¶_¶¶_¶¶_¶¶_¶¶¶
    _____¶¶¶¶¶____________¶¶¶¶¶¶¶
    ___¶¶¶¶¶_______________¶¶¶¶¶¶¶
    __¶¶¶¶¶__________________¶¶¶¶¶¶
    __¶¶¶¶____________________¶¶¶¶
    ___¶¶______________________¶¶¶
    ___¶________________________¶¶¶¶
    __¶¶_____¶¶¶______¶¶________¶¶¶¶¶¶¶
    __¶_____¶¶¶¶_____¶¶¶¶¶______¶¶¶¶¶¶_¶
    __¶____¶¶¶¶¶____¶¶¶¶¶¶¶¶____¶¶¶¶¶¶__¶
    __¶¶__¶¶¶¶¶______¶¶¶¶¶¶¶___¶¶¶¶¶¶¶___¶
    ___¶__¶¶¶__________¶¶¶¶___¶¶¶¶¶¶¶¶¶___¶
    ___¶¶____________________¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶___¶¶¶
    ___¶¶¶_____¶¶¶¶¶¶_______¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶___¶¶¶¶
    ___¶¶¶¶¶___¶¶¶¶¶¶_____¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶__¶¶¶¶¶¶
    ___¶¶¶¶¶¶¶_________¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶__¶¶¶¶¶¶¶¶
    ___¶¶¶¶¶¶¶¶__¶¶¶___¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶_¶¶¶¶¶¶¶¶¶
    ____¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶__¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶
    ____¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶ ¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶
    ____¶¶¶¶¶¶¶¶¶_¶¶¶¶¶¶¶_¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶ ¶¶¶¶¶¶¶¶
    __¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶_________¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶ ¶¶¶¶¶
    __¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶_________¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶
    ___¶¶¶¶¶¶¶_________¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶
    ___________________¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶
    ___________________¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶

  • Merci de ta partition

    Mais peux tu faire la traduction stp?

    Ainsi l’ensemble des lecteurs pourront comprendre.

    Bonne année 2022 à toi aussi et à tous tes proches.

    Nous espérons te lire pour la traduction.

    Passes une très bonne soirée et peut-être à beintôt.

    Avec toutes mes amitiés

    Le Panda

    Patrick Juan03

  • Monsieur Macron président de la République,

    Je vous présente mes meilleurs voeux pour l’année 2022 pour vous et vos proches en ce qui concerne vos santés.

    Il semble une évidence que vous ne sachiez pas discerner peut-être le drapeau de la France et celui de l’Europe.

    La raison est simple « Vous êtes le seul président élu, à ne pas avoir fait votre service militaire »

    La France et son drapeau ne vous appartiennent nullement.

    Dans la mesure ou la France ne vous reconduit pas sa confiance pour 2022, ne soyez nullement surpris.

    Cette action démontre à certains moments avec quelle légéreté vous avez dirigez la nation des droits de l’homme.

    Le sens de vos oubli et votre manque d’empathie vis à vis du peuple des travailleurs démontrent que même en habillant parfois un singe avec un costume il ne peut rien faire d’autre que de rester un « animal peut-être non prédateur » mais à ne pas confondre avec la race des « Bonobos » 

    Trouvez le chemin qui guide la France et lorsque l’on vous écrit ayez la correction par la fonction que vous représentez de répondre.

    Souvenez-vous de diction « Lorsque l’Honneur est taché même la mort n’enléve les marquesé

    Bon courage

    Le Panda

    Patrick Juan 

  • Votre question fait référence à Karim, un patient atteint du Covid, filmé par l’AFP lors de son passage au service de réanimation du centre hospitalier intercommunal André-Grégoire de Montreuil (93). Son hospitalisation avait fait l’objet de plusieurs fausses informations, relayées notamment par l’essayiste controversé Idriss Aberkane. Ce dernier l’accusant d’être mis en scène pour les caméras, car il apparaissait dans un reportage de BFM TV se déroulant à Montreuil et à Nice. D’autres encore l’avaient confondu avec Toufik, un autre patient placé en réanimation, cette fois à Bordeaux.

  • Sur les réseaux sociaux, certains internautes ont affirmé que l’homme était décédé, en s’appuyant sur un hommage publié par Infos Lilas, le magazine mensuel de la maire des Lilas (Seine-Saint-Denis). A la page 25, on peut lire que Abdelkrim Azzaoui, dit «Karim, prénom par lequel il était appelé, nous a quittés le 20 décembre à l’âge de 48 ans. Né le 9 février 1973 à Oran, il travaillait à la mairie des Lilas depuis janvier 2002. Après avoir débuté au CCAS, il occupait le poste de magasinier, au service entretien et restauration scolaire depuis 17 ans. Très serviable, toujours positif, il avait le sens du service public et était très apprécié par ses collègues pour qui sa disparition est un grand choc. Ses obsèques ont eu lieu le 24 décembre dans sa ville natale à Oran. A sa femme, ses trois enfants, sa famille, ses proches, ses amis, le maire et la municipalité ont présenté leurs condoléances».

  • Contacté par CheckNews, le directeur de la communication de la mairie des Lilas, Christophe Lalo, confirme que «Karim est bien la personne interviewée sur son lit d’hôpital à Montreuil. Il était bien agent de la ville des Lilas et il est décédé des suites du Covid».

     
    D’autres éléments indiquent qu’il s’agit bien du même Karim Azzaoui. Dans la dépêche texte de l’AFP, qui avait rencontré Karim, on apprenait qu’il était âgé de 48 ans, qu’il était marié à Fatima et qu’il était le père d’une fille de 16 ans et de deux jumeaux de 13 ans, ce qui correspond bien à l’hommage rendu par la mairie des Lilas. Sur Facebook, CheckNews a également pu retrouver le profil de Karim, qui ressemble bien au patient filmé par l’AFP, ainsi que des messages d’inquiétude puis de deuil postés durant son hospitalisation par sa soeur, originaire d’Oran. Contactée par CheckNews, elle confirme le décès de son frère le 20 décembre.

    Article mis à jour le 3 janvier 2022: ajout de la confirmation du décès par la soeur de Karim.

  • L’examen du texte qui devait permettre au gouvernement de déployer le pass vaccinal le 15 janvier a été suspendu dans la nuit de lundi à mardi. Le gouvernement accuse la candidate des LR d’être responsable de cet échec.
     
    Après le camouflet infligé par les oppositions au gouvernement, reportant l’adoption du pass vaccinal, la majorité monte au front et s’attaque à Valérie Pécresse. Les députés LR, tout comme ceux de la France insoumise, ont été à la manœuvre dans la nuit de lundi à mardi pour suspendre les débats visant à déployer le pass vaccinal d’ici le 15 janvier prochain.

    C’est Yaël Braun-Pivet, la présidente de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, qui a ouvert la première les hostilités.

  • « Jouer l’obstruction »
    « On a vu des oppositions qui, sur force plateaux TV et tweets, nous disent qu’elles sont favorables au pass vaccinal et soutiennent ce projet de loi et qui dans l’hémicycle, ont fait complètement l’inverse, ont joué l’obstruction et ont voté de façon massive pour que les débats cessent », a ainsi jugé la députée auprès de l’AFP.
    Alors que la candidate des Républicains défend le pass vaccinal, tout comme Éric Ciotti, plusieurs de ses lieutenants se sont en effet réjouis de la suspension du projet de loi qui visait à le déployer d’ici le 15 janvier prochain. A commencer par son porte-parole de campagne, le député LR Aurélien Pradié qui a estimé sur Twitter qu' »Olivier Véran et le gouvernement (venaient) de recevoir une leçon de respect de la démocratie ».

    Même son de cloche du côté e Damien Abad, le patron des députés LR.

  • « Valérie Pécresse doit clarifier sa position »
    Ces propos n’ont pas été du goût de Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. « Ces derniers jours, on a vu Valérie Pécresse et Éric Ciotti dire dans les médias qu’ils soutenaient le pass vaccinal. Et hier soir, on a vu les députés LR (…) voter contre (…) Valérie Pécresse doit clarifier sa position », a ainsi estimé le secrétaire d’ État sur France Inter ce mardi matin.

    Amélie de Montchalin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a elle dénoncé « la duplicité » et « l’irresponsabilité » des députés proches de Valérie Pécresse ce mardi sur BFMTV.

  • « Consternant »
    « C’est consternant de voir Les Républicains s’allier avec la France insoumise et le Rassemblement national », a encore réagi Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, sur France info.

    Alors que la majorité présidentielle semble hésiter depuis plusieurs semaines sur la stratégie à adopter face à Valérie Pécresse, jugée comme une concurrente sérieuse à Emmanuel Macron, le revers du gouvernement au Palais-Bourbon a serré les rangs.

  • Le texte qui devait permettre au gouvernement de déployer le pass vaccinal le 15 janvier prochain est suspendu jusqu’à nouvel ordre. Une mauvaise nouvelle pour le gouvernement.
     
    Un coup de théâtre qui change la donne pour le gouvernement. Alors que le projet de loi devant permettre la création du pass vaccinal d’ici le 15 janvier prochain devait être voté cette nuit, il a finalement été suspendu. Au grand dam de la majorité. Éléments d’explication.

  • « On a la nuit devant nous », avait pourtant expliqué Olivier Véran vers minuit devant les députés.
    Peine perdue. Les députés La République en marche n’ont pas été assez nombreux pour voter en faveur de la poursuite des débats. Après un vote à main levée afin de pouvoir continuer la séance après minuit, les oppositions, plus nombreuses sur les bancs de l’hémicycle ont voté pour sa suspension.

  • Pas le premier couac
    Le député LR, Robin Reda, présent lors du vote, avait en guise d’explication, la « désinvolture » de ses collègues de la majorité, trop peu nombreux pour peser.

    Ce n’est pas la première fois que l’exécutif est mis en difficulté par sa propre majorité sur les textes liés au Covid. En novembre 2020, les députés avaient adopté un amendement limitant l’état d’urgence sanitaire au 14 décembre au lieu du 16 février, comme l’espérait le gouvernement.

    Du côté du gouvernement, on reconnaît à demi-mot une relative impréparation de ce texte, pourtant à valeur hautement symbolique pour l’exécutif à 3 mois de la présidentielle en pleine vague Omicron. L’obstacle est d’autant plus gênant pour Olivier Véran, le ministre de la Santé, que le texte devait être adopté ce mardi, pour ensuite être soumis au Sénat ce mercredi puis enfin être présenté au Conseil constitutionnel dans la foulée. Le pass vaccinal devait être déployé dans 12 jours.

  • « Défaut d’anticipation »
    « Il y a eu clairement un défaut d’anticipation et de mobilisation », a d’ailleurs admis une source parlementaire auprès de l’AFP. C’est que les députés commencent à penser à leur réélection et à labourer le terrain de leur circonscription à l’approche des législatives. La multiplication des projets de loi liés au Covid a peut-être également eu raison de la motivation d’une partie des parlementaires.

  • Du côté de la République en marche, on blâme les oppositions en parlant de « coup du rideau ». Comprendre: des députés LR qui arrivent au dernier moment dans l’hémicycle et votent la suspension de séance alors qu’un rapide calcul des parlementaires jusqu’ici présents devait assurer à Olivier Véran de pouvoir poursuivre la séance.

    Le « coup du rideau »
    La droite avait d’ailleurs usé de la même méthode lors de l’adoption du PACS en 1998. Alors portée par Lionel Jospin, la gauche était relativement absente de l’hémicycle en première lecture et le RPR (l’ancêtre des LR, NDLR) avait débarqué en force au dernier moment, permettant au texte de ne pas être débattu. Le PACS avait cependant été bien adopté quelques semaines plus tard.

    Sur les bancs de l’exécutif, on assure vouloir toujours aller rapidement.

  • « Il était envisagé de siéger y compris ce week-end si besoin en était. La conférence des présidents en débattra. Chaque heure compte pour mettre en oeuvre ces mesures sanitaires. Les Français nous regardent. #responsabilité », a ainsi twitté Marc Fesneau, le secrétaire d’ État aux relations avec le Parlement.
    Les présidents des groupes de l’Assemblée nationale se réunissent ce mardi pour décider de la suite du calendrier parlementaire. Avec une contrainte de temps très importante: la session se finit fin février pour cause d’élection présidentielle.

    Marie-Pierre Bourgeois

  • VERS UNE VAGUE OMICRON À L’HÔPITAL? POUR LE PR MÉGARBANE, « SI LE 20 JANVIER, IL NE S’EST RIEN PASSÉ, IL NE SE PASSERA RIEN »

  • Etudes scientifiques, avis des autorités sanitaires et politiques: l’heure est à l’optimisme autour du variant Omicron. Celui-ci s’avère aussi contagieux que relativement bénin. Dans Le Parisien ce mardi, un praticien livre ses motifs d’espoir, notamment sur les effets de la vague Omicron à l’hôpital.
     
    Détecté pour la première fois en Afrique du Sud en novembre, le variant Omicron est désormais mieux connu. Les études scientifiques se succèdent, rendant toutes la même sentence: plus contagieux que Delta, il s’avère moins dangereux. Cette diffusion galopante – le variant Omicron est désormais majoritaire en France – couplée à sa forme moins virulente, doit favoriser une solide immunité collective. C’est ce qui a conduit le ministre de la Santé, Olivier Véran, à espérer dimanche dans le JDD qu’il s’agisse « peut-être de la dernière vague ».

    Et, ce mardi, dans les colonnes du Parisien, un praticien tire de son expérience personnelle de quoi nourrir cet optimisme.

  • « Si le 20 janvier, il ne s’est rien passé à l’hôpital, il ne se passera globalement rien », déclare ainsi le professeur Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière.
     
    Décalage de 10 à 12 jours
    Selon Bruno Mégarbane, donc, Omicron ne provoque pas d’afflux massif dans les hôpitaux et il ne resterait qu’une quinzaine de jours à patienter pour être définitivement fixés sur sa gravité. Il explique ce délai par trois facteurs incitant encore à la prudence.

    « Il y a un décalage de dix à douze jours entre les contaminations et les admissions en réanimation », explique-t-il. Selon lui, le public touché en premier lieu est loin d’être le plus vulnérable.

    « Au début des vagues, ce sont les personnes les plus jeunes, les plus mobiles, qui se contaminent, généralement des gens âgés de 20-40 ans, donc moins à risque d’arriver en réa. Ces gens voient des personnes plus à risque ou non vaccinées qui étaient autoconfinées et les contaminent », résume Bruno Mégarbane.
    Un dernier élément qui retardera d’autant l’heure des certitudes. « Dans ce cas, on a encore un décalage de quinze jours. On pourra dire définitivement qu’il n’y aura pas de vague hospitalière quasi un mois après le début de la vague de contaminations », fait-il valoir.

  • « Pour l’instant, on ne voit pas arriver Omicron à l’hôpital »
    Autour du 20 janvier donc. Mais, en tout état de cause, les données hospitalières sont pour le moment au beau fixe.
    « Au vu du nombre de contaminations et grâce au recul de la semaine, on peut dire que, pour l’instant, on ne voit pas arriver Omicron à l’hôpital. Ce n’est pas non plus l’afflux en médecine. Donc, il y a plutôt des signes encourageants pour dire qu’il ne va pas se passer quelque chose d’inquiétant », confie Bruno Mégarbane au Parisien.
    En tant que chef d’un service de réanimation d’Île-de-France – soit la région la plus touchée par la cinquième vague à ce stade – le professeur est bien placé pour le mesurer. « Le service réanimation de Lariboisière est assez représentatif de ce qui se passe à Paris, on draine le nord de la capitale, ni la région la plus vaccinée ni la plus attentive aux mesures barrières », explique-t-il.

    Or, « aujourd’hui », il n’a « pas de patient Omicron en réanimation », remarque-t-il, avant d’enchaîner: « Le seul que nous avons eu est sorti très rapidement. Tous nos patients sont de la vague Delta ». « On note en Île-de-France une décélération des contaminations au Delta, Omicron a pris le dessus. Or, depuis trois jours, je n’ai eu aucun entrant dans mon service, ce qui est assez étonnant ».

  • POUR ANTOINE FLAHAULT, « ON NE PEUT PAS AFFIRMER QUE LA PANDÉMIE EST DERRIÈRE NOUS APRÈS CETTE VAGUE »

  • Sur BFMTV, l’épidémiologiste a tenu à nuancer des prédictions trop optimistes présentant la vague Omicron comme la dernière de la pandémie.
     
    Invité sur BFMTV ce mardi, Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève a tenu à relativiser l’idée selon laquelle la vague engendrée par le variant Omicron serait la dernière de la pandémie.

    « Cette pandémie a montré son imprédictibilité. On ne peut pas affirmer que la pandémie est derrière nous après cette vague », a-t-il déclaré.

  • Des propos venant relativiser ceux tenus lundi à la télévision danoise par Tyra Grove Krause, une des plus éminentes épidémiologistes du pays nordique, qui a déclaré: « Je pense qu’on en a pour deux mois, et puis j’espère que l’infection commencera à se calmer et que nous retrouverons une vie normale ».

    Ou encore ceux d’Olivier Véran, ministre de la Santé, qui affirmait dimanche dans un entretien au JDD que « cette cinquième vague sera peut-être la dernière ».

  • De difficiles prévisions
    Car pour Antoine Flahault, la pandémie de Covid-19 est imprévisible, et donc difficilement modélisable à long terme. A l’Université de Genève, ses équipes se refusent à faire des prédictions dépassant les sept jours, a-t-il d’ailleurs confié à BFMTV.

    « Personne n’avait prévu le démarrage d’Omicron en fanfare. Je ne sais pas du tout ce qu’il y aura au mois de mars prochain », a-t-il mis en garde.
    Tout en rappelant que l’immunité collective, qui permettrait de mettre fin à la pandémie, était avant tout « un concept très théorique », reposant sur une formule mathématique, et que le laps de temps entre les différentes vagues se réduisait au fil du temps.

  • « Vous savez, entre les précédentes vagues, il y a eu moins d’un mois entre la vague Alpha en juin, et la vague Delta le 15 juillet. Et puis un mois à nouveau entre la vague estivale et la vague automnale ».
    Un variant moins contagieux
    L’épidémiologiste a néanmoins tenu à pointer du doigt les premières études très encourageantes concernant le variant Omicron, « beaucoup moins virulent que les formes précédentes ».

  • COVID: LA FLAMBÉE DES TESTS A COÛTÉ 1 MILLIARD D’EUROS EN DÉCEMBRE

  • Pas moins de 30 millions de tests ont été réalisés dont 28 millions remboursés par la Sécurité sociale.
     
    La cinquième vague covid qui a accéléré pendant la fin de l’année 2020 a provoqué une ruée sur les tests. Selon Les Echos, une trentaine de millions de tests antigéniques ou PCR ont été réalisés en décembre, dont 28 millions ont été remboursés par l’assurance maladie.

    La facture pour la Sécu s’élève donc à 1 milliard d’euros sur un mois, de quoi bien entamer l’enveloppe de 6 milliards d’euros annuelle dégagée par le gouvernement pour la prise en charge de ces tests.

  • Précisément, pendant la semaine de Noël, près de 7 millions de tests ont été réalisés, dont 1,55 million le 23 décembre, ce qui constitue un record. Les Fêtes de fin d’année ont agi comme un catalyseur, les Français voulant se faire tester en masse avant de retrouver leurs familles.

    200 millions de tests depuis mars 2020
    Bonne nouvelle néanmoins pour la Sécurité sociale, le coût unitaire du test a baissé passant de 61 euros en décembre 2020 à 36 euros le mois dernier. En cause notamment, la prédominance (65%) des tests antigéniques moins coûteux que les tests PCR réalisés en laboratoire. Il y a un an, les tests antigéniques représentaient moins de la moitié du total.

    Pour autant, les remboursements risquent encore de se maintenir à un haut niveau en ce début d’année avec un volume de tests supérieur à 1 million par jour… Et étant donné le très haut niveau de la couverture vaccinale, la quasi-totalité de ces tests devront être remboursés (seuls les tests des non-vaccinés ne sont pas pris en charge).

    Toujours selon Les Echos, au total, depuis le début de l’épidémie en mars 2020, pas moins de 200 millions de tests gratuits ont été réalisés.

    Olivier Chicheportiche

  • Pass vaccinal: Le député LREM Raphaël Gérard raconte son Covid long à l’Assemblée
    « Ma liberté, c’est 30 cm de câble et 3 kg de matériel », témoigne-t-il, fustigeant au passage « les vociférations » de l’opposition.

  • COVID-19 – Pendant l’examen du texte sur le pass vaccinal ce lundi 3 janvier à l’Assemblée nationale, qui a été suspendu par surprise en début de nuit, le député LREM Raphaël Gérard a livré un témoignage fort, alors qu’il est atteint d’un Covid long.

    “Chers collègues attention! On est en train de parler d’un sujet qui a fait 130.000 morts, qui a fait des dizaines de milliers de personnes qui comme moi -et vous savez par quelles étapes je suis passé- vont devoir vivre jusqu’à la fin de leurs jours avec les conséquences du Covid”, débute le député lors de son intervention.

    “On peut parler de liberté, on peut brandir la liberté dans tous les sens, mais la liberté, ce n’est pas un ensemble de droits, c’est un ensemble de devoirs et un ensemble de droits, c’est un équilibre juste entre les droits et les devoirs”, poursuit-il.

  • “Ma liberté aujourd’hui, voyez, elle est là: c’est 30 centimètres de câble et trois kilos de matériel que je porte 24 heures sur 24 jusqu’à la fin de mes jours”, continue Raphaël Gérard en brandissant son matériel qu’il porte attaché en bandoulière. “C’est ça la réalité, c’est la mienne et c’est celle de dizaines de milliers de personnes dans ce pays dont la vie a été bouleversée par une épidémie.”

  • “Je me pose la question de savoir si je vais sortir (de ce train) sain et sauf”
    “Chaque fois que je sors dans la rue, que je prends les transports, que je prends le train, je me pose pas la question de savoir si je peux manger ou pas des cacahuètes, je me pose la question de savoir si je vais sortir sain et sauf de ce train ou si je vais repartir dans ce même enfer. C’est ça la réalité et c’est ça qu’il faut mettre en avant”, cite encore en exemple le député, qui met en avant le chiffre des 20% de patients Covid hospitalisés mais vaccinés, qui font pour l’écrasante majorité partie des publics à risque, comme lui aujourd’hui avec son Covid long.

    Raphaël Gérard fustige aussi l’opposition, dont une bonne partie refuse l’application du pass vaccinal: “Chacune de vos gesticulations est une insulte aux 130.000 personnes qui sont mortes; chacune de vos vociférations, de vos exagérations est un coup de poing dans le ventre aux personnes comme moi qui doivent vivre avec ça et qui sont des dizaines de milliers dans ce pays, des centaines de milliers peut-être.”

  • D’après une étude française publiée en 2021, 60% des patients Covid hospitalisés ressentent toujours au bout de six mois l’un des principaux symptômes du Covid: fatigue, essoufflement, douleur des articulations ou des muscles. Pour 25% des personnes suivies, la situation est encore pire, avec au moins trois symptômes encore présents.

  • Pass vaccinal: ces députés LREM menacés témoignent
    À l’Assemblée nationale où Le HuffPost les a rencontrés, ces élus sont unanimes: la peur et les pressions ne changeront rien à leur vote.

  • POLITIQUE – “Notre vote est libre, nous ne leur céderons rien”. À la tribune, la présidente la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, est longuement applaudie par les députés. Dans quelques minutes, ils vont examiner les nouvelles mesures de renforcement des outils de gestion de la crise sanitaire, dans le cadre d’un projet de loi dont l’une des initiatives les plus controversées est le remplacement du pass sanitaire en pass vaccinal.

    Ce projet de loi s’ajoute aux précédents censés endiguer la crise sanitaire et son vote se déroule, ce lundi 3 janvier, dans un climat particulièrement délétère. Depuis plusieurs mois, les menaces contre les députés LREM s’intensifient.

  • Menaces de mort, insultes, intimidations et permanences vandalisées
    Des menaces de mort, des insultes, des intimidations, des permanences vandalisées… La violence va crescendo, en témoigne la menace de transformer l’Assemblée nationale en un “véritable bain de sang” proférée à l’encontre de Yaël Braun-Pivet, dans un courrier lu par cette dernière le 29 décembre. 
    Aux Quatre Colonnes, Le HuffPost a rencontré des élus de la majorité unanimes: la pression et la peur ne changeront pas leur vote. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, ce qui compte d’après eux, c’est la protection des plus fragiles et la diminution de la propagation du virus.

    Et ils sauront l’expliquer à leurs électeurs, se défendent-ils. Pour les mécontents, rendez-vous dans les urnes. “Je vous rappelle que nous avons tous été élus”, a ainsi tenu à rappeler la présidente de la Commission des lois.

  • « Cela ressemble à un film qui n’en finit pas », a déclaré Jean Castex lors de l’annonce des nouvelles mesures du gouvernement pour contrer l’extrême contagiosité du variant Omicron, désormais majoritaire, après les tests effectués ces derniers jours.

    Un film, oui. Un very bad trip mondial, le plus interminable long métrage de l’histoire du cinéma, vingt-et-un mois de direct continu, avec rebondissements et effets spéciaux. Et quelques bons gags absurdes. Comme interdire de consommer au comptoir dans les cafés mais pas assis à table. Ou imposer pour les rencontres sportives une jauge à 5000 que le stade contienne 6000 places ou 67 000. Ou encore le retour à l’obligation de porter un masque en extérieur dans de nombreux départements. Si on peut comprendre cette mesure lorsqu’on est, par exemple, dans un marché, sans aucune distanciation, pourquoi l’appliquer partout de façon identique ? Aucun consensus médical n’existe sur le sujet. L’argument le plus drôle entendu ? « Bah, comme ça on garde l’habitude de porter son masque, c’est pas plus mal… ». On aura bientôt un cerveau rééduqué : sentir son visage masqué sera normal, le sentir nu deviendra « anormal », un peu comme se retrouver brusquement le derrière à l’air en pleine rue. Sale époque.

  • « Honneur aux Français qu’on dit réfractaires, rebelles, ingouvernables et qui ont fait preuve d’une maturité incroyable depuis le début de la pandémie. »
    N’accablons pas nos dirigeants. Ils doivent faire face à une perpétuelle double injonction : agir vite pour protéger efficacement le plus grand nombre, sans sacrifier l’économie, tout en assurant leurs arrières pour ne pas risquer d’être traînés en justice si on s’avisait qu’ils avaient été négligents. Cela a de quoi rendre fou. Le tout sur fond de campagne présidentielle où il est d’usage de critiquer par principe toute proposition d’un adversaire. Ainsi, on se demande si la décision la plus raisonnable concernant l’école n’aurait pas été de retarder la rentrée scolaire de huit jours comme proposé par Valérie Pécresse. Vu l’impréparation des établissements et la contamination qui exige l’isolement obligatoire des profs et des élèves, ce n’était pas absurde. Mais justement une décision absurde est devenue une option recevable si on estime qu’elle impressionne politiquement et donne le sentiment de faire quelque chose. Et puis, on risquait de croire que Jean Castex, chef du gouvernement de la macronie, se mettait « dans la roue » de la candidate LR. Horreur…

    Covid-19 : un film qui n’en finit pas, donc. Avec des bons, des brutes et des truands.

  • Les bons.

    Honneur aux Français qu’on dit réfractaires, rebelles, ingouvernables et qui ont fait preuve d’une maturité incroyable depuis le début de la pandémie. Ils sont désormais « totalement vaccinés » à 73 % malgré les fake news et les théories complotistes. Ils se sont faits tester massivement pendant les fêtes, soucieux de protéger leurs proches, leurs aînés. Ils avaient adhéré (presque) comme un seul homme à la stratégie du tout vaccinal, avec la promesse de pouvoir ensuite « vivre normalement ». Malgré la promesse non tenue à cause de l’irruption des variants, ils ont continué à observer les règles sanitaires sans râler. Les restaurateurs ont accepté de devenir contrôleurs de passes sanitaires. Les grosses et moyennes entreprises ont pu continuer grâce aux bonnes mesures gouvernementales. Le monde de la culture est lessivé mais stoïque. Le petit commerce souffre : c’est lui qui est le plus impacté par la désaffection des centres-villes et le télétravail. Mais les milliers de Français concernés font plutôt preuve d’une incroyable résistance et résilience.

  • Les brutes

    Nous n’avons pas, grâce à Dieu, en France, de brutes épaisses à la chinoise. Fin décembre, dans la région du Guangxi, des suspects accusés d’avoir mis en péril les règles anti-Covid ont été obligés de « parader » avec des menottes et une pancarte autour du cou. L’humiliation publique façon révolution culturelle sous Mao fait partie des mesures disciplinaires prises cet été par le gouvernement local pour lutter contre les réfractaires.

  • « La solidarité internationale n’est pourtant pas qu’une mesure d’aide aux plus démunis. Elle nous protège aussi d’une éternelle circulation du virus et de ses variants. Elle seule peut permettre qu’un jour prochain, le « film qui n’en finit pas » affiche son générique de fin. »
    Chez nous, rien à voir, la brutalité est plus sophistiquée. Ainsi André Grimaldi, professeur émérite au CHU-Pitié Salpêtrière, s’interroge dans une tribune au JDD : « Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? ». On a beau être agacés par les réfractaires au vaccin qui sont l’immense majorité des cas de réanimation, il est insupportable de voir des médecins traiter avec autant de désinvolture leur serment d’Hippocrate. Rationnaliser, trier, faire disparaître les « indésirables » au nom d’une logique économique et administrative triomphante à l’hôpital : on se croirait dans le dernier roman de Michel Houellebecq, Anéantir…

    Même incompréhension pour ce tweet, malheureux, de Raphaël Enthoven qui souhaite « la bonne année à tous sauf aux antivax qui sont vraiment soit des cons, soit des monstres. » Brutal. On préfère quand le philosophe lutte contre la cancel culture plutôt que lorsqu’il exclut, au nom de la raison, ceux qui ne pensent pas comme lui.

  • Les truands

    Dans la catégorie truands, il y a du super calibre et du menu fretin. Les petits marlous qui fabriquent des faux passes sanitaires. Et la grosse canaille qui s’enrichit grassement sur le malheur des autres. On ne citera pas les chiffres hallucinants des profits réalisés par les géants du numérique comme Amazon qui, rappelons-le, ne payent toujours pas d’impôts en France, ou si peu. Plus grave, comment ne pas regretter que les laboratoires pharmaceutiques qui ont réalisé des milliards de bénéfices grâce aux vaccins ne fassent pas preuve de plus de générosité envers les pays émergents (Afrique, Asie, Inde) qui ont très peu vacciné leur population ? Certes, lever des brevets afin de fabriquer des génériques est un dossier complexe. Et ce n’est pas la panacée absolue : quand on manque de vaccins, souvent on manque aussi de tests, de seringues, de masques, de personnels formés pour la pandémie… Certes, des progrès sont faits : Pfizer a partiellement levé son brevet dans 95 pays, mais se refuse à généraliser l’accès à sa technologie. Vingt-et-un mois après le début de la pandémie, nous sommes encore loin du compte. La solidarité internationale n’est pourtant pas qu’une mesure d’aide aux plus démunis. Elle nous protège aussi d’une éternelle circulation du virus et de ses variants.

    Elle seule peut permettre qu’un jour prochain, le « film qui n’en finit pas » affiche son générique de fin.

  • Mensonges et gros business: qui se cache derrière la pétition anti-pass vaccinal lancée par Rodolphe Bacquet?

    «CheckNews» a enquêté sur les coulisses de la pétition qui s’oppose au pass vaccinal, en revendiquant 1 million de signatures. Derrière son succès, une galaxie d’entreprises rodées aux pires techniques de vente, fondée par un homme qui «assume parfaitement» de mentir.

  • Question posée par Pierô le 29 décembre 2021

    Bonjour,

     
    Votre question fait référence à cette pétition à succès qui s’oppose au pass vaccinal, et qui compterait déjà 1 million de signatures (sans que CheckNews ne soit en mesure de confirmer ce chiffre). «Si vous laissez faire cela, vous acceptez que votre vie quotidienne soit conditionnée à la vérification d’une information de santé dont la confidentialité est censée être garantie par le droit, met-elle en avant. Il vous sera impossible d’y échapper car les tests de dépistage, ni même le statut de “guéri du Covid”, ne seront plus considérés. Cette mesure inique nécessite une réaction immédiate.»

     
    Elle a été relayée sur les réseaux sociaux par des personnalités comme Florian Philippot, l’acteur Yvan Le Bolloc’h ou l’ancien auteur des Guignols Bruno Gaccio. Sur Facebook, elle compte des centaines de milliers de partages, notamment grâce à des groupes de soutien à Didier Raoult ou via la page du collectif «BonSens» et celle du vidéaste Oliv Oliv, qui fait partie des leaders du mouvement anti-pass sanitaire.

    Son auteur est Rodolphe Bacquet, présenté comme un «aventurier « 
     

  • Le journaliste de LCI David Pujadas est lundi l’invité de Philippe Vandel dans l’émission « Culture Médias » pour présenter le dispositif de la chaîne pour la campagne présidentielle. Il est revenu sur l’actualité de ces derniers jours, et notamment le variant Omicron du Covid-19. David Pujadas estime que médias, politiques et médecins créent un climat d’angoisse. « Ces données sont un démenti cinglant aux marchands de peurs ». C’est par cette formule choc que David Pujadas ouvrait jeudi le dernier numéro de son émission 24 h Pujadas, l’info en questions, avant la rentrée. Une introduction à un numéro sur le variant Omicron du Covid-19 dans lequel il annonçait que « quand on regarde ces données-là, on est très, très loin du climat de panique qui est entretenu actuellement par les médias, certains politiques et certains médecins ». Le journaliste de LCI précise ses propos lundi au micro de Philippe Vandel dans Culture Médias .

  • « J’estime que les médias, globalement, entretiennent un climat de peur », réaffirme David Pujadas sur Europe 1. « La peur fait vendre. La peur est l’alliée du commerce. Les émotions font vendre et la peur est l’émotion la plus immédiatement perceptible, celle qui suscite le plus de réactions. »

  • « La contamination n’est plus un indicateur aussi pertinent »
    Le journaliste estime par ailleurs que « une partie de la classe politique » et « une partie aussi des scientifiques et des médecins » participent également à ce climat de peur face au variant Omicron, « pour des raisons différentes ». « Les scientifiques et les médecins ont intérêt à annoncer le pire pour se couvrir et pour qu’il n’y ait que des bonnes surprises, et pour préserver l’état de l’hôpital. Ils ont aussi le souvenir de l’épisode de la ‘grippette' », explique-t-il.

    « D’une certaine manière, tout nous pousse vers la peur », poursuit David Pujadas. « Tout nous pousse vers l’anxiété : l’aspect commercial pour les médias, l’aspect principe de précaution pour les politiques, et l’aspect ‘je me couvre’ pour les médecins. »

  • L’ancien présentateur du 20h de France 2 appelle à regarder les chiffres. « Aujourd’hui, on nous présente les 200.000 contaminations quotidiennes comme un drame. Or, la contamination aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la contamination du printemps 2020, quand c’était le premier variant et que l’on n’était pas vacciné. Aujourd’hui, la contamination n’est plus un indicateur aussi pertinent », estime-t-il. « Donc, arrêtons de nous mettre la rate au court-bouillon tous les jours et d’être dans ce climat d’anxiété, alors que beaucoup d’éléments incitent, d’une certaine manière, à être un peu plus sereins. C’est tout ce que je dis, mais c’est vrai que ça m’exaspère. 

  • L’essentiel
    EN DIRECT – Covid-19 : «pas loin» de 300 000 cas en 24 heures, annonce Véran
    La pandémie de Covid-19 en Francedossier

    Où la VERITE ? C’est ainsi que l’on trompe les gens et que vous faites fuir les 5 millions de personnes non vaccinées.

    C’est un scandale d’Etat, les médias font courir la TERREUR 
     
    Cinquième vague, troisième dose, variant omicron, bilan épidémique, nouveaux traitements… Retrouvez les dernières informations sur la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

  • En résumé :
    – Les débats sur le pass vaccinal ont été interrompus cette nuit à l’Assemblée nationale après une suspension de séance orchestrée par l’opposition. De quoi faire vraisemblablement dérailler le calendrier d’adoption définitif du texte par le Parlement prévu initialement pour la fin de la semaine.

    – Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé ce matin sur France Inter que les enfants des personnels soignants pourront continuer à aller à l’école en cas de fermeture de leur classe.

    – Côté économie, le gouvernement a annoncé le renforcement des aides pour les entreprises affectées par les restrictions sanitaires, particulièrement pour le secteur du tourisme. «Toutes les entreprises qui auront perdu 65 % de leur chiffre d’affaires» seront éligibles au remboursement de l’activité partielle à 100 % sans reste à charge, indique Bercy.

  • 16h07
    Pass vaccinal : Castex dénonce des «violences inadmissibles» contre des élus et veut punir des «actes ignobles». Avant le débat à l’Assemblée nationale sur le pass vaccinal, le Premier ministre a dénoncé ce mardi les «violences inacceptables» à l’encontre d’élus face à la multiplication des agressions et des menaces de mort. En réponse à une question du député LREM de l’Oise Pascal Bois, dont le garage a été incendié la semaine dernière, Jean Castex a promis de punir ces «actes ignobles». «S’agissant de dépositaires de l’autorité publique, de dépositaires du suffrage universel, alors le recours à la violence, c’est la démocratie, le pacte républicain qu’il vient menacer», a martelé Castex.

  • 15h51
    «Pas loin» de 300 000 cas en vingt-quatre heures, annonce Olivier Véran. Le «raz de marée» omicron continue. En témoignent les tout derniers chiffres données ce mardi à l’Assemblée nationale par le ministre de la Santé, qui battent record sur record. «Aujourd’hui, Santé publique France risque d’annoncer pas loin de 300 000 contaminations sur vingt-quatre heures», un niveau probablement record, fait savoir Olivier Véran devant les députés. Le 31 décembre, la France franchissait déjà la barre vertigineuse des 200 000, avec 232 000 cas quotidiens détectés.

  • Les grandes surfaces ont vendu «entre 1,5 et 2 millions» d’autotests du 28 décembre au 2 janvier. Jackpot pour les enseignes de la grande distribution. Pas moins de 1,5 à 2 millions d’autotests de dépistage du Covid-19 entre le 28 décembre et le 2 janvier, selon l’entreprise d’analyse de données IRI. Près de 500 000 boîtes d’autotests, qui peuvent contenir un ou plusieurs autotests, ont été écoulées en quatre jours de vente, les 28, 29, 30 décembre et 2 janvier, soit un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros. La vente d’autotests pour dépister le Covid-19 a été autorisée hors pharmacies «à titre exceptionnel et jusqu’au 31 janvier» par le gouvernement pour faire face à l’explosion de la demande dans le contexte de la cinquième vague de l’épidémie.

  • 15h18
    Pass vaccinal : à l’Assemblée nationale, Jean Castex fustige la suspension surprise du débat sur le projet de loi. «Ce n’est pas responsable» de «freiner le débat», tance ce mardi le Premier ministre devant les députés, après la mise en minorité des macronistes lundi soir par les oppositions, non pas sur le fond du projet de loi sur le pass vaccinal, mais pour suspendre pour quelques heures le débat. «Que pensent nos soignants engagés, qui eux ne s’arrêtent pas à minuit, comme vous l’avez souhaité et voté ?» lance-t-il. Les débats doivent reprendre devant l’Assemblée ce mardi soir – ce qui laisse augurer une longue nuit, plus de 500 amendements restant au menu. L’audition au Sénat du ministre de la Santé, Olivier Véran, en fin d’après-midi a, elle, été reportée à une date ultérieure non précisée.

  • Le taux d’incidence dépasse 1800. 20 000 Français atteints par la COVID-19 sont actuellement hospitalisés. 272 de nos compatriotes en sont décédés hier. Et pendant ce temps, certains s’évertuent à faire des coups politiques. C’est purement irresponsable.

  • 12h57
    Télétravail : «On fait respecter les obligations» dans le public, assure la ministre Amélie de Montchalin. La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques dit ce mardi vouloir s’appuyer notamment sur les préfets pour faire appliquer la règle des trois jours de télétravail par semaine au sein de la fonction publique. «Les entreprises publiques, comme toutes les entreprises, seront sanctionnées» en cas de manquement, assure Amélie de Montchalin sur RMC-BFMTV. Et de détailler : «Aujourd’hui, 50% des agents qui travaillent hors de Paris télétravaillent, plutôt un à deux jours par semaine, et donc on va monter à trois jours comme dans le privé. […] Dans les ministères parisiens, c’est entre trois quarts et parfois plus de 80%-85% des agents qui télétravaillent.»

  • 9h59
    La ministre du Travail demande du «pragmatisme» pour les contrôles sur le respect du télétravail. Depuis lundi et pendant trois semaines, les entreprises où cela est possible doivent permettre à leurs salariés de télétravailler trois jours par semaine, voire quatre. «Je donnerai une instruction à l’Inspection du travail de pouvoir accepter dans une entreprise que certains puissent en faire un peu plus et d’autres un peu moins», déclare Elisabeth Borne ce matin sur France Info. «Il y a des salariés qui n’en peuvent plus du télétravail, il faut prendre en compte cette situation et faire preuve de pragmatisme», a-t-elle ajouté. Les trois jours, c’est «en moyenne» dans une entreprise.

  • 9h27
    A l’école, «ça fait un an qu’on réclame des capteurs de CO2». En pleine vague omicron, les établissements scolaires ouvrent grand leurs fenêtres pour éviter les contaminations. Insuffisant pour le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui proposait à la mi-décembre l’installation de capteurs de CO2 dans chaque salle. Proposition renouvelée lors de l’annonce dimanche du protocole pour la rentrée scolaire. Si le ministre rappelle qu’une enveloppe de 20 millions d’euros est allouée aux collectivités territoriales pour s’équiper de ces engins, ces dernières se disent mal accompagnées par l’Etat. Malgré les recommandations sanitaires, la majorité des établissements scolaires ne sont pas équipés de machines mesurant la concentration du dioxyde de carbone dans l’air

  • 8h47
    Gabriel Attal : «Il faut que le pass vaccinal puisse entrer en vigueur aussi vite que possible.» Invité sur France Inter, le porte-parole du gouvernement a taclé l’opposition «en liesse» après la suspension des débats cette nuit autour du pass vaccinal. «On a vu hier soir une forme d’amicale de l’irresponsabilité se constituer, avec les députés de la France insoumise, du Rassemblement national et de LR pour faire dérailler le calendrier de l’adoption du pass vaccinal», a-t-il dénoncé. Selon lui, le calendrier du gouvernement sera tenu tout en rappelant qu’il y a un an «on avait dix fois moins de cas, et pourtant 25 % de personnes hospitalisées en plus, il y avait un couvre-feu à 18 heures dans quinze départements».

Laisser un commentaire