« L’IMMIGRATION »
Des aides de la Banque mondiale pour les pays pauvres sont détournées vers des paradis fiscaux. Comment ne pas comprendre les phénomènes divers de ne pas arriver à maitriser ces maux que représentent masse d’immigrations, ainsi que certaines révoltes ? Pour certains qui refusent de comprendre la réalité de certains mafieux poussent à des révoltes justifiées.
A la lecture des chiffres, oui encore eux et ils sont récents presque tout peut se comprendre.
La Banque mondiale apporte des aides aux pays les plus démunis ; l’inverse se produit, car ces fonds profiteraient finalement aux plus riches.
La Banque mondiale constate un taux de fuite moyen vers des comptes off-shore à hauteur de 7,5%.
Une des raisons pour lesquelles Pinelopi « Penny » Koujianou Golberg, économiste en chef de la Banque mondiale, a démissionné le 5 février dernier.
Dans une étude publiée ce mardi 18 février, l’institution estime qu’une partie des aides données aux pays pauvres partiraient vers des paradis fiscaux.
L’étude intitulée « L’aide financière accaparée par les élites » constate que 5% des fonds atterrissent sur des comptes offshore.
Le taux atteint plus de 15% pour 7 pays les plus dépendants des aides de la Banque mondiale. Tels que : le Burundi, la Guinée-Bissau ou encore la Sierra Leone.
L’aide financière détournée par ni plus ni moins que les élites
L’institution a analysée sur 22 des pays qui ont le plus besoin de fonds vitaux. Dans le cadre d’une subvention égale à 1% du PIB, les dépôts dans les paradis fiscaux augmentent de 3,4%, tout en étant égal à zéro dans les pays qui n’en sont pas.
L’étude diffusée montre que « les versements d’aides coïncident avec une augmentation importante de transferts vers des centres financiers offshore connus pour leur opacité fiscale comme la Suisse, le Luxembourg, les îles Caïman et Singapour« . « Si d’autres interprétations sont possibles, relèvent ses auteurs, cela suggère une évasion sur des comptes bancaires privés dans ces paradis fiscaux. »
Dix-neuf de ces pays sont en Afrique, avec des dépôts annuels représentant dans certains Etats des sommes plus qu’importantes : 103 millions de dollars pour le Burundi, 145 pour la Tanzanie, 193 millions de dollars pour Madagascar.
Les auteurs estiment également que le détournement de fonds par les « élites » des pays est l’explication la plus plausible, même s’il en existe d’autres. « L’aide détournée par les politiques au pouvoir, les bureaucrates et leurs acolytes est cohérente avec la totalité des schémas observés« .
Le rapport précise également que les effets sont plus importants pour les pays « les plus corrompus« .
Les auteurs estiment également que le détournement de fonds par les « élites » des pays est l’explication la plus plausible, même s’il en existe d’autres.
Dans tous les cas, les économistes de l’étude insistent sur l’importance des sommes captées : « Ces taux représentent une estimation à minima car l’étude ne prend en compte que les transferts vers des comptes offshore, sans intégrer les possibles dépenses en immobilier ou en biens de luxe« .
Pour Oxfam, la liste noire des paradis fiscaux français est « complètement à côté de la cible »
Sources Marianne/ AFP/ Divers
En Haute-Savoie, les six malades recensés ont participé à une réunion électorale qui a rassemblé 120 personnes. La Balme-de-Sillingy, en Haute-Savoie compte deux nouveaux cas de ce qui monte le total a désormais six cas de coronavirus dans cette ville, a annoncé son maire ce matin.
Coronavirus. Deux nouveaux cas dans la même ville de Haute-Savoie, six au total
Le salon automobile de Genève annulé. L’organisateur du salon automobile de Genève a prévenu les constructeurs automobiles que l’événement, qui devait débuter le 5 mars, était annulé. Cette décision fait suite à l’annonce du gouvernement suisse d’interdire au moins jusqu’au 15 mars les manifestations de plus de 1 000 personnes afin de contrer la propagation du nouveau coronavirus.
Un millier de personnes en quarantaine en Allemagne. Alors que le nombre de cas confirmés dans le pays a grimpé à 53, selon un bilan des autorités sanitaires vendredi, un millier de personnes ont été placées en quarantaine dans l’ouest de l’Allemagne. La mesure a été rendue nécessaire après qu’un couple porteur du virus a participé le week-end dernier au carnaval, un événement annuel très populaire notamment dans l’ouest de l’Allemagne. Dans cette région de Heinsberg, 20 cas de nouveau coronavirus ont été détectés, selon le ministère régional de la Santé de l’Etat régional de Rhénanie du Nord-Westphalie. La commune de Gangelt, qui jouxte la frontière avec les Pays-Bas, est particulièrement touchée.
Annuler son voyage en raison du coronavirus : est-on remboursé ? Les touristes qui avaient prévu de séjourner dans une zone touchée par l’épidémie de coronavirus peuvent reporter ou annuler sans frais, s’ils sont passés par un voyagiste. Mais s’ils ont acheté leur billet ou leur voyage en direct, il leur faudra négocier…
EasyJet annule certains vols vers et en provenance d’Italie. La compagnie aérienne a annoncé vendredi 28 février sa décision « d’annuler certains vols, en particulier ceux à destination et en provenance de l’Italie, tout en continuant de surveiller la situation et en adaptant notre programme de vols pour répondre à la demande », peut-on lire dans un communiqué. Ces vols sont également annulés car la compagnie observe « un fléchissement de la demande et des taux de remplissage depuis et vers nos bases du nord de l’Italie ».
Le chien d’une femme contaminée testé positif à Hong Kong. Les autorités hongkongaises ont annoncé que le chien d’une femme contaminée a été placé en quarantaine. Testé positif au coronavirus, le chien ne présente aucun symptôme de la maladie.
La Suisse suspend tous ses grands événements. Vendredi 28 février, la Suisse a annoncé qu’elle interdisait, au moins jusqu’au 15 mars, tout événement public ou privé réunissant plus de 1 000 personnes, pour limiter la transmission du nouveau coronavirus. « Ces mesures se sont avérées efficaces dans d’autres pays », et sont conformes aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré le ministre de la santé Suisse, Alain Berset, en conférence de presse.
Un premier cas détecté en Normandie. La personne, un professionnel de santé du CHU de Rouen qui a séjourné à Munich (Allemagne), a été confinée à son domicile de Bois-Guillaume, près de Rouen, ce jeudi 27 février 2020.
Une femme hospitalisée à Nantes. La femme atteinte du coronavirus et hospitalisée au CHU de Nantes est une femme de 58 ans, qui est également la médecin du patient hospitalisé à Amiens.
Coronavirus. Un cas au CHU de Nantes : ce que l’on sait de la femme hospitalisée
Le point sur la situation dans l’Ouest. L’épidémie de nouveau coronavirus touche désormais l’ouest de la France. On dénombre deux cas : un homme de 72 ans hospitalisé à Brest, ainsi qu’une femme, à Nantes. Les CHU se préparent pour accueillir au mieux de potentiels futurs patients.
Premier cas de coronavirus en Normandie. Un professionnel de santé du CHU de Rouen a été testé positif au coronavirus près à Bois-Guillaume, près de Rouen. Le patient n’est pas hospitalisé mais est en isolement à son domicile a confirmé l’Agence régionale de santé de Normandie à nos confrères de Paris Normandie. Il a séjourné en Allemagne, à Munich, du mardi 18 au samedi 22 février. Les premiers signes ont été détectés le 24 février, soit deux jours après son retour. C’est le premier cas dans la région.
Coronavirus: qui est le patient zéro de l’Oise?
Une véritable enquête policière a été lancée pour retrouver la personne qui a amené le Sars-CoV-2 dans le département. Jeudi soir, la France comptait 38 cas confirmés, dont 12 en lien avec les deux patients de l’Oise.
Les deux malades du Covid-19 dans l’Oise, dont l’un est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, sont-ils les premières victimes d’un début d’épidémie sur le territoire? Jusqu’à jeudi soir, le gouvernement se voulait rassurant et répétait que si l’épidémie était à nos portes, elle n’était pas encore arrivée. Mais le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé jeudi soir lors du point presse quotidien que le nombre de cas confirmés en France était dans la journée passé de 18 à 38. Vingt cas de plus en 24 heures, donc, dont «un regroupement de 12 cas» lié aux deux malades identifiés mercredi dans l’Oise. Plusieurs investigations «toujours en cours» sont «susceptibles de faire évoluer ce bilan», a par ailleurs ajouté le ministre.
Les deux contaminations de l’Oise restent un mystère. En effet, aucun des deux patients diagnostiqués dans les Hauts-de-France ne s’était récemment rendu dans une zone à risque. Ils n’avaient a priori pas non plus fréquenté de personnes en revenant.
Le coronavirus a contaminé plus de 4000 personnes hors de Chine
Les Pays-Bas et le Nigéria ont annoncé chacun une contamination, tandis qu’en Corée du Sud, le nombre de cas continue d’augmenter.
CORONAVIRUS – L’épidémie de coronavirus continue à sévir. Dans la nuit de jeudi à vendredi 28 février, le Nigéria et les Pays-Bas ont à leur tour annoncé de premières contaminations au Covid-19, puis vendredi matin, la Nouvelle-Zélande, le Bélarus et la Lituanie se sont ajoutés. Hors de Chine, ce sont plus de 4000 cas qui ont été recensés à l’international, avec un pic en Corée du Sud.
Aux Pays-Bas, un patient ayant récemment visité la Lombardie, région du nord de l’Italie considérée comme un “foyer de contamination”, a été testé positif au nouveau coronavirus. Il a été hospitalisé et placé en isolement.
Un premier cas a aussi été confirmé au Nigéria, le premier dans le pays et en Afrique subsaharienne, a annoncé vendredi le ministère fédéral de la Santé. Le ministère précise qu’il s’agit d’un ressortissant italien travaillant au Nigéria et qui est revenu dans ce pays depuis la ville italienne de Milan le 25 février. Hospitalisé à Lagos, “le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants”, a assuré le ministère.
Hors de Chine, c’est en Corée du Sud que le virus s’est le plus répandu. Ce vendredi, les autorités coréennes ont fait état de 256 contaminations supplémentaires, portant le total à 2022, dont 13 morts. Les mégastars de la K-pop, BTS, ont annulé quatre concerts géants prévus à Séoul en avril.
L’Italie reste le pays européen le plus touché, avec 650 contaminations et 17 morts. Ailleurs sur le vieux continent, de nombreux pays comme la Suisse, la Norvège, le Danemark, la Roumanie, l’Estonie, la Lituanie, le Belarus ou la Macédoine du Nord sont désormais touchés. La Nouvelle-Zélande également a son premier cas.
Aux États-Unis, relativement épargnés jusqu’ici, les autorités californiennes ont annoncé jeudi qu’elles suivaient quelque 8400 personnes pour s’assurer qu’elles n’étaient pas porteuses du nouveau coronavirus, tout en cherchant l’origine de la contamination d’une personne qui a contracté la maladie sans voyager dans une zone à risque.
À l’exception de la Chine, c’est en Iran que le virus a été le plus meurtrier, faisant au moins 26 morts.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé tous les pays encore épargnés à se préparer à l’arrivée du Covid-19, avertissant que se croire à l’abri de la maladie serait une “erreur fatale”.
“Nous sommes à un moment décisif”, a assuré le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant qu’au cours des deux derniers jours, le nombre quotidien de nouvelles personnes contaminées dans le monde avait été supérieur à celui enregistré en Chine. “Aucun pays ne doit penser qu’il n’aura aucun cas chez lui. Ce serait une erreur fatale, littéralement. Le virus ne respecte pas les frontières”, a-t-il averti.
En France, 41 personnes ont contracté le coronavirus, selon le dernier bilan de ce vendredi. L’épidémie a atteint l’Afrique subsaharienne, avec un premier cas au Nigeria.
En France, le nombre de personnes contaminées est passé ce vendredi matin à 41 cas confirmés. Parmi les 38 cas confirmés jeudi, douze patients sont guéris, 24 sont hospitalisés et deux sont décédés. Deux autres cas ont été annoncés ce vendredi matin en Haute-Savoie, et un autre à Nice. Dans le monde, le bilan atteint plus de 83 380 cas recensés, et 2850 décès.
Un premier cas de coronavirus en Afrique subsaharienne a aussi été confirmé au Nigeria : un Italien revenu de Milan le 25 février. L’OMS appelle tous les pays encore épargnés à se préparer à l’arrivée du Covid-19.
La crainte d’une pandémie fait chuter les marchés financiers mondiaux, qui se dirigent vers leur pire semaine depuis la crise de 2008 : la Bourse de Tokyo a essuyé une nouvelle chute massive ce vendredi, tout comme la Bourse de Shanghai qui dégringolait de plus de 3%, à l’unisson de Hong Kong et Shenzhen.
17h09
Un cas détecté chez un médecin du CHU de Rouen
Un cas de coronavirus a été détecté chez un médecin du CHU de Rouen (Seine-Maritime) qui revenait d’un colloque à Munich, en Allemagne. L’information a été signalée ce vendredi par l’Agence régionale de santé en Normandie, comme le rapporte France 3. Le médecin, qui effectuait aussi des consultations au cabinet médical SNCF, est actuellement confiné à son domicile à Bois-Guillaume, près de Rouen, et ne nécéssite pas d’hospitalisation. Il s’agit du premier cas confirmé en Normandie.
Selon les informations de France 3, cinq agents SNCF ainsi que la secrétaire médicale du cabinet de l’entreprise ont été placés en quatorzaine. Le médecin porteur du coronavirus avait effectué des consultations au centre médical SNCF, à Sotteville-les-Rouen, le lundi 24 février, après son retour d’Allemagne.
Suisse : le salon horloger de Bâle ajourné
Après l’annulation du Salon de l’automobile de Genève, c’est au tour du salon horloger de Bâle, qui devait se tenir du 30 avril au 5 mai en Suisse, d’être ajourné. Cette décision a été prise à la suite de la décision des autorités suisses d’interdire les événements rassemblant plus de 1000 personnes face à l’épidémie de coronavirus. MCH Group, la société qui organise l’événement, a décidé de reporter l’événement à l’année prochaine, a-t-elle indiqué ce vendredi dans un communiqué.
L’OMS élève la menace internationale à « très élevée »
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce vendredi avoir porté à « très élevé » le niveau de la menace liée au nouveau coronavirus, qui a contaminé quelque 79 000 personnes en Chine et plus de 5000 dans le reste du monde.
« Nous avons maintenant augmenté notre évaluation du risque de propagation et du risque d’impact du Covid-19 à un niveau très élevé au niveau mondial », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse.
Les orthodoxes roumains autorisés à ne plus embrasser les icônes
La puissante Église orthodoxe de Roumanie autorise ses ouailles craignant de contracter le nouveau coronavirus à ne plus embrasser les icônes et à utiliser une cuillère jetable pour la communion, alors que le pays a confirmé son premier cas de Covid-19.
Les fidèles malades, qui ne peuvent pas participer à la messe, sont invités à « boire de l’eau bénite » qu’ils sont censés avoir gardée chez eux dans une bouteille depuis l’Épiphanie, début janvier. Selon le patriarcat orthodoxe, il s’agit de « mesures exceptionnelles permises uniquement en raison de la menace d’une épidémie ». Très conservatrice, l’Église orthodoxe roumaine compte environ 16 millions de fidèles, soit 86 % de la population.
Quelque 36 500 personnes contaminées déjà guéries
C’est un chiffre encourageant, à l’heure de la panique qu’engendre chaque nouveau cas de contamination au coronavirus. Sur les 83 000 personnes à avoir été contaminées dans le monde, 36 500 sont déjà guéries, selon un décompte effectué par l’université Johns Hopkins aux États-Unis. Cette université a compilé des données de l’OMS et des autorités sanitaires de chaque pays.
Un passager britannique du paquebot Diamond Princess décède
Un Britannique contaminé par le coronavirus alors qu’il se trouvait à bord du paquebot Diamond Princess en quarantaine près de Tokyo est décédé, a annoncé ce vendredi le ministère japonais de la Santé.
Il s’agit du premier décès d’un Britannique contaminé par le Covid-19. Cinq autres personnes qui étaient à bord de ce paquebot sont décédées du coronavirus. Il s’agit de Japonais. Plus de 700 autres personnes ont été testées positives.
Les compagnies aériennes européennes réduisent la voilure
Le ralentissement de la demande provoqué par la propagation de l’épidémie de coronavirus conduit de nombreuses compagnies européennes à réduire leurs programmes de vols. La compagnie britannique EasyJet a ainsi annoncé ce vendredi qu’elle annulait déjà des vols et prévoyait d’en supprimer près de 500 entre le 13 et le 31 mars, en majorité depuis et vers l’Italie.
Le groupe IAG, propriétaire de British Airways et Iberia, a également annoncé avoir annulé des vols vers Milan et va réduire ses dessertes du pays dans les prochains jours. Air France effectue de son côté une « légère adaptation du programme » avec certains vols vers Milan, Bologne et Venise « regroupés », a indiqué à l’AFP un représentant de la compagnie.
L’impact de l’épidémie sur le trafic aérien européen conduit les compagnies à mettre également en place des mesures d’économies. Easyjet a ainsi annoncé ce vendredi un gel des recrutements, des salaires et promotions, une réduction des dépenses administratives et une « offre de congés sans solde » à ses salariés.
Un premier cas de coronavirus enregistré au Mexique
Le Mexique a enregistré un premier cas de coronavirus dans la capitale Mexico. Il s’agit d’un jeune homme qui se trouve dans un « état stable », a annoncé ce vendredi le sous-secrétaire à la prévention du ministère de la Santé, Hugo Lopez-Gatell.
« L’individu est dans un état stable (…) il n’a aucune pneumonie, il présente des symptômes semblables à ceux d’un rhume. C’est un jeune homme », a précisé Hugo Lopez-Gatell lors d’une conférence de presse.
Un coronavirus « cousin » du Stras, baptisé SARS-CoV-2, se propage depuis le mois de décembre dans le monde. Transmissible entre humains, il suscite l’inquiétude de l’OMS. La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus qui est à l’origine d’une maladie appelée Covid-19. Cette dernière peut provoquer des symptomes bénins chez l’homme, comme un rhume, mais aussi d’autres plus graves pouvant mener à la mort de l’hôte, particulièrement s’il est âgé ou déjà touché par une maladie qui l’affaiblit. À ce jour, Covid-19, dont le taux de mortalité est estimé à environ 2%, a déjà tué plusieurs milliers de personnes.Parti d’un marché de la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine, le coronavirus a ensuite gagné les grandes métropoles du pays, puis les États voisins comme le Japon et la Corée du Sud, avant de se répandre dans le reste du monde, des Etats-Unis en passant par les pays européens, dont la France.
Covid-19 : à quoi faut-il s’attendre pour les prochains stades de l’épidémie évoqués par Edouard Philippe ?
Le chef du gouvernement a évoqué, jeudi, une « stratégie » articulée autour de « trois stades », qui appellent « des réponses différentes et adaptées ». La France est actuellement au premier stade.
« Avec les médecins, nous avons défini une stratégie qui s’adapte selon les trois stades qu’on peut anticiper pour ce genre de risque. » Face à la multiplication des cas de coronavirus Covid-19 en métropole, le gouvernement affine son plan de bataille. Edouard Philippe a considéré, jeudi 27 février, que la France se trouvait au premier stade d’une échelle de gradation qui en compte trois. « Je veux rassurer les Français : le passage d’un stade à l’autre ne doit pas les inquiéter », mais « chaque stade appelle des réponses différentes et adaptées », a ajouté le Premier ministre.
A quoi correspondent ces paliers ? Ils figurent dans le plan du gouvernement relatif au coronavirus, qui n’est pas public. Matignon précise toutefois à franceinfo que « les stades sont identiques au plan de pandémie grippale » élaboré et diffusé par le gouvernement en 2011 après la pandémie de grippe A (H1N1) de 2009.
Premier stade : le virus arrive dans le pays
Ce qu’a dit Edouard Philippe : « Le premier stade, c’est celui dans lequel nous sommes encore. Le virus n’est pas en circulation générale dans la population, comme c’est le cas par exemple pendant une épidémie de grippe. Nous mettons tout en œuvre pour le bloquer, pour traiter très vite les cas isolés, qui sont majoritairement des cas en provenance des zones touchées dans le monde. C’est ce que nous avons fait, il y a quelques semaines, aux Contamines-Montjoie [en Haute-Savoie], avec succès, en prenant des mesures d’isolement, de confinement, d’hospitalisation, et en l’occurrence des mesures parfois fermes. »
Ce que prévoit le plan de pandémie grippale : A ce stade, l’objectif est de « freiner l’introduction du virus sur le territoire ». La priorité est de détecter de manière précoce les premiers cas arrivant dans le pays, notamment par un « contrôle sanitaire aux frontières » (prise en charge des cas suspects, mises en quarantaine, suspension des liaisons aériennes…).
Sur le terrain, il convient d’enquêter sur les cas suspects et d’identifier les « sujets contacts » ayant eu un contact avec un malade. Des « mesures barrières » telles que la fermeture préventive de classes ou d’établissements isolés peuvent être prises. Cela a été le cas aux Contamines-Montjoie et dans les environs, où trois écoles ont été fermées pendant une dizaine de jours.
Dans le même temps, les laboratoires doivent s’organiser pour détecter les cas. Les autorités sont chargées de constituer des stocks de produits de santé et de sécuriser les lieux de production et de stockage. Le grand public doit être sensibilisé au risque épidémique, notamment par l’activation de plateformes d’information.
Deuxième stade : le virus se propage
Ce qu’a dit Edouard Philippe : « Le deuxième stade, nous y serons si nous voyons apparaître, en plusieurs points du territoire national, des grappes de cas –les spécialistes appellent cela des clusters. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans certaines zones d’Italie du Nord. Dans ce cas, il faut isoler les clusters et prendre des décisions fortes pour éviter ou en tout cas pour retarder la propagation. »
Ce que prévoit le plan de pandémie grippale : Une fois que le virus circule sur le territoire et que se développent des cas autochtones, « il s’agit de ralentir sa propagation, notamment pour gagner le temps nécessaire à la montée en puissance du système sanitaire ou à la préparation d’un vaccin ».
Les mesures précédentes continuent de s’appliquer, avec certaines évolutions. Les fermetures de crèches ou d’établissements scolaires peuvent désormais être envisagées à l’échelle territoriale, voire nationale. Des restrictions de visites peuvent être imposées dans les maisons de retraite et les structures accueillant les mineurs peuvent être fermées. Le plan envisage également un appel à limiter ses déplacements, la suspension de certains transports en commun et la restriction des grands rassemblements (spectacles, rencontres sportives, foires, salons…).
Enfin, le plan précise qu' »il convient d’économiser les personnels et les moyens, afin de conserver un potentiel pour l’étape très exigeante » du troisième stade. C’est en ce sens qu’Edouard Philippe a « déconseillé », jeudi, de se ruer sur les masques de protection respiratoire : « C’est ce genre de comportement qui risque de créer la pénurie, alors même que des populations pourront, le moment venu, en avoir besoin. »
Troisième stade : l’épidémie est déclarée
Ce qu’a dit Edouard Philippe : « Le stade 3 correspond à l’épidémie proprement dite, lorsque le virus circule largement dans la population. (…) Le président l’a dit : l’épidémie, et donc le stade 3, est probable. »
Ce que prévoit le plan de pandémie grippale : Ce stade, qui dure de huit à douze semaines, débute avec l’augmentation rapide du nombre de cas. La priorité est d' »atténuer les effets de la vague » épidémique. En plus des mesures prévues aux deux premiers stades, il s’agit de mobiliser du « renfort en personnels de santé ». « La saturation du système sanitaire peut intervenir très vite », prévient le document.
En cas de saturation des moyens sanitaires, des priorités de traitement devront être appliquées.
Plan de pandémie grippale
La continuité des missions de service public passe également par du « renfort en personnels dans les domaines non sanitaires » et une « montée en puissance de la gendarmerie nationale et de la police nationale ». La solidarité nationale est mobilisée, notamment par le recours au bénévolat et aux associations.
Sur le plan social et économique, il est question de plans de continuité d’activité, de chômage partiel et de « solutions permettant d’assurer la continuité pédagogique » pour les élèves. Les autorités doivent surveiller les prix, s’assurer de la disponibilité des produits et garantir le maintien des secteurs d’activités d’importance vitale.
Trois soignants de l’hôpital Tenon, à Paris, ont été testés positifs au coronavirus, a indiqué samedi 29 février Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de cet établissement. Une cinquantaine de leurs collègues ont été placés en « quatorzaine » chez eux, a-t-il précisé. Les autres professionnels ayant été en contact avec ce patient ont été « placés en éviction professionnelle », précise l’AP-HP.
Un Conseil de défense et un Conseil des ministres exceptionnels. Emmanuel Macron préside ce samedi 29 février, un Conseil de défense suivi d’un Conseil des ministres exceptionnels pour faire le point sur l’épidémie de coronavirus, qui a franchi « une nouvelle étape » en France vendredi, avec la découverte de 19 nouveaux cas d’infection. Une initiative qui doit permettre « de prendre toutes les décisions qui s’imposent » pour éviter la propagation du virus, selon le ministre de la Santé, Olivier Véran.
Une épidémie au stade 2 sur 3. « En France, une nouvelle étape de l’épidémie est franchie et nous passons désormais au stade 2 [sur un total de 3] : le virus circule sur notre territoire et nous devons freiner sa diffusion », a affirmé Olivier Véran vendredi, lors d’une visite vendredi à Crépy-en-Valois (Oise), où enseignait le premier Français décédé des suites de l’infection.
La poignée de main à éviter. En attendant d’éventuelles mesures, le ministre de la Santé, lui-même médecin, a rappelé l’importance des « petits gestes qui font une grande protection ». « Je recommande désormais, et pour une période qui reste à déterminer, d’éviter la poignée de main », a-t-il dit, en indiquant que le contact des mains était un important vecteur de contamination.
Un niveau de menace « très élevé » selon l’OMS. L’Organisation mondiale de la santé a porté à « très élevé » le niveau de la menace, et a appelé tous les pays encore épargnés à se préparer à l’arrivée du Covid-19. Se croire à l’abri de la maladie serait une « erreur fatale », prévient l’OMS.
Une propagation partout dans le monde. En Corée du Sud, deuxième pays le plus touché après la Chine, les autorités ont recensé samedi trois nouveaux décès, et 594 cas supplémentaires de contamination ont été comptabilisés, la plus forte hausse quotidienne à cette date. Aux Etats-Unis, trois cas distincts de contamination d’origine inconnue ont été confirmés chez des patientes qui n’ont pas voyagé dans des zones à risque. En Amérique latine, le Mexique est devenu le deuxième pays touché après le Brésil, avec deux premiers cas de coronavirus.