Planète, hôpitaux en feu
Planète, hôpitaux en feu
L’hôpital en état d’urgence débordé, planète marasme jamais vu pire qu’en 2003. Agissez en urgences. Equipes à bout de nerfs, manque de moyens, Samu en grève. L’hôpital parvient tout juste à faire face aux tensions grâce à l’abnégation des soignants et à la débrouille.
Sera-t-il apte à faire face à une nouvelle crise sanitaire ?
Depuis combien de temps tirons-nous la sonnette d’alarme ? Combien de reportages et d’interviews pour annoncer que l’hôpital va mal, qu’il est au bord de la saturation, de l’explosion psychologique, bref qu’il va craquer ?
On ne compte plus
Année après année, les moyens de l’hôpital public s’amenuisent, les personnels s’essoufflent, abandonnent le métier parfois, et pourtant le système tient encore. Avec des bouts de ficelle souvent, des colmatages de dernière minute, des renforts de retraités ou de personnels épargnés par la surchauffe, et surtout la régulation : on ferme tel service ici pour mieux renforcer tel autre là. Tout cela permet, bon an mal an, d’assurer l’essentiel.
Jusqu’à quand ?
Les pouvoirs publics, de toute évidence, misent sur l’abnégation et la solidarité des soignants du public. Considérant qu’en cas de force majeure ils ne laisseront jamais un patient en rade.
Même dégradé, le service est assuré
Tout cela est concevable par temps calme mais l’hôpital sera-t-il capable d’affronter, si elle devait survenir, une nouvelle catastrophe sanitaire majeure ? La question peut légitimement se poser alors que l’épidémie de Covid semble reprendre de la vigueur, qu’un nouvel épisode caniculaire est annoncé pour les jours à venir et qu’une guerre flambe aux portes de l’Europe.
La situation des urgences est un bon marqueur
C’est là qu’afflue toute la misère du monde, sociale, physique, psychologique, familiale, économique. Or, pour les désengorger on oriente les citoyens inquiets vers le Samu, le fameux 15, où ils sont accueillis par des assistants de régulation médicale (ARM), dont la grande majorité est aujourd’hui en grève pour réclamer du renfort, une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail.
Ils sont épuisés, reçoivent parfois jusqu’à 3 000 appels par jour
Le gouvernement dit comprendre leurs revendications, comme il le dit depuis des lustres.
Quand finira-t-il par passer de la parole aux actes ?
L’hôpital va-t-il tenir ? La question revient comme une ritournelle, des cris d’alarme des soignants depuis plus de trois ans. Partout en France, des établissements hospitaliers, petits comme grands, publics comme privés, manquent de personnel, composer avec des plannings à trous. Contraints de fermer des services, y compris d’urgences. Une autre ombre, grandit en août : le Covid. Selon Santé publique France, plus de 900 passages aux urgences pour suspicion de Covid ont été répertoriés 31 % de plus que la semaine précédente.
Santé «la chaleur est un phénomène aggravant »
Force est de constater que si l’hôpital ne s’effondre pas comme un château de cartes, c’est que les équipes colmatent les brèches comme elles le peuvent. les services d’urgences des établissements sont obligés d’en fermer. « Elles y sont régulées, c’est-à-dire plus ouvertes en continu et filtrées par le 15, « depuis octobre 2021 » « Fin juin, l’ARS a décidé de tout fermer de 18h30 à 8 heures, par souci de clarté. » Le Samu, saturé redirige les patients au bon endroit et de gagner du temps.
« Offrir une solution, même dégradée »
Dans les faits, les portes des urgences ne sont pas closes en nuit régulée. Une infirmière d’accueil doit être présente et orienter le patient. S’il arrive par ses propres moyens et qu’il relève d’une urgence vitale, le médecin du Smur le prend en charge s’il est disponible. Sinon, le réanimateur intervient, l’anesthésiste, ou le cardiologue de garde. « On essaye de penser à tout pour offrir une solution, même dégradée » Pallier le manque de médecins au Smur, des unités composées d’infirmières et d’ambulanciers sont envoyées au domicile ou sur la voie publique – les EPMU. « Toute intervention ne nécessite pas forcément un médecin. Le problème, utiliser ce dispositif non pas parce qu’il est adapté, mais on n’a pas le choix. »
Gardes de douze heures
La quasi-totalité des établissements jongle avec des plannings incomplets, doit tricoter des solutions pour boucher les trous. Les soignants ont pu poser leurs congés, trois semaines étalées entre juin et septembre. Les « temps de travail additionnels » s’accumulent. « On peut faire des semaines de 70 à 80 heures au lieu de 48 pendant l’année », précise l’urgentiste.
L’hôpital se décline dans tout l’Hexagone. On sait qu’on va avoir un afflux de patients, souffle Sébastien Mazel, secrétaire santé de l’Hérault. Évoque les « heures complémentaires » des agents hospitaliers, gardes de douze heures qui s’enchaînent en services d’urgences, y compris sur des temps, en théorie, de repos. « Au CHU de Montpellier, on fait appel à des étudiants infirmiers de seconde et troisième années volontaires ». Embauchés sur des postes d’aides-soignants, certains dépassent parfois leur fonction, en voulant aider les infirmiers débordés.
La « solidarité territoriale » les aide à tenir
Depuis des années, les hôpitaux s’appuient sur d’autres renforts : les intérimaires. La loi Rist est passée, en plafonnant les rémunérations, rend les vacations moins intéressantes. « On a dû se passer d’une large partie d’entre eux », soupire Philippe Garitaine. Chef des urgences et coordinateur de la fédération des urgences du Var. il a, dans son équipe de huit médecins, quatre ont dépassé la soixantaine peinent à enchaîner les « nuits ».
La « solidarité territoriale » aide à tenir. Les libéraux d’une part : une dizaine participe à un centre de soins non programmés collé à l’établissement hospitalier. Il permet de désengorger les urgences de «la petite traumatologie » et des « consultations non programmées ». La « prime de solidarité territoriale », versée à chaque praticien allant travailler hors de son établissement employeur, leur permet de combler une partie des manques. « Une dizaine de médecins nous ont aidés avec des gardes ponctuelles ».
« On priorise les cancers et pathologies urgentes »
A chaque territoire ses spécificités. En Bretagne, la prime de solidarité territoriale « n’a pas vraiment fonctionné », à en croire Christian Brice, médecin urgentiste au centre hospitalier de Saint-Brieuc. Les hôpitaux bretons sont confrontés aux migrations. Les établissements, les uns essaient de compenser tant bien que mal les faiblesses pour la continuité des soins. Les hôpitaux et leur ARS ont tâché d’anticiper. « Chaque commune a un hôpital référent en première intention ; s’il est débordé, un deuxième le deviendra, etc. ».
Dans son hôpital de Trévenans, Jean-Baptiste Andreoletti dit. « Tout le monde est en carence. Ce n’est pas la peine de déshabiller l’un pour rhabiller l’autre », lâche le président de la commission médicale d’établissement de l’hôpital Nord Franche-Comté. Eux « saupoudrent » les services. « On va aussi chercher les retraités, les étudiants de médecine en fin de sixième année, on adapte les contrats pour trouver légalement des intérimaires. » Les forces manquent. En particulier les médecins urgentistes et les anesthésistes. Le choix a été fait ne laisser ouvertes qu’environ un tiers des salles d’opération, « pour éviter l’abattage » qui empêchait le suivi des patients et décourageait les praticiens. « On priorise les cancers et pathologies urgentes. On répartit le reste et on trie, c’est indigne on ne devrait pas avoir à le faire. »
Un « effet domino »
L’avenir, le chirurgien entrevoit un horizon noir. A Saint-Tropez, Saint-Brieuc, Laval, les voix désabusées, rires nerveux, personne n’est satisfait. Tous appellent à réorganiser le système de soins. L’épuisement des équipes s’accumule, leur santé se détériore. Risque un « effet domino » entre les établissements s’accroît. L’arrêt imprévu d’un de ses médecins, les urgences ont fermé trois nuits. Et risquent de réitérer « d’ici la fin du mois, voire en septembre ».
« On a anticipé les fermetures et la misère de l’accès aux soins, convient, Christian Brice. Ces solutions ne sont pas viables. » Les délais de réponse Samu prise en charge augmentent. Tout comme les risques pour les patients. « En traumatologie, c’est la 1ère fois depuis vingt ans que je vois cinq jours d’attente pour des opérations, même les fractures ouvertes ! Avec les risques de complications que ça comprend », se désespère l’urgentiste. En revanche, la morbidité, plus silencieuse augmente : les patients seront plus malades, avec plus de séquelles. »
La question n’est peut-être pas de savoir si l’hôpital va tenir. Plutôt dans quelles conditions il se maintiendra, et à quel prix. Ce ne sont pas les périodes de canicules du moment et celles à venir qui vont arranger les circonstances bien au contraire. Réel cri d’alerte. La planète en feu, les responsabilités sont humaines, conséquences de vie à trépas. De même pour les hôpitaux, lieux de salut.
Le Panda
Patrick Juan
Bonjour mise en place d’une nouvelle configuration a tester
Le Panda
Météo et canicule : la vigilance rouge étendue à 15 nouveaux départements ce mercredi
La vigilance rouge est le niveau le plus élevé du plan national canicule. Il correspond « à une canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique ».
La canicule joue sur votre santé mentale, voici pourquoi
Irritabilité, mauvaise humeur, fragilité mentale mais aussi éco-anxiété…
La météo et les vagues de chaleur peuvent s’avérer néfastes.
Une chaleur écrasante. Météo France étend sa vigilance rouge canicule à 15 départements supplémentaires ce mardi 22 août.
Au total ce ne sont pas moins de 19 départements qui sont donc concernés par cette alerte maximale.
La Drôme, l’Ardèche, la Haute-Loire et le Rhône avaient déjà été placés en alerte rouge pour mercredi.
L’Ain, l’Aude, l’Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l’Hérault, l’Isère, la Loire, le Lot, le Lot-et-Garonne, la Lozère, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Vaucluse s’ajoutent à cette liste.
Attendons-nous à des jours à venir plus chauds selon météo France jusqu’à vendredi
25/08/2023.
C’est l’épisode «le plus chaud de l’été 2023».
L’Hexagone suffoque sous une canicule «intense et durable», avec 49 départements placés en vigilance orange par Météo France ce mardi 22 août. Pire, quatre départements doivent même basculer en vigilance rouge dès ce mardi midi (Rhône, Drôme, Ardèche et Haute-Loire).
Soit l’ultime seuil, correspondant à la fois à un événement météorologique exceptionnel et à une alerte sanitaire justifiant une mobilisation maximale, avec des risques de surmortalité. «On est très préoccupés», a admis le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, lundi matin sur BFMTV, s’inquiétant de possibles «niveaux de températures jamais atteints en France».
Des records à venir
Une large partie sud du pays est déjà écrasée depuis ce week-end par la fournaise, qui met à mal les organismes et la biodiversité, avec des températures dépassant parfois les 40°C à l’ombre.
A Perpignan, la température dans la nuit de dimanche à lundi n’est pas descendue sous les 29,1°C. En cause : la formation d’un anticyclone venant compresser la masse d’air chaud remontée d’Afrique du Nord qui était déjà à l’origine de la vague de chaleur monstre ayant touché la Grèce en juillet.
«La canicule que l’on subit actuellement est certainement une des intenses depuis le début des relevés, explique à Libé Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo France. Le peu de canicules que nous avons connu après le 15 août se sont toutes produites après l’an 2000.
Le lien avec le réchauffement climatique est très fort.
Cette même situation n’aurait pas donné des valeurs aussi extrêmes il y a cinquante ans.»
Des records locaux tombent depuis lundi en montagne (Lozère, Haute-Savoie…) et vont se poursuivre en plaine mardi, notamment dans la vallée du Rhône, avec 40 à 42 degrés prévus.
Le pic caniculaire devrait être atteint mercredi au plus tard sur le centre-est du pays et d’ici jeudi soir sur le Sud-Ouest. Il faudra attendre le week-end pour que de l’air plus frais gagne enfin l’ensemble du territoire.
Christophe Béchu en visite chez les industriels
Dans ce contexte caniculaire, le gouvernement a dévoilé lundi les noms de quinze des cinquante sites industriels qui seront accompagnés par l’Etat pour réduire significativement la quantité d’eau prélevée pour leur fonctionnement.
Une des mesures du plan eau dévoilé en mars, qui prévoit une réduction de 10 % des prélèvements dans les nappes et rivières d’ici 2030 en France.
«L’eau est un enjeu d’importance que l’on a beaucoup trop longtemps sous-estimé, dans notre pays mais pas seulement. Aujourd’hui, la nature, qui souffre à cause du dérèglement climatique et en particulier de l’augmentation des températures, nous rattrape», a souligné le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, en visite lundi à Balan dans l’Ain sur le site du fabricant de plastique PVC Kem One, avec ses collègues de l’Industrie et de la Biodiversité, Roland Lescure et Sarah El Haïry.
«L’industrie, c’est environ 8 % des prélèvements, 4 % de la consommation d’eau [du pays]. Elle doit donc faire sa part des 10 %», a tancé le ministre, précisant que les entreprises accompagnées par l’Etat ont à disposition «100 millions d’euros placés dans le dispositif France 2030 de façon spécifique dans le domaine de l’eau».
Fin de la trêve. L’exécutif fait sa rentrée politique ce mercredi, après la tenue du Conseil des ministres réuni par Emmanuel Macron dans la matinée.
Après s’être accordé quelques jours de congé dans le Var, la Première ministre Elisabeth Borne a reçu ses ministres à tour de rôle, depuis lundi, à Matignon. Invitée au micro de l’émission «Ma France», sur France Bleu à la mi-journée, la cheffe du gouvernement a d’abord réagi à l’actualité, assurant que, «dans l’immédiat», le gouvernement était mobilisé face à la canicule.
«C’est inédit d’avoir de telles températures dans autant de départements», a-t-elle déclaré, appelant à une «vigilance particulière» pour les «personnes vulnérables».
Ces fortes chaleurs sont l’occasion pour le gouvernement de défendre son action en matière d’environnement, notamment sur la rénovation thermique.
«On veut mettre plus de moyens pour accompagner les Français qui veulent rénover leur logement», a exprimé Borne, citant notamment les écoles.
La cheffe du gouvernement a également déploré le «drame épouvantable» de la mort d’un enfant de 10 ans, à Nîmes, sur fond de trafic de drogue.
Elisabeth Borne a dit espérer que les auteurs soient «punis à la hauteur du drame». Un associatif du quartier Pissevin, où a eu lieu le drame, s’est fait le porte-voix des habitants du quartier, «en colère», appelant à ce que celui-ci ne soit pas «abandonné par la République».
«La volonté est là, les moyens sont là», a posé Borne, pour «rétablir la tranquillité dans nos quartiers». «Je suis consciente qu’il y a un certain nombre de quartiers où ce trafic de drogue peut rendre la vie impossible aux habitants, a également affirmé la Première ministre.
La consommation de drogue est pénalisée dans notre pays. Il n’est pas question d’être indulgent avec les consommateurs.»
«Pas de projet» de hausses de taxes sur l’alcool
Sur les thèmes du pouvoir d’achat, qui animeront cet automne les débats au Parlement lors de l’examen des textes budgétaires, la locataire de Matignon s’est dite «attentive aux classes moyennes», prenant pour exemple la suppression de la taxe d’habitation et de la redevance télé.
«On n’a le droit à rien.
On n’a pas le droit au chèque énergie, au chèque carburant, aux allocations de rentrée […] On paie tout plein pot», l’avait interpellée peu avant Cécile, une mère de famille d’Ile-de-France.
La Première ministre lui a assuré qu’il «n’est pas question d’augmenter les impôts des ménages. Ce n’est pas la philosophie du gouvernement».
Sauf que dans son projet de budget, en cours d’élaboration avant son examen à l’automne par le Parlement, le gouvernement travaille à des retouches de fiscalité, avec notamment une hausse de certaines taxes, comme celle sur les billets d’avion.
Mais même si la Première ministre et Bercy s’en défendent, les réflexions sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) concernent aussi les ménages, y compris modestes : le reste à charge de 50 centimes d’euro par boîte de médicaments pourrait en effet passer à 1 euro.
«C’est une piste sur la table», a confirmé Borne lorsqu’une auditrice l’a interrogée sur ce sujet. En revanche, la cheffe du gouvernement a coupé court aux rumeurs sur la hausse des taxes sur l’alcool : le gouvernement «n’a pas de projet» en ce sens.
Les ménages vont toutefois être touchés par la flambée de certaines taxes collectées par les collectivités locales, comme la taxe foncière.
D’où la précision – tout sauf superflue – de la Première ministre : «Ceux qui reviennent à l’Etat n’augmenteront pas».
Pour Darmanin, «2027, c’est bien loin»
Concernant le prix de l’essence, Borne a assuré que «dans les prochaines semaines, on ne s’attend pas à une flambée des prix», excluant donc le (coûteux) retour du «chèque carburant» mis en place en janvier et à destination des 10 millions de foyers fiscaux les plus modestes.
«Je suis bien consciente qu’on a une inflation importante», a également reconnu Borne, en réponse à une question sur le coût de la rentrée scolaire.
L’occasion pour la locataire de Matignon de rappeler que l’allocation réservée à certaines familles a déjà été «revalorisée» (+5,6 % à) par rapport à la prime versée en 2022 pour tenir compte de l’inflation.
Autre sujet d’inquiétude, la situation des hôpitaux.
Au micro de la radio publique, la Première ministre a répondu à Cédric, infirmier dans l’Aube et inquiet du «manque de personnel» aux urgences.
«Il faut revaloriser ce métier de soignant», lui a adressé Borne, évoquant les avancées du Ségur de la santé.
Le gouvernement et le nouveau ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, ex-directeur de cabinet de Borne, planchent également sur «l’organisation du travail» dans les services hospitaliers afin de «redonner de l’attractivité à ces très beaux métiers», a égrené la Première ministre.
Sur le plan politique, Borne a juré que sa «préoccupation, c’est la cohésion du gouvernement» et «l’unité de la majorité».
Une réponse aux échappées solitaires de certains de ses ministres. Celui qui visait sa place au précédent remaniement, Gérald Darmanin, organise dimanche sa première rentrée politique personnelle dans son fief de Tourcoing (Nord).
«Le ministre de l’Intérieur, comme tous les ministres, a une priorité, de répondre aux attentes des Français», a lâché Borne en guise de recadrage.
Et d’ajouter : «On est en 2024, et 2027, c’est bien loin.»
L’élue du Calvados se rendra par ailleurs en septembre aux journées parlementaires des partis de la coalition présidentielle, Renaissance, le Modem et Horizons.
Histoire d’afficher, ou en tout cas de le tenter, une majorité soudée avant deux épreuves majeures à l’Assemblée qui nécessiteront sûrement l’usage de nouveaux 49.3 : le budget et le projet de loi immigration.
L’annonce était attendue alors que les tensions sur l’hôpital public se font encore plus criantes en période estivale. La revalorisation des gardes de nuit à l’hôpital va être pérennisée, a affirmé ce samedi 19 août sur France Inter le ministre de la Santé Aurélien Rousseau.
«Je serai amené dans quelques jours, quelques semaines au maximum, à annoncer notamment la pérennisation de mesures pour la nuit […], pour la rémunération supplémentaire des sujétions imposées aux personnels qui doivent travailler la nuit», a déclaré Aurélien Rousseau en concédant «on a de plus en plus de mal à recruter des personnes qui acceptent cette contrainte extrêmement forte».
Dans la mesure ou les gouvernements successifs auraient fait le necessaire nous n'en serions indéniablement pas à un stade qui va pourrir de plus en plus. Les responsabiltés vous incombent à vous et à vos prédecesseurs cela est indéniable.
Les promesses politiques ne sont faites que pour ceux qui veulent y croire y vous emmenez les hôpitaux dans le pire des tonneaux DES DANAÏDES.
Le Panda