Tout pour Rien
Tout pour Rien
Nous sommes dans les contes de chez Rezade, mille et un détails de rêve ne permettront jamais à une nation de survivre. De la même façon que le jeune qui a agressé la principale du Lycée Edouard Herriot a été mit en examen et en détention provisoire, que reste-t-il donc aux habitants de certains quartiers et à des forces de l’ordre pour se protéger contre une bande de névrosés ? surement pas seuls pour attaquer les commissariats carrément aux mortiers.
Force n’est plus à la loi et le respect doit à présent surement à vingt mille lieux sous les mers, tout ou presque est attaqué lorsque cela mène au valoir de toute démocratie républicaine. Tout pour rien est une comédie française écrite et réalisée par René Pujol, sortie en 1933. Mais nous ne sommes plus à l’heure de la commedia de l’Arté. Le sens du synopsis : Un pauvre garçon, pas malin mais honnête, se retrouve parmi des escrocs qui l’exploitent comme paravent. Son honnêteté trouve pourtant sa récompense et le chemin du coeur de celle qu’il aime…
Une comédie avec les valeurs de l’époque, à présent un regard, une remarque, une chasse au quartier pour laisser les places à des voyous de tous ordres, et c’est la mort au coin de la rue au moment bien souvent de l’éclosion de la vie qui vire au cauchemar pour masse de gens. Fini ou presque les sorties à la tombée de la nuit par craintes de faire une mauvaise rencontre. Les agressions sont tellement tombées dans les faits divers ce qui est totalement faux, c’est une forme de société qui prend largement le pas sur ceux qui tentent simplement de vivre avec des joies et la gaieté de se dire « Nous allons profitez un peu de ce que nous prévoyons »
La délinquance augmente en France ?
Les hausses les plus fortes concernent les atteintes aux personnes. En 2023, les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus augmentent fortement dans le cadre familial + 9 % poursuivant la hausse observée depuis 2017, hors cadre familial + 4%. Le crime le plus commun en France ? Coups et blessures volontaires.
Les causes de la délinquance chez les jeunes ? Causes de la délinquance juvénile
Ces facteurs peuvent être regroupés en trois grands groupes : les facteurs liés à la psychologie même de l’adolescent et à la fragilité qui caractérise ce stade du développement humain ; les facteurs familiaux ; les facteurs sociaux en particulier la vie scolaire et économiques. Sans oublier le 1er cas qui reste le rapport à l’argent facile pour les divers truchements des dealers de toutes sortes, qui bien souvent touchent des mineurs les poussant parfois jusqu’aux crimes par garder ou acquérir des parcelles de négoces de drogues.
Les tarifs sont peints directement sur les murs et des insultes vis-à-vis de ceux qui ont la charge de les surveiller, reflets divers pour tenter de se faire craindre jusqu’à la mort. Des corpuscules parfaitement organisés et souvent depuis l’étranger mènent ce qui reste « La guerre des gangs ».
Perdues les illusions
Violence, radicalisation et angoisses pour l’avenir : le lourd impact psychologique de 2023 pour les jeunes Français. L’année 2023 est affligeante et effrayante psychologiquement. Que retenir de 2023 ? La guerre en Ukraine, géopolitique, qui persévère… et le nouveau conflit qui clive notre pays et le monde entre Israël et Gaza et surtout le Hamas, des études très inquiétantes en France concernant la radicalisation de nos jeunes, et les multiples impacts psychologiques générationnels. Comment vivent nos jeunes face à cette incertitude d’un monde en guerre, redevenue religieuse ? que dire de la Politique en France qui décourage toutes les bonnes âmes ?
Un monde en déperdition. Un malaise dans la Civilisation comme l’écrivait Freud dans ses derniers écrits. Des jeunes de plus en plus violents, agressifs, tueurs, n’ayant plus de repères ! Des homicides, règlements de compte !
Tenter recadrer ce monde parti a volo ? – Année de la guerre
Le pire de l’âme humaine s’est exprimé cette année. Dès le 07 octobre, des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrent le sud d’Israël depuis la bande de Gaza et massacrent environ mille 200 personnes, en majorité des civils -hommes, femmes, enfants dans des localités frontalières et un festival de musique- tuées du côté israélien, selon les derniers chiffres officiels.
Enquête sur des viols et mutilations de femmes sera plus tard ouverte. Sans oublier les otages. Des images insoutenables- d’une barbarie jamais connue sous Daesh- qui ont fait le tour du monde et n’ont pu que traumatiser une société déjà en proie à la guerre en Ukraine qui ne cesse de battre son plein depuis le 24 février 2022. Puis un génocide atroce, la famine en Palestine sur la bande de Gaza plus de trente mille morts. Cette partie du monde est devenue plus que folle. Des enfants, femmes, des civils payent le prix du pouvoir.
Ne perdons pas de vue que si un conflit éclatait la France serait incapable de tenir une armée.
C’est une réalité.
Sans relâche des images quotidiennes des bombardements, des villes détruites, et les commentaires incessants. Tout comme dans le conflit Israël/Hamas, une population civile privée d’eau, d’électricité, de nourriture et de médicaments.
Également de l’instabilité en Afrique ?
Au Gabon, un putsch militaire a renversé le 30 août Ali Bongo Ondimba, après une élection présidentielle critiquée. Depuis le 15 avril, une guerre au Soudan aurait fait plus de 10 mille morts. Le 19 septembre, l’Azerbaïdjan qui attaque le Haut-Karabakh, un territoire séparatiste à majorité arménienne que Bakou et Erevan se disputent depuis plus de trois décennies. Une offensive éclair qui a fait près de six cents morts, la fuite de 120 mille habitants fuyant vers l’Arménie.
La France vit également le retrait de ses troupes et sa représentation diplomatique au Burkina Faso en février et au Niger en octobre. Aussi, que ressentent les enfants qui n’ont appris la guerre qu’à travers des livres d’histoire, sans doute quelques films et documentaires en noir et blanc, mais qui, pourtant, jouent à la guerre, à tuer ? Quels échanges ont lieu à la maison, entre générations, dans un devoir de transmission, afin de ramener à la réalité nos chères têtes blondes et ne pas minimiser ce qui se joue actuellement à travers le Monde ? Ces enfants, mais aussi adultes, dont la mort planait déjà sur leurs têtes à la suite de l’épidémie COVID-19, le nombre quotidien de morts rappelés tous les soirs, à 19h, sur les chaînes info ?
Comment pensent-ils le monde à travers un prisme neutre politique et religieux, sous un axe non partisan, les menant à une radicalisation partisane potentielle ? La mort reste la mort ! Ils n’en ont pas conscience car ça leur reste virtuel. Année climatique : Dans la nuit du 5 au 6 février, l’un des séismes les plus meurtriers en cent ans dévaste le sud-est de la Turquie et une partie de la Syrie. Les secousses font au moins 56 mille morts. Autre séisme, au Maroc dans la région de Marrakech près de 3 mille morts et plus de six mille blessés.
La France nullement épargnée
Des jeunes très investis au-delà être médiatisée, instrumentalisée, adolescence reflétant une jeunesse qui pense à son avenir anxiogène. Les jeunes sont dans une angoisse multiforme. qui explique en partie la baisse de natalité, amenant à un taux de natalité le plus bas depuis 1945 !
Question quant au désir d’avenir et penser son futur
Année de l’Intelligence Artificielle et du défi lunaire. 1 an après son lancement, une étude IPSOS de décembre montre que 55% des Français ont déjà utilisé l’application et que 77% la qualifie de « révolution ». Les plus jeunes, les cadres et les détenteurs d’un diplôme supérieur sont les plus grands utilisateurs. 41% y ont recours au moins une fois par semaine, dont 12% tous les jours et 55% au moins une fois par mois. Seuls 5% l’ayant essayé une seule fois ne l’utilisent plus jamais. Les deux utilisations principales, parmi les options proposées, restent l’aide à la rédaction et le conseil, mais aussi la santé. Plus d’1/3 des répondants affirment avoir peur que l’IA ne remplace leur activité professionnelle.
Une demande d’encadrement de l’IA a émergé
Pour les premiers la crainte de remplacer l’humain pour des taches rédactionnelles, pour les seconds le spectre d’un clonage de leur voix et de leur image. Un accord est conclu en novembre, imposant des restrictions coûtantes au moins 6 milliards de dollars à l’économie du cinéma. Des fans d’IA comme Elon Musk continuent de leur côté à rêver le monde du roman de Jules Verne, du film de Méliès avant-gardistes et rêveurs d’un fantasme devenu réalité.
Jeunesse qui observe ces évolutions mais aussi cette mégalomanie ?
Biberonnés, via des sites et applications, ce monde virtuel leur est pensé réel malgré les échecs et l’absence de tout recul scientifique.
Année des extrémistes
Argentine, Pologne, Hongrie, dernièrement Pays-Bas, France… l’extrême droite ne cesse de progresser comme si le monde n’avait rien appris de son histoire. La France vit la progression de l’extrémisme de droite, la xénophobie et l’antisémitisme décomplexé, surtout depuis le conflit à Gaza. Le Conseil d’Etat a d’ailleurs rappelé il y a quelques mois que le Rassemblement National était un parti d’extrême droite. Des groupes ultranationalistes n’hésitent pas à effectuer une retraite aux flambeaux, rappelant sans vergognes les heures les plus sombres de l’Allemagne. On tague des croix nazies, des étoiles sur les immeubles ou les portes où habitent des juifs, on les agresse sans raison. De très jeunes collégiens arrêtés après leurs chants antisémites dans le métro parisien. Effrayant, une étude montre que la communauté juive française va voter extrême droite.
La famille de résistants se retourne dans leurs tombes !
L’extrême gauche est présente sur le terrain des manifestations violentes et destructrices. La France est devenue extrémiste ! Alors que nous avons des moyens de canaliser ces tensions en discutant parents et enfants et nous rassembler autour d’une concorde universelle.
Que pensent les jeunes ? rien ils sont perdus. Que fait l’éducation nationale ? Année de la récession
Les Français ont vécu et vivent une crise économique l’essence, l’électricité. De quoi augmenter les tensions et les agressivités. Les chiffres se confondent pour de multiples raisons. Quel advenir sans suivi et quels potentiels passages à l’acte envers eux et autrui ? Question de conscience. Nous ne sommes jamais à l’aise. Qui est capable de faire n’importe quoi par frustration ? Année de toutes les violences. Féminicides -1 tous les 3 jours- d’Infanticides -tous les 4 jours- Homicides dont les médias ne cessent, heureusement, de relater les faits. Toutes celles et ceux qui doivent déposer plainte et non qu’une simple main courante, alors que les Officiers de Police Judiciaire sont formés pour ces recueils.
Dépôt de plainte ! c’est obligatoire !
Mais sur un autre plan : Règlements de compte Marseille. 50 personnes tuées à Marseille sur fond de trafic de drogue, ces chiffes et un état des lieux. Il semble responsable de rappeler ceci. Le 10 février, un humoriste a percuté un véhicule sur une route départementale de Seine-et-Marne. Pierre P. faisait la fête depuis 48 heures et avait consommé de la cocaïne et de la 3MMC, deux substances auxquelles il a reconnu être accro depuis plusieurs années. L’accident a fait trois blessés graves : un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-sœur de 27 ans. Après la collision, cette dernière a perdu le bébé qu’elle attendait. Message laisser aux jeunes : Vous êtes responsables de vos actes… à vous d’en mesurer les conséquences (Goethe)
Reste-t-il des beaux jours ?
Finir 2024 sans se dire que nous restons des privilégiés, ne vivant pas sous le coup des bombes. Nous ne vivons que sous des bombes politiques consternantes érotiques. Ils feront passer le projet de loi Falorni sur la fin de vie… Le meilleur texte. Parce que la mort est la vie. Mais ce texte est à reprendre selon la dernière déclaration du Président de la République.
Le Panda
Patrick Juan
C'est une surprise : peu avant 10 heures ce mardi matin, le président de la République a posé le pied sur le tarmac de Marignane pour rejoindre Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice. Emmanuel Macron s'est rendu à la cité de La Castellane pour évoquer l'opération "Place nette XXL" qui vise à "porter un coup d’arrêt aux trafics de drogues".
Surprises ou pas il était temps de réagir dans le concret.
Rudy Manna : "C'est un président qui vient se rendre compte sur le terrain"
Le porte-parole d'Alliance, interrogé, a salué la visite d'Emmanuel Macron. "C'est un président qui vient se rendre compte sur le terrain de ce que sont véritablement ces opérations place nette. Je vois ça comme la visite d'un président qui a parlé du plan Marseille en grand il y a deux ans maintenant et qui vient voir où ça en est", a-t-il dit.
Macron, Dupond-Moretti et Darmanin déambulent dans La Castellane
Le président et les ministres de l'Intérieur et de la Justice déambulent dans la cité de La Castellane, après de longs échanges avec les habitants.
Les jeunes hèlent le président qui enchaîne les photos et les autographes.
"Nous sommes à la bataille", lance Macron
"Je ne saurai céder à aucun discours de défaite", a lancé Macron à La Castellane. "Nous sommes à la bataille. La situation est difficile à Marseille comme dans beaucoup de villes. La drogue est un fléau mondial, le narcotrafic un fléau croissant".
Macron : "La drogue est notre ennemie"
Le président a également appuyé son discours : "La drogue est notre ennemie. Nous ferons tout pour lutter contre avec efficacité."
Avant de poursuivre : "On a réinvesti plus de 600 postes des forces de sécurité intérieure rajoutés aux effectifs. C'est un investissement historique de la nation aux côtés des Marseillaises et Marseillais et de toutes les Bouches-du-Rhône."
Macron : "On veut systématiser des opérations place nette"
"On veut systématiser des opérations place nette", a insisté le président de la République, qui souhaite "pilonner le territoire" contre les narcotrafiquants". L'opération de ce lundi à La Castellane était la "première d'une série d'une dizaine d'opérations place nette XXL".
Le président se félicite des "actions internationales" contre le trafic de drogue
Emmanuel Macron a également félicité des "actions internationales" contre les trafiquants. "Avec l'aide de l'Algérie, de l'Espagne, et ces derniers jours du Maroc pour mettre la main sur une tête de réseau".
Le président a défini ces opérations comme un "travail de fond" effectué sur "plusieurs années".
Emmanuel Macron vise les consommateurs
Le président a également visé les consommateurs de drogues et a insisté sur la nécessité des contrôles mais aussi des sanctions. "On va rendre la vie impossible aux consommateurs", a-t-il insisté.
Macron : "Plus de 82 interpellations et une soixantaine de gardes à vue" depuis lundi
Emmanuel Macron a annoncé que "plus de 82 interpellations et une soixantaine de gardes à vue" ont eu lieu depuis ce lundi.
"L'engagement de l'État à Marseille est inédit", assure Macron
"L'engagement de l'État à Marseille est inédit. Ce qu'on fait avec Marseille en grand, c'est un projet inédit et il faut l'assumer, car la ville en a besoin. Nous mettons la pression à tous pour que les choses avancent plus vite et que les vies changent", a assuré Emmanuel Macron.
Macron : "On continue les largages de nourritures à Gaza"
Emmanuel Macron a également évoqué la guerre à Gaza. Il a soutenu "la position de la France, claire depuis le 1er jour". "La France est un des premiers pays à avoir demandé une trêve humanitaire et on continue les largages de nourritures à Gaza."
Macron sur la guerre à Gaza : "La solution, c'est une politique à deux États"
Le président a réitéré sa position : "La solution, c'est une politique à deux États. C'est une solution équilibrée pour construire la paix dans la durée".
Évoquant Netanyahou, Emmanuel Macron assure : "Si on partage sa volonté d'éradiquer un groupe terroriste, ça ne saurait justifier de telles conséquences humanitaires".
Elections européennes : des candidats utilisent-ils des comptes X Premium pour faire campagne, alors que c’est interdit ?
Elections européennes 2014
Le compte X (ex-Twitter) de la militante franco-palestinienne Rima Hassan, comme celui de La France insoumise, parti qui l’a investie pour les européennes, ont été épinglés en raison des coches bleues qu’ils affichaient. D’autres partis ou têtes de liste ont recours au service proposé par le réseau social.
«Ne manquez pas le passage média de Rima Hassan, candidate soutenue par la France insoumise pour les élections européennes.» Publié lundi 18 mars sur le compte officiel de La France insoumise, ce tweet a fait tiquer le député Renaissance Eric Bothorel, spécialiste du numérique. En cause : la petite coche bleue bordant le nom de l’auteur de la publication, signe que le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon a souscrit un abonnement au service X Premium. Or, parce que le service contribue à booster les messages postés par ceux qui y sont abonnés, il est interdit de recourir à des comptes l’utilisant dans le cadre de campagnes électorales.
Séance de boxe : Rocky Macron se prend les poings dans le cliché
Le président de la République pris en photo, les bras musculeux et le visage tendu par l’effort en train de boxer ? Ce visuel viriliste, tendance néopopuliste, alors que Macron apparaît de plus en plus va-t-en-guerre, est un choix de communication assez consternant.
On a d’abord cru à une facétieuse photo générée par une IA, comme il en circule en nombre sur les réseaux sociaux. Autrement dit, l’œuvre d’un internaute taquin. On aurait préféré que ce soit le cas. Que nenni ! C’est bien la photographe officielle d’Emmanuel Macron, Soazig de la Moissonnière, qui a diffusé ce mercredi 20 mars sur son compte Instagram, avec l’accord de l’intéressé et peut-être même à sa demande, deux photos en noir et blanc de notre Président en plein entraînement de boxe, les muscles bandés et la mine rageuse au moment de frapper un punching-ball. Force, vigueur et puissance se dégagent de cette image ou plutôt de ce cliché. Attention, Rocky Macron est un mec, un vrai.
Guerre à Gaza : Washington se tourne vers l’ONU pour accroître la pression sur Israël
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a annoncé mercredi 20 mars un projet de résolution au Conseil de sécurité appelant à un « cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages ». Après trois vetos américains, cette initiative marque une inflexion forte de Washington, qui semble désormais résolu à faire plier l’allié israélien pour éviter une offensive à Rafah et accroître l’aide humanitaire.
Que proposent les États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU ?
Après des semaines de pression de moins en moins amicale, Washington confirme son changement de pied à l’égard de son allié israélien. Mercredi 20 mars, Antony Blinken a annoncé un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour appeler à un « cessez-le-feu immédiat lié à la libération d’otages » dans la bande de Gaza.
Des centaines de lycéens ont reçu des menaces d'un individu qui promet de les "décapiter" et de faire "exploser" leur établissement, a appris BFMTV. La vigilance sera renforcée devant les établissements concernés ce jeudi 21 mars.
"Je décapiterai tous vos corps de kuffars pour servir Allah le tout-puissant". De nombreux lycéens ont reçu cette menace sur leur espace numérique de travail (ENT) ce mercredi 20 mars, a appris BFMTV auprès de l'Académie de Paris. Le rectorat de Créteil confirme également ce jeudi matin le piratage des ENT dans deux lycées dans son secteur, alors qu'une autre source nous a expliqué que six lycées des Yvelines auraient constaté ce piratage.
Selon le ministère de l'Éducation à BFMTV, une vingtaine d'établissements sont touchés par ce piratage, uniquement en Île-de-France.
Le compte d'un jeune a été piraté, permettant à un individu d'envoyer un message aux autres élèves. L'auteur, dont l'identité n'a pas été communiquée, dit agir au nom de l'État islamique et affirme qu'il passera à l'acte ce jeudi entre 11 et 15 heures, en faisant "exploser" les établissements.
"J'ai mis du C4 partout dans le lycée et dans les classes. J'espère que vos corps de kuffars vous exploser en 1.000 morceaux, je ramènerais mes chiens pour venir vous déchiqueter bande de mécréants", peut-on lire dans ce message.
Une vidéo "très choquante" de décapitation est attachée cette missive. L'individu dit qu'elle montrera aux jeunes "comment tuer facilement tous [les] mécréants" et lance un appel pour être rejoint dans les attaques.
Des messages dans les lycées concernés ont été envoyés pour demander d'éviter de télécharger cette vidéo afin d'éviter le piratage des téléphones et ordinateurs, et de supprimer le mail en question sans l'ouvrir. Ce jeudi 21 mars, la vigilance sera renforcée autour de ces établissements. Les préfectures concernées ont été prévenues. Un dépôt de plainte et un signalement Pharos ont été effectués après l'envoi du message sur l'ENT, a-t-on également appris.
"Ce sont des faits extrêmement fréquents", précise toutefois à BFMTV une source judiciaire, qui rappelle que ces menaces sont "essentiellement de mauvaises blagues": un canular.
Une "vérification est systématiquement réalisée" pour s'assurer qu'il s'agit bien d'un canular, rappelle cette source. Dès mercredi soir, les policiers "passaient au peigne fin" un établissement dans les Hauts-de-Seine, rapportent nos confrères du Figaro.
Le ministère de l'Éducation condamne des "menaces graves"
Sollicité par BFMTV, l'entourage de la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet assure "prendre toute menace visant l'école au sérieux" et dit "condamner ces menaces graves".
"Les services de police immédiatement avisés font le nécessaire pour s'assurer de la sécurité des élèves. Plusieurs levées de doute ont déjà été effectuées entre hier soir et ce matin. Des services d'enquête spécialisés sont mobilisés pour identifier le ou les auteurs", nous indique-t-on.
L'entourage de la ministre précise par ailleurs qu'un accompagnement psychologique est proposé "à tous les enfants ou adultes qui ont visionné malgré eux les vidéos choquantes".
Ce n'est pas la première fois qu'un message de ce genre est publié sur un compte ENT. En janvier 2023, une opération déminage avait eu lieu au lycée Baggio à Lille. L'auteur d'une missive similaire disait aussi avoir "mis du C4 partout dans le lycée et dans les classes" et promettait de faire "exploser" l'établissement.
Politique de l'UE. Bruxelles s'apprête à envoyer à l'Ukraine des milliards provenant d'avoirs russes gelés
Les recettes provenant des centaines de milliards d'actifs de la Banque centrale détenus par Euroclear Belgium devraient contribuer à l'armement et à la reconstruction du pays déchiré par la guerre.
La Commission européenne a annoncé ce mercredi que l'UE entendait utiliser les avoirs russes gelés pour envoyer 3 milliards d'euros par an à l'Ukraine, les premiers fonds pouvant être versés dès le mois de juillet.
La Banque centrale russe détient environ 210 milliards d'euros dans l'UE, principalement auprès du dépositaire Euroclear, en Belgique, qui sont gelés depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022.
Aujourd'hui, les autorités proposent d'utiliser les intérêts de ces actifs pour soutenir l'Ukraine, respectant ainsi une promesse de longue date qui a été retardée par les inquiétudes concernant les ramifications économiques et politiques plus larges de cette mesure sans précédent.
"Nous maintenons aujourd'hui la pression sur la Russie et la tenons pour responsable de son acte d'agression illégal, ainsi que des dommages et des souffrances considérables qu'il a causés", affirme le Commissaire européen, Valdis Dombrovskis, dans un communiqué.
Cette action a été coordonnée avec les partenaires du G7, qui comprend également le Royaume-Uni et les États-Unis, ajoute Valdis Dombrovskis.
En octobre, les dirigeants européens ont demandé à Bruxelles d'examiner comment utiliser les recettes supplémentaires de la Banque centrale pour soutenir l'Ukraine, sans enfreindre le droit communautaire ou international.
Les autorités estiment que, sous réserve de l'évolution des taux d'intérêt, cette mesure pourrait générer entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an après impôts, Euroclear étant autorisé à conserver un pourcentage d'environ 13 % pour couvrir ses frais administratifs et sa responsabilité juridique.
Cette somme viendrait s'ajouter à l'accord de 5 milliards d'euros conclu la semaine dernière dans le cadre de la Facilité européenne de soutien à la paix (FES), et à la semaine où l'UE a accordé son premier financement relais de 4,5 milliards d'euros au titre de la Facilité pour l'Ukraine.
Mais cet argent arrive aussi alors que les conditions sur le champ de bataille en Ukraine deviennent de plus en plus difficiles et que le financement vital des États-Unis est retardé par des querelles au sein du Congrès.
S'exprimant ce mercredi à Bruxelles, le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal s'est félicité de la nouvelle proposition de l'UE, mais a déclaré que l'utilisation des intérêts n'était qu'une première étape.
"Nous insistons pour que tous les avoirs gelés soient confisqués ou utilisés d'une autre manière", a-t-il déclaré à la presse. "L'Europe et le monde ont besoin d'un précédent efficace pour faire payer à l'agresseur le prix fort de la destruction qu'il a causée en Ukraine".
Alors qu'il était initialement prévu de financer la reconstruction de l'Ukraine, 90 % des fonds débloqués par les plans d'aujourd'hui devraient transiter par la Facilité européenne de soutien à la paix, qui vise à fournir des munitions à l'Ukraine.
Cela pourrait refléter les préoccupations croissantes selon lesquelles l'Ukraine ne risque pas seulement d'être détruite, mais de perdre purement et simplement la guerre, ce qui aurait des conséquences importantes pour l'Union européenne.
"Si Poutine devait conquérir l'Ukraine, l'armée russe serait à nos frontières", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell à la presse. "Nous pouvons être sûrs qu'elle ne s'arrêtera pas là".
Alors que les plans doivent encore être approuvés par les États membres de l'UE réunis au sein du Conseil, Josep Borrell a confié à Denys Shmyhal qu'il "espère que nous pourrons bientôt nous mettre d'accord et transformer les billets en armes, car vos soldats ne se battent pas avec des billets de banque".
Les responsables ne semblent pas préoccupés par les inquiétudes de la Banque centrale européenne, qui craint que cette décision n'ait des répercussions plus larges sur la crédibilité de l'euro en tant que monnaie de réserve mondiale
Jusqu'à présent, l'Union européenne a fait preuve de prudence, mais les autorités espèrent désormais que les premiers versements pourront avoir lieu dès le mois de juillet. Le premier paiement sera antidaté à février 2024, date à laquelle une nouvelle loi européenne a été adoptée, obligeant Euroclear à séparer les actifs russes.
Gaza, un territoire rendu « inhabitable » par les destructions
En plus de cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas, la bande de Gaza a subi un niveau de destructions civiles inédit rendant l’enclave invivable. Des dommages injustifiés qui obèrent l’avenir de la population.
Sa déclaration avait surpris par son franc-parler dévastateur. « Je suis fière de voir Gaza en ruine », lançait la ministre israélienne à l’égalité sociale, May Golan, le 21 février à la tribune de la Knesset. Comme elle, des soldats israéliens expriment régulièrement leur sentiment de devoir accompli, en publiant sur les réseaux sociaux des photos d’eux dans des immeubles réduits en poussière. En miroir, des déplacés de l’enclave postent des images de ce qu’il reste de leur « chez eux », comme leurs aïeux de 1948 avant eux : les clés d’une maison perdue.
Guerre Hamas-Israël : la quête ardue d’un nouveau leader palestinien pour le «jour d’après»
La guerre entre le Hamas et Israëldossier
L’embastillé Marwan Barghouti, le sulfureux exilé Dahlan, un neveu d’Arafat, un terne économiste… Parallèlement aux négociations de trêve à Gaza, les chancelleries occidentales comme celles du monde arabe sont à la recherche d’un nouveau «maestro palestinien» pour l’après-guerre. Une gageure, qui devra surmonter la longue rivalité Fatah-Hamas, l’inamovible Mahmoud Abbas et les plans israéliens dans l’enclave.
C’est une autre partie d’échecs, disjointe des interminables négociations de trêve à Gaza, enlisées à cause du jusqu’au-boutisme de Benyamin Nétanyahou et de l’intransigeance du Hamas. Ces tractations parallèles entendent répondre à une question aussi simple que ses contours sont flous et son horizon sans cesse repoussé. Une fois que les armes se seront tues, qui gouvernera la Palestine, ou ce qu’il en restera ? A quoi ressemblera l’impensable «jour d’après» dans l’enclave réduite en ruines et la Cisjordanie en ébullition ? Comment tourner la page «Hamas-Abbas» ? Obscène pour certains, cette discussion vertigineuse a pourtant commencé dans les heures suivant les massacres commis par le Hamas le 7 octobre. Et n’a jamais cessé depuis le début de la guerre à Gaza, qui a fait plus de 30 000 morts, selon le chiffre des autorités sanitaires locales, contrôlées par le mouvement islamiste.
« Un tremblement de terre, qui change tout pour tout le monde, à commencer par les Palestiniens», pose en préambule Nasser al-Kidwa, 70 ans et une vie entière à naviguer dans les couloirs.
Rachida Dati dément avoir envoyé ce SMS grossier à Bruno Le Maire
Un article du « Monde » prête à la ministre de la Culture un texto particulièrement virulent adressé à son collègue de Bercy. Elle dément.
C’est connu. Il est plusieurs fois arrivé à Rachida Dati d’avoir le SMS assassin. Et ce n’est pas son ex-collègue au Parlement européen, Brice Hortefeux, qui dira le contraire. Au point d’envoyer un texto grossier au ministre de l’Économie Bruno Le Maire ? La ministre de la Culture dément.
Tout commence par un article (fouillé) du Monde publié ce mardi 19 mars, portant sur les intrigues du pouvoir et autres phénomènes de cour entourant Emmanuel Macron. Un long récit au détour duquel on apprend que Rachida Dati aurait vivement réagi aux demandes d’économies exprimées par le locataire de Bercy, et imposant aux différents ministères une cure de sobriété dans l’objectif de dégager « 10 milliards d’euros d’économies immédiates » pour limiter le déficit.
Et, pour exprimer son courroux, un SMS très cash adressé à Bruno Le Maire : « Tu es une grosse merde. » À 9h52 précisément (soit plus de quatre heures après la publication de l’article aux aurores), le quotidien du soir a ajouté le démenti de la ministre, alors que le contenu du message se partageait à vitesse grand V sur le réseau social X.
À noter toutefois que Rachida Dati n’a pas démenti la boutade adressée au Premier ministre Gabriel Attal et mentionnée dans le même article : « Je vais transformer ton chien en kebab ». Ce même petit chien dont elle admirait la bouille en plein hémicycle sur l’écran du téléphone du Premier ministre (au grand dam de l’opposition).
Attaque à Moscou : les images de l’assaut meurtrier revendiqué par l’État islamique
Une fusillade dans une salle de concert à Moscou, suivie d’un incendie, a fait au moins 115 morts. L’attaque a été revendiquée par le groupe État islamique.
RUSSIE – Une fusillade sanglante suivie d’un gigantesque incendie. Un groupe d’hommes armés, habillés en camouflage et aux visages couverts par des cagoules, a attaqué une salle de concert de la banlieue de Moscou dans la soirée du vendredi 22 mars. Au moins 115 personnes ont été tuées.
Les forces de l’ordre russes ont indiqué ce samedi 23 mars avoir arrêté 11 personnes, dont quatre assaillants présumés. Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé que les suspects avaient des « contacts » en Ukraine et comptaient y fuir. Cette information est fermement démentie par Kiev.
L’attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste État islamique, qui a déjà ciblé la Russie à plusieurs reprises. L’organisation a affirmé dans la soirée de vendredi que ses combattants « ont attaqué un grand rassemblement (…) dans les environs de la capitale russe Moscou », et précisé sur l’un de ses comptes Telegram que son commando avait ensuite « regagné sa base en toute sécurité ».
Des coups de feu dans la salle de spectacle
Cet assaut, dont les médias russes ont commencé à faire état vers 20 h 15 à Moscou (18 h 15 à Paris), a été mené au Crocus City Hall, une salle de concert située à Krasnogorsk, à la sortie nord-ouest de la capitale russe, lors d’un concert du groupe de rock russe Piknik.
Les services de secours, cités par l’agence Interfax, ont fait état d’un « groupe de deux à cinq personnes non identifiées portant des uniformes tactiques et armées d’armes automatiques » qui ont « ouvert le feu sur les agents de sécurité à l’entrée de la salle de concert » puis « commencé à tirer sur le public ».
Les chaînes Telegram d’actualités Baza et Mash, réputées proches des forces de l’ordre, ont publié des vidéos montrant au moins deux hommes armés avançant dans le hall et d’autres sur lesquelles on peut voir des cadavres. D’autres images montrent des spectateurs se cachant derrière des sièges, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
« Juste avant le début, nous avons tout d’un coup entendu plusieurs rafales de mitraillette et un terrible cri de femme. Puis beaucoup de cris », a raconté à l’AFP Alexeï, un producteur de musique qui se trouvait en loges au moment de l’attaque. Le Comité d’enquête russe a publié par la suite des images des armes utilisées par les assaillants, notamment des fusils d’assaut de type kalachnikov.
« Il a également été établi que les terroristes ont utilisé un liquide inflammable pour mettre le feu à la salle de concert où se trouvaient des spectateurs » parmi lesquels il y avait des blessés, ont indiqué les enquêteurs sur Telegram.
Un gigantesque incendie a ravagé le bâtiment
Après avoir tiré sur la foule, les hommes armés ont lancé « une grenade ou une bombe incendiaire, ce qui a provoqué un incendie », précise auprès de l’AFP un journaliste de l’agence de presse publique Ria Novosti. Les flammes se sont propagées sur les 13 000 m2 du bâtiment avant que l’incendie ne soit contenu, selon les services de secours.
« Il reste encore quelques foyers mais l’incendie a été pratiquement circonscrit. Des secouristes ont pu pénétrer dans l’auditorium » où le toit s’était effondré, a déclaré dans la nuit sur Telegram le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov. Aucune information n’a été donnée sur le nombre de personnes potentiellement piégées à l’intérieur.
Les spectateurs survivants ont pu être évacués
Selon le ministère russe des Situations d’urgence, les pompiers sont parvenus à évacuer une centaine de personnes qui se trouvaient dans le sous-sol de la salle.
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a annoncé l’annulation de tous les événements publics ce week-end. Les principaux musées et théâtres de la capitale ont annoncé leur fermeture. Plusieurs autres régions russes ont annoncé elles aussi avoir annulé tous les évènements publics samedi et dimanche, en signe de solidarité.
Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place selon la télévision russe, notamment dans les aéroports moscovites et dans d’autres grandes villes du pays.
Russie
Au moins 133 morts, attaque revendiquée par l’EI, quatre suspects interpellés… Ce que l'on sait de l'attentat à Moscou
Au moins 133 personnes ont été tuées, vendredi soir, au cours d'une attaque armée suivie d'un énorme incendie dans une salle de concert de Moscou. Le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué les faits. Quatre assaillants présumés ont été arrêtés, ce samedi 23 mars.
Une attaque revendiquée par l'EI
Le bilan de l'attaque contre une salle de concert de la banlieue de Moscou vendredi, revendiqué par le groupe jihadiste État islamique (EI), s'est encore alourdi à 133 morts, a annoncé, ce samedi midi, le Comité d'enquêtes.
L'EI, qui a déjà ciblé la Russie à plusieurs reprises, a affirmé sur l'un de ses comptes Telegram que ses combattants "ont attaqué un grand rassemblement (…) dans les environs de la capitale russe Moscou".
L'organisation jihadiste a affirmé que son commando avait ensuite "regagné sa base en toute sécurité".
11 arrestations dont 4 assaillants présumés
Le Kremlin a annoncé samedi l'arrestation de 11 personnes, dont les "quatre" assaillants. "Le directeur du FSB (les services de sécurité russes) M. (Alexandre) Bortnikov, a informé M. (Vladimir) Poutine de l'arrestation de 11 personnes, dont les quatre terroristes directement impliqués dans l'attentat", a indiqué la présidence aux agences de presse russes.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova avait dénoncé auparavant un "attentat terroriste sanglant" et un "crime monstrueux". L'Ukraine avait rapidement nié toute responsabilité, mettant même en cause les services secrets russes.
Selon le ministre de la Santé Mikhaïl Mourachko, 115 personnes sont hospitalisées, dont cinq enfants. Soixante adultes et un mineur parmi ces blessés sont dans un état grave.
Cet assaut, dont les médias russes ont commencé à faire état vers 20 h 15 à Moscou (18 h 15, heure française), a été mené par plusieurs individus armés au Crocus City Hall, une salle de concert située à Krasnogorsk, à la sortie nord-ouest de la capitale russe.
Des journalistes de l'AFP ont vu le bâtiment en proie à un vaste incendie, des volutes de fumée noire s'échappant du toit, ainsi qu'une très importante présence de la police et des services de secours, dont les gyrophares bleus éclairaient par dizaines la nuit.
Les travaux de déblayage y ont commencé "et vont durer toute la journée", a-t-il indiqué dans la matinée, en précisant que 477 secouristes étaient déployés sur les lieux.
Aucune information n'a été donnée sur le nombre de personnes potentiellement piégées à l'intérieur.
Des rafales de mitraillette
"Juste avant le début, nous avons tout d'un coup entendu plusieurs rafales de mitraillette et un terrible cri de femme. Puis beaucoup de cris", a raconté à l'AFP Alexeï, un producteur de musique qui se trouvait en loges au moment de l'attaque.
Il a dit avoir vu "des mouvements de foule terribles" de spectateurs voulant s'échapper.
Selon un journaliste de l'agence de presse publique Ria Novosti, des individus en tenue de camouflage ont fait irruption dans le parterre de la salle de concert avant d'ouvrir le feu et de lancer "une grenade ou une bombe incendiaire, ce qui a provoqué un incendie".
Vladimir Poutine, qui a été informé "dès les premières minutes" de l'attaque, selon le Kremlin, a souhaité un prompt rétablissement aux victimes et remercié les médecins, après avoir reçu les rapports des responsables des forces de l'ordre et des services de secours. Il ne s'est pas encore exprimé publiquement.
Le Comité d'enquête a diffusé une vidéo montrant les enquêteurs en train de travailler dans le hall de la salle de concert, où l'on peut voir une arme automatique et des chargeurs de munitions.
Les chaînes Telegram d'actualités Baza et Mash, réputées proches des forces de l'ordre, ont elles publié des vidéos montrant au moins deux hommes armés avançant dans le hall et d'autres sur lesquelles on peut voir des cadavres et des groupes de personnes se précipitant vers la sortie.
D'autres images montrent des spectateurs se cachant derrière des sièges ou évacuant la salle de concert.
Des réactions à la pelle
La Maison Blanche s'est dit "en pensées aux côtés des victimes de la terrible attaque". L'UE et l'Espagne se sont dit "choquées". Le président français Emmanuel Macron, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le Conseil de sécurité et de nombreux autres pays ont condamné l'attaque.
La France exprime sa solidarité avec les victimes, leurs proches et tout le peuple russe.
EMMANUEL MACRON (dans un communiqué)
Un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a affirmé que l'Ukraine, qui fait face depuis deux ans à une offensive militaire russe, "n'a absolument rien à voir" avec la fusillade.
Une unité de combattants russes anti-Kremlin à l'origine de plusieurs incursions armées à la frontière russe ces derniers mois, la Légion Liberté de la Russie, a aussi nié toute implication.
Le renseignement militaire ukrainien a lui accusé "les services spéciaux russes" d'être à l'origine de l'attaque à Moscou afin d'"accuser l'Ukraine et de provoquer "l'escalade" et d'"étendre" son assaut contre son voisin.
L'ambassade américaine en Russie avait averti il y a deux semaines ses citoyens qu'elle "suivait de près des informations selon lesquelles des extrémistes ont des plans imminents de cibler de grands rassemblements à Moscou, y compris des concerts".
La Maison-Blanche a affirmé que les États-Unis ont partagé ces renseignements avec les autorités russes.
Avec AFP
Trois personnes ont été placées en garde à vue, ce mardi 26 mars, dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la jeune Lina.
Trois personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la jeune Lina en septembre dans le Bas-Rhin, a-t-on appris mardi d'une source proche de l'enquête.
Un couple a été convoqué chez les gendarmes et un homme a été interpellé à son domicile, selon cette même source. D'autres témoins ont également été convoqués pour être entendus librement, notamment sur des incohérences d'emploi du temps, a encore précisé cette source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.