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Jeunesses en Folies ?

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Jeunesses en Folies ?

Le monde marche sur la tête dans tous les sens du terme à quel moment vont-ils cesser de tuer et de laisser faire tout et n’importe quoi ? Ampleur du problème. Dans le monde, on estime que 176 mille homicides par an concernent les jeunes âgés de 15 à 29 ans, ce qui en fait la troisième cause de décès chez les personnes de cette tranche d’âge. Les taux d’homicides chez les jeunes varient considérablement d’un pays à l’autre et à l’intérieur d’un même pays.

De ce qui précède ainsi que la suite sont les conséquences et les séquelles indéniables de ces conflits de ce que les adultes soi-disant censés causent comme perturbations sur les cinq continents. Du plus profond des campagnes pour atteindre les plus grandes capitales du globe. Le 1er des éléments moteur demeure l’appât des gains ou de convictions sournoises allant pour Paris des Jeux Olympiques de cette année aux désastres qui frappent la bande de Gaza par le côté avide d’un gouvernement avide en Israël. Sans oublier le fanatisme religieux grandissant.

Trump sa clique, les horreurs auxquelles nous assistons au quotidien le démontre sans les failles nous sommes en plein changement de civilisation à tous les stades car l’essentiel qui passe par le respect est totalement ou presque perdu. Il suffit de constater la disparité des revenus des fortunes du fait de pouvoirs qui se gagnent en oubliant les promesses faites à l’orée de la vie. Cela démontre à l’évidence que les milliards d’humains du globe dépendent d’une poignée de nantis.

Régulièrement, les médias mettent à la une des faits de violence juvénile : bagarres, vols, agressions notamment avec armes, etc. Les violence se limitent-ils à une minorité de jeunes ou est-on face à un vrai problème de société ? Prendre connaissance de quelques faits mondiaux.

Une image fréquemment véhiculée dans les médias comme dans la société est celle d’une jeunesse plus violente qu’autrefois. Selon la sociologue Véronique le Goaziou qui a étudié les représentations véhiculées en la matière, on pense qu’il y aurait aussi une augmentation du nombre d’agissements violents chez les jeunes et que les premiers faits seraient commis de plus en plus tôt. Finalement, on en arrive à voir les jeunes comme dangereux. Qu’en est-il vraiment ?

Aujourd’hui, le terme violence qui s’était longtemps limités aux violences physiques désigne aussi les violences psychologiques comme les violences verbales et le harcèlement moral.

Les jeunes peuvent faire peur. Dans les faits, ce n’est qu’une très petite partie d’entre eux qui se révèle agressive ! Des études plus récentes montrent que les femmes peuvent aussi faire preuve de violence, les hommes étant dans des agressions plus directes et les femmes dans des agressions indirectes. La violence des filles, est peu abordée et taboue dans notre société, parce qu’elle met mal à l’aise et fait peur. Les filles bénéficient, même en la matière, de traitement de faveur et sont moins condamnées et moins recensées comme auteures de faits violents.

Le harcèlement reconnu comme une forme de violence et que le cyberharcèlement se développe, ne serait-il pas temps de se pencher un peu plus sur la violence des filles ? La violence d’exclusion. La violence à l’adolescence. Les jeunes auteurs de violence ne sont pas seulement issus de milieux précarisés. C’est que l’adolescent, souvent mal dans sa peau et en quête d’identité, est à l’âge le plus propice pour commettre des infractions et des actes déviants.

Cette violence s’explique notamment par des causes physiologiques. Le changement hormonal rend nos ados à fleur de peau : « C’est ainsi que les ados peuvent devenir agressifs, surexcités, voire violents, irritables ou hypersensibles. » Les chercheurs et professionnels de l’adolescence, comme Véronique le Goaziou, ont identifié différentes formes de violence propres aux adolescents.

Elle est en lien avec troubles du comportement dus à un mal-être ou à une détresse du jeune. Ces adolescents ont souvent mal grandi et subi des dysfonctionnements familiaux ou des atteintes psychoaffectives. Dans nos sociétés modernes, cette forme de violence a augmenté et est à mettre en lien avec l’allongement de l’âge de l’adolescence et la disparition progressive de ces rites.

Les grandes catégories, concernant les mineurs restent assez stables dans le temps : Une société hypersensible à la violence ? Si les faits de violences chez les jeunes diminuent, comment expliquer cette conviction inverse répandue dans les médias comme dans la société selon laquelle les jeunes deviennent de plus en plus violents ? Des chercheurs en sociologie se sont intéressés à la question. Ils présentent une théorie plausible : réalité, notre société ne supporte plus la violence ! Seuil de tolérance par rapport aux actes violents est devenu très bas voire proche de zéro.

La criminalité, des adultes des jeunes, est en recul, l’exigence de vivre en sécurité n’a cessé d’augmenter. Ce besoin de sécurité révèlerait aussi selon Véronique le Goaziou, Notre société a peu à peu pénalisé toute une série de faits qui, jusque-là, étaient tolérés. Incriminations apparaissent comme les actes de torture et de barbarie, la mise en danger d’autrui, le harcèlement.

On l’a vu les jeunes ne sont pas plus violents qu’il y a un siècle. il y a moins de faits de violence juvénile, il faut être vigilant face à certaines formes de violence en développement comme la violence initiatique des garçons ou le harcèlement qui concerne aussi les filles. 

On peut se réjouir des progrès faits pour lutter et sanctionner la violence sous toutes ses formes, constat le processus de pacification des mœurs a généré une hypersensibilité à la violence dans nos sociétés modernes. Caractérisées par la surconsommation et l’individualisation, nos sociétés ont ressenti un besoin accru d’assurer la sécurité de leurs biens.

L’adolescence est un âge de la vie difficile durant lequel le jeune peut exploser comme imploser, l’âge où on a besoin de repères de limites claires. Nous laisserons le mot de la fin à Jean Epstein, « Cela coûte moins cher d’aider un enfant à se construire que de l’aider à se réparer ».

La criminalité fait bien plus de victimes que les conflits armés. Près d’un demi-million de personnes dans le monde avaient été victimes d’homicides, un chiffre qui dépasse de très loin les 89 mille personnes tuées dans les conflits armés en cours et les 19 mille victimes d’attentats terroristes.

On assiste alors à la diffusion d’infox, à la profération d’insultes et discours de haine ou, plus grave encore, à une véritable campagne de harcèlement, envers un groupe de personnes, ou des individus en particulier. Ces campagnes peuvent être aussi brèves que brutales et entraîner des conséquences graves.

Les tensions régionales non résolues, l’effondrement de l’état de droit, l’absence d’institutions étatiques, ou du moins d’institutions légitimes, les activités lucratives illicites et la pénurie des ressources, aggravée par les changements climatiques, en sont les principales causes.

Agressivité, hyperactivité, difficultés à se concentrer. Troubles d’apprentissage, décrochage scolaire. Fugues, délinquance, grossesses à l’adolescence. Isolement, dépression, idées suicidaires.

La violence est donc au cœur de la lutte de deux consciences pour la reconnaissance mutuelle ; elle est la condition de possibilité de cette reconnaissance. Pour Hegel, toute conscience dans son désir tend à réifier autrui et, dans le rapport à autrui, la violence est inévitable.

Les violences représentent donc une atteinte grave aux droits et à la dignité de la personne ainsi qu’une atteinte grave à l’intégrité physique et psychique des victimes. Elles ne sont pas une fatalité et doivent être combattues

Le Panda

Patrick Juan

7 réflexions sur “Jeunesses en Folies ?

  • Mineurs suspectés de trafic de stups, refus d'obtempérer… Les faits divers de ce jeudi dans le Puy-de-Dôme

  • Constatant que l’un des feux arrière d’une voiture était défectueux, des policiers de la brigade de sécurité routière ont procédé à son contrôle, vers 11 h 20, ce mercredi 17 avril, à Clermont-Ferrand.

    Le conducteur, âgé de 64 ans et de nationalité algérienne, leur a présenté un faux permis italien. De plus amples vérifications ont permis d’établir qu’il était en situation irrégulière.

    Ces diverses infractions lui vaudront de comparaître en juin 2025 devant le tribunal correctionnel clermontois. En attendant, il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire et va faire l’objet d’une assignation à résidence, le temps que cette mesure administrative soit mise à exécution. 

  • Clermont-Ferrand : deux mineurs suspectés de trafic de stups

    Deux mineurs âgés de 17 ans ont été interpellés par un équipage de la brigade anticriminalité, vers 11 h 45, ce mercredi 17 avril, dans le quartier de La Gauthière, à Clermont-Ferrand. Suspectés d’avoir procédé à un deal de stups avec un client venu sur place en voiture, ils ont tenté de prendre la fuite à la vue des fonctionnaires, tout en se débarrassant d’un sac, avant d’être stoppés.

    L’un d’eux était en possession de 13 g de coke et de 50 euros en liquide et le second détenait 90 g de résine de cannabis et 60 g d’herbe.

    Ils ont été placés en garde à vue. À l’issue, ils devaient être présentés à un juge des enfants, au tribunal judiciaire clermontois.

  • Clermont-Ferrand : refus d’obtempérer au guidon d’un deux-roues

    Alors qu’il circulait, sans casque, au guidon d’un deux-roues, un homme de 25 ans a tenté de se soustraire à un contrôle de la brigade anticriminalité, vers 18 h 40, ce mercredi 17 avril, rue Nélaton, dans le quartier Saint-Jacques, à Clermont-Ferrand.

    Après avoir heurté le véhicule des policiers, il a finalement été appréhendé. Il conduisait sans permis, ni assurance, mais aussi sous l’influence de la cocaïne.

    Les policiers ont également découvert, sur lui, une somme de 965 euros, dont la provenance (frauduleuse ou non) va devoir être établie. Il a été placé en garde à vue. 

  • Suspectés d’avoir procédé à un deal de stups avec un client venu sur place en voiture, C'est très bien de les avoir interpelé qu'il en soit ainsi pour tout ceux qui dealent rue de la grande Combaude ..Par contre on ne lit pas que le client a été arrêté si les consommateurs étaient arrêtés, verbalisés jusqu'à être condamnés à de la prison, les Dealeurs auraient de moins en moins de clients pour finir à ne plus en avoir.

  • Je sais pas si c'est l'effet des JO mais apparemment ça bouge un peu au niveau des délinquants ! Mais il faut continuer car il y a du boulot!!!!!

    F a répondu le 19 avril 2024. Ce serait plutôt l'effet des élections européennes au mois de juin.

    La majorité présidentielle est en mauvaise posture et Jordan Bardella a le vent en poupe !

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