LIBERTE

Macron perdant

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Seule l’unité réelle de la gauche et l’ensemble de l’opposition, peut donner une lueur d’espoir, dans cette période de folies. A y regarder de plus proche, une évidence voire plusieurs semblent se dégager. Dans la mesure où l’ensemble du gouvernement du président Macron utilise le 49.3, la victoire de l’extrême droite est garantie.

Attali, le disait avant: rappelons-nous vidéo ici à écouter qui a changé ?

En manipulant les pions de la sorte face à une population qui n’en veut pas à hauteur de 70% environ. Macron veut son adaptation avant les municipales, cela équivaut à prétendre qu’à lui seul il pourrait prétendre éradiquer le coronavirus. Se serait peut-être: « Les Uns et les Autres »

Lorsque l’on constate les propos de Ségolène Royale : « A sa place je ferai bien mieux que lui » Invitée sur France 2, l’ancienne ministre a étayé son propos, en assurant qu’Emmanuel Macron « n’écoute pas». «Quand on pense qu’on a raison tout seul et qu’on refuse de mettre en mouvement l’intelligence collective, il y a un problème. La décision doit être plus horizontale, plus empathique». «La France souffre de violence et de brutalité. On ne mérite pas cette brutalité et cette violence». «Les chocs, ce sont les réformes brutales, mal conduites, sans écoute», assure-t-elle, énumérant la réforme des retraites ou celle de l’hôpital.

Ségolène Royal dénonce un «problème de brutalité de la méthode», qui se traduirait par le recours probable au 49.3 pour mettre un terme à l’obstruction de l’opposition sur la réforme des retraites. «Ça a été utilisé quand la majorité était trop courte. Là c’est pour empêcher l’opposition. Politiquement, est-il concevable que sur un sujet de société aussi majeur ?». «L’obstruction est la seule solution qui reste à l’opposition pour relayer ce que disent les Français. Je comprends car le gouvernement n’a jamais voulu entamer le dialogue».

« Si Emmanuel Macron utilise le 49.3, son devenir politique s’achèvera », affirme Ugo Bernalicis, il ne verra aucune suite en 2022 »

Ce sont les propos du député La France insoumise du Nord, après une première semaine d’examen du projet de loi sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.

Il pointe du doigt l’éventuelle utilisation d’un « 49.3 de confort pour des histoires de calendrier ». « L’objectif du 49.3 est de raccourcir le débat, mais je crois que ce serait une faute politique lourde », juge-t-il.

« Le coup politique de cette violence institutionnelle, je pense qu’Emmanuel Macron le paiera », dixit le député LFI.

« Une belle mise en scène »

Ledit projet de loi sur la réforme des retraites est examiné par les députés depuis plus de 8 jours, week-end compris, aucun des 65 articles n’a été déposé.

« Il faut prendre le temps de discuter de cette réforme, je ne crois pas qu’on balaye 300 milliards de budget, un système qui est là depuis 70 ans et qui fonde la France, la République et la solidarité dans ce pays » en deux semaines, affirme Ugo Bernalicis.

Le député La France insoumise du Nord assure : Une proposition a été faite au gouvernement, celle « de passer tout de suite à l’article 2 et de revenir plus tard, dans le détail, à l’article 1er, et que, selon lui, la majorité a répondu « on continue comme ça ». « J’ai l’impression qu’on est dans une belle mise en scène du point de vue de la majorité et du gouvernement ».

Ugo Bernalicis affirme ne pas comprendre « quel est le problème de discuter d’un texte aussi fondamental un mois et demi plutôt que trois semaines », expliquant que « chaque semaine de bataille qu’on a menée, que ce soit en commission spéciale ou dans l’hémicycle, ce sont de nouveaux éléments qui apparaissent sur la table, de nouveaux éléments de compréhension ». Le député LFI du Nord assure ainsi faire un « travail d’éducation populaire, il faut montrer ce qu’est la réalité de cette réforme et chaque jour qui passe à l’Assemblée, ça y aide ».

Pourquoi n’y passerait-on pas un mois et demi, ou deux mois, vu que c’est un texte majeur et fondamental Ugo Bernalicis, député LFI

Interrogé sur les élections municipales, Ugo Bernalicis considère que face à la montée du Rassemblement national dans les sondages, « Emmanuel Macron a une responsabilité majeure là-dessus ». Il met en cause le récent « débat pourri sur l’histoire du séparatisme religieux » ou encore la modification de « l’aide médicale d’État, renvoyer le plus de migrants possibles à la frontière, supprimer les cotisations sociales pour augmenter le salaire net, c’était aussi dans le programme de Marine Le Pen ». Pour le député, « c’est effrayant que Monsieur Macron applique des pans entiers du programme du Rassemblement national ». « Suivre la trajectoire de Madame Le Pen, je ne suis pas sûr que c’est comme ça qu’on la combat »,

Il estime ainsi qu’il faut plutôt remettre « de l’humanité, de la fraternité et de la solidarité, et ce n’est pas ce que fait Emmanuel Macron ». « Il monte les uns contre les autres et c’est extrêmement dangereux ».

Sources diverses image X droit à l’image et vidéo merci

15 réflexions sur “Macron perdant

  • La France se prépare aux conséquences de l’épidémie de coronavirus, sur tous les plans. À l’issue d’une réunion exceptionnelle vendredi avec les partenaires sociaux, Bruno Le maire, ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé que le coronavirus sera « considéré comme un cas de force majeure pour les entreprises ». Cela signifie que « pour tous les marchés publics de l’État, si jamais il y a un retard de livraison de la part des PME ou des entreprises, nous n’appliquerons pas de pénalité », a précisé le ministre, qui a également annoncé des « possibilités de recours à l’activité partielle » et « l’étalement des charges sociales et fiscales pour les entreprises qui en auront besoin ».

  • En Iran, le coronavirus n’épargne pas les autorités
    Alors que le ministère de l’Éducation nationale avait demandé en début de semaine que les élèves revenant des zones touchées par le coronavirus restent à la maison pendant quatorze jours, le ministre Jean-Michel Blanquer a de son côté annoncé vendredi 28 février sur Europe 1 que cette mesure touchait « autour de 2 000 élèves ». Alors qu’un tiers des élèves sont retournés dans les écoles, les lycées et les collèges (Île-de-France et l’Occitanie), le ministre s’attend à ce que le chiffre soit revu à la hausse « la semaine prochaine, quand un deuxième tiers va revenir de vacances et quand on aura fait les nouvelles évaluations de l’évolution de la maladie ».

  • Il a reconnu que ces mesures n’étaient pas contraignantes : « tout ceci repose sur le civisme de nous tous, le sens du discernement ». Jean-Michel Blanquer a aussi assuré qu’un dispositif d’enseignement à distance pourrait être déployé à grande échelle si nécessaire : « Nous nous y sommes préparés depuis plusieurs semaines avec le Cned ». D’abord « avec les élèves français en Chine » puis « nous avons élargi ce système pour ceux qui sont obligés de rester chez eux », a indiqué le ministre. Ce système permet « de la grande section de maternelle jusqu’à la terminale d’avoir les cours et même les devoirs à faire à distance », a-t-il ajouté, précisant que « 7 millions de connexions » pouvaient avoir lieu en même temps. Interrogé sur la nécessité de fermer des écoles, le ministre a insisté sur le besoin de « discernement ». « On ne précipite pas les choses », « nous en sommes à un stade où la bonne mesure est de demander aux gens de rester chez eux », a-t-il dit.

  • Avant de se rendre à la Pitié-Salpêtrière puis en Italie, le chef de l’État a été briefé par le professeur Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, en pointe dans l’information sur le Covid-19. Si le médecin l’a informé de la situation sanitaire dans l’Hexagone, il a également évoqué, selon l’Élysée, des mesures de précaution particulières que le chef de l’État doit prendre pour lui-même « lui qui est au contact de beaucoup de monde », précise-t-on au Palais. Il lui a été recommandé de se laver les mains très souvent et des membres de sa garde rapprochée peuvent lui fournir une solution hydroalcoolique en cas de besoin. Le port du masque ne lui a pas encore été prescrit.

  • Coronavirus : Macron au chevet de l’Italie

    « Ce n’est pas une option à l’heure actuelle. Nous sommes dans une période de basse intensité. Les Français ne comprendraient pas de le voir avec un masque FFP1 alors qu’eux-mêmes n’en portent pas », précise une source médicale familière du palais de l’Élysée.

    Les contacts physiques bientôt proscrits ?
    À l’époque de la grippe H1N1 en 2009, le médecin-chef de l’Élysée, le docteur Sergio Albarello, avait rédigé une note à l’intention du président Nicolas Sarkozy dans laquelle il préconisait que le chef de l’État n’ait aucun contact physique lors de ses déplacements y compris avec les autorités locales, préfet ou maire.

  • Comme pour sa sécurité personnelle, la sécurité sanitaire dépend en réalité du bon vouloir du chef de l’État : « Le médecin lui donne tous les éléments qui lui permettent de décider de l’adaptation de son comportement aux circonstances : tout en insistant sur le fait qu’on ne peut pas préjuger de sa réponse virale comme c’est le cas pour tout un chacun », précise un ancien médecin en fonction au Château.

    Après sa visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière ce matin, l’établissement où un homme de 60 ans qui avait contracté le virus est décédé, Emmanuel Macron a rejoint Naples pour participer au sommet franco-italien avec le Premier ministre transalpin Giuseppe Conte.

    Principe de précaution pour le personnel de l’Élysée
    Si l’Italie est devenue le pays d’Europe le plus affecté avec plus de 400 cas et 12 décès, selon le dernier bilan des autorités, la capitale de la Campanie reste peu touchée. Néanmoins, le principe de précaution est en vigueur. Venus rencontrer, mardi 25 février, le Napoli en Ligue des champions, les footballeurs du FC Barcelone ont dû se plier aux recommandations médicales locales de porter un masque et de se laver les mains très régulièrement.

  • Coronavirus en Italie : leur vie en quarantaine

    Le protocole élyséen n’a pas prévu de précautions particulières. Lors du voyage de Nicolas Sarkozy à Tokyo en 2011, durant la catastrophe de Fukushima, son médecin-chef avait fait installer un détecteur de radiations au cas où. De son côté, le personnel de l’Élysée a reçu des instructions dès hier de la part du médecin-chef du président. Outre les mesures de prévention partagées par l’ensemble de la population, il lui a été demandé d’indiquer, sur la base du volontariat, ses déplacements récents dans des zones à risque et de se signaler en cas de fièvre ou symptômes grippaux.

    Coronavirus chinois : l’épidémie qui inquiète le monde

  • Coronavirus : un premier cas confirmé en Normandie, le salon auto de Genève annulé
    L’épidémie de coronavirus se propage maintenant plus rapidement dans le monde qu’en Chine, foyer du phénomène. En France, le nombre de personnes atteintes a doublé. Trois cas ont été confirmés dans l’Ouest.

  • – En France, les autorités ont annoncé 20 nouveaux cas jeudi 27 février, portant le nombre à 38. Dans l’Ouest, trois cas ont été confirmés : à Nantes, Brest, et Rouen.

    – La Suisse a interdit tous les grands événements jusqu’au 15 mars au moins. Le salon automobile de Genève est ainsi annulé.

    – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé tous les pays encore épargnés à se préparer à l’arrivée du Covid-19, avertissant que se croire à l’abri de la maladie serait une « erreur fatale ».

    – Premier cas en Afrique subsaharienne. Il s’agit d’une personne au Nigeria.

  • Pékin renforce ses mesures contre les rassemblements. Si l’épidémie de coronavirus semble se résorber à Pékin, la ville s’inquiète d’une réapparition trop rapide des foules, qui viendrait enrayer la tendance. Les autorités viennent ainsi d’annoncer de nouvelles règles pour éviter les rassemblements ou les concentrations de gens dans la ville de 21 millions d’habitants.

    Le virus circulait « inaperçu depuis des semaines » en Italie. Des chercheurs d’un hôpital spécialisé de Milan sont parvenus à isoler la version italienne du nouveau coronavirus, qui « circulait inaperçu depuis des semaines » dans la péninsule. Avec 650 personnes testées positives, dont toutefois seulement 303 sont considérées comme vraiment malades, l’Italie est le pays d’Europe le plus touché par l’épidémie.

  • Les compagnies aériennes européennes réduisent la voilure. Le ralentissement de la demande provoqué par la propagation de l’épidémie conduit de nombreuses compagnies européennes à réduire leurs programmes de vols.

    La compagnie britannique EasyJet a ainsi annoncé vendredi qu’elle annulait déjà des vols et prévoyait d’en supprimer près de 500 entre le 13 et le 31 mars, en majorité depuis et vers l’Italie.

    Le groupe IAG, propriétaire de British Airways et Iberia, a également annoncé avoir annulé des vols vers Milan et va réduire ses dessertes du pays dans les prochains jours.

    Air France effectue de son côté une « légère adaptation du programme » avec certains vols vers Milan, Vérone et Venise « regroupés ».

    Un virus « très dangereux » ? Le Covid-19 a déjà contaminé plus de 80 000 personnes et entraîné la mort de plus de 2 800 malades. C’est un « virus très dangereux », a déclaré le chef de l’Organisation mondiale de la santé. Mais « très dangereux » qu’est-ce que ça veut dire ? Nous nous sommes posés la question.

  • Une joueuse de futsal parmi les victimes en Iran. Selon une information de l’agence Rokna News, repérée par BFMTV, une joueuse iranienne de futsal âgée de 23 ans est décédée du coronavirus. Jusqu’à présent, l’Iran dénombre 26 morts pour 270 cas.

    Formule 1 : le Grand Prix du Vietnam maintenu. Malgré l’épidémie de coronavirus qui se propage autour de la planète, les organisateurs du Grand Prix du Vietnam ont maintenu l’épreuve qui aura lieu comme prévu le 5 avril.

  • Le coronavirus considéré comme « un cas de force majeur ». A l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé que le coronavirus sera « considéré comme un cas de force majeure pour les entreprises ».
    Cela signifie que « pour tous les marchés publics de l’État, si jamais il y a un retard de livraison de la part des PME ou des entreprises, nous n’appliquerons pas de pénalité », a précisé le ministre, qui a également annoncé des « possibilités de recours à l’activité partielle » et « l’étalement des charges sociales et fiscales pour les entreprises qui en auront besoin ».

    France 2 fait appel mardi à Michel Cymes pour une soirée spéciale. Le médecin et animateur présentera une émission en direct pour répondre aux questions des Français sur le coronavirus.

    Coronavirus. France 2 va organiser une émission spéciale animée par Michel Cymes

  • En Allemagne, le nombre de cas du coronavirus a grimpé à 53. Dans le district de Heinsberg, très proche de la frontière néerlandaise, un millier de personnes ont été placées en quarantaine.

    Coronavirus : un millier de personnes en quarantaine en Allemagne

    Les Urssaf au soutien des entreprises en difficulté. Les organismes collecteurs des cotisations de Sécurité sociale pourront mettre en place des délais ou remise de pénalités pour les entreprises dont l’activité serait touchée par l’épidémie de coronavirus, selon un communiqué de la caisse nationale (Acoss) vendredi. « L’appui du réseau des Urssaf aux entreprises en difficulté se traduit notamment par l’octroi de délais (échelonnement de paiements) et la remise des majorations et pénalités de retard sur les périodes ciblées », indique l’Acoss. Ce, afin de « tenir compte de l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’activité de certaines entreprises ».

  • Gouvernement et partenaires sociaux réfléchissent aux mesures à prendre. Une réunion avec les ministres Muriel Pénicaud (Travail), Olivier Véran (Santé) et Bruno Le Maire (Économie) se tient depuis la fin de la matinée au ministère du Travail. Avant la réunion, Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, a déclaré sur France Inter que si les salariés revenus de vacances de zones à risques « ne sont pas obligés de le déclarer » car « il y a une liberté », « il faudrait le faire ». « Ils ont le droit d’être arrêtés » et d’être « indemnisés par la Sécu, et éventuellement travailler en télétravail », a-t-il ajouté. « Il y a un impact économique mais la priorité, c’est la santé des employés », a ajouté le patron des patrons. Interrogé sur la chute de la Bourse, il a relativisé: « ce qui compte, c’est la croissance sous-jacente, pas le coté éphémère de la Bourse ».

    Le coronavirus a fait huit nouveaux morts en Iran. Le porte-parole du ministère de la Santé a fait état vendredi de la mort de huit personnes infectées par le nouveau coronavirus parmi 143 nouveaux cas détectés ces dernières 24h, portant le bilan à 34 morts et le nombre de cas à 388. Les 143 nouveaux cas ont été détectés notamment à Téhéran (64), Gilan (25), Qom (16) et Ispahan (10).

    En Suisse, 15 personnes sont contaminées. Prévu du 5 au 15 mars, le salon de l’automobile a été annulé en raison du coronavirus. Tous les événements de plus de 1 000 personnes sont également suspendus jusqu’au 15 mars en Suisse.

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