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Comparaisons de deux personnages de France à plus de 200 ans…

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Comparaisons de deux personnages de France à plus de 200 ans...

Les Cent-Jours est le nom donné à la période de retour au pouvoir de Napoléon entre la première et la seconde Restauration, en 1815. Napoléon, exilé sur l’île d’Elbe par les monarques d’Europe, fait un retour triomphal en France. Il rallie à lui une partie de l’armée, revient à Paris et parvient à reprendre le pouvoir.

L’empereur veut rétablir l’Empire et les avancées de la Révolution, annulées par la Restauration. La défaite de Waterloo, le 18 juin 1815, contraint Napoléon à abdiquer une seconde fois le 22 juin, abdication qui marque la fin des Cent-Jours.

26 février : Napoléon quitte l’île d’Elbe. Il veut reprendre le pouvoir, profitant des multiples erreurs de Louis XVIII : en effet, ce dernier avait réintégré des nobles de l’Ancien Régime dans l’armée avec des grades élevés, voulait rétablir la dîme féodale et redonner des privilèges au clergé.

28 février : La journée fut employée à copier des proclamations. 1er mars : À cinq heures du matin, Napoléon et sa troupe de 800 hommes mettent le pied sur le territoire français, à Golfe-Juan. À onze heures du soir, la petite armée se met en marche. Les Polonais, à pied, portaient sur leur dos l’équipement des chevaux qu’ils n’avaient pas.

Napoléon couche le 4 à Digne, le 5 à Gap ; ce fut dans cette dernière ville qu’il fit imprimer les proclamations qu’il avait dictées à bord, le 28 février. 6 mars : Napoléon part de Gap pour Grenoble ; avant de parvenir aux murs de cette ville, un bataillon de la garnison 5e régiment d’infanterie de ligne qu’on envoyait pour le combattre vint à sa rencontre. Napoléon seul face aux fusils convainc la troupe de se rallier à lui.

7 mars : Le colonel Labédoyère lui amena le 7e régiment d’infanterie de ligne, et le soir du même jour, il fit son entrée à Grenoble. Les portes de cette ville étaient fermées par ordre du général Marchand. 8 mars : Napoléon est complimenté en qualité d’Empereur par toutes les autorités civiles, militaires, ecclésiastiques de la ville.

Avant de quitter Grenoble, il passe la garnison en revue, et publie un décret par lequel il ordonne qu’à dater du 15 mars, tous les actes publics seront faits et la justice rendue en son nom. 10 mars : À sept heures du soir, il fait son entrée dans Lyon, amenant avec lui 8 000 hommes de troupes de ligne et 30 canons ; il descendit au palais de l’archevêché, que Monsieur Comte d’Artois, venait de quitter. On sait que ce prince ne fut accompagné dans sa fuite de Lyon que par un seul garde national à cheval.

À Lyon, il s’annonce sans détour comme le souverain de la France. Il dicta ces fameux décrets de Lyon

On ne fera pas ici mention des arrêts et proclamations que le gouvernement de Louis XVIII lança contre Napoléon. On sait que toutes ces pièces furent tout à fait impuissantes, même pour retarder d’un jour la marche de l’usurpateur qu’on avait mis hors la loi, invitant tout le monde à lui courir sus.

13 mars : Napoléon fit ses adieux aux Lyonnais. Le même jour, les huit puissances signataires du traité de Paris, réunies au congrès de Vienne font une déclaration. 14 mars : Napoléon coucha à Chalon ; le lendemain, il apprit dans cette ville la défection du maréchal Ney, qui venait de passer sous ses drapeaux, après avoir lu la lettre qu’il lui avait fait écrire par Bertrand.

19 mars : À minuit, le roi quitte le Palais des Tuileries, et le 20, à neuf heures du soir, Napoléon prend possession de ce palais. Le départ de Louis XVIII fut si précipité qu’il n’eut pas le temps d’emporter les papiers qui lui étaient personnels. Arrivée de Nicolas Bonaparte aux Tuileries, le 20 mars 1815. Caricature royaliste.

20 mars : Dès son installation, l’empereur prend une première décision importante : il rappelle son fidèle ministre des Finances, Martin Michel Charles Gaudin, qu’il avait déjà nommé à ce poste particulièrement sensible dès le lendemain du Coup d’État du 18 brumaire (11 novembre 1799, 20 brumaire an VIII), et qui était resté en fonctions jusqu’à la chute de l’Empire, le 1er avril 1814.

Ce même jour, des émeutes se propagent en Vendée, fondées par des royalistes, soutenus, depuis Gand, par Louis XVIII de France et par le vicomte de Chateaubriand. Napoléon charge Benjamin Constant de rédiger une nouvelle constitution. Celle-ci sera promulguée le 22 avril 1815. 22 mars : l’Empereur passa en revue le corps d’armée qui avait été sous le commandement du duc de Berry ; au moment où le général Cambronne et le bataillon de l’Île d’Elbe, parurent avec leurs aigles, il prit la parole.

Madame la duchesse d’Orléans douairière qui s’était cassé la cuisse, et madame la duchesse de Bourbon, sa tante, n’avaient point suivi la famille royale. Napoléon, instruit de l’embarras de leur position, ordonna de payer annuellement, à la première de ces princesses, sur le trésor, une pension de 300 000 Fr., et à madame la duchesse de Bourbon, la moitié de cette somme.

Les troupes impériales ayant amené M. le duc d’Angoulême Louis d’Artois à signer une capitulation par laquelle il licenciait son armée et promettait d’aller s’embarquer à Sète, le général Grouchy ne crut pas devoir exécuter la convention sans consulter l’Empereur.

25 mars : Un traité est signé à Vienne entre la Russie, l’Autriche, la Prusse et l’Angleterre, par lequel sont confirmés les principes de celui du traité de Chaumont. Les puissances contractantes s’engagent à fournir d’abord chacune 130 000 hommes, dont un dixième au moins de cavalerie, et non compris les garnisons des places fortes ; en outre, elles ne poseront les armes, et de concert, qu’après avoir détruit la puissance de Napoléon. Le roi de France adhère à ce traité. La Suède et le Portugal refusent seuls de fournir leur contingent.

27 mars : Une déclaration du conseil d’État, relève l’Empereur de sa déchéance et annulait son abdication. 4 avril : Napoléon, qui n’avait pas désespéré, malgré la déclaration de Vienne, du 13 mars, et le traité du 23, d’amener les alliés ou du moins quelques-uns d’entre eux à un accommodement adresse, une lettre aux souverains européens. Les alliés inébranlables dans la résolution qu’ils avaient prise, gardèrent le silence sur cette lettre. Napoléon ne vit plus son salut que dans la guerre.

12 mai : Un rapport est publié à Vienne, par ordre du Congrès, dans lequel il est dit que les puissances ne se croient pas autorisées à imposer un gouvernement à la France ; et elles ne cessent d’armer en faveur des Bourbons. 27 mai : Les souverains d’Autriche, de Prusse et de Russie, quittent Vienne pour aller se mettre à la tête de leurs armées, qui sont en pleine marche sur la France.

1er juin : Réunion dite du Champ de Mai ; le service divin fut célébré sur un autel immense, élevé au milieu du Champ-de-Mars. On remarqua l’attitude de Napoléon pendant la cérémonie, elle avait toutes les marques de la grandeur et du triomphe. Après avoir répondu au discours de l’orateur de la députation des électeurs des départements, Napoléon prêta serment sur l’Évangile aux constitutions de l’Empire et à leur observation ; il reçut le serment de fidélité du peuple par les électeurs. (Les constitutions de l’Empire avaient été modifiées dans un sens libéral par un acte rédigé, à la demande de Napoléon, par Benjamin Constant. Cet « acte additionnel » promulgué le 22 avril 1815, fut soumis à l’approbation du peuple par plébiscite : s’il fut accepté avec une écrasante majorité de plus de 99 %, la participation au scrutin fut très faible, l’abstention s’élevant à 77 %)

7 juin : Napoléon fait l’ouverture des Chambres ; à cette occasion, il prononça un discours. 9 juin : Deux jours après, dans ses réponses aux adresses des deux Chambres, il s’adressait aux Pairs. Il dit aux Représentants. Fin du Congrès de Vienne (nov. 1814-juin 1815). Ce congrès avait pour but de confisquer des terres à la France si les alliés chassaient Bonaparte du pouvoir. Talleyrand, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Napoléon représente la France et manœuvre auprès de l’autrichien Metternich pour renverser Napoléon.

12 juin : Dans la nuit, l’Empereur partit pour l’armée rassemblée sur la frontière du nord de la France. Il avait formé trois plans de campagne : il s’arrêta au troisième, d’après lequel il devait, le 15 juin, attaquer les deux armées anglaise et prussienne, les séparer, les battre l’une après l’autre, et en cas de revers se retirer à Paris et sous Lyon. 14 juin : Publication d’un ordre du jour dans lequel il emploie tous les moyens oratoires pour exciter l’ardeur et le courage de ses soldats, leur rappelant leurs anciennes victoires, leur supériorité sur des ennemis qu’ils avaient battus tant de fois, les dangers qui menaçaient la patrie.

100 jours, lors du retour de Napoléon Bonaparte ce n’est plus le même, plus de deux siècles après

Réélu il y a environ 100 jours, le président est en difficulté dès le début de son second mandat, coincé entre le marteau et l’enclume. La séquence nait des urnes de la France lui accorde avec peines une toute petite majorité relative à l’Assemblée nationale. Des marcheurs regroupés en divers partis tentent de vouloir croire en de meilleurs moments à venir.

Pour les premiers 100 instants de son second quinquennat, l’heure est à la discrétion sur les bancs de l’exécutif. Les premiers moments du second mandat d’Emmanuel Macron déçoivent même les plus fidèles qui espéraient voir le président surgir de l’ombre. « On n’a rien à fêter de particulier. On voudrait souffler, un peu puis se dire qu’on a enfin commencé à mettre le train sur les rails », lâche un député, de la première heure.

Flottement pour nommer sa Première ministre

Avec bien des peines, sans campagne Emmanuel Macron est réélu le 24 avril 2022 face à Marine Le Pen, le locataire bis de l’Élysée juge urgent, et même plus de ne rien changer. Alors qu’il avait promis ne pas vouloir faire un second mandat « pour rien« , assure sa volonté d’une « révolution écologique« , une surprise subsiste le maintien de Jean Castex aux fonctions de 1er Ministre, durant plus de trois semaines.

Le casting à Matignon est plus compliqué que prévu. La cause essentielle, il faut un mouton à cinq pattes qui puisse cumuler la fibre « sociale, environnementale et productive », de plus être une femme, pas évident à dénicher. Longue hésitation, puis Élisabeth Borne sort du chapeau avec des taches quasi impossibles.

L’affaire Abad, la première tempête

Juste en poste, la Première ministre affronte sa 1ere tempête politique. Le jour suivant de la nomination de son 1er gouvernement, Mediapart révèle une plainte et un signalement pour viols qui visent Damien Abad. « On a voulu faire un coup politique en optant une pointure des LR. Constat : « on est dans la mouise totale », se désespérait un conseiller de Bercy.

À 15 jours de l’échéance des législatives, les détenteurs s’inquiètent au haut lieu

« On a enchaîné les couacs et on a finalement très peu vu le président à ce moment-là alors que les députés sortants étaient en campagne. Ils sont nombreux à lui dire ‘allez, maintenant, tu sors du bois' », dixit les parlementaires.

Des législatives ratées

Entendu ou pas : trois jours avant le 1re tour des législatives, le chef de l’Etat, fait une allocution sur le tarmac d’Orly, avant l’envol pour la Roumanie, puis à Kiev. Sentant le vent tourner, il tance tous azimuts le Rassemblement national et la Nupes avec la cible d’obtenir une majorité absolue. Peines perdues, l’ignorait-il ?

« Nous avons besoin d’une majorité solide pour défendre notre économie, vos économies. Rien ne serait pire que de nous perdre dans l’immobilisme, le blocage et les postures », lance-t-il sous l’œil des caméras, dans un séquentiel qui a beaucoup étonné. Las. La coalition présidentielle ne parvient à décrocher que la majorité relative avec 246 députés Renaissance, Horizons et Modem, très loin des résultats de 2017 avec 308 élus LREM. Cela ressemble étrangement à la déroute de Waterloo, à priori ce n’est que le début d’un exil.

C’est la quanta: des piliers historiques, pivots du dispositif présidentiel, sont laminés, tels : « Christophe Castaner et Richard Ferrand », comme plusieurs de ses ministres. Le Rassemblement national parvient de son côté à faire entrer 89 députés tandis que l’union de la gauche avec la Nupes compte à ce jour 131 élus à l’Assemblée.

Une communication jugée désastreuse

« On avait de l’or entre les mains avec Marine Le Pen qui avait baissé les bras avant même de se battre et Jean-Luc Mélenchon qui est un repoussoir pour les électeurs modérés. On a tout gâché, on n’a pas pris le temps de se battre », larmoie une conseillère ministérielle.

Des prévenus pour justifier une stratégie ratée, la disparition d’un conseiller communication aux côtés du chef de l’État. Tel Clément Léonarduzzi quitte le radeau peu après le second tour de la présidentielle, le poste est vacant dans un moment crucial. Sa successeure Quitterie Lemasson a été finalement nommée le 30 juillet.

Le plateau de Roberval pèse lourd dans la balance, données : campagne présidentielle, guerre en Ukraine et présidence tournante de l’Union européenne, donne le ressenti du président « usé, qui n’a pas envie ».

« Une nouvelle méthode » pour tenter de donner de l’Alan

Le président multiplie les consultations tous azimuts avec les chefs de partis. Pour débaucher des figures de la droite, il ne parvient à faire entrer dans son gouvernement que des élus en rupture de banc avec leur parti tels Christophe Béchu et Caroline Cayeux. Cahin-caha, l’exécutif parvient, malgré plusieurs déconvenues, à faire adopter trois projets de loi à l’Assemblée nationale : Covid-19, pouvoir d’achat, projet de loi de finances rectificatives.

Une rentrée sous grande pression

L’automne aura valeur de test, tel le projet de finances 2023. Hautement technique, le budget Français très politique, démontrera si la méthode des concessions du président vis-à-vis des LR paie.

L’exécutif espère également que les Français apprécient les gestes du gouvernement pour le pouvoir d’achat dans les prochaines semaines et les mettent au crédit du président.

Silence radio rue du Faubourg Saint-Honoré avant que la présidence ne reconnaisse finalement avoir été au courant du dépôt d’une plainte, d’après des informations de BFMTV.

Le fiasco du Stade de France, la séquence qui fait tache

« la grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le bœuf au point qu’elle finit par éclater » il serait bon que nous nous posions la question de savoir si ce n’est pas vers ce type de dérives que la nation France cours dès la rentrée sans oublier que le pouvoir d’achat restaura l’élément moteur du maintien de toutes les autres ossatures de la République de la France.

Vouloir tenter de le contester ce serait presque une hérésie. Car ignorer la Saint-Barthélemy brûle telles que les canicules qui frappent la France puis l’Europe et le reste du monde bien il est plus qu’ignoble qu’à trop vouloir mépriser ce qui représente les fruits de tous les arbres et la sève qui monte en donnant la vie laisse présager un compteur qui risque fort d’être obtenu par déchéances. Dans le cas contraire, « Nous sommes tous à divers degrés, des pompiers pyromanes ».

Sources diverses - archives du journal Le Panda

Le Panda

Patrick Juan

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