Maltraitances
Maltraitances
Les plus gros scandales ne résident pas uniquement en ces domaines, les Ephad surtout de Korian et Orpea ont suivi se sont transformé en S.S.R. avec des soins inexistants voir déplorables. Comme dans tous les faits il subsiste des exceptions « voire une » tel est le cas de Korian « La Solane » 66340. Il existera toujours des grincheux mais rendons à César en la circonstance par expérience de séjour vécu au quotidien durant 45 jours. Une équipe globale un peu hors du commun. Cela nécessite d’être signalé.
Toujours agissant en privé en qualité de S.A. Ils perçoivent des taux usuriers en chambre allant du minimum de 150 euros pour des séjours allant de 29 jours à plus. Le comble au quotidien, à plus de 75% le personnel sont des remplaçants ou stagiaires. Certains établissements achetés par Korian, se présentent comme centres de soins respiratoires, débordement les praticiens sont des généralistes.
Il n’y a aucun pneumologue, ni cardiologue, ni laboratoire sur place. Le lieu le plus proche se trouve bien souvent à plus de 100 km, ou en pays étranger dans le cadre de la C E, sans accord de ministère de santé, ni aval constitutionnel. Pour l’avoir vécu, la direction répartie à convenance, des postulants sans formation médicale. Les pseudos-kiné sont des élèves en cours de formations. Comment la C.P.A.M. peut survivre ?
Quelle mutuelle en France peut rembourser à un patient 150 euros/jour ? Puis certains cumulent au travers de diverses mutuelles, la location dans ses S.S.R. de studio à minima de 300 euros jour. Donc si vous avez de l’argent pour vous soigner, « La pompe à fric » est présente dans le cas contraire, circulez, votre place n’est pas chez eux. D’où l’énorme difficulté à avoir du personnel stable et compétent. Dans le cadre des Ehpad, le séjour minimum est de 3000 euros, avec concours de l’APA à hauteur de 600 euros/mois. Le tarif des Ehpad va de 3600 euros à trente mille euros/mois.
A la suite d’Orpea, au tour de Korian d’être ciblé pour maltraitances. Trente plaintes de familles de résidents ou de patients ont été adressées à la justice, en juin – comme l’a révélé Le Parisien –, contre le premier groupe français des maisons de retraite privées commerciales. Cette action en justice groupée, Sarah Saldmann, avocate au barreau de Paris, poursuit sa croisade d’abord lancée contre Orpea. En avril, à peine plus de deux mois suite aux révélations du livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs sur les dérives du numéro deux du secteur, l’avocate déposé quatre-vingts plaintes contre l’entreprise au parquet de Nanterre.
Les motivations de la saisine de la justice envers Korian et Orpea se sont déroulés aussi bien dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) que dans des cliniques gérées par les deux sociétés. Les plaintes contre Korian émanent de dix-huit familles et couvrent la période 2016-2022. Elles ont été déposées contre X, pour des faits de « mise en danger de la vie d’autrui », de « non-assistance à personne en danger » ou d’« homicide involontaire », et envoyées à plusieurs parquets (Aix-en-Provence, Bobigny, Bourges, Le Mans, Marseille, Nantes, Niort, Paris, Pau et Versailles).
Orpea: «L’aide-soignante s’est fait taper sur les doigts parce qu’elle donnait trop à manger à mon père»
La vieillesse, une maladie ?
Alors que l’exploitant d’Ehpad réunit ses actionnaires ce jeudi et entame une opération de nettoyage avec le départ d’une vingtaine de ses cadres, « Libé » a eu accès aux premiers témoignages des familles devant la justice après de nombreuses plaintes déposées pour maltraitance.
C’est l’heure des comptes pour Orpea. En l’immédiat, et pour la première fois depuis les révélations du livre enquête de Victor Castanet, les Fossoyeurs, le groupe de d’établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) réunit ses actionnaires en assemblée générale. Confronté à de violentes accusations de maltraitance envers les résidents et de malversations financières, le groupe tente une opération de sauvetage en faisant tomber nombre de têtes, aussi bien à la direction générale qu’au sein de son conseil d’administration.
L’action a chuté de 73 %, l’organisme doit faire face à une série de procédures pénales
Orpea est dans le collimateur de la justice pour ses pratiques financières, mais en 1er pour la manière dont les résidents ont été traités dans plusieurs de ses établissements.
« Les mêmes vêtements durant une semaine »
A ce moment, plus de 80 plaintes selon les dires des aides-soignantes, ses barrières de protection le long de son lit. On l’a prend pour une imbécile son père : malvoyant avec un glaucome bilatéral et incapable d’enjamber seul un obstacle. »
« Escarres nécrosées »
Jointe par Libération, dixit la direction d’Orpea : « L’incident n’a pas été signalé à la direction par la soignante en poste auprès de la résidente, ne parvenant pas à expliquer les raisons de l’apparition d’hématomes, il est décidé de mettre fin immédiatement à son contrat. » Peu après, ce résident décèdera après une fausse route lors de son déjeuner. Durant les jours où il est hospitalisé à Créteil avant de s’éteindre, Orpea facture néanmoins les frais de résidence.
Une dentiste des Hauts-de-Seine détaille sur procès-verbal, les conditions de prise en charge de sa mère résidente dans l’Ehpad Le Corbusier de Boulogne-Billancourt, après une chute durant l’été 2020 : « Elle est tombée dans l’après-midi n’a été prévenue que le lendemain à 12 h 30. Arrivée un quart d’heure après et j’ai constaté qu’ils avaient couché sa mère après sa chute et qu’ils n’avaient pas appelé de médecin. » Ce sera donc la fille de la résidente qui appellera des ambulanciers et organise un transport à l’hôpital voisin.
Les plaintes ne sont pas circonscrites à l’Ile-de-France. La clinique de Lagardelle-sur-Lèze, non loin de Toulouse, appartient à une filiale d’Orpea, dénommée Clinea. Fait également l’objet d’une plainte édifiante. La fille d’une résidente décrit sa mère « installée à même le sol sur un matelas, sans avoir accès ni au téléphone ni à la sonnette ». La clinique justifie ce choix « éviter une nouvelle chute du lit ». La plaignante conclut son audition : « Quand ma mère est arrivée dans cette clinique, elle n’avait pas d’escarres, marchait très bien. A sa sortie 30 jours après, elle avait des escarres nécrosées aux deux talons et souffrait de cela.»
Démissions contre chèques substantiels
Les gendarmes ont programmé de nombreuses autres auditions qui devraient se tenir à la rentrée. Pendant ce temps, au siège d’Orpea situé à Puteaux, l’heure est au remplacement des cadres. Les lettres de licenciement partent en rafale. Selon les informations, une vingtaine de cadres dirigeants ont été priés de faire leurs valises dare-dare. Le directeur des achats, son collègue des ressources humaines, sont déjà partis ou préparent leur départ. Seule la secrétaire générale semble avoir été maintenue dans ses fonctions.
Certains se voient carrément signifier une faute lourde, une faute grave, d’autres négocient leurs démissions sans faire de vagues contre un chèque substantiel, l’absence de preuves tangibles à leur encontre. « Il s’agit d’un groupe de dirigeants au comportement frauduleux et malhonnête », a récemment lâché, en petit comité, le nouveau directeur général Laurent Guillot. Ancien dirigeant du fabricant de matériaux de construction, recruté pour faire place nette au sommet de l’entreprise et changer les méthodes de travail.
Il débarque incognito le week-end dans les maisons de retraite.
Feuille de route comportant trois objectifs dont «la qualité de soin » « le respect des principes éthiques». Il n’exclut d’ailleurs pas de déposer des plaintes pénales nominatives contre ceux considérés comme les plus impliqués dans les délits d’Orpea. Une procédure judiciaire de plus pour cette entreprise qui alimente la chronique judiciaire du Parquet national financier (PNF) et du parquet de Nanterre. La justice a d’ailleurs commencé à s’intéresser à Orpea dès 2017, bien avant la publication du livre les Fossoyeurs. Le rachat d’une maison de retraite dans le sud de la France et le versement d’un dessous-de-table en Suisse a alerté les magistrats du PNF.
9 milliards d’euros de dette
Bercy est entré dans le vif du sujet avec un rapport de l’Inspection générale des finances sur les fonds publics perçus par Orpea pour la prise en charge des soins.
Il semblerait que le groupe en ait reçu plus que justifié
L’Etat a non seulement déposé plainte, mais a demandé illico le remboursement des sommes indues. L’exploitant d’Ehpad a d’ores et déjà provisionné 80 millions dans ses comptes pour régler cette ardoise. Il lui faudra également s’expliquer sur l’utilisation abusive de CDD dans les maisons de retraite.
Des aides-soignantes ont porté plainte à ce sujet
Enfin, l’ancien directeur général Yves Le Masne va devoir s’expliquer sur ses pratiques financières. Il a opportunément vendu un gros paquet d’actions avant la sortie du livre de Victor Castanet et la chute vertigineuse de la cotation en bourse d’Orpea. Une opération qui pourrait ressembler à un délit d’initiés et pour laquelle il a déjà été entendu par les policiers de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales.
Il pourrait d’ailleurs ne pas être le seul à devoir rendre des comptes.
Des membres de la direction générale avaient semble-t-il trouvé une manière discrète d’arrondir leurs rémunérations déjà confortables de cadres dirigeants. Ils avaient créé des sociétés à leur nom, qui facturaient leurs services à Orpea alors même qu’ils étaient déjà salariés de l’entreprise. Le nouveau boss, Laurent Guillot, aura donc fort à faire pour regagner un début de confiance auprès des résidents et de leurs familles.Dans ce mouvement de restauration d’une image salement amochée, la nouvelle direction d’Orpea a également convaincu l’ex-PDG de la SNCF Guillaume Pépy de présider le conseil d’administration.
Homme de gauche et doté d’une crédibilité certaine en matière de dialogue social, il aura néanmoins du pain sur la planche. Pour convaincre l’opinion publique et le gouvernement qu’une nouvelle ère s’ouvre, l’entreprise va devoir faire du recrutement d’aides-soignantes et d’infirmières une priorité afin de faire remonter le taux d’encadrement des personnes âgées, dépendantes ou non. Or ces profils, en raison de la pénibilité du travail, sont de plus en plus rares et Orpea est loin d’être aujourd’hui l’employeur le plus attractif. La nouvelle équipe dirigeante va également devoir affronter quelques remous financiers.
Le groupe d’Ehpad s’est construit sur des rachats massifs de résidences à grand renfort d’endettement.
Orpea doit aujourd’hui 9 milliards d’euros à ses prêteurs (pour un chiffre d’affaires de 4,2 milliards en 2021) et la révélation du scandale a fait baisser le taux d’occupation des établissements de trois à quatre points. Le mois dernier, l’entreprise a donc dû réunir ses principaux banquiers en urgence afin de leur demander un peu d’oxygène. En l’occurrence, un prêt de 1,7 milliard d’euros et la possibilité d’un second de 1,5 milliard. Pas vraiment portés, eux non plus, sur la philanthropie, les créanciers ont exigé des garanties. En l’occurrence, un programme de cessions de 3 milliards d’euros qui devrait essentiellement toucher les filiales situées hors de France. Orpea s’est en effet développé jusqu’en Chine et a failli construire des maisons de retraite en Russie avec l’aide du bras armé de l’Etat : la Banque publique d’investissement.
Dans cette affaire, le pire n’est jamais certain
Nous avions déjà parlé de ces différents sujets, y compris avant la sortie de l’ouvrage : « Les Fossoyeurs » en ce moment les choses semblent de plus en plus confuses, voir ardues sommes-nous confrontés à une affaire similaire à celle de du médiator. Qui avait soulevé tant et tant de vagues pour finalement accoucher d’une marée calme. Revue des souffrances dans les familles quelle est passion de douleurs à supporter je conscience de Jacques Servier et toute sa clique à ne pas en douter. Irène Frachon pneumologue de son état tire un autre constat. Lorsque le jugement s’il voit le jour à l’école objectivité dû à une affaire humaine d’une telle taille il semblerait que la majorité des résultats des résidents des soignés que cela soit en centre de séjour pour une fin de vie vous pourrez une rééducation entreprise même si la Covid ne rien arranger dans ces proportions. Il est incontestable au vu des éléments depuis plus de 15 années que nous irons de surprises de fraudes pour l’aboutissement des nantis ceux qui semblent porter la plus grande des conséquences reste de savoir jusqu’à quel point l’état de la France, ces dirigeants politiques ont cautionnés de telles actions en se montrant pratiquement outrés lorsque la vérité annule, démontre sans aucune équivoque. De toute pièce que la réaction serait terrible en dehors de la souffrance de perdre un être cher en ces circonstances de constater sans l’ombre d’un doute que nous assistons là à plus qu’un démantèlement de toute notre organisation de santé ou le serment d’Hippocrate n’a plus aucune signification pour la majorité des soignants des résidents bien souvent inconscient des solutions proposées alors que l’on sait parfaitement d’entrée que les dés sont pipés.
À ne pas en douter la rentrée sera chaude mais jusqu’à quel point le gouvernement peut parfois faire si le pendant que de véritables praticiens confort confronte lance seulement aux épidémies mondiales que nous subissons depuis quelques années. Les allongements financiers donc ce sont toujours les mêmes qui en tire profit, il serait temps effectivement de rendre à César ce qui lui appartient comprenez pas là que le citoyen de base c’est lui qui finance l’état non pas l’inverse. Nous retrouverons ce même type de problème dans le cadre de la rentrée scolaire qui se présente non pas avec des larmes qui désolent mais bien pire que cela avec une solitude qui pousse non pas à une mes 1000 raisons d’être complètement révoltés.
Souhaitons simplement que les milices ne s’organisent de façon plus ardue pour tenter de se faire entendre raisons, oui cela est imparable nous accusons l’état ces dirigeants une Assemblée constituante de nos propres souhaits et incapable de faire en sorte d’avoir le respect d’une société digne du droit de vie.
À la ligne…à quoi ressemble la plainte de l’Etat vis-à-vis de ces organismes, ne sommes-nous pas en plein conflits d’intérêts ?
À suivre sources diverses dont les archives du journal Le Panda.
Le Panda
Patrick Juan