Les scandales des profits des logements dits sociaux
Les scandales des profits des logements dits sociaux
Logement : désindexer les loyers de l’inflation est une urgence sociale
L’inflation galope
La France oublie ce phénomène depuis quarante ans. Nous vivions dans un monde de maîtrise de l’accroissement excessif des moyens de paiement et par conséquent des prix et des salaires. C’est au point que l’essentiel des forces vives du pays ignorait même que ce dérèglement économique pût exister.
La guerre en Ukraine, en déséquilibrant les équations mondiales et sans doute pour longtemps, a fait renaître de ses cendres l’inflation et les affres qui y sont associés pour les ménages et pour les entreprises.
Tout augmente, les carburants, le gaz, les produits alimentaires de première nécessité, les matières premières. Et pour l’instant pas les salaires, même si la question est évidemment posée par les syndicats.
Dans ce contexte, ne serait-il pas opportun de bloquer l’indexation des loyers d’habitation sine die, jusqu’à la fin de la crise géopolitique ?
On rappellera en effet que les loyers peuvent, aux termes des contrats de bail – s’ils en comportent la clause explicite – évoluer annuellement selon l’indice de révision des loyers (IRL), calculé et publié trimestriellement par l’INSEE, reflétant l’évolution des prix hors tabac et loyer.
Le dernier IRL mis à disposition des propriétaires bailleurs pour le premier trimestre de 2022 atteint +2,48%, contre 0,09% par exemple pour le même trimestre de l’année dernière.
La dérive est claire et le prochain IRL sera d’évidence encore plus élevé. Au moment où les locataires doivent faire face à une hausse du coût de la vie difficile à supporter, avec notamment des régularisations de charges énergétiques insupportables à beaucoup, figer les loyers en cours de bail constituerait une mesure sociale majeure.
Elle permettrait de ne pas charger une barque déjà alourdie, qui met en péril la capacité des locataires à acquitter leur loyer, augmentée des charges non récupérables.
Cette précaution, qui protègerait aussi les propriétaires bailleurs dès lors qu’elle contiendrait la désolvabilisassions des locataires et contribuerait, fût-ce modestement à prévenir les impayés, devrait bien sûr s’accompagner d’une mesure en faveur des bailleurs, que cette désindexation pénaliserait.
Pourquoi le loyer HLM augmente ?
Un bailleur social peut augmenter le prix du loyer pendant le bail, dans la limite prévue par la convention. La signature d’une convention entre le propriétaire d’un bien immobilier et l’État peut entraîner une augmentation du montant du loyer dont le locataire ne peut pas se plaindre.
Afin de limiter une régularisation excessive de vos charges en 2023, l’OPAC 43 opte pour appliquer un pourcentage d’augmentation sur vos provisions actuelles : Pour le gaz, l’augmentation appliquée sera de 10%/mois de mai à décembre 2022.
Est-ce que le propriétaire a le droit d’augmenter les charges ?
Une augmentation des charges locatives peut être régularisée chaque année après l’arrêt définitif des comptes de la copropriété. La provision pour charges mentionnée au bail doit s’appuyer sur des éléments objectifs, dont, notamment, le montant payé l’année précédente.
Augmentation des charges locatives : tout ce qu’il faut savoir. En complément de son loyer, le locataire est redevable du paiement mensuel de charges liées à l’entretien et au fonctionnement de l’immeuble.
Une régularisation intervient chaque année pour le paiement du solde ou le remboursement du trop-perçu. Quelles sont les règles applicables à une augmentation des charges locatives ? Ceux qui précèdent que ce ne sont que des chiffres, les erreurs sont énormes. La réalité est totalement différente.
À ne pas en douter lorsque l’on compare l’augmentation des charges par rapport au loyer initial se répercutant depuis 2005 loyer plus charges ont augmenté de 1400%.
Les factures en main sont là pour le démontrer, quelles que soient les mesures compréhensives que le locataire puisse engager par rapport au bailleur c’est une lutte du pot de terre via le pot de fer.
C’est totalement inadmissible. Nous constatons encore une fois que ce sont aux plus démunis dans le cadre de la société que l’on fait avaler de gré ou de force toutes les hausses. Les plus petits payent pour le profit des plus grands. Puis dire que l’on appelle cela des Habitations à Loyer Modéré. C’est ainsi que on a créé En France les principaux réseaux de l’immigration ? de tous types de trafics : impossible à vouloir canaliser par les divers gouvernements depuis des décennies. Il y a des mesures en urgence à prendre cela en fait partie d’une façon principale voire primordial pourquoi ? les raisons sont simples et diverses.
Comment un couple de retraités percevant à peine 1000€ par mois peut s’acquitter entre son loyer, les charges, les assurances obligatoires : « de plus de 650€ mensuellement sans parler des frais annexes et simplement pour survivre ».
Il serait utile que M. Emmanuel Macron président de la République française au même titre que l’ensemble des 577 députés siégeant à l’Assemblée nationale française prennent conscience que le premier parti de France est celui des abstentionnistes par dégouts de certaines attitudes.
Il en va de même dans le cadre de leurs comportements vis-à-vis des laissés-pour-compte.
Qui eux sont des Français à part entière. Il n’y a pas dans ces cas-là, de cas de demi, de tiers, ou une part de la France qui s’est installée dans ses bâtiments par simple plaisir. Mais pouvoir entendre depuis le rez-de-chaussée ce qui se passe au 8em voire au 20 -ème étage.
Les bailleurs des logements sociaux en cas de réclamations : « vous indique que vous avez aucun choix possible soit vous faites face à tout ou étant dans l’impossibilité de le faire. À vous de devenir SDF à plus de 70 ans ».
Situations dramatiques pour des personnes ayant travaillé toute leur vie et apportées leur contribution bien plus que large à un pays qui s’appelait La France. Que reste-t-il de ce que l’on nous présente comme étant une façade rénovée alors que cela ressemble à une sinistre mascarade.
Ces propos s’adressent à ceux qui prétendent défendre les plus démunis, mais qui usurpent avec forces et violences le véritable sens de pouvoir tenter de vivre en paix. Ignorance qui fait partie de leur vocabulaire puis en certains cas, ils pensent que de nourrir certaines violences leur donne plus de pouvoir. Très lourde erreur, c’est bien souvent des quartiers populaires que sont montés les plus grands cris qui ont mené à une révolte qu’aucun gouvernement en place n’a pu être en mesure de maitriser.
Il est temps qu’arrive le jour le moment ou les responsables prennent conscience que les profits des multinationales, la flambée du CAC 40 etc.
« Messieurs que l’on nomme grand » prenez conscience que c’est votre avenir, votre devenir que vous êtes en train de scier la branche sur laquelle vous êtes bien assis. Il est évident que des réactions laissent certains indifférents. Alors que cela touche plus de 37% de la population française. Qui sont les habitants des HLM ?
Les personnes seules (célibataires ou divorcées) représentent 38% des habitants contre 35% dans l’ensemble du parc de logements, excepté dans l’unité urbaine de Paris où ce public est sous-représenté.
Leur niveau de vie médian s’élève à 15 700€, inférieur à celui du secteur libre et des propriétaires occupants.
Sans parler de ce qui de plein droit occupé ses appartements ils sont amortis comme les autoroutes sur le territoire de l’Hexagone depuis bien des décennies. Pour « ces gens-là comme le chantait Jacques Brel dans sa fameuse chanson Les Vieux » il ne reste parfois qu’un vaste vide.
À vous d’agir en conséquence et non de laisser la guerre des responsabilités à ceux qui n’en ont pas les moyens. Tel fut le cas par les abandonnés de « Germinal »
Source diverses convergentes
Les archives du journal Le Panda
Le Panda
Patrick Juan