LIBERTE

Dangers Citoyens

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La vente des licences, des pseudos surplus de produits sans prévoir c’est oublier de gouverner les peuples sainement. La meilleure leçon en est l’absence de protection et de matériel de soins.

Nous sommes que nous le voulions ou pas face à une porte de secours sans issue.

Dans le cadre de la réflexion de la mission grand âge et autonomie qu’il a commandée, le gouvernement étudie un paiement des Ehpad en fonction du revenu du résident afin de diminuer le reste à charge des plus modestes. Cela date de 2018, ou en sommes-nous de la réalité ? Foutaises.

Il ne faut surtout pas penser que cela date depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, ce dernier a pris le train en marche, et suivi la même route sinon pire que celle de ses prédécesseurs.

Les gouvernements ont fait de même, surtout de ce qui est le plus cher à toute personne sa vie, ses proches. La pandémie qui touche le monde dans sa globalité, pour certains est loin d’être le fruit du hasard.

Plus une journée ne passe sans qu’on en parle. Tous les supports de communications sociales ou de masse sont inondés des messages relevant les atrocités de ce nouveau tueur. Les chiffres des victimes augmentent de manière exponentielle. La science semble à bout, la religion impuissante et l’humanité s’interroge.

Le coronavirus serait qui et quoi ? Une psychose généralisée est en guerre contre cette pandémie.

Une constatation bouleversante

L’Humanité serait-elle en proie à la science ? Sinon comment comprendre tous ces événements qui gravitent autour de cette pandémie à seulement quelques mois de son apparition ?

Jamais les pompes funèbres n’ont amassés autant de cercueils, d’urnes, en France, dans le monde touché.

Le désaccord des Chercheurs et de la Communauté Internationale autour du traitement approprié au Covid-19 bien que certain médicament à l’instar de la chloroquine aient fait leur preuve dans certains pays et confirmés par le Pr. Didier Raoult. Débat que refuse de trancher l’OMS jusqu’ici alors que des milliers de personnes continuent de mourir à travers le monde.

Comment comprendre le conflit pendant entre la Chine et les Etats Unis d’Amérique sur l’origine de cette pandémie ? Le monde doit-il s’attendre à un « plan Marshal » bis après le passage de ce tsunami ? Cette maladie ne viserait-elle pas à fragiliser certain gouvernement contre leur dirigeant ? Ou à renforcer le pouvoir des industries pharmaceutique.

« L’Homme est un loup pour L’Homme » ?

Un proche un défunt sans assurance auprès des pompes funèbres, coûte un minimum de 2000€. Par les temps que nous vivons, ce virus fait la fortune multipliée par deux, trois, quatre, pour chaque décès.

Il faudra bien que des comptes soient rendus aux divers peuples, dans le cadre des agissements des gouvernements qui se sont succédé que cela soit en France ou autre pays du globe.

Les EHPAD qui sont dirigés dans la majorité des cas par les organismes déléguant des personnes à domicile, chez des personnes bénéficiant d’une classification relevant de l’A.P.A. donc du Ministère des Solidarités et de la Santé https://solidarites-sante.gouv.fr/affaires-sociales/personnes-agees/droits-et-aides/apa-allocation-personnalisee-d-autonomie/

Qui furent et qui sont les Ministres de ces institutions : Ce sont les divers Ministres de la Santé, nommés par le Premier Ministre après l’aval du Président de la République du moins en France.

Prenons quelques exemples pour mieux nous éclairer : Fort de 35 ans d’expérience, le groupe DomuVi est l’un des principaux acteurs français de la prise en charge des personnes âgées. Avec 350 établissements dans sept pays, dont 200 en France, le groupe de maisons de retraite et de services à domicile propose une offre complète aux seniors dépendants et autonomes. Lien Le chiffre d’affaires du groupe s’élevait à plus de 1,3 milliard d’euros au 31 décembre 2017.

Créé en 2003, le groupe Korian est spécialisé dans la prise en charge des personnes âgées en établissement et à domicile. Avec près de 300 Ehpad en France, Korian est un acteur incontournable de l’accueil des personnes âgées. Il s’est également développé en Europe, où il gère environ 780 établissements et services médico-sociaux. Lien

Le groupe Orpéa gère un vaste parc mondial d’établissements et services médico-sociaux (maisons de retraite, cliniques et services d’aide à domicile). Présent depuis près de 30 ans, il prend en charge chaque année quelque 250 000 résidents et patients. Lien

En changeant leur numéro de C.S.S. ces établissements sont devenus des organismes de services et non des prestataires. Qui amassent des milliards d’euros chaque année et leurs actionnaires sans vague à l’âme les placent dans certains paradis. L’activité de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) a pour objet de prévenir ou de réduire les conséquences fonctionnelles, physiques, cognitives, psychologiques ou sociales des déficiences et des limitations de capacité des patients et de promouvoir leur réadaptation et leur réinsertion. Le secteur des SSR connaît un développement continu, compte tenu des besoins de soins liés aux maladies chroniques, aux événements de santé invalidants et au vieillissement de la population. Cette offre est également de plus en plus sollicitée du fait de la diminution des durées moyennes de séjour en médecine et en chirurgie.

Le principal responsable est L’Etat, ou les citoyens de base ? Des événements qui ne surprennent pas les Hommes avertis

28 réflexions sur “Dangers Citoyens

  • Il n’existe pour l’heure pas de traitement contre le virus responsable de la « pneumonie de Wuhan » que l’humanité affronte. Toutefois, outre la chloroquine sponsorisée par le Docteur Didier Raoult dont nous rappelons les caractéristiques, quelles munitions la pharmacie offre-t-elle aux médecins sur le front du Covid-19?
    Si les médecins de Molière affirmaient qu’on ne pouvait pas guérir une maladie sans la connaître parfaitement et sans connaître parfaitement les remèdes nécessaires à la curation d’icelle, nous autres médecins contemporains sommes plus pragmatiques, au risque de frustrer la pulsion scopique qui pourtant nous habite et nous dévore. De mémoire d’homme, on a vu bien des remèdes incertains venir à bout de maladies tout aussi mystérieuses. Mais les médecins d’aujourd’hui sont avant tout des scientifiques, voire des biologistes. Mécanismes d’action, hypothèses et extrapolations faisant partie de plein droit de la science, nous allons tenter d’y voir plus clair dans les traitements antiviraux proposés pour lutter contre le Covid-19.

  • Hydroxychloroquine, la superstar
    À tout seigneur tout honneur, commençons par l’hydroxychloroquine, qui agite médias et foules depuis que le professeur Didier Raoult en a fait la promotion d’une façon quelque peu « musclée ».

    Le docteur Véran donnerait-il la chloroquine à ses enfants?

    L’hydroxychloroquine est membre de la grande famille des dérivés de la quinine, qui tous partagent un même noyau actif : la quinoléine. L’usage de la quinine est très ancien. D’abord extraite de l’écorce d’un arbuste andin dont les Amérindiens connaissaient les vertus fébrifuges, la quinine est utilisée à partir du XVIIe siècle par les colons espagnols pour traiter la fièvre tierce, c’est-à-dire la malaria ou paludisme. En 1735 le médecin Joseph de Jussieu, qui participe à une expédition scientifique royale menée par La Condamine, la rapporte en France (avec le caoutchouc et la coca). Depuis, des générations de voyageurs et de coloniaux en ont pris quotidiennement, dissoute dans l’eau, dans un breuvage dit « amer tonique ». Qui ne connaît ce soda suisse, l’indian tonic ? La quinine qu’il contient lui donne un bleu fluorescent à la lumière noire des discothèques, et mêlé au gin cela donne le fameux « gin tonic ». Plus sérieusement, complétons l’histoire avec l’apport essentiel des pharmaciens français Pelletier et Caventou, qui ont réalisé la synthèse de la quinine en 1820.

  • Si elle est encore parfois utilisée telle quelle par voie intraveineuse dans les formes sévères de paludisme, la quinine comme chimioprophylaxie antipalustre s’est effacée dans la seconde moitié du XXe siècle au profit de son substitut synthétique : la chloroquine (nivaquine®) – structure chimique légèrement différente pour un même noyau actif, synthèse aisée et coût modique. Une simple opération d’hydroxylation sur ce même noyau engendre l’hydroxychloroquine (plaquenil®) : même efficacité, meilleure tolérance, indications élargies. Les propriétés anti-inflammatoires de ce médicament le rendent aussi intéressant dans certains rhumatismes inflammatoires comme le lupus. À noter une potentielle toxicité cardiaque, dose-dépendante, pouvant conduire à la mort par « torsade de pointe » (un arrêt cardiaque, pour parler clairement). Ce danger impose d’éviter les surdosages et de surveiller l’électrocardiogramme. L’augmentation d’un paramètre classique, l’espace QT, doit conduire à arrêter le traitement.

  • L’utilisation des antipaludéens de synthèse comme antiviral a un rationnel très sérieux. Ce sont des bases faibles qui interfèrent avec les fonctions phagocytaires par le biais d’une élévation du pH intracellulaire. En ce qui concerne le Covid-19, l’hypothèse pharmacologique est la suivante : l’hydroxychloroquine perturberait les réactions chimiques nécessaires au parasitisme du virus en jouant sur l’équilibre acido-basique des compartiments intracellulaires où il chemine. D’ores et déjà, il est démontré in vitro qu’elle exerce une inhibition de la croissance du SRAS-CoV-2.

    Dans la réalité clinique, c’est-à-dire in vivo, nous n’en sommes pas aussi certain, même si plusieurs études tendent à le confirmer. Des médecins chinois auraient obtenu des résultats encourageants, sans pour autant donner les détails de leur protocole. Mais c’est au Marseillais Didier Raoult que revient le mérite d’avoir publié le premier essai clinique déterminant sur le sujet (Gautret et coll. Int J Antimicrobial Agents, 2020). Raoult est un incontestable spécialiste de l’hydroxychloroquine, devenue grâce à ses travaux le traitement de référence de plusieurs maladies infectieuses comme la maladie de Whipple ou la fièvre Q. Il recommande la prescription d’hydroxychloroquine à la dose de 600 mg par jour, en association à de l’azithromycine qui aurait une activité synergique, pendant 10 jours, et ce dès les premiers symptômes et la confirmation du diagnostic virologique. C’est une dose qui n’est pas négligeable sans être à proprement parler « énorme » comme on lit parfois. En comparaison, les patients souffrant de lupus en prennent au long cours à la dose de 400 mg par jour.

  • Les impôts de la Finlande avec l’équipement de la Mauritanie

    Le travail de Raoult sur le Covid-19, pour pionnier qu’il soit, a cependant été très critiqué par la communauté scientifique. Et ce, non pas par jalousie, mais parce que sa qualité méthodologique était médiocre. Faible puissance statistique, biais de sélection des patients, insuffisance de suivi… Ces défauts devront être corrigés par les études en cours, notamment l’étude Discovery qui teste et compare plusieurs antiviraux, dont l’hydroxychloroquine.

    Azithromycine, intéressant mais pas en traitement principal
    L’azithromycine, est un antibiotique de la famille des macrolides. Tout aussi bien connu, si ce n’est davantage, puisque nous sommes presque un sur six à en prendre au moins une fois dans notre vie !

    Les macrolides sont de grosses molécules d’origine naturelle qu’on pourrait qualifier d’arme bactériologique puisqu’elles permettent aux bactéries de lutter contre leurs congénères. Comme les autres macrolides, l’azithromycine inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S des ribosomes, leur « usine à protéine ». Vous auriez raison d’être étonné que l’on recommande un antibactérien alors que nous sommes à la recherche d’un antiviral ! C’est que l’hypothétique efficacité de l’azithromycine dans le Covid-19 ne repose pas sur ses propriétés antimicrobiennes, mais sur ses propriétés immunomodulatrices. En plus de prévenir une surinfection bactérienne, redoutable dans ce contexte, elle aurait une action antagoniste sur les facteurs de virulence infectieux et une action anti-inflammatoire assez spécifiquement pulmonaire. La production de mucus par les cellules épithéliales bronchiques en serait également réduite. Ces propriétés pourraient en faire un adjuvant mais non le traitement unique de la maladie.

  • D’autres pistes médicamenteuses à suivre
    D’autres antiviraux plus récents attirent l’attention des médecins.

    Nous citerons les principaux : le remdésivir, fruit des recherches récentes sur le virus Ebola, qui perturbe la synthèse de l’ARN viral ; le baricitinib et le camostat qui empêchent le virus de pénétrer les cellules ; l’association lopinavir-ritonavir qui entrave les dernières étapes de la réplication virale par inhibition de la protéase virale. À noter que ces médicaments sont déjà utilisés chez des patients infectés par le VIH (un autre virus à ARN).

    Quand le drame du Covid se précise: le Syndrome de Détresse Respiratoire Aigu (SDRA)

    Toutes ces molécules sont actuellement étudiées dans le grand essai clinique européen Discovery, dont on attend les résultats avec impatience.

    En pratique, on retiendra…
    Sous la pression médiatique et du fait de l’urgence réelle, l’hydroxychloroquine vient d’obtenir l’autorisation de prescription, à titre dérogatoire et exceptionnel, dans les services hospitaliers prenant en charges les malades du Covid-19. Elle a aussi été autorisée aux USA, par décision directe du président Trump, dont les compétences en virologie ne sont plus à prouver !

    Espérons que cette utilisation avant toute AMM (autorisation de mise sur le marché) permettra de répondre aux questions qui restent pendantes :

    Quel traitement ? À quelle dose ? Pour quels malades exactement ? Les formes graves (mais ce pourrait être trop tard) ou les formes bénignes (mais le rapport bénéfice/risque est moins évident) ?

    Ou en prophylaxie, pour couper l’infection avant même qu’elle soit apparente ?

    Le traitement diminue-t-il la contagiosité du malade, en négativant rapidement l’excrétion du virus ?

  • Qu’elles que soient les réponses à ces questions, et au-delà de toute polémique bien mal venue dans un contexte aussi dramatique, espérons qu’il se trouvera bientôt un antiviral qui améliorera le pronostic de cette grave maladie. Cela permettra d’attendre la mise au point d’un vaccin – la solution parfaite, idéale, qui nous fait tous rêver.

    Pour favoriser cette issue heureuse, les Parisiens pourront aller déposer quelques fleurs devant le monument à la mémoire de Pelletier et Caventou, situé à l’angle du boulevard Saint Michel et de la rue de l’Abbé de l’Épée. Ce petit pèlerinage sera sûrement toléré par les policiers chargés de surveiller l’application du confinement… C’est pour la bonne cause !

  • Les forces de l’ordre veillent au respect des mesures de confinement. Quelque 5,8 millions de contrôles ont été effectués depuis le 17 mars, indique le ministre de l’Intérieur, mercredi 1er avril sur LCI. Après deux semaines de confinement, 359 000 procès-verbaux ont été dressés pour non-respect du confinement, affirme Christophe Castaner. Le ministre a par ailleurs rappelé que les congés de printemps, qui commencent en fin de semaine pour la zone C (Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles), ne devaient pas être synonymes de départs en vacances.

    De nouveaux transferts de patients. Trente-six patients hospitalisés en Ile-de-France et atteints par le coronavirus, sont transférés vers la Bretagne, mercredi 1er avril, à bord de deux TGV médicalisés au départ de la gare d’Austerlitz. Jusqu’à présent, « 288 patients lourds, graves, nécessitant des soins complexes, ont été transférés vers des régions moins en tension », un nombre « amené à progresser dans les jours et les semaines qui viennent », selon le directeur général de la santé, Jérôme Salomon.

  • La barre des 4 000 morts franchie aux Etats-Unis. L’épidémie de coronavirus s’accélère à toute vitesse aux Etats-Unis. Le pays a franchi ce mercredi la barre des 4 000 morts, selon le comptage de l’université Johns-Hopkins, qui fait référence. La veille au soir, les Etats-Unis avaient enregistré 865 décès en seulement 24 heures, pire bilan journalier depuis le début de l’épidémie.

    Trump sonne l’alarme. « Il est absolument essentiel que le peuple américain suive les directives pour les 30 prochains jours. C’est une question de vie ou de mort », a déclaré Donald Trump. D’après des graphiques présentés par la coordinatrice de la Maison Blanche sur le coronavirus, Deborah Birx, un important bond des décès est anticipé dans les mois à venir, avec une fourchette de 100 000 à 240 000 morts, malgré le respect de ces mesures.

  • Le pire bilan quotidien en France. Avec 499 décès de plus à l’hôpital en 24 heures, le bilan total des morts du coronavirus en France est désormais de 3 523. Ce chiffre a été donné par Jérôme Salomon, le directeur général de la santé. Il a également indiqué que 558 patients supplémentaires avaient été placés en réanimation ces dernières 24 heures.

    Pas de répit en Italie non plus. Le pays a enregistré 837 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, selon l’Agence de la protection civile. Elle souligne que le bilan quotidien augmente, certes légèrement, pour la deuxième journée d’affilée. A ce jour, près de 12 500 personnes ont perdu la vie en Italie à cause du Covid-19.

  • 732 décès en Allemagne. Outre-Rhin, on dénombre 67 366 cas confirmés de coronavirus et 732 décès en Allemagne, selon les données publiées ce mercredi par l’Institut Robert Koch (RKI) pour les maladies infectieuses. Cela représente 5 453 cas de contamination et 149 décès supplémentaires en une journée.

    Au Brésil, la prise de conscience de Bolsonaro. Le président brésilien Jair Bolsonaro a admis que l’épidémie de Covid-19, qu’il qualifiait jusque-là de « petite grippe », constituait « le plus grand défi » posé à sa génération, tout en maintenant que la lutte contre la pandémie ne devait pas nuire à l’économie. « Nous avons une mission, sauver des vies sans oublier les emplois », a-t-il déclaré.

  • Ehpad : un risque d’hécatombe
    Longtemps oubliées des protocoles sanitaires, dépourvues de médecins et de matériel, absentes même des statistiques officielles de personnes infectées et décédées….Malgré la mobilisation du personnel, les maisons de retraite restent les grandes négligées de la pandémie. Comment expliquer ces manquements ? Enquête.

  • Le docteur R. n’aime pas trop intervenir en Ehpad. Trop de malades sous curatelle, de problèmes avec les familles, de paperasse administrative chronophage… Contrairement à de nombreux généralistes, elle a cependant accepté de le faire, pour suivre quelques-uns de ses patients. Cette médecin de ville parisienne passe donc tous ses mercredis après-midi dans une maison de retraite haut de gamme de la rive gauche. Un immeuble neuf, avec une belle cour fleurie, une terrasse et du mobilier design.

    Ici, les 97 résidents, qui s’acquittent de 5 000 à 6 000 euros mensuels de frais d’hébergement, sont logés dans des chambres confortables, et la direction ne lésine pas sur la décoration, comme le prouve la luxueuse brochure du groupe… A ce prix-là, les familles pensent sans doute être tranquilles. Pourtant aujourd’hui, le docteur R. conseille à celles qu’elle connaît, si elles le peuvent, de prendre chez eux leur proche au plus vite !

  • Coronavirus : quel est le rôle de la mission parlementaire qui auditionne aujourd’hui Edouard Philippe et Olivier Véran sur la gestion de l’épidémie ?
    Présidée par Richard Ferrand, celle-ci a pour but de contrôler chaque semaine les mesures prises par le gouvernement pour juguler la pandémie et gérer les conséquences de la crise sanitaire.

  • Le Premier ministre, Edouard Philippe et le ministre de la Santé Olivier Véran, sont auditionnés, mercredi 1er avril par une mission d’information sur la gestion de l’épidémie de coronavirus. Créée le 17 mars dernier, elle a été mise en place à l’Assemblée. Elle sera présidée par le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, un des piliers du parti majoritaire, La République en marche (LREM). Comment cette mission va-t-elle fonctionner ? A quoi va-t-elle servir ? Voici ce que l’on en sait.

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    Quels sont ses objectifs ?
    « Cette mission transversale et à durée indéterminée, au sein de laquelle l’ensemble des groupes politiques et des commissions permanentes seront représentés, permettra à la représentation nationale d’assurer un suivi rapproché et dans le temps de l’épidémie et ses conséquences. Elle pourra effectuer toutes recommandations qu’elle jugera utiles afin de tirer les enseignements de cette situation », expose le communiqué de l’Assemblée nationale.

    « Nous tirerons des enseignements et formulerons des propositions pour qu’à l’avenir, notre pays soit mieux armé pour faire face à une crise sanitaire de cette ampleur. Un retour d’expérience solide pour garantir une sécurité sanitaire plus forte face à une pandémie mondiale », a détaillé de son côté Richard Ferrand.

  • Qui la compose ?
    Les présidents de tous les groupes politiques en seront membres. « Les huit présidents de commission (6 LREM, 1 Modem, et 1 LR) seront également corapporteurs pour cette première étape », selon Libération.

    La mission d’information sera présidée par le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM), donc par la majorité qui soutient l’exécutif. Le titulaire du perchoir a pris l’initiative d’instaurer cette instance après l’annonce, faite le 22 mars par le président de groupe Les Républicains (LR) Damien Abad, de la création de leur propre commission d’enquête à l’automne afin de « tirer toutes les leçons de l’épidémie ». Selon les informations de Libération, Richard Ferrand sera également le rapporteur général de la première phase de la mission.

  • Sera-t-elle élargie au Sénat ?
    La réponse semble oui, en tout cas pour la seconde phase, celle de la commission d’enquête. La droite est majoritaire au Sénat et les sénateurs Les Républicains l’envisagent pour la Chambre haute, « quand le moment sera venu », a précisé leur chef de file, Bruno Retailleau, dans « Questions politiques » sur France Inter le 22 mars.

    De son côté, le patron du parti présidentiel, Stanislas Guerini, a dénoncé une volonté de « procès politique fait au gouvernement ». Le vice-président du groupe PS au Sénat, Rachid Temal, rétorque qu’il faudra « tirer les conclusions le moment venu pour mieux préparer notre pays », et réclame la tenue de cette future commission sénatoriale.

  • Philippe Douste-Blazy considère que cette crise est un révélateur de la dépendance sanitaire de l’Europe par rapport à la Chine et l’Inde notamment : « On ne peut pas continuer à penser que l’Union européenne veut être une Europe politique, veut avoir une Europe de la défense, veut avoir une Europe de la politique étrangère et être totalement dépendante en terme de santé de l’Inde et de la Chine. 80% des principes actifs de nos médicaments viennent de là-bas. Nous avons perdu la quasi-totalité de la production et il est évident qu’aujourd’hui les hommes et femmes politiques doivent comprendre que la santé fait partie de la politique ».

    Des pénuries qui le choquent
    L’ancien ministre et cardiologue appuie ensuite son propos en appelant les politiques à prendre conscience après la crise du problème qu’engendre cette dépendance : « Quand j’entends que les soignants peuvent manquer de curare, d’hypnotiques et même de morphine, nous devons avoir un jour d’après et regarder quel nouveau système de santé européen nous devons créer ».

  • « On a cherché comment on pouvait renouer » avec le public, raconte Michel Orier, directeur de la musique et de la création de Radio France, après la diffusion en ligne, lundi 30 mars, d’une vidéo montrant les musiciens de l’Orchestre national de France jouant le Boléro de Ravel depuis leurs domiciles respectifs. Ce « concert virtuel » dépasse les 600 000 vues sur les plateformes vidéo.

    Renouer avec leur public et leurs partenaires
    Chaque musicien, confiné chez lui, a filmé une courte présentation avant de se lancer, avec son instrument, dans l’interprétation du grand classique de Maurice Ravel. Pour arriver au résultat final, « un petit miracle », explique Michel Orier,  » il y a eu un « très gros boulot de montage. C’est l’autre richesse de Radio France, c’est à la fois des musiciens et des techniciens. Dimitri Scapolan a fait un travail vraiment magique, magnifique, hyper rapide. C’est un ingénieur du son qui est aussi opérateur vidéo, qui est musicien ».

    Depuis le début du confinement, « ce qui a été terrible pour l’ensemble des musiciens de Radio France, c’est non seulement d’être coupés du public, mais en plus de ne plus pouvoir non plus jouer ensemble et pour la radio », confie le directeur de la musique. « Le Boléro s’est imposé parce que c’est le meilleur chemin entre l’intime et le collectif ».

  • Après la saisie, à Lyon, de 4 millions de masques appartenant à une multinationale suédoise, le gouvernement du pays nordique est furieux.
    Il n’est pas nécessaire d’être ennemis pour se combattre. Entre la Suède et la France, une « guerre des masques » a éclaté début mars, alors même que les deux nations appartiennent à l’Union européenne, sont alliées sur le plan militaire et -c’est un comble- sont cosignataires d’un partenariat stratégique économique dont l’un des volets concerne… le secteur de la santé. Mais, patatras, la crise du coronavirus et la pénurie de masques ont abîmé -provisoirement?- cette belle harmonie. Et transformé ces pays amis en « belligérants » d’un conflit politique, économique, diplomatique.

    Tout commence le 5 mars lorsque la France réquisitionne, à Lyon, 4 millions de masques appartenant à l’entreprise suédoise Mölnlycke, un géant du secteur médical spécialisé dans les produits jetables (masques, blouses pour bloc opératoires, etc.). Deux jours auparavant, le président Emmanuel Macron a, en effet, signé un « décret de réquisition » permettant au gouvernement, comme en temps de guerre, de saisir tous stocks de produits et matériels se trouvant sur le territoire français afin de lutter contre le Covid-19.

  • Essonne : le coup de gueule d’une généraliste face à l’incurie des pouvoirs publics
    Cette médecin, qui accueille avec deux collègues des malades du Covid-19 à son cabinet de Cesson (Seine-et-Marne), dénonce les difficultés à obtenir du soutien auprès de l’agence régionale de santé et le manque de matériel.
    Cesson. Ces trois généralistes, dont Fabienne Ripert (à droite), ne se sont pas découragées face aux embûches administratives pour transformer leur maison de santé en centre de consultation Covid-19.
    Cesson. Ces trois généralistes, dont Fabienne Ripert (à droite), ne se sont pas découragées face aux embûches administratives pour transformer leur maison de santé en centre de consultation Covid-19. Ce n’est pas tant un appel à l’aide qu’un véritable coup de gueule que pousse Fabienne Ripert, médecin généraliste de Saintry-sur-Seine (Essonne), exerçant dans une maison de santé à Cesson (Seine-et-Marne). Avec ses deux collègues, elle s’est proposée de transformer leur maison de santé en centre de consultation Covid-19. « Nous avons passé nos derniers week-ends à voir comment s’organiser, récupérer du matériel, déplacer les meubles, flécher avec une aile pour les patients Covid et un bureau de consultation pour les autres patients… Nous n’avons pas compté nos heures », raconte-t-elle.

    Mais pour y parvenir, il leur a fallu aussi se battre avec l’Agence régionale de santé (ARS), afin que leur autorité de tutelle leur apporte une aide financière et matérielle.

    « Nous avons rédigé tout un dossier pour expliquer comment nous allions fonctionner, avec qui, avec quels moyens… alors qu’on a franchement autre chose à faire que de la paperasse… » Malgré tout cela, Fabienne Ripert s’est d’abord heurtée à un refus de l’ARS : « On nous a d’abord dit que nous n’aurions aucune aide financière ni matérielle car nous utilisons une structure déjà existante ! C’est aberrant. Je leur ai expliqué que ça leur coûterait moins cher que d’avoir à en créer une en réquisitionnant un gymnase ou autre. »

  • « On nous envoie au front avec des pistolets à eau ! »
    Cette aide financière permet d’être rémunéré non pas à l’acte, soit 25 euros la consultation, mais à la vacation, soir 420 euros pour quatre heures, sachant que les consultations Covid-19 peuvent être très longues : « Pour ceux qui ne vont pas bien, il faut les faire hospitaliser. Rien que pour joindre le Samu, sur notre ligne dédiée, il faut entre 30 et 45 minutes. Ensuite il faut à nouveau attendre pour parler à un médecin. Puis, il faut attendre l’ambulance. Vendredi, j’ai reçu ma dernière patiente à 16h30. Elle est partie en ambulance à 18h30. »

    Il lui a fallu batailler toute une journée en faisant jouer tous ses contacts pour enfin obtenir un accord de l’ARS sur leur principale revendication : transformer leur cabinet en centre de soins Covid-19 et donc être payé à la vacation. « Ça a quand même été une grosse prise de tête, alors que nous sommes de bonne volonté », déplore la praticienne. Face au manque de masques, la réponse de l’autorité de santé a également choqué Fabienne : « Une responsable de l’ARS nous a répondu de faire appel aux dons. On nous envoie au front avec des pistolets à eau ! », se scandalise Fabienne Ripert.

  • Malgré ce « manque de considération » et un « sentiment d’abandon, de devoir se débrouiller, faire du système D », les trois médecins ont décidé de ne pas laisser tomber. « Nous avons fait jouer nos réseaux, nos amis. La mairie de Cesson nous a apporté 450 surblouses, le lycée nous a remis des lunettes de protection, la pharmacie fait ce qu’elle peut pour nous fournir du gel hydroalcoolique… » Mais le plus gros problème, ce sont les masques.

    Des masques de mauvaise qualité… quand il y en a
    En théorie, chaque médecin doit être réapprovisionné par le stock d’Etat à hauteur de 18 masques par semaine. « C’est déjà insuffisant, car nous devons aussi en donner aux patients qui toussent. Mais la semaine dernière, nous n’en avons pas eu. Et quand nous en avons, ce ne sont pas des FFP2, mais des masques de mauvaise qualité. Pour un sur deux, l’élastique casse à la première utilisation », se désole la médecin généraliste.

    Depuis deux semaines, ils voient pourtant défiler une quinzaine de patients suspectés d’avoir contracté le Covid-19, « et ça augmente de jour en jour », note Fabienne Ripert. « Pour ceux qui ne vont pas bien, il faut les faire hospitaliser. Rien que pour joindre le Samu, sur notre ligne dédiée, il fait entre 30 et 45 minutes. Ensuite il faut à nouveau attendre pour parler à un médecin. Puis, il faut attendre l’ambulance. Vendredi, j’ai reçu ma dernière patiente à 16h30. Elle est partie en ambulance à 18h30. »

  • Seine-Saint-Denis : dans cet hôpital psychiatrique, les soignants «tombent comme des mouches»
    A Neuilly-sur-Marne, une unité de l’hôpital de Ville-Evrard réservée aux internements de longue durée est touchée de plein fouet par le Covid-19. Depuis ce lundi, près de 80% des soignants sont en arrêt maladie.

  • 1.300 patients atteints du Covid-19 vont faire l’objet d’une étude sur un dérivé de la chloroquine afin d’éprouver son efficacité. Cette étude « sera réalisée dans des conditions qui ne laisseront pas de place au doute dans l’analyse des résultats », a souligné le Pr Vincent Dubée, investigateur principal du projet.

    L’étude Hycovid, qui doit commencer dès mercredi, sera menée en double aveugle: ni les patients ni les médecins ne sauront si le patient reçoit de la chloroquine ou un placebo. La moitié des patients recevra un placebo, l’autre moitié de la chloroquine. Il s’agira de patients âgés de plus de 75 ans ou de patients ayant besoin d’oxygène sans être « en détresse respiratoire aigüe« . Les patients pourront être hospitalisés, résidents d’un Ehpad ou simplement chez eux.

    « Une des forces de cette étude, c’est qu’elle va inclure des patients atteints d’une forme de la maladie non grave mais à risque élevé d’évolution défavorable, comme certaines personnes âgées. Nous traiterons donc les personnes précocement, ce qui est probablement un élément déterminant de la réussite de la prise en charge« , a souligné le Pr Dubée.

  • L’étude Hycovid, qui doit commencer dès mercredi, sera menée en double aveugle : ni les patients ni les médecins ne sauront si le patient reçoit de la chloroquine ou un placebo. La moitié des patients recevra un placebo, l’autre moitié de la chloroquine. Il s’agira de patients âgés de plus de 75 ans ou de patients ayant besoin d’oxygène sans être « en détresse respiratoire aigüe ». Les patients pourront être hospitalisés, résidents d’un Ehpad ou simplement chez eux.

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