LA POLITIQUE

La Politique porte ouverte à toutes Dérives

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La Politique Ouverte à toutes Dérives

A la lecture de cet éditorial, voulant laissez la parole aux divers belligérants, je n’ai pas trouvé meilleurs moyens que rapporter l’analyse faite ci-dessous.

Monsieur Zemmour, il est indéniable que si dans toute démocratie la parole est le principal pilier pour faire respecter « Les droits de l’Homme » Je suis capable de débattre avec vous comme avec tous les extrémistes.

Mais en la circonstance, pour rester le démocrate républicain que je suis, je cède la suite à des gens de terrains.

Oui je vous laisse publier sur mon compte twitter, sur mon Facebook, indéniablement dans la mesure où j’aurai laissé parler mon passé, celui de mes parents, de mes grands-parents mes propos auraient été bien plus virulents.

A la hauteur de ce que vous tentez de vouloir faire de la France, de l’Europe, et de bien d’autres choses.

Quelles que soient les amertumes de votre prime jeunesse, il y a des gens qui ont payés de leur vie le fait simple que vous puissiez vous exprimer.

Je vous combats pour ce que vous tentez de faire véhiculer, il est évident que nombre de politiques à divers stades sont des girouettes, mais des gens comme vous, n’ayant pas votre plume, j’en ai connu. Par leurs fonctions leurs propos ils ont engendrés des millions de morts par le monde.

Vous les citer ne serviraient à rien, mais vous suivez tout à fait le même chemin, seulement les époques ne sont plus les mêmes. Je pourrai vous disséquer le choix de votre parti « Reconquête » n’oubliez pas que vous n’avez aucun monopole ; en aucun domaines.

En ce domaine, je pense pouvoir vous apprendre certaines choses, ayant foulé le terrain de certains faits, alors qu’en revenant à d’autres sources vous auriez bien des choses à m’apprendre.

Le monde a connu : « Hitler, Franco, Mussolini », et depuis la nuit des siècles depuis l’antiquité bien des gens du même acabit, sans vous comparer une seconde à aucun de ceux-là dîtes vous simplement que si vous n’obtenez pas vos 500 signatures vous en êtes le seul fautif. Je regretterai que vous ne puissiez les avoir. Reprenez du souffle et regardez la France telle qu’elle devrait être et non comme « Vous la voulez ».

Je précise que je ne suis nullement Marcroniste mais entre vous et lui il n’y a pas photo. Les propos que vous avez porté sur sa personne sont indignes d’un candidat briguant « La magistrature suprême »

Personne n’a le droit d’attaquer la presse comme vous le faites, c’est une forme de rancœur vis à vis du départ de toute démocratie.

Jeudi 9 décembre, Éric Zemmour avait droit aux honneurs du plateau « Élysée 2022 »,

Un passage obligé pour tout candidat à l’élection présidentielle espérant se qualifier pour le second tour, et qui faisait office de grande première pour le polémiste.

L’ancien journaliste du Figaro avait donc à cœur d’apparaître comme un aspirant crédible, capable de donner le change sur des questions techniques au ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Or, Éric Zemmour a surtout dévoilé ses faiblesses, malgré une volonté affichée de présenter des mesures chiffrées et de casser l’image brutale.

 

Après un début compliqué portant sur ses propos sur les femmes et le doigt d’honneur photographié à Marseille, le candidat d’extrême droite a livré quelques réflexions hasardeuses sur la crise sanitaire, allant jusqu’à sous-entendre que l’exécutif en ferait trop sur le Covid-19.

« Je soupçonne Emmanuel Macron d’utiliser cela pour éviter de parler d’autre chose »

Des approximations pas franchement étonnantes pour un candidat qui assume de ne pas être un expert en la matière, mais qui donnaient la couleur pour la suite. Géopolitique, institutions européennes. Éric Zemmour a plusieurs fois survolé les sujets, jugeant par exemple que « le problème de l’Ukraine n’est pas que la Russie la menace d’invasion »,

“Calmez-vous monsieur Zemmour”

Ces imprécisions révèlent surtout un logiciel idéologique eurosceptique et russophile, l’ancien journaliste a eu du mal à maîtriser ses nerfs, face à Bruno Le Maire.

« Monsieur Le Maire, soyez gentil, ne prenez pas de grands airs quand vous parlez du financement de mes mesures, parce que vous avez arrosé la France, vous êtes le père Noël », s’est agacé Éric Zemmour, en levant la voix. « Calmez-vous monsieur Zemmour », a opportunément rétorqué son contradicteur. 

Bruno Le Maire prenant un malin plaisir à couper le polémiste pour l’empêcher de dérouler son discours et l’irriter. Un piège dans lequel Éric Zemmour est tombé à pieds joints. « Faites l’âne pour faire du son, ça vous va très bien », a fini par lâcher le polémiste. Ce à quoi Bruno Le Maire a répliqué : « quand on veut être président de la République, on respecte les hommes et les femmes qui vous parlent ».

Rebelote quand les discussions portaient sur la Constitution, et qu’Éric Zemmour a promis qu’il ferait en sorte de ne pas être entravé par le Conseil constitutionnel. « De Gaulle disait qu’il ne commencerait une carrière de dictateur à 67 ans. Vous avez 63 ans, et je pense que vous avez toutes les prédispositions pour le devenir », a taclé le ministre de l’Économie. Les échanges entre les deux protagonistes cliquez sur le texte ci-dessous.

« Je pense qu’à 63 ans, vous avez toutes les prédispositions pour le devenir [un dictateur] » : passe d’armes entre @ZemmourEric et @BrunoLeMaire au sujet des institutions de la Ve République #Elysée2022pic.twitter.com/sDPIO5vMy0

— Elysée 2022 (@Elysee2022) December 9, 2021

Résultat de cette confrontation, Éric Zemmour a été incapable de chiffrer avec précision le financement des mesures qu’il préconise, ni même leurs coûts, et a été entraîné dans les débats portant sur les tollés qu’il a déclenchés avec ses propos sur Pétain ou sur les victimes du terrorisme. Une position défensive qui est loin d’être idéale pour qui cherche à se présidentialiser et justement faire oublier l’image de l’essayiste abonné aux polémiques.

Éric Zemmour a entamé sa crédibilité de présidentiable, sur le logement. Interrogé par un étudiant au sujet du mal-logement des jeunes et sur ce qu’il préconisait pour ceux « qui n’arrivent pas à boucler les fins de mois », le candidat a répondu par une mesure qui a fait bondir plus d’un observateur : l’exonération des frais de notaire pour les primo-accédants qui achètent un logement jusqu’à 250.000€.

Un peu court, quand on se souvient que le taux de propriété des jeunes s’élevait à 5,2 % en 2014, selon l’Insee.  Un exemple parmi d’autres qui montre l’étendue des carences programmatiques du candidat Éric Zemmour, jugé convaincant par seulement 41% des téléspectateurs. « Performance médiocre » en comparaison à d’autres candidats, selon le sondeur Brice Teinturier qui présentait les chiffres. Seul lot de consolation pour Éric Zemmour, son discours a fait mouche sur son cœur de cible, en convaincant à 62% les sympathisants LR et à 84% les sympathisants du RN. Pour le reste, le chemin semble encore long pour le candidat d’extrême droite, que ce soit sur la forme comme sur le fond.

Est-ce pour autant qu’il vaille éviter de débattre avec Zemmour, je ne le pense pas essayons de nous souvenir du seul qui osa affronter J.M.L.P, les gants de boxe sur la table et là, à ces moments le F.N fut mit K.O. par un B. Tapie. at complet dDébe 1994 Lien.

Qui connut ses heures gloires avant de sombrer dans l’inconnu des prétoires, avant de nous quitter à jamais et à ces moments tous ou presque sans exception lui rendirent honneur.

Bernard Tapie insultât-il une seule fois « Le président de la République » ? Du moins je ne l’ai jamais entendu.

Le Panda

Patrick Juan       

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