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Le Relais des Fossoyeurs

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Le Relais des Fossoyeurs

ARTICLE ACTUALISE PARTIELLEMENT EN AOÛT 2024 SUITE A VENIR

Il ne s’agit nullement d’un règlement de compte, loin s’en faut. Mais à justes titres mettre en lumières les carences de certains milieux dits médicaux. 50 années de fréquentations et de connaissances des deux côtés de la barrière permettent d’écrire : « Il faut mettre fin à ces spéculations » sur des êtres humains pour des profits strictement mercantiles. Sans respect des droits des patients, les Centres privés se gorgent de finances et s’étendent tels des cancers irréversibles. Il est plus que temps que l’Etat prenne le plein sens de ses erreurs. C’est de l’exploitation que vous découvrirez au fur et à mesure des pages de l’Ouvrage de Placide Patrick Juan à sortir vous serez au courant. Les S.S.R. devenus C.M.R. or sans hôpitaux publics il n’existerait aucun Centre privé. Les preuves qui figureront dans ce livre, le seul souhait de son auteur que l’on cesse de faire proliférer des pré-mouroirs. Le constat de leurs bilans et de praticiens en C.D.D. L’Europe est un progrès indéniable, mais à la condition expresse de parler couramment la langue du pays dans lequel certains viennent apporter des soins. Messieurs l’empathie n’est pas un luxe, mais une « Obligation »

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Les hontes du siècle pour ne pas jeter le bébé avec l’eau d’un bain sans savon. Les organismes soi-disant sous tutelles d’état par l’intermédiaire des départements et régions sur l’ensemble de la France est un suicide camouflé mais volontaire des anciens désireux de finir leurs derniers jours à leur domicile. Prix Albert Londres 2022.Trois ans d’investigations, 250 témoins, le courage d’une poignée de lanceurs d’alerte, des dizaines de documents explosifs, plusieurs personnalités impliquées. Voici une plongée inquiétante dans les secrets du groupe Orpéa, Korian, leaders mondiaux des Ehpad et des cliniques. Les Fossoyeurs.

La première image de cet article représente la couverture de l’ouvrage à paraître. Des centaines de témoignages, du réel, du vécu, plus de 25 années de travail en profondeur. À ces moments., nous constatons que les personnes, ayant besoin d’aide à domicile. Sont parfois déconsidérés. Pire que du bétail ? La question est posée. Jeter dans le lac ? À présent que chacun assume ses responsabilités. En ce qui nous concerne : « Vous n’avez là que de réelles et authentiques Traces de Vie »

Impossible, de dissocier divers problèmes qui explique que la France ait passé le cap de plus de 3000 milliards d’endettements. Qui va payer ? Le contexte auquel se trouve prisonnier volontaire, les divers gouvernements qui se sont succédé depuis plus de 40 années, par leurs actions favorisent : le cadre de l’immigration, le cadre du logement social, les structures d’éducation nationale, le milieu hospitalier, et tout ce qui découle des centres de formations, etc.

À ne pas en douter, quelques soient les organismes que nous puissions mettre en exergue aucun n’émerge du lot pour faire bonne figure. Le constat est simple, puis même plus qu’évident car cela ne touche pas une région déterminée mais l’ensemble du territoire national, avec des ramifications tel un cancer, qui à présent et cela depuis pratiquement plus de 30 années touche l’ensemble de l’Europe, avec des tentacules comme les milliardaires émanant de Forbes et qui touchent y compris les pays en voie de développement.

Une évidence qui se dégage, même en regardant ces faits au microscope les tentacules desdites pieuvres nous pourrissent de leur encre car nous ne sommes pas équipés justement pour faire en sorte que leur pouce soit plus tendre et que juste un soupçon d’empathie puissent un jour les habiter.

À regarder les masses de C.C.A.S., toutes les structures sans exception se gorgent financièrement justement du manque de mobilité des personnes à morbidité amplifié. Le président des urgentistes, Patrick Pelloux en France lance un cri d’alarme, une alerte plus qu’importante, sur le mode de fonctionnement de ces structures, dont les allocations qui l’ont été alloué sont déjà complètement consumé avant qu’un plan ne soit mis sur la table.

À la constatation des déclarations effectuées par le ministre de la Santé en date du 28 décembre 2022, la situation devient aussi catastrophique pour rester dans une bonne disposition, autant dans l’ensemble des hôpitaux, auprès des médecins généralistes, dans les structures du SAMU, l’ensemble du personnel rattaché auprès des dits centres de soins, sont exténués.

Les structures d’Aide à la Personne

La majorité des structures d’aide à la personne pour le maintien à domicile sont des sociétés ou associations en infractions à divers titres avec la législation en France. Mieux comprendre le contexte qui touche les personnes bien souvent isolées qui bénéficiant dans le cadre de l’A.P.A. de prestations à leur domicile sont prisonnières comme c’est le cas dans le cadre « Des Fossoyeurs » L’arrivée d’une aide à domicile peut quant à elle créer un déséquilibre familial si les proches du bénéficiaire de l’APA ne s’entendent pas avec l’aide à domicile choisie. C’est pour cela que le choix du personnel mérite réflexion et discussion avec les proches de la famille. Ce qui n’est jamais le cas.

Les plans d’aide APA sont plafonnés et le montant d’APA accordé ne peut pas dépasser un montant maximal fixé pour chaque GIR. Au 1er janvier 2022, les montants maximaux des plans d’aide sont fixés à : Pour le GIR 1 : 1 807,89 €/mois. Pour le GIR 2 : 1 462,08 €/mois GIR 3 : 1 056,57 €.16 août 2022. Montant totalement faux.

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie : APA est une aide financière universelle, tout le monde y a droit, même avec des revenus élevés, versée par le département aux personnes de plus de 60 ans. À regarder la masse que représente le top 15 des groupes de maisons de retraite en France en 2021, cela est bien pire qu’un scandale, c’est le tonneau des danaïdes dans lequel on plonge d’une façon totalement volontaire les personnes démunis de connaissances, et avec lesquelles les dits organismes jouent comme avec des poupées russes.

Top 15 des groupes de maisons de retraite en France en 2021(1)

Place

Groupe d’Ehpad

Nombre de résidences en France

Nombre de lits en France

Total des lits du groupe (France + étranger)

1

Korian

298

24 960

73 711

2

Orpéa

226

19 922

66 725

3

DomusVi

225

18 205

39 176

  

           SUITE

  

4

Colisée

97

7 634

 24 584

5

Maisons de Famille

16

1 370

18 089

6

Domidep

101

6 741

8 570

7

Emera

45

4 057

7 510

8

Vivalto Vie

19

1 250

5 254

9

LNA Santé

45

4 631

5 186

10

SEDNA

17

1 348

4 176

11

SGMR Les Opalines

46

3 359

3 359

12

Medeos

34

2 693

2 693

13

SGMR Ouest

24

1 717

1 869

14

Medicharme

33

1 769

1 769

15

Omeris

17

1 304

1 381

Les opérateurs français sont présents en Europe, mais aussi en Chine et en Amérique du Sud :

  • Le groupe Orpéa s’est imposé dans le monde, avec quelque 1 150 établissements Ehpad et autres dans 23 pays européens, plus la Chine, la Russie et l’Amérique latine.
  • Le groupe Korian le suit de près avec près de 1 000 établissements dans 8 pays européens.
  • Le groupe DomusVi est quant à lui présent en France, en Espagne, Portugal, Irlande, Pays-Bas, Allemagne et Amérique latine.
  • Le groupe Colisée se trouve en Belgique, Espagne, Allemagne, Italie et Chine.

Passons les « Groupes en Revue »

Le capital social du groupe Maisons de Famille est détenu par les fondateurs et majoritairement par le fonds d’investissement Creadev appartenant à l’Association Familiale Mulliez (propriétaire Auchan, Décathlon).

Domidep : chiffres et gouvernance. Le groupe Domidep, créé en 1989, est actuellement présidé par son fondateur Mr Dominique Pellé. De forme juridique SAS (Société par Actions Simplifiée), le groupe Domidep présente un capital de 8 millions cinq cent soixante-sept cent quarante-deux euros. Le siège social du groupe Domidep est situé à Bourgoin-Jallieu en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le groupe Domidep compte plus de 3 000 collaborateurs. Emera : chiffres et gouvernance. Le groupe Emera, créé en 1988, est présidé par son fondateur Mr Paul Cheton. De forme juridique SAS (Société par Actions Simplifiée), le groupe Emera présente un capital de 4 millions trois cent mille euros. Le siège social du groupe Emera est situé à Mougins en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Comment l’opérateur d’Ephad Vivalto vie conjugue valeurs humaines et ambitions de croissance externe ? 08/12/2020. Interview avec le Management de Vivalto Vie (Daniel Caille et Guillaume Raoux). Fondé en 2015 par Daniel Caille, le groupe VIVALTO VIE gère aujourd’hui 2200 lits à travers 26 Ephad : Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Le groupe est présent, en France, sur les régions Nouvelle Aquitaine, Pays de Loire, Ile de France et Normandie et, en Espagne, dans la région de Valence pour donner suite à l’acquisition du groupe SOLIMAR. S’appuyant sur une offre de soins et de services aux meilleurs standards, avec un personnel très impliqué, le groupe affiche un chiffre d’affaires de 66 millions d’euros.

Oui Care ambitionne de devenir leader mondial du service à la personne

Passée de 1 à 18 mille collaborateurs en moins de 20 ans, l’entreprise Oui Care, spécialisée dans le service à domicile poursuit sa croissance et se donne 15 ans pour atteindre la première place du podium mondial. Pour y arriver, son fondateur, Guillaume Richard compte accélérer son développement à l’international. Garde d’enfant, ménage, repassage, accompagnement des personnes âgées. Oui Care propose des dizaines de services aux particuliers. Ralentie temporairement par la crise du Covid-19, l’entreprise est en pleine croissance et a généré un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros en 2019. Un résultat très satisfaisant pour l’entreprise française, qui ne compte pas s’arrêter là. Déjà leader du marché français, O2 aspire à devenir le leader mondial des services à domicile et se donne encore 15 ans pour y parvenir. Un objectif ambitieux mais réalisable selon son dirigeant Guillaume Richard.

En main plus de 1000 témoignages, d’attestation de maltraitance pas du personnel absolument non informer pour répondre à la demande, car plus de 60% des personnes chez lesquelles ces organismes interviennent sont pratiquement grabataire. À ne pas en douter, il y a tellement de constats qui ne souffrent pas un mot d’excuse, nous sommes donc en mesure de pouvoir comprendre la spéculation sur les derniers moments de la vie vis-à-vis de personnes ayant rempli parfaitement toute leur vie, avec dignité les obligations qui étaient les leurs.

« Triple épidémie, grèves des médecins : fin d’année sous haute tension dans les Samu »

Enquête Depuis début décembre, les centres 15 sont confrontés à une hausse de 150 % des appels de patients. Cette tension s’explique d’abord par la triple épidémie de bronchiolite, Covid et grippe. L’impact de la grève des médecins est difficile à évaluer, de nombreux cabinets étant traditionnellement fermés en cette période de l’année. La salle de régulation du Samu du Nord à Lille, début décembre. Les centres 15 reçoivent dans toute la France 161% d’appels en plus par rapport à la même période l’année dernière. Patrick Pelloux, syndicaliste urgentiste, sur le système de santé : « On ne peut rester inerte face à ce grand renoncement »

Grève des médecins : « Le ministre de la Santé avait les moyens de freiner ce mouvement » selon le Dr Jean-Paul Hamon. Les médecins généralistes sont en grève depuis ce lundi, pour une semaine. Une grève « malvenue » pour le ministre de la Santé, François Braun, en raison de la triple épidémie, de Covid, grippe et bronchiolite, qui touche le pays. « Nous allons démarrer la refondation de notre système de santé le mois prochain », déclare François Braun. François Braun, le ministre des Solidarités et de la Santé, est en déplacement à l’hôpital d’Annecy ce 28 décembre 2022.

L’hôpital public est confronté à une triple épidémie. Si le Covid-19 et la bronchiolite sont en recul dans le pays, la grippe frappe ces derniers jours le système de santé. Les hospitalisations pour grippe ont grimpé de 188% en une semaine. Triple épidémie : le Covars suggère un retour au port du masque, sans recommander son obligation. À en croire le collectif Médecins pour demain, déjà à l’initiative du mouvement de grève observé les 1ers et 2 décembre dernier, une opération similaire va voir le jour dès ce lundi en France et pour une semaine au moins, en raison de la dégradation de leurs conditions de travail, à laquelle vient s’ajouter la politique menée par le gouvernement concernant l’accès aux soins. « Deux jours de grève n’ont pas suffi à prouver que la France entière a besoin de nous, les médecins de ville ! On s’en doutait… mais nous ne nous arrêterons pas là cette fois », indique le communiqué partagé par le collectif Médecins pour demain sur Instagram depuis le 17 décembre. « Pour nous faire entendre, rejoignez-nous, chers confrères, dans la grève dure qui débute le 26 décembre 2022 », pour une semaine avec reconduction possible, annonce le collectif rassemblant plus de 15 000 médecins sur sa page Facebook.

L’article est un extrait de l’ouvrage en cours « UNE VIE » de l’auteur du présent, vous pourrez trouver la suite dans les autres articles à venir sur ce site. Puis le livre dans toutes les bonnes librairies en 2023.

Le Panda

Patrick Juan 

58 réflexions sur “Le Relais des Fossoyeurs

  • Les femmes d’abord, puis les hommes et les intellectuels osent défier le régime des mollahs depuis plus de cent jours. Le monde de la culture est aux avant-postes de la résistance. Pour autant, leur popularité ne les protège pas toujours.

    Chaque semaine, à Téhéran, des fontaines se remplissent d’un liquide rouge sang. Un acte de création hautement symbolique, tombeau accusateur pour les quelque 530 morts depuis le début des manifestations.

    Les autorités vident les fontaines au plus vite… Et quelques jours plus tard, dans un autre quartier, même geste artistique : un bassin se colore de pourpre.

    C’est un exemple parmi tant d’autres.

     
    Mieux qu’un long discours, l’art résume tout : la mort, la souffrance, l’injustice.

    Pour les Iraniens, l’art a toujours cohabité avec la vie.

    Poésie, musique, chansons, miniatures picturales, mais aussi art moderne, conceptuel, bande dessinée et surtout cinéma. « La meilleure machine à créer de l’empathie », résume Marjane Satrapi, qui dessine et qui filme.

    Elle et les actrices Golshifteh Farahani et Zar Amir Ebrahimi sont les plus puissants porte-voix de cette néo-révolution iranienne.

  • Exilées loin de leur patrie chérie, elles ont 53, 39 et 41 ans, et toutes trois s’avouent bluffées par le culot de cette génération qu’elles n’ont pas vu grandir.

    « Nous étions traumatisées par la guerre Iran-Irak et coincées par l’idéologie de nos parents, qui avaient cru en la révolution, explique Golshifteh dans “Télérama”. Notre liberté, nous l’avons vécue dans les sous-sols.

    Ces filles-là sortent des caves pour réclamer leur liberté au grand jour.

    Débarrassées des “isme”, des idéologies : communisme, islamisme, nationalisme… »

    Et c’est l’une de leurs idoles, le très populaire musicien et rappeur Toomaj Salehi, 26 ans, qui se retrouve derrière les barreaux et condamné à la pendaison.

  • Francis Huster était l’invité d’Europe 1 jeudi matin dans l’émission « Culture Médias ».

    Au micro de Thomas Isle, le président du jury de Miss France 2023 a livré un récit glaçant, celui de l’arrêt cardiaque de Dominique Besnehard, à la fin du concours de beauté, samedi 17 décembre dernier. 

    Dominique Besnehard a certainement échappé au pire. Samedi 17 décembre dernier, le célèbre agent de stars, membre du jury de Miss France 2023, a eu un problème cardiaque juste après le concours de beauté, qui se déroulait cette année à Châteauroux.

    Francis Huster, le président du jury, et lui, ont donc été rapatriés en voiture vers Paris.

  • « Son corps, c’était le musée Grévin »
     

    Mais, pendant le trajet, l’état de Dominique Besnehard s’est empiré.

    Le producteur a fait un arrêt cardiaque. C’est ce qu’a raconté Francis Huster ce jeudi 29 décembre dans Culture Médias, sur Europe 1.

    « Tout d’un coup, quand on arrive à 150 mètres de la Gare Montparnasse, là, il a eu son malaise.

    Il avait les yeux comme un mort.

    Les paupières n’étaient pas redescendues.

    Les yeux étaient ouverts.

    Son corps, c’était le musée Grévin.

    Il n’y avait plus rien.

    C’était terrible.

    Il fallait lui sortir la langue et faire un massage », a-t-il ainsi expliqué au micro de Thomas Isle.

    Les secours sont rapidement arrivés, a assuré le réalisateur. 

  • « Il a vraiment failli mourir »
    « C’est un coup de chance extraordinaire », a-t-il ajouté. Après avoir été massé par les pompiers, Dominique Besnehard a été transféré à l’hôpital Pompidou de Paris.

    Le producteur a passé plusieurs jours en soins intensifs.

    Selon Francis Huster, il va aujourd’hui beaucoup mieux.

    « Tout va très bien. Il rentre chez lui aujourd’hui. Il est revenu au bout de deux jours de coma. Il a vraiment failli mourir. Il faut qu’il prenne ça pour un signe du destin. C’est comme s’il était monté là-haut (…). Et puis, Dieu est arrivé et lui a dit : ‘Pas de place, t’as pas fini' », a déclaré le comédien. 

  • Mort de Benoît XVI : dans la chapelle ardente du monastère

    Des dizaines de personnes, proches et collaborateurs, ont rendu un hommage discret au pape émérite, dimanche 1er janvier, dans la chapelle du monastère Mater Ecclesiae, au cœur du Vatican.

  • « En un geste, Joseph Ratzinger a mis fin à l’Église du deuxième millénaire »

    Le théologien Grégory Solari retient du pape Benoît XVI décédé ce 31 décembre la figure d’un pape « faillible », qui a su exercer une « extraordinaire liberté intérieure » en renonçant à sa charge au moment où il ne se sentait plus capable de l’assumer.

    Un acte historique qui s’appuie sur l’enseignement de Vatican II sur la Parole de Dieu.

    Il ne sera peut-être pas le seul, n’oublions pas que le Pape François souffre puis peine à porter ses 85 ans.

  • FIN DU TIMBRE ROUGE:

    LA PROCÉDURE DÉMATÉRIALISÉE PASSE MAL CHEZ LES SENIORS.

  • Le timbre rouge des « lettres prioritaires » a disparu le 1er janvier pour être remplacé par une procédure informatisée, la « Lettre en ligne » ou « e-lettre rouge ».

    Certains usagers déplorent la perte du contact humain et les difficultés que peut occasionner ce changement pour les personnes âgées ou qui ne disposent tout simplement pas d’Internet.
     
    Le timbre rouge a disparu des enveloppes depuis le 1er janvier. Mais face à la fin de cette possibilité d’envoi des « lettres prioritaires » actée en ce début d’année, certains usagers font déjà part de leur nostalgie.

    « Je passais dans la rue, j’achetais des timbres chez une buraliste et ça me prenait de la même façon que j’achetais le journal », partage un ex-habitué du timbre.

  • « Pas une bonne chose pour les personnes âgées »

    « Moi, je préférerais aller au bureau de poste pour le contact! », confie une autre usagère.

    Désormais, plus besoin de se déplacer: les clients pourront envoyer leur courrier depuis chez eux via le site internet de La Poste (www.laposte.fr).

    La lettre, transmise en ligne, sera ensuite imprimée dans une agence proche du destinataire avant d’être distribuée dès le lendemain.

    Une méthode qui peut s’avérer pratique mais qui pose problème dès lors que l’accès à Internet n’est pas possible.

    « Ce n’est pas une bonne chose pour les personnes âgées, elles vont être désemparées.

    Si elles n’ont pas la possibilité de se rendre dans un bureau de poste, que vont-elles faire? », s’interroge une autre personne interrogée.

  • « C’est le cas de ma mère qui était âgée et qui n’avait pas Internet donc pour eux ça va poser des problèmes, inévitablement », déplore une autre personne interrogée.

  • Possibilité de demander de l’aide en bureau de poste.

    Pour pallier ces difficultés, La Poste propose à ces personnes de se rendre dans leur agence la plus proche, munies de leur courrier, pour être aidées par un postier. Coup de l’envoi, avec ou sans aide: 1,49€, soit six centimes de plus que le défunt timbre rouge, voué à disparaître depuis quelque temps déjà.

    « En 2010, il y avait 45 lettres rouges envoyées par les Français chaque année.

    C’est tombé à cinq envois seulement et les moyens pour la produire deviennent disproportionnés donc nous la remplaçons par une ‘e-Lettre rouge' », détaille Philippe Dorge, directeur général adjoint de La Poste en charge de la branche services courrier colis.

  • LA GRÈVE DES MÉDECINS LIBÉRAUX RECONDUITE POUR UNE DEUXIÈME SEMAINE.

  • Dans un communiqué, le collectif « Médecins pour demain » indique que « le gouvernement n’a malheureusement pas daigné nous accorder de l’attention » et appelle à éviter la déliquescence du système de santé français.
     
    Un mouvement qui va s’inscrire dans la durée? Après une première semaine de grève qui devait s’achever ce lundi, les médecins libéraux ont décidé de reconduire leur mouvement pour au moins une semaine supplémentaire à l’appel du collectif « Médecins pour demain ».

    Au moins un cabinet sur deux devrait ainsi garder porte close jusqu’au lundi 9 janvier prochain.

    Sur son site, le collectif indique que « le gouvernement n’a malheureusement pas daigné nous accorder de l’attention malgré cette première semaine de grève » et annonce qu’une journée de manifestation est prévue le 5 janvier prochain.

  • Conditions « décentes et dignes ».

    Parmi les principales revendications des grévistes, un doublement du tarif de consultation de base (de 25 à 50 euros) pour créer un « choc d’attractivité » vers une médecine de ville sous tension.

    « Nous réclamons des conditions de travail qui soient décentes et dignes pour nos patients à l’hôpital et en ville », a indiqué ce dimanche sur BFMTV Faiza Bossy, médecin généraliste, pour qui cette grève « est légitime. »

    « C’est compliqué de façon générale.

    Évidemment ça met en difficulté nos patients et c’est pas quelque chose pour lequel nous sommes particulièrement engagés.

    On fera toujours tout pour être auprès de nos patients mais le système de santé est tendu à l’hôpital et en ville », a-t-elle ajouté.

    Sur BFMTV, plusieurs spécialistes de la santé font état de cette tension du système de santé en France et redoutent une déliquescence des choses dans les mois à venir. « Il faut empêcher que ça se détruise totalement », prévient ainsi Jean-Louis Teboul, chef de service médecine intensive et réanimation à l’hôpital Bicêtre (AP-HP).

  • Grève « malvenue »?
    La semaine dernière, le ministre de la Santé François Braun avait attisé les cendres de la colère en jugeant cette grève « malvenue en cette période d’extrême difficulté pour le système de santé. »

    « Ce n’est pas dans une période la plus difficile comme actuellement que c’est une bonne chose de faire grève », avait-il martelé, faisant référence à la triple épidémie qui touche actuellement le pays.

  • Les médecins libéraux en grève jusqu’à lundi.

    En réponse, la préfète d’Eure-et-Loir a décidé de réquisitionner des médecins pour le Nouvel An, comme elle l’a confirmé ce samedi 31 décembre sur notre antenne.

    Lors d’un premier mouvement social début décembre, une baisse d’activité d’environ 30% chez les généralistes avait été notée, selon des données de l’Assurance maladie.

  • « LES PERSONNELS SONT ÉPUISÉS »: AUX URGENCES DE THIONVILLE, 93% DES INFIRMIERS EN ARRÊT MALADIE.

  • Depuis le 31 décembre, 55 infirmiers et aides-soignants qui composent le service des urgences de l’hôpital de Thionville sont en arrêt-maladie.

    Ils ne supportent plus leurs conditions de travail, selon une syndicaliste, Patricia Schneider.
     
    Situation très délicate aux urgences de l’hôpital de Thionville (Moselle).

    Depuis le 31 décembre, 55 infirmiers et aides-soignants sur les 59 qui composent le service sont en arrêt-maladie jusqu’au 6 janvier.

    Ces soignants se disent fatigués, épuisés par les conditions de travail.

    “Professionnellement, ils sont complètement épuisés et ils n’arrivent plus à travailler dans les conditions qui sont les leurs.

    Cela fait plus de deux mois qu’on a alerté sur le manque de personnel, sur les locaux qui ne sont pas adaptés, sur le matériel qui n’est pas là », explique Patricia Schneider, infirmière, représentante du syndicat Sud-Santé ce lundi matin sur RMC.

    « ON A UNE PATIENTE DE PLUS DE 90 ANS QUI EST RESTÉE PLUS DE 14 HEURES SUR UN BRANCARD »

  • « La direction a donné des oreillers et des couvertures pour les patients en disant que ce serait suffisant.

    Et là avec la triple épidémie de grippe, covid et bronchiolite, les durées (de travail) ont augmenté de façon considérable.

    On a une patiente de plus de 90 ans qui est restée plus de 14 heures sur un brancard, qui a eu uniquement un repas et un change pendant tout ce temps-là.

    Le personnel ne peut plus supporter ça. Il n’y a aucune humanité, et ils ne se retrouvent plus professionnellement dans ce qu’ils font”, appuie-t-elle.

  • Avec tout ce personnel en arrêt-maladie, les urgences sont à l’arrêt.

    Seules les urgences vitales fonctionnent encore, car le Samu ne fait pas grève.

    Outre la triple épidémie qui frappe en ce moment le système de santé, la grève des médecins libéraux qui a débuté le 26 décembre a également eu un impact comme le confirme Patricia Schneider.

  • “Les gens qui avaient eu une petite pathologie, comme leur médecin traitant n’était pas là, sont venus directement aux urgences.

    Et donc ça a aggravé la situation existante”, appuie-t-elle.

  • DES ARRÊTS-MALADIE OU UNE GRÈVE?

    Alors la situation aux urgences de Thionville est-elle partie pour durer?

    Patricia Schneider estime que ça va dépendre de ce que proposera la direction.

    “Si les personnels apprennent qu’il y a eu des avancées de la part de la direction, des promesses qui vont être tenues et des promesses sérieuses qui vont améliorer sensiblement les conditions de travail, je pense que le personnel reprendra le travail.

    Si c’est pour reprendre dans les mêmes conditions, je ne suis pas sûr que les gens reprennent et qu’ils ne soient pas prolongés clairement”, explique-t-elle.

  • Pourquoi l’épidémie de grippe est particulièrement virulente ces dernières semaines.

    « Pas la bonne période »: le président de Samu-urgences de France regrette la grève des généralistes
    Les urgences de Thionville à l’arrêt jusqu’au 6 janvier.

    Cet arrêt-maladie conjugué de 55 des 59 infirmiers et aides-soignants ressemble tout de même fortement à un mouvement de contestation “déguisé”.

    “La grève à l’hôpital public, le problème, c’est que les personnels sont réquisitionnés. Donc ça n’a pas le même impact que de se mettre en arrêt-maladie. Les arrêts-maladies sont complètement justifiés, mais c’est aussi le seul moyen d’espérer pouvoir se faire entendre”, insiste Patricia Schneider.

  • 12.000 EUROS PAR MOIS: CE BOULANGER APPELLE À L’AIDE FACE À L’ENVOLÉE DES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ.

  • Artisan-boulanger dans l’Oise, Julien Pedussel réclame davantage de soutien du gouvernement alors que sa profession est menacée par la flambée des tarifs de l’électricité.
     
    Un « appel au secours ».

    Pour la première fois de sa vie, Julien Pedussel, artisan-boulanger à Rieux (Oise), est allé manifester ce lundi matin sur un rond-point non loin de sa boutique.

    Objectif: alerter sur la menace qui pèse sur sa profession touchée de plein fouet par la flambée des prix de l’énergie.

    Avec une facture de 6000 euros en novembre, de plus de 12.000 euros en décembre, contre environ 1800 euros avant la crise, et un chiffre d’affaires mensuel de 20.000 euros, la situation « est devenue insupportable parce que les factures d’électricité sont tellement élevées que je ne peux pas les payer.

    Si je les paye, je ne peux pas payer mes salariés, mes fournisseurs et le reste de mes charges », déplore sur BFMTV Julien Pedussel.

  • « Toute une profession qui est en train d’agoniser ».

    Dans l’incapacité de payer, le boulanger a « fait opposition » sur sa facture TotalEnergies.

    « Je vais continuer à travailler tant qu’on me laisse du courant et si malheureusement le prix de l’électricité ne change pas rapidement, je me verrais contraint et forcé de fermer mon entreprise », indique-t-il.

    « Les fournisseurs d’électricité nous asphyxient, nous tuent », déclare encore celui qui dit vouloir alerter sur la « crise importante » qui frappe les boulangers.

    Selon lui, c’est « toute une profession qui est en train d’agoniser ».

  • Energie: le gouvernement n’exclut pas un soutien accru aux boulangers.

    Il appelle en conséquence le gouvernement à « agir » en faisant « plus que ce qu’ils nous ont proposés, c’est-à-dire un amortisseur de 20% sur ma facture ».

    Faute de quoi, de nombreux boulangers partout en France mettront la clé sous la porte, prévient-il.

  • MORT DE BENOÎT XVI: LA DÉPOUILLE DU PAPE ÉMÉRITE EXPOSÉE AUX FIDÈLES DEPUIS CE LUNDI.

  • Le corps du pape émérite est exposé au public à partir de ce lundi 9h, à Saint-Pierre de Rome, avant ses obsèques prévues jeudi. Benoît XVI est mort samedi dernier à 95 ans.
     
    Le corps de Benoît XVI, mort samedi à 95 ans, est exposé depuis ce lundi matin sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome, où les fidèles peuvent lui rendre un dernier hommage avant ses funérailles jeudi.

  • Les portes de l’immense basilique sont ouvertes au public depuis 09h jusqu’à 19h, puis le seront de nouveau de 07h à 19h mardi et mercredi.

     
    L’entrée est libre et ne nécessite pas la réservation de billets, a précisé le Vatican qui a mis en place un important dispositif de sécurité pour l’occasion.

  • Les premières images de sa dépouille dévoilées.

    La dépouille de Joseph Ratzinger était restée jusqu’ici dans la petite chapelle privée du monastère où il vivait depuis sa renonciation en 2013, situé au coeur des jardins du Vatican.

    Le Vatican a diffusé dimanche les premières photos du corps du pape émérite, allongé sur un catafalque, vêtu de rouge – la couleur du deuil papal – et coiffé d’une mitre blanche ornée d’une ganse dorée, un chapelet dans les mains.

    Un crucifix, un sapin de Noël et une crèche sont visibles dans l’arrière-plan.

  • Le transfert de son corps à la basilique Saint-Pierre, la plus grande église catholique du monde pouvant accueillir des dizaines de milliers de fidèles, aura lieu ce lundi à l’aube.

    La basilique est aussi l’un des lieux les plus saints du christianisme, puisqu’elle abrite la sépulture de saint Pierre, premier évêque de Rome dont les papes sont les successeurs.

    Des funérailles présidées par le pape François
    Dimanche, le pape François a de nouveau rendu hommage au « bien-aimé » Benoît XVI, « ce fidèle serviteur de l’Évangile et de l’Église ».

    Fervent gardien du dogme, Benoît XVI, qui avait renoncé en 2013 à sa charge à cause de ses forces déclinantes, s’est éteint samedi matin.

  • Les funérailles célébrées par François pour son prédécesseur, à la tête de l’Église catholique de 2005 à 2013, constitueront un événement inédit dans l’histoire deux fois millénaire de l’Église catholique, et mettront un point final à la cohabitation insolite des deux hommes en blanc.

  • Les médecins libéraux reconduisent leur grève du 2 au 8 janvier
    Une journée de mobilisation aura lieu ce jeudi 5 janvier à Paris.

    Les médecins militent notamment pour une revalorisation du tarif de consultation et de meilleures conditions de travail.

  • Bonjour Patrick,
     

    Je me joins aux équipes d’Amnesty International France pour vous remercier de votre soutien en 2022 et vous souhaiter santé, bonheur et réussites pour cette nouvelle année !

    Nous pouvons regarder l’année passée avec la fierté de nous êtres battu.es pour un monde meilleur et d’avoir remporté de beaux combats pour les droits humains.

    Ensemble, faisons de 2023 une année de victoires !

    Jean-Claude Samouiller
    Président d’Amnesty International France

  • SANTÉ – La « grève dure » va se poursuivre en 2023.

    Après une semaine de grève entamée au lendemain du week-end de Noël, la colère des médecins libéraux ne retombe pas. 

    Le mouvement de grève est reconduit pour une semaine de plus, a annoncé ce lundi 2 janvier le collectif Médecins pour demain.

  • Dans un communiqué publié sur son site Internet, le collectif, qui rassemble plus de 16 000 professionnels sur son groupe privé sur Facebook, annonce « avec beaucoup de regret et d’amertume […] une deuxième semaine de grève des médecins libéraux de France : du 2 au 8 janvier 2023 inclus ».

    Une prolongation qui s’explique, selon le collectif, par l’absence de dialogue avec le gouvernement au sujet de la dégradation des conditions de travail des médecins généralistes en France.

    « Le gouvernement n’a malheureusement pas daigné nous accorder de l’attention malgré cette première semaine de grève », indiquent-ils.

    Le communiqué ajoute même qu’« au contraire, nous avons même été injustement sermonnés par notre ministre ».

    Une référence directe à la déclaration du ministre de la Santé François Braun, le 28 décembre.

    « Je ne remets bien sûr pas du tout en cause le droit de grève des médecins », expliquait-il, avant d’estimer que la grève était « particulièrement malvenue en cette période d’extrême difficulté pour le système de santé ».

  • Manifestation à Paris.

    Pour la dernière semaine de décembre 2022, près de 60 % des membres du collectif à l’origine de l’appel à la grève avaient déclaré être grévistes.

    À ce titre, le collectif Médecins pour demain, qui se présente comme « apolitique et asyndical », insiste désormais pour que la journée du jeudi 5 janvier soit celle d’une mobilisation collective des médecins libéraux. « Nous vous attendons également nombreux à Paris le 5 janvier, tous les soutiens (patients, famille, etc.) sont les bienvenus ! », indique le communiqué.

  • Chers administrateurs, correspondants, bénévoles, donateurs, soutiens,
    Chers membres de l’équipe, 

    Grâce à vous, 2022 a été une année d’efficacité inédite et de réussites majeures pour RSF. Notre capacité d’action, notre intensité de travail, notre réactivité, notre inventivité, ont été à la hauteur des enjeux, et des fracas du monde.

    Nous nous sommes mobilisés partout où les journalistes et l’information sont en danger. Je vous en remercie très sincèrement. 

    En Ukraine, nos deux centres de la liberté de la presse fournissent des équipements de protection, des kits de premier secours, des formations à la sécurité numérique et un soutien psychologique aux journalistes locaux et internationaux qui couvrent le conflit.

    En Iran, RSF a lancé un service d’assistance aux journalistes et aux médias afin de leur apporter des outils informatiques qui leur permettent de diffuser leur travail tout en protégeant leur anonymat sur les réseaux.

    En Afghanistan, où le régime taliban se durcit chaque jour davantage, nous avons œuvré pour permettre à plus de 200 journalistes menacés de quitter le pays.

    À l’international, nous avons obtenu que le Partenariat pour l’information et la démocratie que nous avons initié soit signé par 50 pays, tandis que nous développions des solutions systémiques pour le droit à l’information.

    2022 prend fin et jamais l’actualité ne nous a autant prouvé l’importance capitale du journalisme face à la désinformation massive et à la propagande. Alors que dans le monde, en 20 ans, près de 1 700 journalistes et collaborateurs des médias ont été assassinés, nous devons plus que jamais poursuivre notre combat.  

    Nous aurons beaucoup à faire en 2023, mais nous avons la chance hors du commun de nous lever chaque matin en nous disant que notre journée sera utile. Ensemble, renforçons encore notre engagement auprès des journalistes qui bravent les menaces et la répression pour exercer leur mission d’information. Pour y parvenir, je sais pouvoir compter sur vous.

    À nouveau, je vous remercie chaleureusement d’agir avec Reporters sans frontières. Je vous souhaite de très bonnes fêtes et une excellente année 2023.

  • 250 élus franciliens demandent à la Première ministre d’abandonner la privatisation des transports.

  • LES FRANÇAIS S’INQUIÈTENT DE LA RÉFORME DES RETRAITES.

  • Selon une enquête Harris Interactive-Toluna pour RTL et M6, 54% des Français se déclarent défavorables à la réforme des retraites.
     
    Faudra-t-il bientôt travailler plus longtemps? Lors de ses vœux du Nouvel an, Emmanuel Macron a confirmé qu’il voulait rapidement lancer la réforme des retraites, pour qu’elle soit applicable dès la fin de l’été prochain.

    Les Français, pour le moment, semblent peu convaincus: 54% des Français se déclarent défavorables à cette réforme, un chiffre en hausse de 13 points par rapport au mois de septembre, selon une enquête Harris Interactive-Toluna pour RTL et M6.

    Le clivage est nettement politique sur le sujet des retraites.

    Si les sympathisants des Républicains se déclarent très majoritairement favorables (68%) à la réforme voulue par le gouvernement, ce n’est pas du tout le cas des sympathisants de La France Insoumise (84% s’y opposent) ou du Rassemblement national (66% s’y opposent), souligne l’étude.

    Par ailleurs, si l’on questionne les Français le report de l’âge de départ à la retraite, à peine plus d’un tiers d’entre eux s’y disent favorables.

  • Optimisme en hausse.

    L’enquête a également interrogé les Français sur les sujets qu’ils jugent prioritaires en 2023.

    Sans surprise, le pouvoir d’achat est désigné comme un enjeu prioritaire par 76% des personnes sondées, en hausse de 12 points par rapport à l’année précédente.

    Avec la question de la réforme des retraites à l’horizon et la crise sanitaire pas encore terminée, près de sept Français sur dix (67%) jugent également prioritaire le système social, un chiffre en hausse de 10 points.

  • Report de l’âge légal de départ à la retraite: la députée Manon Aubry (LFI) « pense que c’est une folie »

  • D’un côté, la résolution présidentielle à faire appliquer, «dès la fin de l’été 2023», une exigeante réforme des retraites.

    De l’autre, celle des syndicats, unanimes à refuser tout report de l’âge légal de fin d’activité.

    Les bases sont posées pour un détonnant semestre social, que le gouvernement ouvrira le 10 janvier en présentant les détails de son projet.

    Maintiendra-t-il l’objectif d’un âge légal fixé à 65 ans d’ici à 2031, comme l’a promis Emmanuel Macron durant sa campagne de réélection ?

    Ou bien optera-t-il, se donnant l’air de concéder quelque chose, pour les 64 ans d’ici à 2027, avec une accélération de l’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour partir à taux plein ?

  • Le chef de l’Etat n’en a rien dit dans ses vœux télévisés du 31 décembre, s’en tenant à quelques principes généraux déjà énoncés : «Il nous faut travailler davantage», a-t-il intimé, sous peine de «continu [er] à financer à crédit le système actuel». 

    Si l’allongement est présenté comme inévitable, il sera «progressif», «par étapes sur près de dix ans» et tiendra compte «des carrières longues, des carrières hachées, de la difficulté de certaines tâches». 

    Il aura aussi pour contrepartie une amélioration de «la retraite minimale». 

    Ce ne sera pas le même projet que celui qu’avait fait dérailler l’épidémie de Covid, sous le précédent quinquennat : la nouvelle mouture, notamment, n’aura pas pour objectif de revoir toute l’architecture du système pour passer à un régime universel «à points».

    Le 5 décembre 2019, la principale journée de mobilisation contre ce projet avait réuni 806 000 manifestants dans toute la France, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

  • Les syndicats «ultra-soudés».

    Trois ans plus tard, la gauche et les syndicats ne sont pas plus favorables au nouveau texte. 

    «Ça va chauffer en janvier !», a réagi samedi soir l’ex-candidat de La France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon. «Nous ne laisserons pas passer une réforme des retraites qui nous obligera à travailler plus longtemps dès 2023 !», a renchéri le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel.

    Quant à l’intersyndicale réunissant les huit principales organisations françaises, de la CFDT à la FSU en passant par la CGT et Solidaires, elle l’a répété après le report de la présentation de la réforme, initialement prévue le 15 décembre : «Ce décalage de calendrier ne changera pas l’opposition de toutes les organisations syndicales et de jeunesse à tout recul de l’âge légal de départ en retraite.» 

    Et de répéter qu’elle était prête à «construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle, dès le mois de janvier, si le gouvernement maintient son projet».

    «Nous sommes ultra-soudés, confiait début décembre Dominique Corona, le négociateur retraites de l’Unsa. 

    On est tellement d’accord sur les fondamentaux et sur l’injustice de cette réforme qu’il n’y a pas une feuille de papier à cigarette entre nous.»

  • Dialogue de sourds à Matignon.

    Autant dire que la Première ministre Élisabeth Borne qui recevra mardi et mercredi les partenaires sociaux, à une semaine de la présentation de la réforme des retraites, va avoir bien du mal à les convaincre, tant sur le fond que sur la méthode.

    Ces échanges «permettront de poursuivre le dialogue initié le 5 octobre dernier dans le cadre des trois cycles de concertation et de finaliser le projet de réforme», ont précisé dimanche les services de la cheffe du gouvernement.

    Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sera le premier reçu mardi à 15h30 par Élisabeth Borne.

    Il sera suivi par François Hommeril, président de la CFE-CGC, Frédéric Souillot, secrétaire général de FO et François Asselin, président de la CPME. Mercredi, se succèderont à partir de 15h00 Cyril Chabanier, président de la CFTC), Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF, Jean-Christophe Repon, vice-président de l’Union des entreprises de proximité (U2P) et son secrétaire général Pierre Burban, Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA, et enfin Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

  • Mais ces échanges risquent fort de tourner au dialogue de sourds.

    Pour la première fois depuis une bonne décennie et la réforme Woerth (qui avait relevé l’âge légal de 60 à 62 ans) tous les syndicats sont prêts à se mobiliser ensemble contre la réforme annoncée.

    Y compris les «réformistes» comme la CFTC et surtout la CFDT, qui tient désormais une ligne bien plus ferme contre toute «mesure d’âge».

  • Capacité à mobiliser.

    Courant décembre, l’exécutif avait pourtant semblé croire qu’il serait possible d’ébrécher cette belle unité. On a lu dans la presse que des marcheurs étaient chargés d’approcher Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, pour l’amadouer grâce à des avancées sur la pénibilité ou l’emploi des seniors, qui figuraient aussi au programme de la concertation ouverte en octobre – laquelle ne s’est pas si mal passée sur le plan humain, à en croire plusieurs interlocuteurs syndicaux.

    Mais à trois jours du chapon farci, le cédétiste se montrait encore intraitable sur RMC : «La CFDT s’oppose au report de l’âge légal de la retraite à 64 ou 65 ans, aujourd’hui, et en janvier aussi.» 

    Et de tancer au passage les quelques mesures déjà annoncées par le gouvernement : «Il n’y a aucune sanction prévue pour les entreprises qui n’emploient pas assez de seniors.» Une semaine plus tôt, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait confirmé la création future d’un «index» dans lequel les entreprises devront exposer leurs absences d’efforts pour maintenir leurs salariés les plus expérimentés dans l’emploi.

    Mais il avait précisé que la seule sanction envisagée porterait sur le fait de n’avoir pas rendu public cet index.

  • Reste à voir, dans les faits, ce qu’il restera de la capacité des syndicats à mobiliser.

    Les grèves et manifestations de l’hiver 2019-2020 contre le précédent projet de réforme des retraites avaient beau être massives, notamment dans les transports, elles n’avaient pas découragé l’exécutif d’activer le 49.3, par un beau matin de 29 février, pour passer en force à l’Assemblée.

    Cette fois-ci, le gouvernement envisage de recourir à un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale.

    Un véhicule qui, a affirmé Olivier Dussopt devant la presse le 15 décembre, permettrait de faire passer «la quasi-intégralité des mesures» travaillées par le gouvernement.

    Et d’utiliser une nouvelle fois le 49.3, dont l’usage n’est soumis à aucune limite pour les textes budgétaires.

  • Macron et le climat, la surprise et la cécité volontaire

    En faisant mine de découvrir les «effets spectaculaires» de la crise climatique au détour d’une phrase dans ses vœux à la nation, le chef de l’Etat a raté une occasion de se taire.

    Les scientifiques du Giec alertent sur le climat depuis vingt ans et la France est loin d’être un modèle de transition.

  • Une phrase édifiante est passée relativement inaperçue dans les vœux télévisés d’Emmanuel Macron.

    Il s’agit d’un propos sur la crise écologique. Il faut dire que ce thème, expédié parmi tant d’autres, n’était pas du tout central dans ce discours : «Qui aurait pu prédire la vague d’inflation, ainsi déclenchée ?

    Ou la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ?» 

    Oui, le Président met sur le même plan la vraie surprise que constitue l’envolée des prix, due en grande partie à la crise énergétique déclenchée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et la vague de chaleur inédite qui a sévi l’an dernier.

    Personne n’avait prévu l’invasion russe, personne n’avait prévu l’inflation, c’est une réalité…

    En revanche tout le monde savait que l’année 2022 serait l’une des plus chaudes et tout le monde sait que 2023 sera certainement du même acabit, tout le monde sait que le dérèglement climatique est à l’œuvre, qu’il est d’origine humaine et que s’en prémunir, l’atténuer nécessite une volonté politique mondiale.

  • Cet étonnement présidentiel sidérant, qui désespère toute la communauté scientifique, est-il feint ?

    Est-ce une formule rhétorique maladroite ?

    Tous ceux qui attendaient que ce président de 45 ans, qui se veut «progressiste», embrasse la cause écologiste, qu’il fasse de la France le fer de lance d’un nouveau modèle économique, social et politique qui prendrait en compte ce grand défi climatique, qu’elle invente un nouvel universalisme utile au monde, en sont encore, une fois de plus, pour leur frais.

  • Le Giec a été créé en 1988 et cela fait plus de vingt ans que cet organisme composé de tous les meilleurs spécialistes des questions climatiques alerte sur le dérèglement.

    Les responsables politiques au pouvoir peuvent légitimement souligner que la transformation de la société pour répondre à la crise climatique sera dure, qu’elle nécessite du pragmatisme, que les ONG et les écologistes pressés doivent aussi prendre conscience des réalités sociales, qu’un pays comme la France ne change pas de direction en un jour.

    Tous ces arguments classiques sont sujets à caution puisqu’il y a urgence mais ils sont compréhensibles d’autant qu’ils viennent de ceux qui ont les manettes en main.

    Mais feindre la surprise, ou pire être surpris par les effets du dérèglement climatique, dit beaucoup de la cécité de ceux qui n’arrivent toujours pas à remettre en cause le modèle qui nous a conduits à cette situation.

  • Personne ne pourrait sérieusement reprocher à Emmanuel Macron, ou à tout autre chef d’Etat, de ne pas brutaliser le pays en lui imposant un changement de modèle radical et précipité.

    Mais continuer de nier l’évidence (parce que s’étonner d’une réalité éclatante est une forme de négation) peut désemparer, désespérer, accabler tous ceux qui tentent individuellement, et tout en sachant que leur action personnelle est une goutte d’eau quasi symbolique, de changer de mode de production, de consommation, de vie.

    La France aurait tout pour devenir un exemple, un modèle écologique pour le monde.

    La France n’existe dans le concert des nations que quand elle propose un message universel. Quel est le message universel aujourd’hui sinon celui du changement de modèle ?

  • D’autres pays, trop peu, aux dimensions et à l’influence internationale moindre, font pourtant figure d’exemples. Ainsi, en 2022 le Danemark a couvert 59 % de sa consommation électrique avec du renouvelable (éolien plus solaire).

    Un record et une surprise !

    La phrase, pleine d’espoir que l’on aurait aimé entendre de la part du président c’est : «Qui aurait pu prédire qu’un pays industriel moderne couvre près de 60 % de sa consommation électrique avec du renouvelable ?»

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