ELECTIONSFRANCELA SANTELIBERTE

LE ROY EST MORT VIVE LE ROI Dixit « Les Voix du Panda »

Temps de lecture : 6 minutes

LE ROY EST MORT VIVE LE ROI Dixit « Les Voix du Panda »

La République en Marche, fait comme les lézards et serpents avec une peau neuve au titre de « Renaissance » une alliance scellée entre François Bayrou et Edouard Philippe pour les législatives. Il n’y a eu jamais de machine LREM, mise en route pour les élections législatives.

La moralité de ces illusionnistes en finalité de l’article.

Cependant, la machine, pas celle de Denis Papin « Renaissance » désormais par obligations est en vapeurs. Le « Tocsin » tel le glas sonne la fin de « La République en Marche »

Monsieur Stanislas Guérini, délégué général du parti, a dévoilé, le 5 mai 2022, que la formation politique dont le père spirituel créée par Emmanuel Macron en l’an de grâce 2016.

N’aurait plus de concordance sinon qu’aux abonnés absents : le répondeur dira : « Le parti naquit en 2016 change de nom ». Pour nous appeler prochainement veuillez demander le numéro de « Renaissance ».

Une modification d’identité à peu de temps des nouvelles élections législatives. Un pari-scrutin que le président de la République espère remporter ainsi la majorité de députés à l’Assemblée nationale.

Pour tenter d’y arriver, « Le nouveau roi » le chef de l’Etat élu, il y a peu, a été plus que contraint de sceller une alliance avec deux autres partis : « Horizons », et François Bayrou, le « MoDem ».

Il ne s’agît nullement du jeu « Des 7 familles » mais la translation des trois familles, qui vont désormais mener campagne de concert après s’être réparti les circonscriptions.

Selon chaque direction, ce triptyque politique, n’ayant rien à voir avec ceux de « Gustave Eiffel » ne sera pas qu’un simple groupement mais une confédération, appelée « Ensemble ».

Offrir une majorité confortable à Emmanuel Macron en vue de la mise en oeuvre de son programme ?

Projet de LREM aux élections législatives de 2022 ?

Réélection d’Emmanuel Macron comme président de la République, La République en Marche aspire à conserver la majorité à l’Assemblée nationale, acquise en 2017.

Avant dissolution de l’Assemblée nationale, le groupe de députés de la majorité présidentielle est composé de 346 députés.

La majorité absolue étant à 289 ; 267 furent élus sous l’étiquette LREM ; 57 sous vision bicolore MoDem ; 22 issus d’Agir ensemble. La route vers le palais Bourbon étant semée de nombreux de désavantages, d’embûches, vis-à-vis du chef de l’Etat, sans oublier les lieutenants, de sa « Garde rapprochée ».

Ne pas perdre du regard « La vision à moyen terme » d’Edouard Philippe qui, à la suite de trois années comme Premier ministre, lance son propre mouvement politique.

« Horizons », attirant avec bien du miel et de la « Gelée Royale » dans ses ruches des personnalités élues grâce à LREM défunt. Quelques gros poissons de la politique tel : « Christian Estrosi et Hubert Falco ». Lorsque l’on fait de la politique : une profession, on ne perd pas de temps.

Ainsi l’on constate le long de la hampe du périscope le « profil de 2027 »

Ce qui fera surement revenir « La droite » au pouvoir mais indéniablement avec un quinquennat qui se parcelle mouvementer.

Le fléau sur la balance à l’aile droite du pouvoir apparent de « Macron » qui le fait choir ?

Puis comme les autres partis, démarrent donc des négociations. Un bien acquit, ce qui a plus qu’irrité Emmanuel Macron durant plusieurs jours. Un accord obligatoire imposé, fut finalisé, entériné, permettant à « Horizons » de présenter un candidat sans adversaire LREM dans « 58 circonscriptions, à l’inverse de 101 pour le MoDem » dixit 

Le Figaro.

« Ensemble » : LREM, Bayrou plus Philippe guettent Macron pour les législatives.

Les tensions n’ont pas été aspirées, mais mises sous les tapis. Puis ressortiront de plus belles à ne pas en douter.

La République en Marche « défunte » par obligations et la réunification de François Bayrou « MoDem » et d’Edouard Philippe « Horizons » ont entériné un simulacre d’accord. Pour rempiler à nouveau.

5 mai 2022, la fondation d’une confédération pour les élections législatives, dont le seul objectif, restera d’obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. 

Alors qu’une campagne commune va s’engager, les trois partis seront réunis sous une seule et même entité : « Ensemble ». Terme simpliste représentatif des dessous de l’alliance, telle un anneau de rideau.

Comme l’indique Edouard Philippe : « Nous sommes ensemble parce que nous ne sommes pas identiques. Ces différences qui sont respectées sont de toute évidence un atout » Notre union est à la fois cohérente et plurielle a, de son côté, prit bonne note « Richard Ferrand », président du bureau exécutif de LREM. Sous l’éteignoir du « Perchoir » à reconquérir, mais le chemin est caillasse.

La République en Marche est à présent « Renaissance »

Ce parti n’a que six ans, « La République en Marche » va connaître un autre bouleversement d’identité, puis des embuches. Dénommé « En Marche lors de la fondation puis LREM »

Emmanuel Macron, arrivant au pouvoir, « le 14 mai 2022 » la formation politique change de nom pour s’appeler « Renaissance ». Annonce de Stanislas Guerini, le 5 mai 2022, lors d’une conférence de presse au siège du parti. « C’est un changement de nature, de nom que nous initions. Il s’agit d’une refondation de LREM pour un parti présidentiel qui s’appellera Renaissance ». Exit LREM donc, place à Renaissance. Terme déjà utilisé comme nom pour la liste LREM aux élections européennes de 2019. 

Moralité rien ne s’invente, mais tout peut se transformer, car pour la majorité des électeurs, il s’agira d’un nouveau parti, faux, « Renaissance » a déjà servi et ne possède rien de vierge, puisqu’il est né lors des européennes il y a trois années.

Cela suffira-t-il à rendre « Le pouvoir d’achat » ramener « La retraite à un âge raisonnable » « Faire de l’école le flambeau de la laïcité » faire régner l’ordre « républicain sans changer d’opinions en permanence » Tenter de donner à la France profonde « La richesse de ses terroirs »

Le quoi qu’il en coûte n’est qu’un emplâtre aussi temporaire que la baisse sur les carburants et les charges qui nous attendent. Les hôpitaux sont en miettes comme l’Ukraine, les français se poseront la question pas mal de fois : « Avons-nous faits le bon choix »

Moralité

A la lecture de cette « Fable » la vue : scellant cette « Union » manque de réalités « La Parité ». Ils ne pourraient être là si des « anciens » ne les avait protégés et donnés la vie. À ce jour ils sont présents « grands et presque indépendants » ils visitent « les anciens » avant les élections. Les abandonnent ensuite tels des jouets qui ne peuvent plus se servir à convenance. Misères de constater mânes de fortunes entre les mains des partis. Des « aides ménagères » très mal réénumérées , pour le maintien des « vieux » chez eux. Des lieux « mouroirs » pour se donner bonne conscience ? faut-il pouvoir se payer le luxe de « partir dans la dignité » les rois font bombance. « Dangers » les personnes âgées ne sont pas éternelles, puis tous les représentants de la politique sont tous sur des sièges éjectables. Puis demain, ils auront besoin d’aides, c’est la loi de la vie. Juste un peu de courage : Regardons ces établissements d’accueils, pourquoi ne pas rendre public le rapport ? La loi n’est pas la même pour tous. Selon que soyez… « la dignité, le respect » comme pour l’agriculture qui se meure.

L’ensemble n’est pas sorti du chapeau d’un magicien, mais de la pensée d’un citoyen de France, arrivant à l’hiver de sa vie. Toute personne suit ce chemin

Le Panda

Patrick Juan

68 réflexions sur “LE ROY EST MORT VIVE LE ROI Dixit « Les Voix du Panda »

  • Salut panda , tout comme nous tu vois cette triste farce se jouer de la république .

    il ne reste dans cette coquille que mort , corruption et mépris du peuple .

    nous vivons une décadence comme tous les empire en connaisse …

    Le roy est mort , vive le roi ….

  • Enquête
    Maltraitances: à domicile, les personnes âgées trinquent aussi

    Alors qu’éclatait il y a quelques mois le scandale des mauvais traitements en Ehpad, l’enquête menée par «Libération» fait apparaître que les aînés qui restent chez eux sont eux aussi victimes d’abus. Pas assez nombreuses, les aides à domicile dénoncent un système défaillant et sous-financé.

  • cyrus bonjour,

    Je partage ton opinion est il inadmissible de constater ce type de situation.

    Il sera réellement difficile de faire un choix au moment des législatives 

    Merci de ton passage

    Le Panda

  • A Billy-Montigny, dans le Pas-de-Calais, Béatrice oscille entre colère et compréhension. «C’est la sixième fois que l’aide à domicile de ma mère ne se présente pas, sans que je sois prévenue. Je sais bien qu’elles sont submergées et fatiguées mais comment on fait, nous ?» Sa mère, Maria, 88 ans, y fait appel depuis trois ans pour faire sa toilette et préparer ses repas. Mais tout est loin d’être parfait. «Ce matin encore, je me suis rendu compte qu’elle n’avait pas été lavée contrairement aux dires de l’aide, elle n’a pas dû avoir le temps. J’ai beau appeler le service, rien ne change, regrette-t-elle. Ils prennent beaucoup trop de nouveaux contrats alors qu’ils sont déjà en manque de personnel…»

  • Des personnes âgées pas levées, pas lavées, pas changées, mal nourries… Les situations décrites par les bénéficiaires d’aides à domicile ressemblent en tout point à la maltraitance dénoncée ces derniers mois dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), qui en accueillent aujourd’hui un peu plus d’une sur cinq. 

    «Rien d’étonnant, à domicile ou en structure, c’est exactement la même chose, assure Pierre Czernichow, président de la Fédération 3977, numéro national de lutte contre les maltraitances envers les personnes âgées. 

    C’est le système qui est défaillant.» D’ici 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans aura triplé, pour atteindre 4,8 millions d’individus.

    Les personnes dépendantes seront, elles, deux fois plus nombreuses : il y en aura 40 000 supplémentaires par an à partir de 2030.

  • La gérontocroissance en plein boom

    La très grande majorité des seniors vieillissent donc chez eux, faisant appel à des services d’aides et d’accompagnement à domicile (Saad) pour les aider au quotidien. 

    «En 2015, 6 466 Saad déclaraient au moins une heure d’activité à destination des personnes âgées comme prestataire de services», détaille Amélie Carrère, économiste à l’Institut des politiques publiques et qui a fait sa thèse sur la prise en charge de la dépendance des personnes âgées.

    Ce secteur emploierait plus de 193 000 professionnels, majoritairement des femmes à temps partiel. Faute de chiffres officiels disponibles, elle a fait ses calculs : selon elle, 46,7 % des services sont des structures associatives, 38,5 % privées, et 10,8 % publiques. 

    «Il y a surtout deux types de Saad, poursuit Amélie Carrère. Les tarifés, dont le prix des prestations auprès des bénéficiaires de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) est défini conjointement avec le département.

    Et les non tarifés, qui pratiquent le prix qu’ils souhaitent.» 

    Mais il n’existe pas davantage de chiffrage disponible sur le nombre de services tarifés ou non, complexifiant un peu plus l’analyse de ce secteur.

  • Entre manque de personnel et manque de temps, les personnes âgées subissent de plein fouet les défaillances et les insuffisances de moyens de ces services.

    Sur les 30 000 appels reçus chaque année par le 3977, 75 % des faits signalés se déroulent à domicile. Pierre Czernichow l’assure : ce chiffre ne serait qu’une «goutte d’eau dans la mer», d’autant plus que lorsque la porte d’entrée est fermée, difficile de savoir ce qui se passe réellement à l’intérieur des maisons.

    Même si dans la majorité des abus (80 %), c’est la famille et l’entourage qui sont mis en cause, les professionnels apparaissent aussi comme maltraitants dans 20 % des situations. Le responsable du 3977 attribue ce service dégradé à «des responsabilités institutionnelles, parce que les professionnels ne sont pas en capacité de répondre aux besoins des personnes âgées», alors que la gérontocroissance – l’augmentation des effectifs de la population âgée – connaît un essor sans précédent.

  • Plannings surchargés, prestations expédiées

    Un boom qui souligne les fractures structurelles avec les personnes chargées de répondre à ces besoins. Mathieu (1), auxiliaire de vie à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), en est bien conscient. Tous les jours, il jongle avec un planning surchargé. «Impossible d’être au bon endroit, au bon moment. Je donne le dernier petit-déjeuner à 10 heures et le premier repas à 10 h 15.

    Je fais mon travail quand j’ai le temps et pas quand la personne en a besoin.» Avec des prestations de 30 minutes, il n’a même pas le temps d’offrir une oreille attentive à ses bénéficiaires. «Lors de notre formation, on nous dit d’avoir une philosophie humaine, mais sur le terrain, c’est la logique de rentabilité qui prime : faire un maximum de choses en un minimum de temps. Ça devient comme à l’usine : ranger des boîtes dans un rayon de supermarché.»

  • Un «robot», c’est le terme qu’emploie Nathalie pour se décrire.

    Auxiliaire de vie pendant plus de vingt ans, la Nordiste a préféré arrêter de travailler à domicile et reprendre des études pour devenir aide-soignante en soins palliatifs. 

    «Je ne supportais plus d’être maltraitante, confie-t-elle. La première chose que je faisais en arrivant chez un patient, avant même de dire bonjour, c’était de mettre la minuterie sur mon téléphone. On a tendance à oublier qu’on est face à des humains.» 

    Un jour, alors qu’elle est employée par un Saad privé, une bénéficiaire s’étouffe en mangeant. Le temps de la sécuriser, elle est en retard pour son prochain rendez-vous. «Le bureau m’a engueulé et m’a demandé de me dépêcher pour bien pouvoir facturer la prochaine intervention…»

  • Epuisée par ces conditions de travail, elle bascule alors qu’elle s’occupe d’un bénéficiaire en fin de vie. 

    «Je devais passer quatre fois par jour pour le change, mais je n’en faisais que deux. Je n’étais payée que pour quinze minutes alors que ça prenait plus de temps et j’étais toujours en retard.

    Il a eu des escarres assez dramatiques, et j’en étais responsable. Dix jours après, j’ai démissionné.» 

    Depuis, elle a rejoint le collectif national «la Force invisible des aides à domicile», dont elle est aujourd’hui la responsable Hauts-de-France.

    Avec ses 6 000 collègues ralliés au mouvement, elle espère alerter sur les défaillances structurelles d’un secteur en pleine crise existentielle.

  • «Ils jouent au “Tetris” avec les plannings»

    Maillon pourtant primordial de l’aide à domicile, c’est souvent la gestion qui fait défaut aux services.

    Responsable des plannings et les dossiers des bénéficiaires, le «bureau» est fortement pointé du doigt. 

    «Le personnel est otage de la personne qui travaille au bureau : c’est elle qui détermine la qualité des soins.

    Mais quand le personnel n’est pas formé, c’est une catastrophe autant pour les bénéficiaires que pour les salariés», s’indigne Katia, ancienne responsable de secteur en Alsace à l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural), un des plus anciens et importants réseaux d’association.

    Elle fustige la «maltraitance par incompétence» de ses collègues qui «jouent au Tetris avec les plannings» sans considérer les besoins du bénéficiaire. Elle raconte ainsi qu’un octogénaire a vu défiler chez lui dix-sept aides à domicile différentes en deux semaines. «Il m’a dit : “J’en ai marre de montrer mon cul à toute l’Alsace !”»

  • Loin des promesses d’une aide sur-mesure et attentive, le seul objectif semble trop souvent consister à remplir les plannings le plus possible pour faire du chiffre.

    Et alors que les arrêts de travail et les démissions s’accumulent, les contrats d’aide fleurissent. 

    «Dans les plannings, on ne prend pas en compte les temps de trajet, grogne Katia.

    Les aides arrivent en retard, rognent sur les prestations, les bénéficiaires sont stressés, et ça ne peut pas bien se passer.» 

    Et quand elle appelle la fédération régionale pour signaler qu’il lui manque du personnel pour s’occuper d’un bénéficiaire, on lui répond : «Vous envoyez personne et vous dites à la famille de se débrouiller.» 

    Dégoûtée, elle a donc décidé de quitter la structure. «Pour eux, ce ne sont que des numéros, de simples comptes bancaires.» Contactée, Laurence Jacquon, directrice adjointe de l’ADMR, se dit «étonnée» de telles situations.

    Elle convient que les plannings évoluant tous les jours, quelques «couacs peuvent arriver» mais «assure faire au mieux pour répondre aux besoins des bénéficiaires». Elle soutient également que les temps de trajet sont systématiquement pris en compte dans les plannings.

  • A Rouen, des aides à domicile dénoncent des conditions de travail «épouvantables qui poussent à la maltraitance»
    Santé

    Dans cette course à la productivité, des bénéficiaires sont même parfois oubliés, et disparaissent des plannings.

    C’est ce que dénonce Corinne (1), aide à domicile à l’ADMR de Lestrem, dans le Pas-de-Calais.

    «Un soir, on m’ajoute une prestation de dernière minute chez Thérèse, une dame atteinte de la maladie d’Alzheimer, raconte-t-elle. 

    Quand j’ai poussé la porte, l’odeur m’a envahie. Thérèse était souillée de diarrhée et d’urine.

    En demandant des explications à ma direction, je me suis rendu compte qu’ils avaient oublié de lui envoyer quelqu’un dans la journée.

    Cette pauvre femme était seule depuis le matin, sans eau, sans nourriture, et sans possibilité d’aller aux toilettes.» Une maltraitance comme tant d’autres que Corinne pourrait citer à la pelle.

  • «Tous les jours, je me sens maltraitante»

    Sarah, elle aussi auxiliaire de vie dans une ADMR, s’étend sur les dangers du manque de communication entre le personnel et le bureau. 

    «On n’a aucun suivi sur nos dossiers, personne pour nous guider ou répondre à nos questions.

    On est lâchés dans la nature.» Avec le risque derrière, de mal faire : ne pas surveiller un problème de santé ou préparer un repas sans savoir que le bénéficiaire ne mange que des aliments mixés… 

    «Quand on demande des précisions au bureau, ils nous répondent qu’ils ne peuvent pas connaître tous les dossiers.

    Tous les jours, je me sens maltraitante.» Laurence Jacquon admet que des oublis sont possibles, mais que ce situations, si elles se produisent, «doivent être marginales». Elle déplore d’ailleurs que, malgré plus de 170 000 salariés et bénévoles, il lui manque toujours 10 000 aides à domicile.

  • Ces conditions de travail et cette cadence infernale sont à l’origine d’une crise de vocation dans le secteur.

    Alors même que tous les services cherchent à embaucher, les intéressés se font timides. 

    «On a organisé un job dating, personne n’est venu», illustre Juliette Coanet, auxiliaire de vie à Nantes. Selon un rapport sur le grand âge réalisé en 2019 par Dominique Libault, directeur de l’Ecole nationale supérieure de sécurité sociale de Saint-Etienne, et qui alerte sur la société de la longévité, 77 % des Saad rencontrent des difficultés à recruter.

    D’ici 2030, le besoin en personnel devrait s’accentuer davantage avec le vieillissement de la population : 224 000 postes d’aides à domicile resteraient non pourvus, selon une étude de la Dares publiée en mars 2022.

  • Une des solutions pour remonter la pente : augmenter les salaires «qui sont souvent au smic voire en dessous, souligne l’économiste Amélie Carrère. Le taux de pauvreté est d’ailleurs plus élevé pour ces métiers avec 17,5 % de ménages pauvres contre 6,5 % pour les autres salariés.» 

    Une mesure pourtant impossible pour les Saad dont les tarifs sont fixés et financés par les conseils départementaux au titre de l’APA. 

    «A Paris, on peut recevoir jusqu’à 22,70 euros pour une heure d’aide à domicile, détaille Florence Delobelle, directrice d’un SPASAD (service polyvalent d’aide et de soins à domicile) dans la capitale. Ce qui ne couvre que le temps de travail : pas le temps de trajet, les congés, les formations, ou les frais de structure.» Une heure de travail lui reviendrait, elle, à 31 euros, soit 8 euros de plus.

  • Tarifs insuffisants

    Un constat que confirme le Haut Conseil de la famille de l’enfance et de l’âge (HCFEA) dans un rapport paru en avril 2020 : «Les statistiques connues, bien que partielles, montrent que beaucoup [des Saad tarifés] se voient appliquer des tarifs ne couvrant pas leur coût de production, avec des répercussions notables, et aujourd’hui bien documentées, sur les conditions de travail et la qualité de l’aide apportée aux usagers.» 

    Ce déficit pousse ainsi les administrateurs de la structure associative de Florence Delobelle à lui demander de réduire les coûts de personnel, en poussant vers la sortie ses salariées anciennes et diplômées. 

    «La maltraitance naît là. Le modèle n’est pas rentable et incite l’embauche des personnes non formées qui risquent de ne pas savoir répondre aux besoins des bénéficiaires.» 

    Le HCFEA appelle ainsi à une revalorisation des tarifs, «indispensable pour permettre aux Saad de réaliser les prestations que l’on peut légitimement attendre d’eux».

  • Cette course à l’économie n’épargne évidemment pas les structures privées tarifées.

    Dafna Mouchenik, directrice de LogiVitae, service d’aide à domicile basé à Paris, dénonce elle aussi l’insuffisance des ressources accordées. 

    «Une personne complètement alitée va, au mieux, avoir le droit à deux heures d’aide par jour financées par l’APA alors qu’il lui en faudrait au moins six.

    Et ce sont souvent des personnes plutôt pauvres, qui ne peuvent pas se permettre de rajouter des heures et de les payer de leur poche.»

     Elles le peuvent d’autant moins que, contrairement aux Ehpad, les «bénéficiaires» doivent souvent supporter toutes les dépenses matérielles.

    Avec des conséquences parfois très dures. «J’ai vu des gens nettoyer leurs protections et les faire sécher sur le radiateur parce qu’ils n’avaient pas les moyens d’en acheter. Je suis obligée de faire appel aux dons et des fois, ce sont les auxiliaires de vie elles-mêmes, avec leur salaire de misère, qui leur en achètent», se désole Dafna Mouchenik, qui souhaiterait une prise en charge de ces fournitures par l’Assurance Maladie.

  • Des cas de maltraitances ignorés sur l’autel du chiffre.

    Cet objectif quasiment inaccessible de rentabilité pour les structures privées engendre des dérives et encourage certains services à tout faire pour garder leurs contrats.

    Quitte à mettre les usagers en danger. «Mon bénéficiaire battait sa femme, se rappelle Nathalie, alors employée par une franchise. Un lundi matin, je la retrouve ensanglantée, étendue sur le carrelage de la cuisine.» 

    L’auxiliaire de vie contacte les pompiers, son employeur, et fait une fiche signalétique pour maltraitance… Une procédure justifiée qui lui sera pourtant reprochée par sa direction. «Pour eux, un dossier, c’est une facturation.

    J’y travaillais 120 heures par mois, soit 600 euros qu’ils ne voulaient pas perdre.»

  • Dans le Nord, Corinne a connu une situation semblable alors qu’elle travaillait pour une association locale. 

    «La dame dont je m’occupais s’entendait très mal avec sa fille.

    Celle-ci m’a dit : “Si elle ne se laisse pas faire, tu la pousses ou tu la frappes.”»

    Choquée par de tels propos, elle prévient sa direction qui refuse d’intervenir mais la convoque. 

    «Elle m’a signifié que si je continuais, j’allais perdre des bénéficiaires et donc de l’argent.

    Pour elle, la personne ne représentait rien. J’en ai fait une dépression», se remémore-t-elle difficilement. Aujourd’hui, elle envisage de démissionner.

  • Dépendance et grand âge, les grands-parents pauvres de la sécurité sociale
    Société

    Face à cette pression, les aides à domicile pourraient être tentées de ne pas dénoncer les situations de maltraitances, alors qu’elles sont en première ligne pour les détecter. 

    «Il faut former les professionnels à repérer la maltraitance dès le début, et leur donner le temps d’en discuter, d’analyser et de trouver des solutions», insiste Pierre Czernichow, de la Fédération 3977.

    Dans cette lignée, le ministère de la Santé a commandé, en janvier 2021, une enquête nationale sur les maltraitances à domicile envers les personnes âgées et les adultes en situation de handicap.

  • La synthèse, pas encore rendue publique mais que Libération a pu consulter, révèle que tous les professionnels consultés ont été confrontés à au moins une situation de maltraitance.

    Dans la majorité des cas, ces violences sont commises par des proches aidants, dépassés par leur mission.

    Cependant, «ce sont les aides à domicile et les auxiliaires de vie qui ont le plus de mal à qualifier ces situations», estime l’étude.

    Les conditions de travail dégradées de ces professions ne seraient pas propices au repérage et au signalement : personnel peu qualifié, peu formé, et isolé.

    Et l’enquête de juger «primordiale» la revalorisation de ces métiers et le droit à la formation.

  • Des recommandations que soutient Véronique Godet, référente bientraitance à l’Adar 44, à Nantes.

    Elle rappelle d’ailleurs qu’une journée de sensibilisation au repérage de la maltraitance est obligatoire dans les six mois qui suivent l’embauche pour chaque aide à domicile, «même si tout le monde ne le fait pas».

    Pour renforcer cette formation plutôt légère, sa structure en propose une plus poussée de trois jours, mais seules trente aides à domicile y ont participé en 2021, regrette-t-elle. Véronique Godet appuie : «Il faut faire davantage pour lutter contre la maltraitance et imposer un référent bientraitance dans toutes les structures serait un bon commencement.» 

    Des efforts qui resteront vains si elle ne parvient pas à dénicher les 250 aides qui lui manquent pour prendre soin de ses 14 000 bénéficiaires. Elle résume ainsi l’équation : «On doit recruter. Sans personnel, impossible d’assurer convenablement les plans d’aides et prendre soin de nos personnes âgées.»

  • Les oubliés
    Dépendance et grand âge, les grands-parents pauvres de la sécurité sociale

                                                                      La vieillesse, une maladie ?
     
    Peu et mal abordé lors de la dernière présidentielle, le sujet de l’aide aux personnes âgées dépendantes revient dans le débat à la suite de la crise du Covid et des scandales de maltraitance en Ehpad.

    Si les intentions affichées sont bonnes, les moyens de leur mise en place concrète se font attendre.

  • Bon an mal an, Emmanuel Macron a fait du chemin sur les enjeux de dépendance liés au grand âge.

    Dans son programme pour l’élection présidentielle de 2017, aucune ligne ne figurait sur le sujet. Un quinquennat plus tard, il a consacré à «nos aînés» une des 23 pages de son «pacte républicain renouvelé» de campagne.

    Entre-temps, il y a eu les grèves inédites de 2017 et début 2018 réunissant les personnels des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et des services d’aide et de soins à domicile.

    Puis l’hécatombe provoquée par la crise sanitaire au sein de la population du quatrième âge et, enfin, les révélations sur la maltraitance systémique au sein du groupe Orpea, l’un des leaders des Ehpad privés en France.

  • En février, les principales fédérations et associations du secteur de l’aide à domicile et des Ehpad ont lancé un appel aux candidats à la présidentielle pour une grande réforme de l’accompagnement des personnes âgées, espérant voir enfin advenir la fameuse loi grand âge évoquée pour la première fois par Jacques Chirac.

    Promis par Macron en 2018 pour l’année suivante, ce texte de programmation pluriannuelle est finalement resté lettre morte.

    Mais à défaut de réforme systémique, son quinquennat a tout de même permis de nouvelles avancées empiriques.

  •                                                                       Guichet unique
    Le thème du grand âge s’est d’ailleurs invité dans le débat de l’entre-deux tours du 20 avril opposant le président sortant à Marine Le Pen. L’échange, peu passionné, a toutefois souligné les priorités de chacun.

    Tandis que la candidate d’extrême droite s’est attardée sur le modèle des Ehpad, Macron a insisté sur le maintien à domicile des personnes âgées.

    Un sujet sur lequel Le Pen n’a pas dit un mot, trahissant le manque de charpente de son programme sociétal.

  •                                Maltraitances: à domicile, les personnes âgées trinquent aussi
                                                                          Société

    Pour répondre au souhait de neuf Français sur dix de vivre chez eux le plus tard possible et donner des gages aux 12 millions d’aidants familiaux ou proches que compte notre pays, Emmanuel Macron propose de généraliser le principe d’un guichet unique pour accéder aux aides existantes – un fonctionnement déjà expérimenté dans certains départements. Autre mesure lancée par le chef de l’Etat : la création d’une nouvelle aide, «Ma Prime Adapt’», afin d’adapter le logement des personnes âgées en prenant en charge, selon le niveau de ressources, jusqu’à 70 % du coût des travaux (les aides actuelles plafonnent à 50 %).

    Le Président estime à 500 000 le nombre de bénéficiaires potentiels d’ici 2027.

  •                                                                      «Tout reste à définir»
    Le chef de l’Etat voudrait par ailleurs instaurer une prise en charge supplémentaire dans le cadre de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) de deux heures par foyer et par semaine : un temps de «convivialité» destiné à «réduire [la] solitude [des aînés] tout en améliorant les conditions de travail des professionnels».

    «L’intention est bonne, cela va dans le bon sens», juge le spécialiste de la sécurité sociale Dominique Libault, auteur d’un rapport sur le grand âge et l’autonomie remis en 2019 à Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, qui dresse une liste de 175 recommandations.

    Mais «tout reste à définir, cela ne suffit évidemment pas à faire une politique», ajoute Dominique Libault, qui rappelle que «c’est des départements que dépend la mise en place des plans d’aide, via l’APA, qui sont propres à chaque personne».

  • Se pose également la question du financement de ces mesures, venant «vraisemblablement des masses budgétaires passant par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie», avance Libault.

    Cette caisse est celle qui pilote la cinquième branche de la Sécurité sociale dédiée à l’autonomie, dotée d’un budget de 400 millions d’euros à sa création en 2020. Pour la renforcer, le gouvernement pourrait envisager d’utiliser une partie des «économies» dégagées par un report de l’âge légal de la retraite à 65 ans, évaluées à 9 milliards d’euros en 2027 par l’équipe de campagne de Macron.

  •                                                                    Gouvernance éclatée
    Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) de 2022 tablait déjà sur la fusion entre 2022 et 2025 des différentes catégories de services à domicile existantes (aide, accompagnement, soins infirmiers), qui pâtissent de cette gouvernance éclatée entre l’Etat (via les agences régionales de santé) et les départements.

    Ainsi que sur la refonte de leur financement, avec l’instauration depuis 2022 d’un tarif plancher national de 22 euros par heure d’intervention pour les prestataires d’aide et d’accompagnement. Objectif : abolir les inégalités en matière de rémunérations, qui varient d’un département à l’autre. Avant cela, grâce à la renégociation des accords de branche issue du Ségur de la santé au printemps 2020, près de 210 000 personnels des services à domicile du secteur associatif ont pu bénéficier d’une revalorisation de 13 à 15 % de leurs salaires.

  • Pour réduire l’isolement des professionnels du domicile et rendre plus progressive l’intégration des personnes âgées aux établissements collectifs, l’idée a également été lancée dans le PLFSS de 2022 de faire des Ehpad des «centres de ressources territoriaux» en lien avec les différents intervenants du domicile.

    Car l’amélioration de leurs conditions de travail doit passer par «une approche plus globale», afin de remédier à la pénurie d’employés qui touche le secteur, estime Dominique Libault : «Travailler sur l’attractivité des métiers, ça passe par des éléments financiers mais aussi par le sens du métier.»

  •                                                                           Ehpad

    «Priorité à la performance financière», repas «insuffisants»… le rapport d’enquête accablant sur Orpea

  • Le document de l’Inspection générale des affaires sociales et de l’Inspection générale des finances, finalement publié ce mardi par le gouvernement, confirme de graves dysfonctionnements au sein du groupe privé d’Ehpad.

  • Le rapport a donc finalement été publié, et confirme bien des défaillances chez Orpea.

    Mardi, les résultats de la mission confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF) portant sur la gestion des Ehpad du groupe privé ont été rendus publics, après une passe d’armes entre le gouvernement et le PDG d’Orpea, Philippe Charrier, chacun accusant l’autre de s’opposer à la publication du document.

    La version accessible sur le site du ministère de la Santé a toutefois été expurgée de certains montants financiers, au motif du respect du secret des affaires.

  • LA MANDALE OU RIEN 6 mai 15:54
    @Le Panda

    l’ entendement et la comprehension vont de paire …
    sinon on est unijambiste allant a cloche pied et enseignant aux autre de renoncer a une demarche construite …

  • moderatus 6 mai 16:44
    @Le Panda
    tu as posé ton article ?
    je ne l’ai pas vu.

  • Le Panda 6 mai 16:50
    @moderatus,
    Mais bien sur que OUI, mais chez moi pas ici, cela ne servirait à rien tu veux que je te redonne les coordonnées une seconde fois ?
    Le Panda

  • Delphus 6 mai 16:53
    Le problème est toujours le même, l’absence de mixité sociale…Tant que nous créerons des quartiers ghettoïsés, des écoles majoritairement fréquentées par des enfants issus de l’immigration, nous ne règlerons rien. L’immigration est la conséquence de nos politiques mondialisées, sans aucun respect pour le facteur humain, absolument pas pris en compte. ils sont des millions à subir ce pourquoi nous nous plaignons ici, dans nos pays riches, alors qu’ils doivent eux, subir de plein fouet la violence de cet ultra libéralisme déshumanisé, sans aucun autre moyen de le combattre, que de partir… 

  • LA MANDALE OU RIEN 6 mai 16:07
    @Le Panda

    met l’ adresse en clair tu merite que les gens passe lire et te laisser un petit mots …
    LA MANDALE OU RIEN 6 mai 16:07 @Le Panda met l’ adresse en clair tu merite que les gens passe lire et te laisser un petit mots … https://www.panda-france.net/le-roy-est-mort-vive-le-roi-dixit-les-voix-du-panda/ ca demande certe de s’ incrire avec ton mail , mais ca en vaut la peine .

    ca demande certe de s’ incrire avec ton mail , mais ca en vaut la peine .

  •                                      Une capacité d’accueil dépassée
    «Le pilotage des établissements donne la priorité à la performance financière», indique le rapport, commandé le 1er février par le gouvernement après la parution du livre les Fossoyeurs. Des primes pouvant atteindre 6 000 euros par an et des bonus sont distribués aux directeurs atteignant les objectifs financiers fixés en haut lieu. Pour les tenir, «des consignes explicites» sont formulées par les directeurs régionaux «visant à ne pas remplacer tous les postes dans des Ehpad pourtant en situation d’occupation maximale». Une injonction qui interpelle d’autant plus qu’en 2019, 11 % des établissements du groupe dépassaient leur capacité d’accueil autorisée, ce qui «se fait au détriment de la qualité de l’encadrement et des conditions de travail du personnel, déjà fréquemment en situation de sous-effectif».

  •                                         Des excédents financiers sur les dotations publiques
    Entre 2017 et 2020, Orpea a réalisé 20 millions d’euros d’excédents sur les dotations publiques destinées aux sections «soin» et «dépendance». Cet argent devait servir à financer les salaires des infirmières, aides-soignantes ou psychologues, ainsi que l’achat de matériel médical, mais il a été conservé par Orpea sans que l’on en connaisse l’affectation. Il a donc «été traité comptablement à l’instar du résultat des autres activités du groupe – y compris celles financées sur fonds privés – et, le cas échéant, distribué aux actionnaires», écrivent les inspecteurs. Cette non-consommation des deniers publics n’est pas le fruit d’une gestion approximative, puisqu’elle était anticipée dès les budgets prévisionnels. En effet, dans «une grande majorité d’établissements» Orpea (90,7 % l’an passé), l’objectif de dépenses sur les forfaits soin et dépendance était inférieur aux recettes prévues.

  • @moderatus et tous les passionnés de ballon ovale 

    Il n’y pas que le « burkini » dans la vie et Internet, il y aussi la famille et le sport pour se détendre.

    J’ai pas passé quelques heures formidables en regardant le match de rugby de Toulouse contre les anglais. Un suspence de dingues à la fin du temps réglementaire prolongations. Le score toujours le même 24/24 donc tirs au buts.

    Toulouse a gagné, mais il faut rendre hommage aux deux équipes un match FABULEUX autant par le RESPECT que par l’ESPRIT. Bravo aux deux équipes et il fallait un vainqueur ce fut TOULOUSE et ce soir la FINALE DE LA COUPE DE FRANCE DE FOOT.

    Allez les petits faites nous vibrer. Bonne soirée à tous.

    Merci à toutes personnes censées et ceux luttant contre LE RACISME.

    Le Panda

  • @xana
    Je prétends qu’une femme a le droit de se baigner dans le vêtement qu’elle a choisi sans s’occuper des RACISTES qui y trouvent à redire.
    Du moment que ce vêtement n’outrage pas la décence… ce qu’il ne fait évidemment pas.
    Je ne vous connais pas et j’ai pas envie de le faire, moderatus à parfaitement raison dans ses propos.

    Il vous suffit de prendre un « Xanax » puis de rester chez vous avec de tels commentaires. Ouvrez le lien si vous savez faire, puis bonne soirée sans autre.
    Le Panda

  • Comment prononcer NUPES? Ces militants ne sont pas (encore) d’accord
    À la convention de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, les militants ont chacun leur façon de prononcer l’acronyme NUPES.

  • GAUCHE – Voilà un débat qui n’a pas fini d’alimenter les discussions des militants de gauche. Réunis samedi 7 mai à l’occasion de la convention de fondation de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, plusieurs d’entre eux assument les hésitations phonétiques de l’acronyme NUPES. 

    C’est vraisemblablement une affaire de goût. Aïssatou, militante de La France insoumise l’admet: “NUPESSS, j’ai toujours dit ça comme ça, c’est sexy, c’est sympa”. Cette prononciation a le mérite de n’oublier personne, ni l’écologie ni le social.

    D’autres lui préfèrent le terme NUPS; mais là encore, il est difficile de trouver une explication rationnelle: ”ça fait un peu petite formule de BD: NUPS!”, glisse une militante. Timothée acquiesce: “c’est plus sympa NUPS, c’est mieux dans ces termes-là.”

  • Certains, enfin, utilisent la même que Jean-Luc Mélenchon: NUP. Le leader des Insoumis a tranché dans son discours d’Aubervilliers pour une prononciation qui se rapproche beaucoup du mouvement qui l’a propulsé à la présidentielle: l’union populaire. “La Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale… NUPES ! (prononcé NUP donc)”, a-t-il déclaré.

    Le leader insoumis marque alors un temps d’arrêt et reprend sous les rires d’une assemblée acquise: “Ouais écoutez ça va… On s’est bien fait à LaRem, alors la NUPES, pourquoi pas!”. Et le troisième homme de la présidentielle de conclure: “Du moment qu’on n’oublie pas ce que ça veut dire!” Et si l’enjeu de la prononciation de la NUPES finalement, c’était justement… de se souvenir de tous les partis prenants de l’accord?

  • La réponse de Le Pen à Mélenchon qui l’accuse de ne servir à rien
    « On ne change pas les taches du léopard », a déclaré Marine Le Pen à propos du leader insoumis qui la traitait de « menteuse ».

  • POLITIQUE – Elle a repris du service, un jour plus tôt que prévu. Ce dimanche 8 mai, Marine Le Pen est en déplacement dans le Pas-de-Calais pour lancer sa campagne des législatives.

    Est-ce pour répondre aux attaques de Jean-Luc Mélenchon, la veille, lors de son discours de clôture de la convention de la Nupes? L’ex-candidate à la présidentielle s’y est en tout cas attelée, devant la presse, à Hénin-Beaumont.

  • “Je me suis reposée, c’était nécessaire”, a d’abord expliqué la responsable du RN qui a pris des congés après le second tour du 24 avril qui a donné vainqueur Emmanuel Macron.

    Le président du RN par intérim, Jordan Bardella, expliquait la semaine dernière que Marine Le Pen ne reviendrait qu’en début de semaine prochaine. 

  •                             Quand Mélenchon traite Le Pen de “menteuse”
    “Il y a un vote qui ne sert absolument à rien, c’est le Front national”, a attaqué Jean-Luc Mélenchon sur la scène des Docks d’Aubervilliers, pour critiquer son adversaire historique; il s’était présenté aux législatives dans sa circonscription en 2012.

    “Quand vous les élisez députés, ils ne viennent pas, ils ne font pas le boulot. On réforme la retraite, pas un mot de Madame Le Pen.

    Alors elle dit: ‘C’est parce que je n’ai pas de groupe.’ Menteuse!”, a chargé l’insoumis. “Tu ne sers à rien, à part aider l’autre”, a enfoncé le député des Bouches-du-Rhône, l’autre désignant le président de la République.

  • “La fable de Jean-Luc Mélenchon opposant à Macron, il faut arrêter c’est drôle ça a duré 15 jours”, a répondu avec ironie Marine Le Pen.

    “Il a fait élire Emmanuel Macron”, lance la candidate aux législatives, en référence aux mots de Jean-Luc Mélenchon répétés à quatre reprises le soir du premier tour: “pas une voix pour Marine Le Pen”.  

    “Il joue les fous du roi, il surjoue l’insolence”, a critiqué Marine Le Pen qui termine par ces mots:

    “C’est un ancien sénateur socialiste, on ne s’en débarrasse pas. On ne change pas les taches d’un léopard”, a-t-elle conclu. 

  •                                     “Qu’il accepte de se présenter”
    Alors que le RN a acté qu’il ne remporterait pas les élections législatives, préférant être dans l’opposition, Jean-Luc Mélenchon a moqué cette stratégie en ces termes: “Bah très bien, elle reste chez elle!”.

    Réponse de Marine Le Pen: ”Pour gagner une législative, il faudrait déjà qu’il accepte de se présenter”. 

    Jean-Luc Mélenchon a fait savoir qu’il ne serait “vraisemblablement pas candidat”, sur France 2 vendredi 6 mai. Le lendemain à Aubervilliers, il en précisait les raisons:  “l’avantage, c’est que je peux courir partout; et quand je vais à la télévision, on n’est pas obligés de faire venir tous les autres”.

  • C’est dans son fief d’Hénin-Beaumont dans le nord de la France que Marine Le Pen a lancé sa campagne pour les législatives ce dimanche. Au programme, bain de foule dans le marché de la ville et attaques ciblées contre Jean-Luc Mélenchon, qu’elle accuse d’être « le fou du roi ».

    « La fable de Jean-Luc Mélenchon opposant d’Emmanuel Macron, on va peut-être arrêter maintenant, ça a duré quinze jours, ça a fait rire tout le monde » a lancé la députée, candidate à sa propre réélection dans le Nord.

    « La réalité, c’est que Jean-Luc-Mélenchon a fait élire Emmanuel Macron. Donc ça le discrédite absolument pour pouvoir se mettre dans la posture de l’opposant à Emmanuel Macron, il joue les fous du roi, il surjoue l’insolence à l’égard du président » a-t-elle ajouté.

  •                                    Mélenchon se voit Premier ministre
    De son côté Jean-Luc Mélenchon, fort de l’accord obtenu avec les socialistes, les écologistes et les communistes, souhaite remporter une majorité à l’Assemblée nationale, pour prendre Matignon.

    Le leader de la France insoumise n’envisage toutefois pas de se représenter en tant que député.

    « La probabilité d’avoir une majorité semble s’améliorer pour moi, donc je me prépare plutôt à l’idée d’être Premier ministre qu’à l’idée d’être de nouveau député », a déclaré, sur France Inter/franceinfo/Le Monde, le chef de file de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).

  • « Le dernier Premier ministre de la IVe République n’était pas député, c’était le général De Gaulle, et l’actuel Premier ministre, Monsieur Castex, n’était pas député » non plus lorsqu’il a été nommé à Matignon en 2020, a ajouté M. Mélenchon qui revendique une « certaine légitimité ».

                                                  Une union populaire sévèrement critiquée par des cadres du parti socialiste.

    Cette union populaire regroupant insoumis, socialistes, communistes et écologistes fait grincer des dents notamment auprès de cadres du PS dont l’ancien premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis qui se dit « hostile depuis le premier jour à cet accord » qui signifie « la sortie de l’Europe, la sortie de l’Otan et la sortie de l’OMC » ce qui transformerait selon lui la France en « Corée du Nord ».

    « Le PS a perdu son âme pour un plat de lentilles » en acceptant de « brader nos convictions pour quelques circonscriptions », regrette M. Cambadélis.

                           Plusieurs figures historiques, à commencer par François Hollande, ont critiqué ces derniers jours l’accord LFI-PS.

    Samedi, l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui a déjà rendu sa carte du PS, a enfoncé le clou: « Nous n’avons rien à faire avec cette manière d’aborder les choses, cette violence, cette insulte, toujours présente à la commissure des lèvres. Ce n’est pas la gauche humaniste », a-t-il déclaré à France Bleu Cotentin.

  • Législatives 2022: Macron et Mélenchon en duel ouvert
    Le jour de la cérémonie d’investiture du président réélu, Jean-Luc Mélenchon présente la liste des candidats aux législatives de sa nouvelle union populaire, ce samedi 7 mai.

  • POLITIQUE – Un match qu’il attendait depuis longtemps. Jean-Luc Mélenchon a passé cinq ans dans l’opposition, de 2017 à 2022, avec un petit groupe de 17 députés insoumis qui a souvent fait plus de bruit que l’ensemble des autres parlementaires. 

    Aujourd’hui, le député des Bouches-du-Rhône, fort de ses 22% au premier tour de la présidentielle et de l’accord électoral scellé avec les autres formations de gauche, entend bien être premier ministre et imposer une cohabitation à Emmanuel Macron, réélu le 24 avril et investi ce samedi 7 mai.

  •                                                    Le Pen loin du match
    Un match qui se joue d’autant plus facilement que Marine Le Pen, elle, n’entend pas y participer. 

    La responsable du RN est partie en congés et ne reviendra que la semaine prochaine pour tout de même des déplacements de terrain et de soutien à ses candidats.

     
    Dans un drôle de paradoxe, l’ex-candidate à la présidentielle qui, elle, a été qualifiée au second tour de la présidentielle, semble laisser le champ libre à ses deux adversaires, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon qui constituent avec elle la nouvelle tripartition de la vie politique française depuis le 10 avril.

    Si elle se représente dans sa circonscription du Pas-de-Calais, la responsable du RN ne compte pas remporter ces législatives.

    “Marine Le Pen ne veut pas être Première ministre d’Emmanuel Macron”, assumait, sur France info, vendredi 6 mai, le président du RN par intérim, Jordan Bardella. 

  • Comme si le parti d’extrême droite partait perdant à ces élections, l’eurodéputé RN prédit:

    “Je vous le dis, Emmanuel Macron va avoir sa majorité, si Marine Le Pen avait été élue, elle aurait eu sa majorité. La question c’est: quelle opposition va avoir Macron pendant cinq ans?”.

    “La seule opposition qui maintient l’ordre dans le pays et assure la représentation des Français, c’est nous”, insiste-t-il.

  • Je vous le dis, Emmanuel Macron va avoir sa majorité.Jordan Bardella, président du RN par intérim.

    Jean-Luc Mélenchon, lui ne vise pas l’opposition, mais bien Matignon.

    C’est ainsi qu’il a lancé sa campagne pour les législatives, en plein entre-deux-tours, prenant de cours l’ensemble de ses concurrents avec cette formule, bien trouvée, mais limite sur le plan institutionnel: “Élisez-moi Premier ministre”, sur BFMTV, le 19 avril dernier.

    Selon la constitution, les Premiers ministres sont bien nommés par le président de la République et les législatives constituent 577 élections dans tout le pays. 

    Jean-Luc Mélenchon le sait, mais il personnalise à outrance ces élections afin de mobiliser les électeurs qui se sont portés sur son nom, ainsi que les potentiels abstentionnistes pour un scrutin traditionnellement plus boudé par les électeurs que la présidentielle.

    En 2017, ils étaient 57% à s’abstenir au second tour des législatives.

  • Dans ce contexte, la journée du samedi 7 mai prend toute une symbolique. Arrêté de longue date par la France Insoumise pour dévoiler les noms de ses candidats aux élections législatives, un rassemblement se tient à Aubervilliers le 7 mai, à 14 heures, en présence d’autres forces de gauche de la Nupes. 
     
    Un peu avant, le même jour, à 11 heures, c’est la cérémonie d’investiture d’Emmanuel Macron, à l’Élysée, qui occupera les ondes et les antennes. 

    “Ils nous copient souvent, ça montre qu’ils sont très inquiets”, a déclaré devant la presse, le 3 mai, le député insoumis Éric Coquerel en apprenant la décision élyséenne. 

    “On a installé le match », se félicite auprès du HuffPost, Manuel Bompard, à la veille de ce rendez-vous.

    « C’est la principale vertu du travail que nous avons fait depuis deux semaines: on refait exister les législatives et on installe la possibilité de pouvoir les gagner ».

  • Ils nous copient souvent, ça montre qu’ils sont très inquiets.Eric Coquerel, député insoumis, devant la presse le 3 mai
     

    “Il n’y a pas de signification politique particulière dans le choix de cette date”, évacuait l’Élysée en marge de l’organisation de la cérémonie d’investiture qui aura lieu cinq ans jour jour après la première élection d’Emmanuel Macron, le 7 mai 2017, ce qui n’est pas anodin.

    Le choix du samedi est aussi entré en ligne de compte, “comme Jacques Chirac et François Mitterrand”, précise l’Élysée, en référence aux deux réélections qui ont précédé dans l’Histoire de la Ve République, avant Emmanuel Macron, au suffrage universel direct. 

  • “On ne voulait pas l’organiser le 8 mai pour ne pas mélanger les variables”, précisait-on encore, à propos de la commémoration de l’armistice de la Seconde Guerre mondiale, le lendemain.

    “C’était la date qui convenait le mieux avant le 13 mai, date de la fin du premier mandat du président”, poursuivait un conseiller de l’exécutif, en réfutant tout lien avec le grand raout de Jean-Luc Mélenchon que le président sortant contribuera à atténuer ou à rendre encore plus visible…

  •                                 LREM change de nom pour devenir Renaissance
    Stanislas Guérini a annoncé la « refondation » à venir du mouvement présidentiel, avec « un changement de nature et de nom ».

  • POLITIQUE – La République en Marche veut renaître, littéralement. Ce jeudi 5 mai, Stanislas Guérini a annoncé la “refondation” du mouvement présidentiel et son nouveau nom: Renaissance. 

    “Nous lançons aujourd’hui un mouvement de refondation de LREM” avec pour objectif de lui donner “un nouveau souffle”, a déclaré le délégué général d’En Marche lors d’une conférence de presse avec François Bayrou, Richard Ferrand et Édouard Philippe. Il s’agira d’un “parti populaire qui a vocation à être ouvert” pour “toujours faire le choix des Lumières contre l’obscurantisme.”

    “Les partis politiques ont vocation à se réinventer”, sinon ils deviennent “des astres morts et nous en avons quelques exemples dans la société actuelle”, a-t-il ajouté, dans un tacle évident aux difficultés actuelles des partis historiques.

  • Le nom “Renaissance” n’est pas totalement nouveau. Aux élections européennes de 2019, c’était aussi le nom de la liste des candidats de la majorité (En marche, MoDem, Agir..).

    Ce parti “aura vocation à être ouvert aux citoyens, aux élus, aux élus locaux d’où qu’ils viennent” et “aux partenaires actuels comme futurs de la majorité présidentielle”, a précisé Stanislas Guérini. 

                                                          Une confédération “Ensemble” pour les législatives.

    Les représentants des trois groupes de la majorité présidentielle (Horizons, MoDem, En Marche) ont annoncé s’unir dans une “confédération” commune pour les législatives baptisée “Ensemble”, avec un double mot-clé: “unité et pluralisme”. “Je ne crois pas au mouvement unique d’un seul bloc”, a défendu François Bayrou, qui plaide pour “un pluralisme maitrisé”.

  • Selon Richard Ferrand, la majorité disposera de candidats presque partout, sauf “dans un nombre de cas qui ne se comptent que sur les doigts d’une main”, c’est-à-dire dans les circonscriptions où “les extrémistes” sont “outrancièrement implantés”. 

    Une première liste d’investitures sera dévoilée en fin d’après-midi, avant une deuxième dans les jours à venir.

    Horizons a obtenu 58 candidats alors que le MoDem de François Bayrou en aura entre 101 et 110, a appris l’AFP jeudi avant cette conférence de presse, de sources au sein des deux mouvements.

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