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Les Législatives vues par « Les Voix du Panda » France 2022 « Foire Aux Guignols »

Temps de lecture : 9 minutes

Les Législatives vues par « Les Voix du Panda » France 2022 « Foire Aux Guignols »

L’ensemble des partis, la quasi-totalité à de rares exceptions sont absents de la scène politique franco-européenne. Voici que comme des « gamins » les dirigeants de certains partis proposent de prendre le pouvoir en France avec les électeurs français pour ce qu’ils se gargarisent à appeler « Le troisième tour » à deux tours en juin 2022. A ne pas en douter, ces faits pris très sérieux par peu de dirigeants politique pourquoi alors ne pas croire au fait irréductible que « Titeuf » n’a jamais regardez son « Zizi » dans la sa glace.

Il serait plus facile aux naïfs de laisser croire que « Les trois Pieds-Nickelés » sont des humains.

Qui sont les trois pieds nickelés ?

Dessinés en trompe l’œil dans deux fenêtres apparaissent Ribouldingue, Filochard et Croquignol. Imaginés en 1908 par Louis Forton, les trois personnages formant la bande des Pieds Nickelés seront repris par plusieurs dessinateurs dont Pellos, de 1948 jusqu’en 1981.

Effectivement il est plus que difficile de laisser tous les pouvoirs à Emmanuel Macron, mais de là, à lui imposer « Une cohabitation » est une autre paire de manche. A la vision futuriste de la nouvelle affiche de Jean Luc Mélenchon on peut simplement se poser une réflexion sortie du pays des diables.

C’est ainsi que le patron de la « France Insoumise » voit sa nomination au poste de « Premier Ministre » d’Emmanuel Macron, il voit le calice dans son prêchi-prêcha, dans la mesure où il croit au « Père Noël, ou au Petit Jésus soviétique » alors il a raison. Mais à regarder de plus près les électeurs ne sont la propriété de personne. Nous ne sommes pas dans des jeux olympiques illusionnistes, il doit y avoir des erreurs, Monsieur Mélenchon ne prenait vos souhaits réels ou pas comme une réalité acquise.

A procéder de la sorte, c’est un tour de passe-passe qu’ils seront peu nombreux à vous accorder, vous pouvez toujours penser que les autres partis disparaitraient. Ce n’est point de vous faire injure que d’écrire que le financement de tous les groupes siégeant à « l’Assemblée nationale » se fait au nombre d’électeurs et ensuite de l’importance « Du Groupe constitué »

Jean-Luc Mélenchon se rêve en Premier ministre, possible mais pas très probable

Jean-Luc Mélenchon a demandé aux Français de « l’élire Premier ministre »

Emmanuel Macron a remporté le second tour de l’élection présidentielle, avec environ 58,8% des voix selon les premières estimations de l’institut Ipsos Steria pour France 2. Une possibilité que Jean-Luc Mélenchon vît se profiler depuis sa défaite lors du premier tour de l’élection présidentielle. L’Insoumis ne compte pas en rester là et voit déjà plus loin, en direction des élections législatives qui se dérouleront en juin.

Jean-Luc Mélenchon a donné un discours seulement quinze minutes après l’annonce des résultats, affirmant :

« Monsieur Macron est le président le plus mal élu de la Ve République. »

« Sa monarchie présidentielle survit par défaut et sous la contrainte d’un choix biaisé» a-t-il poursuivi. Au contraire, entrez dans l’action, franchement, massivement. La démocratie peut nous donner le moment de changer de cap. »

Il suffit de constater d’entendre sa déclaration le soir du second tour !

Regardez et écoutez ladite vidéo

Jean-Luc Mélenchon embraye sur les élections législatives : « À toutes et à tous, je dis : ne vous résignez pas. Au contraire : entrez dans l’action franchement et massivement. Le troisième tour commence ce soir. Vous pouvez battre M. Macron. Un autre monde est possible si vous élisez une majorité de députés de L’Union populaire. Le bloc populaire est le tiers état qui peut tout changer. Le 12 et 18 juin, en vous appelant à m’élire comme premier ministre, je vous invite à faire vivre un nouvel avenir en commun pour notre peuple. »

Vers un tripartisme politique ?

Les Français votaient aujourd’hui pour départager les deux finalistes du second tour. Jean-Luc Mélenchon apparaît comme le grand absent du final, lui qui a recueilli 21,95% des voix au premier tour, soit 7,7 millions d’électeurs, talonnant la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen, qui s’est qualifiée avec 23,15% des votes. Ce score, s’il a été très décevant le soir du premier tour pour ses soutiens, n’en n’est pas moins un record pour le parti LFI qui s’impose ainsi comme une force politique capable de structurer la vie politique française, autant que les pôles social-libéralisme européen d’Emmanuel Macron et national-populisme de Marine Le Pen. Si le leader de la France Insoumise veut que ce tripartisme politique s’installe durablement, il doit mobiliser les Français pour les législatives de 2022. Pour devenir une force incontournable d’opposition et d’alternance à l’avenir, des alliances avec d’autres formations à gauche s’imposent, peu importe l’amertume qu’il peut avoir à l’encontre de ceux qui ne se sont pas rangés derrière lui plus tôt. À retrouver plus bas, semble aller dans le sens d’un engagement pour les législatives. Jean-Luc Mélenchon a acté sa défaite le 10 avril au soir, appelant à « ne pas donner une seule voix à Mme Le Pen », sans donner explicitement une consigne de vote en faveur d’Emmanuel Macron. Il est parvenu à réunir une large partie du vote de gauche, aspirant les voix écologistes et une partie des voix socialistes. De fait, de nombreux électeurs ont considéré qu’il incarnait le vote utile face à Marine Le Pen et à Emmanuel Macron. Sa formation politique devient désormais incontournable, et peut-être durablement si ses cadres sont capables de capitaliser sur cette performance à la présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon vise le poste de Premier ministre

« Je demande aux Français de m’élire Premier ministre » en votant pour « une majorité de députés insoumis » et de « membres de l’Union populaire » aux législatives, déclare Jean-Luc Mélenchon. L’Insoumis annonce qu’il briguerait ce poste quel que soit le ou la président(e) de la République élu(e). « Je serai le premier ministre, pas par la faveur de M. Macron ou de Mme Le Pen, mais par les Français qui m’ont élu », a-t-il rappelé, comptant sur ses 7,7 millions d’électeurs du premier tour pour le porter au niveau décisionnel. Déterminé à remporter le « troisième tour » des élections législatives du 12 et 19 juin, il a prévenu que cette cohabitation au sommet se ferait selon les vœux de ses électeurs et que, si elle « ne convient pas au président », ce dernier n’aurait qu’à « s’en aller », assurant : « Moi je ne m’en irai pas ». Une fois à ce poste, il s’agira pour l’Insoumis d’ « appliquer son programme », car « c’est le Premier ministre qui signe les décrets », a-t-il affirmé.

A ce titre, il indique, dans son interview, ne vouloir négocier « avec personne », expliquant ne pas avoir répondu à l’appel lancé par le président sortant en direction des vaincus du premier tour lors de son discours du 10 avril. Pas plus qu’aux prises de parole d’Emmanuel Macron, où il a fait de nombreuses références au programme de l’Insoumis.

Une Union populaire portée par LFI pour les législatives ?

« Là ce n’est pas un trou de souris, il y a une porte qui est là, vous la prenez ou vous choisissez l’autre » a lancé Jean-Luc Mélenchon dans son interview le 19 avril, s’adressant à ses adversaires du premier tour. l’Insoumis s’est concentré sur des négociations en vue d’une alliance pour les législatives. Ses interlocuteurs ? Les partis déchus EELV, le PCF et le NPA, enjoignant « tous ceux qui veulent rejoindre L’Union populaire à se joindre à nous pour cette belle bataille ». Il a tenté d’interpeller le NPA de Philippe Poutou qui, bien qu’ayant obtenu un score inférieur à 1% au premier tour, tente d’infuser ses idées dans la vie politique française depuis 2012. Il s’est également adressé au candidat centriste Jean Lassalle, dont les 3,13% de voix obtenus au premier tour pourraient être utile à l’alliance. Les « insoumis » ont proposé une union autour de leur programme et du mouvement de L’Union populaire. Leurs conditions : plus d’attaques envers leur mouvement et leur chef de file et une répartition des sièges de députés au prorata des résultats obtenus par chaque formation politique lors du premier tour de la présidentielle.

Que propose-t-il à ces ex-candidats ? les Insoumis ont profité de leur position hégémonique à gauche pour proposer une union autour de leur programme et du mouvement de l’Union populaire aux autres forces politiques aux sensibilités communes. Ils ont posé leurs conditions, une répartition des sièges de députés au prorata des résultats obtenus par chaque formation politique lors du premier tour. Les grands absents de ce rassemblement semblent pour le moment être les socialistes, qui se sont montrés très réticents envers la possibilité de s’accorder avec l’Insoumis. C’est ce que rappelait Mathilde Panot, chef du groupe des députés insoumis, lors d’une interview au JDD : « le PS a été très clair » avec ses attaques incessantes à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon durant cette campagne. « Il n’y aura donc pas de discussions avec les socialistes, et ce refus est définitif » Anne Hidalgo n’a empoché que 1,75% des voix au premier tour, les Insoumis devraient pouvoir consolider leur union sans les socialistes. L’issue du « troisième » tour de ces législatives reposera donc sur la capacité de l’Insoumis à mobiliser l’électorat autant que durant le premier tour de la présidentielle. S’il y parvient, le paysage politique français s’en trouverait considérablement modifié, avec cohabitation imposée.

Dimanche pour célébrer un bon score, accablés d’avoir manqué de peu la seconde place, les militants LFI ont écouté le dernier discours de Jean-Luc Mélenchon en tant que candidat à l’élection présidentielle. Il a avant tout souhaité célébrer la « fierté du travail accompli », citant la force immense « construite de nos mains ». « Pour chaque étape, elle est là cette force, si vous décidez de la préserver et de l’entourer », a-t-il martelé, confiant quant aux réserves dont dispose désormais son parti. Il a évoqué les Outre-mer qui, dès le premier tour, l’« élisaient pour leur président ». Résultat record tombé le lundi 10 avril au matin, le gratifiant de plus de 50% des voix en Guadeloupe (56,16%), en Martinique (53,10%) et en Guyane (50,59%).

Pour lui, l’urgence, qui était déjà « sociale et écologique », est désormais « politique », à cause des « institutions de la 5ème République » et de cet « étrange système de tirage au sort ». porté par les applaudissements, il est resté déterminé : « Tant que la vie continue, le combat continue », rappelant à ses électeurs : « Vous n’êtes ni faibles ni sans moyens, vous êtes en état de mener cette bataille et la suivante, tant qu’il y en aura ; je n’ai jamais cédé. Maintenant, c’est à vous de faire ».

Jean-Luc Mélenchon n’a pas caché sa déception face à « tout ce qui a été entrepris et qui ne le sera pas », il se « préparait à faire » les « belles équipes » dont son parti dispose. « Comment se cacher la fierté du travail accompli », a-t-il enchaîné, ravi de pouvoir affirmer : « le pôle populaire existe, si nous n’y étions pas, que resterait-t-il ». Il a prévenu : « La lutte continue, à tous ceux qui jusque-là n’ont pas voulu l’entendre : ici est la force ». Selon l’Insoumis, le pôle populaire est « une stratégie, un programme ». Il a rappelé à ses partisans que d’autres élections étaient à venir et qu’« à chaque fois, à chaque étape le rang sera tenu ». Avant de conclure sur une note d’espoir : « Alors, aux plus jeunes qui me diront, nous n’y sommes pas arrivés. Ce n’est pas loin… Faites mieux ».

Les réactions des personnalités LFI à l’annonce des résultats

Tombé du podium, choisi par 22% des électeurs, Jean-Luc Mélenchon célèbre cette défaite aux allures de victoire. Adrien Quatennens, député LFI, s’est exprimé sur le plateau France 2 le 10 avril : « Les électeurs ont voté pour un partage des richesses, et pour éviter le pire au niveau écologique ». Selon lui, l’affiche du premier tour ne « conditionne rien de la suite ». Il a estimé que cette « construction » était « un point d’appui pour la suite ». « Notre résultat est exceptionnel ». Un constat partagé par Frédéric Mathieu, chef de file des Insoumis pour qui LFI devient une « vraie force d’alternative » contre l’extrême-droite et contre l’ « ordre libéraliste » d’Emmanuel Macron. Muriel Ressiguier, députée LFI dans de l’Hérault : « On aurait pu passer le cap du second tour, mais cela montre un beau score, ça montre à ceux qui pensaient qu’il n’y avait plus de gauche que les valeurs de l’Avenir en commun ont un espace que quelque chose d’autre est possible, une alternative ».

Certains prétendent que sans croyance personne ne peut aller nulle part. « La Grande Illusion » un chef d’œuvre qui perdurera dans les temps. À la différence « La débâcle » n’est qu’une page qui tournera au gré de qui soufflera dessus. On ne peut faire de la politique nationale, sans regarder les « Faits internationaux et « La guerre que la Russie livre à l’Ukraine et le chantage fait à l’Europe »

Drôle de monde. Il faut éviter de vous couler, simplement parce que vous n’êtes plus un gamin et encore moins « Insubmersible »

Le Panda

Patrick Juan

56 réflexions sur “Les Législatives vues par « Les Voix du Panda » France 2022 « Foire Aux Guignols »

  • Et voila apres les election , les homme politique commenec a rassembler le peuple contre eux par force de trahisons .

    on est tous dans le meme bateau pour 5 ans … j’ en regrette presque le capitaine de pedalo :-D

    Tres bon article , au plaisir de te lire 

  • Cyrus, bonsoir

    J’ai lu ton commentaire, merci pour la tenu de l’article, mais ce monsieur qui se prend pour un grand orateur, ferait bien de se retirer de la vie politique à jamais.

    Ho il n’est pas le seul, mais nous en supportons les conséquences.

    Merci de ton passage et au plaisir de te lire lorsque tu le voudra.

    Le Panda

    Patrick Juan 

  • Fergus 27 avril 19:14
    Salut, Le Panda

    J’ai lu ton article, et j’en partage assez largement le contenu. A un détail près : non seulement je ne crois pas une seconde à une cohabitation avec Mélenchon —

     si LFI obtient 80 députés, et la gauche dans son ensemble 160 élus, ce sera déjà très bien ! —, mais je suis persuadé que JLM n’y croit pas lui-même.

    A mon avis, ce qu’il cherche, c’est à préempter le statut de Premier opposant !

    Bonne soirée !

  • Fergus, bonsoir,

    Ton dignostic me semble au-dessus de ce qu’il pourra obtenir, en ne monte pas ainsi de 17 à 80 par un coup de baguette magique.

    Merci de ta réaction.

    Le Panda

    Patrick Juan

  • CYRUS 27 avril 19:22
    @Le Panda

    Salut panda , tres bon article , du coup je t’ ais laisser un commentaire …

    te laisse pas pousser dehors par les fufu , il ne représente pas grand chose en vérité ici …

    au plaisir de te lire .

  • Le Panda 28 avril 19:57
    @CYRUS, bonsoir 
    Salut toi j’espère que tu vas bien, je n’ai pas pris encore connaissance de ton commentaire. Chose que je vais faire, je suis ravi que l’article t’ai plus je tye souhaite une très bonne soirée et au plaisir.
    Quant aux fufu dont tu parles ils sont plus que….Je ne prends pas la peine de leur répondre.

    Bien à toi
    Le Panda
    Patrick Juan 

  • moderatus 28 avril 19:57
    @Le Panda

    Bonsoir moderatus

    Tu vois pour une fois nous sommes un peu plus en accord, mais le merluchon rêve debout.

    Mais dans l’élection qui vient de s’écouler une modeste question « Avions nous un choix réel ? » Tu vois il n’y a que les délabrés en politique qui visent leur seul but.

    Donc je me suis régalé et MDR, j’ai écris ceçi, si tu prends plaisir à le lire je le saurai peut-être ici.

    Bien à toi,

    Le Panda

    Patrick Juan

    N/B/ Les vengeurs sous extincteurs qui me reprocheront d’être venu te parler je m’en irai. Ton article est réaliste comptenu de ta position.

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    Bonsoir à toi Le Panda 
    merci de venir me voir.

    Les rapports sont toujours entachés de discordance, mais c’est ainsi. Il suffit d’admettre la différence et de penser qu’on n’a pas toujours raison.
    Il m’arrive de me dire là tu déconnes, corrige toi.

    J’ai parcouru l’article 

    superbe photo et très bon article , comme on dit le poids c des mots ,le choc des photos. C’est du travail de pro.
    personne n’a le droit de te reprocher de venir me parler, cela ne regarde que toi et moi.

  • Le Panda 28 avril 20:05
    @moderatus, 

    J’ai parcouru l’article 

    superbe photo et très bon article , comme on dit le poids c des mots ,le choc des photos. C’est du travail de pro.
    personne n’a le droit de te reprocher de venir me parler, cela ne regarde que toi et moi.

    Merci moderatus de ta réponse, il est parfois dommade de…mais à moins que tu ne me dises le contraire nos deux articles ne sont pas aussi éloignés. Puis partant de là, il me semble qu’il serait temps que le père Merlu cesse de prendre les gens pour dzes débiles. Puis qu’il se retire à jamais, il a gagné assez de fric sur le dos de tous les citoyens. J’ai préféré comme tu as pu le lire de constater que je le tourne en ridicule.

    J’ai préféré cette méthode, plutôt que de tenter de lui faire la morale cela aurai été inutile.

    Au plaisir de prochains échanges.

    Le Panda 

    Patrick Juan

  • moderatus 28 avril 20:05
    @CYRUS

    Salut panda , tres bon article , du coup je t’ ais laisser un commentaire …

    te laisse pas pousser dehors par les fufu , il ne représente pas grand chose en vérité ici …

    au plaisir de te lire .

    =========================================================

    On est d’accord, super article sur le fond et sur la forme.

  • moderatus 28 avril 20:11
    @Le Panda
    Merci moderatus de ta réponse, il est parfois dommade de…mais à moins que tu ne me dises le contraire nos deux articles ne sont pas aussi éloignés. Puis partant de là, il me semble qu’il serait temps que le père Merlu cesse de prendre les gens pour dzes débiles. Puis qu’il se retire à jamais, il a gagné assez de fric sur le dos de tous les citoyens. J’ai préféré comme tu as pu le lire de constater que je le tourne en ridicule.

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    Tu connais mon défaut majeur, je dis toujours ce que je pense, et ce n’est pas toujours bien perçu.

    Quand au gesticulations de Mélenchon, c’est vraiment du grand guignol.

  • tchoti 23 avril 19:50
    Mélenchon un épis phénomène Un politicien dans la plus grande des splendeurs 

    Un collabo qui se prend pour Dieu(!)

    Un millionnaire qui se moque du pauvre peuple qui croit en lui !

    Un « narcotique » de la politique 

    Comment certaines personnes intelligentes et instruites peuvent elles ’gober » ses paroles ?

    Allons passons ,il n’est pas intéressant, c’est vraiment un bouffon 

  • moderatus 28 avril 20:14
    @tchoti

    Comment certaines personnes intelligentes et instruites peuvent elles ’gober » ses paroles ?

    Allons passons ,il n’est pas intéressant, c’est vraiment un bouffon 

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    Bonsoir Tchoti

    en effet quand on voit le crépuscule de cet homme intelligent et cultivé, on se demande comment ses défenseurs ne voient pas la gravité de son comportement.

  • Au CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), nous avons rencontré des personnels au point de rupture, constaté l’absentéisme, les fermetures de lits et les grèves en série…Depuis deux mois, les grèves de l’hôpital public s’étendent et les soignants multiplient les SOS sur tout le territoire national.

  • tof a posté le 28 avril 2022 à 16h58

    à écouter certains témoignages on voit pour qui laurent 63 et les autres ont voté l’industrie les TP ce n’est pas la mine ! mais il est vrai qu’aujourd’hui pour certains politiques les dividendes sont bien plus importants que la santé !!!! mais attention quand les dividendes s’arrêtent on vend sa porsche mais quand la santé ne va plus on a beau contempler son pognon ça ne guéri pas et on fini à l’hopital. à méditer !

  • PASCAL L a posté le 28 avril 2022 à 12h36

    bonjour, je partage la vie d’une infermière qui vient de finir une semaine en commençant sa journée à 13h et pour la finir le lendemain à 7h et cela toute la semaine et qui a poursuivi le même horaire sur le week-end alors vous comprendrez que ma vision est différente de la votre qui est un peu simpliste.

  • Législatives: « Une coalition n’est pas une soumission », défend Olivier Faure
    Le leader du PS justifie sa volonté de rassemblement à gauche avec La France insoumise en vue des élections législatives.

  • LÉGISLATIVES – “Une coalition n’est pas une soumission”, explique le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure dans Le Figaro, justifiant sa volonté de rassemblement à gauche avec La France insoumise en vue des élections législatives.

    Alors que son parti a entamé ce mercredi 27 avril des discussions avec LFI pour trouver un accord aux législatives, Olivier Faure reconnaît que le PS et LFI sont ”évidemment différents. Mais nous avons passé plus de temps à nous diaboliser mutuellement qu’à réellement chercher à nous comprendre, encore moins à nous entendre”. 

    Pour lui, “les gauches ne sont pas irréconciliables”, même si “des désaccords demeureront. Une coalition n’est pas une soumission et chacun conservera son identité”, dit-il.

  • Il estime que pour les législatives, “il faut un candidat unique de la gauche dans la centaine de circonscriptions où l’extrême droite peut l’emporter”. 

    “Nous devons éviter de nous affronter dans les circonscriptions où il y a des députés sortants qui partagent la même volonté de justice sociale et écologique, et ensuite une répartition qui tienne compte de la présidentielle mais aussi des implantations locales et des élections intermédiaires”, réclame-t-il dans Le Figaro.

    Mélenchon devenu la force centrale de la gauche, “il suffit d’ouvrir les yeux”
    Comme l’ex-Premier ministre Lionel Jospin, il considère que Jean-Luc Mélenchon, 3e homme de la présidentielle avec 22% des votes, est devenu la force centrale de la gauche. “Il suffit d’ouvrir les yeux. La lucidité n’est pas un défaut. Jean-Luc Mélenchon est aujourd’hui en situation de rassembler la gauche. Il en a la responsabilité et même le devoir”, dit-il. 

  • Pour cette raison, il justifie ses propos de mardi soir, où il a, lors d’un bureau national du PS, invité les opposants à un accord avec LFI à “partir”. “Si certains considèrent aujourd’hui que leur espace n’est plus la gauche mais un ailleurs qui se trouve chez les Marcheurs, alors qu’ils prennent leur responsabilité”, affirme-t-il.

    Interrogé sur l’ex-président François Hollande, Olivier Faure ironise sur “tous les anciens éléphants” du PS qui “sont de sortie. Pas toujours pour aider la gauche à l’emporter”. 

    Quant à Anne Hidalgo, qui a appelé certains de ses proches pour dénoncer la volonté d’accord avec Jean-Luc Mélenchon, il juge qu’elle “a mené une campagne comme elle l’a souhaitée, avec courage. J’entends mener la campagne des législatives avec détermination”. 

  • Mais il tacle la candidate: “Si nous en sommes là, ce n’est pas sans lien avec le résultat de la présidentielle. Mais l’heure n’est pas aux états d’âme, plutôt aux états de service”.

  • Jean Lassalle cause l’annulation des suffrages de sa commune à la présidentielle
    À Lourdios-Ichère, le candidat avait mis en scène son refus de participer au second tour. Il demande pardon après les conséquences qu’ont eues son geste.

  • POLITIQUE – Un candidat à la magistrature suprême ne peut pas faire ça. C’est en tout cas la décision des Sages en ce mercredi 27 avril. Le Conseil constitutionnel a effectivement décidé de ne pas prendre en compte les bulletins de la commune de Jean Lassalle dans les résultats de l’élection présidentielle à cause de son coup d’éclat le jour du second tour.

    Il s’agit de la commune de Lourdios-Ichère, dont il fut le maire, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le candidat malheureux du premier tour s’est filmé devant l’urne, le Jour J, sans y glisser son bulletin pour indiquer, face caméra, que, selon lui, “le vote blanc n’est plus à la hauteur”. Avant de diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux.

  • Selon les termes utilisés par les Sages, “il a publiquement mis en scène son abstention et a pris la parole pour exprimer, devant l’urne, son refus de participer à l’élection”. Un comportement qui enfreint le code électoral et a ”été de nature à altérer la sincérité du scrutin dans cette commune”, “eu égard à la notoriété” de Jean Lassalle à Lourdios-Ichère, écrit ainsi le Conseil constitutionnel. Résultats: les suffrages sont annulés.

  • Pardon et “peine de prison”
    Face à cette décision, Jean Lassalle n’est pas resté sans rien faire. Bien au contraire. Celui-ci a écrit une longue lettre au Conseil constitutionnel dans laquelle il se dit prêt à “payer les éventuelles conséquences” de son geste.

    “J’ai la seule et totale responsabilité de l’acte que j’ai posé (…) l’un des plus importants de ma vie”, explique le député. “Je demande pardon au bureau présent, à l’ensemble des citoyens de la commune de Lourdios-Ichère, pour le grand déshonneur qu’ils ont eu à essuyer, à cause de moi, depuis que la commune existe. Je le ferai personnellement auprès de chacun d’entre eux, un par un.”

  • Jean Lassalle précise qu’aucune caméra de la presse n’était présente au moment de son acte, que seul son fils filmait la scène à l’aide d’un smartphone, et que deux journalistes de presse écrite avaient été conviés par lui-même.
     
    “Je demande simplement à votre institution de bien vouloir lever la sanction que vous avez infligée à la commune de Lourdios-Ichère qui n’y est strictement pour rien”, poursuit-il dans son courrier.

    Et il va plus loin, sur son cas personnel, demandant à répondre de son acte face à la justice: “Je vous demande au contraire de bien vouloir engager ou faire engager sans délai les poursuites pénales que vous évoquez à mon égard. Je veux bien publiquement répondre de mon acte et en payer les éventuelles conséquences prévues par la loi: peine de prison, retrait de mes droits civiques, amendes…”

    L’élu va d’ailleurs jusqu’à dire que si le Conseil constitutionnel n’engageait pas de poursuite pénale, il fera appel ”à qui de droit pour que la justice passe”…

  • Par ailleurs, dans d’autres bureaux de vote en France, des suffrages ont été annulés par le Conseil constitutionnel au second tour, pour plusieurs motifs: scrutin dans une église dont le confessionnal faisait office d’isoloir; absence de membre du bureau de vote pendant le scrutin; absence d’isoloir; non-exigence d’une pièce d’identité; fermeture du bureau de vote avant l’heure légale ou urne non-verrouillée.

  • On pouvait s’attendre à ce que, défait pour la seconde fois à l’élection présidentielle et déjà âgé, Jean-Luc Mélenchon disparaisse du paysage politique français, d’autant plus qu’il avait laissé entendre que ce seraient ses dernières élections à la candidature suprême. Mais il faut croire que les places sont bonnes. Le sourire carnassier lors de la soirée de dimanche, le meneur de l’extrême gauche s’est positionné pour le « troisième tour » et il entend devenir non plus seulement député pour un nouveau mandat, mais le Premier Ministre d’Emmanuel Macron à la suite des prochaines élections législatives (il ne s’agira évidemment pas d’« élire » le Premier Ministre comme il l’a déclaré par prétérition, mais de gagner les élections générales et d’obliger le chef de l’Etat à le nommer Premier Ministre).

  • Les opinions de Jean-Luc Mélenchon sur les sujets cruciaux se doivent donc d’être scrutées. Or, si ses idées constitutionnelles sont bien connues, sa pensée juridique l’est beaucoup moins.

    L’élection présidentielle est propice aux questionnaires et autres oraux organisés par diverses institutions pour recueillir les opinions des candidats dans un domaine précis. A l’initiative du Conseil national d’évaluation des normes, de LexisNexis et de l’Université de Créteil, les candidats à l’élection présidentielle ont été invités à présenter leurs propositions pour améliorer la « qualité du droit ». Parmi les six candidats qui ont fait droit à la demande, les réponses de Jean-Luc Mélenchon retiennent l’attention.

    Le fondateur des Insoumis s’est distingué des autres candidats en ne soutenant pas de manière convenue et souvent simpliste l’amélioration de la qualité du droit. Il part d’un postulat édifiant : « Les normes sont politiques ». Autrement dit, il partage une conception purement positiviste de la règle de droit qui opère une confusion entre la législation et le droit.

  • « Moins de droit, c’est moins d’Etat », s’effraie-t-il. Pour l’extrémiste de gauche, il n’y a donc aucune autonomie de la société civile. Le droit est un construit, et non pas une pratique spontanée qui émerge de l’action des hommes pour trouver le juste. « On ne saurait laisser une « main invisible » autoréguler les relations humaines », ajoute-t-il. Dans son esprit, le droit, c’est la volonté des hommes politiques traduite dans les règles qui s’imposent aux citoyens.

  • Avec, il faut le reconnaître, une grande cohérence, Jean-Luc Mélenchon rejette une simplification des normes qui aboutirait à une libéralisation et par voie de conséquence à un retranchement de la sphère de l’Etat. La séparation entre la société civile et l’Etat s’évanouit et avec elle la liberté puisque la volonté du « peuple » décide de tout dans tous les domaines. C’est que, pour le populiste, le droit n’est jamais neutre. Ainsi que le pensait déjà Karl Marx, le droit n’est autre qu’une superstructure qui traduit la lutte des classes et qui témoigne d’une opposition d’intérêts irréconciliables. Laisser l’autorégulation du droit ne pourrait aboutir qu’à l’écrasement du « peuple » au profit des riches et du « système ». En effet, le droit spontané ne profiterait, soutient Jean-Luc Mélenchon, qu’à « de petits groupes de puissants pour appuyer les avantages de classe ». Le droit s’analyse donc comme un combat qui doit être remporté par les défenseurs de la volonté populaire à l’encontre de la minorité capitaliste, autrement dit par les défenseurs du « peuple » à l’encontre des « riches » (qui, donc, ne font pas partie du peuple).

    Nous avons déjà subi comme Premier Ministre de Jacques Chirac un ancien trotskyste fier de l’avoir été et mal repenti. Il serait bon, dans les semaines qui viennent, de se garder d’un crypto-marxiste à Matignon qui œuvrerait à la politisation du Droit et par voie de conséquence à l’abaissement de notre civilisation.

  • Aux législatives, la Macronie doit (aussi) résoudre son casse-tête
    Il n’y a pas que la gauche et l’extrême droite qui doivent composer avec des intérêts contradictoires.

  • POLITIQUE – Théoriquement, c’est facile. Réélu président de la République, Emmanuel Macron devrait être conforté aux élections législatives, comme c’est l’usage depuis que celles-ci se déroulent dans la foulée de l’élection présidentielle. Un phénomène qui lui avait permis d’obtenir une majorité pléthorique en 2017, au prix parfois de notables erreurs de casting.  

    Or, cinq ans plus tard, l’ambiance est toute autre. Au-delà d’une possible union de la gauche menée par Jean-Luc Mélenchon qui rêve de s’inviter à Matignon, la majorité présidentielle doit démêler plusieurs nœuds, dans un contexte où celle-ci à vocation à s’élargir en différentes sensibilités, alors que la “Maison commune” lancée en grandes pompes à l’automne a fait long feu. Première étape, décider qui rempile et qui sera gentiment remercié. 

  • Une difficile équation
    “Au-delà de la nécessaire qualité du député, il faut aussi de la loyauté. Et des déloyaux pas bons, il y en a entre 15 et 25. Pour certains, ça va être un plaisir de ne pas les reconduire”, observait récemment un pilier de la majorité. À ce chiffre, s’ajoute celui des députés qui ont décidé d’arrêter la politique, et dont les circonscriptions laissées vacantes donneront matière à discussion entre les différentes composantes de la majorité de LREM au MoDem en passant par Agir, Horizons et Territoires de Progrès.

  • Une coalition à laquelle devraient s’ajouter les élus LR tentés par l’aventure macroniste. Ce qui ne facilite pas l’équation. “Si on ne touche pas aux sortants, ça laisse 277 circonscriptions pour jouer”, s’amuse un ministre au fait des négociations. Et c’est précisément sur ce point que les choses se tendent. Mercredi 27 avril, Horizons, le parti d’Édouard Philippe, a publiquement exprimé sa “surprise” de ne pas avoir davantage de “discussion” avec la majorité au sujet des législatives.

    Une manière polie de rendre public l’agacement du maire du Havre, qui a l’impression d’être tenu à l’écart des négociations, tandis que le MoDem et LREM ne cessent d’échanger sur le sujet. En réalité, ce communiqué traduit l’ambiance exécrable entre les troupes philippistes et macronistes, dans un contexte où Édouard Philippe est soupçonné par le parti présidentiel de vouloir jouer sa propre partition en vue de 2027. Ce dont ne veut pas Emmanuel Macron, encore marqué par l’épisode des frondeurs socialistes du temps où il était ministre de François Hollande.

  • Formule magique
    Sauf que l’ex-Premier ministre compte bien faire vivre son parti, ce qui passe par l’investiture de 50 candidats, seuil à partir duquel une formation politique est éligible au financement public. Avec, en ligne de mire, l’élection d’une trentaine de députés, ce qui permettrait à Horizons de disposer de son propre groupe. Ce qui ne serait pas, en soi, un casus belli pour Emmanuel Macron. Car tout ne serait qu’une question de périmètre et d’équilibre entre les forces.
     
    “Il faut trouver un truc qui nous lie, sans que ce soit la guerre. On doit consolider le centre et laisser les sensibilités s’exprimer, à gauche comme à droite, sans que ce soit le bordel: un orchestre symphonique et non cacophonique”, schématise un ministre, qui mise sur une “exigence d’unité et de loyauté” qui soit requise pour chaque groupe.

    Optimiste, un marcheur historique veut croire que les chefs à plumes sauront surmonter ces difficultés: “Si on ne fait pas de connerie, et se basant sur des calculs modestes, on peut réunir 390 députés dans cette majorité élargie”. Reste à trouver la formule magique pour y parvenir.

  • Depuis la guerre en Ukraine, la mort d’oligarques russes interroge
    Depuis le début de l’année, et en particulier depuis le début de la guerre, plusieurs richissimes hommes d’affaires russes se seraient suicidés.

  • GUERRE EN UKRAINE – Ils ont été retrouvés morts à Lloret del Mar, Nijni Novgorod, Londres ou Saint-Pétersbourg. Depuis le début de l’année, plusieurs oligarques russes ont été découverts après d’apparents suicides, souvent en compagnie de membres de leur famille, décédés eux aussi. Une série funèbre qui interroge, surtout à l’heure de l’invasion de l’Ukraine. 

    Le dernier en date s’appelle Sergueï Protosenya, un multimillionnaire qui a fait fortune en dirigeant un mastodonte privé du secteur du gaz, Novatek. Il a été retrouvé pendu dans sa villa de la Costa Brava, en Espagne, le 19 avril. À ses côtés gisaient sa femme et sa fille de 18 ans, dont les corps étaient lardés de coups de couteau. Et si des armes blanches maculées de sang ont été retrouvées non loin de lui, la presse espagnole rapporte qu’aucune trace de sang n’apparaissait sur ses vêtements. Pas de quoi inquiéter son employeur, qui a d’ores et déjà balayé toute “spéculation” sur l’affaire.  

  • Mais alors s’agit-il d’un suicide après un drame familial ou d’un triple meurtre maquillé? La police locale s’interroge et enquête. D’autant que l’affaire en rappelle d’autres, comme l’a rapporté en premier le magazine américain Newsweek.
     
    “Meurtre maquillé”
    Pas plus tard que la veille, c’était Vladislav Avayev, ancien numéro 2 de Gazprombank, la branche financière du géant russe de l’énergie et troisième plus grande banque russe, qui était également retrouvé mort. À Moscou, son corps avait été découvert criblé de balles au côté de ceux, là encore, de sa femme enceinte Yelena et de sa fille de 13 ans, Maria, dans un luxueux appartement fermé de l’intérieur. 

    Une affaire immédiatement qualifiée de double meurtre commis par le quinquagénaire suivi d’un suicide par les médias d’État russes, mais dont le récit ne convainc pas tout le monde. Igor Volobuev, un autre dirigeant de Gazprombank a ainsi déclaré, après avoir fait savoir qu’il partait combattre contre la Russie au côté des Ukrainiens, qu’il pensait plutôt à une mise en scène. “Pourquoi je pense que c’est un meurtre maquillé? Peut-être parce qu’il en savait trop et qu’il menaçait les intérêts de quelqu’un.” Et de rappeler que Vladislav Avayev avait été un membre important de l’administration de Vladimir Poutine par le passé.  

  • Or Gazprom et ses anciens n’ont pas été épargnés dans cette série de morts suscitant les soupçons. Fin janvier, Leonid Shulman, un cadre important du groupe se serait donné la mort à son domicile, près de Saint-Pétersbourg, en s’entaillant les veines. Puis le 25 février, au lendemain du début de l’invasion russe, c’est un autre haut dirigeant de l’entreprise, Alexander Tyulyakov qui était découvert pendu dans sa demeure, dans le même quartier proche de la “Venise du nord”.

     
    Légistes congédiés et entreprises qui vacillent 
    Pour ces deux cas, la presse d’État russe assure que des notes de suicide ont été découvertes auprès des cadavres, le premier évoquant des douleurs insupportables à la jambe du fait d’une blessure. Mais le média américain Fortune rapporte aussi que Leonid Shulman faisait l’objet d’une enquête pour fraude dans le cadre de son emploi et plusieurs publications ont expliqué qu’Alexander Tyulyakov était rentré blessé chez lui la veille de son suicide, portant des marques évoquant un passage à tabac. Le journal indépendant Novaïa Gazeta ajoute en plus que les légistes auraient été congédiés par le service de sécurité de Gazprom, alors qu’ils commençaient leurs examens. 

    Même genre de scénario le 28 février, à Londres, avec Mikhail Watford. Cet entrepreneur, qui avait fait fortune dans les secteurs du gaz et du pétrole à l’effondrement de l’URSS avant de monter un empire immobilier au Royaume-Uni, a en effet été découvert pendu dans le garage de son manoir, dans le grand Londres. Un mort encore inexpliquée et sur laquelle la police britannique tente de faire le jour.

    Et mi-mars, c’était Vasily Melnikov, milliardaire et patron d’une grande firme pharmaceutique (Medstom), qui était retrouvé mort en compagnie de sa femme et de leurs deux fils, les quatre corps lardés de coups de couteau à l’intérieur de leur luxueux appartement de Nijni Novgorord, dans l’ouest de la Russie. Une fois de plus, la presse russe a immédiatement évoqué un drame familial suivi d’un suicide, d’autant que Medstom aurait été sur le point de s’effondrer économiquement du fait des sanctions imposées par l’Occident depuis l’invasion de l’Ukraine. 
     
    Les morts mystérieux

  • Les morts mystérieuses, une vieille rengaine sous Poutine
    Des morts qui, prises séparément, pourraient toutes apparaître comme des faits divers, mais dont la succession rapide fait nécessairement planer le doute, comme le précisait récemment Sergueï Jirnov, ancien des services secrets russes à nos confrères de TV5 Monde. Est également avancée la possibilité d’une vague de suicide liée au contexte des sanctions occidentales et des fortunes qu’elles ont pu défaire, car la majorité de ces six décès se sont produits après le début de l’invasion russe, ou encore des cas particuliers liés à des situations familiales et à des jalousies. 

    Mais comme le rappelle Sergueï Jirnov, la piste d’éliminations commanditées par le pouvoir russe et exécutées par les services secrets ne peut pas être écartée. Un avis que partage le “Warsaw Institute”, précise Le Figaro, en particulier parce que la plupart de ces hommes travaillaient tous dans le même secteur de l’énergie. 
     

  • En 2017, déjà, le quotidien américain USA Today avait fait paraître une enquête recensant près d’une quarantaine de morts de personnalités économiques et politiques de premier plan en Russie, ainsi que des diplomates. Avec une insinuation assez claire de la part de Vladimir Kara-Murza, un opposant au pouvoir en place à Moscou, lui-même victime de plusieurs tentatives d’empoisonnement: “Depuis que Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir en Russie, il y a clairement eu une hausse du taux de mortalité au sein des gens qui se sont retrouvés à frayer, d’une manière ou d’une autre, avec le Kremlin.” 
     
    Et cela sans même évoquer les très médiatiques affaires d’empoisonnement ayant concerné Alexeï Navalny, un opposant de premier plan, ou encore l’ancien espion Sergueï Skripal et sa fille, au Royaume-Uni. 

  • Rencontre
    Législatives: pour Jean-Luc Mélenchon, demain est un autre tour

  • «Libé» s’est entretenu avec le troisième homme de la présidentielle, maître des négociations à gauche, qui espère rafler la mise aux législatives et croit en ses chances de construire une «alternative positive».

     
    Posé derrière son bureau, Jean-Luc Mélenchon plonge le regard sur son téléphone, sourire en coin. «Installez-vous un instant, je réponds à un message», dit-il en tapotant sur l’écran tactile. Le cellulaire du député des Bouches-du-Rhône sonne du matin à l’aube depuis le premier tour de la présidentielle. Des félicitations, des mots doux et de forts désirs de circonscriptions. Il ne répond pas toujours : «Certains ont du mal à me croire mais je ne m’occupe pas des circonscriptions ; je me tiens loin de ça. Parfois, je réponds à tous ceux qui m’insultaient ces derniers mois, ceux qui me croyaient mort et qui reviennent frapper à la porte pour me demander d’appuyer leur candidature.» On ne connaîtra pas le nom du destinataire. Il pose son portable. La discussion débute.

  • On s’est pointé mercredi après-midi dans le bureau du troisième personnage de la présidentielle pour éplucher le passé proche et se projeter dans l’avenir qui s’annonce. Un genre de Bilan et Perspectives. Jean-Luc Mélenchon s’envisage en Premier ministre. Un songe qui fait ricaner ses adversaires – notamment les marcheurs. L’ancien socialiste espère rafler la mise aux législatives de juin. La marche s’avère conséquente : «Je ne dis pas que nous allons gagner mais que nous pouvons le faire.» Le patron de La France insoumise a ouvert les portes aux communistes, aux écologistes et aux socialistes. Les négociations s’enchaînent. Des réunions tous les jours. Une première rencontre a eu lieu avec son ancienne famille politique. Une délégation socialiste est venue mercredi au quartier général insoumis : «C’est historique, nous sommes en train de construire un nouveau bloc écologique et social. Tout est en train de bouger. Le Parti socialiste est prêt à rompre avec la ligne néolibérale, ce n’est pas rien. Pour une fois, ils savent ce qu’ils veulent, ils sont sur un chemin sans chercher les points d’équilibres en interne.»

  • Du jardinage et des nuits de «douze heures»
    Un pas en avant des roses qui fait jaser. L’ancien président de la République, François Hollande, tente de faire capoter un potentiel accord. Jean-Luc Mélenchon, lui, répète à plusieurs reprises «J’espère que nous allons y arriver» pour ne pas afficher un optimisme inapproprié. Il connaît les négociations et la virgule de trop qui peut tout faire échouer. Il a claqué la porte du Parti socialiste en 2008. Une éternité et trois présidentielles. Les conflits se sont multipliés ces dernières années. Un rapport de force sans fin s’est instauré entre les deux tribus. La rupture par les muscles et la fureur. Une stratégie qui lui colle à la peau. Du coup, les potentiels alliés doutent et avancent à pas de loup. Ils craignent de se noyer dans la machine insoumise. On le lui fait remarquer. Il croise les jambes. Puis : «Je ne suis pas hégémonique ! Je souhaite construire une alternative positive, un bloc populaire majoritaire face aux logiques libérales et réactionnaires. On me traite de tyran alors que c’est de notre responsabilité. C’est de la folie. Vous pensez que je souhaite absorber les écologistes qui n’arrivent pas à se mettre d’accord entre eux ? Pour quoi faire ? Je ne veux humilier personne.

  • — Vous comprenez les craintes ?

    — Non. Je le répète : je veux que tout le monde reste comme il est et nous, les insoumis, comme nous sommes, en nous mettant d’accord sur une ligne de rupture. C’est ce qui fera notre force.

    — Pourquoi le faire maintenant alors que vous l’aviez refusé après la présidentielle de 2017 ?

    — C’était impossible, ils pensaient tous que nous étions un accident de l’histoire. Personne ne voulait le rassemblement. Cette année, c’est différent, personne ne peut remettre en cause ce que nous représentons. Ça facilite les choses.»

    Dimanche 10 avril : Jean-Luc Mélenchon récolte près de 22% des suffrages. La finale lui échappe d’un cheveu. Sentiments diffus. La tristesse le dispute à la fierté. Le candidat a gribouillé quelques mots ; une trame pour son discours. Il monte sur scène et laisse la feuille de côté. Il parle de Marseille, des vagues et du soleil, et de l’outre-mer qui lui a offert des scores extravagants. «Ce matin-là, je savais que ça allait être une belle journée. Je ne me disais pas que j’allais gagner mais je sentais que quelque chose de positif se produirait, nous confie-t-il. A la tombée des résultats, je ne pouvais pas être nombriliste et me renfermer dans ma déception. J’ai donc parlé, dit ce que j’avais à dire dans une atmosphère spéciale. Dans la vie, il y a des moments charnières où nous ne sommes plus les mêmes après un événement, c’est mon cas depuis le soir du premier tour.»

  • Après son discours, une voiture l’attend à l’extérieur du Cirque d’hiver. L’éliminé passe saluer la foule et s’évade en direction de sa maison de campagne dans le Loiret. Il coupe pour deux jours : du jardinage et des nuits de «douze heures». La tête surchauffe toujours. Jean-Luc Mélenchon remonte à Paris, flanqué de sa nouvelle stratégie – qui ressemble à celle de 2017. Il postule à Matignon. Certains de ses copains et de nombreux adversaires se gondolent. L’ancien socialiste est en campagne constante. «Il nous fait le coup à chaque fois, il fait mine d’arrêter ou de prendre de la distance. Il voulait être président, maintenant il veut être Premier ministre et après il voudra être le premier opposant. Il ne vit que pour la politique, c’est comme ça», glisse un socialiste, qui a partagé un bout de chemin avec le tribun.

  • De la tortue à la grenouille
    On ne peut pas passer un moment dans son bureau sans évoquer la photo qui trône près de la fenêtre, les dix-sept députés de La France insoumise qui prennent la pose. Jean-Luc Mélenchon décrit chaque fois leur élection comme le «meilleur moment» de sa vie politique. Il se lève, colle son dos contre la fenêtre, ferme les yeux et respire très fort. «Je me souviens de la première fois où je me suis installé dans l’hémicycle avec ma bande, j’avais le sentiment d’être à la barre d’un grand bateau.» Le quinquennat a été physique. Le petit groupe a charbonné au Palais-Bourbon. Il y eut également des crises internes, des départs fracassants et des moments de doute. Les élections européennes de 2019 font partie de ces mauvais souvenirs. La France insoumise, portée par Manon Aubry, réalise un peu plus de 6% des suffrages. Une claque qui lui fait dire : «Ce score nous a fait du bien, nous avions un peu le melon et on a dégonflé.»

  • La suite de son histoire ? «Premier ministre», répond-il pour évacuer le sujet. Une autre vérité se dessine, son nom ne figure dans aucune circonscription. Les choses peuvent évoluer, «dans un sens comme dans l’autre», dans les prochains jours, précise Coline Maigre, qui gère sa communication. Le natif de Tanger se voit bien prendre le temps de voyager, notamment en Amérique du Sud, pour rencontrer ses alliés. Depuis la présidentielle, il estime avoir une «responsabilité» vis-à-vis de la gauche radicale par-delà les frontières. Jean-Luc Mélenchon souhaite également réinvestir sa fondation, l’institut La Boétie, pour produire des textes de réflexion, organiser des conférences et former la nouvelle génération. Sa décision, de recandidater ou pas à la députation, il la prendra dans les prochains jours, après un nouveau petit passage dans sa résidence du Loiret. Il prévient : «Quoi qu’il arrive, je vais me lancer dans la campagne la semaine prochaine avec des meetings. Il est possible d’être Premier ministre sans être député.»

  • L’heure tourne. Un mot sur le fils de la maire de Paris et candidate socialiste à la présidentielle, Arthur Germain, qui a voté pour lui à la présidentielle ? Il trouve ça «classe». Le compliment s’adresse à Anne Hidalgo. Il évoque l’amour des parents pour leurs enfants, la liberté de conscience et la construction autonome. Il se souvient d’un curé qui avait dit à sa mère que son marmot serait un «révolté». On a le droit à un petit mot sur chaque objet posé sur son armoire (livres, dessins et photos). De petites tortues en plastique et en pierre sont également présentes. Une référence à sa campagne présidentielle. La fameuse «tortue sagace» qui part de très loin. Elle a échoué de peu. Cette fois, il convoque la grenouille pour gagner son pari. Elle «surprend» en faisant des sauts sans prévenir d’un point à un autre, argue-t-il en faisant de petits gestes avec ses mains.

  • Une militante qui turbine au quartier général insoumis quitte les lieux en milieu d’après-midi. Elle s’arrête un instant en regardant le soleil. Elle souffle : «Ça fait du bien et ça donne de l’espoir.» On fait un petit bout de chemin. «Vous avez vu la dernière affiche de Mélenchon, celle ou c’est inscrit «Premier ministre», elle nous a fait tellement rire», sourit-elle. Elle a l’air d’y croire après la déception de la présidentielle, elle parle d’une manière «d’avancer en luttant». Sur les grilles du siège, un petit malin a collé un bout de papier. On peut y lire «Matignon».

  • Le Panda 29 avril 16:46
    Le Panda 29 avril 13:23
    @Fergus et moderatus,

    Ta montre ne tert qu’à toi, changes « la pile » le site à tous, comme dit moderatus il y a des bugs en pagaille, je ne peux répondre à acun commentaire. Vous voyez pas tous les deux et plus que vous veniez chez moi pour pouvoir échanger  Il faut bien que « Les meurtres » profitent à quelqu’un. Je n’ai assasiné personne. J’ai même envoyé un courriel à Carlo, bon vous voyez ce qu’il vous reste à faire.

    Ce jour là, nous ferons « La Grande bouffe » bon mais je peux bien rêver, moderatus j’ai essayé de te répondre impossible. 

    Allez à plus ici ou chez moi à votre convenance, cela est valable pour tout un chacun  Sauf pour les « insultants » bon appétit je passe plus tard en souhaitant que le site retrouve son élan….

    Le Panda

    Patrick Juan 
    Retour de mon ex commentaire c’est plusque la kata c’est comme les partis politiques  

    Bien à toi 

    Le Panda

  • A défaut d’être élu président de la République, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a réussi son OPA sur la gauche. En arrachant un accord électoral et programmatique avec les Verts, le PCF et le PS, l’ex-sénateur socialiste prend sa revanche. Quatorze ans après avoir claqué la porte de la rue de Solférino et juré ensuite la perte de François Hollande, le troisième homme de la présidentielle se voit en Premier ministre d’Emmanuel Macron.

  • «Rien ne viendra à bout de ma patience.» A la veille du week-end du 1er mai, Jean-Luc Mélenchon affiche le calme des vieilles troupes. Le chef de Insoumis est sûr de sa stratégie. «Ils vont tous venir. Je veux un accord, pas une synthèse molle à la Hollande, mais sur un vrai texte dans lequel tout le monde se retrouve», confie-t-il à Paris Match, attablé dans un restaurant près de la gare de l’Est.

  • Cinq jours plus tard, le troisième homme de l’élection présidentielle jubile. Mercredi matin, les dirigeants du PS trouvent un accord avec LFI parachevant ainsi la construction de la «Nouvelle union populaire écologique et sociale». Avant les socialistes, Europe-Ecologie/Les Verts et le PCF avaient également accepté la proposition d’accord des Insoumis. Outre une plate-forme électorale commune, cette alliance comprend une répartition des circonscriptions: 100 pour EE-LV ; 70 pour le PS, 50 pour les communistes et le reste du gâteau pour les amis de Jean-Luc Mélenchon.

  • Il reste néanmoins à faire valider ce texte par le conseil national du PS convoqué en urgence sur fond de fortes dissensions avec une partie des cadres et des élus locaux. Sans compter le «niet» de plusieurs éléphants et non des moindres, de François Hollande à Bernard Cazeneuve en passant par l’ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis qui a dénoncé une «reddition». Olivier Faure, l’actuel patron du parti, est accusé d’avoir sacrifié, aux yeux des grands élus, les convictions européennes du PS, son ADN réformiste, son universalisme social-démocrate et sa tradition de parti de gouvernement.

    Ce qui se joue à 50/50 puisque Martine Aubry vient de se déclarer favorable à cette « Union » Par ailleurs elle ne s’avére pas être le « seul éléphant » du P.S. moribond à apporter leurs cautions à Jean Luc Mélechon donc à LFI.

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