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Les Fausses façades des Divers Pouvoirs en France et Ailleurs

Temps de lecture : 7 minutes

Les Fausses façades des Divers Pouvoirs en France et Ailleurs

Les prix du carburant à la pompe ont tous dépassé les 2 euros le litre cette semaine. Entre le prix du pétrole brut, les marges et les taxes, qui bénéficient de la flambée des prix ? 2,30 € voire 2,40 € le litre de gasoil : les prix du carburant ont atteint, cette semaine, des niveaux jamais connus. Alors que des stations-service vendaient encore le litre d’essence à moins de 2 € le lundi 4 mars, les prix à la pompe ont subi une violente augmentation dans la semaine. Les prix des carburants sont en hausse continue depuis un an. Cette tendance a été fortement accentuée par la guerre en Ukraine. La Russie est en effet le second producteur mondial de pétrole et en France un quart du gasoil vient de Russie.

À qui a profité cette soudaine hausse des prix du carburant ?

Répondre à cette question, prenons l’exemple du dernier relevé officiel de prix de l’Union française des industries pétrolières, en date du lundi 7 mars. Le litre de gazole était à 1,88 € et le litre de sans-plomb 95 à 1,89 €. La décomposition des prix reste valable pour les prix actuels.

L’État, 1er gagnant

Comme on peut s’en douter, la plus grande partie du prix payé pour un litre d’essence revient à l’Etat. Il comprend la TVA, la TICPE (ex-TIPP, taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) et la TVA sur la TICPE. Toutes les taxes représentent 49 % du prix du litre de gazole et 53 % du litre sans-plomb 95. Une faible part revient à la région : elle représente 2,2 % de la part que représente la TICPE. Ainsi, sur un litre de gazole à 1,88 €, 0,013 € revient à la région Occitanie. Sur 1 litre sans-plomb 95, la région perçoit 0,015 €.

Le second poste qui compose un litre de carburant est le prix du pétrole en lui-même. Il représente 41 % d’un litre de gasoil et 36 % d’un litre de sans-plomb 95. Puis le coût de la distribution pour acheminer le pétrole de la raffinerie à la station-service.

Pas de jackpot pour les stations

Et les stations-service dans tout ça, combien perçoivent-elles sur un litre de carburant ? Vraiment pas grand-chose à en croire l’UFIP, l’union française des industries pétrolières : « Les marges de distribution permettent de couvrir la logistique, la distribution, les stations-service… et là-dessus, les distributeurs touchent un centime par litre. 

Tout le reste sert à couvrir les coûts de production, les coûts de revient et les frais variables. »

Selon l’UFIP, les distributeurs ont peu de marges de manœuvre pour faire baisser les prix : « La France représente 1 % de la consommation mondiale de pétrole, les distributeurs français n’ont donc pas de marge de manœuvre sur le brut, et pas beaucoup plus sur les coûts de distribution. » Difficile, selon eux, de ne pas répercuter la hausse des cours sur les automobilistes.

Source : Cyril Brioulet

Comment faire croire que la réduction de 0,15€ à la pompe n’est pas un allégement ni une tromperie de la part du gouvernement en place à la date du premier avril 2022.

Dans la mesure où cela intervienne le premier avril on pourrait se dire que c’est un poisson mais non ce n’est pas un poisson c’est une réalité bien déguisée.

Lorsque l’on constate les bénéfices accumulés par Total et l’ensemble des producteur d’énergie pétrolifères, énergétiques cela semble complètement plus que démoniaque de mettre en place de telles mesures de misères.

Il en va de même en ce qui concerne, le « passe sanitaire » annulé à compter de ce lundi 14 mars 2022. Une folie alors que l’on incite les plus de 80 ans à avoir une 4e dose, constat à l’évidence. Cela ressemble comme deux gouttes d’eau à un avantage électoral.

Conséquences :  le mixage des populations, les vacances scolaires on fait regrimper Le COVID a un taux qui ne l’était absolument pas il y a un mois en arrière. Faut-il réellement jouer avec la vie des gens pour tenter de se faire élire plutôt que de faire valoir ses propres qualités d’Etat. Quoi l’on puisse dire, penser, « La vérité est face à nous » « Une chose et son contraire, devient active » le candidat, président Emmanuel Macron pense avec persuasion que son élection est plus qu’assuré. Il est évident que lorsque l’on regarde les % que certains médias nous livrent à longueur de temps cela devient une intoxication.

À partir de ce moment-là effectivement, le candidat président joue sur du velours. Soyons réalistes il y a plus de 6 millions de personnes en France qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté.

 

Lamentable puis on vient nous dire « Tout ce que nous n’avons pas fait sur les 5 années écoulées nous allons indéniablement le faire sur les 5 ans à venir faites-nous confiance » la confiance comme le reste se mérite se gagne à la lueur de ce qui a été réalisé et non pas de ce qui pourrait l’être. Les promesses électorales n’engagent effectivement que ceux qui veulent bien y croire. Il faut se donner le temps des réflexions. Lorsque l’on vit au quotidien ces situations totalement inadmissibles :

Constats : les aides ménagères ne sont pas du tout aidés dans les fonctions qui sont les leurs à savoir : « protéger le maintien à domicile des anciens » par des fonctions excessivement difficiles à vivre.

Un peu de recul il est indéniable que nous sommes dans une autre forme de vie de notre civilisation et qu’il y a 2 mondes en un seul à l’apparence celui des nantis.

Sans oublier ceux qui de plus en plus nombreux doivent se rendre dans les associations caritatives afin de pouvoir ne serait-ce que manger un jour sur 2.

Être obligé de baisser son chauffage car à ce rythme-là comme souvent employé le terme « les personnes âgées avant qu’elles ne deviennent des charges, il faudrait une solution soit pour les supprimer ou comme l’impose toute forme de démocratie, leur donner un moyen de se respecter ».

Aucun retraité de devrait percevoir moins de 1250€ net. Les familles qu’ils ont réussi à créer par leur travail et non pas par les apports des différents gouvernements qui se sont succédé depuis plus de 30 ans. Qui peut réfuter alors que « cette mesurette » en ce qui concerne les carburants valables pour seulement 4 mois ne soit une aide électoraliste, tout comme le gaz, l’électricité et autres.

La retraite ne sera prise qu’à partir de 65 ans que restera-t-il comme « traces de vie » à ceux qui auront franchi ce cap : une augmentation du gaz d’électricité et pratiquement de tous les dérivés dont l’état tirent le maximum de profits en oubliant que sans les travailleurs du quotidien ils ne sont rien.

Et encore moins la France.

Des solutions existent, faut-il avoir le courage, la volonté de les mettre en application plutôt que de faire des promesses, dont on sait pertinemment : qu’elles ne seront nullement respectées. Loin d’être un coup de gueule, ce sont, ces masses de réalismes, que nous supportons pour survivre, sans substances.

À partir de ce moment-là que chacun utilise son bulletin de vote là où il pense que les mots : « liberté, égalité fraternité » portent une véritable signification pour le pays des droits de l’homme.

Nous sommes au bord d’une révolution comme celle qui arriva en 1789.

La seule parade que les différents gouvernements qui se sont succédé durant plus de 30 années, c’est qu’ils ont fait prospérer, leurs acquis personnels.

Regardez avec objectivité ce que sont devenu : l’école dans sa majorité, les hôpitaux dans leur généralité, nous sommes bien plus qu’au bord du gouffre. il en faut comprendre que certains négocie pratiquement notre droit de vivre avec leur rapport bénéficiaire, la justice autant dire « adieu » lorsque l’on constate la masse de politiques qui devraient être les premiers à subir les conséquences de leurs vols que nous subissons.

Et nous sommes obligés de constater que c’est totalement l’inverse qui se produit.

Il y a loin de la Coupe aux lèvres, accepter ces types de situations qui manifestement nous empoisonnent un peu plus chaque jour.

Si l’on veut trouver les solutions adéquates procédons par voie référendaire, que l’Assemblée nationale possède réellement ses positions.

Pour qu’un pays puisse regarder son passé non pas avec des taches de sang avec des regrets de scolarité avec l’ignorance de ce que peut représenter le coût d’une vie lorsque l’on souhaite fonder un foyer à l’évidence.

Il est certain les amours, les passions ne se mesurent pas à coups de litres de pétrole.

L’immigration : en France il y a plus de : « cent mille » personnes qui touchent des salaires qui vont de 1500 à 3000€ par mois et dont les finances sont envoyées directement dans leur pays sans qu’aucun contrôle ne soit fait. Donc le pays est vidé de certaines formes de ses substances. Nous n’avons pas à faire le travail de l’état, nous deviendrons alors « Des délateurs »

Lorsque l’on constate les dégâts que la folie de certains hommes fait couler comme « sang » sur d’autres continents c’est à l’image de ce qui se passa à Tchernobyl. Tentant de nous faire croire que les frontières pouvaient arrêter les fuites de la Centrale.

La France est en train de payer tout comme son peuple l’incompétence visible de ses dirigeants. D’une époque qui est beaucoup trop loin pour que certains veillent s’en souvenir : « Les 30 glorieuses » des personnes ou la fin du mois, commence à partir du 15.

En regardant, il faudrait que la validité de l’élection de tout élu de la nation française puisse être remis en cause. Non se réfugier sur des lois : plus adaptées, car obsolètes.

Que la proportionnelle lors des législatives prenne sa signification, nous constatons dans le cas contraire, c’est le parti des abstentionnistes qui domine la France. le candidat, président de la République Emmanuel Macron ne répond pas au courrier que vous pouvez lui envoyer, 2 tentatives, aucune réponse, les députés de la majorité certains refusent de vous recevoir tout simplement, ils craignent que vous puissiez rapporter certains propos qui pourrait les gêner.

Sans être révolutionnaire de laisser la France livrée à de telles situations il faut que chacun puisse vivre du fruit de son travail et que des décisions soient réellement prises pour qu’elles correspondent à ce que les Français attendent de tout gouvernement mis en place.

Nous avons une part de responsabilité, s’ils occupent ces postes qu’ils ont nous en sommes en partie responsables car c’est avec nos bulletins de vote. Qu’ils gagnent le pouvoir pour un temps suffisamment important afin de voir ce que nous constatons.

C’est ainsi que les façades de notre « culture » et de ce que nous avons été durant des millénaires s’écroule. Reflets serons-nous un futur Liban et d’autres pays ou des soldats français sont tombés, au « Mali » où à présent, un grand coup de pied au « cul » on dit : « dépêchez-vous de prendre les quelques bagages que vous avez et rentrez chez vous » nous disons tout simplement aux dirigeants de la France, sachez avoir le même respect vis-à-vis de tous les Français n’attendez pas la révolte gronde, en aucun pas vous ne pourrez sortir vainqueurs.

Monsieur le candidat président, ce n’est en faisant peur avec la guerre aux français que vous gagnerez : Votre second Mandat.

Le Panda

94 réflexions sur “Les Fausses façades des Divers Pouvoirs en France et Ailleurs

  • La Maison Blanche a annoncé samedi l’autorisation de 200 millions de dollars (3 milliards de rands) d’aide à la défense à l’Ukraine.
    Le paquet comprend des missiles antichars Javelin et des missiles antiaériens Stinger, ont indiqué des responsables.
    Samedi, la Russie a déclaré que les convois « pompant l’Ukraine avec des armes » seraient considérés comme des « cibles légitimes ».
    Pour plus d’histoires, rendez-vous sur www.BusinessInsider.co.za.
    La Maison Blanche samedi annoncé que le président Joe Biden a autorisé 200 millions de dollars (3 milliards de rands) d’aide à la défense pour l’Ukraine, y compris les armes, l’équipement, l’éducation militaire et la formation.

    Le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré dans un déclaration que le paquet de dépenses inclurait « une assistance défensive supplémentaire pour aider l’Ukraine à faire face aux menaces blindées, aéroportées et autres auxquelles elle est confrontée ».

    Il a poursuivi: « Ce retrait portera l’aide totale à la sécurité fournie par les États-Unis à l’Ukraine à plus de 1,2 milliard de dollars (18 milliards de rands) depuis le début de l’administration. »

    Les responsables ont dit Le New York Times que le paquet d’armes comprend des missiles antichars Javelin et des missiles antiaériens Stinger, et sera expédié dans l’ouest de l’Ukraine à partir des stocks militaires américains existants ailleurs en Europe.

  • Des responsables du Pentagone ont déclaré au Times que la Russie n’avait pas encore attaqué de telles cargaisons parce que ses forces étaient trop préoccupées ailleurs en Ukraine, mais cela pourrait bientôt changer.

    Samedi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, averti les États-Unis que « pomper l’Ukraine avec des armes d’un certain nombre de pays orchestrés par eux n’est pas seulement un geste dangereux, mais ce sont des actions qui transforment les convois correspondants en cibles légitimes ».

    Les États-Unis font partie de plusieurs autres pays qui ont fourni des armes antichars et antiaériennes à l’Ukraine. Les États-Unis ont fourni un ensemble d’armes et d’équipements similaires en Ukraine en février, qui comprenait des anti-blindés, des armes légères, des gilets pare-balles, diverses munitions et des systèmes antiaériens.

    Plus tôt cette semaine, le Sénat américain a également approuvé un projet de loi de financement gouvernemental de 1,5 billion de dollars (22 billions de rands) qui comprenait 13,6 milliards de dollars (204 milliards de rands) d’aide humanitaire et militaire d’urgence pour l’Ukraine, comme Joseph Zeballos-Roig de l’initié a rapporté.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a exhorté les États-Unis et l’OTAN à prendre des mesures plus fortes pour aider l’Ukraine, telles que la fourniture d’avions de combat et l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne. Les États-Unis ont rejeté les deux moyensnotant que faire voler des avions de chasse dans l’espace aérien contesté soulèverait « de sérieuses inquiétudes pour toute l’alliance de l’OTAN » et qu’une zone d’exclusion aérienne engagerait effectivement les États-Unis à abattre tout avion russe pénétrant dans l’espace aérien ukrainien.

  • Où habite Vladimir Poutine ?
    ​​Le Grand Palais du Kremlin est la résidence actuelle du président russe, où se déroulent les événements officiels.

    Bien qu’il y ait des bureaux, Poutine ne vit pas au Kremlin.

    Il occupe un mélange de résidences officielles et de logements d’associés lorsqu’il n’est pas en service au Kremlin.

    Où que soit Poutine, sa routine quotidienne unique l’occupera.

    Ben Judah de The Independent l’a découvert en faisant des recherches sur son livre sur le président.

    Il comprend une heure de réveil vers midi, des heures de natation et des points de presse interminables.

  • Combien de propriétés possède Vladimir Poutine ?
    Poutine est connu pour avoir huit résidences officielles.

    L’une, une forteresse imprenable surnommée « le palais de Poutine », se trouve à Sotchi.

    Il repose sur les collines rocheuses de la mer Noire et aurait coûté 1 milliard de livres sterling à construire.

    Selon Russia Beyond Novo-Ogaryevo est devenu la résidence officielle de Poutine en 2000.

    Il est situé dans la partie ouest de la région de Moscou.

    Poutine possèderait une villa dans le sud de la France et un appartement à Monaco.

  • Quelle est la valeur nette de Vladimir Poutine ?
    Les militants de l’opposition estiment que le suprémo russe possède une fortune personnelle pouvant atteindre 160 milliards de livres sterling – possédant une flotte de voitures, de superyachts et de palais présidentiels secrets.

    S’il était exact, cela ferait de Poutine l’homme le plus riche du monde, plus qu’Elon Musk et Jeff Bezos.

    Poutine parle toujours de sa richesse – prétendant bénéficier d’un salaire d’État relativement modeste d’environ 100 000 £.

    Mais le critique politique Boris Nemtsov a compilé un dossier qui alléguait que Poutine avait même quatre yachts amarrés secrètement autour de la Russie.

    Il a également affirmé que le dirigeant russe disposait de 43 avions, 7 000 voitures et 15 hélicoptères – dont un jet Illyshin avec des toilettes en or de 50 000 £.

    Nemtsov a déclaré que Poutine avait même une collection de montres d’une valeur d’environ 500 000 £, dont une qui valait à elle seule 300 000 £.

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  • Dans des nouvelles plus sombres qui sortent du conflit russo-ukrainien, une mère ukrainienne et ses deux enfants, ainsi qu’un bénévole de l’église qui les aidait à s’échapper de Kiev lors de l’escalade de l’invasion russe, ont été tués par des tirs de mortier alors qu’ils cherchaient à fuir à travers un pont brisé à Irpin. Serhiy Perebyinis a appris la mort de sa femme et de ses enfants via des photographies graphiques de leurs corps sans vie publiées sur Twitter quelques heures plus tard, selon le New York Times.

    Une photographie prise par la photographe du New York Times Lynsey Addario d’une famille et d’un bénévole couverts de sang et allongés sans vie recouverts de draps dans la rue est rapidement devenue virale au cours du week-end, capturant le bilan humain déchirant de la guerre de la Russie en Ukraine, qui a récemment inclus une augmentation attaques contre des zones civiles peuplées. Les victimes sur les images étaient la femme de Serhiy, Tetiana Perebyinis, 43 ans, et leurs deux filles, Mykyta, 18 ans, et Alisa, 9 ans, ainsi qu’Anatoly Berezhnyi, 26 ans, selon Serhiy dans une interview au New York Times.

    Serhiy a déclaré qu’il aidait sa mère malade dans l’est de l’Ukraine lorsque sa femme a décidé qu’il était temps d’emmener ses enfants et de fuir la ville après qu’un obus a frappé leur immeuble à Irpin, à environ 30 miles au nord-ouest de Kiev. 

  • Mais malheureusement, ils ne s’en sont jamais sortis. Selon le New York Times, pour quitter la ville, ils ont dû traverser une centaine de mètres de rue ouverte sur le côté d’un pont en béton en ruine sans protection. Bénévole à l’église, Anatoly Berezhyni accompagnait Tetiana et ses enfants. Anatoly avait déjà évacué sa propre famille mais était retourné à Kiev pour aider les autres après que sa famille se soit mise en sécurité. Cependant, le groupe se trouvait à moins de 12 mètres de l’endroit où un obus de mortier russe a atterri, tuant tout le monde dans l’explosion d’éclats de fragmentation.

    Serhiy a déclaré avoir dit à sa femme la veille de sa mort qu’il était désolé de ne pas être avec elle, fondant en larmes pour la seule fois de l’entretien.

    « Je lui ai dit : ‘S’il te plaît, pardonne-moi de ne pas pouvoir te défendre’ », a-t-il dit. « J’ai essayé de m’occuper d’un individu, ce qui signifie que je ne pouvais pas te protéger. »

    « Ne vous inquiétez pas, je vais sortir », avait dit sa femme, a-t-il déclaré à la publication.

    Lorsque la famille Perebyinis vivait à Donetsk dans l’est en 2014, la Russie a fomenté une insurrection séparatiste et ils ont été forcés de fuir à Kiev et de recommencer leur vie. Serhiy a déclaré que lorsque les chars russes ont envahi l’Ukraine le mois dernier, ils ne pouvaient pas croire que cela se reproduisait.

    Serhiy a déclaré que photographier la mort de sa famille était nécessaire car il était important que le reste du monde sache ce qui se passait en Ukraine.

  • Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a déclaré que les États-Unis travailleraient avec l’Irak contre Téhéran

    La Maison Blanche a condamné la frappe de missiles de l’Iran sur le consulat américain à Erbil, en Irak, cette semaine et s’est engagée à travailler avec le gouvernement irakien et d’autres au Moyen-Orient pour tenir l’Iran « redevable. »

    Dans un communiqué publié dimanche, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a déclaré que les États-Unis « condamne dans les termes les plus forts » l’attaque de l’Iran contre « une résidence civile à Erbil », qui, selon lui, s’est déroulée sans « toute justification ».

    « Les États-Unis se joignent au Premier ministre Kadhimi et aux dirigeants de la région du Kurdistan, le président Nechirvan Barzani et le Premier ministre Masrour Barzani, pour condamner cette atteinte à la souveraineté de l’Irak et de sa région du Kurdistan », Sullivan a poursuivi, avant de s’engager à « Soutenir le gouvernement irakien à tenir l’Iran responsable. »

    Sullivan a également déclaré que le gouvernement américain soutiendrait son « des partenaires dans tout le Moyen-Orient pour faire face à des menaces similaires de l’Iran ».

  • Les États-Unis d’Amérique soutiennent la pleine souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Irak
    Des responsables irakiens ont rapporté qu’au moins 12 missiles avaient été lancés par l’Iran à Erbil samedi, plusieurs missiles ayant frappé le consulat américain. Personne n’a été tué lors de l’incident.

    Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien a revendiqué l’attaque et déclaré qu’il avait visé « le centre stratégique du complot et du mal des sionistes. » L’agence de presse publique iranienne IRNA a déclaré que l’incident était une représailles pour « les crimes récents du faux régime sioniste » – apparemment en référence à une récente frappe aérienne israélienne près de la capitale syrienne, Damas, qui aurait tué deux officiers du CGRI et deux civils.

  • Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    – Nouvelles négociations russo-ukrainiennes lundi –

    Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l’Ukraine se tiendra lundi, a confirmé un conseiller du président Zelensky. Un négociateur russe a évoqué dimanche des « progrès significatifs », Kiev indiquant de son côté que Moscou avait cessé de lancer « des ultimatums » et commençait à « écouter attentivement nos propositions ».

    Depuis le début de l’offensive russe, trois tours de pourparlers ont eu lieu au Bélarus. Ils étaient focalisés sur la création de couloirs humanitaires pour les civils.

    – Appel entre les présidents Macron et Biden –

    Le président Macron s’est entretenu dimanche soir avec Joe Biden. Les deux chefs d’État se sont accordés pour renforcer les sanctions déjà prises contre la Russie, apporter leur soutien à l’Ukraine et prendre de concert toutes les initiatives utiles à l’arrêt des combats.

    Emmanuel Macron s’est également entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, « lui exprimant son plein soutien », selon l’Elysée, lui détaillant « l’aide supplémentaire que l’Union européenne a décidé de lui apporter lors du Sommet de Versailles ».

  • Zelensky exhorte l’OTAN à instaurer une zone d’exclusion aérienne –

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a à nouveau exhorté lundi l’Otan à instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de son pays, prévenant qu’à défaut l’organisation risquait de voir des « roquettes russes » tomber sur ses Etats membres.

    – Kadyrov assure se trouver en Ukraine –

    Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie Ramzan Kadyrov, un protégé du président Vladimir Poutine, a assuré lundi se trouver en Ukraine aux côtés des forces de Moscou.

    M. Kadyrov, dénoncé par les ONG internationales pour les graves violations des droits humains qui ont lieu dans sa république du Caucase, a publié sur Telegram une vidéo le montrant en tenue militaire, en train d’étudier des plans autour d’une table avec des soldats dans une salle.

    – Des « mercenaires étrangers » tués par les Russes –

  • L’armée russe affirme avoir tué « jusqu’à 180 mercenaires étrangers » lors de frappes contre la base militaire de Yavoriv, à une vingtaine de km de la frontière avec la Pologne, pays membre de l’Otan.

    Cette base accueille une partie de l’aide militaire étrangère depuis l’invasion russe. Ces dernières années, elle a servi de terrain d’entraînement aux forces ukrainiennes sous l’encadrement d’instructeurs étrangers, notamment américains et canadiens.

    Les frappes russes, selon le gouverneur de la région, ont été menées depuis les mers Noire et d’Azov et ont fait 35 morts et 134 blessés.

    – La Russie a demandé l’aide militaire de la Chine, selon le New York Times –

  • La Russie a demandé l’aide économique et militaire de la Chine pour mener la guerre en Ukraine et contourner les sanctions occidentales, a affirmé dimanche le New York Times, au moment où Washington a mis en garde Pékin contre toute assistance à Moscou. Le journal, qui cite des responsables américains anonymes, ne précise pas la nature exacte de l’aide demandée ni si la Chine a répondu.

    – Plus de 2.100 morts à Marioupol –

    Plus de 2.100 habitants de Marioupol, ville portuaire assiégée dans le sud-est de l’Ukraine, ont été tués depuis le début de l’offensive russe, a affirmé dimanche la mairie de la ville.

    – La Croix-Rouge craint un « scénario du pire » –

  • Faute d’un accord humanitaire urgent, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis en garde dimanche contre « un scénario du pire » à Marioupol. « L’histoire jugera avec horreur ce qui est en train de se passer dans cette ville si aucun accord n’est trouvé le plus vite possible entre les parties », insiste le CICR.

    Plusieurs tentatives d’acheminer de l’aide humanitaire ont échoué: un nouveau convoi accompagné par des prêtres orthodoxes avec 100 tonnes d’eau, de nourriture et de médicaments a fait demi-tour dimanche après-midi.

    – Un journaliste américain tué, un autre blessé –

    Un journaliste américain a été tué et un autre blessé par balles dimanche à Irpin, dans la banlieue nord-ouest de Kiev, théâtre de violents combats depuis plusieurs jours.

    Brent Renaud, photographe et réalisateur indépendant de 50 ans, est le premier journaliste étranger à être tué depuis le début de l’offensive russe. Un journaliste ukrainien était mort dans le bombardement russe de la tour de télévision de Kiev.

    – Inquiétudes sur la « fragilisation » des centrales ukrainiennes –

  • Le directeur général de l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) qui préside également le réseau des autorités de sûreté nucléaire d’Europe de l’Ouest (Wenra), s’inquiète de la « fragilisation » de la sûreté nucléaire dans l’Ukraine en guerre.

    Des lignes électriques importantes permettant d’assurer une capacité de refroidissement constante sont « détériorées » et la chaîne logistique pour l’arrivée des pièces de rechange sur les sites nucléaires ukrainiens, est « fragilisée », a constaté Olivier Gupta après des réunions d’experts sur le sujet.

    – L’électricité rétablie à Tchernobyl –

    L’alimentation électrique du site nucléaire de Tchernobyl a été rétablie dimanche, selon les autorités ukrainiennes. Mercredi, l’opérateur du site avait annoncé que la centrale, à l’origine de la plus grave catastrophe nucléaire civile en 1986, avait « été complètement déconnectée du réseau électrique en raison des actions militaires » russes.

  • Quatre Mirage français vers l’Estonie –

    Quatre Mirage 2000-5F sont partis dimanche de la base française de Luxeuil-Saint-Sauveur (est), dans le cadre d’une mission de l’Otan pour une opération de « police du ciel » au-dessus de l’Estonie.

    – Un deuxième maire enlevé –

    Un maire ukrainien a été enlevé dimanche par des soldats russes dans le sud du pays, deux jours après le kidnapping d’un autre maire.

    Le gouverneur de la région de Zaporojie (sud) a affirmé que l’armée russe avait capturé le maire de Dniproroudné, après avoir enlevé celui de Melitopol située à 80 km au sud de Dniproroudné.

    – 100.000 réfugiés en 24 heures –

    Ces dernières 24 heures, quelque 100.000 personnes ont rejoint les rangs des réfugiés, portant leur nombre à 2.698.280, selon un décompte publié dimanche par le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU.

  • Étrangler financièrement le large cercle de milliardaires proches du Kremlin: la riposte occidentale à l’invasion de l’Ukraine passe par le gel des comptes en banque, villas et navires de luxe des oligarques russes. Mais les grosses prises, comme quelques yachts en France et en Italie ces derniers jours, sont encore assez rares, illustrant la difficulté à mettre en œuvre l’arsenal de mesures de rétorsion.

    – Dans le collimateur –

    A chaque jour ses nouveaux noms. L’Union européenne, les Etats-Unis et le Royaume-Uni allongent depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février leurs listes des proches du régime russe, devenus d’un trait de plume parias du système financier international. Même la Suisse et Monaco rejoignent le mouvement.

    Parlementaires, haut-gradés militaires, journalistes en vue, industriels et financiers de premier ordre… plusieurs centaines de personnes font désormais l’objet du gel de leurs avoirs, assorti parfois d’interdictions de séjour.

    Parmi eux Nikolaï Tokarev, président du poids lourd du pétrole et du gaz Transneft et présenté par l’UE comme une « connaissance de longue date » du président russe, Sergueï Tchemezov, patron du conglomérat de l’industrie de défense Rostec, l’homme d’affaires russo-ouzbèke Alicher Ousmanov, désigné comme « l’un des oligarques préférés de Vladimir Poutine », ou le dirigeant de la banque de développement russe VEB Igor Chouvalov.

  • Les magnats visés se verront saisir « yachts, appartements de luxe et jets privés », a menacé mardi 1er mars le président américain Joe Biden dans son discours sur l’état de l’Union.

    Sont également concernés « leurs conjoints, leurs enfants, leur SCI (société civile immobilière), de façon à ce qu’ils ne puissent pas se dissimuler derrière des montages financiers », a souligné le même jour le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire.

    Des montages souvent motivés par un souci de discrétion ou d’optimisation fiscale.

    Aux oligarques, c’est-à-dire de riches personnalités proches du pouvoir russe, s’ajoute « une sorte d’arrière-ban très fourni, quelque 2.000 à 3.000 personnes qui sont aussi très, très riches […] et qui sont toutes liées et ont soutenu le régime » de Vladimir Poutine, précise à l’AFP le professeur au centre d’étude de la corruption de l’Université du Sussex (Brighton, Royaume-Uni) Robert Barrington.

    – De Londres à la Côte d’Azur –

  • La France « est une terre d’accueil de ces biens mal acquis », constate Sara Brimbeuf, responsable de l’ONG Transparency International France, auprès de l’AFP. Et « l’immobilier de luxe est une voie privilégiée du blanchiment de la corruption ou du détournement de fonds publics ».

    Les avoirs immobiliers de ces personnalités se concentrent dans des stations balnéaires prisées de la Côte d’Azur, dans l’Ouest parisien et dans une poignée de lieux de villégiature des Alpes. Mais il est très compliqué de les identifier avec certitude.

    Daria Kaleniuk, figure de proue ukrainienne de la lutte anti-corruption citée par Transparency, a épluché registres du cadastre, greffe et documents confidentiels révélés par des lanceurs d’alerte.

    Selon elle, une villa à Saint-Tropez appartient au fondateur du géant de l’aluminium Rusal Oleg Deripaska, soumis depuis l’annexion de la Crimée en 2014 à des sanctions américaines.

    Les noms de Boris et Arkadi Rotenberg, nouvellement ciblés par les Américains, sont eux reliés à deux propriétés proches de Nice et de Grasse, d’après Mme Kaleniuk.

  • Les deux frères, amis d’enfance de Vladimir Poutine avec qui ils pratiquaient le judo, ont contrôlé un temps des géants du BTP et se sont enrichis grâce à des contrats publics énormes, en particulier pour les jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en 2014.

    Une somptueuse villa à Saint-Raphaël est aussi attribuée par Daria Kaleniuk à Gennady Timchenko, cité sur les listes européenne et américaine et considéré par l’UE comme un « confident » de Poutine. Ce milliardaire a fondé ou cofondé plusieurs sociétés, parmi lesquelles le groupe d’investissement Volga – dont il est toujours actionnaire – et celui de négoce de matières premières Gunvor, dont il n’est plus actionnaire.

    Le Club de Cavalière, un hôtel de luxe du Lavandou situé sur le Cap Nègre, fait partie d’une société dirigée par son épouse Elena.

    Londres, en raison des facilités longtemps offertes aux Russes fortunés et à leurs familles et de son système éducatif d’élite, a également attiré nombre d’investissements d’oligarques jusqu’à en gagner le surnom de « Londongrad ».

  • Le total des avoirs immobiliers acquis au Royaume-Uni par des russes accusés de corruption ou proches du Kremlin « que nous avons pu tracer s’élève à 1,5 milliard de livres », soit plus d’1,8 milliard d’euros, note le professeur Barrington, qui cite les quartiers huppés de Kensington, Chelsea ou Hampstead. Mais « c’est sûrement beaucoup plus que ça en réalité ».

    Les oligarques ont investi sur tous les continents et leurs avoirs sont visés dans d’autres pays comme l’Australie et le Japon. Aucun des interlocuteurs interrogés par l’AFP n’était en mesure de valoriser le total de ces biens.

    – Obstacles nombreux –

    Pour appliquer les sanctions, tout repose sur une poignée de professionnels: banquiers, notaires, avocats… Ceux-là même régulièrement accusés de fermer les yeux.

  • Les investissements russes douteux « ne se font pas tout seuls », explique à l’AFP Jodi Vittori, chercheuse spécialiste de la corruption à l’Université de Georgetown, aux Etats-Unis, et membre non résident de la fondation Carnegie pour la paix internationale. Les oligarques « ont des facilitateurs: avocats, comptables, marchands d’art… »

    « Tous ne jouent pas leur rôle », renchérit Mme Brimbeuf, chez Transparency, et « ils ne font pas leurs déclarations de soupçons (signalement aux autorités, NDLR), alors qu’ils sont soumis à des obligations de lutte antiblanchiment ».

    Les révélations le 20 février d’un consortium de journalistes autour de Credit Suisse, accusée d’avoir hébergé pendant plusieurs décennies des dizaines de milliards d’euros de fonds d’origine criminelle ou illicite, « montre que la banque a manqué dans les grandes largeurs à ses obligations de déclaration ».

    Le recensement des avoirs s’avère long et fastidieux, « l’examen des fichiers se faisant à la main », selon un porte-parole d’une grande banque à l’AFP. Souvent, des sociétés écrans et montages fiscaux complexes doivent être passés au crible pour relier une personne ciblée par les sanctions et ses biens.

    « Un des obstacles est le recours aux prête-noms », explique à l’AFP Julien Martinet, avocat du cabinet français Swiftlitigation. Diligenter des enquêtes contre ces derniers « demanderait une mobilisation de services du renseignement importante ».

  • Un méga-yacht d’une valeur de 100 à 120 millions d’euros, L’Amore Vero, a été saisi jeudi à La Ciotat (sud de la France).

    Il s’apprêtait à voguer vers la Turquie, a indiqué Eric Salles, chef des opérations pour la garde-côte douanière en Méditerranée. Il appartient à une société liée au puissant patron du géant pétrolier russe Rosneft, Igor Setchine.

    L’Italie a elle annoncé samedi avoir gelé pour environ 140 millions d’euros de biens d’oligarques russes, dont deux yachts mis sous séquestre la veille: le Lady M, d’une valeur de 95 millions d’euros et appartenant au magnat de l’acier Alexei Mordachov, un proche de Poutine visé par les sanctions de l’UE, et le Lena (50 millions d’euros), propriété de Gennady Timchenko.

    La mise en œuvre des sanctions « ne peut pas se faire du jour au lendemain », relève auprès de l’AFP Carole Grimaud Potter, professeure de géopolitique de la Russie à l’Université de Montpellier et fondatrice du think tank Center for Russia and Eastern Europe Research.

  • Sara Brimbeuf rappelle que « plusieurs enquêtes ouvertes il y a plus de dix ans lors des printemps arabes sont encore en cours ».

    – « Task force » –

    Pour contourner ces difficultés, le ministre américain de la Justice Merrick Garland a annoncé mercredi la création d’une cellule dédiée à la poursuite des « oligarques russes corrompus ».

    Baptisée « KleptoCapture », elle compte plus de dix procureurs, spécialistes de droit pénal ou de sécurité nationale, ainsi que des enquêteurs de la police fédérale, des impôts ou des services postaux.

    La France a elle aussi sa « task force », soit plusieurs dizaines de personnes issues de l’administration fiscale (DGFiP), du service de renseignement financier Tracfin, des douanes et de la direction générale du Trésor.

    Même des amateurs participent à la traque. Sur Twitter, l’adolescent américain Jack Sweeney, piste les jets privés sur son compte « Russian Oligarchs Jets ».

    Mais il ne suffit pas d’identifier les biens. Si la constitution des listes d’oligarques à l’échelle européenne permet le gel de leurs avoirs (l’interdiction de vendre ou de louer un bien immobilier par exemple, mais pas de l’habiter), l’étape suivante, qui est la saisie, est autrement plus complexe sur le plan juridique.

    « Pour porter atteinte au droit de propriété, il faut une loi et pas seulement un règlement ou un arrêté », souligne M. Martinet.

    Ce qui a permis la saisie du méga-yacht à La Ciotat, « c’est qu’ils ont essayé de se déplacer et se sont donc mis hors la loi », précise un superviseur de la « task force » française.

  • – Sauve qui peut –

    Plusieurs milliardaires russes ont préféré envoyer au plus vite leurs yachts dans des eaux territoriales plus conciliantes.

    « Il y a beaucoup d’échos dans le milieu (nautique) sur des yachts russes s’apprêtant à quitter la Côte d’Azur » par peur des sanctions, indique à l’AFP une source connaissant bien ce secteur, évoquant Dubaï comme une des destinations potentielles.

    Les Maldives, qui n’ont pas de traité d’extradition vers les Etats-Unis, semblent aussi un point de chute: plusieurs yachts ont été repérés sur place, dont ceux appartenant aux magnats de l’aluminium Oleg Deripaska et de l’acier Alexander Abramov.

    En revanche, on ne constate pas encore de ventes massives de biens immobiliers sur la Côte d’Azur, selon un responsable du syndicat des professionnels du secteur.

    Plusieurs milliardaires russes ont en tout cas préféré couper les ponts avec leurs entreprises en vue.

    Le célèbre propriétaire du club de football londonien de Chelsea Roman Abramovitch, pas (encore) ciblé par les sanctions, a mis en vente ses parts. Les recettes iront à une « fondation caritative au profit de toutes les victimes de la guerre en Ukraine », a indiqué ce proche de Poutine, qui s’est enrichi à la faveur des privatisations d’entreprises publiques sous Eltsine et en co-fondant le producteur d’aluminium Rusal.

    Roman Abramovitch est à la tête d’une fortune d’environ 12 milliards d’euros selon Forbes, comprenant le château de la Croë au Cap d’Antibes, une demeure de 2.000 mètres carrés, deux yachts et plusieurs avions privés.

    L’oligarque Mikhail Fridman s’est retiré du fonds d’investissement LetterOne qu’il a co-fondé et de tous les groupes européens dont il est actionnaire, tout comme son associé Petr Aven.

    Les deux hommes, visés par les sanctions européennes, nient avoir une quelconque « relation financière ou politique » avec Vladimir Poutine. Mikhail Fridman a même dénoncé la guerre en Ukraine, une « tragédie » qui va « ravager » les deux pays.

  • Le fantasque milliardaire Elon Musk a défié lundi le président russe Vladimir Poutine dans un « combat d’homme à homme » avec comme enjeu l’Ukraine, théâtre d’une offensive de l’armée russe depuis près de trois semaines.

    « Par la présente, je défie Vladimir Poutine dans un combat d’homme à homme. L’enjeu est l’Ukraine », a écrit sur Twitter le fondateur de l’entreprise spatiale SpaceX, sans préciser la forme que prendrait ce duel.

    « Acceptez-vous ce combat? », a-t-il demandé dans un autre message en russe, en s’adressant au compte Twitter officiel du Kremlin.

    Et face à l’incompréhension d’une internaute, Elon Musk a assuré qu’il était « tout à fait sérieux ».

    Le milliardaire né en Afrique du Sud avait déjà apporté son soutien à Kiev, en tweetant « Ukraine, tiens bon » début mars, tout en adressant ses « amitiés au grand peuple de Russie, qui ne veut pas » la guerre.

  • Il a aussi répondu à un appel à l’aide d’un responsable ukrainien en activant le service internet par satellite Starlink en Ukraine et en y envoyant des équipements, pour aider à apporter une connexion internet aux zones frappées par les assauts de l’armée russe.

    Le milliardaire est coutumier des polémiques sur Twitter, où il a plus de 77 millions d’abonnés.

    En février, il avait accusé le régulateur de la Bourse américaine qui lui avait infligé plusieurs sanctions de chercher à museler sa liberté d’expression, et il avait comparé le Premier ministre canadien Justin Trudeau à Adolf Hitler dans un message de soutien à des opposants aux restrictions sanitaires imposées par le gouvernement. Il avait ensuite effacé cette publication.

  • Ce lundi 14 mars 2022, huit candidats à l’élection présidentielle 2022 vont se succéder sur TF1. Au menu : la guerre en Ukraine. Mais il n’y aura pas de débat entre eux et tous les prétendants à l’Elysée n’ont pas été conviés.

    Ce lundi 14 mars 2022, TF1 organise, à partir de 20h20, une émission politique sur l’élection présidentielle consacrée à la guerre en Ukraine et aux propositions des différents candidats face au conflit, intitulée « La France face à la guerre ».
    Alors que 12 personnalités sont officiellement candidates au scrutin, toutes n’ont pas invitées par la chaîne à participer à l’émission. Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle et Philippe Poutou ont été écartés.
    L’émission organisée par TF1 ne sera pas un débat. En effet, les divers invités ne confronteront pas leurs idées les uns entre les autres. Chacun passera tour à tour durant une vingtaine de minutes devant les deux journalistes animateurs de la soirée : Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray. 

  • Qu’est-ce que le principe d’équité ?
    Le principe d’équité est la règle en vigueur depuis le 1er janvier et qui s’est renforcée depuis la publication des candidats officiels à l’élection présidentielle. Selon l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ex-CSA depuis le 1er janvier), ce principe est basé sur deux éléments : la représentativité des candidats (ses résultats ou celui de sa formation politiques aux dernières élections) et la capacité à manifester concrètement leur implication dans la campagne (réunions, débats, programme…). Par ailleurs, les candidats doivent avoir un même accès aux tranches horaires définies par l’Arcom : la matinale (6 h-9 h), la journée (9 heures – 18 heures), la soirée (18 heures – minuit) et la nuit (minuit – 6 heures).

    Ainsi, s’ils ne sont pas conviés à l’émission de ce lundi soir, Adrien Gindre, chef du service politique de TF1, a assuré que « les autres candidats auront ces prochains jours droit à des reportages dans le ’20 Heures’, ce qui permettra à chacun des candidats, dans le respect de leur poids politique, d’accéder à l’antenne. » Nicolas Dupont-Aignan sera notamment l’invité du 20 Heures mardi 15 mars.  Le principe d’équité laissera place au principe d’égalité à partir du 28 mars.

  • Pourquoi quatre candidats à l’élection présidentielle ne participeront pas à l’émission de TF1 ?

    Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle et Philippe Poutou ne participeront donc pas à l’émission de TF1 ce lundi 14 mars 2022. Adrien Gindre, chef du service politique de la chaîne, s’en est expliqué auprès de Puremedias : « nous ne faisons que respecter les règles qui s’imposent à tous les médias. Ce sont les règles d’équité. Lundi, nous avons invité les candidats qui ont le droit aux crédits de temps de parole les plus importants au regard des critères de l’Arcom », ajoutant que « les quatre candidats qui ne seront pas présents auront bel et bien le droit d’accéder à l’antenne de TF1 ».
     
    Quels candidats vont participer à l’émission de TF1 ?
    Comme l’a annoncé TF1, tous les candidats à l’élection présidentielle ne seront pas présents lundi 14 mars 2022.

    En plus d’Emmanuel Macron, sept d’entre eux ont été conviés : Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Fabien Roussel et Eric Zemmour.

    Emmanuel Macron participera à l’émission

    Une semaine après avoir participé -en différé- à l’émission de LCI « Face aux Françaises », enfilant pour la première fois sa casquette de candidat à l’élection présidentielle 2022, Emmanuel Macron sera également présent, ce lundi 14 mars, sur TF1 dans l’émission « La France face à la guerre ». Si le président de la République a annoncé qu’il refusait de débattre avant le premier tour, le format proposé par la chaîne d’un passage tour à tour sans confrontation a été accepté par le chef de l’Etat, qui se pliera donc à l’exercice.

  • Une émission sur TF1 avec les candidats à la présidentielle.

    Une émission organisée par TF1 consacrée à la guerre en Ukraine va réunir plusieurs candidats à l’élection présidentielle, ce lundi 14 mars 2022.

    A partir de 20h20, la Une recevra tour à tour huit des douze prétendants à l’Elysée pour évoquer le conflit, les positions et les propositions de chacun d’entre eux, au cours d’une soirée politique intitulée « La France face à la guerre ».

    « La France face à la guerre » : des candidats à la présidentielle sur TF1 lundi 14 mars

    Elle est venue chambouler et presque passer sous silence une campagne qui peinait à décoller. La guerre en Ukraine est sur toutes les lèvres, plus de deux semaines après le début de l’invasion russe.  S’il se passe à plusieurs milliers de kilomètres de la France, l’Hexagone a les yeux rivés sur le conflit, s’inquiétant de possibles ambitions de Vladimir Poutine d’aller au-delà de l’ancien territoire de l’URSS, mais surtout des conséquences sur le quotidien en France.

    Depuis que le président russe a donné l’ordre à ses troupes de lancer une « opération militaire spéciale », nombreux sont les politiques à commenter les actions ou à spéculer sur les intentions du maître du Kremlin. Devant la crainte que suscite une telle entreprise, tous les candidats à l’élection présidentielle 2022 se sont emparés du sujet, faisant valoir leurs positions quant à la situation, quitte à changer de version sans sourciller au regard de ce qu’avaient pu être leurs propos quelques temps auparavant. Mais alors que les prises de parole se multiplient par divers canaux, certains des prétendants à l’Elysée vont pouvoir s’exprimer, ce lundi 14 mars 2022, sur TF1, dans l’émission

    « La France face à la guerre ».

  • Une émission politique sans débat sur TF1

    Au regard du contexte international lié à la guerre en Ukraine, TF1 organise une grande soirée politique consacrée à l’invasion russe avec plusieurs candidats à l’élection présidentielle. Les invités vont, tour à tour, défiler sur la Une, sans jamais confronter leurs idées.

    Il ne s’agira donc pas d’un débat entre les divers aspirants à la fonction de président de la République, mais plutôt un face-à-face avec les deux présentateurs phares de la chaîne, Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray.

    Chaque passage se découpera en trois temps : un premier d’une minute consacré à la « profession de foi » de chaque candidat, un second -le plus long- d’un quart d’heure au cours duquel chaque invité répondra aux questions des journalistes, puis un dernier de deux minutes dédié à un « droit de réponse » pour permettre à l’interviewé d’approfondir un ou plusieurs points précédents.

  • Qui sont les candidats à l’élection présidentielle présents dans l’émission de TF1 lundi soir ?

    Tous les candidats officiellement déclarés à l’élection présidentielle ne participent pas à l’émission organisée par TF1, lundi 14 mars 2022.

    En effet, seuls Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Fabien Roussel et Eric Zemmour vont défiler en plateau. 

    De leur côté, Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle et Philippe Poutou n’ont pas été conviés.

    « Nous ne faisons que respecter les règles qui s’imposent à tous les médias. Ce sont les règles d’équité.

    Lundi, nous avons invité les candidats qui ont le droit aux crédits de temps de parole les plus importants au regard des critères de l’Arcom », a indiqué Adrien Gindre, chef du service politique de TF1, à Puremedias, précisant que « les autres candidats auront ces prochains jours droit à des reportages dans le ’20 Heures’, ce qui permettra à chacun des candidats, dans le respect de leur poids politique, d’accéder à l’antenne. »

  • L’assaillant d’Yvan Colonna est un codétenu radicalisé. Son agresseur lui reprochait un prétendu blasphème.

    On les voyait souvent trottiner ensemble sur le terrain de sport de 5 400 mètres carrés de la maison centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône).

    Yvan Colonna, 61 ans, en connaît les moindres contours. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat – qu’il a toujours nié – du préfet Claude Érignac en 1998, le nationaliste corse soigne sa forme.

    Il est un des 135 détenus de cette petite prison, parmi les plus sécurisées de France.

    Son partenaire de footing s’appelle Franck Elong Abé.

    Ce Franco-Camerounais converti à l’islam a vingt-cinq ans de moins que le « berger de Cargèse », mais il présente des « états de service » inquiétants.

    Arrêté par les troupes américaines en 2012 en Afghanistan, où il combattait au côté des talibans, il est remis à la France deux ans plus tard.

    En 2016, il est condamné à neuf ans de prison pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme ». Malgré leurs différences d’âge, de parcours, les deux hommes ont développé une certaine camaraderie, nouée notamment autour de parties d’échecs.

  • L’explosion survenue le 9 mars à la maternité de Marioupol, en Ukraine, dans laquelle trois personnes dont une enfant sont mortes d’après le bilan des autorités locales, a suscité une condamnation internationale, de Paris à Washington en passant par la Commission européenne.

    La Russie, à qui l’Ukraine attribue un bombardement ciblé, n’a pas tardé à contre-attaquer via des comptes pro russes, puis par des canaux officiels : les ambassades russes dans plusieurs pays, y compris en France, ayant d’abord remis en cause la présence de victimes sur les lieux.

  • Un premier post Telegram du canal pro russe Signé publie, dès le 10 mars à 8 h 40, des premiers éléments visant à remettre en cause l’existence de victimes de cette attaque. Au cœur de l’argumentaire : la figure d’une femme enceinte, visible sur les clichés du photojournaliste Evegeniy Maloletka des évacuations parmi les décombres, dès la veille au soir.

     
     
    Selon ce post Telegram, la jeune fille en question serait une «top-modèle populaire de Marioupol, vraiment enceinte, mais qui ne pouvait pas se trouver à la maternité, occupée depuis longtemps par les néonazis d’Azov». 

    «On lui a mis des objets dans les mains, on l’a maquillée et poussée devant les photographes», peut-on lire encore. Le post va même plus loin, impliquant que l’influenceuse aurait «joué plusieurs rôles», telle une actrice sur la scène de guerre : «La même top-modèle a joué trois scènes.»

    Un argumentaire repris dans la foulée, toujours sur Telegram, par le compte «WarOnFakes», du nom d’un site de fact-checking russe, créé dans le cadre de la guerre en Ukraine et promu par différentes ambassades de Russie, dont celle basée en France.

    L’une de ses publications dit avoir «reçu des preuves indiscutables» qu’un modèle a été utilisé pour les scènes montrant des femmes enceintes – «Elle a joué deux femmes enceintes en même temps, elle a même été remaquillée et rhabillée» – en se basant sur les deux photos d’une femme enceinte de debout, et d’une autre allongée sur un brancard.

  • Pour l’ambassade de Russie en France, «il n’y avait pas d’enfants ni de mères, chassés dehors par des combattants néonazis du régiment Azov qui utilisent les hôpitaux en tant que boucliers humains.

    Les photos des victimes sont fake, ceci étant prouvé par de nombreuses sources».

    Même son de cloche du côté de l’ambassade de Russie à Londres qui parle de «maquillage réaliste» d’une des victimes, tout en soutenant qu’elle ne pouvait pas être dans la maternité. Interpellée à plusieurs reprises, notamment par des journalistes français sur les réseaux sociaux, à propos des supposées preuves de la mise en scène, l’ambassade de Russie en France s’est bornée à répéter que des «preuves flagrantes» arriveraient «bientôt», sans pour autant préciser ses sources.

     
    La jeune femme enceinte mise en cause par la Russie, sollicitée par CheckNews, n’a pas donné suite.

    Son profil Instagram montre qu’elle était il y a peu effectivement enceinte et qu’elle semble résider à Marioupol.

    Quoi qu’il en soit, les allégations selon lesquelles elle aurait joué le rôle de plusieurs victimes devant les photographes, pour les agences de presse occidentales, sont rapidement battues en brèche par l’examen des clichés de la scène, pris sous plusieurs angles.

    Les différentes photos de l’agence Associated Press, que CheckNews a pu consulter, montrent que les deux femmes enceintes présentes sur la scène de l’explosion sont clairement différentes. Par ailleurs, celle qui est allongée sur le brancard présente une plaie au niveau de l’abdomen.

  • Une vidéo d’AP, partagée par Radio Liberty et Nexta, tournée sur les lieux alors que les voitures brûlaient encore et partagée par un des deux photographes présents, montre également ces deux mêmes victimes enceintes.

    On aperçoit encore une large plaie sur le flanc droit de celle transportée sur le brancard.

    Contrairement à ce que prétend l’ambassade de Russie en France, la séquence montre également de nombreuses familles ainsi que des enfants, sortir du bâtiment nord de la maternité. Plusieurs sont sous le choc, blessés ou pris en charge par un médecin en treillis.

    On peut voir une troisième femme évacuée sur un brancard.

  • Base d’Azov ?

    Quant aux allégations selon lesquelles la maternité était en réalité une base du régiment Azov, différents canaux du Kremlin renvoient à un article du média russe Lenta.

    Publié la veille du bombardement, il reprend largement le discours russe selon lequel les civils sont empêchés par l’armée ukrainienne de quitter Marioupol.

    Il cite un témoignage indirect (la mère de la personne interrogée) selon lequel des militaires pro ukrainiens, «des Forces armées ukrainiennes ou du bataillon nationaliste Azov», auraient pris possession de la maternité pour y installer des «positions de tir».

    Il est important de rappeler que l’étau s’est resserré en Russie autour des médias, étroitement contrôlés par le pouvoir. Depuis 2014, la propagande russe a déjà usé de faux témoignages et il est impossible de vérifier la base factuelle de celui évoqué dans cet article.

    Mercredi, plusieurs heures avant l’explosion, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères avait elle aussi évoqué la supposée occupation de l’hôpital par les troupes d’Azov, dans une déclaration interprétée par les Ukrainiens comme la preuve que l’attaque avait été planifiée. 

    «A Marioupol, les bataillons nationalistes ukrainiens, après avoir chassé d’une maison de maternité le personnel qui y travaillait, y ont établi leurs postes de tir», avait déclaré Maria Zakharova, établissant un parallèle avec la prise d’otage de l’hôpital de la ville russe de Boudionnovsk par des séparatistes Tchétchènes en 1995.

  • Si Azov est effectivement présent à Marioupol, où le régiment se bat avec les troupes régulières pour la défense de la ville contre l’offensive russe, aucun élément ne permet d’assurer de sa présence dans la maternité.

    Les vidéos et les photos des photographes d’AP ne montrent aucun blessé en uniforme.

    On voit des policiers et des hommes en treillis, pour certains armés, prendre en charge les blessés civils.

    Aucune fortification n’est visible non plus dans les nombreuses photos et vidéos, à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments. Pas de sacs de sable, pas de lanceur antichars ou de mitrailleuse lourde visible.

    Dans un tweet, l’ambassade de Russie en Israël a tenté d’appuyer ses propos sur la présence d’Azov avec une photo d’un véhicule blindé, réfugié derrière un bâtiment civil.

    Mais comme l’ont relevé les journalistes d’investigation en ligne de Bellingcat, la photo a été géolocalisée à plus de 10 kilomètres de la maternité, à l’autre bout de la ville.

  • Une «mise en scène» selon la Russie.

    Au-delà de la rhétorique sur les supposées «fausses victimes», les éléments de langage russes ont quelque peu évolué concernant l’explosion de la maternité.

    Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sollicité pour un commentaire mercredi juste après l’explosion, s’était borné à déclarer à Reuters : «Les forces russes ne tirent pas sur des cibles civiles.» 

    A nouveau questionné le lendemain, il demeurait flou : «Nous allons demander à nos militaires, car vous et moi n’avons pas d’informations claires sur ce qui s’est passé là-bas.» 

    Le même jour, à la question : «comment pouvez-vous possiblement justifier le bombardement d’une maternité et d’un centre pédiatrique ?

    Est-ce que vous êtes d’accord avec le président Zelenski sur le fait que c’est une atrocité de viser des mères enceintes et des enfants ?

    Qu’est ce qui pourrait justifier des frappes sur un hôpital», le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, avait répondu en insistant sur le fait que la maternité abritait des éléments du bataillon Azov.

    Sans reconnaître explicitement une frappe russe, il ne l’avait pas niée. Ce qui avait été interprété par les médias comme une reconnaissance et une justification de la frappe.

    Depuis, l’argumentaire russe s’est précisé, s’articulant désormais autour d’un démenti formel d’une frappe russe et d’une accusation de mise en scène orchestrée par les Ukrainiens.

    Le ministère de la Défense a ainsi nié tout bombardement de l’hôpital, déclarant que les forces russes respectaient au moment de l’explosion l’accord de cessez-le-feu pour permettre l’évacuation des civils. 

    «L’aviation russe n’a effectué absolument aucune frappe sur des cibles au sol dans la région», a déclaré le porte-parole Igor Konashenkov : «La prétendue frappe aérienne est une provocation mise en scène… qui peut tromper le public occidental mais pas un expert.»

  • Un argumentaire que l’on retrouvait également sur le compte de War On Fakes. Sur Telegram, le site a diffusé une publication au sujet de l’attaque de la maternité, assurant lui aussi que des frappes aériennes étaient exclues.

    Suite à l’observation de la façon dont les fenêtres du bâtiment étaient brisées, le site concluait : «On peut faire l’hypothèse que la maternité a été explosée par des soldats des forces ukrainiennes, pour susciter un fort impact médiatique et fermer les voies aériennes en Ukraine par l’Otan.

    Les nationalistes d’Azov ont été évacués à l’avance – raison pour laquelle on ne voit pas leurs cadavres.»

    Plus que toute autre période, celle des guerres est sujette à la désinformation, qu’elle émane de sources inconnues ou d’autorités officielles. Dans le cadre de la crise en Ukraine, le service CheckNews de Libération reste pleinement mobilisé pour répondre à vos questions et tenter de démêler le vrai du faux, qu’il s’agisse de déclarations, d’images ou de vidéos.

    Une information vous fait douter ? N’hésitez pas à nous solliciter via notre formulaire, en cliquant sur le bandeau présent en tête de chaque article.

  • Masques et pass sanitaires restent dans les poches.

    Voir le visage de ses collègues ou de sa maîtresse en entier, ne plus sortir son pass pour prendre un café au bar…

    L’essentiel des restrictions anti-Covid est levée lundi sur fond d’appel à la prudence face au «rebond» de l’épidémie.

    Il n’est pas pour autant question de la fin du masque, qui reste obligatoire dans les transports et dans les établissements de santé.

    Les entreprises peuvent toujours décider de l’imposer à leurs employés et le ministère de l’Education le recommande «fortement» aux cas contacts «en intérieur pendant 7 jours après la survenue du cas confirmé».

  • La guerre en Ukraine pénalise l’économie française.

    A peine remise de la pandémie de Covid-19, l’économie française va être bousculée par la guerre en Ukraine qui devrait ralentir la croissance tout en accélérant la hausse des prix, selon la Banque de France.

    La croissance française devrait ainsi être amputée en 2022 de 0,5 à 1,1 point de pourcentage par rapport à ce qui se serait produit sans le conflit, estime l’institution.

  • Une bonne nouvelle pour les automobilistes.

    En attendant la mise en place de la « remise à la pompe » de 15 centimes à partir du 1er avril annoncée par Jean Castex samedi, la facture de carburant devrait déjà être moins salée dès lundi 14 mars.

    Un coup de froid sur les marchés pétroliers succède en effet aux récentes perturbations liées à la guerre en Ukraine, et devrait faire redescendre les prix sous la barre symbolique des 2 euros par litre.

    Franceinfo vous explique les raisons de cette chute attendue des prix des carburants, qui reste sujette à caution et pourrait n’être que temporaire.

  • Les marchés affichent une tendance à la baisse.

    Cela fait plusieurs jours que les prix du baril fléchissent progressivement.

    Le 11 mars, le prix du baril de pétrole brut (Brent) est en effet redescendu à environ 111 dollars, contre 128 dollars en début de semaine – son plus haut niveau depuis huit ans.

    Si ce tarif reste loin des 98 dollars d’avant l’invasion russe en Ukraine, il pousse tout de même les acteurs de la grande distribution à l’optimisme.

    Parmi eux, Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E. Leclerc, a annoncé vendredi sur BFMTV une baisse d’environ 35 centimes d’euro par litre de gasoil, et ce dès lundi.

    Un phénomène que le grand patron explique par la baisse des cours du brut, d’une part, mais aussi par la montée récente de l’euro face au dollar.

  • Les cours mondiaux du pétrole se stabilisent en tout cas, après la poussée de fièvre engendrée par la décision des Etats-Unis de ne plus importer de gaz et de pétrole russes, annoncée le 8 mars par le président américain Joe Biden.

    Un embargo partagé par le Royaume-Uni, qui va arrêter d’ici la fin de l’année d’importer du brut et des produits pétroliers russes.

    Pour les Américains, cette annonce a coïncidé avec une hausse inédite des prix des carburants, qui ont dépassé les niveaux enregistrés lors de la crise financière de 2008.

    Les pays de l’UE continuent à acheter du pétrole russe.

    L’absence d’embargo européen sur le pétrole russe limite pour l’instant la hausse des prix à la pompe.

    Car bien que l’Union européenne ait voté des sanctions décrites comme « inédites » à l’encontre du régime de Vladimir Poutine, les Vingt-Sept n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les importations d’or noir en provenance de Russie.

    Certains Etats-membres de l’UE sont en effet plus dépendants que d’autres de l’énergie russe, qui représente tout de même 40% du gaz et 26% du pétrole importés en Europe, comme le rappelle la Commission européenne.

  • En France, où 17% du gaz et un peu moins de 13% du pétrole importés proviennent de Russie selon le ministère de la Transition écologique, les vendeurs de carburant sont loin d’avoir coupé les ponts avec leurs fournisseurs russes. 

    « Le tiers de notre carburant sur la façade Atlantique vient via des traders russes, détaillait Michel-Edouard Leclerc, interrogé par franceinfo le 7 mars. Le problème, c’est de passer d’un approvisionnement à un autre, d’aller chercher des barges aux Etats-Unis, qui mettent un mois pour venir. »

    Se passer de la Russie s’avère bien compliqué, et surtout aurait des conséquences directes sur les prix affichés dans les stations-service. 

    « C’est surtout une dépendance en produits raffinés, notamment en gazole routier, en diesel », détaillait à France 2 Nicolas Mazzucchi, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

  • Cette éclaircie risque de ne pas durer.

    Avec leurs cours en dents de scie, les marchés pétroliers restent extrêmement volatils et pourraient encore fluctuer de manière importante – alors qu’aucune porte de sortie n’apparaît pour l’instant dans le conflit ukrainien. 

    « On craint que ces hausses continuent de semaine en semaine », confiait en effet Dominique Schelcher, PDG du groupe Système U, interrogé sur France Inter le 9 mars.

    Les pétroliers et les distributeurs assurent ne pas pouvoir influer sur les prix de vente. 

    « Nous n’avons pas le droit de vendre à perte, soulignait Dominique Schelcher. 

    Donc, nous sommes obligés évidemment de répercuter ces hausses (…) et nous prenons là-dessus très peu de marges. »

    Plusieurs facteurs restent donc à surveiller : la mise en place de nouvelles sanctions européennes contre Moscou, les choix des distributeurs français, mais aussi l’attitude de la Russie vis-à-vis de ses clients européens en matière d’énergie – un marché qui reste vital pour le régime de Vladimir Poutine.

    En attendant une stabilisation plus durable des prix des carburants, les Français s’adaptent tant bien que mal et sont de plus en plus prudents lors de leur passage à la pompe.

  • La crise financière dans laquelle la Russie risque de tomber serait aussi grave que celle rencontrée par le pays en 1998.
     
    « Nous allons vivre une grave crise économique. Vous pouvez multiplier la crise de 1998 par trois pour obtenir l’échelle. » Alors que les sanctions commençaient à pleuvoir sur la Russie fin février, le magnat de l’alluminium Oleg Derispaka tirait la sonnette d’alarme.

    Alors qu’en occident, lorsqu’on veut agiter le spectre d’une crise financière majeure on fait référence à 2008 et aux subprimes, en Russie c’est l’année 1998 qui reste dans l’inconscient collectif comme le pire désastre financier de l’ère post-soviétique.

    Cette année-là, le pays s’était retrouvé en défaut de paiement ce qui avait entraîné l’effondrement du rouble et une flambée de l’inflation qui avait atteint 84% sur l’année.

  • Et le pressentiment de l’oligarque proche de Vladimir Poutine pourrait bien se concrétiser dans les prochains jours. Les trois agences de notation Fitch, Standard & Poor’s et Moody’s ont dégradé la note de la dette russe à « C ».

    Il s’agit de la dernière étape avant le « D » qui est synonyme de défaut.

    Plus très loin du défaut de paiement

    Or ce mercredi 16 mars, le pays doit verser 117 millions de dollars aux investisseurs qui ont acheté des obligations en dollars sur la dette russe.

    Bien que faiblement endettée à hauteur de 220 milliards de dollars (18% de son PIB), la Russie a vu ses avoir en dollars gelés par les pays occidentaux.

    Le pays qui s’était ces dernières années constitué un trésor de guerre grâce à la rente prétrolière avec plus de 600 milliards de dollars de réserves, n’a plus accès qu’à moins de la moitié de ce bas de laine.

  • Et il s’agit en outre de placements peu liquides que le pays devrait donc vendre et principalement en roubles.

    Or rémunérer des investisseurs en roubles (une monnaie qui a perdu 32% de sa valeur par rapport au dollar depuis mi-février) au lieu des dollars attendus constituerait bien techniquement un défaut de paiement.

    Ce que Moscou dément.

    « C’est une situation unique dans laquelle la partie qui impose les sanctions décidera d’un défaut de la Russie en 2022 », a estimé ce lundi Elina Ribakova, cheffe économiste adjointe de l’Institut international de la Finance (IIF).

    En 1998, les causes étaient totalement différentes. L’économie russe n’était pas sous le coup de sanctions mais s’était retrouvée asphyxiée de façon similaire.

    Le 17 août de cette année, les autorités avaient annoncé un défaut de paiement sur la dette intérieure.

    Une annonce qui faisait suite à un effondrement des marchés des capitaux russes dans la foulée des bourses asiatiques notamment thaïlandaises de 1997.

  • La Bourse russe qui avait profité de l’engouement des investisseurs pour les marchés émergents avait flambé de 170% au premier semestre de 1997.

    A l’été de cette année, les bourses asiatiques jugées sur-évaluées par rapport à la réalité des économies de ces pays d’Asie du sud est (les fameux « Tigres » et « Dragons ») s’effondrent.

    La déroute se propage aux marchés russes alors que le pays commençait paradoxalement à sortir la tête de l’eau après l’effondrement de 50% de son PIB à la chute de l’URSS.

    Mais le pays fait les frais de la défiance des investisseurs pour l’ensemble des pays émergents. Face à une situation budgétaire précaire, le pays se tourne en juin 1998 vers le FMI et la Banque mondiale pour solliciter une augmentation de leurs aides à la transition économique.

    Ce qui ajoute à la défiance des investisseurs.

  • La banqueroute de la Russie.

    Car dans le même temps, les exportations de pétrole (qui représentent près de la moitié des recettes de la Russie à l’export) chutent rapidement.

    Face à la surproduction des pays de l’Opep, les prix du pétrole chutent à 10 dollars le baril en 1998 et les exportations russes diminuent en valeur de plus de 49% sur l’année.

    La Banque centrale russe puise dans ses réserves de devises étrangères pour financer les déficits courants.

    Réserves qui se réduisent avec la baisse de l’entrée de devises.

    Un cycle infernal se met en place et l’Etat décide de faire tourner la planche à billets pour continuer à honorer ses dettes et accessoirement payer les fonctionnaires dont certains comme les mineurs ne sont plus payés depuis 1995.

  • L’inflation s’envole alors de plus de 80% et les épargnants subissent une dépréciation de 70% de leurs avoirs en roubles. Le pouvoir d’achat des Russes est alors laminé. Fin 1998, le salaire réel moyen ne représente plus que le tiers de sa valeur un an plus tôt.

    Le marché noir explose et le pays est en banqueroute.

    Il faudra un accord musclé avec le FMI, les réformes d’assainissement financières de Vladimir Poutine et surtout la remontée du brut en 1999 pour permettre à la Russie de ne pas totalement sombrer.

    La chute du PIB de 1998 (-5,3%) est compensé un an plus tard (+6,4% en 1999).

    Mais l’épisode reste traumatisant dans la population russe et humiliant pour l’Etat qui ne s’est plus jamais retrouvé en situation de défaut de paiement.

    Jusqu’à présent.

  • L’UE annonce de nouvelles sanctions financières qui visent les grands groupes pétroliers russes ainsi que de nouveaux oligarques comme Roman Abramovitch.
     
    Les Etats membres de l’Union européenne s’apprêtent à prendre une nouvelle salve de sanctions contre des oligarques ainsi que des groupes pétroliers russes Rosneft, Transneft et Gazprom Neft, mais vont néanmoins continuer à leur acheter du pétrole, a appris Reuters auprès d’une source au sein de l’UE.

    Déjà sanctionné par le Royaume-Uni, le milliardaire Roman Abramovitch -propriétaire entre autre du club de foot de Chelsea- rejoint la liste noire des quelque 900 personnalités russes qui ont vu leurs avoirs gelés par l’UE.

  • Concernant les géants russes des hydrocarbures, les trois groupes pétroliers visés sont déjà soumis à des restrictions imposées par l’Union européenne visant leur accès aux prêts et aux financements obligataires.

    La nouvelle série de sanctions, qui doit être discutée ce jour par de hauts diplomates européens, vise désormais à empêcher les trois groupes pétroliers d’accéder à tous les investissements européens pour financer des projets de production et d’exploration dans les combustibles fossiles.

  • En Afrique, Vladimir Poutine capitalise sur le rejet de l’Occident.

     Plusieurs pays du continent ont une attitude bienveillante vis-à-vis du maître du Kremlin, refusant de condamner l’invasion de l’Ukraine. Depuis les années 2000, Moscou renoue avec sa zone d’influence du temps de l’URSS.

  • « La Russie et l’Afrique contre le nazisme », lisait-on sur une banderole portée par des Centrafricains, à Bangui, samedi 5 mars, lors d’une manifestation en faveur de l’intervention russe en Ukraine.

    Vendredi 11 mars, quelques militaires centrafricains affirmaient même vouloir combattre au côté des Russes, dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux.

    En Afrique, la propagande du Kremlin trouve de nombreux relais : du Mali au Mozambique, du Soudan à l’Afrique du Sud. Est-ce à dire que Moscou est soutenu par le continent dans sa guerre en Ukraine ?

  • Sur les quarante pays qui n’ont pas voté à l’ONU en faveur de la résolution exigeant que Moscou cesse immédiatement ses violences contre l’Ukraine, vingt-sept étaient africains.

    Parmi eux, un a même voté contre : l’Érythrée. Un semblant de « bloc » qui rappelle le temps où l’Union soviétique pouvait compter sur ses satellites africains pour ne pas contrarier sa politique à l’ONU.

    La stratégie de la Russafrique

    « Après la chute du Mur, la Russie a quitté l’Afrique.

    Elle y est revenue dans les années 2000 », soulignait l’an dernier l’ambassadeur Eugène Berg, dans une conférence sur le sujet tenue à HEC.

    « Elle a repris les points d’ancrage de l’URSS, elle a renoué des contacts. Poutine s’est rendu, dès mars 2006, en Algérie, au Maroc puis en Afrique du Sud. »

  • Guerre en Ukraine : qui sont les soutiens de la Russie ?

    Pour reprendre pied sur le continent, Moscou a suivi une stratégie bien rodée : proposer d’effacer la dette de ses interlocuteurs contre l’engagement de lui acheter des armes.

    C’est ainsi qu’elle en est devenue le principal pourvoyeur en Afrique en s’assurant 49 % du marché, selon le Stockholm International Peace Research Institute (Sipri).

    En haut de sa liste de clients, ses grands alliés du temps de l’URSS : l’Algérie, l’Égypte et l’Angola.

    Les Russes se sont aussi lancés dans d’importants investissements pour exploiter les matières premières, engageant, de l’Algérie à l’Afrique du Sud, ses géants industriels Rosatom pour les centrales nucléaires, Rosneft pour les gisements pétroliers et Alrosa pour les mines de diamants.

  • À Sotchi, Poutine tend les bras à l’Afrique

    La Russie a enfin su capter à son profit le rejet de l’Occident par les opinions publiques africaines, surtout après les conséquences désastreuses de l’intervention militaire de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis en Libye en 2011.

    Exploitant le sentiment anti-occidental qui gagne les esprits en Afrique, le Kremlin rappelle opportunément qu’il n’a pas de passé colonial et qu’il est attaché aux valeurs traditionnelles, constate Eugène Berg.

    La Russie leur propose, ajoute-t-il, une coopération pragmatique sans leur faire de leçon sur la démocratie ou les droits de l’homme, et leur assure même sa protection à l’ONU.

    Au début de l’année, Moscou a encore bloqué toutes les résolutions condamnant la junte malienne à l’ONU.

    Médiation africaine

    Au fil de ces vingt dernières années, et de ses trois voyages en Afrique, le président russe a pris soin d’établir des liens directs et personnels avec bon nombre de chefs d’État du continent jusqu’à en inviter une quarantaine au sommet Afrique-Russie de Sotchi, en 2019.

    Ces liens directs permettent à quelques-uns de jouer les médiateurs dans le conflit en Ukraine. Jeudi 10 mars, le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est entretenu avec Vladimir Poutine sur la crise en Ukraine. Moscou lui aurait demandé, affirme-t-il, de jouer les médiateurs : « Vladimir Poutine apprécie l’approche équilibrée de l’Afrique du Sud », a expliqué le président sud-africain.

  •  Les mercenaires Wagner en Centrafrique : des diamants et des exactions.

    Deux jours plus tôt, le président sénégalais Macky Sall, l’un des vingt-sept qui s’est abstenu sur la résolution condamnant la Russie à l’ONU, a même tenté d’obtenir un cessez-le-feu en appelant Vladimir Poutine au téléphone.

    Occupant la présidence tournante de l’Union africaine, c’est au nom de cette organisation qu’il a longuement parlé avec le président russe.

    Pour autant, il faut se garder de surinterpréter le lien entre l’Afrique et Moscou.

    Pour l’heure, aucune des démarches diplomatiques entreprises par des chefs d’État africains en direction de Vladimir Poutine n’a abouti.

    Il faut aussi noter qu’aucun pays du continent n’a mobilisé ses troupes pour combattre auprès de l’armée russe en Ukraine.

    Et enfin, si 27 États africains n’ont pas voté la résolution de l’ONU condamnant la Russie, 28 autres l’ont fait : soit la majorité.

  • moderatus, bonjour

    Je partage masse de tes affirmations, je te remercie de ton message qui m’a fait bien plaisir. A défaut je pose un lien celui-ci afin que tu puisses le lire pleinement.

    Je Passe d’ici 1 heure environ bonjour à tout un chacun..

    Le Panda

  • moderatus 16 mars 17:41
    @Le Panda

    Je partage masse de tes affirmations, je te remercie de ton message qui m’a fait bien plaisir. A défaut je pose un lien celui-ci afin que tu puisses le lire pleinement.

    Je Passe d’ici 1 heure environ bonjour à tout un chacun..

    Le Panda

    ============================================================
    j’ai regardé ton lien
    super bien construit très beau graphisme, présentation soignée , ça a de la gueule , et le fond est intéressant.

  • Le Panda 16 mars 18:31
    @moderatus

    j’ai regardé ton lien
    super bien construit très beau graphisme, présentation soignée , ça a de la gueule , et le fond est intéressant.

    Merci à deux titres et tu vois ce que je veux dire, il me semble indéniable que nous allons à la création d’un nouveau « Parti celui des abstentionnistes » cela me semble une évidence.

    Puis d’ici que l’on se fracasse sur l’entourloupe de l’Allemagne et des U S A, MERKEL avait commandé des F35, à la France à Macron et désireuse d’avoir la frappe « nucléaire » les américains ont répondu « Il faut annuler la commande à la France » car autrement pas de « force nucléaire sur un avion de France.

    Mais où est donc passé L’U.E. qui ne sert à quoi en la circonstance ?

    Le Panda

  • Guerre en Ukraine : le pape François et le patriarche de Moscou se sont entretenus au téléphone 

     Le pape François et le patriarche russe Kirill ont échangé au téléphone mercredi 16 mars, d’après un communiqué publié par le Patriarcat de Moscou. Il s’agit du dernier développement des initiatives auxquelles participe le pape sur un plan spirituel pour implorer la fin de la guerre.

  • Guerre en Ukraine : le gouvernement dévoile son plan de soutien à l’économie française

     Le gouvernement a annoncé la série de mesures de son plan de résilience qui doit aider les entreprises à faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine. Une subvention sera accordée à celles qui consomment le plus d’énergie.

  • Ukraine: Zelensky appelle les Etats-Unis à « se souvenir » du 11-Septembre
    Le président ukrainien a reçu une ovation debout de la part du Congrès avant de commencer son allocution par visioconférence.

  • GUERRE EN UKRAINE –

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dressé ce mercredi 16 mars, devant le Congrès américain, un parallèle entre la guerre menée par Moscou en Ukraine et les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ainsi que l’attaque de l’aviation japonaise contre la base américaine de Pearl Harbor en 1941.

    “Dans votre grande Histoire, vous avez des pages qui vous permettent de comprendre les Ukrainiens”, a-t-il lancé dans une allocution par visioconférence aux élus américains. “Souvenez-vous de Pearl Harbor, ce terrible matin du 7 décembre 1941, quand votre ciel était assombri par les avions qui vous attaquaient”, “souvenez-vous du 11-Septembre, ce terrible jour de 2001”, a-t-il ajouté.

  • “Cette terreur, l’Europe ne l’a pas vécue depuis 80 ans”, a-t-il martelé pendant son allocution, lors de laquelle il a aussi montré une vidéo de son pays sous les bombes et à nouveau appelé à la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne.

    “En tant que leader de ma nation, je m’adresse au président Biden”, a aussi lancé le chef d’Etat ukrainien s’exprimant en anglais à la fin de son discours. “Vous êtes le leader d’une nation, de votre grande nation. Je souhaite que vous soyez le leader du monde. Etre le leader du monde, c’est être le leader de la paix”, a-t-il déclaré, en T-shirt kaki depuis l’Ukraine, après avoir à la fois remercié Joe Biden pour son aide mais aussi imploré les Américains et leurs alliés occidentaux de faire davantage pour sauver son pays face à l’invasion russe.

  • Volodymyr Zelensky avait reçu une ovation debout de la part du Congrès avant de commencer son allocution. “Slava Ukraina”, “Gloire à l’Ukraine”, avait lancé la présidente de la Chambre des représentants pour introduire son discours.

    Poutine accuse l’occident de “pogroms”

    Prenant la parole peu après l’intervention du président ukrainien, Vladimir Poutine a estimé lui que l’avalanche de sanctions et condamnations occidentales frappant la Russie, son économie, ses sportifs et son monde de la culture était comparable aux persécutions antisémites. Ajoutant au passage que “l’opération spéciale” russe était un succès. 

  • “L’Occident a fait tomber le masque de la décence et a commencé à agir de façon odieuse.

    Des parallèles s’imposent avec les pogroms antisémites”, a-t-il déclaré, lors d’une réunion gouvernementale diffusée à la télévision.

  • Libérée, la journaliste russe Marina Ovsyannikova encourt toujours la prison
     

    Après avoir dénoncé en direct à la télévision russe la guerre en Ukraine et la propagande de Vladimir Poutine, la journaliste russe Marina Ovsyannikova a été arrêtée, puis libérée avec amende. Mais elle encourt encore de lourdes peines de prison.

    Elle n’a pour l’instant été jugée que pour une vidéo postée sur les réseaux sociaux..

    Son acte de courage contre la propagande dans les médias russes a fait, en 24 heures, le tour de la planète.

    La journaliste russe Marina Ovsyannikova, arrêtée après son intrusion en direct sur le plateau du JT le plus regardé en Russie, a été libérée lundi, en écopant d’une amende équivalent à 250 euros pour « infraction administrative ».

    Si la France est prête à lui offrir « sa protection », Marina Ovsyannikova n’en pas forcément fini avec la justice russe

  • Sa condamnation ne concerne en effet pas son irruption dans le JT, mais uniquement la vidéo qu’elle avait postée sur les réseaux sociaux avant. 

    « Malheureusement, j’ai travaillé pour Pervy Kanal ces dernières années, faisant de la propagande pour le Kremlin.

    J’en ai très honte aujourd’hui. J’ai honte d’avoir permis que des mensonges soient diffusés à la télévision, honte d’avoir permis que le peuple russe soit ‘zombifié' », expliquait-elle dans cette vidéo.

  • « Je reste convaincue que la Russie commet un crime »
    Marina Ovsyannikova risque encore, pour cette irruption en direct, des poursuites au pénal passibles de lourdes peines de prison. Dans le cas où elle serait poursuivie pour publication « d’informations mensongères » sur l’armée russe, la journaliste et productrice risque jusqu’à 15 ans d’emprisonnement. 

     
     

    À sa sortie du tribunal hier après-midi, Marina Ovsyannikova a refusé de s’exprimer sur ces possibles poursuites supplémentaires, en expliquant qu’elle souhaitait d’abord se reposer. Elle explique avoir été interrogée pendant 14 heures, sans possibilité de parler à ses proches ou à ses avocats. Devant le tribunal, la journaliste a réitéré ses positions en affirmant « Je reste convaincue que la Russie commet un crime […] et qu’elle est l’agresseur de l’Ukraine ».

  • Cette seconde partie fait suite à la première partie publiée la semaine précédente et entièrement consacrée à l’hostilité marquée du Chef de l’État vis-à-vis des retraités. Le pilonnage continu (II) du pouvoir d’achat des retraités est la résultante la plus visible de cette hostilité, dont il importe pourtant d’essayer de sortir pour tracer quelques lignes d’espoir (III) à condition toutefois que les retraités prennent eux mêmes résolument leur sort en main, sans se précipiter sur les leurres syndicaux qu’on leur tend.
    Par Thierry Benne

  • En Syrie, des hommes se proposent d’aller combattre en Ukraine, le plus souvent aux côtés de l’armée russe. Ils sont mus par des motivations idéologiques et/ou un appât du gain.

    Les témoignages concordent au sujet du recrutement de mercenaires syriens pour aller combattre en Ukraine.

    La Russie est un soutien fidèle du régime de Bachar al-Assad, l’ayant même défendu militairement.

  • Certains vont combattre les Russes
    Changement de décor. Nous sommes à Idlib, un des fiefs des rebelles, durant la guerre civile.

    Ici, on trouve des hommes qui veulent se battre aux côtés de l’armée ukrainienne.

    « Je me suis enrôlé pour combattre la Russie, dit un jeune homme. __Beaucoup d’autres l’ont déjà fait. »

    « Tueurs à gages »
    Adhésion idéologique ou appât du gain, les motivations diffèrent. En tout cas, ces hommes, rompus à la guérilla urbaine, pensent qu’ils pourront être utiles en Ukraine.

    Et c’est bien ce qui inquiète Rami Abdulrahman, responsable de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.

    Des mercenaires syriens ont déjà combattu en Libye. On les appelait des « tueurs à gages ».
    Ils n’ont aucun état d’âme quand il s’agit de tuer des civils, en Ukraine ou ailleurs.
    Ils ne vont faire qu’aggraver la situation.
    Rami Abdulrahman 
    Observatoire syrien des droits de l’homme

  • A ce stade, on ignore précisément combien de Syriens sont partis combattre en Ukraine.

    Par le passé, des miliciens syriens ont été vus en Libye – ils avaient été déployés par la Russie.

    La Turquie a aussi fait appel à eux pour combattre les forces arméniennes dans le Haut-Karabakh.

  • L’Institut Pasteur exprime son soutien envers la population et la communauté scientifique de l’Ukraine qui font face à l’invasion de leur pays par la Russie.

    Depuis le début du conflit, l’Institut Pasteur a mis en place des mesures de solidarité envers les scientifiques ukrainiens. Par ailleurs, il s’engage à accueillir des chercheuses et chercheurs ukrainiens dans le cadre du programme PAUSE (Programme d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil), mis en place par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et porté par le Collège de France.

    L’Institut Pasteur accueille sur son campus des chercheuses et chercheurs à la fois ukrainiens et russes qui partagent leurs connaissances et contribuent activement aux travaux de plusieurs équipes de recherche. L’Institut Pasteur est particulièrement attaché à défendre le principe d’indépendance de la recherche et les valeurs démocratiques de l’enseignement supérieur.

    L’Institut Pasteur a suspendu toutes les nouvelles coopérations bilatérales avec la Russie. Ces dispositions sont alignées avec les recommandations ministérielles et la position des autres institutions scientifiques.

    Les mots de Louis Pasteur, lors de l’inauguration de l’Institut Pasteur, le 14 novembre 1888 résonnent encore aujourd’hui : « […] deux lois contraires semblent aujourd’hui en lutte : une loi de sang et de mort qui, en imaginant chaque jour de nouveaux moyens de combat, oblige les peuples à être toujours prêts pour le champ de bataille, et une loi de paix, de travail, de salut qui ne songe qu’à délivrer l’homme des fléaux qui l’assiègent. L’une ne cherche que des conquêtes violentes, l’autre que le soulagement de l’humanité. Celle-ci met une vie humaine au-dessus de toutes les victoires ; celle-là sacrifierait des centaines de mille existences à l’ambition d’un seul. »

  • Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a été le principe structurant sur la base duquel le président américain Woodrow Wilson a fondé la décision d’entrer en guerre des Etats-Unis en 1917 et qu’il a imposé dans la recomposition de l’Europe après la guerre. C’est d’ailleurs ce principe qui fut sans doute la source de tant de ressentiments et de désillusions, en Europe centrale notamment, et qui précipita peut-être la Seconde Guerre mondiale. Après celle-ci, le principe fut réaffirmé par la Charte de l’ONU (article 1,2), surtout pour obliger à la décolonisation, en faisant fi d’ailleurs des nations opprimées par l’URSS derrière le rideau de fer.

  • Les principes du droit international
    Au demeurant, les règles de l’ONU ne sont souvent que des chiffons de papier. Bien des Etats n’invoquent ce droit onusien très politiquement correct que lorsque ça les arrange et s’en exonèrent en d’autres situations. Néanmoins, au regard du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il me semble qu’il faut admettre que le droit naturel en est l’assise, même si longtemps a prévalu l’idée que rappelle Thucydide que rien n’est injuste de ce qui est utile au roi et aux souverains. La civilisation fut précisément d’esquisser un « droit des gens », le jus gentium, respectueux des nations. Grotius l’exprima en remerciant le roi Louis XIII de l’accueillir en exil en France : « Vous avez un Empire plus grand que [votre] royaume : c’est que vous ne convoitez pas les royaumes d’autrui. » La Révolution française en reprit le principe dans son décret du 19 novembre 1792 par lequel la Convention souhaitait accorder « fraternité et secours à tous les peuples qui voudront recouvrer leur liberté. » Sur ces bases le droit international s’affirma après la seconde guerre mondiale.

  • « En vertu du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, […] tous les peuples ont le droit de déterminer leur statut politique, en toute liberté et sans ingérence extérieure, et de poursuivre leur développement économique, social et culturel, et tout Etat a le devoir de respecter ce droit » a rappelé l’ONU dans la Résolution 2625 de son Assemblée générale en date du 24 octobre 1970. Cette Résolution ajoute encore que « Tout Etat a le devoir de s’abstenir de recourir à toute mesure de coercition qui priverait de leur droit à l’autodétermination, à la liberté et à l’indépendance les peuples mentionnés dans la formulation du principe de l’égalité de droits et de leur droit à disposer d’eux-mêmes ». Et elle interdit ainsi le recours à la force sous toutes ses formes, direct ou indirect, sur le territoire d’autres Etats qui constituerait « une violation de leurs droits inaliénables et du principe de non-intervention ».

  • L’ONU pose toutefois une limite : « Rien dans les paragraphes précédents ne sera interprété comme autorisant ou encourageant une action, quelle qu’elle soit, qui démembrerait ou menacerait, totalement ou partiellement, l’intégrité territoriale ou l’unité politique de tout Etat souverain et indépendant se conduisant conformément au principe de l’égalité de droits et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes énoncé ci-dessus et doté ainsi d’un gouvernement représentant l’ensemble du peuple appartenant au territoire sans distinction de race, de croyance ou de couleur. » Au nom de cette réserve, la sécession catalane, par exemple, a manqué de légitimité, comme celles de la Crimée et du Donbass méritaient d’être condamnées plus sévèrement qu’elles ne l’ont été.

  • Une simple opération militaire, vraiment ?
    La Russie a signé la Charte de l’ONU dont elle est membre du Conseil de sécurité. Pour éviter d’être accusée de violation des dispositions onusiennes, elle prétend qu’elle n’est pas entrée en guerre contre l’Ukraine sur le territoire de laquelle elle ne mènerait qu’une simple opération de sécurité militaire. Elle affirme ainsi qu’elle est chez elle en Ukraine, à l’encontre des traités auxquels elle a souscrit et de l’histoire. Pourtant, nul doute que l’Ukraine est une vieille nation, depuis le Xème siècle, et un Etat indépendant et souverain depuis le démembrement de l’URSS. Ce pays n’est pas parfait, meurtri par la corruption, peut-être autant que la Russie même si c’est sans doute difficile, mais démocratique, au point que Volodymyr Zelenski a pu y être élu, et que la nation s’est rassemblée derrière lui pour la défendre contre Poutine. Il est possible que des bandes d’extrémistes, arborant peut-être des insignes nazis, aient profité des disputes du Donbass pour y prospérer contre les bandes du même acabit que la Russie soutenait. Désormais la Russie envoie d’ailleurs en Ukraine ses milices Wagner qui ne valent pas mieux et des bandes de Tchétchènes et de Syriens qui ont moins d’état d’âme que les soldats russes pour tuer des orthodoxes ukrainiens.

  • La Russie invoque encore l’histoire pour dénier aux Occidentaux le droit de lui faire des remontrances. Certes, ces derniers n’ont pas toujours été innocents. Mais leur intervention dans les conflits yougoslaves au début des années 1990 pouvait se justifier pour éteindre une poudrière dangereuse et capable de s’étendre. Quant à Kennedy à Cuba, il voulait d’abord combattre le communisme et empêcher son extension, ce qui me paraît avoir été une décision salutaire pour l’humanité. Au demeurant, il semble qu’en échange de l’accord des Soviétiques pour ne pas déployer leurs missiles à Cuba, Kennedy ait accepté de retirer les missiles américains de Turquie. Quoiqu’il en soit la confrontation d’alors était bien une guerre, froide, entre deux mondes et si Kennedy n’avait pas arrêté l’ogre rouge qui sait jusqu’où il aurait été.

  • Comment certains européens peuvent-ils encore excuser la Russie ? Que diraient-ils si l’Autriche envahissait la Hongrie, qu’elle a dominée du XVIème siècle jusqu’en 1918, soit plus longtemps que la Russie ne l’a fait de l’Ukraine ? Et si l’Italie récupérait de force Nice et les deux Savoies en prétextant que le plébiscite de 1860 n’était pas éclairé, ce qu’il n’était d’ailleurs sans doute pas ? Les guerres d’autrefois répondaient souvent à des motifs futiles qui déguisaient des ambitions démesurées. Mais sans être complètement naïfs, nous pouvions espérer avoir appris de l’histoire. Hélas, Poutine se conduit comme Hitler. Il accuse le pauvre juif Volodymyr Zelenski de nazisme pour cacher sa propre volonté de puissance et son ego napoléonien, voire stalinien. Mais peut-être que l’Ukraine sera la Russie de Napoléon, ce qui signifierait que son Waterloo n’est pas loin.

  • @Le Panda

    que nous allons à la création d’un nouveau « Parti celui des abstentionnistes » cela me semble une évidence.
    Puis d’ici que l’on se fracasse sur l’entourloupe de l’Allemagne et des U S A, MERKEL avait commandé des F35, à la France à Macron et désireuse d’avoir la frappe « nucléaire » les américains ont répondu « Il faut annuler la commande à la France » car autrement pas de « force nucléaire sur un avion de France.
    Mais où est donc passé L’U.E. qui ne sert à quoi en la circonstance ?

    Le Panda

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    J’espère que non, ce ,’est pas le moment de s’abstenir, la situation est trop grave, 

    Quand on voit le bilan on se dit que 5 ans encore avec ces méthodes, c’est un catastrophe dont on ne se relèvera pas.

  • goc 16 mars 19:07
    Dernier épisode du mépris total envers es français :

    la Monchalin et tout le gouvernement viennent de s’apercevoir, à un mois de l’élection, que les fonctionnaires sont sous-payés.

    Ça fait 5 ans qu’ils sont au pouvoir, et ils attendent le dernier moment pour revaloriser les salaires de la fonction publique, à part pour la police que nos fachos-en-chef, dorlotent un max vu que leurs sièges ne dépendent plus que du zèle sanguinaire des employés du « maintient de l’ordre ».

    Cette promesse est d’autant plus mensongère que pour l’appliquer il faudra attendre la prochaine législature qui ne sera pas garantie 100% LREM.

    Ceci étant, je me pose la question : au vu des réactions gouvernementales concernant aussi bien la fonction publique que la Corse, je me demande si cette tactique du « ratisser le plus large possible » ne démontre pas qu’en fait ce pouvoir est aux abois et que n’importe quelle voix compte, quitte à promettre n’importe quoi, surtout si cette promesse est totalement bidonnée, voir totalement inapplicable ou illégitime vu la prochaine assemblée nationale elue en Mai

  • Christelle, bonjour

    Je suis stupéfait de lire à chaque fois tes articles. Il me semble sauf erreur que j’ai du loupé plus d’un épisode. Jamais personne me semble-t-il ne t’as ouvert les portes comme je l’ai fait. Allant jusqu’à te créer un site. Je suis fort surpris de ta froideur face à la mort d’autant d’enfants et de femmes y compris enceintes. Ce n’est que mon point de vue. Mais je serai curieux de savoir où vivent les personnes qui interviennent sur tes articles et que connaissent-ils réellement de n’importe que formes de guerres. Tes propos tu ne pourrais les tenir chez moi. Car rien ne remplace la vie humaine quelle que soit l’endroit ou des crimes sont perpétrés, ni la race, ni les profits. L’Histoire de l’Europe a basculé le 24 février 2022. Chacun souffre dans sa chair et son âme devant la détresse du peuple ukrainien et les villes bombardées, des horreurs que nous pensions à jamais étrangères à notre sphère de civilisation. Au bout du chemin se profile le risque d’une destruction de l’Ukraine, d’une régression de la Russie et de la ruine de l’Europe. Interrogeons-nous sur les raisons qui ont motivé l’invasion de l’Ukraine par la Russie et permis à l’armée ukrainienne de résister de manière inattendue.

    Le Panda

    Patrick Juan

  • Christelle Néant 20 mars 20:03

    @Le Panda

    Quelles femmes enceintes sont mortes ? Celles qui ne se trouvaient pas dans la maternité de Marioupol, comme me l’a confirmé un témoin aujourd’hui ? Je suis sur le terrain, et je ne m’émeut que des morts réelles, pas les fictives inventées par Kiev pour obtenir le soutien de l’OTAN. J’ai pleuré à Donetsk devant le bain de sang réel celui-là perpétré par Kiev, j’ai pleuré à Marioupol devant les corps de civils laissés dehors à pourrir faute de pouvoir les enterrer comme il faut. Alors les leçons de morale à distance svp non merci.

  • Le Panda 20 mars 21:09

    @Christelle Néant

    Je ne conclue que par ces maigres propos.

    Les larmes ne se voient jamais car elles se confondent avec ce que chacun peut penser de l’autre.

    Ma façon de faire tu l’as connais enfin juste un peu. Je ne te donne aucune leçon de morale bien loin de mon commentaire.

    Mais il me semble que l’on ne voit justement qu’avec les souvenirs de notre coeur.

    Prends soin de toi et de tes proches.

    Le Panda
    Patrick Juan

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