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La naissance des meurtres fanatiques en France

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La naissance des meurtres fanatiques en France

Tous ces faits, n’empêche certains de vivre en sérénité. Des réalités, cessez les mensonges susceptibles d’apport des « Voix » alors qu’une fois en place, l’ignorance de vos promesses rapidement faites au coin de rue « De l’Amour disparate » s’envolent. Disant : « Non, je ne regrette rien » tout se déroule comme prévu.

Face à l’échéance présidentielle, et à l’élection d’un futur président. La haine, la violence dans les termes les propos touchent à nouveau la France. Il n’y a plus de manifestations mais des agressions caractérisées. Certaines chaines d’informations et des médias sont complices directement et comme aurait Emile Zola « Je les Accuse » de faire indéniablement le « Jeu des pouvoirs en place » Pourquoi et à quel prix ? « Regardez »

En mars 2012. Une série d’attaques génère l’effroi à Toulouse et Montauban, mettant toute la France en alerte. Plusieurs militaires abattus, avant que trois enfants et un professeur d’une école juive ne connaissent le même sort. Le criminel fera rapidement la une de toute la presse : Mohamed Merah, un délinquant qui a basculé dans le fondamentalisme islamiste. 11 mars, un militaire du 1er Régiment du train parachutiste, Imad Ziaten est le premier à être tué. La victime poste une annonce sur le site Le Bon Coin afin de vendre sa moto. Lors du rendez-vous avec Mohamed Merah, il est abattu d’une balle dans la tête.

15 mars, trois autres militaires du 17e Régiment du génie parachutistes de Montauban se font tirer dessus par le terroriste, alors qu’ils retiraient de l’argent. Deux sont tués, l’un reste tétraplégique. Il faudra plusieurs jours aux enquêteurs pour établir un lien entre ces attaques et le jeune islamiste radicalisé en prison, passé sous les radars de l’antiterrorisme.

TUERIE À L’ÉCOLE JUIVE OZAR HATORAH

Experts et enquêteurs tentent de tirer des conclusions, l’affaire prend une tout autre tournure le 19 mars à 8 h. A bout portant, Mohamed Merah assassine deux enfants, Myriam Monsonego, 7 ans et Gabriel Sandler, 3 ans, dans la cour de récréation de l’école Ozar Hatorah. Quelques secondes plus tôt, Arié Sandler, 6 ans, et son père Jonathan Sandler succombent aux balles du tueur casqué.

Les soupçons se portent sur Abdelkader Merah, le frère aîné de Mohamed, qui vit à Auterive près de Toulouse. Surnommé « Ben Laden » dans le quartier des Izards, Abdelkader est connu de la direction générale de la sécurité intérieure, pour son appartenance à la mouvance salafiste. Abdelkader Merah condamné en appel à 30 ans de prison, la complicité d’assassinats retenue.

20 au 21 mars, les policiers lancent deux opérations quasi simultanées. Si Abdelkader est interpellé, le RAID se heurte à une résistance inattendue chez Mohamed. Retranché dans son appartement d’un quartier résidentiel de l’est de la ville, il ouvre le feu à travers la porte, les contraignant à se replier.

UN SIÈGE DE 30 HEURES

Des négociateurs de la police entre en pourparlers avec le jeune délinquant, qui revendique les trois attentats au nom d’al-Qaida. Le siège durera trente heures, jusqu’à l’assaut au cours duquel Mohamed Merah est abattu. Présenté comme son « mentor », Abdelkader sera condamné à trente ans de prison pour « complicité d’assassinats », la justice estime qu’il a « sciemment apporté aide ou assistance dans la préparation des crimes commis par Mohammed Merah ». Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad, le premier soldat tué. Elle se dit régulièrement « inquiète » car «la jeunesse est fracturée, souffre énormément. Je rencontre beaucoup de jeunes qui n’ont plus d’espoir. Il y a toujours de la haine, on n’est pas à l’abri ». Le 20 mars, une cérémonie commémorative est prévue à Toulouse en présence de proches des victimes, de politiques et de responsables religieux.

La responsabilité de l’état français mise en cause

L’Etat, est condamné pour faute par le tribunal administratif de Nîmes Gard pour l’assassinat du caporal-chef Abel Chennouf, tué en mars 2012 à Montauban par Mohamed Merah. Le père d’Abel Chennouf tué avec un autre militaire Mohamed Legouad le 15 mars quatre jours après la mort d’un autre soldat, Imad Ibn Ziaten, à Toulouse avait déposé plainte contre l’Etat pour non-assistance à personne en danger. La décision de supprimer toute mesure de surveillance de Mohamed Merah est constitutive de faute engageant. « La responsabilité de l’Etat compte tenu notamment du profil de Mohamed Merah et du caractère hautement suspect de son comportement, établi depuis plusieurs années et renforcées par ses récents voyages en Afghanistan et au Pakistan », écrit le tribunal dans un communiqué.

Mohamed Merah, fait une première victime quatre jours avant l’assassinat de M. Abel Chennouf, le tribunal juge que cette faute a compromis les chances d’empêcher l’attentat et fixe à 30% la part de responsabilité de l’Etat. Le tribunal a également condamné l’État à indemniser l’épouse, l’enfant et les beaux-parents d’Abel Chennouf ainsi que le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme.

Retour sur la vague d’attentats qui a endeuillé la France en 2015

L’assassinat des journalistes du magazine satirique Charlie Hebdo, fusillades qui ont frappé les cafés, prise d’otages au Bataclan, l’explosion d’une bombe à l’extérieur du Stade de France.  Ma réaction fut vive : sur le terrain « voir ici la masse de défilés de français de toutes origines face à certaines barbaries » Réalisé par Le Panda Patrick Juan. Juste quelques vues.

Pourtant et au-dessus de tous, un « Homme – accepta de suivre Mitterrand à la condition qu’il se prononce pour la suppression de « La Peine de Mort » Robert Badinter « J’ai l’honneur de demander l’abolition de la peine de mort en France »

Des dizaines de personnes fuient rapidement par les issues de secours. D’autres tentent de s’en approcher « en bondissant » ou « en rampant sur les corps vivants ou morts », chaque fois que les tirs s’arrêtent. « Vous avez trois secondes, ils rechargent », entend dans la salle Thomas Smette, qui avait alors 24 ans. Il se souvient aussi des paroles d’un djihadiste, criant « C’est pour nos frères en Syrie ».

Des spectateurs se cachent dans des toilettes, des placards, ou même de faux plafonds. Certains fuient par le toit. Les assaillants continuent de faire feu sur les très nombreuses personnes dans la fosse. Déjà beaucoup de victimes. D’autres mettent leur téléphone sur silencieux et font les morts pour ne pas être pris pour cible. « Si tu bouges, je te tue », lancent parfois les tueurs.

Un premier tireur abattu, sa ceinture explose

Deux sont montés à l’étage. Et tirent depuis les balcons. Le troisième Samy Amimour arrive sur la gauche de la scène. Il est alors vite repéré avec son fusil d’assaut par un commissaire de police de la brigade anticriminalité (BAC) et son chauffeur, les premiers arrivés sur les lieux. Ils font feu avec leur arme de service, touchant le terroriste qui tombe et dont la ceinture explose. Suzie Bernard toute proche du kamikaze. Bruit « très fort », ouvre les yeux, se dit d’abord : « Le canon à confettis a explosé. Très violent de se rendre compte, des jours après, qu’il n’y avait jamais eu de confettis mais que j’avais vu quelqu’un se faire exploser. »

Les deux policiers se replient aussitôt, visés par le feu nourri des deux djihadistes à l’étage de la salle. Des tirs sporadiques se font encore entendre. Visant des spectateurs coincés dans la fosse ou depuis des fenêtres des blessés, policiers, pompiers, à l’extérieur, notamment boulevard Voltaire ou passage Amelot, longeant le Bataclan. Vers 22 h 20, le claquement des armes cesse. Les deux terroristes Foued Mohamed Aggad et Ismaël Omar Mostefaï se sont en fait retranchés avec une dizaine d’otages dans un étroit couloir, fermé par une porte.

« Une vraie scène de guerre »

La Brigade de recherche et d’intervention, arrivée sur place, prend la mesure du « chaos » à l’extérieur où « des gens criaient, pleuraient. » Elle « voit des corps aussi ». Le temps de faire le point avec le commissaire de la BAC, elle entre à son tour dans la salle. Et découvre l’horreur. « Une vraie scène de guerre », disent des policiers d’élite, qui décrivent des « centaines de corps enchevêtrés », dont des « vivants qui font semblant d’être morts ». Évoquent aussi le « silence », perforé parfois des râles des blessés. Ou encore les odeurs du sang et de la poudre. Les opérateurs de la BRI progressent lentement, inspectent d’abord les lieux, qui peuvent être piégés. Ils se méfient aussi de « terroristes qui se mêleraient aux victimes ». Ces dernières « veulent sortir vite ». Les blessés demandent de l’aide. « Mais on leur disait de ne pas bouger, explique Jérémy, chef de groupe de la brigade anti-commando. Notre mission était d’abord de sécuriser et de localiser les terroristes ».

Aucun espoir de reddition

Une fois l’inspection du rez-de-chaussée faite, l’évacuation débute. Deux équipes de la BRI s’engagent à l’étage, découvrent des personnes cachées. Mais ne savent « toujours pas si les assaillants sont encore dans la salle ». Jusqu’à ce qu’elles butent, vers 23 h, sur la porte qui ferme le couloir où Mostefaï et Aggad gardent leurs otages, placés derrière la porte et aux fenêtres pour surveiller l’extérieur.

L’un d’eux crie aux policiers de ne pas entrer, qu’ils sont plusieurs menacés par les deux terroristes munis d’armes et d’explosifs. Un otage donne son numéro de téléphone pour qu’un négociateur entre en contact avec les djihadistes. Mais très vite les policiers comprennent qu’il n’y a aucun espoir de reddition.

L’assaut se prépare. Il est donné à 00 h 18. David Fritz Goeppinger, un des otages placés derrière les terroristes se souvient de « voir la porte tomber », puis l’espace occupé par « un grand panneau noir », le bouclier sur roues des policiers, qui avance. Les terroristes font feu. « Des grenades ont été lancées, je ne vois plus rien ». Puis Foued Mohamed Aggad se fait exploser. David Fritz Goeppinger, âgé de 23 ans à l’époque, explique avoir été « projeté contre un mur, sonné ». Est extrait par la BRI, tandis qu’Ismaël Omar Mostefaï, le dernier terroriste, est abattu.

Tous les otages sont vivants. Un « miracle », dans cette soirée d’horreur. Il n’oublie pas « l’image des corps enchevêtrés dans la fosse » quand il est sorti de la salle. 90 personnes ont trouvé la mort dans l’attentat au Bataclan. Le procès historique consacré à ce massacre à débuter le 8 septembre à Paris et doit aller jusqu’en mai 2022. Vingt personnes sont renvoyées aux assises, dont Salah Abdeslam. Le procès se poursuit avec une insolence de diable Salah Abdeslam, rend « coupable les dirigeants de la France »

Pourquoi rappeler ces faits, ils sont à l’image de ce qui se passe en Ukraine depuis le 24 février 2022. Les vrais coupables seront poursuivis et punis indéniablement. Comme ce que sont devenus « Masse de réseaux sociaux » et « Certains sites qui laissent se propager la haine » Que font les pouvoirs en place ? Rien, ce n’est point le moment de sévir, les échéances arrivent, sortons plutôt le carnet de chèques pour calmer. Non cela ne suffira point. La France s’enfonce de plus en plus chaque jour, car sous peu, ceux qui vivent de leur travail, de leur retraite ne pourront même plus survivre.

Attention que les armes que vous utilisez ne se retournent à « Un moment » contre « Vous » et ceux qui vous aident dans ces manœuvres fallacieuses. Il va arriver sous peu l’impossibilité de payer, les repas du quotidien, le gaz, l’électricité, de trouver des hôpitaux dignes de la France tout comme le fait de prendre rendez-vous avec un spécialiste : délai 5 à 8 mois. L’école, est devenu « un fourre-tout, un coin à rébus. Puissent les urnes rendront une « verdict » à la « hauteur de nos souffrances ».

Le Panda

Patrick Juan

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