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M. Macron affaire personnelle ?

Temps de lecture : 6 minutes

M. Macron affaire personnelle ?

Réforme de la retraite en France

Les Français ne souhaitent nullement la venue aux manettes de l’état de la France et peu importe « d’extrémistes de gauche ou de droite » d’où la réélection de M. Macron. L’énorme erreur que le président commet, est indéniablement d’inverser son investiture en luttant contre « Le peuple « qui l’a élu « contraint et presque forcée » en mémoire « des anciens, nés de Germinal »  

Retraite : Les Français admettent la nécessité d’une réforme mais sans M. Macron. Ils luttent contre M. Macron. Plus de 70% des Français admettrait la nécessité d’une réforme des retraites mais ils ne veulent pas de M. Macron, sans dire précisément ce qu’ils souhaitent. La situation est bien plus que compliquée. Le gouvernement français est à la ramasse, autant pour l’opposition que pour les syndicats. Quel pays, ces gaulois ! Les sociologues déboussolés. Les Français se déclarent majoritairement contre la réforme présentée de M. Macron, une forte proportion de Français estime pourtant impérative la réforme du système afin de le sauvegarder. Le dernier sondage réalisé par Opinion Wa indique que 7 Français sur dix, optent qu’une réforme en profondeur est obligatoire, vitale. Type de résultat que le Chef de l’état s’est décidé à remettre son projet à l’ordre du jour.

Les retraités sont en colère, avec l’impression d’être la vache à lait du gouvernement. Partout en France, ils sont dans la rue, protestant sur la hausse de 1,7 points de la CSG, et donc à la baisse de leurs pensions. Les professionnels des maisons de retraite manifestent également. M. Macron a un problème avec nos vieux ? Nous pensons que c’est grave qu’un président de la République, se doit de rassembler les Français. Ne pas chercher à opposer les Français les uns aux autres.

M.Macron ayez le sens de « L’empathie» plus qu’un devoir, une obligation pour l’histoire de la France. « Vous en faites une affaire personnelle» ? » Les débats à l’Assemblée sont noyés, le gouvernement joue le poker menteur autour de la réforme des retraites, faisant sienne l’argument de « l’équilibre » financier sur mesure de « justice ». « Réforme ou la faillite », a « clamé » Gabriel Attal. À l’instar de Sacha Houlié qui répète qu’il n’y a pas d’alternative à faire une réforme. « Les 64 ans ou le chaos » autre idée de la « justice » en tête : Il ne faut pas laisser s’effondrer le système. On cède : alors on livre le pays en 2027 avec les retraites au fond du gouffre. Chacun dira « Macron a ruiné le pays, c’est votre faute » Qui empêchera des associations d’usagers du service public de nous mettre des procès ? référence à la mise en examen, par le parquet général de la Cour de justice de la République, d’Agnès Buzyn pour « mise en danger de la vie d’autrui » dans la gestion du Covid et Édouard Philippe sous le statut de témoin assisté. Figure de « l’aile gauche » de la macronie qui rêve le reproche formulé au camp présidentiel en cas de chute budgétaire : « Vous, les présidents de commissions, les ministres, vous n’avez rien fait » inquiétude du pouvoir face à une judiciarisation inédite de son action, ou dramatisation à l’extrême ? « Pour n’avoir pas prévu ce que personne ne pouvait prévoir, une donnée de l’équation, malheureusement », assure Houlié. Total publie un record bénéfice net de « 20,5 milliards »

Le groupe français Total Énergies annonce ce 8 février un bénéfice net dopé par le gaz, les cours du pétrole, de 20,5 milliards de dollars pour 2022, le plus important enregistré par la major française, le meilleur de l’histoire. « Bientôt 3 mille milliards d’euros de dette en France »

Tout le monde ou presque a très bien compris que le régime par répartition est en danger. Par ce régime assuranciel où les actifs paient les pensions des inactifs. Il est évident que le déséquilibre financier est interdit alors que le risque subsiste dans le cadre des raisons démographiques. Vouloir conserver le principe par répartition, il faut modifier par obligation son fonctionnement. Mais voilà, les Français refusent massivement les changements inscrits dans la réforme Macron. Les deux marqueurs de la réforme, cela risque de tout bloquer, puisqu’il ne ressort du travail des syndicats et de l’opposition politique aucune solution alternative évidente.

Risque de blocage, le gouvernement dans sa dernière mouture a limité son ambition au minimum. Il renonce à se braquer sur un âge de 65 ans en optant avec un recul progressif jusqu’à 64 ans. Parallèlement, il multiplie les aménagements pour amortir les effets du changement. Le gouvernement n’hésite pas à répondre aux demandes du corps social. M. Macron a même retenu des hypothèses sur la croissance et sur l’emploi qui sont très ambitieuses afin d’amortir le choc.

Macron joue son avenir mais les syndicats jouent leur survie. Et s’il y avait un accord secret ?

En réalités, la réforme est quasi symbolique. Le problème dans cette opération vient sans doute que tout le monde s’est braqué sur la position de M. Macron et son gouvernement. Alors que l’important est ailleurs. Le gouvernement, dans sa communication et les syndicats dans leurs revendications se sont retrouvés embarqués dans un débat ultra politique qui a occulté le véritable enjeu. Le problème, c’est que l’opération risque de provoquer une situation de blocage si les syndicats ne réussissent pas à se juxtaposer sur le terrain de la réforme.

Pour M. Macron comme pour les syndicats, il va falloir revenir sur l’objet du projet, à savoir la réforme du système. Les Français sont pour une réforme mais opposés à celle qui est proposée sans proposer d’alternative, il faudra bien trouver des portes de sortie. Il existe plusieurs issues de secours : – premièrement, le gouvernement, passe en force au Parlement ou en composant une majorité avec les Républicains, soit en passant par la voie étroite du 49.3. Plus que risqué cela ne calmera pas la colère sociale et les syndicats ne seront plus en mesure de ramener le calme dans la rue. Pour M. Macron, ça sera un échec qui marquera plus qu’au fer rouge ce quinquennat. -Autre solution relancer une négociation mais il faut que l’initiative vienne des syndicats. Pour que ça soit possible, il faut que les organisations syndicales retrouvent leur crédit, le pouvoir d’influence ; il faut impérativement que les organisations syndicales aient enfin des solutions alternatives à proposer, ce qui n’a pas l’air d’être le cas. Connaitre les conditions auxquelles ils accepteraient un ajustement paramétrique du système.

– Autre, une porte de secours apportée par les marchés. Si rien n’est possible, si les syndicats ne réussissent pas à relancer le débat avec des solutions responsables et alternatives au projet gouvernemental, on restera dans le statu quo avec un système par répartition. Le système public ne suffit plus à répondre aux besoins, relayé par des initiatives privées. Les disfonctionnements de l’éducation nationale publique ont entrainé le développement d’un secteur privé d’éducation. Le même phénomène a lieu dans la santé. A côté du secteur public, un secteur privé a trouvé sa place. Dans la gestion des retraites, les difficultés de la retraite par répartition ont été compensées par des complémentaires privées et certaines fructifient selon la logique de capitalisation.

A chaque fois que le service public a été défaillant, il a favorisé la naissance d’une initiative privée. Le système de la retraite n’échappe pas à cette loi. L’inconvénient, reste que la finalité est différente, que les bénéficiaires ne sont pas les plus défavorisés. Les Français se doutent bien que le système par répartition est potentiellement en risque de difficultés graves.

Raison pour laquelle les capacités d’épargne investie en assurance vie sont importantes en France.  Le besoin d’être propriétaire de son logement est si puissant. L’assurance-vie, l’accession à la propriété de sa résidence principale sont en France les remèdes les plus prescrits, les plus utilisés par tous ceux qui en possèdent les moyens, en s’inquiétant du devenir de leurs retraites.

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Le Panda

Patrick Juan

41 réflexions sur “M. Macron affaire personnelle ?

  • Porté par la flambée des prix du pétrole, le groupe français a réalisé 20,5 milliards de dollars de profits l’an passé.
     
    Le groupe pétrogazier français Totalénergies a annoncé mercredi un bénéfice net de 20,5 milliards de dollars pour l’année 2022, en hausse de 28% par rapport à 2021, soit le plus haut bénéfice jamais réalisé par la major française et l’un des meilleurs de l’histoire du CAC40.

    Sans les pertes comptables liées à son retrait de la Russie, pour un montant de près de 15 milliards de dollars, le bénéfice net ajusté de l’entreprise (qui exclut les éléments exceptionnels) se monte à 36,2 milliards de dollars.

  • Bond des ventes de GNL.

    Comme ses concurrentes américaines et britanniques, la compagnie française a pleinement bénéficié de la hausse du prix des hydrocarbures, et notamment du gaz, à la suite de la guerre en Ukraine, qui a provoqué la fermeture des gazoducs russes et une course au gaz naturel liquéfié (GNL) pour le remplacer dans toute l’Europe.

  • Au quatrième trimestre, le groupe a ainsi encore profité d’un « environnement favorable ainsi que de la hausse de sa production d’hydrocarbures (+5%) et de ses ventes de GNL (+22%) », a commenté le PDG du groupe Patrick Pouyanné dans un communiqué.

  • En 2022, « la compagnie a pleinement tiré partie de son portefeuille GNL global », a ajouté le PDG.

    Compte tenu de ses résultats, TotalEnergies va gratifier ses actionnaires d’un dividende total de 3,81 euros par action au titre de l’année 2022, dont 1 euro en dividence exceptionnel, déjà versé en décembre 2022.

  • Un bénéfice net de 4,6 milliards de dollars contre 200 millions de dollars l’an dernier.

    Un bénéfice net de 4,6 milliards de dollars contre 200 millions de dollars l’an dernier, TotalEnergies multiplie ses profits par 23

  • Le service politique de BFMTV a contacté l’ensemble des députés de la majorité, ainsi que les élus LR, Liot et non-inscrits pour leur demander leur position sur la réforme des retraites.

    À ce stade, la victoire dans l’hémicycle n’est pas acquise pour le gouvernement.

    |MAJ le08/02/2023 à 12:06

  • Les débats sur la réforme des retraites s’ouvrent ce lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, avec en filigrane une question: Élisabeth Borne sera-t-elle en mesure de faire voter son projet de loi?

    Pour le savoir, le service politique de BFMTV a contacté l’ensemble des députés des groupes Renaissance, Modem, Horizons, LR, Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), ainsi que les élus non inscrits, pour leur demander leur position sur la réforme.

    Nous avons également comptabilisé ceux qui n’ont pas répondu à nos sollicitations, mais qui ont clairement pris position publiquement, par exemple dans la presse ou sur les réseaux sociaux.

  • Nous n’avons en revanche pas sollicité les 237 parlementaires de la Nupes et du RN, qui bataillent publiquement contre le projet du gouvernement.

    Selon notre premier recensement, arrêté ce mardi soir à 19h, 186 députés se déclarent certains de voter pour la réforme, pour une majorité absolue estimée à 287 voix.

    Nous mettrons à jour ce décompte au fur et à mesure des débats parlementaires.

  • La victoire n’est ainsi pas acquise pour l’exécutif. Si le camp présidentiel dispose de 250 élus, le gouvernement devra sans doute composer avec des défections en interne: l’ancienne ministre Barbara Pompili, élue du groupe Renaissance, a par exemple évoqué des « injustices » à réparer avant de voter le texte.

  • 171 ÉLUS DE LA MAJORITÉ.

    À ce stade, 171 élus de la majorité sur un total de 249 se déclarent certains de voter le texte: 128 Renaissance (sur 169), 25 Modem (sur 51) et 18 Horizons (sur 29).

    S’y ajouteraient seulement une petite partie des LR: 15 députés sur les 61 qui composent le groupe se prononcent pour la réforme à l’heure actuelle.

  • Pas de réforme des retraites à l’Assemblée ce jeudi, pas de repos pour la majorité cela dit.

    L’Assemblée nationale ne va pas discuter « report de l’âge de départ », mais « nationalisation d’EDF. »

    Et cela promet de belles passes d’arme entre la gauche et la majorité.

  • Une bouffée d’air (vicié). Le gouvernement et la majorité n’ont pas à ferrailler ce jeudi 9 septembre avec les députés de l’opposition sur leur très controversée réforme des retraites.

    L’Assemblée nationale fait une pause dans l’examen de ce texte phare, commencé lundi dans l’hémicycle, pour une journée réservée aux élus socialistes.

  • C’est la règle (que le PS voulait contourner pour rester sur le texte des retraites) : au Palais Bourbon (et au Sénat), un jour par mois est dédié aux groupes d’opposition et minoritaires.

    Ce sont eux, tour à tour, qui choisissent alors l’ordre du jour de la séance, et les propositions de loi discutées de 9 heures du matin à minuit.

    C’est à l’occasion de cette « niche parlementaire », en janvier, que les députés du Rassemblement national ont défendu -sans succès- le port obligatoire de l’uniforme à l’école.

  • Hasard du calendrier, cette journée spéciale tombe, pour le mois de février, en plein examen de la réforme des retraites.

    Et elle revient, cette fois-ci, à des socialistes gourmands de mettre en échec le gouvernement.

    Car les textes à l’ordre du jour, loin de « l’âge de départ » et des « carrières complètes », pourraient bien donner de nouvelles sueurs froides à l’exécutif et sa majorité relative.

  • Demandez le programme.

    Au total, les roses ont mis à l’ordre du jour sept textes, qu’ils estiment plus ou moins « consensuels. »

    Avec les oppositions ? Souvent. Avec la majorité ?

    Un peu moins. Parmi les propositions de loi qui ont de bonnes chances d’être adoptées, on retrouve par exemple le renforcement de l’ordonnance de protection des femmes victimes de violences, l’amélioration de la protection des enfants victimes de violences intrafamiliales ou la lutte contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux.

  • Cette dernière, portée par le socialiste Arthur Delaporte et soutenue, entre autres, par le député Renaissance des Français de l’étranger Stéphane Vojetta a été adoptée à l’unanimité en commission.

    De quoi ouvrir la voie à un vote positif dans l’hémicycle.

    Ce ne sera pas le cas pour tous, loin s’en faut.

  • D’autres textes risquent effectivement de donner lieu à des échanges tendus, loin du consensus dégagé sur cette loi contre les « influvoleurs. »

    Si l’on se réfère aux votes en commission, l’avènement d’un Défenseur de l’environnement, sur le même modèle que le Défenseur des droits, n’est pas pour tout de suite.

    La majorité, comme Les Républicains et le Rassemblement national y sont opposés.

  • Outre le climat, un des thèmes phares de la gauche pour pilonner le gouvernement, on pourrait également assister à des passes d’arme sur le sujet de la précarité étudiante.

    Les socialistes accusent effectivement leurs collègues macronistes d’avoir amendé leur proposition en commission et, ce faisant, d’avoir atténué la « généralisation » du repas à un euro, dont ils sont les promoteurs.

    Un dispositif aujourd’hui réservé aux boursiers et aux étudiants reconnus comme précaires.

  • La nationalisation d’EDF, grosse épine.

    Mais le moment le plus tendu de la journée, pour la majorité, sera l’examen du texte sur la nationalisation d’EDF.

    Une proposition qui pourrait bien coaliser toutes les oppositions, mais dont le gouvernement ne veut pas entendre parler.

    Le texte, inscrit en quatrième position dans l’ordre du jour doit arriver dans l’hémicycle en début ou en milieu d’après-midi.

  • Porté par le socialiste Philippe Brun, le texte veut s’opposer à tout risque de « démantèlement » d’EDF avec une « nationalisation réelle » de l’énergéticien.

    Preuve d’un certain danger pour la majorité, la proposition a déjà reçu un premier feu vert en commission grâce à l’attelage des oppositions, de la gauche au RN.

    D’autant plus que, sur ce point-là, le gouvernement ne peut pas compter sur le concours des Républicains. Olivier Marleix, le chef des députés LR à l’Assemblée a indiqué, mercredi, que son groupe « votera a priori la proposition de loi ».

  • En réalité, cette proposition prend une forte valeur symbolique au moment où l’État tente de mener à bien une offre publique d’achat (OPA) destinée à renationaliser le géant de l’électricité et le relancer.

    Philippe Brun a des « doutes » sur cette OPA, en raison des « nombreux recours » des petits actionnaires, et il juge insuffisante la valeur de 12 euros par action fixée par l’État pour racheter les titres.

    Surtout, le député de l’Eure avance que l’OPA, avec une sortie de la cote boursière, pourrait laisser les « mains libres » à l’exécutif pour « démanteler » le groupe. Lui, veut au contraire faire de l’entreprise un « groupe public unifié » pour éviter tout démembrement de certaines activités.

  • Voilà, le programme copieux de l’Assemblée nationale ce jeudi, des cantines des universités à la lutte contre les violences intrafamiliales, en passant par la question énergétique.

    Dense.

    La majorité peut d’ailleurs se réjouir : le PS a supprimé son texte sur les superprofits, l’un des plus éruptifs de la séance.

    Une épine en moins.

    Il en reste plusieurs autres.

  • TotalEnergies investit dans le stockage de CO2, la preuve qu’il n’a rien compris au rapport du Giec.

    Le groupe pétrolier de Patrick Pouyanné a signé au Danemark l’un des plus grands projets de stockage de CO2 d’Europe.

    Pour ces experts du climat, cette annonce n’a rien d’une bonne nouvelle…

  • « Le captage-stockage de CO2 est une solution prometteuse ». 

    C’est en tout cas l’avis de TotalEnergies qui a annoncé ce lundi 6 février avoir remporté au Danemark deux permis pour enfouir, à plus de deux kilomètres sous le sol de la mer du Nord, 5 millions de tonnes de CO2 par an à l’horizon 2030.

    Le géant pétrolier et gazier assure ainsi répondre au « challenge mondial » de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

  • Ce projet d’enfouissement, baptisé « Bifrost » utilise la technique de « captage et stockage géologique du CO2 » qui, selon TotalEnergies, permettra de compenser le CO2 émis par son activité pétrogazière.

    Mais d’après Roland Séférian, ingénieur au Centre national de recherches météorologiques et expert du Giec joint en direct, cette technologie s’avère sinon contreproductive, au moins insuffisante pour endiguer le réchauffement climatique.

  • Une solution complémentaire pour le Giec.

    Le captage et stockage (CSS) du dioxyde de carbone consiste, grâce à divers procédés chimiques, à capturer le CO2 dans les cheminées pour le comprimer, le liquéfier et le transporter vers des sites de stockage, comme ceux présents dans le sous-sol de la mer du Nord.

    Pour la première fois dans leur sixième rapport, les experts du climat du Giec ont écrit que cette technologie pourrait dans les années à venir contribuer à éliminer le CO2 de l’atmosphère.

    Et ainsi aider à rester dans les clous de l’Accord de Paris sur le climat qui appelle à limiter le réchauffement en dessous de 2 °C, voire 1,5 °C, d’ici 2100.

  • Des industries et entreprises pétrolières se sont saisies de cet argument pour développer des projets de captage de CO2.

    Dès le lendemain de la publication du dernier volet du rapport du Giec en avril 2022, l’entreprise Climeworks, a levé 650 millions d’euros pour le plus gros projet mondial d’une unité en Islande.

    TotalEnergies s’est aussi engouffré dans cette brèche et le groupe en est à son quatrième projet de sites de captage.

  • Moins d’un millième du CO2 rejeté est capté.

    Mais TotalEnergies n’a pas bien lu la précision importante inscrite dans le rapport du Giec : le CCS ne permet en aucun cas capter « toutes » les émissions de dioxyde de carbone d’une installation industrielle.

  • Des mesures d’atténuation de nos émissions de gaz à effet de serre sont urgemment nécessaires (utilisation d’énergie décarbonée, efficacité énergétique ou des matériaux), a appuyé Chris Bataille, chercheur associé à l’Iddri et coauteur du rapport, dans une interview à La Croix. 

    Les experts du climat rappellent aussi la primauté d’« une réduction de la consommation d’énergies fossiles ».

  • Par ailleurs, les projets de CSS sont encore très coûteux et à leur frémissement. 

    « Aujourd’hui quelques prototypes commerciaux commencent à voir le jour mais on est très loin de pouvoir compenser le niveau d’émission actuel d’un pétrolier comme Total », indique Roland Séférian qui explique que mis à part dans « un monde idéal », on ne peut pas « continuer d’émettre et être capable de capter les mêmes émissions ».

  • Alors que nous émettons quelque 40 milliards de tonnes de CO2 par an, les 21 sites de CCS existants n’en ont capturé que 35 millions de tonnes en 2019. 

    « Autrement dit, moins d’un millième du CO2 rejeté par les cimenteries, raffineries, usines chimiques et autres champs d’hydrocarbure » ont été stockés, ont calculé nos confrères de La Tribune.

  • « Instrumentalisation »

    Mais alors, TotalEnergies extrapolerait-il les conclusions du Giec en affirmant contribuer au « challenge » de la réduction des émissions de CO2 ? 

    « C’est vrai que c’est un challenge technologique. Le Giec dit qu’il faut jouer à tous les niveaux, l’innovation et l’industrie en font partie », concède le co-auteur du Giec. Cependant, pour être véritablement « responsable et sérieux », Roland Séférian précise qu’il faudrait que « ce challenge » s’adosse à un vrai plan de réduction des émissions.

  • Dans une tribune ce jeudi 8 février publiée sur France Info, une dizaine d’auteurs du Giec dénoncent une « instrumentalisation » de leurs travaux arguant que « TotalEnergies est très loin de prendre en compte les conclusions du Giec dans l’évaluation de sa stratégie de neutralité carbone (… )». 

    À propos des méthodes de captage de CO2, ces scientifiques sont clairs : « cette approche minimise la responsabilité de TotalEnergies à décarboner son activité ».

  • RETRAITES: 72% DES FRANÇAIS VEULENT QUE LA MOBILISATION CONTINUE, 41% SOUHAITENT QU’ELLE SE DURCISSE.

  • L’opposition à la réforme des retraites, bien qu’en recul sur une semaine, reste majoritaire au sein de l’opinion, selon une nouvelle enquête Elabe.

    Si 1 Français sur 2 constate des concessions de la part du gouvernement, un tiers juge celles-ci insuffisantes.
     
    Une mobilisation en baisse, mais que les Français veulent voir continuer. Ils sont 72% à souhaiter que le mouvement de contestation autour de la réforme des retraites du gouvernement se poursuive, selon un nouveau sondage réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV et publié ce mercredi.

  • En outre, plus de 4 Français sur 10 (41% des personnes interrogées) souhaitent même que le mouvement se durcisse, sous la forme d’une mobilisation plus importante, de blocages, de grèves reconductibles…

    Une stratégie envisagée mardi par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui a appelé à des grèves « plus dures, plus nombreuses, plus massives ».

  • L’opposition à la réforme des retraites en recul.

    Bien qu’elle reste très largement majoritaire (65%), l’opposition à la réforme des retraites est en recul sur une semaine (-6 points).

    Une large partie des Français juge encore le projet porté par le gouvernement d’Elisabeth Borne « injuste » (70%), « inefficace pour assurer la pérennité du système de retraites » (58%) et une majorité la qualifie de « pas nécessaire » (53%).

  • Fergus 12 février 13:19
    Bonjour, Le Panda

    « J’espére que tu es revenu entier de la manisfestation »
    Pas grand risque de débordement à Dinan malgré une participation d’environ 4000 personnes (gendarmerie 3300, intersyndicale 5200).

    Je suis globalement d’accord avec toi sur l’état déplorable de la société, ou plus exactement les grandes difficultés des classes populaires car les choses ne vont pas si mal pour la majorité de la population, ce qui pose un problème de solidarité.

    « la France s’écroule comme un chateau de sable face à la mer montante »
    Encore une fois, je ne partage pas ce point de vue. Certes, la France est malade d’une industrie disparue et d’un déficit problématique de la balance commerciale.

    Mais le tableau ne doit pas être noirci de manière excessive.

    « Cela sera pire qu’en 1968 »
    Je ne crois pas, bien qu’il soit très hasardeux de faire des pronostics en la matière. Les mentalités ne sont pas les mêmes. La détermination combative me semble avoir assez largement cédé la place à une forme de fatalisme que l’on retrouve d’ailleurs dans les sondages : près des trois-quarts des Français sont hostiles à la réforme, mais près des trois-quarts pensent qu’elle passera quand même !

    Cela n’augure pas d’un grand engagement dans les blocages du pays, condition sine qua non d’un abandon de ce projet de réforme.

    Cela dit, je ne lis pas dans le marc de café.

    A suivre…

  • Fergus 12 février 14:52
    @ Le Panda

    Macron est sans doute capable d’« empathie », mais uniquement dans ses rapports privés aux personnes qu’il rencontre en face à face.

    Car de l’« empathie » pour les Français de manière générale, il en est incapable, et cette réforme injuste en est une illustration criante.

    En réalité, le problème de Macron est qu’il est dans l’obligation d’aller au bout.

    D’une part, parce que cela lui est assez largement imposé par une UE soucieuse de protéger les intérêts du grand capital.

    D’autre part, parce qu’il tient absolument à laisser l’image d’un « président réformateur », ce qui implique à ses yeux d’être capable de tenir tête aux pressions de la rue.

    A cet égard, les propos d’Attal ou de Houlié n’ont guère d’importance tant ils relèvent des « éléments de langage » habituels.

    Ces deux-là savent pertinemment qu’une taxation des revenus financiers du capital suffirait amplement à écarter tout risque de « faillite » des comptes de retraite pour de longues années !

  • Le Panda 12 février 15:51
    Bonjour, Fergus

    J’espére que tu es revenu entier de la manisfestation, « le contexte de la situation en France est plus que dramatique » il est périlleux pour le devenir des jeunes générations, des femmes, des retraites de toutes catégories qui ne perçoivent pas même « 600 euros par mois » et que les milliardaires se gavent sur le dos des gens qui travaillent.

    La côte d’alerte Macron va devenir « un criminel en tuant la France »

    Il n’avait qu’à faire des « enfants ».

    Lorsque l’on constate la fuite des sommes folles à l’étranger, pour des personnes pas même présentes sur le territoire national….

    C’est un pousse aux crimes.

    Bien que les sites, blogs, réseaux sociaux deviennent ce qu’ils sont la réponse est simple, comme « le constat »Macron monte les français les uns contre et les autres« Il se dit peut-être »Vous n’avez pas voulu de ma Loi« et bien moi je ne veux pas de vous » Tirez les conclusions que vous voudrez mais la France s’écroule comme un chateau de sable face à la mer montante.

    Voici résumé en quelques mots le malaise de ma France et de son peuple. 

    Cadeau du dimanche en étant dans une grande colére, en constatant que des personnes de plus de 85 ans étaient aux manisfestations et ne perlons pas à partir de 7 mars 2023.

    Cela sera pire qu’en 1968 que j’ai vécu.

  • Le Panda 12 février 16:03
    @Fergus
    En réalité, le problème de Macron est qu’il est dans l’obligation d’aller au bout. D’une part, parce que cela lui est assez largement imposé par une UE soucieuse de protéger les intérêts du grand capital.

    D’autre part, parce qu’il tient absolument à laisser l’image d’un « président réformateur », ce qui implique à ses yeux d’être capable de tenir tête aux pressions de la rue.
    ===========

    C’est impossible à mon sens.

    Sarkozy à fait la même chose ne l’oublions pas.

    Personne ne peut lutter contre la rue, encore moins contre le peuple qui a construit ses propres racines.

    Il ne faut pas rêver ’De Gaulle a quitté le pouvoir par la volonté des Français » tout comme Robespierre mais lui eu la tête coupée.

    A jouer avec le feu on fait comme H. Bazin ou l’on se brule complétement. 

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