Les plus grosses arnaques aux placements financiers et comment les éviter
Les plus grosses arnaques aux placements financiers et comment les éviter
En lisant cet article, il suffit de comprendre que nous sommes toujours les dindons de la farce, avec ou sans foie gras, à la condition de pouvoir s’en offrir.
L’élection présidentielle a lieu dans quatre mois et nous constatons qu’on le voudra ou pas que les bas revenus seront encore plus bas, que la santé coutera de plus en plus cher, que les hôpitaux crèvent la bouche ouverte, même l’oxygène ne pourra jamais ranimer un cadavre froid.
Ces masses financières sont le fleuron des paradis fiscaux dont les nantis qui ne quittent leur domicile que juste avant 9h, alors que les petits joueurs sont eux déjà au travail depuis bien souvent 5 heures.
Le fait d’avancer en âge et de ne pas savoir ou ne pas avoir les moyens d’utiliser Internet sont des proies plus que faciles pour les plus grandes arnaques à tous les stades de la vie.
La révolte fait pour l’instant moins de bruits que la guerre de cent ans, mais il semble indéniable que si nous entendons le bruit des bottes, nous en ignorons en l’instant la provenance, incontestablement ces faits ne pourront perdurer au grès des vents.
Les silences à des moments ont toujours été plus efficaces que le tintement des louis d’or. Il suffit de constater que la majorité des imposteurs dictateurs, ont laissés leur tête sous le billot et assassiner pour les gens les plus proches en apparence.
Plus de 100 mille passes sanitaires de la Covid avec diverses complicités y compris de certains corps médicaux, ce sont des arnaques qui conduisent à des formes de morts sur ordonnances en oubliant le numéro R.P.P.S. ou trafiqués, cela ne semble pas trop difficile à comprendre.
Comment trouver une immunité face à cette pandémie alors les chiffres eux ne peuvent mentir en mettant tous les bouts de ficelle bords à bords seulement 2% de la population mondiale à reçu une seule dose.
Cela n’empêche nullement les laboratoires de gagner plus de 1000 dollars à la seconde, à ce stade de la fabrication il faut indéniablement que les brevets reviennent à tous ceux qui ont en besoin et non à l’accumulation financières. Il en est de même à tous les services mondiaux qui s’y greffent en accusant les autres. Puis surtout en voulant se faire passer les sauveurs de l’humanité. Cela effectivement ne concerne que ceux qui veulent y croire.
Nous avons la façade des dits trompe l’œil par rapport à l’original, mais il a de tout temps été prouvé que les borgnes sont à contrefaçons les yeux des aveugles.
Le Parquet de Paris, l’AMF, l’ACPR et la DGCCRF se sont réunis, lundi 13 décembre, afin d’alerter sur l’augmentation des arnaques aux placements financiers. Si ces escroqueries sont recensées dans tous les domaines, certains sont particulièrement privilégiés par les aigrefins.
Comment mettre fin au fléau des arnaques financières en France ?
Le Parquet de Paris, l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont de nouveau tiré la sonnette d’alarme lors d’une conférence de presse commune, au tribunal judiciaire de Paris, lundi 13 décembre.
Leur objectif ? Sensibiliser le grand public face à l’évolution inquiétante des arnaques aux placements financiers dans l’Hexagone.
La situation est préoccupante.
Et même si, selon une enquête BVA pour l’AMF, les Français sont conscients du risque d’arnaques au placement (97 % le jugent “important” et 51 % “très important”), cela n’empêche pas les aigrefins de sévir.
Le Parquet de Paris estime en effet que le préjudice global subi par les victimes d’escroqueries financières en France s’élève à environ 500 millions d’euros par an. Le danger aurait même tendance à augmenter puisque l’ACPR constate une progression de 300% des entités frauduleuses sur les deux dernières années.
Après deux ans d’accalmie, les escroqueries au trading sur le Forex (investissement sur le marché des changes) repartent à la hausse et ont causé près de 38.000 euros de dégâts en moyenne chez les épargnants selon l’AMF.
Très prisé des investisseurs, le marché des cryptomonnaies a été un des appâts favoris des escrocs cette année, avec des pertes estimées à 20.000 euros par victime.
Plus surprenant, les fausses offres d’investissement dans des places de parking d’aéroport ou dans des chambres d’Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ont généré des pertes de plus de 50 mille euros et 70 mille euros respectivement.
Des chiffres dantesques.
Mais comment les délinquants mettent en place leur stratagème pour parvenir à leur fin ?
Les modes opératoires des aigrefins et comment y échapper
Leurs techniques sont désormais bien connues, même si des personnes continuent de tomber dans le panneau.
Généralement, les épargnants sont interpellés par des publicités mensongères sur Internet, à travers les réseaux sociaux, les boîtes mails, mais aussi sur les applications mobiles de messagerie.
Une fois que la victime clique sur une de ces bannières publicitaires, ses données personnelles sont collectées via un formulaire de contact en ligne.
Ils sont par la suite approchés par de faux conseillers qui les mettent en confiance.
Après un premier investissement modeste, souvent présenté comme bénéfique et qui permet de récupérer un premier gain, la victime est invitée à placer une enveloppe bien plus conséquente.
Cependant, lorsqu’elle souhaite récupérer son argent, elle se retrouve sans nouvelles et l’accès à son compte lui est impossible : l’arnaque a fonctionné.
Parmi les nouvelles tendances, les réseaux sociaux représentent aujourd’hui un des outils favoris des aigrefins, notamment à travers le business des influenceurs.
Le public ciblé, plus jeune et donc plus naïf que la cible traditionnelle, se jette sur de fausses bonnes affaires d’investissement en trading comme le Forex ou les crypto-actifs.
De ce fait, personne n’est à l’abri, toutes les tranches d’âges sont touchées par les duperies, les jeunes comme les plus anciens.
Mais comment s’armer face à elles ?
Selon les organismes présents au tribunal de Paris, la prévention reste la méthode la plus efficace.
L’ACPR et l’AMF, en plus de recenser les dégâts financiers causés par les arnaques, publient généralement des messages de mise en garde sur leur site afin de les éviter.
L’AMF prodigue ainsi des conseils de vigilance face aux fausses promesses de remboursement de fonds ou encore sur les usurpations d’identité entre autres.
Gare également au bouche-à-oreille, ce processus dans lequel une victime, habituellement un proche, vous invitera à investir dans un “bon plan”.
Il est probable que celui-ci ait été entourloupé par le système de la “Pyramide de Ponzi”, une arnaque où le premier versement du nouvel investisseur sert à payer les faux rendements d’autres épargnants, qui essayent de convaincre des cibles autour d’eux.
Le danger de l’arnaque aux placements financiers peut donc venir autant de l’extérieur, que de votre entourage via vos proches.
Vous faites partie des 10% de salariés français les moins riches
Source : Insee, données 2019.
Les salaires pris en compte sont ceux des salariés du secteur privé.
Les revenus des fonctionnaires et des indépendants n’entrent pas dans le calcul du simulateur.
Sources : Lukas Lourel- Journaliste actualités générales
Le Panda
Patrick Juan
Depuis plusieurs semaines, aux quatre coins de la France, les audiences consacrées au trafic de faux pass sanitaires se multiplient. Elles dessinent, en creux, le portrait de faussaires très hétérogènes.
Le 15 décembre, l’ex-responsable administrative du centre de vaccination de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) est condamnée à cinq mois de prison avec sursis et à une amende de 500 euros pour « faux et usage de faux. » Cette employée du vaccinodrome thononais reconnaîtra avoir fabriqué deux faux pass sanitaires pour elle et son conjoint l’été dernier. Alors qu’ils n’avaient pas de pass sanitaire, ils souhaitaient notamment pouvoir travailler lors d’un tournoi de golf à Évian…
La veille, c’est un médecin cantalien de 75 ans qui est condamné pour avoir fabriqué 35 faux pass sanitaire, à ceux qui le souhaitaient. L’homme dira avoir agi par idéologie, gratuitement, face à un vaccin qu’il juge dangereux… Il réintégrera à l’audience une déclaration faite en garde à vue. Le virus aurait été créé selon lui pour détourner l’attention des Gilets jaunes. « C’est un peu mon point de vue. On le saura un jour. »
Sources La Montagne
Le 6 décembre, un homme de 34 ans et une infirmière de 55 ans sont placés en garde à vue au commissariat de Béziers pour avoir obtenu un faux pass sanitaire grâce à une injection non effective du vaccin contre le Covid. L’homme a expliqué ne pas avoir confiance dans la vaccination anti Covid et avoir besoin d’un pass sanitaire dans le cadre de ses activités musicales. De son côté, l’infirmière a affirmé avoir agi ainsi à l’égard de ce seul patient, qu’elle connaissait par ailleurs, afin de lui rendre service.
Les faussaires se multiplient sur les réseaux sociaux. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin veut intensifier les contrôles.
La simplicité de la démarche étonne. Il suffit de taper les mots clés « Faux Pass Sanitaire » pour trouver des dizaines de comptes de faussaires sur le réseau social Snapchat ou sur Facebook. Lesquels promettent contre rémunération des certificats de vaccination avec QR code, censés permettre de mener une vie normale. Depuis l’entrée en vigueur du pass sanitaire, ces messages fleurissent sur les réseaux sociaux.
Une infirmière virée après avoir signalé le faux pass sanitaire de sa cheffe
La directrice de l’Ehpad, situé en Seine-et-Marne, a été licenciée et est convoquée devant la justice en 2022.
COVID-19 – “J’ai été licenciée parce que j’ai fait mon travail.” Voilà ce qu’a déclaré, amère, l’infirmière coordinatrice de l’Ehpad Saint-Joseph de La Chapelle-la-Reine, en Seine-et-Marne, au Parisien vendredi 24 décembre. Car après avoir signalé que la directrice de son établissement détenait un faux pass sanitaire, elle a été licenciée.
Retour sur le déroulé des faits. L’infirmière, Mathilde (le prénom a été modifié), est chargée de vérifier les pass sanitaires des soignants, pour qui la vaccination est obligatoire depuis mi-septembre. “Tout le monde m’a montré son justificatif, il me manquait le sien”, raconte-t-elle. À la fin du mois de septembre, toujours sans nouvelle de sa cheffe, l’infirmière vérifie directement auprès du site de vaccination puisqu’elle possède une carte professionnelle. Il indique que la directrice serait bien vaccinée.
Mais “tous les éléments étaient incohérents, les lieux, les numéros de lot”, se souvient-elle. C’est alors qu’elle décide de prévenir l’Agence régionale de Santé d’une fraude dans l’Ehpad, sans préciser le nom de sa cheffe. Elle refuse de la dénoncer à la Sécurité sociale, préférant le dialogue avec sa supérieure. “J’ai été mise à pied le 7 octobre. Dans le bureau, il y avait la directrice et le président du conseil d’administration, qui m’a dit qu’on ne pouvait pas me faire confiance. J’ai juste eu le temps de prendre mon sac à main et de partir”, termine-t-elle. Douze jours plus tard, elle est licenciée.
Cette archive de Desmond Tutu et du Dalaï Lama riant et dansant ensemble donne le sourire
Héros de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, et engagé dans de nombreux combats pour l’égalité et contre l’injustice, Desmond Tutu s’est éteint à l’âge de 90 ans.
DÉCÈS – Deux hommes malicieux, prompts à rire, aux engagements proches. Le Dalaï Lama a perdu un ami en la personne de Desmond Tutu, décédé ce 26 décembre. Après la mort du héros sud-africain de la lutte contre l’apartheid, une vidéo a refait surface, illustrant le lien solide entre les deux hommes.
Desmod Tutu, affaibli depuis plusieurs mois et souffrant d’un cancer de la prostate, s’est éteint paisiblement à l’âge de 90 ans. Du Pape aux dirigeants internationaux, tous ont salué un homme “extraordinaire” et une véritable “source d’inspiration” pour les nombreux combats qu’il a menés.
Mais un hommage en particulier a résonné: celui du Dalaï Lama, connu pour être proche de l’archevêque anglican. L’amitié entre les deux hommes est telle qu’elle a fait l’objet d’un documentaire de Louie Psihoyos et Peggy Callahan, paru en 2021, intitulé Mission: Joy – Finding Happiness in Troubled Times.
Après la mort de Desmond Tutu, un extrait du documentaire a été particulièrement relayé sur Twitter. On y voit plusieurs échanges entre les deux hommes, toujours souriant et rigolant l’un de l’autre. “Cette conversation de Desmond Tutu avec le Dalaï Lama est aussi émouvante qu’on pourrait s’y attendre”, a réagi un journaliste américain sur Twitter, parmi beaucoup d’autres.
Leurs religions mutuelles ont par exemple été une source d’amusement infini, toujours avec respect. “Malheureusement, cette personne est catholique”, lance ainsi le Dalaï Lama, hilare, lors d’un dîner avec Desmond Tutu. “Malheureusement, il est bouddhiste!” réplique à son tour Tutu.
https://twitter.com/RonanReigns/status/1475089775883427844?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1475089775883427844%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Fentry%2Fcette-archive-de-desmond-tutu-et-du-dalai-lama-riant-et-dansant-ensemble-donne-le-sourire_fr_61c8c9bae4b0bb04a630e749
Merci à ces hommes qui comprennent le Monde et le droit aux différences
Patrick Juan
Témoignages
«Je ne veux pas crever chez moi !» : alors que le pass vaccinal s’annonce, ils se font piquer pour la première fois
Ils en ont assez de se priver de vie sociale, peur des conséquences de leur refus de vaccination, ou tout simplement le sentiment d’avoir un peu traîné : témoignages de récents primo-injectés, boostés par les annonces sur le pass vaccinal.
Face à la flambée de nouvelles contaminations au Covid-19, le gouvernement a décidé d’accélérer la cadence. Le pass vaccinal doit entrer en vigueur le 15 janvier. Conséquence : nombreux sont ceux qui franchissent le pas de la première injection, parfois la peur au ventre. Un pas tardif qu’ils avaient refusé de franchir jusqu’ici par crainte des effets secondaires ou par «flemme». Privés de pass sanitaires, certains déboursaient une centaine d’euros par semaine pour se faire dépister, d’autres utilisaient ceux de leurs proches ou en commandaient de faux via les réseaux sociaux… Lassés de se marginaliser, ils ont franchi le cap. D’après la Direction générale de la santé (DGS), ils sont plus nombreux ces jours-ci : si la moyenne journalière des primo-vaccinations avant les annonces du pass vaccinal était de 38 000, elle est passée, juste avant le réveillon de Noël, à 50 000. Témoignages.
Patrice, 60 ans : «Je vais le faire parce que je n’ai pas envie de vivre en marge de la société»
«Je ne veux pas crever chez moi ! Avec le pass vaccinal qui arrive en janvier, je vais être obligé de me faire vacciner, c’est sûr.
La commission Vérité et Réconciliation a réussi à s’imposer comme un processus incontournable. Son atout principal : un président doté d’une personnalité de choc. Ancien archevêque anglican de la ville du Cap, prix Nobel de la Paix en 1984, Desmund Tutu incarne l’espoir de la réconciliation entre Sud-Africains. Et personne, pas même l’ancien président P.W. Botha, n’osera remettre en cause la légitimité de ce prélat au charisme exceptionnel qui tente de conduire un pays traumatisé sur le chemin de la rédemption.
La commission a désormais pratiquement achevé ses travaux. En quoi a-t-elle permis de faire la lumière sur la période de l’apartheid ?
En deux ans, nous avons réussi à mieux comprendre certains événements. Les confessions des responsables des forces de sécurité nous ont ainsi permis de connaître les circonstances de l’arrestation et de l’assassinat de nombreux opposants sous l’apartheid. Nous avons également découvert des tombes. Des gens qui avaient été enlevés et tués, puis enterrés secrètement par les forces de sécurité. Il y a eu des scènes déchirantes quand les familles des disparus sont venues reconnaître les corps de leurs proches. Mais, pour eux, c’est aussi un soulagement.
Un nuage d’autosatisfaction mâtiné de soulagement flotte au-dessus des têtes galonnées du Rassemblement national. A quelques jours de la nouvelle année 2022 placée sous le signe de l’élection présidentielle, Marine Le Pen n’a pas laissé trop de plumes dans son duel avec Eric Zemmour à l’extrême droite de l’échiquier politique. Mieux, elle semble avoir repris du poil de la bête.
Mais elle revient de loin. La candidate d’extrême droite pouvait bien ironiser, cet automne, sur la tendance des observateurs politiques à trop vite carillonner la chute de la maison Le Pen («Au bout de combien d’enterrements payants vous m’en offrez un gratuit ?»), beaucoup autour d’elle n’en menaient pas large. «Marine n’a pas douté, moi non plus. Mais chez nous, oui, il y a eu des doutes. On leur disait : patience», reconnaît aujourd’hui le président du parti par intérim, Jordan Bardella.
Fermetures de lits à l’hôpital : derrière les chiffres, la réalité
Il existe un monde entre les données chiffrées de l’administration et du gouvernement et le vécu des soignants. Si «mille lits fermés» est une statistique, un seul lit fermé est une catastrophe pour le patient.
Après la manifestation du 4 décembre 2021, une délégation comprenant des syndicats et collectifs, dont le Collectif Inter-Hôpitaux, a été reçue par un représentant du ministère. Celui-ci a affirmé qu’il y avait peu de lits fermés dans les hôpitaux, comme le « confirme » l’enquête de la DGOS : 2% par rapport à 2019, une babiole! Rien à voir avec l’annonce du Conseil scientifique d’octobre 2021 : 20% de fermeture, un sur cinq, une catastrophe !
Les délégués reçus n’en croyaient pas leurs oreilles : chacune et chacun, dans leurs hôpitaux, voyait chaque jour ces lits d’accueil ne plus pouvoir s’ouvrir, faute de soignants. Depuis des mois, les médias relayaient les fermetures de services d’urgence, les fermetures de lits dans les unités neuro-vasculaires, etc. Les délégués manifestants, ce jour de décembre, ne pouvaient croire qu’ils s’étaient trompés ! Leur colère fut immense face à ce déni de la réalité vécue. Il paraissait évident que les participants ne parlaient pas le même langage.
Avec omicron, Macron réveille les vieux démons pour le réveillon. La cinquième vague de Covid qui déferle sur la France pousse Emmanuel Macron à réunir ce lundi, à 16 heures, un nouveau Conseil de défense sanitaire. L’incertitude plane sur la rentrée scolaire, les événements sportifs et culturels, alors que les annulations de vols internationaux se multiplient. Un «pass vaccinal» devrait se substituer plus tôt que prévu au pass sanitaire. En vingt-quatre heures, plus de 100 000 nouveaux cas ont été enregistrés le jour de Noël, selon Santé publique France : un nouveau record.
Près de 8 000 vols annulés dans le monde ce week-end. Le variant omicron poursuit sa progression fulgurante, y compris dans les personnels navigants, ce qui a entraîné l’annulation de milliers de liaisons aériennes internationales ou intérieures. Des dizaines de milliers de vols ont également enregistré des retards entre vendredi et dimanche. Les perturbations devraient se poursuivre ce lundi (au moins 800 vols menacés d’annulations).
Pluie d’hommages à Desmond Tutu. La mort dimanche matin de l’archevêque sud-africain a provoqué une onde de choc au-delà des frontières du pays. «Son combat pour la fin de l’apartheid et la réconciliation sud-africaine restera dans nos mémoires», a salué Emmanuel Macron. Barack Obama a déclaré perdre «un mentor, un ami et une boussole morale pour [lui] et tant d’autres». Dans un communiqué, le dalaï-lama, qui considérait Tutu comme son «frère aîné spirituel», a salué «un grand homme, qui a vécu une vie pleine de sens», «entièrement dévoué au service de ses frères et sœurs».
A New York, une hausse des hospitalisations d’enfants. Dans un communiqué, le département de la santé de l’Etat a déclaré surveiller «de près une tendance à la hausse des hospitalisations pédiatriques associées au Covid-19». Dans la ville de New York, «les admissions ont quadruplé» entre la semaine du 5 décembre et celle du 19 décembre, est-il précisé. La moitié de ces admissions concerne des enfants de moins de 5 ans, qui ne sont donc pas encore en âge d’être vaccinés.
Une dame au ventre arrondi est désolée de ne plus pouvoir : elle doit faire faux bond à sa voisine de queue, l’attente est trop longue et la pluie transperce son bonnet fin. De là où elle est, elle ne voit même pas l’entrée du laboratoire : la file déborde sur une autre rue et les habitués parlent de deux heures de patience au mieux, de trois si ça coince. Sa voisine de queue : une jeune fille à lunettes qui voyage mardi matin et qui n’avait pas prévu le coup. Sa batterie qui tombe en rade, elle tente de confier, au cas où, son pass sanitaire à la future maman. «Désolée, vraiment, essayez de trouver quelqu’un d’autre.» Il y a le choix : 200 personnes environ, ici, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), dans l’un des seuls laboratoires de la région ouvert le dimanche pour les tests PCR.
C’est la sortie de Noël, le triomphe d’omicron, la semaine d’avant le jour de l’an et des possibles restrictions, l’urgence pour qui a réservé un billet d’avion. Naël, par exemple, file demain à Montréal. Il fut acrobate, il est désormais clown. Il a passé vingt coups de fil, en vain, pour trouver un lieu où se faire tester avant de décoller. Les fêtes ont raréfié les créneaux et avancé les fermetures. Le 24 et le 25 décembre tournant au ralenti, c’est le 26 qui ramasse. Le bonhomme en cuir marron est arrivé ici…
La grogne monte mais le vaccin est là pour sauver des vies
Le variant omicron se propage à un rythme tel que le gouvernement a décidé de se réunir lundi pour considérer ses options de riposte. L’instauration d’un «pass vaccinal» fait réagir mais pour éviter d’atterrir en réanimation, se faire vacciner au rythme du virus paraît indispensable.
Et à son cinquième retour, le virus devient galopant. Avant même la flambée attendue vers le jour de l’an, le pays est confronté à de nouveaux records épidémiques, comme ce chiffre, simple et glaçant à la fois : le jour de Noël, plus de 100 000 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés en France. Ce variant devait initialement s’appeler «nu», mais l’OMS a préféré sauter directement à la lettre grecque «omicron», inquiète de l’homophonie avec le mot français comme avec l’adjectif anglais new. C’est sans doute dommage tant ce variant rebat toutes les cartes sanitaires et met à nu toutes nos stratégies. Il oblige le gouvernement à se réunir ce lundi, en pleine trêve des confiseurs, et à considérer ses options de riposte, dont nulle n’est encourageante.
Rallonger les vacances scolaires ? Rendre le télétravail obligatoire ? Instaurer un couvre-feu, ne serait-ce que la nuit du 31 décembre, et risquer ainsi des rassemblements dans des appartements privés, bondés et mal aérés ? Une des mesures est déjà connue, l’instauration d’un «pass vaccinal» qui interdirait de fait l’accès aux activités de loisirs, aux transports, aux bars et aux restaurants à tous ceux qui n’auraient pas un schéma vaccinal complet. La grogne monte partout, comme ont pu le constater nos journalistes, car nombre de Français avaient été persuadés par leur gouvernement que le vaccin les dispenserait de toute contrainte, de tests et de contamination. Mais le vaccin est là seulement pour sauver des vies, en rendant une possible contamination au Covid-19 bien moins dangereuse. C’est un médecin français, Marie François Xavier Bichat, qui expliquait en 1800 que la vie est «l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort». Pour éviter d’atterrir en réanimation dans l’un des hôpitaux qui portent aujourd’hui son nom, il n’y a pas de méthode plus efficace, tout en continuant de grogner, que de se faire vacciner au rythme du virus et de ses mutations.
Aux urgences, vous allez devoir passer à la caisse, voici dans quels cas
Au lieu de la facture envoyée après un passage à l’hôpital, un nouveau dispositif entre en vigueur ce 1er janvier. Avec des conséquences directes pour les Français sans mutuelle et le personnel soignant.
SANTÉ – La mesure a été officialisée il y a de longs mois, mais elle s’apprête à entrer en vigueur dans la discrétion la plus totale. À partir du 1er janvier, lors d’un passage aux urgences, chaque patient qui ne sera pas hospitalisé dans la foulée devra régler sur place une somme d’un peu moins de 20 euros.
Un changement notable alors que jusqu’à présent, il fallait attendre plusieurs semaines pour recevoir une facture à son domicile, laquelle variait en fonction des actes pratiqués à l’hôpital (simple consultation, tel ou tel examen, une batterie de tests…) et était prise en charge par les complémentaires santé dont bénéficient 95% des Français.
L’évolution contenue dans ce nouveau dispositif baptisé “forfait patient urgences” réside dans l’instauration d’un tarif unique et plafonné pour chaque passage aux urgences non suivi d’hospitalisation (19,61 euros pour 2022). Un montant minoré à 8,49 euros pour les femmes enceintes de plus de cinq mois et les personnes atteintes par une affection longue durée (formes graves d’épilepsie, AVC invalidant, infection au VIH pour donner quelques exemples). Et pour les enfants victimes de sévices, les victimes de terrorisme et les malades du Covid soignés dans le cadre de l’urgence sanitaire, ils sont même exemptés des frais.
Question posée par Odette le 20 décembre 2021.
Bonjour,
«En quatre ans, Macron a fermé 17 600 lits. Ils veulent tuer l’hôpital.» C’est le message posté par le député La France insoumise (LFI) de Picardie, François Ruffin, sur son compte Twitter, le 10 décembre. Le tweet s’accompagne d’une infographie faisant état de 4 300 lits d’hôpital fermés en 2017, 4 200 en 2018, 3 400 en 2019 et 5 700 en 2020, ce qui aboutirait à ce total de 17 600 sur ces quatre années.
Ces chiffres, largement repris par les médias, sont issus de la Statistique annuelle des établissements de santé (SAE), une enquête administrative «exhaustive» et «obligatoire» réalisée chaque année par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). A cette occasion, l’ensemble des établissements de santé français (publics, privés à but non lucratif, et privés à but lucratif) sont sollicités pour fournir «des informations sur leur activité, leurs capacités, leurs équipements, et leurs personnels médicaux et non médicaux».
Une diminution de plus de 4% des lits
Au début de l’automne, la Drees publie alors un rapport faisant état des premiers résultats de l’enquête (cliquer ici pour accéder aux versions des quatre années citées par François Ruffin : 2017 ; 2018 ; 2019 ; 2020) et intégrant notamment une estimation du nombre de lits d’hôpitaux disponibles. L’été suivant, son ouvrage sur «Les établissements de santé» vient réactualiser ces estimations, en fournissant, avec un décalage de deux ans, des données définitives : l’édition 2019 contient le nombre de lits d’hôpitaux disponibles établi pour l’année 2017, celle de 2020 pour l’année 2018, et ainsi de suite (les éditions des trois dernières années : 2019 ; 2020 ; 2021). De ce fait, «il faut tenir compte des révisions successives, que la Drees intègre au fur et à mesure dans ses publications», explique l’organisme public à CheckNews. Il faudra donc attendre l’édition 2022, qui paraîtra en juillet prochain, pour avoir des «chiffres révisés» s’agissant de l’année 2020.
Hôpital public : 20% de lits fermés faute de soignants
Santé
Selon ces ouvrages, le nombre de lits d’hospitalisation complète, ou hospitalisation à temps complet (lorsque le patient passe au minimum une nuit à l’hôpital), s’élevait en 2017 à 399 866 lits, en 2018 à 395 701, et en 2019 à 392 593. Les chiffres 2020 n’ayant pas encore été révisés, on ne dispose à ce jour que d’une estimation, à hauteur de 386 835 lits.
Ces données, compilées dans un tableau par CheckNews (voir ci-dessous), font apparaître quelques inexactitudes dans les chiffres cités par François Ruffin concernant les années 2017 et 2019. In fine, le total de lits fermés évoqué par le député LFI est un peu en deçà de la réalité, puisque pour l’instant, il s’élève à environ 17 900 lits en moins en 2020 par rapport au total d’il y a quatre ans (404 785 lits d’hospitalisation complète recensés en 2016). Soit une diminution d’environ 4,4% sur cette période. Sachant, comme évoqué plus haut, que le total des fermetures pourra légèrement évoluer en fonction des révisions à venir.
75 000 fermetures en seize ans
Si ces suppressions de lits sont survenues au cours du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui a démarré le 14 mai 2017, peut-on pour autant en attribuer d’office la responsabilité à l’actuel président de la République ? Soulignons d’abord qu’elles s’inscrivent dans un mouvement plus général de réduction du nombre de lits d’hospitalisation complète. Dans son édition 2021 de l’ouvrage «Les établissements de santé», la Drees souligne ainsi qu’«entre 2003 et 2019, le nombre de lits d’hospitalisation complète installés, tous établissements, toutes disciplines et tous secteurs confondus, est passé de 468 000 à 393 000» (arrondis à mille lits près). Ce qui représente une décrue globale du nombre de lits de l’ordre de 75 000, ou, en proportion, d’environ 16%, en seize années où se sont succédé quatre présidents différents. «La fermeture de ces lits s’est effectuée à un rythme assez régulier et concerne la quasi-totalité des disciplines», précise la Drees.
Cette tendance à la réduction du nombre de lits n’est donc pas nouvelle, et pointée du doigt de longue date par les professionnels de santé exerçant dans ces établissements. Au point qu’en octobre 2020, dans son avis «L’hôpital au service du droit à la santé», le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a demandé «un moratoire sur les fermetures de lits» dans l’attente d’une évaluation des besoins exprimés par les territoires.
Durant le Ségur de la santé, en juillet 2020, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé que l’Etat financerait une enveloppe de 50 millions d’euros afin d’ouvrir 4 000 lits «à la demande». «Nous en avons fini avec le dogme de la fermeture de lits», a-t-il assuré fin octobre, alors interviewé par Libération. Avant d’ajouter : «On prend le problème à bras-le-corps mais on paye trente ans d’incurie.»
L’ambulatoire, «priorité nationale»
Première raison pour expliquer ces fermetures, estime la Drees : «La volonté de supprimer des lits excédentaires et de réorganiser l’offre.» De fait, elles traduiraient «l’évolution structurelle des formes de prise en charge, qui se tournent de plus en plus vers des alternatives à l’hospitalisation complète», c’est-à-dire vers l’hospitalisation partielle, plus connue sous le nom de «chirurgie ambulatoire».
La Drees détaille : «Depuis la seconde moitié des années 80, des innovations technologiques médicales et médicamenteuses, notamment en anesthésie, ont transformé les modes de prise en charge en faveur de l’hospitalisation partielle.» Aujourd’hui, «les capacités totales d’hospitalisation partielle atteignent ainsi 79 000 places en 2019, soit 29 000 de plus qu’en 2003», relève ainsi la direction centrale chargée des statistiques.
«La chirurgie ambulatoire, hospitalisation de moins de douze heures sans hébergement de nuit, est une priorité nationale et constitue un levier majeur d’optimisation de l’offre de soins, écrivait la Haute Autorité de santé (HAS) dans un article publié en janvier. Les pouvoirs publics soutiennent le développement de la prise en charge sans nuitée afin d’aboutir en 2022 à une pratique ambulatoire majoritaire de 70%.» Néanmoins, l’atteinte de ce taux cible ministériel paraît fortement compromise, dans la mesure où, d’après les calculs de l’Association française de chirurgie ambulatoire (Afca), le taux de chirurgie ambulatoire s’établissait en 2020 à seulement 58,61%, après 58,54% en 2019. Une croissance lente, ralentie qui plus est par la pandémie.
Absentéisme et démissions
Les facteurs expliquant que le nombre de lits d’hospitalisation complète ait continué à se réduire, et se soit même davantage réduit durant la crise sanitaire (-5 700 en 2020) sont donc à trouver ailleurs. Toujours dans la publication de 2021 de la Drees, celle-ci évoque les «contraintes de personnel empêchant de maintenir les lits».
Un argument également avancé par Olivier Véran lors de l’entretien récemment accordé à Libération pour justifier les fermetures en 2021. Dans son avis du 5 octobre, le conseil scientifique rendait en effet compte des résultats de son enquête flash, mettant en lumière, parmi les lits censés être ouverts, «un pourcentage important de lits fermés, chiffré à environ 20%», ainsi qu’«un grand nombre d’emplois vacants».
Témoignages
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Santé
«Il y a un certain nombre d’unités dans des hôpitaux qui sont obligées de fermer temporairement, ou de réduire la voilure, faute de soignants, faute surtout de pouvoir en recruter», nous confiait le ministre, qui notait également une augmentation de l’absentéisme et des démissions, dans des proportions néanmoins «modérées». «Certains soignants quittent l’hôpital parce qu’ils sont fatigués après vingt mois de crise sanitaire. Ces départs peuvent mettre en difficulté des équipes, des services parce que les recrutements sont aussi difficiles», reconnaissait-il.
Le 20 octobre, la Fédération hospitalière de France (FHF) faisait état, de son côté, d’«un taux d’absentéisme de l’ordre de 10%» et de «2 à5 % de postes vacants de soignants» au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics. «Dès lors, la solution la plus pérenne, c’est d’augmenter le nombre de médecins en formation», en rendant ces professions plus attractives, tranchait Olivier Véran.
Fortes variations en 2020
En plus de renforcer les pénuries de personnels dans les hôpitaux, la crise a aussi recentré les moyens hospitaliers sur l’afflux de patients atteints de Covid-19 à gérer. Cette nouvelle urgence a donné lieu à un nombre important de déprogrammations de soins et opérations. «Certains établissements ont été contraints, temporairement, de ne plus accepter de patients dans plusieurs de leurs services d’hospitalisation pour dégager des moyens en personnel à affecter aux services de soins critiques», note ainsi la Drees dans son rapport sur les premiers résultats de l’enquête SAE 2020.
Cette dernière relève d’ailleurs qu’«à rebours des capacités d’accueil totales en hospitalisation complète, le nombre de lits de soins critiques (réanimation, soins intensifs et surveillance continue), très sollicités pendant l’épidémie de Covid-19, a augmenté de 3,6% entre fin 2019 et fin 2020. En particulier, la capacité d’accueil en réanimation a progressé de 14,5%.»
Enfin, précise la Drees, «le nombre de lits a connu de fortes variations au cours de l’année 2020, au gré des vagues épidémiques, ce que la SAE ne permet pas de retracer car elle décompte uniquement le nombre de lits au 31 décembre de chaque année». Certains lits fermés ne le sont pas de manière définitive. Par exemple, «pour limiter la contagion, de nombreuses chambres doubles ont été transformées en chambres simples, réduisant là aussi le nombre de lits d’hospitalisation complète disponibles en fin d’année». Si le bilan de 5 700 suppressions pour l’année reflète bien une tendance, il est donc à manier avec prudence, en raison du contexte inédit dans lequel il s’inscrit.
Logique comptable
A l’arrivée, le cumul du développement de l’ambulatoire, du manque de personnel, auxquels il faut ajouter les circonstances particulières liées à la pandémie de Covid-19, a donc joué pour une grande part dans les fermetures de lits. Reste que les établissements de santé sont aussi confrontés à des problèmes de financement.
Financés à 90% par la sécurité sociale, via le système de tarification à l’acte généralisé en 2004, ces établissements dépendent pour fonctionner du budget qui leur est attribué à la branche maladie. Or, son montant résulte lui-même, et en partie, de choix politiques opérés par les pouvoirs publics.
CheckNews a épluché les études d’impact réalisées en amont de l’examen des projets de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) de ces dernières années. Aucune ne fait référence à un objectif en termes de fermetures ou au contraire de maintiens de lits d’hospitalisation complète. En revanche, un objectif de réduction des dépenses dans les hôpitaux à hauteur de plusieurs millions d’euros était systématiquement fixé dans les PLFSS de ces dernières années, ainsi que dans ceux adoptés sous les présidences de François Hollande et Nicolas Sarkozy. En 2019, le texte prévoyait même un milliard d’euros d’économies. Seuls les projets adoptés après le début de la crise sanitaire font exception.
«On demande à l’hôpital de réduire ses dépenses, de réduire son budget alors que la population augmente et vieillit», regrettait en avril Nathalie Coutinet, économiste de la santé interrogée par France culture. Pressés par les plans d’économies, les établissements de santé procèdent inévitablement à des suppressions de lits. Or, comme l’exprimait en septembre Marc Leone, chef du service d’anesthésie et de réanimation à l’hôpital Nord de Marseille, auprès de Marianne, lorsque «les fermetures se font sur une simple logique comptable, c’est là qu’elles sont problématiques pour les patients».