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« Pour Les Voix du Panda » Le Relais Recommence

Temps de lecture : 3 minutes

« Pour Les Voix du Panda » Le Relais Recommence

La Montagne - Centre France - Edition du 19 Août 2021

Que les parcours semblent à certains faciles puis à d’autres bien plus que compliqués.

Nous avons un exemple parmi bien d’autres, ce reportage mené sur le terrain relayé pour tenter d’apporter un plus semble indéniable dans la conception qui restera toujours celles de son Fondateur « Patrick Juan plus connu sous le nom du Panda »

Cela démontre à ne pas en douter que « La Communication comprise reste le réel de l’Homme » son concepteur tient toujours comme devise « Je me Bats pour ce que je souhaite, que je puis faire Partager »

Son parcours est à nouveau en partie de manière et façon objective de prendre un nouveau Relais, comme précisé « Le combat sera long, et nous restons en divers domaines à l’avant-garde du Combat »

J’aurai surement des occasions d’en reparler, mais laissons au temps le soin d’opérer, comme nous nous devons tous sans exception faute de santé ou contradiction médicale, prendre ce que la raison nous dicte « Pour Nous et Les Nôtres ».

Ne pas admettre que la seule protection que nous avons en ce moment, demeure avant d’éviter comme cela est le cas à la date 19 août 2021, de constater pas loin de 30 mille contaminations en France et des centaines de décès.

Je pense juste un peu savoir de quoi je parle : « Par plus de 30 années » de fréquentations hospitalières à divers stades.

En cette année, et celle venant de s’écouler ne laissons pas s’agrandir le « Gouffre » qui voit « La Nature » agir à notre égard car nous avons simplement oublié que nous ne pouvons lutter, ni contre « Les Virus » ni contre « Dame Nature » sortons du contexte géo politique pour observer par le « Bout de notre Choix » la valeur de nos « Libertés »

Le meilleur exemple nous est donné par le courage et les propos de jeunes adolescents à partir de 12 ans, qui nous donne une « Leçon » exemplaire en disant « Je veux vivre pour jouer avec mes copains, puis embrasser mes proches »

En ce qui me concerne, je constate plus de dégâts que certains laissent véhiculer, ne rentrons pas en « Guerre contre Nous-mêmes en tous domaines »

Avançons avec la force qui est en nous, je perdure en vous disant : « Pour le Moment, je ne peux ouvrir les portes, ce que je fais grâce aux formations reçues de Mes Maitres »

« Alors essayons de le faire ensemble, cela aura la valeur réelle de toutes les tablées familiales et autres, qui transmettent nos acquis »

Le Panda

Patrick Juan

INITIATIVE - DES FORMATIONS GRATUITES PROPOSÉES PAR «LES VOIX DU PANDA»

Pour lutter contre l’illectronisme

Si le site Les Voix du Panda a su se différencier c’est qu’il a été le premier blog à offrir dans les années 2000 une tribune de libre expression.

Le premier à proposer également aux surfeurs et participants d’intervenir en sept langues écrites et auditives.

Mais le président fondateur, Patrick Juan, a pour projet d’aller bien au-delà.

Pour faciliter la lecture à toutes les formes de handicaps, le site a été concu de façon à avancer au son de votre propre voix ou empreinte.

Un président fondateur engagé, qui a parcouru également le monde dans le cadre de prévention de M S Tet de la prophylaxie, qui a aussi à cœur d’œuvrer pour le plus grand nombre.

Il a, ainsi, pour projet d’offrir aux étudiants, aux personnes de plus de 50 ans, aux personnes défavorisées…une formation gratuite sur l’ensemble des logiciels.

Des formations qui pourront se faire par vidéoconférences.

« L ’illectronisme, ou illettrisme numérique, concerne plus de 17% de la population explique Patrick Juan.

Le sens primordial de ce projet est de mieux partager nos acquis » donner de l’information pour proscrire toutes formes d’exclusions, c’est aussi l’objet de son site.

« Les Voix du Panda » s’efforce d’assurer une information fiable et à jour sur ses sites et blogs.

Le site renvoi sur plusieurs médias dont La Montagne.

« Nous nous appuyons également sur une communauté d’experts pour enrichir nos contenus » insiste le président.

L’équipe peut faire valoir son expérience, son approche des réseaux.

« Notre antériorité, puisque Le Panda a été créé en 2005, nous confère un vécu »

34 réflexions sur “« Pour Les Voix du Panda » Le Relais Recommence

  • Reportage
    Covid-19 : dans les morgues de Guadeloupe, «c’est de pire en pire»

    La pandémie de Covid-19.
      
    Alors que le virus continue de faire des ravages sur l’archipel et que la tendance épidémique peine à s’inverser, de la morgue aux pompes funèbres, c’est tout un système qui sature.

    Un corps est conduit à la morgue, mardi au CHU de Pointe-à-Pitre. (Cédrick-Isham Calvados/Libération)
    par Julien Lecot, envoyé spécial en Guadeloupepublié le 19 août 2021 à 11h49
     
     
     
    «Les obsèques de madame Farescourt Eléonore Agathe, surnommée Gagathe, décédée dans sa 75e année, seront célébrées ce jeudi 19 août à 9 heures…» Comme tous les jours à 13h30, Jean-Charles Martyr-Fale lit machinalement, à l’antenne de la radio Guadeloupe la 1ère, les avis d’obsèques. Une tradition aux Antilles écoutée par une grande partie des plus de cinquante ans. Musique triste et pesante en fond sonore, il annonce les cérémonies à venir, donne quelques détails sur le défunt et sur ses proches, puis passe à la feuille suivante. Comme tous les jours, pas tout à fait : mercredi, l’émission se termine une heure plus tard qu’en temps normal, explosion des morts du Covid-19 en Guadeloupe oblige.

    «D’habitude l’été on a entre 30 et 40 avis de décès à lire par jour. La semaine dernière, on était déjà monté à 50. Aujourd’hui j’en ai 79, c’est du jamais vu», détaille l’animateur un peu déboussolé. D’une demi-heure, l’émission est donc passée à une heure et demie. Deux journaliste…
     

  • En Afghanistan, la résistance tente de s’organiser derrière le fils du commandant Massoud Abonnés
    Analyse

     Ahmad Massoud, le fils du commandant Massoud, a appelé à la résistance face aux talibans depuis la vallée du Panchir, dernière zone libre d’Afghanistan. Mais son inexpérience et le manque de soutien de la communauté internationale compromettent ses chances de succès.

    Caroline Vinet,

    C’est la dernière zone non contrôlée par les talibans en Afghanistan. Le Panchir et ses 110 000 habitants sont entrés en résistance face aux talibans qui ont pris le pouvoir le 15 août. Depuis cette vallée située à 120 kilomètres au nord-est de Kaboul, Ahmad Massoud, le fils du légendaire commandant Massoud, tué.

  • « Des femmes n’osent plus sortir de chez elles en Afghanistan »

  • La prise éclair de Kaboul a stupéfié le monde. Chassés en 2001, les talibans attendaient leur heure. Une partie de la population, désespérée, tente l’exil. L’autre se prépare à subir de nouveau le joug de la charia. Grand reporter, Manon Quérouil-Bruneel nous explique pourquoi le pouvoir central afghan a cédé si vite. 

    Paris Match. Dans quel état se trouvait l’Afghanistan avant le retour des islamistes radicaux à la tête du pays ?
    Manon Quérouil-Bruneel . Il y avait une vraie fracture entre les centres urbains et les campagnes. Il s’agit d’un pays, dans son immense majorité, avec de grandes zones rurales. L’Afghanistan n’est pas uniquement représenté par les classes moyennes éduquées de Kaboul, où le retour en arrière sera très violent. Leur arrivée annihile tout espoir de changement dans d’autres provinces. Des femmes n’osent plus sortir de chez elles et vivent un cauchemar éveillé. Les talibans sont partout. Ils ont mis leur drapeau sur les postes de police, les casernes de l’armée, ils contrôlent tout.

  • « Des femmes n’osent plus sortir de chez elles en Afghanistan »
    Propos recueillis par Margaux Rolland
    Zoohra, 60 ans, tient deux photos de sa fille tuée un mois plus tôt, dit-elle, par les talibans. Le 12 août, dans un camp de fortune pour les Afghans déplacés par le conflit, au parc Shahr-e Naw, à Kaboul.Paula Bronstein
    La prise éclair de Kaboul a stupéfié le monde. Chassés en 2001, les talibans attendaient leur heure. Une partie de la population, désespérée, tente l’exil. L’autre se prépare à subir de nouveau le joug de la charia. Grand reporter, Manon Quérouil-Bruneel nous explique pourquoi le pouvoir central afghan a cédé si vite. 

    Paris Match. Dans quel état se trouvait l’Afghanistan avant le retour des islamistes radicaux à la tête du pays ?
    Manon Quérouil-Bruneel . Il y avait une vraie fracture entre les centres urbains et les campagnes. Il s’agit d’un pays, dans son immense majorité, avec de grandes zones rurales. L’Afghanistan n’est pas uniquement représenté par les classes moyennes éduquées de Kaboul, où le retour en arrière sera très violent. Leur arrivée annihile tout espoir de changement dans d’autres provinces. Des femmes n’osent plus sortir de chez elles et vivent un cauchemar éveillé. Les talibans sont partout. Ils ont mis leur drapeau sur les postes de police, les casernes de l’armée, ils contrôlent tout.

    « Des petites filles qu’on vient de condamner à devenir des mortes vivantes »

    Comment expliquer une telle débâcle ?
    Il y a plusieurs facteurs. Tout d’abord, je crois qu’aucun observateur n’avait prévu un effondrement aussi rapide. Nous pouvons le voir avec l’évacuation en catastrophe du personnel américain, français… Les prévisions disaient que Kaboul pourrait tenir trois mois. Sans oublier les histoires de corruption. Les Afghans déclaraient aux Américains – qui donnaient de l’argent pour soutenir l’armée régulière – des bataillons fantômes. Puis, il y a surtout un vrai problème de déliquescence du gouvernement central. Les soldats mal équipés, avec des problèmes d’approvisionnement de missions et de nourriture, voyaient les capitales provinciales tomber les unes après les autres sans aucune aide supplémentaire. L’aviation américaine n’a pas bombardé les positions comme nous l’attendions. Et pendant ce temps-là, à Kaboul, cela faisait déjà plusieurs jours que le régime préparait sa fuite. Comment attendre des soldats sous payés qu’ils risquent leur peau en contrepartie.

  • Kaboul fait partie des centres urbains ayant bénéficié de réelles avancées au cours des 20 dernières années, qu’est-ce qui va réellement changer pour cette population ?
    Les talibans sont dans une logique de rassurer la communauté internationale, notamment parce qu’ils ne pourront pas gouverner sans leur aide. Sur l’éducation des filles, nous entendons des choses assez contradictoires, elles pourraient éventuellement continuer à étudier dans le cadre de la loi islamique. Mais jusqu’à quel âge ? Un grand flou règne. Le mot d’ordre donné est que tout va bien, tout continue comme avant. Leurs porte-paroles s’attachent à dire qu’ils sont là pour protéger la population, ainsi que les actions humanitaires. Ils ont déclaré une amnistie pour les personnes ayant travaillé pour un gouvernement. Reste que, ceux qui ont cru et participé au changement à l’époque sont abandonnés derrière nous. Il y a eu des purges terribles en 1996, quand les talibans ont pris la ville. Et là tous ces gens craignent que l’histoire ne se reproduise. C’est à eux qu’il faut penser. Car maintenant il va falloir faire avec les talibans. Est-ce que l’on peut croire qu’ils changeront, sachant qu’ils n’ont par le passé, que très peu tenu leur promesse. À commencer par celle qui était de ne pas reprendre Kaboul avant un certain temps.

  • Les talibans ont-ils renoncé à leurs pratiques archaïques ?
    Nous avons des gros doutes sur la place des femmes. C’est à mon avis, un des sujets qui sera le plus fâcheux car certainement minime. Ils commenceront par mettre en place leur gouvernement de transition, où ils garderont l’intérieur, la défense, l’économie, pour mieux dérouler leur programme. Deux mouvements s’affrontent au sein des talibans. Il y a la branche politique, qui depuis plusieurs années fréquente les diplomates occidentaux. Sur le terrain, c’est la branche militaire qui est à l’œuvre. Celle-là même qui commet les exactions. Le comité dirigeant répète qu’il faut éviter les débordements. Mais ils n’ont pas la main sur tout.

    Quelles vont-être les conséquences de l’arrivée des talibans au pouvoir ?
    Cela se base sur trois aspects. Le côté terrorisme, sécuritaire. Ensuite le côté migratoire. Car il y aura certainement des mouvements de populations énormes, avec des arrivées de migrants aux frontières. Puis, une reprise du trafic d’opium, qui impactera également l’Occident.

  • COVID-19: AVANT LA RENTRÉE, DES MÉDECINS APPELLENT À PROTÉGER LA SANTÉ DES ÉLÈVES

    Une trentaine de médecins, chercheurs et enseignants soulignent, ce jeudi, dans une tribune, que « le taux d’hospitalisation des 0-19 ans augmente dans les pays où le variant Delta est majoritaire », ce qui est le cas de la France avec une prévalence de plus de 98%.
     
    Une trentaine de médecins, chercheurs et enseignants ont appelé ce jeudi, à deux semaines de la rentrée scolaire, à une « action ferme » pour protéger la santé des élèves face à la forte contagiosité du variant Delta du coronavirus.

    « Aux Etats-Unis, au Canada, en Inde, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne… les pédiatres et les sociétés savantes appellent à protéger davantage les moins de 12 ans. À notre tour, aujourd’hui, de tirer la sonnette d’alarme », écrit dans une tribune au Monde ce collectif rassemblant notamment les épidémiologistes Dominique Costagliola et William Dab, l’infectiologue Gilles Pialoux et le Dr Jérôme Marty, président du syndicat de médecins libéraux UFML.
    Ils soulignent que « le taux d’hospitalisation des 0-19 ans augmente dans les pays où le variant Delta est majoritaire », ce qui est le cas de la France avec une prévalence de plus de 98%. 
    « En France, au cours de l’année écoulée, 1,2 % des 0-9 ans testés positifs ont été hospitalisés et le nombre d’hospitalisations est aujourd’hui le double de celui de l’année dernière à la même date, celui des 10-19 ans, le quadruple », s’inquiètent-ils.
    Selon eux, « des mesures efficaces de prévention des contaminations doivent être adoptées dès la rentrée », prévue le 2 septembre pour tous les élèves. Quatre niveaux de mesures sanitaires (vert, jaune, orange et rouge) à mettre en place dans les établissements scolaires ont été définis dans le protocole publié le 28 juillet.

     
    Un taux d’incidence « cinq fois supérieur à celui de la rentrée 2020 »
    « Il faut, sans plus tarder, définir leur niveau territorial d’application, les indicateurs épidémiologiques, ainsi que les seuils déclenchant le passage d’un niveau à l’autre », estime le collectif.
    Il serait « impensable d’envisager une reprise au ‘niveau 2’ du protocole sanitaire (NDLR: jaune, qui prévoit notamment l’accueil en présentiel de tous les élèves), alors que le taux d’incidence chez les 0-19 ans est cinq fois supérieur à celui de la rentrée 2020 ».

    Le masque ne devrait pas être retiré dans les écoles élémentaires, où « la fermeture des classes au premier cas identifié devrait être étendue à tous les niveaux », poursuit la tribune.

    Les signataires pointent également la « défaillance » du protocole en matière de purification de l’air.

    « Les fenêtres doivent être bien plus fréquemment ouvertes et la recommandation d’équiper les établissements de détecteurs de CO2 ne peut suffire: cela doit être la règle », selon ces professionnels qui déplorent « qu’aucune mesure ne vise les cantines ».
    « Cet été, l’Irlande, le Québec ont équipé toutes les classes de détecteurs de CO2, pendant que New York, Philadelphie et Francfort installaient des purificateurs », font valoir les signataires.

  • Le ministre de l’Intérieur, invité de BFMTV ce jeudi soir, a affirmé après la mort d’un adolescent à Marseille mercredi, qu' »un enfant de 14 ans qui meurt, c’est un échec pour toute la République, quand bien même il serait en lien avec un trafic ».
     
    Un adolescent de 14 ans a été tué par balles et deux mineurs, l’un de 14 ans, l’autre de 8 ans, ont été blessés mercredi soir dans la cité des Marronniers, dans le 14e arrondissement de Marseille.

    « L’enquête judiciaire le dira, mais tout montre qu’il s’agit de règlements de comptes liés au trafic de drogue. (…) Ces règlements de comptes touchent des quartiers où des gens courageux essaient de vivre », a réagi Gérald Darmanin, invité ce jeudi soir sur BFMTV.
    Le ministre de l’Intérieur a ensuite affirmé qu' »un enfant de 14 ans qui meurt, c’est un échec pour toute la République, quand bien même il serait en lien avec un trafic ».

  • « Nous avons tous failli. L’Éducation nationale, la sécurité, le fonctionnement d’un État, d’une collectivité, faillent lorsqu’un gamin de 14 ans est tué, lorsqu’un gamin de 14 ans est blessé », a-t-il poursuivi.
    Onze morts depuis le début de l’année
    Mercredi vers 22 heures, deux individus se sont présentés à scooter à proximité de la cité des Marronniers. Le passager du scooter est descendu du véhicule muni « d’une arme longue de type fusil d’assaut » et a tiré « en direction du point de guet situé avant l’entrée de la cité abritant la revente de stupéfiants », a précisé le parquet dans un communiqué. Les tirs ont atteint les deux adolescents de 14 ans. Présent sur place, l’enfant de 8 ans a été légèrement blessé à la tête dans des circonstances qui restent à confirmer.

    Selon le parquet, l’un des adolescents, sans antécédent judiciaire est mort peu après son admission à l’hôpital. L’autre adolescent de 14 ans qui lui était suivi par un juge des enfants a été atteint à la jambe. Ses jours ne sont pas en danger. Sur place, 8 munitions de calibre 7,62 ont été retrouvées sur place et saisies.

    Les deux personnes en scooter ont elles pris la fuite. L’enquête a été confiée à la Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) de Marseille.

    Onze personnes sont officiellement mortes depuis le début de l’année dans des règlements de compte, selon des chiffres de la préfecture de police de la mi-août.

    Clément Boutin

  • Les talibans accusés de s’en prendre au Afghans ayant aidé les forces étrangères. La crainte grandit vendredi que les promesses des talibans de se montrer cléments et tolérants soient sans lendemain, après la publication d’un document confidentiel de l’ONU démontrant qu’ils ont intensifié leur traque des Afghans ayant travaillé avec les forces étrangères.

    Pas de bombe dans le véhicule du suspect qui menaçait le Capitole. Aucune bombe n’a été découverte dans le véhicule d’un individu qui avait menacé pendant de longues heures de déclencher un engin explosif près du Capitole à Washington, déjà cible cette année du violent assaut mené par des manifestants pro-Trump et d’une attaque meurtrière à la voiture-bélier.

    Google accusé d’avoir payé pour protéger son monopole sur les applis. Epic Games accuse Google d’avoir passé des contrats avec différentes entreprises pour verrouiller son emprise sur le marché de la distribution des applications et protéger des milliards de dollars de revenus. Le développeur a déposé une plainte en ce sens jeudi en Californie.

    Tesla travaille sur un robot humanoïde. Elon Musk a présenté jeudi un projet de robot humanoïde métallique. Il sera capable d’effectuer des tâches répétitives et sera conçu à partir de la même technologie que les véhicules semi-autonomes de la société. Le fantasque entrepreneur a promis un premier  prototype, qui aura cinq doigts aux mains et une silhouette androgyne noire et blanche.

    Face au Covid-19, la Nouvelle-Zélande prolonge son confinement. La Nouvelle-Zélande a prolongé vendredi le confinement de l’ensemble de l’archipel pour tenter d’endiguer l’épidémie due au variant delta qui s’est propagée d’Auckland à la capitale Wellington.

  • Emmitouflé dans son sweat-shirt rouge, Samsullah laisse exploser sa colère. La voix forte et les gestes saccadés, le jeune Afghan au corps élancé, arrivé en France il y a quelques mois à peine, se dit «à bout de forces». «On dort sous un pont, toutes les nuits la police nous réveille à coups de pied [mimant la scène, ndlr], nous qui dormons à même le sol», raconte-t-il. Depuis trois semaines, l’homme de 24 ans a pris l’habitude de se rendre au parc de la Villette, à Paris, pour y passer la nuit. Une soixantaine de jeunes migrants, principalement originaires d’Afghanistan, se rassemblent à la lumière tombante ce mardi sous le pont du canal de l’Ourcq (Paris XIXe), espérant dormir au sec.

  • Au centre pénitentiaire de Baie-Mahault, en Guadeloupe, la petite fiche n’est pas passée inaperçue. Début août, un formulaire est distribué aux 620 détenus que compte l’établissement. Dans un contexte de flambée des contaminations sur l’archipel, la vaccination contre le Covid-19 leur est proposée – il suffit pour cela de cocher une case – ou plutôt, très fortement conseillée. En bas du formulaire apparaît en effet cette précision, indiquant que «l’attestation de vaccination sera prise en compte dans les dossiers de demandes de permission, d’aménagement de peine et l’octroi des RPS [réduction de peine supplémentaire, ndlr]».

    L’info, parvenue aux oreilles des anti-pass, fait polémique : ils y voient une forme de «chantage à la vaccination». Même si, dans les faits, un octroi de RPS n’équivaut pas systématiquement à un ticket de sortie. Dans le système judiciaire français, il existe deux types de réduction de peine. La première, automatique, …
     

  • Le fisc espionne la propriété privée. Illégalement ?
    jeudi 19 août 2021, par Jean-Philippe Delsol
    La presse a révélé que l’administration fiscale française avait fait appel à Google pour pouvoir repérer facilement, par des photos vues du ciel, les constructions (extension, appendices, piscines, vérandas, courts de tennis, etc.) qui n’auraient pas été déclarés aux services des impôts, pour le paiement de la taxe foncière ou celui de la taxe d’habitation, voire pour l’IFI.
    Le contrat prévoirait que Google mettra en relation les 87 millions de parcelles cadastrales du territoire et les prises de vue satellitaires de Google de telle façon que l’administration puisse détecter aisément et en un clic les biens non déclarés. Déjà le fisc avait croisé à titre expérimental ses informations cadastrales avec des photos aériennes et avait ainsi découvert, notamment, de nombreuses piscines non déclarées.

    Toutefois ce projet déjà bien engagé pose diverses questions d’ordre politique et moral, et plus encore juridique.

  • Google et la morale
    Depuis des années, les pouvoirs publics accusent Google de tous les maux, le poursuivent fiscalement, l’accablent de tous les soupçons du monde sur les données qu’il collecte et utilise. Et désormais, l’administration demande à Google de lui fournir les données personnelles de chaque propriétaire pour les utiliser à leur encontre. Avec l’aide de Google, l’administration fait donc ce qu’elle reprochait à Google ! Quelle inconséquence, quelle immoralité et quelle impudeur !
    D’autant qu’à ma connaissance, nulle loi n’autorise l’Etat à une telle pratique.
    Un arrêté publié au Journal officiel le 14 novembre 2017 avait autorisé la Direction générale des finances publiques à utiliser, à titre expérimental et pendant 2 ans, un logiciel permettant de déceler les fraudes fiscales des particuliers. Puis l’article 154 de la loi de finances pour 2020 a autorisé les administrations fiscales et douanières, à titre expérimental pour une durée de trois ans, à collecter et exploiter au moyen de traitements automatisés les données publiées par les internautes sur les plateformes de mise en relation en ligne (telles que les places de marché ou les réseaux sociaux). Mais les agents de l’Etat n’ont pas été autorisé à pénétrer par la voie des airs chez les particuliers, dans leur domicile qui recèle leur intimité.

  • Une atteinte à la propriété
    En principe, personne, sauf cas particulier, ne peut rentrer dans le domicile de quiconque sans un titre exécutoire. Sauf en cas de flagrance, un policier ne peut s’introduire chez un particulier que sur présentation d’un mandat d’amener, d’arrêt ou de recherche, d’une demande d’extradition ou d’un mandat d’arrêt européen (article 134 du Code de procédure pénale). Les perquisitions, visites domiciliaires et saisies de pièces à conviction ou de biens ne peuvent être effectuées sans l’assentiment exprès de la personne chez laquelle l’opération a lieu sauf ordonnance du juge des libertés (article 76 du Code de procédure pénale). En outre, l’article 226-4 du Code pénal dispose que « l’introduction dans le domicile d’autrui à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».

    Les agents du fisc ne peuvent donc rechercher la preuve d’une fraude fiscale au domicile d’un contribuable qu’en étant munis d’une ordonnance du juge, et en étant accompagnés d’un agent de police judiciaire.

    Selon l’article 544 du Code civil « le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par la loi ou les règlements ». L’inviolabilité de la propriété privée ne s’applique pas seulement à l’accès du domicile mais aussi au respect de l’intimité et de la vie privée des personnes. Ce qui s’étend au droit à l’image et interdit donc de prendre le domicile en photo ou en vidéo sans le consentement de son propriétaire. La violation de ces droits donne lieu à réparation.

    Cette protection de la propriété se fonde sur les articles 2 et 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 reconnue depuis 1971 par le Conseil constitutionnel parmi les normes de référence de son contrôle :

  • Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

    Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

    Au plan fiscal, le contrôle de constitutionnalité se place plus volontiers sous le bénéfice de l’article 13 de la Déclaration de 1789 (principe d’égalité devant l’impôt et les charges publiques) et non ses articles 2 et 17. Mais l’un n’exclut pas l’autre. D’ailleurs, la jurisprudence du Conseil prend de plus en plus en compte la protection du patrimoine, notamment en matière d’impôt sur la fortune.

    Pour le moins, cette nouvelle pratique de violation de la propriété privée par le fisc devrait être soumise aux tribunaux.

  • Les infos du vendredi 20 août
    La situation sanitaire semble se stabiliser en France avec 23 973 nouveaux cas. Sur sept jours, le nombre de contaminations baisse de 4,1 %. Malgré cette bonne nouvelle, la tension hospitalière est toujours très forte dans plusieurs régions avec plus de 2000 patients en réanimation.  Consultez le détail du bilan de l’épidémie de Covid-19 ci-dessous.
    En Martinique et en Guadeloupe, la situation est en revanche très préoccupante avec un taux d’incidence qui explose avec 2175 cas pour 100 000 habitants et 1115 selon les derniers chiffres. Près de 300 renforts de la métropole doivent arriver aujourd’hui sur l’ile.
    Selon le point de situation de Santé publique France, près de 60% de la population française a reçu deux doses de vaccin. Si une 3e dose est actée pour les seniors en France, les Etats-Unis ont décidé d’étendre cette 3e dose à toutes et à tous. 
    Ce vendredi, quatre patients hospitalisés dans les Bouches-du-Rhône, deux à Marseille et deux à Salon-de-Provence, vont être transférés vers la ville de Reims, dans le Grand Est, a annoncé l’Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ces transferts ont été décidés pour « garantir la continuité des prises en charge en réanimation, au vu de la situation sanitaire très tendue dans notre région », souligne l’ARS. 
    L’extension du pass sanitaire en France semble avoir un impact sur le taux de dépistage en France, à en croire le dernier point épidémiologique de Santé publique France. Du 9 au 15 août, près de 6 millions de tests Covid ont été réalisés en France, un record. Sur ce total, le nombre de tests antigéniques a augmenté de 57% en une semaine, avec 4 millions de tests réalisés. 
    Selon deux études récentes, relayées par l’Inserm, 25% des formes graves du coronavirus seraient liées à une anomalie génétique ou immunologique. En l’occurrence, il s’agirait soit de variants du gène TLR7, « conduisant au développement de formes critiques, en particulier chez les patients jeunes », souligne l’Inserm, soit la présence, dans le sang des patients, « d’auto-anticorps  » bloquant la réponse immunitaire face au Covid-19.

  • 14:46 – Les soignants de plus en plus vaccinés
    Au 17 août, en France, 69,5% de la population avaient reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus, et 59,3% avaient reçu un schéma vaccinal complet, rapporte Santé publique France dans son dernier point épidémiologique. La campagne a également progressé auprès des soignants, qui doivent être vaccinés d’ici septembre, conformément aux annonces d’Emmanuel Macron en juillet. Au 17 août, 84% d’entre eux avaient reçu au moins une dose, contre 81% le 10 août, et 72,3% avaient reçu le schéma vaccinal complet, contre 68,2% le 10 août. 

  • Guerre du Tigré : l’Éthiopie au risque de l’éclatement 
    Analyse

     Le Front de libération du peuple du Tigré exporte la guerre dans d’autres régions d’Éthiopie, menaçant de prendre la capitale Addis-Abeba. L’intensification du conflit menace après l’appel à tous les Éthiopiens à rejoindre l’armée par le premier ministre Abiy Ahmed le 10 août.

  • «Les Tigréens ne prendront jamais la capitale, notre armée veille sur nous», s’exalte Nathanael. Pourtant, l’entrepreneur d’une quarantaine d’années d’Addis-Abeba admet, au bout d’un moment, qu’il n’en est plus si sûr. Les appels à la population pour faire barrage aux Tigréens se multiplient, signe que l’armée n’est pas capable de contenir leur avancée au-delà de leur petite région stratégique du nord du pays. Et ils font craindre une intensification du conflit qui dévaste l’Éthiopie depuis neuf mois.

  • Bonjour Patrick,

    Alors que les talibans ont repris le pouvoir en Afghanistan, des milliers de personnes tentent de fuir le pays. Face à cette tragédie, la France doit apporter des réponses urgentes et dignes de ses engagements internationaux en protégeant la population civile.

    Le bilan des années au pouvoir des talibans en Afghanistan est connu et désastreux. Malgré les déclarations récentes de leurs chefs, on ne peut que craindre le pire pour les populations civiles, c’est-à-dire des violations très graves et systématiques des droits humains, notamment des châtiments cruels, inhumains et dégradants liés à l’application de la charia, et une épuration brutale de tous ceux et de toutes celles soupçonnés de ne pas adhérer à leur idéologie.
      
    Il y a donc urgence absolue. Au-delà du plan d’évacuation des ressortissants français, nous attendons du président Macron qu’il annonce que la France et l’Europe vont tenter de sauver le plus de vies possible parmi toutes les personnes aujourd’hui directement menacées  : toutes celles qui seront immanquablement soupçonnées d’ avoir « collaboré » avec l ’Occident, comme les interprètes, mais aussi des dé fenseurs des droits humains, des journalistes, des universitaires, des femmes qui ont pris des responsabilités, des personnels du monde de la culture et des personnes LGBTI+. Il faut mettre en place un plan d’évacuation immédiat à la hauteur de la situation actuelle, dramatique et urgente pour ces personnes.   

    Plus que jamais, la politique d’accueil de la France et de l’Europe doit être digne de leurs engagements en matière de droits humains.  

    Pour en savoir davantage, lisez aussi la déclaration d’Agnès Callamard, Secrétaire générale d’Amnesty International : Afghanistan : la communauté internationale a un rôle décisif à jouer pour éviter une nouvelle tragédie

    Le peuple afghan doit être protégé comme l’exige le droit international humanitaire, comme toutes les victimes civiles des conflits armés dans le monde. C’est grâce à nos membres et nos donateurs, que nous pouvons défendre leurs droits et continuer à veiller au respect des droits humains. Rejoignez-vous! Votre soutien est essentiel pour donner davantage de moyens lors de situations d’urgence comme celle-ci.  

  • La justice et la morale
    mardi 17 août 2021, par Jean-Philippe Delsol
    La justice recherche le bien commun quand la morale veille au bien des personnes. Le juste attribue à chacun ce qui lui revient légitimement, il partage et départage. Le Bien donne sans compter, sans retour, librement. Le Bien est ce vers quoi chacun tend pour réaliser sa propre nature et en ce sens il est presque comme le but ultime de la justice qui a vocation de permettre aux hommes d’être libres de réaliser leurs fins. Mais quand le droit tend à confier à la collectivité le soin de dicter aux individus le Bien qu’ils doivent faire, la justice s’égare au risque de réduire la liberté des hommes qu’elle a mission de laisser prospérer.

  • La morale a pris le pouvoir
    Progressivement la morale prend le pouvoir sur la justice comme dans la loi et son exécution. Et en prétendant faire le Bien, le droit usurpe ses droits. L’Institution de la justice a elle-même du mal à résister aujourd’hui à une fausse bienveillance qui confond le Bien et le Juste et elle prend ainsi le risque de se perdre. Désormais, le règne de l’opinion, et parfois simplement de la foule rassemblée sur le nouveau forum des réseaux sociaux cherche, au nom d’un Bien illusoire, à instruire le procès avant les magistrats et à leur place dans un mouvement que la force du nombre amplifie à mesure que son intelligence s’estompe comme déjà Gustave Le Bon l’avait exposé au XIXème siècle. Divers exemples en témoignent dont, cette année, le jugement de première instance du 7 mars 2019 prononçant à l’encontre du Cardinal Barbarin une peine de six mois de prison avec sursis pour non dénonciation d’un délit de pédophilie qui n’a pas été jugé alors que le présumé coupable est vivant et fait l’objet de poursuites. Il est curieux de condamner un seul des prévenus pour ne pas avoir porté à la connaissance de la justice des faits que plusieurs d’entre eux ont connus et qui ont été commis près de vingt ans avant que l’accusé en ait entendu parler et que la victime, majeure depuis longtemps et capable, pouvait dénoncer elle-même ; curieux encore de le condamner pour des faits prescrits depuis longtemps. Les juges ont sans doute voulu satisfaire l’opinion qui demandait un coupable alors que le vrai coupable lui-même est en attente de son propre jugement. Ils auraient opéré une sorte de justice sacrificielle, élevant l’autel d’un bouc émissaire pour contenter la foule ou même seulement pour arrêter le cri des victimes. Mais la justice qui sacrifie un innocent au nom de la morale, se conduit de manière barbare, tout à la fois injuste et immorale. En libérant Barabbas, Pilate répond aux vœux du peuple mais sa décision n’est ni bonne ni juste.

  • Et quand la justice discerne encore le Bien du Juste, ce qui reste heureusement sa règle usuelle, c’est le pouvoir politique qui vient la remettre en cause. C’est ce qui est arrivé avec l’affaire Sauvage : « C’est une sorte de désastre parfait, observe Olivia Dufour. La justice conspuée par les médias a fini par être désavouée par le politique alors qu’elle n’avait en rien dysfonctionné ». Le 10 septembre 2012, Jacqueline Sauvage, 65 ans, avait elle-même appelé les pompiers pour leur dire qu’elle avait tué son mari. Elle lui avait tiré en fin d’après-midi trois coups de carabine dans le dos après avoir fait l’objet de violence de sa part dans la matinée. Elle se défendait en arguant de la brutalité habituelle de son mari depuis des années. Ses filles vinrent à son secours en dénonçant les viols de leur père dont, jeunes, elles avaient été les victimes. L’affaire fût jugée et rejugée puisqu’elle vint deux fois en cassation. Chaque fois la prévenue fut condamnée à défaut de justifier de ce qu’elle alléguait. Une femme battue qui n’a jamais dénoncé son mari ne peut pas le tuer froidement plusieurs heures après des faits de violence alléguée en revendiquant une légitime défense proportionnée, sauf à ouvrir la porte à une sorte de droit de tuer à toute femme battue ! Condamnée à la prison ferme, cette femme de tête en appela à l’opinion publique qui se déchaîna en sa faveur, avec d’innombrables soutiens d’élus démagogues, jusqu’à obtenir la grâce de François Hollande bafouant l’avis unanime des juridictions et le droit constant, au nom de l’émotion caractéristique d’un détournement du Bien et du Juste à la fois.

  • Les dérives de la justice ne sont pourtant que le reflet de la politique qui lève de plus en plus souvent la bannière du Bien pour s’insérer dans la vie de tous en gommant les limites privé/public. La loi commence par nous dire ce qu’il faut manger et boire, comment il faut construire nos maisons, les règles qui doivent régir les relations entre employeur et employé… Puis, elle taxe, interdit, pénalise…. L’Etat s’érige en seul dispensateur du Bien. Il ne paye les écoles de nos enfants que s’ils vont dans les siennes. Seuls les diplômes qu’il délivre permettent de devenir avocat, pharmacien ou médecin. Il fait voter des lois spéciales pour museler la liberté de la presse durant les campagnes électorales. Il assomme les contribuables de charges fiscales et sociales qui les engourdissent et les conduisent à faire eux-mêmes toujours plus appel à lui dans un mouvement de servitude volontaire. Il habitue les citoyens à subir son intrusion toujours plus loin pour « sa » bonne cause.… Il peut y avoir un long chemin, mais il n’y a plus de frontières entre les aviseurs fiscaux rémunérés et « La vie des autres » sous le regard de la Stasi. Cette confusion du Bien et du Juste, de la morale et de la justice satisfait à la tentation de tout pouvoir totalitaire d’avoir prise sur les cœurs à défaut de pouvoir l’avoir sur les âmes. C’est la déviance que toute société qui veut rester libre doit écarter, notamment en distinguant mieux le Juste du Bien.

  • Le Juste n’est pas le Bien
    La morale se réfère au Bien qui reste soumis au jugement personnel et relève de la discrétion de chacun. La justice intervient au nom de la collectivité et avec son pouvoir d’exécution, pour punir les déviances et pour assurer, dans les relations entre les personnes, l’égalité géométrique, à chacun selon ses capacités et ses mérites, ou arithmétique, dans l’égalité des échanges. Alors que la morale confine à l’intimité humaine, la justice se situe toujours dans le jeu social. La bonté est unilatérale quand le droit est fait pour gérer la réciprocité. Le but du législateur n’est pas de rendre les hommes bons, mais plutôt de permettre la coexistence pacifique entre les hommes. Le juste peut tendre au Bien, mais ne saurait s’y substituer. La bonté est privée et adaptée à chaque situation ; elle concerne autrui, mais elle relève de la bonne volonté.

    Le droit est le juste. Le mot latin jus les assimilait. Le droit détermine de façon aussi consensuelle que possible les règles communes qui permettent la vie en société, le respect mutuel. La morale a au contraire vocation à faire le Bien. « La justice pose les limites, écrit John Rawls, le bien indique la finalité. » La morale relève d’une vérité à la recherche de laquelle tout honnête homme se doit de concourir mais que personne n’est jamais certain de connaître. Elle s’élève au-dessus du droit, son exigence est d’un autre ordre et elle ne peut pas être contraignante.

  • A l’origine la loi inscrite dans les premiers codes et dans les préceptes des grandes religions du monde a été édictée pour enjoindre aux hommes de ne pas faire aux autres ce qu’ils ne voudraient pas qu’ils leurs fissent. Zoroastre a énoncé cette règle négative : « Tout ce qui te répugne, ne le fais pas non plus aux autres ». Confucius et le Bouddha ont également tenu des propos similaires et l’épopée du Mahâbharata le formule autrement. Mais ce n’est pas de la morale, seulement de la précaution, de la politique en ce sens qu’il s’agit d’un principe de sagesse sociale. La règle est là toujours négative, « Ne fais pas à autrui », et toujours dans l’intérêt bien compris de celui qui l’applique, pour se prémunir du mal des autres, une éthique intelligente de réciprocité en quelque sorte qui est aussi celle de la Bible. Le Rabin Hillel résumait ainsi la loi juive à l’époque de Jésus : « Ce que tu ne voudrais pas que l’on te fît, ne l’inflige pas à autrui. C’est là toute la Torah, le reste n’est que commentaire. »

    Puis a été enseignée une autre règle, plus exigeante, qui dépasse le droit pour relever du domaine de la charité. Elle est introduite par l’Ancien Testament dans le Lévitique et le Deutéronome : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ; je suis l’Eternel ». Le Christ l’a enseigné à son tour mais a été plus loin : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites le vous-même pour eux ». Il ne s’agit plus d’une règle négative, mais positive, sauf que cette règle ne représente qu’un devoir moral, elle est proposée à ceux qui voudront la pratiquer, elle est librement pratiquée par eux. D’ailleurs à l’homme qui demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage », Jésus répondit : « Qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? ». Le droit conserve son domaine propre et Saint Augustin rappelle que dans tous les contrats de droit, il faut respecter la maxime commune : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ».

  • Mais peu à peu le pouvoir politique a transformé la charité, vertu personnelle, en une forme de justice morale. Tandis que Charles Quint, ce grand prince qui finit sa vie au couvent, exhortait avec force les privilégiés du monde à donner aux pauvres sans les y obliger par la loi, dans le même siècle, le roi Henri VIII devint chef de l’église d’Angleterre et afin de suppléer les ordres religieux abolis, son fils Edouard VI dut légiférer pour que les municipalités entretiennent leurs pauvres. On en vint ainsi à créer des « droits créances » des pauvres sur la société, ce que le préambule de la Constitution française de 1793 a caractérisé dans son article 21 : « Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d’exister à ceux qui sont hors d’état de travailler ». L’aboutissement actuel en est l’Etat-providence dont la France est le meilleur représentant, fidèle à 93. Il a institué une justice redistributrice (et non distributive au sens ancien) qui consiste à prendre aux uns par la coercition pour donner aux autres. Depuis lors, cet Etat-providence a enflé sans cesse entre les mains de dirigeants politiques aisément prodigues de l’argent des autres pour entretenir leur électorat ou parfois plus simplement abandonnés à la vaine et dangereuse croyance qu’ils savent mieux que leurs administrés le bien qu’il faut pour eux.

  • par Elhia Pascal-Heilmannpublié le 14 août 2021 à 3h43
     
     
     
    Aux Etats-Unis, Ava Rivera, âgée de 11 mois, est devenue un symbole du rebond épidémique de Covid-19. En détresse respiratoire, l’enfant, originaire de Houston (Texas), a été transportée d’urgence en hélicoptère vers un service de réanimation le 7 août pour y être intubée. D’après les chiffres du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), elle fait partie des centaines de jeunes enfants hospitalisés chaque jour après une contamination au coronavirus aux Etats-Unis, qui enregistre le rajeunissement le plus important des admissions depuis le début de la pandémie. Les formes graves et les décès restent néanmoins rares chez les moins de 12 ans, inéligibles à la vaccination, mais la forte contagiosité du variant delta y compris chez les enfants inquiète à travers le monde.

  • Transformation de l’épidémie
    L’Indonésie ne connaît que trop bien les ravages de l’épidémie chez les plus jeunes. Frappé de plein fouet cet été par une vague meurtrière le pays, qui compte moins de 10 % de vaccinés, enregistre l’un des taux de mortalité les plus importants chez les enfants avec plus de 1 200 décès, dont la majorité entre juin et juillet. Mais si le virus frappe fort parmi les plus jeunes là où le système de santé est le plus défaillant et où la couverture vaccinale est moindre, le cas des Etats-Unis suggère une potentielle transformation de l’épidémie, qui toucherait également les pays les plus avancés dans la vaccination. Face aux chiffres qui s’affolent, plusieurs chercheurs, en majorité américains, osent l’hypothèse. Et si la quatrième vague était celle des enfants ? Plus dangereux et plus contagieux, le variant delta, quasi majoritaire dans le monde, le serait aussi pour les enfants, jusqu’ici épargnés par les mutations et les vagues successives. Soumis à leur entourage, notamment leurs parents, les enfants subiraient un report de la maladie sur les populations non vaccinées, donc plus vulnérables. Médecin à l’hôpital des enfants de Houston, au Texas, le Dr James Versalovic en veut pour preuve la baisse de l’âge moyen des hospitalisations : entre juin et août, il est passé de 16 ans en moyenne à 5 ans.

  • Au-delà des frontières américaines, les cas positifs chez les moins de 19 ans grimpent aussi en flèche en France. Alors qu’on enregistrait en moyenne 400 cas par jour en juin, on en déclare désormais plus de 5 000, dont une vingtaine en réanimation. Un chiffre loin d’être anodin pour les médecins de l’hôpital pour enfants de Nice (lire ci-contre), qui alertent sur l’augmentation du nombre de nourrissons et de bébés dans leurs services. En dehors de l’Hexagone, on se veut également prévoyant. Le 10 août dernier, la chancelière allemande Angela Merkel appelait ses concitoyens à la prudence pour les plus jeunes : «On se vaccine aussi pour ceux qui ne le peuvent pas», déclarait-elle, évoquant la question des enfants.

  • Vaccination des moins de 12 ans ?
    En annonçant l’extension du pass sanitaire, le «badge vert», aux enfants de 3 ans et plus à partir du 18 août, Israël opte aussi pour une politique de précaution, si la dangerosité du delta devait s’avérer effective pour les plus jeunes. En dépit des alertes, il est toutefois encore impossible pour les chercheurs de trancher définitivement et de ­soulager les parents inquiets. Car de cette quatrième vague, plus de questions émergent que de réponses et les gouvernements tâtonnent.

    En France, comme dans la majorité des pays, ni l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ni la Haute Autorité de santé (HAS) ne se sont prononcées en faveur de la vaccination des enfants des moins de 12 ans. Reste alors la vaccination des ­femmes enceintes et des nouveaux parents comme solution privilégiée par le gouvernement français pour éviter la contamination des nourrissons et les risques de naissances prématurées liées au Covid-19.

     
    Après plusieurs mois d’atermoiements, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a tranché le 20 juillet en faveur de la vaccination des femmes enceintes dès le premier ­trimestre. L’injection était jusqu’alors ­conseillée seulement à partir du deuxième. Une semaine plus tard, ­seringue en main, plantée dans l’épaule de sa collègue enceinte Olivia Grégoire, le ministre a réitéré son incitation devant les caméras dans un coup de communication remarqué à l’hôpital Necker, à Paris. L’ex-députée fraîchement vaccinée évoquait, elle, un acte «de précaution et de responsabilité».

  • D’ordinaire, le samedi est le vrai jour de repos du petit monde des affaires. Il marque une pause après une harassante semaine de travail et avant de replonger le nez, le dimanche, dans l’agenda de celle à venir. C’est souvent le samedi que les patrons, les banquiers et les avocats s’en vont jouer au golf à Saint-Nom-la-Bretèche, s’ennuyer dans la verte campagne de l’Oise ou déjeuner d’un plateau de fruits de mer trop cher à Deauville. Mais ce samedi 23 octobre 2010, un communiqué de presse, en fin de matinée, plonge le village parisien dans la stupeur et l’excitation : Bernard Arnault part à l’assaut de la citadelle Hermès. Une attaque de flibustier, puissante, inattendue, déterminée. Le magnat du luxe, propriétaire du groupe LVMH (Louis Vuitton, Christian Dior, Dom Pérignon…), indique posséder 15 millions d’actions du sellier-maroquinier. 
     
     

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