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Zombie sur la France

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Zombie sur la France

Emmanuel Macron. Président de la République française. Est loin, très loin. De pouvoir être comparé à un zombie. Et d’ignorer la situation dans laquelle se trouve la France. Nous n’avons jamais vu jusqu’à maintenant une telle cacophonie de communications, c’est un désastre. Dans le cadre de la communication au niveau national. Le peuple vous a élu, pour empêcher la venue au pouvoir du Front national. Soyons chacun à nos places « Dignes de la France » et de ses travailleurs.

Il ne faut pas jouer avec ce genre de choses : Monsieur le Président. Malgré toutes vos prouesses. Vous ne pouvez combattre ? Le pays qui vous a élu ?      Vous êtes censé représenter les valeurs d’une démocratie républicaine. A vous à présent de le démontrer. Revenons au sujet qui a fait que cet article a vu le jour. Monsieur le Président « Une réforme » est indispensable, mais pas en défiant la nation France.

Entendre la majorité de l’Assemblée nationale française « Chanter La Marseillaise » donne « Des frissons tels un Zombie » Danton, Robespierre et consorts jusqu’à Louis XVI l’ont payé par la volonté « Du peuple » Faire passer la motion de censure du 49.3 pour un vote démocratique au même titre que le vote sur la réforme en elle-même alors qu’elle sait pertinemment que la motion de censure à largement moins de chance d’être voté à la majorité.  C’est une honte…En politique le ridicule ne tue point, par contre les chiffres ne sont nullement tronqués « Le travail pénible oui »

La culture ne vous manque pas, alors regardez du côté de « Zola, Léon Blum, Jean Jaurès, Gambetta, etc. » ce sont à notre sens des références de poids, non ?

Au niveau des symptômes physiques, ils sont classiques à tout film de zombies : après quelques jours d’incubation, le cerveau est dégradé, l’individu perd ses fonctions cognitives, il marche difficilement, lentement, et devient cannibale. Optez plutôt pour une maison de campagne ou un chalet perdu dans la montagne. Il vous sera plus facile de trouver de la nourriture et de l’eau sur le long terme et vous y croiserez moins de gens, gardez en tête que les vivants peuvent être aussi dangereux que les morts-vivants.

Le 49.3, point final d’une réforme où rien n’a fonctionné. L’utilisation de cette arme constitutionnelle par Élisabeth Borne vient signer une triple défaite pour l’exécutif : Dans la rue, dans l’opinion et désormais au Parlement.

Pour obtenir une tête de zombie, il faut faire tuer un zombie par l’explosion d’un creeper électrifié. Cette procédure étant très complexe, il est très rare d’obtenir une tête de zombie. Il n’est pas récupérable en mode Survival, il n’est accessible que depuis l’inventaire en mode créatif.

Jeudi noir pour le camp d’Emmanuel Macron. Élisabeth Borne a annoncé, dans un chaos absolu au Palais Bourbon, utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée nationale, alors que le scrutin était prévu dans l’après-midi du jeudi 16 mars. « On ne peut pas prendre le risque de voir 175 heures de débat s’effondrer », a-t-elle justifié, sous les cris et les chants.

Ce 49.3 est un aveu d’échec. Le président de la République faisait savoir jusqu’à mercredi soir encore qu’il voulait soumettre sa réforme au vote des députés, pour lui donner une légitimité démocratique après l’aval du Sénat. Même chose pour Élisabeth Borne qui martelait à qui voulait l’entendre qu’il y avait une majorité sur son texte. Raté.

Après plusieurs réunions de crise à l’Élysée, et face à la réticence d’une partie des députés Les Républicains, le passage en force a finalement été décidé pour éviter une possible défaite au Palais Bourbon. Au risque d’enflammer la mobilisation sociale, dans un contexte où la réforme est toujours rejetée par l’opinion. Soit le point final législatif d’un texte emblématique, qui vient conclure le parcours chaotique de la « mère des réformes » voulue par Emmanuel Macron.

Mal embarqué depuis le départ

En réalité, le texte présente plusieurs malfaçons, et ce depuis sa sortie d’usine. En décembre 2022, l’exécutif annonce la présentation de son projet avant les fêtes. Les oppositions montent au créneau, en dénonçant le « cadeau de Noël » empoisonné d’Emmanuel Macron aux Français.

Premiers conciliabules au sommet et premier recul : le texte est finalement présenté début janvier. La réforme se fera via un Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, provoquant de nombreuses critiques, en raison des contraintes de temps que ce véhicule législatif qui n’est pas fait pour réformer les retraites exige.

La Première ministre met fin au suspense et détaille les grandes lignes de son projet, présenté comme le fruit d’un accord conclu avec Les Républicains. Elle apparaît alors flanquée du triptyque « Justice, Équilibre, Progrès ». Il s’avère que le texte n’est pas juste, notamment pour les femmes, un des arguments martelés par la majorité. Autre : l’impérieuse nécessité de revenir à l’équilibre n’est pas vraiment partagée par le président du Conseil d’orientation des retraites, lequel relativise les trous dans la caisse en audition au Parlement.

Peu à peu, les oppositions et spécialistes détricotent les promesses phares du gouvernement censées faire passer la pilule du très impopulaire report de l’âge de départ en retraite. L’exemple des 1200 euros est sans doute le plus éloquent concernant les errements gouvernementaux.

Après avoir reconnu sur Public Sénat, que la retraite allait « pénaliser » les femmes, c’est le ministre Franck Riester qui suscite les crispations en expliquant, le 9 février, que le gouvernement n’a jamais promis un seuil plancher pour tous les retraités. Ce qui figurait pourtant dans le programme présidentiel d’Emmanuel Macron.

Échec stratégique pour Borne

Les placards à archives ouvrent leur porte, et la presse, comme les réseaux sociaux, se font le relais des « mensonges » ou des « approximations » des différents ministres sur cette promesse emblématique. Acculé par les députés, au cours de séances éruptives, le Ministre du Travail Olivier Dussopt finira par convenir que cette mesure présentée un temps comme un minimum ne concernerait que 10 mille nouveaux retraités par an. Les sondages négatifs s’enchaînent. Pire, ils s’aggravent.

Le Panda

Patrick Juan

50 réflexions sur “Zombie sur la France

  • Réforme des retraites : pour Macron, le début de l’impuissance

    L’exécutif a choisi, jeudi 16 mars, d’avoir recours à l’article 49.3 pour faire adopter sans vote le projet de loi reportant l’âge de départ à 64 ans.

    La suite du quinquennat risque d’être durablement plombée par ce passage en force.

  • Quatre ans et un mois, ça fait long pour une fin de règne. Difficile pour Emmanuel Macron de se relever comme si de rien n’était du recours à l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement d’Elisabeth Borne pour imposer sa réforme des retraites à l’Assemblée nationale jeudi.

    Lui qui se disait décidé à «aller au vote» a convoqué à l’Elysée ministres et dirigeants de sa majorité à trois reprises en seize heures pour compter, recompter, et finalement constater son échec en convoquant un Conseil des ministres extraordinaire en début d’après-midi.

  • Malgré les objections du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la présidente des députés Renaissance Aurore Bergé, prêts à tenter le coup, le Président s’est rangé à la prudence, préférant le passage en force. 

    «Je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands», a-t-il argumenté devant son gouvernement, selon des propos rapportés.

    Mieux vaut braquer la rue que les agences de notation.

    Le chef de l’Etat avait commencé à rôder cet élément de langage au cours d’une rencontre avec des diplomates jeudi matin : «Si besoin en était, la seule journée d’aujourd’hui permet de montrer que faire des économies intelligentes de finances publiques n’est pas un mouvement spontané ni de la nation ni des administrations, et suppose des choix que j’assume par ailleurs.»

  • Encore une histoire de 49.3. En 2015, Emmanuel Macron était un jeune ministre de l’Economie prêt à jouer à pile ou face le projet de loi qui portait son nom.

    Le Premier ministre, Manuel Valls, avait refusé de soumettre son texte au vote des députés.

    Huit ans plus tard, Macron est devenu un président qui mesure son risque plus qu’il ne le prend. «Cette décision est collective, cohérente et nécessaire, défend l’un de ses proches. 

    Il s’est entouré toute la semaine pour prendre l’avis des uns et des autres.» 

    Quant aux accusations de passage en force, la défense est là aussi toute prête. 

    «On ne peut pas dire qu’il n’y aura pas de vote sur la réforme des retraites puisqu’il y aura une motion de censure», réplique un conseiller. Si, comme c’est probable, les oppositions ne parviennent pas à réunir 289 voix, la réforme sera réputée adoptée.

  •                                       «Banalisation du macronisme»

    Les retraites, miroir de sa mue en président banalement de droite.

    Elle est loin, la promesse de 2017 de moderniser le vieux système par répartition hérité du Conseil national de la Résistance avec un principe simple : «Un euro cotisé doit donner les mêmes droits pour tous.» 

    Trois mois de mouvement social, un 49.3 et une épidémie de Covid-19 l’ont enterrée en mars 2020.

    Après la réforme «systémique», place à la réforme budgétaire. Le candidat à sa réélection propose en mars 2022 un recul de l’âge de départ à 65 ans… et doit très vite mettre de l’eau dans son vin quand l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle menace de virer au référendum pour ou contre cette mesure.

    Un député Renaissance nostalgique de l’ancien projet de système universel voit dans cette deuxième version «le symbole de la banalisation du macronisme».

    «Dans le précédent mandat, on portait une réforme emballante. Que reste-t-il de l’originalité de notre offre, transformatrice et disruptive ?» interroge-t-il.

  • Sur les conseils d’Elisabeth Borne, Macron accepte à l’automne trois mois de consultation des partenaires sociaux et se range au scénario d’un recul de l’âge légal de départ à 64 ans avec une accélération du passage à 43 ans de cotisation.

    A condition que l’équilibre budgétaire du système soit assuré.

    Officiellement, l’Elysée laisse Borne et ses ministres gérer le dossier, même si le Président ne peut s’empêcher de s’en mêler.

    Le premier jour de la mobilisation sociale, le 19 janvier, il jette un peu d’huile sur le feu en estimant que «les choses ont été dites clairement» lors des élections de 2022.

    Et qu’importe si beaucoup d’électeurs de gauche n’ont voté pour lui que pour faire barrage à Marine Le Pen.

  • Privé d’un nouveau souffle.

    Et maintenant ? Lui qui trépignait à l’idée d’initier le mouvement de l’après-retraites et pressait ses équipes et ses ministres de lui concocter des idées neuves se voit privé de ce nouveau souffle.

    Une fois la réforme votée, son second quinquennat serait vraiment lancé, espérait-il.

    Il se murmurait qu’Emmanuel Macron s’apprêtait à s’exprimer dans les prochains jours pour marquer la fin de cette séquence.

    C’était avant le recours à l’article 49.3.

    L’adoption sans vote de la réforme des retraites plombe le «penser printemps» du Président.

  • Comment lancer une réflexion transpartisane sur la réforme des institutions et appeler à la rénovation de la démocratie ?

    Comment vendre la «nouvelle méthode» promise au soir de sa réélection et les discussions au sein du Conseil national de la refondation ?

    Comment promettre de recoudre le tissu social et reprendre langue avec les syndicats quand le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, annonçait dès jeudi après-midi de «nouvelles mobilisations» ?

    Un conseiller réfute l’idée d’un président empêché : «On continuera à avancer dans notre projet de transformation du pays.

    Il y a tout un tas de réformes qui ne passent pas par voie législative, comme la réforme du lycée professionnel.

    Et il y aura aussi des réformes législatives pour lesquelles nous trouverons des majorités.» 

    Un autre de ses proches assure qu’on peut tourner la page : «Le temps 2 du quinquennat a toujours été programmé pour l’après-réforme des retraites.

    Les vicissitudes parlementaires ne changent rien à cette perspective.» Un nouveau départ, coûte que coûte.

  • Réforme des retraites : le périph’ parisien bloqué par des actions CGT, Darmanin dénonce une «bordélisation»

    Monsieur Darmarin, avez-vous l’intention de rouvrir « Les maisons closes » abolies depuis la Loi dite de Marthe Richard ?

    Dénonçant un passage en force sur la réforme des retraites, opposition et syndicats organisent la riposte : motions de censure, manifestations ou blocages.

    Dans la nuit de jeudi à vendredi, des rassemblements ont été émaillés de tensions dans toute la France.

  • – Le gouvernement s’est résolu à utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour déclencher un vote bloqué sur la réforme des retraites, n’ayant pas la certitude qu’une majorité des députés LR voterait le projet de loi.

    Il faut évidemment trouver un coupable, mais cette fois il n’habite pas au 21.

    – Ce choix a déclenché une tempête politique et syndicale d’un côté, des manifestations émaillées de tensions pendant la soirée et la nuit. Des actions sont prévues toute la journée. A Paris, le périphérique était bloqué vendredi matin près de trois portes (Saint-Cloud, Montreuil et Clignancourt).

    – Du côté de l’intersyndicale, qui tient bon, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a annoncé de «nouvelles mobilisations», ce week-end et jeudi 23 mars.

  • Darmanin dénonce les manifestations de «bordélisation». 

    Au total, 310 personnes ont été interpellées jeudi en France dont 258 à Paris lors de manifestations contre le recours du gouvernement au 49.3 pour l’adoption de la réforme des retraites, a annoncé vendredi Gérald Darmanin. 

    «L’opposition est légitime, les manifestations sont légitimes, le bordel ou la bordélisation, non», a poursuivi sur RTL le ministre de l’Intérieur, évoquant des «manifestations très difficiles» et dénonçant «des effigies brûlées» à Dijon et des préfectures prises pour cible en fin de journée.

    «Les places des églises et des villages, c’est pas des ZAD !», a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement «ne laissera pas faire […] des manifestations spontanées et le n’importe quoi à tout moment».

    Puis dire que Monsieur Darmarin selon ses proches vise la candidature suprême, Monsieur il faut redescendre au pays des français vivants.

  • Le 49.3 n’est «pas un échec», assure Olivier Dussopt. 

    Monsieur Dussopt, comment appellez-vous un manque totale de démocratie au pays de droits de l’homme?

    Le ministre du Travail a les traits tirés.

    Est-ce la fatigue ou les éléments de langage du gouvernement, déjà utilisés jeudi soir par Elisabeth Borne sur TF1 ?

    En tous cas, aux yeux d’Olivier Dussopt, passer par le 49.3 sur la réforme des retraites, «ce n’est pas un échec car il y a un texte qui a été examiné et adoptée par le Sénat et la commission mixte paritaire».

  • 18h11
    Un lourd dispositif de sécurité à la Concorde à Paris. 

    Alors que la manifestation parisienne contre le passage en force de la réforme des retraites démarre, le dispositif policier est assez important d’après notre reporter sur place. 

    «Plusieurs compagnies d’intervention sont positionnées près de l’église de la Madeleine.

    Des CRS et un lanceur d’eau aussi.»

  • 18h21

    Après la manif de jeudi, 292 gardes à vue, Jérôme Rodrigues libéré. 

    En tout, 292 personnes ont été placées en garde à vue à la suite des manifestations dans la capitale ce jeudi.

    Toutes sont en cours de traitement par le parquet de Paris. Environ un tiers de ces gardes à vue ont d’ores et déjà été levées, classées sans suite.

    La figure du mouvement des gilets jaunes Jérôme Rodrigues, également interpellée, a été libérée. 

    «Je suis libre avec classement sans suite.

    Un grand merci à l’ensemble du soutien […] et surtout un énorme merci à mon avocat», a-t-il tweeté.

  • 18h27

    A la Concorde, déjà plusieurs centaines de personnes sous la pluie. 

    Une fine pluie tombe sur la place de la Concorde, où se rassemblent déjà plusieurs centaines de personnes, plutot jeunes.

    Madeleine et Laura ont 20 ans ans toutes les deux. 

    «On n’était pas là hier soir, on a l’impression d’avoir raté un truc», sourit la seconde, derrière de grandes lunettes de vue.

    Étudiantes en prépa Lettres à Paris, elles n’en sont pas à leur première manifestation, et ont entendu parler de celle de ce vendredi «sur Twitter».

    Ensemble, elles viennent montrer que «le 49.3 ne passe pas».

    L’Assemblée nationale, où il a été déclenché hier, semble en tout cas bien loin : le pont qui y mène est barré d’un rideau de gyrophares bleus.

  • 18h31

    Le directeur de cabinet de Borne va quitter le navire. 

    Selon des informations du Point, le directeur de cabinet de la Première ministre, Aurélien Rousseau va quitter Matignon.

    En pleine crise politique, l’ancien membre du cabinet de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, aurait invoqué «des raisons personnelles, en aucun cas en lien avec la situation politique actuelle» pour justifier sa décision.

  • 18h45.

    De nouvelles annulations de vols lundi dans les aéroports parisiens et marseillais. 

    La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’annuler lundi 30% de leurs vols à Paris-Orly et 20% à Marseille-Provence, en raison du mouvement de grève des contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. 

    «En dépit de ces mesures préventives des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir», a prévenu la DGAC ce vendredi soir.

  • 18h55.

    A la Concorde, «nous les vieux, on est fatigués». 

    Sur la place parisienne cernée par les forces de l’ordre qui contrôlent les sacs, de premiers slogans retentissent en ce début de soirée.

    Antifascistes, anti-police, et surtout anti-Macron, ils viennent couvrir une trompette qui invitait à la foule à des «ole».

    Annie, queue de cheval blanche et grands yeux bleus, détonne dans cette foule lycéenne et étudiante.

    Petit gilet jaune en pendentif, elle pense que «la réforme des retraites est la cerise sur le gâteau». 

    Cette habitante du Val d’Oise proteste depuis 2018 contre « les avantages aux plus riches» et «la casse des services publics». 

    Son ami Éric, qui revendique avoir participé au premier acte des Gilets jaunes, a ressorti ses lunettes de piscine contre les lacrymogènes qu’il anticipe.

    II se marre : «C’est bien que les jeunes prennent le relais.

    Nous les vieux, on est fatigués».

  • 19h08.

    Combien de députés sont prêts à signer la motion de censure transpartisane ? 

    Selon notre décompte, 269 députés, sur les 287 voix nécessaires, seraient prêts à renverser le gouvernement et à voter pour la motion de censure déposée par le groupe Liot après le recours au 49.3.

  • 19h21.

    A la Concorde, des barrières de chantier, un feu et des touristes paumés. 

    La foule s’est massée devant le pont de la Concorde, là même où elle a stagné, hier pendant plusieurs heures.

    Pendant que certains boivent des bières ou diffusent de la musique, d’autres amènent, comme hier, des barrières de chantier.

    Ils les déposent devant un compact cordon de CRS casqués, qui ne laisse passer que quelques touristes perdus.

    Entre autres chants, on entend l’Internationale et «A bas l’Etat, les flics et les fachos».

    Un feu est allumé au centre de la foule, alors que la pluie s’intensifie.

  • 19h54.

    A la Concorde, une effigie de Macron dans les flammes. 

    En aucun cas cela ne peut se justifier à notre avis, s’en prendre à un systéme qui ne respecte pas « La démocratie » oui, s’en prendre directement à toute personne physiquement ou par idée semble tout à fait « anti-démocratique »

    Ne donnez pas le reflet de ce que vous reprochez aux autres, c’est ainsi que se détruit l’ensemble de ce que les anciens plus présents ont payé de « leur sang » pour nos « Libertés » 

    Le feu est devenu brasier, au centre du foule qui continue d’enchaîner les chants.

    Elle filme et applaudit quand une effigie de Macron est jetée «au bûcher».

    Sur un immense touret en bois, amené au milieu des barrieres de chantier, devant les policiers, un homme barbu entre deux âges harangue les manifestants.

    Ils l’acclament quand il éructe : «C’est vous la jeunesse !».

    Puis lui demandent de rendre le mégaphone quand il en abuse. Lou a 20 ans, est étudiante en Humanités à Nanterre.

    Elle fait part de son «indignation» : «Ca fait des semaines qu’on des millions dans la rue contre cette réforme, et le gouvernement nous méprise».

    Romane, même âge, même cursus, complète : «C’est pas un 49.3 qui va faire plier la population».

  • 20h12.

    L’ambiance se réchauffe entre certains manifestants et la police, premiers tirs de gaz lacrymogènes. 

    Les forces de l’ordre ont lancé une première charge peu après 20 heures, tandis que des gaz lacrymogènes sont lancés dans la foule qui répond «Cassez-vous !» aux policiers.

    Les manifestants sont à peu près au nombre de
    3 000 selon la police.

    Certains répondent aux charges policières par des tirs de feux d’artifice.

  • 20h21.

    Réforme des retraites : les incinérateurs parisiens en grève optent pour des barrages filtrants. Après dix jours de protestation et d’accumulation des poubelles dans la capitale, les agents de l’énergie des structures d’Ile-de-France ont reconduit leur mouvement mais en changeant de méthode, a appris «Libération» ce vendredi.

  • – Le gouvernement s’est résolu à utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour déclencher un vote bloqué sur la réforme des retraites, n’ayant pas la certitude qu’une majorité des députés LR voterait le projet de loi.

    – Ce choix a déclenché une tempête politique et syndicale d’un côté, des manifestations émaillées de tensions pendant la soirée et la nuit.

    Dans de nombreuses villes, des manifestants sont rassemblés depuis 18 heures.

    – Le groupe centriste Liot a déposé une motion de censure transpartisane ce vendredi après-midi, avant que le RN ne dépose la sienne.

    – Du côté de l’intersyndicale, qui tient bon, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a annoncé de «nouvelles mobilisations», ce week-end et jeudi 23 mars.

  • Lors d’assemblées générales ce vendredi de grévistes contre la réforme des retraites, les agents de l’énergie qui opèrent les trois incinérateurs d’Ile-de-France ont décidé de faire évoluer leur méthode de blocage, a appris Libération de grévistes ce vendredi.

    Alors que leur mouvement dure depuis dix jours et que le gouvernement a usé de l’arme atomique du 49.3 jeudi, des barrages filtrants les camions-bennes vont être mis en place à l’entrée des structures, à partir de samedi.

    Dans le détail, un camion sera déchargé à l’incinérateur d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) toutes les dix à quinze minutes entre 6 heures et 22 heures samedi et dimanche.

    Cela représente environ 80 camions par jour, contre 400 en temps normal.

  • Puis, lundi et mardi, ce sera au tour de l’incinérateur de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) de mettre en place ces barrages filtrants, avec des volumes identiques.

    Une nouvelle assemblée générale mardi décidera de la reconduction, ou pas, de ce dispositif pour mercredi et les jours suivants.

    En revanche, l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) reste bloqué jusqu’à mardi.

    Cette décision des agents de l’énergie ne devrait toutefois pas suffire pour nettoyer les rues de Paris et de sa proche banlieue, alors que 10 000 tonnes de poubelles s’entassent désormais sur les trottoirs de la capitale et que 1 000 tonnes de déchets supplémentaires s’y ajoutent.

    Mais devrait, espèrent les grévistes, éviter les interventions de police pour débloquer de force les incinérateurs, comme cela a été le cas jeudi et vendredi.

  • Voilà des jours qu’ils sonnaient l’alarme.

    Un choix «dangereux», pointait Laurent Berger (CFDT), la semaine dernière, pouvant mener à une «situation explosive», abondait Philippe Martinez (CGT).

    Dans les secteurs en grèves reconductibles, les élus syndicaux enfonçaient le clou, jurant qu’ils ne pourraient plus «tenir leurs troupes» en cas de «passage en force» de l’exécutif.

    Des prophéties restées lettre morte : jeudi, le gouvernement a fait le choix du 49.3 pour faire adopter sa réforme des retraites. 

    Aussitôt, plusieurs milliers de manifestants (10 000 «au plus fort» de la soirée, selon l’Intérieur) se sont réunis place de la Concorde à Paris, et dans plusieurs villes en France (52 000) pour redire leur opposition à la réforme.

    De la colère, des poubelles et du mobilier urbain incendiés, notamment à Paris, des boutiques saccagées à Marseille, des tensions devant l’hôtel de ville à Lyon, 310 interpellations en France selon la police : jeudi soir, le tableau d’une France qui bouillonne commençait à se dessiner.

    Sans virer à l’embrasement.

  • Vendredi, réunis par la CGT, 200 manifestants ont ainsi bloqué, dans le calme, la circulation sur le périphérique parisien pendant une demi-heure.

    A Toulon, plusieurs centaines de personnes se sont regroupées devant la préfecture du Var, avant d’occuper quelques minutes les voies de la gare, vite délogés par les forces de l’ordre. A Rennes, 5 000 manifestants, selon les syndicats (2600, selon la police) ont défilé, dont de nombreux jeunes.

    A l’échelle nationale, au moins 50 campus connaissaient un blocage, une occupation ou une action de cette sorte. Vendredi soir, quelques milliers de personnes convergeaient vers la place de la Concorde à Paris, donnant lieu à de nouveaux face-à-face avec la police.

    D’autres rassemblements étaient attendus à Strasbourg, Lannion, Guingamp…

    Des mobilisations spontanées d’un côté, des «rassemblements syndicaux de proximité» – comme l’a formulé l’intersyndicale dans son communiqué de jeudi – de l’autre, avant une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle jeudi.

  •                                            «Des règles, il n’y en a plus»

    Poursuivre le mouvement, mais pas n’importe comment. Dans ce même communiqué, l’intersyndicale a rappelé avoir le «soutien de la grande majorité de la population», plaidé pour des «actions calmes et déterminées» menées «en toute indépendance». 

    Une volonté de garder la main et un discours de responsabilité, alors que dans les secteurs les plus mobilisés, certains prédisent une montée en puissance des tensions. 

    «Ça risque de tourner au n’importe quoi», prévient de son côté Jean-Christophe Delprat, secrétaire fédéral FO chargé de la RATP, cité par l’AFP, évoquant des «risques de débordement». 

    Pour Frédéric Ben, de la CGT Energie, «une certaine insurrection est possible».

    Dans les Bouches-du-Rhône, Olivier Mateu, le numéro 1 de la CGT du département, par ailleurs candidat à la succession de Philippe Martinez, a appelé jeudi à «de la grève partout, tous les jours, dans tous les secteurs», ajoutant : «Le gouvernement a choisi de bafouer toutes les règles avec le 49.3, eh bien des règles, il n’y en a plus.»

  • Des actions sont déjà au menu pour la semaine prochaine : dans l’Education nationale, plusieurs syndicats ont appelé vendredi à la grève lundi, alors que débutent les épreuves anticipées du bac.

    Dans les Bouches-du-Rhône, «ça va rouler beaucoup moins vite», promet Mateu à Marseille. Ailleurs, la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), à l’arrêt depuis le 7 mars, le restera encore une semaine de plus.

    En Normandie, les salariés de celle de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, cesseront le travail ce week-end. «Nous pouvons tout envisager, nous pouvons tout assumer», écrit la CGT énergie dans un communiqué. 

    Tout en appelant à la prudence : «Mesurons que nos actions doivent rester ciblées et coordonnées.

                                                L’opinion publique est avec nous, à nous de la conserver.»

  • Ratisser large.

    Signe de cette montée en tension, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait son retour sur les antennes. Fustigeant la «bordélisation» des oppositions, il a dénoncé vendredi sur RTL des «manifestations très difficiles» avec, notamment, «des effigies brûlées» à Dijon et des préfectures visées. 

    «Les places des églises et des villages, c’est pas des ZAD !» a-t-il lancé, interpellé également par la présidente du groupe Renaissance sur la «protection des parlementaires» dans leurs circonscriptions.

  • A leur retour à Paris lundi après-midi, ces députés macronistes auront à contrer deux motions de censure.

    L’une, du Rassemblement national, sera snobée par les autres formations. L’autre, «transpartisane», portée par le petit groupe composite Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, est destinée à ratisser beaucoup plus large, y compris du côté de certains députés Les Républicains (LR). 

  • Alors que l’intersyndicale tient à ne pas interférer dans le processus politique, la CGT énergie appelle, elle, à «mettre la pression» sur les députés pour qu’ils «votent dignement la motion de censure transpartisane».

    Il faudra en convaincre une bonne vingtaine pour atteindre la barre des 287 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement et empêcher l’adoption de la réforme.

    La barre est haute. 

    «A situation exceptionnelle, réaction exceptionnelle, a néanmoins prévenu Fabrice Brun, député LR de l’Ardèche.

  • Au-delà des étiquettes, je suis prêt à voter la censure.» 

    Cela «ne signifie rien d’autre que le refus de la réforme des retraites», a encouragé Jean-Luc Mélenchon pour attirer du député LR.

    Après avoir passé la semaine à compter les voix pour savoir s’ils avaient une majorité sur le projet de réforme des retraites, l’exécutif va maintenant passer son week-end à pointer le nombre de députés susceptibles de renverser Elisabeth Borne. 

                       Et plonger Emmanuel Macron dans une crise beaucoup plus profonde.

  • Ni tram ni bus ce matin dans la métropole clermontoise en raison de piquets de grève à la T2C

  • Nouvelle journée de grève dans les transports : la métropole clermontoise était vendredi matin sans tramway ni bus en raison d’un piquet de grève filtrant devant les dépôts de la Pardieu et de Champratel à Clermont-Ferrand.

    Un large mouvement de grève est bien parti pour perturber le réseau de transports en commun T2C de l’agglomération de Clermont-Ferrand toute la journée.

    Ce vendredi, il pourrait bien n’y avoir aucun tram, ni bus.

    Depuis 4 H 30 ce matin, à l’appel des syndicats SUD, CGT, CFDT, CFE-CGC et UNSA de la T2C, les salariés de cette entreprise de transports urbains sont présents devant les dépôts de la Pardieu et de Champratel où ils organisent un piquet de grève filtrant.

    50 % des salariés se sont en effet engagés dans une dynamique de grève reconductible depuis le début des mobilisations.

    À midi, la situation était identique.

  • Face aux 80% de la population opposée à cette réforme et aux millions de citoyens qui descendent régulièrement dans la rue, l’Union syndicale solidaire interprofessionnelle et Sud T2C considèrent « le passage en force du
    gouvernement par le 49.3 comme une véritable agression et un déni de
    démocratie ».

    Les salariés de la T2C sont déterminés à participer au blocage du pays et appellent « les travailleurs de tous les secteurs de l’économie à se mettre en grève. Le gouvernement doit reculer et retirer sa loi ».

    Les salariés de la T2C sont soutenus depuis ce matin par plusieurs militants de l’intersyndicale départementale. 

  • Oula a posté le 17 mars 2023 à 18h16

    Merci à la T2C… Toujours en grève pour un oui ou pour un non…

    Et quand il n’y a pas de grève c le tram qui est bondé ou qui ne fonctionne pas parfois plusieurs fois par jour avec un facile « veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée ». Merci pour ce service minable…

    600€ un abonnement qu’on utilise seulement la moitié de l’année…

    Ben oui faut bien payer les avantages des salariés de la T2C… Devoir faire des kilomètres aller-retour à pied sans arrêt pour aller au boulot avec un pied cassé…

    Merci vraiment la T2C

  • Soleil a posté le 17 mars 2023 à 15h21

    Le fait que les gens ne puisse se déplacer, notamment pour ceux n’ayant pas de véhicules ou de covoitureurs, est très dommageable pour eux.

    Certains ne seront pas payés. Ils doivent remercier ces syndicats qui ont fait ce choix pour gêner les gens.

    Et cela incite dorénavant à opter pour voiture ou vélo mais pas pour des transports en commun aléatoires gavés de subventions.

    D’autre part, il est incompréhensible que ces bloqueurs choisissent des jours supplémentaires de grève… vouloir avoir une retraite relativement jeune en travaillant le moins possible… c’est impossible sans que soit au détriment d’autrui.

    Et là retraite à 60 ans si sacralisee a été mise en place lorsque l’espérance de vie était inférieure de 7 ans à ce qu’elle est aujourd’hui. Il faudrait que les citoyens renforcent un peu leur compétence économique.

  • “Il a le cul dans les ronces” : Roselyne Bachelot dézingue le gouvernement suite au 49.3 d’Élisabeth Borne.

  • L’ancienne ministre Roselyne Bachelot s’exprime sur le choix d’Emmanuel Macron de demander à la Première ministre Elisabeth Borne d’avoir recours au 49.3 pour faire adopter le projet de réforme des retraites.

    Elle était encore ministre de la Culture il y a moins d’un an. Devenue depuis chroniqueuse politique sur BFMTV, Roselyne Bachelot ne mâche pas ses mots pour exprimer la situation politique actuelle, après que la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé, sous les huées des députés, le recours au 49.3 pour faire adopter sans vote de l’Assemblée nationale le projet de loi de la réforme des retraites.

     « On est dans une situation de crise, de crise grave, de crise importante », estime Roselyne Bachelot sur BFMTV.

  • « Je reprendrais bien une expression d’un chasseur : le gouvernement a-t-il le cul dans les ronces ?

    C’est sans doute cela », ajoute ensuite celle qui était encore la ministre de la Culture d’Elisabeth Borne et d’Emmanuel Macron jusqu’en mai dernier.

    Roselyne Bachelot revient également sur les derniers jours de cette séquence politique.

     « On a bien vu les choses changer au cours des deux derniers jours : le gouvernement, jusqu’au dernier moment, a pensé qu’il pourrait obtenir une majorité », rappelle-t-elle. 

    « C’est-à-dire un ralliement important de députés Les Républicains, et de bien asseoir les votes au sein de sa majorité et de ses alliés.

    Et puis, à un moment, il y a quelque chose qui s’est délité. »

  • Bonsoir a nos amis des voix, 
    Saluons une décision de mise au placard le temps de démêler le vrai du faux…

  • Réforme des retraites 2023 : une contestation à plusieurs visages.

    Analyse L’adoption effective de la réforme des retraites a provoqué des mouvements de blocages et des manifestations non autorisées, parfois émaillées de violences.

    Toute la question est de savoir si ces mouvements, pour le moment limités, vont faire tache d’huile.

  • Grève du 23 mars : à la RATP, « trafic très perturbé » jeudi dans le métro et le RER.

    Pour la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, voici les prévisions à avoir en tête pour affronter la grève.

  • Sans grande surprise, il ne faudra pas (trop) compter sur les transports en Île-de-France pour la nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites du gouvernement, désormais adoptée.

    En moyenne, il faudra prévoir un métro sur deux sur la majorité des lignes du réseau RATP et ce, uniquement aux heures de pointe.

    Par ailleurs, certaines stations seront fermées, mais la liste fournie par la RATP ne sera disponible que mercredi 22 mars.

  • Comme c’est généralement le cas lors des journées de mobilisation, les lignes automatisées 1 et 14 seront les seules qui circuleront normalement, tandis que les autres rouleront à des horaires variables pendant la journée, avec des fréquences comprises entre un train sur deux ou trois.

  • Ligne 1 : trafic normal
    Ligne 2 : 1 train sur 3, 5h30-10h et 16h30-20h.
    Ligne 3 : 1 train sur 3, 5h30-11h et 16h30-19h30.
    Ligne 3bis : 1 train sur 3, 5h30-10h et 16h30-20h.
    Ligne 4 : 3 trains sur 4 le matin, 2 trains sur 3 l’après-midi, normal le soir. Fermeture à 22h15 pour travaux.
    Ligne 5 : 1 train sur 3, 5h30-9h30 et 16h30-19h30.
    Ligne 6 : 1 train sur 3, 5h30-20h.
    Ligne 7 : 1 train sur 2, toute la journée, même chose pour la ligne 7bis.
    Ligne 8 : ligne partielle sur Reuilly Diderot – Créteil Pointe du Lac et Balard – Concorde, 1 train sur 3, 6h-10h et 16h-20h.
    Ligne 9 : 1 train sur 2, toute la journée.
    Ligne 10 : 1 train sur 2, 6h30-9h30.
    Ligne 11 : 2 trains sur 3 sur 6h-11h et 1 train sur 3 sur 16h30-19h30.
    Ligne 12 : 1 train sur 3 sur 5h30-9h30 et 2 trains sur 3 sur 16h30-20h.
    Ligne 13 : 1 train sur 2 le matin, 1 train sur 3 l’après-midi, 5h30-20h.
    Ligne 14 : Trafic normal, fermture à 22h pour travaux.

  • Un train sur deux en moyenne dans le RER.

    Ce jeudi 23 mars, il faudra donc prévoir un train sur deux dans le RER A et le RER B, sur la zone gérée par la RATP.

    Dans le détail, les interconnexions seront bel et bien maintenues à Nanterre (pour le RER A) et à Gare du Nord (pour le RER B).

    En revanche, peu de perturbations sont attendues sur les réseaux de bus et tramways avec en moyenne huit bus sur dix en circulation et neuf tramways sur dix en moyenne.

    Quant au trafic sur le réseau Noctilien il sera « normal ».

  • Avec ces prévisions, la RATP invite donc « tous les voyageurs qui en ont la possibilité à privilégier le télétravail ou à différer leurs déplacements sur le réseau ce jour-là et présente ses excuses pour les conditions de transports prévues ».

    Par ailleurs, La SNCF, qui ne communiquera ses prévisions que mercredi, a déjà prévenu que les circulations seront « fortement perturbées » jeudi.

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