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« Justice cesse de tuer en France »

Temps de lecture : 10 minutes

« Justice cesse de tuer en France »

« Meurtre d’une Fillette » La justice en France, par le monde est-elle juste ?

La justice française juge plus sévèrement les plus faibles si l’on raisonne à situation équivalente, révèle une étude réalisée à partir de plusieurs milliers de décisions de justice. « Selon Que Vous Serez Etc., Etc., – » Michel Sardou était invité sur le plateau de « C à vous » sur France 5. Le chanteur en a profité pour revenir sur ses prises de position au sujet de la peine de mort. En effet, en 1976, l’artiste avait sorti la chanson « Je suis pour », dans laquelle il chantait « Tu as tué l’enfant d’un amour. Je veux ta mort. Je suis pour ». Le titre était sorti au moment où la France était marquée par l’affaire Patrick Henry, un criminel qui avait enlevé et tué un enfant de 7 ans. Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », écrivait La Fontaine dans « Les Animaux malades de la peste ». « Au Chili comme à Prague » « Ma France » Ils furent tous en premier « Emile Zola » voués à l’exil certains le paieront de leur vie. Le cadre de « L’affaire Dreyfus » « Affaire Omar Raddad » cet homme ne fut jamais coupable. Etc…La Justice en France et du fait du monde reste tout sauf objective.

La Justice étant une affaire d’hommes, et de ce fait plus ou moins influencée par des préjugés et par des orientations politiques, il n’y aura jamais nulle part de Justice « objective ». Tout au plus peut-elle être rendue dans les pays les moins corrompus de la manière la plus équitable possible dans la majorité des affaires traitées. La duperie n’est point limitative à ces types de crimes. Il y a celui contre « La Nature » et nous le payons de nos vies pour la richesse d’une justice climatique désinvolte. Les contradictions capital-travail et capital-nature s’autoalimentent, et les ignorer c’est se rendre impuissant à répondre aux défis de ce que l’on nomme la transition écologique, et à les planifier.

Luc Foulquier fait ici retour sur l’histoire en revisitant le concept de nature, et dresse un tableau-vaste et cependant non exhaustif-des enjeux contemporains qui intéressent la question environnementale. L’objectif est de donner quelques informations afin de favoriser les discussions et les rencontres thématiques. La disparité folle des « Salaires » Les 2 668 milliardaires de la planète forment ensemble une fortune estimée à 12,7 billions de dollars (11,6 billions d’euros). Le magnat français du luxe Bernard Arnault, qui a ajouté 8 milliards de dollars à sa fortune l’année dernière, reste la troisième personne la plus riche du monde.

De tels sujets ne peuvent se traiter en un seul article, donc « Le Panda » opte pour faciliter la lecture de le classer ensuite en livre électronique. « La grève nationale de 18 octobre nous nous en ferons les échos » Cette journée de mobilisation concerna plusieurs secteurs dont l’éducation, la santé, le commerce, les transports publics ou encore l’énergie. « Al Gore » l’avait indiqué mais la justice des profits l’a dépassée. Le futur de notre planète par Al Gore. Le 2 juin 2022, Al Gore devait aborder le plus grand défi de notre temps : « Le futur de notre planète » à la Lotto Arena Antwerpen.

Les verdicts prononcés lors des procès d’assises les plus médiatisés donnent souvent lieu à des commentaires contrastés quand ils ne suscitent pas l’incompréhension dans l’opinion publique.

Des commentaires souvent exprimés de manière péremptoire malgré l’incapacité pour les citoyens lambda d’évaluer la pertinence des peines prononcées. Faute d’avoir suivi les audiences et entendu les différentes parties. Faute d’avoir participé à la phase décisive des procès : la délibération… « Extraits de l’article de Fergus ayant commenté son article avec d’autres » sur « Agora vox » lieu où je commente souvent, ayant été rédacteur et modérateur en 2005. Les magistrats se mobilisent contre la réforme de la police judiciaire

Des manifestations ont eu lieu lundi 17 octobre dans 18 villes de France pour protester contre la refonte de l’organisation de la police judiciaire (PJ). Les policiers ont reçu le soutien de nombreux procureurs ou juges d’instruction, vent debout contre cette réforme susceptible, selon eux, de porter atteinte à la lutte parfois complexe contre la criminalité organisée.

Nous ne serions point dans de tels conflits si l’argent ne menait pas la corruption de toutes formes de Justice.

L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

« Ignoble », « indécent » … : Gérald Darmanin scandalise les Français en publiant un tweet sur sa soirée amusante au théâtre, alors que la France apprend sous le choc la mort de Lola, 12 ans. C’est scandalisé que les internautes ont réagi en masse au tweet de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, qui n’a toujours pas exprimé ses condoléances aux parents de Lola. Gérald Darmanin a fait parler de lui sur les réseaux sociaux ce week-end. Et pour cause, le ministre de l’Intérieur français a tweeté quelque chose de jugé totalement indécent par la grande majorité des internautes. Alors que la France entière apprenait, sous le choc, la mort de la jeune Lola, 12 ans, dont le corps a été retrouvé dans une valise, Gérald Darmanin, lui, a voulu partager sur Twitter la soirée amusante qu’il a passée au théâtre de Paris.

Un message qui en a choqué plus d’un, alors que les nouvelles glaçantes concernant la disparition et la mort de Lola arrivaient. « Indécent. Nous attendons un peu plus de notre ministre de l’Intérieur qu’une recommandation d’aller au théâtre. Nos pensées vont aux parents et à la famille de Lola », a réagi un internaute. « Une adolescente brutalement assassinée aujourd’hui, mais notre ministre chante », a écrit un autre. « Pendant que le ministre de l’Intérieur prend plaisir à admirer @JPRouve au théâtre Antoine à Paris, une fillette de 12 ans est retrouvée égorgée dans une malle à Paris ! », dénonce encore un internaute. « Vous feriez mieux d’être à votre poste de travail et de vous occuper de ce pays, on ne vous paie pas pour aller rigoler quand le pays est dans un tel état. Manif de LFI demain, problèmes d’essence, 2 ans que Samuel Paty a été tué, et une fillette de 12 ans dans une valise vous êtes ignoble ! », commente un autre internaute.

Les causes de la lenteur excessive de l’institution judiciaire sont connues : accroissement du contentieux ; complexification de la procédure ; comportement dilatoire des parties, etc.

Les deux problèmes principaux sont liés. La pauvreté endémique de la justice est une donnée objective que tout le monde reconnaît. Nous sommes sous le seuil de pauvreté en matière de justice, en deçà duquel cela ne peut pas fonctionner, quels que soient par ailleurs les problèmes concernant les méthodes de travail.

Quand les magistrats ont par milliers signé depuis fin 2021 une tribune (lire ici) dénonçant leur incapacité à fournir aux français une justice de qualité, certains lecteurs ont peut-être pensé qu’ils voulaient d’abord contester les conditions matérielles dans lesquelles ils travaillent. Il est vrai que depuis il a souvent été question, notamment, de nombre de magistrats ou de durée des audiences (revue de presse ici). Mais ces problématiques humaines et matérielles sont l’arbre qui cache la forêt. Trop mises en avant, elles risquent de dissimuler les véritables enjeux que les Français ne perçoivent pas. Parce que ce dont il est fondamentalement question, derrière les apparences, partout et en permanence, c’est du respect de la loi et des droits les plus fondamentaux des justiciables.

Actuellement, dans la justice française, ces violations sont quotidiennes.

Pour bien comprendre, il faut, à titre d’exemples parmi bien d’autres, regarder de plus près certaines situations, et dans divers domaines de la justice.

Les délais exagérément longs

La convention européenne des droits de l’homme (texte ici), dans son article 6, impose à la justice, au civil comme au pénal, d’apporter une réponse dans un délai raisonnable. Mais cet impératif n’est pas toujours respecté en France. Les exemples de dépassement sont très nombreux. Dans un grand tribunal, si une personne conteste judiciairement le refus d’une prestation sociale, elle doit attendre au moins 18 mois pour que son affaire soit appelée à l’audience. Dans un autre grand tribunal, pour obtenir une décision de divorce définitive, il faut attendre en moyenne 23 mois. Et après s’ajouteront les délais d’appel. Dans une grande juridiction de la région parisienne, il faut attendre 12 mois pour un divorce simple, 15 mois pour rencontrer le juge aux affaires familiales hors divorce, et au civil il y a en moyenne une attente de 3 ans entre l’assignation et le jugement au fond. Certaines chambres civiles ont 2000 dossiers en attente.

Récemment, un avocat a raconté qu’il venait d’appeler le greffe d’une cour d’appel pour savoir quand le dossier de son client serait appelé. Le greffe lui a répondu en 2021 commencer à traiter les appels de… 2018. Il se passera probablement plus de 4 ans entre la première instance et l’appel.

Un autre avocat a fait circuler il y a peu de temps une ordonnance de cour d’appel dite « de clôture », rendue après échanges des arguments et documents entre les parties, et mentionnant comme date d’audience janvier… 2025. Il se passera là encore probablement plus de 4 ans entre la première instance et l’appel. En matière pénale, dans le ressort d’un autre grand tribunal le procureur fait passer des dossiers en comparution immédiate alors qu’ils ne le méritent pas, car sinon le délai minimal pour trouver une place dans une audience correctionnelle va jusque 18 mois parce que jusque-là les audiences sont pleines à craquer.

Ces jours-ci, une présidente de tribunal correctionnel, ne voulant pas terminer en pleine nuit dans des conditions incorrectes pour tous, a été contrainte de renvoyer plusieurs dossiers mais n’a pas trouvé de place disponible dans une autre audience à venir avant… un an. Ce qui a déclenché la colère de tous les intéressés, prévenus et victimes. Dans une grande juridiction, plusieurs centaines de dossiers renvoyés devant le tribunal correctionnel pour certains en 2015 et 2016 ne sont toujours pas audiencées en 2022. Dans une grande cour d’appel, à la chambre correctionnelle le délai avant qu’un dossier soit audiencé et jugé est allé jusque…54 mois. Ailleurs, ce sont les décisions pénales qui ne sont pas mises à exécution pendant une très longue période. En Ile de France, 17.000 décisions pénales sont au printemps 2022 en attente de mise à exécution faute de personnel et de temps (lire ici). Ces délais très excessifs et déraisonnables se retrouvent dans la justice française, partout, et tout le temps.

Les dénis de justice

– En juin 2022 à la cour d’appel de Paris, 159 dossiers sont en attente aux assises, 800 dossiers sont en attente à la chambre pénale de la famille, et 25.800 dossiers sont en stock au pôle sociale, leur traitement correspondant à… 10 années de travail judiciaire.

– Une présidente de chambre des mineurs de Paris a expliqué que chaque années sa chambre reçoit environ 1500 dossiers d’appel. Dans un grand nombre de ces dossiers les décisions prises par les juges des enfants ont une durée de validité limitée à une année. Pour que l’appel ait encore un sens, il est donc indispensable que la chambre des mineurs rendre sa décision bien avant l’expiration de ce délai d’un an.

Mais parmi ces 1500 dossiers reçus, environ 350 ne sont pas du tout traités, faute de personnel et de temps. C’est alors le droit fondamental au recours et au double degré de juridiction qui est de fait enlevé à tous les intéressés. Qui ont fait appel, qui ont préparé des arguments pour la cour d’appel, qui pour certains pouvaient espérer une décision différente de la première, mais dont le dossier ne sera jamais appelé et qui ne recevront finalement aucune réponse judiciaire.

– Dans certains départements, quand les juges des enfants ordonnent une mesure de protection pour un mineur en danger, il peut arriver que pendant un délai allant de 6 à 18 mois la décision ne soit pas du tout exécutée (lire ici). Parce qu’il n’y a personne pour la mettre en oeuvre. Alors que publiquement tout le monde proclame que la protection des enfants est une priorité, ces retards qui sont une violation de leur droit à une protection efficace sont monnaie courante.

– Récemment (cf. revue de presse), le tribunal de Nantes a conclu au déni de justice après avoir constaté les délais de traitement déraisonnables des demandes d’aide juridictionnelle. Dans ces situations c’est le droit d’accès à la justice qui est violé. La prescription de droit commun est fixée à cinq ans (Code civil : art. 2224) La prescription trentenaire n’est plus le délai de droit commun, celui-ci étant porté à cinq ans pour les actions mobilières ou personnelles, y compris en matière commerciale.

Pourquoi des délais de prescription ?

La prescription est expliquée par le fait qu’au-delà d’un certain délai le trouble causé par l’infraction disparaît, et que les preuves disparaissent avec le temps, donc surtout que le risque d’erreur judiciaire augmente. Jusqu’à la loi no 2008-561 du 17 juin 2008 portant réforme de la prescription en matière civile1 le délai général de prescription en matière civile était de trente ans. La prescription était dite « trentenaire ». L’article ancien 2262 énonçait alors « Toutes les actions, tant réelles que personnelles, sont prescrites par trente ans, sans que celui qui allègue cette prescription soit obligé d’en rapporter un titre ou qu’on puisse lui opposer l’exception déduite de la mauvaise foi. »

Maintenant, c’est l’article 2224 du Code civil qui réduit ce délai à 5 ans : « Les actions personnelles ou mobilières se prescrivent par cinq ans à compter du jour où le titulaire d’un droit a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant de l’exercer. »

Sources diverses et actualisées à parution à suivre

Les archives du Journal Le Panda

Le Panda

Patrick Juan  

131 réflexions sur “« Justice cesse de tuer en France »

  • Bonsoir

    C’est en rendant hommage aux parents de Lola et de tous ses proches que cet article voit le jour

    Alors qu’une adolescente de 12 ans a été retrouvée dans une malle en plastique à Paris, Le Parisien a dressé le portrait d’une principale suspecte. Il s’agit de Dahbia B., une marginale de 24 ans. 

    Une femme de 24 ans nommée Dahbia B. se retrouve au cœur de l’enquête du meurtre de la petite Lola, 12 ans. Le corps de la jeune fille a été découvert vendredi 14 octobre dans une malle en plastique dans le 9e arrondissement de Paris.

    Avant cela, elle était entrée dans son immeuble accompagnée de la jeune femme. 

     
    Meurtre d’une collégienne à Paris : asphyxie, suspects, chiffres étranges… Où en est l’enquête sur la mort de Lola ?

    Selon nos confrères du Parisien, Dahbia B. est une marginale de 24 ans née en Algérie.

    Elle a été interpellée à Bois-Colombes lors d’un coup de filet aux côtés de cinq autres personnes et placée en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée pour « meurtre sur mineur de 15 ans avec actes de torture et barbarie ».

    La jeune femme « aux potentiels troubles psychiatriques » devrait faire l’objet d’une expertise très prochainement. 

    La piste du crime gratuit privilégiée.

    Dahbia B. a été aperçue en train de rentrer avec la petite Lola au sein de sa résidence avant d’en ressortir seule le jour du meurtre.

    Selon un témoin, elle aurait ensuite chargé deux valises dans un véhicule.

    La marginale n’aurait d’ailleurs pas hésité à demander à des passants de l’aider à transporter la malle en plastique « tachée de sang » et sentant « fortement l’eau de javel » qui détenait le corps de la petite fille égorgée. 

    Toujours selon nos confrères, la piste du crime gratuit sans mobile est privilégiée. La grande sœur de Dahbia ainsi qu’un homme proche d’elle figurent également parmi les suspects. Selon BFMTV, deux d’entre eux dont Dahbia vont être présentés à un juge. 

  • Une jeune femme de 24 ans est considérée comme la principale suspecte après le meurtre de Lola vendredi à Paris.
     
    D’origine algérienne et en situation irrégulière, elle a été interpellée samedi dans les Hauts-de-Seine.
     
    Elle et l’un de ses complices présumés ont été présentés lundi à un juge d’instruction. Elle se trouve écrouée ce soir source A F P.

     
    La capture extraite des images de vidéosurveillance la montrant pénétrant dans l’immeuble situé au 119, rue Manin à Paris a fait le tour des réseaux sociaux et est passée en boucle ce week-end dans les journaux télévisés.

    Trois jours après le meurtre de Lola à Paris, la jeune femme de 24 ans est considérée comme la principale suspecte.

    Le corps sans vie de l’adolescente de 12 ans, morte par asphyxie, avait été retrouvé vers 23 heures par un SDF dans une malle en plastique.

    Quelques heures plus tôt, à 20h45, les parents de Lola, gardiens de l’immeuble, avaient publié une « Alerte enlèvement » sur Facebook en publiant une photo portrait de leur fille, mais aussi la capture de la vidéosurveillance montrant cette inconnue qui avait pénétré avec elle dans le bâtiment à 15h20.  

  • Comment les policiers sont remontés jusqu’à la suspecte ?
    Après la découverte du corps de l’enfant vendredi, les enquêteurs ont exploité les images de vidéosurveillance pour obtenir des éléments sur cette mystérieuse jeune femme qui précédait Lola dans l’entrée de l’immeuble quand celle-ci est rentrée du collège. 

    Ces images ont été tournées à 15h20, la suspecte a quitté les lieux moins de deux heures plus tard, à 17 heures précisément.

    Elle a ensuite pris un VTC, ce qui a permis aux enquêteurs, en plus du signalement établi à partir de l’exploitation des vidéos, de localiser la suspecte et de l’interpeller.

    Cette Algérienne, âgée de 24 ans, est en situation irrégulière. 

  • En garde à vue avec cinq autres personnes
    Dès vendredi, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, confiée à la brigade criminelle.

    Dans la nuit, les enquêteurs ont interpellé trois personnes à proximité des lieux. La principale suspecte l’a été samedi matin à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), dans l’appartement où elle résidait avec des compatriotes.

    Au total, six personnes ont été placées en garde à vue entre vendredi et samedi dans ce dossier.

    Les gardes à vue de deux hommes, dont le SDF qui avait découvert la malle renfermant le corps de Lola, ont été levées au cours du week-end.

    Parmi les quatre personnes toujours auditionnées dimanche figuraient la principale suspecte, sa sœur, ainsi que deux hommes.

    Les deux femmes sont nées en 1996 et 1998, tandis que les deux hommes, dont l’un est né en 1979, sont plus âgés. 

  • Qu’a-t-elle dit aux enquêteurs ?
    La garde à vue de la principale suspecte, qui souffrirait de troubles psychiques, est allée jusqu’à son terme, son état ayant été jugé compatible avec la mesure. 

    Selon les informations de TF1-LCI, elle a dans un premier temps reconnu les faits.

    Une source proche du dossier nous précise qu’elle a même donné un certain nombre d’éléments, et expliqué pourquoi elle avait ciblé spécifiquement Lola et pas une autre fille.

    Ces aveux ont été qualifiés par les enquêteurs de « détaillés et circonstanciés ».  

  • Plus tard, au cours de la garde à vue, la suspecte s’est rétractée, au milieu de propos très confus, expliquant qu’elle n’avait en réalité rien fait du tout.

    Pas de quoi convaincre les autorités pour l’heure.

    À ce stade des investigations et des auditions, les magistrats et les policiers estiment qu’elle savait parfaitement ce qu’elle faisait vendredi.

    La question d’une éventuelle abolition du discernement ne se pose pas pour le moment.

  • De mystérieuses inscriptions sur le corps de Lola.

    Vendredi, les enquêteurs ont découvert des inscriptions sur la peau de Lola.

    Celles-ci, un « 0 » et un « 1 » étaient situées au niveau des pieds.

    Elles ont été réalisées avec un produit colorant dont on ignorait pour l’heure la nature.

    Il ne s’agissait en tout cas ni de scarification, ni d’inscriptions faites au feutre, stylos, ou autre marqueur. 

  • Casier judiciaire vierge.

    Le casier judiciaire de Dahbia B. est vierge.

    Elle n’aurait a priori jamais fait de séjour en psychiatrie.

    Des recherches sont toujours en cours pour vérifier cet élément. 

    Ce lundi, elle et un autre gardé à vue ont été présentés à un juge d’instruction à Paris en vue d’une mise en examen pour « meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie ». 

    Selon nos informations, le complice présumé de la suspecte, un ami à elle, a démenti tout rôle dans l’affaire.

    Son rôle précis reste donc à déterminer.

    Une information judiciaire a été ouverte pour « meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie », « viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie et recel de cadavre, » a précisé une source judiciaire.

    Le parquet a requis le placement en détention provisoire des deux suspects, a-t-elle ajouté.

  •  Plongée dans le monde des migrants subsahariens à Oran

    Quelques heures ont suffi pour la retrouver, mais c’était trop tard. Le corps de la fillette a été découvert vers 23h dans une mallette, dans la cour de l’immeuble où résident ses parents, dans le XIXe arrondissement de Paris.

    Immigration : un boulet pour la relation France-Algérie

    La découverte macabre a été faite par un passant. Après autopsie, il s’est avéré que Lola avait été tuée par strangulation.

    Son corps portait des traces de violence, dont une blessure profonde à la gorge.

    Qui a pu faire ça ? Selon le même journal, la police a interpellé quatre suspects, placés en garde à vue.

    Il s’agirait de quatre individus, deux hommes et deux femmes âgés entre 26 et 43 ans.

    Ils sont tous « nés en Algérie » et l’un d’entre eux est un SDF (sans domicile fixe). Ils sont les principaux suspects dans le meurtre de la collégienne et ils sont entendus par les policiers pour « meurtre sur mineur de moins de 15 ans avec actes de torture et de barbarie ».

    Quatre individus nés en Algérie

    Le père de la victime, gardien d’immeuble, a pu accéder aux caméras de surveillance.

    Dans les enregistrements, sa fille apparaît en train d’entrer dans l’immeuble, accompagnée d’une femme inconnue, âgée d’une vingtaine d’années.

  • La même femme a été vue par des témoins dans les parages en train de tirer péniblement une malle. Celle-ci contenait très probablement le corps de la petite.

    L’inconnue a été interpellée et fait partie des quatre individus placés en garde à vue. Aucune autre précision n’a été apportée à propos des quatre suspects, à part leur âge et le fait qu’ils soient nés en Algérie.

    On n’en sait pas s’ils sont des sans papiers ou en situation régulière ou encore s’ils détiennent également la nationalité française.

    Voilà un fait divers que ne manqueront pas d’exploiter les milieux d’extrême-droite qui voient dans l’immigration, particulièrement maghrébine et algérienne, la source de tous les maux et de toutes les violences dans la société française.

    Les faits réels se trouvent juste au-dessus, nous ne sommes nullement devins et un journal se doit se vérifier ses « sources » avant d’écrire des sous-entendu.

    De grace n’ajoutez pas un cran de plus ou la disparition d’une enfant de cet âge impose un minimum de respect et non en plus accuser le R.N. de ceci ou cela.

    En ce qui nous concerne nous nous inclinons face à cette famille dans une situation difficile à partager, un peu de respect.

    Le Panda 

  • Comme il fallait s’y attendre, l’assassinat d’une collégienne en France est saisi au vol par toute l’extrême-droite.

     

    La divulgation du lieu de naissance des suspects, l’Algérie, constitue du pain béni pour Eric Zemmour et tous les adeptes de la récupération politicienne de tout fait divers impliquant des immigrés.

    Fillette tuée à Paris : 4 individus « nés en Algérie » suspectés

    Zemmour et les autres sont allés trop loin en conférant au crime une connotation raciste, le qualifiant de « francocide », et surtout en se substituant à la justice pour condamner les suspects.

     
    La fillette de 12 ans n’est pas rentrée de l’école vendredi.

    Dans la soirée, son corps mutilé a été découvert dans une malle dans la cour de l’immeuble où habitent ses parents, dans le XIXe arrondissement de Paris.

  • La police a procédé à l’interpellation de quatre suspects, « tous nés en Algérie », selon des médias français comme Le Parisien.

    C’est le genre de détails dont est friande l’extrême-droite.

    Une pression terrible est mise sur le gouvernement auquel est de nouveau reprochée sa politique migratoire.

    Comme si les auteurs du crime avaient agi ainsi parce qu’ils sont « Algériens » et la petite tuée parce qu’elle est « blanche » et « chrétienne ».

     

    Cette dimension « raciale » est donnée au crime par un député « lepéniste », Alexis Jolly qui dénonce un crime commis sur une « Française, blanche et chrétienne ». Eric Zemmour y voit un « francocide » dans le cadre de l’entreprise de « génocide » du peuple français.

    Le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle révèle les prénoms des suspects et bien sûr leur nationalité, soit « Dahbia B., Amine K., Friha B. et Rachid N. », les « quatre suspects algériens » dans l’affaire Lola.

  • « Quand défendrons-nous nos enfants contre ces francocides qui sont toujours commis par les mêmes, toujours au détriment des mêmes », a tweeté Zemmour.

    « En France, en 2022, une petite fille peut être retrouvée dans une malle, massacrée par des sauvages », a indiqué pour sa part la porte-parole du Rassemblement national (RN) Laure Lavalette, sur le même réseau social.

    « Ce crime effroyable est tout sauf un fait divers. Chaque jour, des actes d’une violence inouïe se multiplient, et rien de sérieux n’est fait pour endiguer cette spirale de la violence », a dénoncé un député du même parti, Brayan Masson.

    Le « 17 octobre » s’invite dans le débat

    Ce lundi 17 octobre, soit trois jours après la découverte du corps de la fillette, le président Emmanuel Macron a rendu hommage aux victimes du massacre d’Algériens à Paris par la police française à la même date de l’année 1961.

    Emmanuel Macron a réitéré ce qu’il a dit l’année dernière à la même occasion, à savoir que ces crimes sont « inexcusables pour la République ».

  • Déjà que toute l’extrême-droite ne supporte pas ce genre de gestes mémoriels, elle s’est donné le mot pour utiliser l’affaire Lola pour fustiger la déclaration présidentielle.

    « Les prisons sont désormais remplies de francocideurs qui trouvent toujours le moyen de justifier leur crime par la haine de la France et des Français, propagée par ce type de repentance pour des faits d’un autre siècle », a tweeté Damien Rieu.

    « Au moment où Lola est assassinée par des sauvages nés en Algérie, le président a choisi ses priorités mémorielles », réagi pour sa part le député RN Pierre Meurin.

    Guillaume Peltier vice-président de Reconquête, parti d’Eric Zemmour, s’est adressé au président français en s’interrogeant : « Et sinon, la vérité sur le meurtre de Lola, ça vous intéresse, Emmanuel Macron ? ».

                                                            Mélange des genres

    Il s’agit d’un mélange des genres tout à fait inapproprié.

    Le meurtre de la petite Lola est abject, barbare.

    Aucun adjectif ne peut en effet le qualifier, mais parler de crime raciste, c’est aller trop vite en besogne. Faire une telle déduction à partir de la seule origine des meurtriers, c’est faire preuve de mauvaise foi.

    D’abord, personne en dehors des enquêteurs et des meurtriers eux-mêmes ne connaît les motivations du crime.

    Le plus sage est donc d’attendre les résultats de leur audition et de l’enquête.

    Quand bien même ils auraient agi par des motivations, cela ne fait pas des Algériens et des autres immigrés des coupables et des complices.

    Ce n’est pas la première fois que l’extrême-droite française réagit avec légèreté devant un crime commis par des personnes d’origine immigrée.

    En 2018, le meurtre d’une vieille dame de confession juive par des délinquants a été qualifié de crime antisémite, comme si c’était l’unique raison que pouvaient avoir des délinquants pour s’attaquer à une femme vivant seule.

  • Legestr glaz 14 octobre 09:33
    @Fergus

    Le « il y a pire ailleurs  » ne peut pas être un argument objectif. Bref. 

    Dommage que votre article n’insiste pas davantage sur les différences entre jury populaire (celui de la cour d’assises) et jury professionnel (celui de la cour criminelle). Balance avantages/inconvénients. 

    Parce ce que si la cour d’assises reste compétente pour juger les crimes punis de plus de 20 ans de réclusion, il serait intéressant de savoir combien d’affaires criminelles cela concerne par année en France ? Cette réforme n’est-elle pas la première « étape » pour professionnaliser, à terme, les affaires criminelles, en ne réservant à la cour d’assises qu’un nombre d’affaires très réduit, et pendant combien de temps ? 

  • Fergus 14 octobre 09:52
    Bonjour, Legestr glaz

    « Cette réforme n’est-elle pas la première « étape » pour professionnaliser, à terme, les affaires criminelles, en ne réservant à la cour d’assises qu’un nombre d’affaires très réduit, et pendant combien de temps ? »

    Vous avez raison, c’est très nettement le risque que fait courir l’émergence des Cours criminelles dont je parle en fin d’article. J’y reviendrai dans quelques semaines.

  • L’apostilleur 14 octobre 09:53
    @Clocel
    « …Ce pays est aussi le nôtre, on va plutôt travailler à vous l’arracher pour tenter de lui rendre son lustre d’antan, son indépendance, son autonomie, sa fierté… »

    D’accord pour ce programme s’il a pour effet de régler nos problèmes actuels 

    Mais c’est qui ON ?

  • Cyrus 14 octobre 15:33
    @Fergus

    salut au passage fergus …

    Si la justice ne fonctionne pas , ce n’ est pas un probleme de modalité , de procedure ou d’ administration …

    mais bien la volonté politique de laisser nuire certain individu en toute impunité au lieu de les « euthanasier » a la guillotine .

    c’ est tellement plus facile de s’ en prendre a des citoyen honete ….

    c’ est une profonde inversion des valeur que les pro-ivg et pro euthanazie soit ceux la meme qui refuse la peine de mort ou la remigration dans leur pays des racaille de cité .

  • Le Panda 14 octobre 10:16
    @Fergus
    Voici l’extrait des lois à convenance source Gouv.fr

    Quelle est la différence entre le tribunal correctionnel et la cour d’assises ?

    Les crimes, comme par exemple les meurtres et les assassinats, sont en principe jugés par la cour d’assises.

    Sur la base de circonstances atténuantes, des crimes peuvent être toutefois correctionnalisés, c’est-à-dire jugés par le tribunal correctionnel.

  • Clark Kent 14 octobre 10:18
    @Fergus

     

    Même sans s’interroger sur « qui fait les lois« (les législateurs  »représentants » du peuple le représentent-ils vraiment ?), que ce soit en correctionnelle ou aux assises, on peut constater sans parti pris que le coût de l’accès au droit révèle une inégalité sociale dans ce domaine.

    Les plus riches peuvent faire appel aux avocats les plus doués, qui peuvent utiliser toutes les ficelles du droit à leur bénéfice. Ils peuvent par exemple dénicher des vices de forme dans les procédures et faire tomber des jugements même lorsque tout le monde est convaincu la culpabilité de leur client.

    D’ailleurs, cette inégalité d’accès (injustice ?) est aussi flagrante à l’échelle des pays. Si un pays veut porter plainte contre les États-Unis pour non-respect des règles de l’OMC (non respect qui est chronique), ça peut coûter un million de dollars, somme équivalente au budget annuel de certains petits pays. (pendant qu’on est dans l’international, il n’est que de voir ce qui se passe avec Assange et Snowden).

  • Samson 14 octobre 11:16
    @Fergus
    « S’il y a « justice de classe », c’est en correctionnelle qu’elle est parfois visible, … »
    … et plus encore, dans les procédures de comparution immédiate, où la justice de classe est « expédiée » de manière on ne peut plus flagrante ! 

  • Fergus 14 octobre 11:28
    Bonjour, Clark Kent

    Vous avez parfaitement raison de souligner les différences qui existent entre les justiciables en matière de défense.
    Cela n’a pas toujours d’incidence aux assises, mais cela peut arriver, en effet.
    Cela dit, il arrive que des avocats commis d’office obtiennent de meilleurs résultats que des avocats chevronnés dans certaines affaires.
    A noter, à propos desdits avocats chevronnés — en l’occurrence les « stars du barreau » — que leur objectif est moins de gagner leur procès que d’être dans la lumière des affaires les plus médiatisées.

  • Fergus 14 octobre 12:50
    @ Samson

    « plus encore, dans les procédures de comparution immédiate, où la justice de classe est « expédiée » de manière on ne peut plus flagrante »

    C’est vrai, hélas !

  • Clark Kent 14 octobre 13:07
    @Fergus

    « …leur objectif est moins de gagner leur procès que d’être dans la lumière des affaires les plus médiatisées. »

     

    …et/ou de faire du business : le procédé qui consiste, pour un avocat, à éplucher les faits divers pour proposer un deal à une victime (je vous fais gagner tant et j’en garde la moitié), à savoir porter plainte alors que l’intéressé craignait que ça ne lui coûte plus cher que ce qu’il y gagnerait, ce procédé, donc, est de plus en plus courant depuis quelques années alors qu’il était inexistant autrefois.

    Et dans ce domaine comme dans d’autres (économie, médias, alimentation, etc.), ce n’est pas l’« américanisation », volontaire ou influencée par la mode, qui va arranger les choses.

  • Lynwec 14 octobre 13:20
    @Fergus

    Visiblement,vous n’avez pas fait l’effort de recherche et préféré esquiver en remettant en cause le messager plutôt que de réfléchir au message…

    Les fameuses idées reçues sont très largement vérifiables ne serait-ce qu’en examinant le profil socio-culturel des députés et sénateurs, c’est fatigant, il faut se coltiner un certain temps de recherche . La facilité, c’est le petit doigt sur la couture du pantalon et dire « oui, chef… »

    Le principe du « lynchage médiatique » préalable au « lynchage en cours de justice » vous semble inconnu .

    C’est pourtant un fait indiscutable .

    La presse peut faire les coupables ou les innocents…

    « Elle ne produit d’effets que dans un petit nombre d’affaires »… il manque un mot…
    effets « connus » et je suis sur que les familles de victimes d’erreurs judiciaires manifestes apprécieront ..

  • Fergus 14 octobre 13:36
    @ Clark Kent

    Très largement d’accord avec votre commentaire de 13 h 07.
    A noter que même dans les plus grands cabinets d’avocats se multiplie l’usage du pro bono destiné à dorer l’image de ces cabinets. Une manière comme une autre de faire sa propre publicité.

  • Fergus 14 octobre 13:40
    @ Lynwec

    « Le principe du « lynchage médiatique » préalable au « lynchage en cours de justice » vous semble inconnu . C’est pourtant un fait indiscutable »

    100 % d’accord avec vous.

    Mais encore une fois, ce n’est que l’écume de l’action judiciaire criminelle ! Comme je l’ai précisé au Panda, en 2019, il y a eu 3932 procès d’assises. Combien ont donné lieu à des scandales ???

  • Clark Kent 14 octobre 13:50
    @Lynwec

    « ’en examinant le profil socio-culturel des députés et sénateurs, »

     

     

    C’est d’autant plus vrai qu’une loi est toujours applicable tant qu’elle n’est pas abrogée.

    Par exemple, l’ordonnance de Villers-Coterrets (1539) est le le plus ancien texte encore en vigueur en France, par ses articles 110 et 111, qui imposent l’usage de la langue française dans la rédaction des actes d’administration et de justice, en lieu et place du latin.

    Et les plus anciennes ne sont pas les plus équitables, comme celle sur l’interdiction pour les femmes de porter un pantalon, qui datait de 1803 et n’a été abrogée qu’en 2013, ni les plus pertinentes comme la loi de non assistance à personne en danger, promulguée par Vichy à la demande de l’occupant pour sanctionner les citoyens qui ne porteraient pas secours à un soldat allemand agressé ou qui ne dénonceraient pas l’agresseur, toujours en vigueur.

  • Le Panda 14 octobre 09:33
    Bonjour, Fergus

    Dans ton article qui se contente de reprendre les textes d’une loie en décrépitude. Pensez que le justice reléve à mon sens de l’hérésie orientée. Je regrette que ne figure pas dans cet article la Loi de 2008 pourquoi ?

    Les Assises ne jugent pas uniquement que les crimes de sang.

    Il est bon aussi de savoir que tu as été « Jury » en « Cour d’Assises » cela permettrait aux intervenants d’avoir des questions pertinentes ou pas.

    Dans les juridictions en place n’oublions pas Le Tribunal Correctionnel ou souvent les sanctions sont plus élévées qu’en Assises. La France à souvent été condamnée il serait bon de se souvenir des fiacos de la Justice de la France. Nous pourrons échanger sur ces thémes si tu le souhaite. Il suffit et pour l’instant je ne cite que https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001096/le-proces-d-outreau-scandale-judiciaire.html L’affaire Outreau. Une parodie de Justice, le pouvoir des Juges d’Instruction est trop importe que cela soit en Assises ou en Correctionnelles. Qui démara en Correctionnelle et donna le jour à un film fantastique « Présumé Coupable »

    Les enquêtes sont bien orientées au gré des Magistrats. Il suffit de se souvenir et je ne pose pas le lien « Selon que vous soyez Riche ou Misérable ».

    A présent je suis disposé à débattre sans mettre en doute la bonne foi de quiconque. En ce qui me concerne je ne fais aucune confiance à la Justice justement par la différence des « Classes et Castes » 

    Le Panda

  • troletbuse 14 octobre 09:40
    @Le Panda
    Bien répondu, Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 09:46
    @Le Panda
    Un complément à ce que j’écris. « C’est scandaleux » Du côté des procureurs, ils sont entre 5 et 15 pour 100 000 habitants.

    La moyenne s’établit à 12,13, pour 100 000 habitants, la médiane à 11,25. On en dénombre seulement 3 en France, 3,2 en Grande-Bretagne, 3,7 en Italie, 5,2 en Espagne, mais 13 en Roumanie et 14, 8 en Pologne.

    Le rapport souligne que « la France affiche le plus petit nombre de procureurs en Europe ou presque (3,0 pour 100 000 habitants), ces derniers devant, malgré tout, gérer un nombre très élevé d’affaires (6,6 pour 100 habitants) et exercer un nombre record de fonctions (13) ». 

    La France arrive en dernière position en Europe et veut donner des leçons de « Démocratie et de Justice »

    Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 09:49
    @troletbuse

    Merci et bonjour, je connais Fergus depuis plus d’une décénnie, je ne cherche aucun compliment mais je tente d’alimenter « Le débat » possible.

    Je ne suis nullement en conflit avec Fergus, cela pour mieux me faire comprendre.

    Le Panda

  • L’apostilleur 14 octobre 10:12
    @Le Panda
    Toutes les justices sont critiquables. 

    La nôtre l’est davantage pour ses acteurs que pour l’institution. 

    Qui a vu une parodie de justice dans les tribunaux de police débordés partagera cette opinion.

  • Le Panda 14 octobre 10:21
    @L’apostilleur, bonjour

    Toutes les justices sont critiquables. La nôtre l’est davantage pour ses acteurs que pour l’institution. Qui a vu une parodie de justice dans les tribunaux de police débordés partagera cette opinion.

    Je partage pleinement ce commentaire, dommage de Fegus ne réponde pas à mes interventions, je vais donc m’occuper de changer mes vidéos sur Les Voix. Je lui rappelle simplement que le 1er article que j’ai écris en 2005 sur AGV était l’’Affaire Dreyfus.

    Je me suis toujours battu pour la vérité et non pour les convances, merci de votre remarque.
    Le Panda

  • Fergus 14 octobre 11:08
    Bonjour, Le Panda

    La loi de 2008 concernait la prescription en matière civile.

    Ce n’était pas l’objet de mon article.

    Je connais d’ailleurs mal cette loi.

    Les procès en correctionnelle n’étaient pas non plus le sujet de l’article, centré sur les assises et le rôle des jurés.

    Concernant le procès d’Outreau, un « fiasco » en effet, il faut y voir quoi qu’on en pense l’exception qui confirme la règle, la grande majorité des procès d’assises ne donnant pas lieu à des polémiques et à des scandales, fort heureusement.
    Il est vrai que la plupart des affaires sont faciles à comprendre et par conséquent moins malaisées à juger.

    Cela dit, dans le cas d’Outreau, la Justice a été très mal rendue, du fait notamment d’une instruction mal conduite et par trop à charge.

    « Les enquêtes sont bien orientées au gré des Magistrats »

    Je ne crois pas qu’il y ait en général matière à critique dans la plupart des cas. Là où la question est posée, c’est dans les « affaires sensibles », celles qui touchent à des personnalités ou celles qui touchent à des sujets sociétaux épineux. 

  • Le Panda 14 octobre 11:29
    @Fergus
    Voici un extrait de la Loi de 2008 : « Art. 2222.-La loi qui allonge la durée d’une prescription ou d’un délai de forclusion est sans effet sur une prescription ou une forclusion acquise.

    Elle s’applique lorsque le délai de prescription ou le délai de forclusion n’était pas expiré à la date de son entrée en vigueur.

    Il est alors tenu compte du délai déjà écoulé. Cela vaut autant pour Les Assises que pour Le Correctionnel.

    Je vais te répondre ensuite en plusieurs étapes.

    Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 11:37
    @Fergus
    « Les enquêtes sont bien orientées au gré des Magistrats »

    Je ne crois pas qu’il y ait en général matière à critique dans la plupart des cas. Là où la question est posée, c’est dans les « affaires sensibles », celles qui touchent à des personnalités ou celles qui touchent à des sujets sociétaux épineux. 

    Pardon, mais tu es dans l’erreur la plus totale, as-tu déjà lu « Des minutes » et des « enquêtes » confiées à des services de police ?

    Moi oui ! Un Juge d’Instruction est un magistrat que cela soit en Assises ou en Correctionnelles.

    Selon la façon dont tu poses une question tu obtients la réponse souhaitée, je l’ai constaté des dizaines de fois, voire plus.

    Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 11:45
    @Fergus
    Concernant le procès d’Outreau, un « fiasco » en effet, il faut y voir quoi qu’on en pense l’exception qui confirme la règle, la grande majorité des procès d’assises ne donnant pas lieu à des polémiques et à des scandales, fort heureusement.

    Il est vrai que la plupart des affaires sont faciles à comprendre et par conséquent moins malaisées à juger.

    Tu veux ouvrir le robinet d’accord, l’affaire Outreau est loin mais très loin d’être unique en France je peux t’en citer plus de 100.

    Deux exemples : L’affaire FIONA, puis FOURNIRET mais je peux pousuivre à ta demande.

    Instruites ces affaires par des Magistrats et les suivis signalés il n’y aurait jamais d’enfants tués. Nous sommes aux assises ?

    Où sont les erreurs et qui sont les COUPABLES ?

    Le Panda

  • Fergus 14 octobre 13:04
    @ Le Panda

    Tu évoques précisément des « affaires sensibles », Et j’ajoute médiatisées. Or, elles ne sont pas représentatives de tous les procès d’assises, loin s’en faut, fort heureusement. 

    Entre les instructions et les procès d’assises auxquels celles-ci conduisent, il y a eu 2019 2932 affaires jugées. Combien ont donné lieu, que ce soit au plan national ou régional à des polémiques et à des scandales ?

    Quelques-unes seulement !

    Cela conforte mon opinion — peut-être pas aussi documentée que la tienne, mais basée sur mes propres constats de procès d’asssises, vécus comme juré ou comme observateur — que la grande majorité des affaires sont instruites normalement et donnent lieu à des procès équitables.

    J’en suis d’autant plus persuadé que c’est également l’avis des magistrats et des avocats avec lesquels j’ai pu, en différentes occasions, discuter de cette question.

  • Le Panda 14 octobre 13:23
    @Fergus
    Tu évoques précisément des « affaires sensibles », Et j’ajoute médiatisées. Or, elles ne sont pas représentatives de tous les procès d’assises, loin s’en faut, fort heureusement. 

    Si tu le veux je vais importer ton article, j’attends ta réponse, merci. Ta remarque est pertinente, mais je parle de faits médiatisés ou pas. Mais ceux auxquels j’ai pu être présent et que j’ai suivi. Mais je peux t’affirmer que lorsque qu’un Juge d’Instruction t’a dans le nez et que les idées diverges, la vie est un calvaire.

    Donc je ne reconnais nullement la dite Justice telle que rendue. J’ai débattu avec des ténors du barreau qui eux-mêmes ne croient pas en la Justice. En 2019 effectivement il y a eu 2932 affaires jugées.

    Plus de 180 erreurs et des constats uniquement à charge. Merci de bien vouloir lire mes commentaires en fin de page.

    Qui émanent de ténors des barreaux. 

    Je cite encore le cadre de l’affaire Colnet. 

    https://www.apmnews.com/freestory/10/155074/deux-ans-de-prison-ferme-pour-le-dr-gilles-colnet%2C-condamne-pour-blessures-involontaires-suite-a-des-operations-abusives-du-dos 

    En réalité il y a eu 147 victimes où se trouve la Justice ? Mais cela lui a coûté 4 propriétés acquises. Puis deux mois après libéré et retrouvant ses fonctions de chirurgiens.

    Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 10:30
    Fergus, bonjour

    A nouveau merci de répondre à mes interventions, mais tu as commit certaines erreurs et je t’en donne juste un exemple, je quitte le débat autant que je naurai de réponse de ta part. 

    Quels sont les 3 tribunaux jugeant les affaires pénales ?
     
     
    Juridictions pénales
    Le tribunal de police. Le tribunal de police juge les contraventions commises par des personnes majeures (par exemple, pour un grand excès de vitesse). …
    Le tribunal correctionnel. …
    La cour d’assises. …
    Juridictions pour les mineurs avant le 30 septembre 2021 : schéma de la chaîne pénale.
    Donc ton article posséde des lacunes et je pense que je n’avais pas tout à fait tort. Merci de ta correction.
    Ces Juridictions pénales tu n’en parles pas pourquoi ?

    Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 11:57
    @Fergus
    Tu le sais bien, les jurès sont prisonniers des magistrats, ces livres font partie de mes lectures favorites, voici ce qu’en pensent des « Avocats »  

    Créateur en 2013 de Projet Innocence France, l’avocat Sylvain Cormier s’est investi dans la lutte contre les erreurs judiciaires.

    La chaîne 13ème Rue diffuse ce dimanche 15 mai le premier volet d’une série documentaire mettant en parallèle les combats d’Innocence Project aux Etats-Unis et en France.

    Passionnant.Installé à Lyon, l’avocat Sylvain Cormier défend actuellement Karim Benzema dans « l’affaire de la sextape ». Mais pas seulement !

    Créateur en 2013 de la déclinaison française de l’organisation américaine Innocence Project, le pénaliste s’investit dans la défense de condamnés qui clament leur innocence.

    Grâce aux tests ADN, à une contre-enquête et à l’analyse des pièces judiciaires, Projet Innocence France – qui suit actuellement sept affaires – reprend en charge gratuitement, avec l’appui d’étudiants spécialisés de l’IEJ (Institut d’Etudes Judiciaires), le dossier de personnes affirmant être victimes d’erreurs judiciaires.

    Le Panda

  • Fergus 14 octobre 13:13
    @ Le Panda

    « Tu le sais bien, les jurès sont prisonniers des magistrats »

    Qu’en sais-tu ???

    Certes, il y a eu ici et là, et de loin en loin, quelques témoignages de jurés qui ont dénoncé des pressions subies.

    Mais c’est très rare.

    D’ailleurs, combien de cas sur les 2932 affaires jugées aux assises en 2019 ?
    Personnellement, je n’ai rien constaté d’anormal dans mon rôle de juré ; bien au contraire, le président a tout fait pour désinhiber les jurés par trop émotifs ou craintifs afin qu’ils puissent s’exprimer librement.

    Et cela a été la même chose pour les deux seules personnes que ja connais qui ont partagé ce type d’expérience : un ancien collègue et un membre de ma famille.

    Ce que fait Cormier doit être salué. Mais encore une fois, ce n’est pas parce qu’il concentre son travail sur les « erreurs judiciaires » que celles-ci sont la majorité du genre. 

  • Le Panda 14 octobre 13:36
    @Fergus

    « Tu le sais bien, les jurès sont prisonniers des magistrats »

    Qu’en sais-tu ???
    Certes, il y a eu ici et là, et de loin en loin, quelques témoignages de jurés qui ont dénoncé des pressions subies. Mais c’est très rare. D’ailleurs, combien de cas sur les 2932 affaires jugées aux assises en 2019 ? Je l’ai vu et entendu je ne suis pas contenté d’écouter qu’un seul camp. Il faut admettre ou alors où allons-nous ? Nous sommes toujours régit par le Code Napoléonien avec des avenants d’accord. Mais notre Justice ressemble à l’Etat dans lequel se trouve la France en ces moments. Au bord d’une réelle révolte nationale. Il faut changer nous nous sommes déjà ailleurs. Donc il faut tirer les leçons du passé récent non ? De façon récurrente, la question des scellés susceptibles de contenir des traces ADN exploitables revient : ces pièces essentielles ont été mal conservées, égarées, détruites… Comment sont conservés les objets « placés sous main de justice » ? Justement, rien n’a été défini. Aucun standard n’a été jamais posé. Jusqu’à présent, cela dépendait des tribunaux : les scellés peuvent être entreposés dans une pièce sur de simples étagères. J’ai même vu des pièces où les objets étaient en vrac, sur le sol. Dorénavant, la loi du 20 juin 2014 [relative à la réforme des procédures de révision et de réexamen d’une condamnation pénale définitive, ndlr] prévoit la mise en place d’une nouvelle procédure de conservation des scellés dans les affaires criminelles définitivement jugées. Si cela ne résout pas tout, c’est une étape essentielle et un progrès majeur.

    “Ce sont les condamnés qui protestent de leur innocence qui ont le leadership.”
    Le Panda

  • Samson 14 octobre 11:10
    Merci pour toutes ces précisions !

    Sous prétexte d’économies, d’efficacité et de réduction de l’encombrement des tribunaux, la diminution du nombre de jurés en France participe d’une tendance technocratique €uropéenne bien plus large visant à supprimer les cours d’assises et le verdict du jury populaire pour y substituer le verdict des seuls techniciens du droit.

    En fait, c’est une tendance de fond de la technocratie d’au nom de l’efficacité managériale mépriser et progressivement évacuer le principe républicain, largement étendu dans le droit des pays d’Europe par Talleyrand et le code Napoléon, de la représentation citoyenne dans ces mêmes pouvoirs et institutions pourtant censés garants de la souveraineté populaire.

    Bien à vous !

  • Le Panda 14 octobre 11:59
    @Fergus

    suite…

    Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez entendu parler d’Innocence Project ?

     
    Comme si c’était hier ! J’étais en voiture et j’écoutais France Culture quand j’ai entendu une chronique sur le Projet Innocence. J’ai trouvé l’idée d’une simplicité évidente.

    Je me suis dit : “C’est fondamental de travailler sur cette question.”  Notre projet a mis deux ans à se mettre en place en France. J’ai constitué une petite équipe et nous avons contacté les avocats qui, en 1992, ont créé Innocence Project aux Etats-Unis. Ces premiers contacts n’ont pas abouti. De son coté, l’équipe américaine envoyait des émissaires à l’étranger et essayait d’implanter une structure en France. Chacun faisait des démarches de son côté. On a profité d’une conférence que donnaient à Bordeaux Robert Schehr, d’Innocence Project Arizona et Gregory Hampikian d’Innocence Project Idaho, pour les rencontrer. Je leur ai dit que cela faisait un an que je frappais à leur porte avec un projet embryonnaire. Ils ont été très intéressés et on les a fait venir pour une nouvelle conférence à l’université Jean Moulin – Lyon III. L’amphi était bondé, les étudiants assis par terre. Les Américains étaient sidérés : on a eu énormément de volontaires et le projet a démarré sur les chapeaux de roues.

  • Le Panda 14 octobre 12:03
    @Le Panda

    A combien estime-t-on le nombre d’accusés à tort et d’innocents en prison en France ?

    Cette question du nombre est mon cheval de bataille ! En France, on ne connaît que le nombre de personnes libérées à la suite d’une décision d’innocence (relaxe, non-lieu ou acquittement). Le problème, c’est que ce chiffre ne comprend pas toutes celles qui ont été accusées à tort, enfermées à tort, ou libérés en cours de procédure (ce qui est très fréquent). Ni celles qui ont été innocentées au moment du procès, ou qui ont bénéficié d’un non-lieu. Ces libérations préalables ne sont pas répertoriées. Or ce genre de dossier est plus fréquent qu’on ne croit. Donc retenir le chiffre des personnes qui ont été libérées par une décision qui les innocentait est inexact. Ce chiffre est largement inférieur à la réalité.

    Dans les affaires que vous reprenez, la fiabilité des témoins occulaires est souvent remise en question. Pourquoi ?

    C’est exact. Ce constat était au cœur du film de Jean-Xavier de Lestrade, Un coupable idéal. L’accusé était exactement dans la même situation que Marc Machin [Français condamné à tort en 2004 pour l’homicide d’une jeune femme, ndlr]. Les enquêteurs ont présenté un type au mari de la victime, encore très affecté par ce qu’il avait vécu. On a une “confiance naturelle” dans les institutions, c’est pour cela que le protocole est fondamental. On se dit : “C’est lui, les policiers ne me l’ont pas présenté par hasard.” Ce n’est pas la valeur du témoignage intrinsèque qui est à remettre en cause et je ne dis en aucun cas que les témoins occulaires sont mauvais. Ce qui pose problème, c’est souvent la manière dont on s’y est pris pour recueillir le témoignage. Il faudrait par exemple faire de vrais tapissages : cela offrirait des garanties bien supérieures, en présentant plusieurs bonshommes qui se ressemblent et non un seul qui passait dans la rue…

    Le Panda

  • Fergus 14 octobre 13:22
    @ Le Panda

    Bien sûr qu’il y a des instrructions mal conduite, ou conduites à charge, et au final des « erreurs judiciaires ».
    Mais faire croire que leur nombre serait important — notamment dans les affaires criminelles jugées aux assises — est une insulte faite à l’ensemble de la magistrature.
    Certes, il y a, dans la corportation, des personnes qui bâclent techniquement leur travail ou qui, sur le fond, s’en tiennent à l’écume des faits. Mais elles ne sont sans doute pas plus représentatives de leur profession que les brebis galeuses et les médiocres qui sévissent dans d’autres corporations !

  • charlyposte 14 octobre 13:30
    OMAR n’a même pas eu la main sur un quelconque héritage ! mais qui ne fut qu’un coupable idéale !!! cherchez l’erreur et la stupidité de la justice le fion enlisé jusqu’au boutisme

  • Le Panda 14 octobre 13:39
    @charlyposte bonjour

    C’est plus qu’évident OMAR n’a jamais tué cette dame l’ADN l’a prouvé, merci de cette remarque :-

    Le Panda

  • Fergus 14 octobre 13:47
    Bonjour, charlyposte

    L’affaire Omar Raddad fait partie des fiascos judiciaires, cela semble évident.
    Par chance, il a été grâcié.
    Hélas ! et ce n’est pas nouveau, la Justice a toujours autant de mal à revenir sur ses décisions du passé, autrement dit à reconnaître ses erreurs. Et ça, c’est scandaleux.

  • Le Panda 14 octobre 13:52
    @Fergus
    L’affaire Omar Raddad fait partie des fiascos judiciaires, cela semble évident.
    Par chance, il a été grâcié.

    Hélas ! et ce n’est pas nouveau, la Justice a toujours autant de mal à revenir sur ses décisions du passé, autrement dit à reconnaître ses erreurs. Et ça, c’est scandaleux.

    Alors merci de me dire pourquoi avoir tourné cette affaire en échange entre Le Maroc et La France plutot que de rendre SA DIGNITE à un innocent ?

    Les Magistrats sont coupables et les Jurès aussi non ? 
    Le Panda

  • charlyposte 14 octobre 13:55
    @Fergus
    Sachant que les frères de cette dame sont loin d’êtres innocent via ce meurtre   la justice ferme les yeux et là je n’arrive plus à comprendre pourquoi un tel déni de la réalité évidente 

  • Fergus 14 octobre 15:37
    @ Le Panda

    Dans l’affaire Raddad — que je connais mal — il semble que le jury s’en soit tenu aux apparences accablantes, à savoir l’inscription du nom « Omar » écrit à deux endroits avec le sang de la victime.

    J’aurais moi aussi souhaité un procès en révision qui permette de tout remettre à plat.

  • Le Panda 14 octobre 18:37
    @Fergus

    Dans l’affaire Raddad — que je connais mal — il semble que le jury s’en soit tenu aux apparences accablantes, à savoir l’inscription du nom « Omar » écrit à deux endroits avec le sang de la victime.J’aurais moi aussi souhaité un procès en révision qui permette de tout remettre à plat.

    Je suis tout à fait en accord, c’est une INJUSTICE flagrante, les héritiers dans cette affaire cela fait suspect. Tu ne m’as toujours pas répondu pour importer ton article. Comme je l’ai souvent fait. A te lire j’espère possitivement dans le cas contraire je m’abstiens.

    Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 13:55
    @Fergus

    Autres acteurs qui apparaissent souvent : les « mouchards » qui balancent un nom pour sauver leur peau. En France, c’est moins institutionnel qu’aux Etats-Unis, mais cela existe notamment dans les affaires de stupéfiants qui se présentent de la manière suivante : on arrête quelqu’un qui a acheté des stupéfiants, et qui en revend à petite échelle. On lui dit : “On pourrait vous poursuivre, mais vous allez nous dire qu’untel est impliqué.”

    C’est ainsi qu’on voit des gens arrêtés qui disparaissent de la procédure. Ils sont coupables, ils le reconnaissent, mais il n’y a pas de poursuites. C’est particulier quand même…Face à des gens suspendus à la révision de leur procès, une libération ou un acquittement, comment vous êtes-vous impliqué dans le tournage de cette série documentaire ?

    A suivre

    Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 14:00
    @Le Panda à Fergus et autres Intervenants,

    https://youtu.be/aBFhu23VUZo
    Merci Fergus de lire et d’écouter cette vidéo.
    C’est incroyable, surréaliste, mais bien réelle, lorsque tu parles de peu de cas ils se comptent par centaines.

    Cherches l’erreur toi comme les autres. 
    Le Panda 

  • MORT DE LOLA. La principale suspecte dans l’affaire de la mort de Lola, Dahbia B. a été mise en examen et a reconnu lors de sa garde à vue avoir violé, torturé et tué l’adolescente de 12 ans avant de se rétracter.

    Le profil de la suspecte se précise et l’enquête suit deux pistes : le meurtre gratuit ou la vengeance.Mort de Lola, l’affaire en direct
    Mort de Lola
    Principale suspecte:

    Qu’est-il arrivé à Lola ?

    L’enquête sur la mort de Lola avance.

    La principale suspecte dans l’affaire a été mise en examen dans la soirée du 17 octobre pour « meurtre sur mineur de 15 ans accompagné de tortures ou actes de barbarie » et « viol sur mineur » et placée en détention provisoire.

    La suspecte dans l’affaire Lola a reconnu lors de sa garde à vue avoir violé et infligé des supplices à la jeune collégienne de 12 ans, des actes brutaux ayant entrainé la mort de Lola selon le communiqué de la procureure de Paris.
    La femme suspectée d’être à l’origine de la mort de Lola se nomme Dahbia B et est âgée de 24 ans.

    Le profil de la jeune femme SDF et sans emploi se précise, elles est Algérienne et en situation irrégulière depuis la péremption de son titre de séjour délivré en 2016.

    Elle est aussi visée depuis la fin de l’été par une obligation de quitter le territoire.

    Le profil psychologique de la suspecte pose encore question et la jeune femme doit se soumettre à une expertise pour déceler de « potentiels troubles psychiatriques ».

    Dans l’affaire Lola, les enquêteurs continuent de chercher le mobile de la suspecte. Deux pistes émergent : celle d’un acte gratuit et insensé et celle d’une vengeance à l’encontre de la famille de l’adolescente.

    Pour rappel, Lola, une jeune collégienne de 12 ans, a été retrouvée morte dans une valise le vendredi 14 octobre dans le 19ème arrondissement de Paris.

  • 13:37 – Une marche blanche en l’honneur de Lola.

    Quatre jours après le meurtre atroce de la collégienne Lola, le 19ème arrondissement de Paris est toujours en proie à l’émotion.

    Une marche blanche en l’honneur de la jeune adolescente est organisée ce mercredi à 15 heures devant la mairie a appris BFMTV.

    « Face à l’effroi et l’émotion suscités par la mort de Lola, les soutiens s’organisent dans un arrondissement soudé par l’épreuve.

    De tout cœur avec ses parents et ses proches », a d’ailleurs écrit hier sur Twitter le maire François Dagnaud.

    Son message s’accompagnait d’un communiqué annonçant la mise en place d’une cellule d’écoute pour les riverains affectés par le mort de la jeune fille.

  • 13:35 – La suspecte dans l’affaire Lola décrite fragile et marginale par sa soeur.

    La soeur de la suspecte a aussi été mise en garde à vue avant d’être relâchée et a été entendue par les policiers.

    Elle a décrit la suspecte comme s’étant marginalisée ces dernières années et tenant des propos décousus depuis quelques temps notamment des discussions obsessionnelles sur l’amour ou « le ciel » rapporte le Parisien. 

    Selon elle, Dahbia B. a souffert du décès de ses parents.

    Ces propos suggèrent une certaine fragilité psychique chez la suspecte, mais de quoi la rendre irresponsable de ses actes ?

  • 13:09 – L' »indécence » des politiques d’extrême droite dénoncée par Gérald Darmanin
    En réponse à la mention de « francocide » qui est faite par plusieurs politiques d’extrême droite au sujet de l’affaire Lola, le ministre de l’Intérieur a rappelé que la suspecte « n’est pas connue des services de police » en tant qu’agresseur, « elle a moins de 25 ans, est arrivée régulièrement sur le territoire national et il y a à peine un moins qu’elle est visée par une obligation de quitter le territoire ».

    Un discours pour répondre aux sous-entendus faits par l’extrême droite qui milite pour un durcissement de la politique de l’immigration en France.

    Les politiques de ce bord ont notamment insisté sur l’origine algérienne de la suspecte.

  • 12:43 – La suspecte dans l’affaire Lola placée à l’isolement.

    Incarcérée à la maison d’arrêt de Fresnes depuis hier soir, la principale suspecte dans l’affaire Lola va être détenue à l’isolement a fait savoir une source interne à l’établissement au Parisien. La décision est prise pour la sécurité de la suspecte : « On essaye déjà de la protéger d’elle-même en cas de tentative de suicide.

    Ensuite, on va faire en sorte qu’aucune autre détenue ne l’approche. 

    Tout va être organisé pour qu’elle ne croise personne. » La protection de la jeune femme va jusqu’à sélectionner les surveillantes qui garderont un oeil sur elle.

    « Beaucoup de collègues sont des mères de famille choquées par ce qu’il s’est passé. C’est la raison pour laquelle on choisit du personnel trié sur le volet. »

    Dahbia B. ne restera peut-être pas longtemps à Fresnes, selon son état de santé elle pourrait être transférée à Villejuif (Val-de-Marne) pour recevoir des soins spécifiques. « Elle va être examinée par un psychiatre qui va rendre une expertise.

    En fonction de cela, une décision sera prise », ajoute la source du Parisien.

    Reste que tant qu’elle sera à Fresnes, la suspecte sera placée à l’isolement.

  • 12:15 – Gérald Darmanin a échangé avec les parents de Lola.

    Invité de RTL ce matin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué s’être entretenu avec les parents de la jeune Lola ces dernières heures. Il a salué des personnes « très dignes malgré le drame ignoble qui les touche » et a demandé à laisser le couple « en paix » pour faire le deuil de leur fille.

    Le ministre de l’Intérieur a aussi dénoncé la récupération politique que certains élus ou personnalités font de l’affaire Lola, en particulier à l’extrême droite. : « En plus du drame ignoble, il y a beaucoup d’indécence de la part de personnes qui transforment cette histoire en tract électoral. » 

  • 11:52 – La suspecte détachée du meurtre de Lola
    Lors de son audition et après qu’elle a raconté le récit des faits, la suspecte Dahbia B. a été confrontée aux images du corps de Lola recroquevillé dans une valise et lardé de coups, le visage scotché, pieds et mains liés. Selon Europe 1, la femme a été indifférente face aux photos : « Ça ne me fait ni chaud ni froid.

    Moi aussi je me suis fait violer et j’ai vu mes parents mourir devant moi ».

    Ces éléments questionnent encore la santé mentale de la suspecte mais l’examen psychologique réalisé avant les auditions n’a révélé aucun trouble.

    L’expertise psychiatrique prévue dans les prochains jours doit confirmer l’état psychologique de la suspecte.

  • 11:24 – Dahbia B. visée par une obligation de quitter le territoire.

    En même temps que l’enquête avance, de nouvelles informations sur le profil de la suspecte Dahbia B. tombent.

    Selon les informations de BFMTV récupérées auprès d’une source proche du dossier la suspecte était en situation irrégulière et visée par une obligation de quitter le territoire sous trente jours.

    Arrivée en France en 2016 en toute légalité avec un titre de séjour étudiant, la jeune femme est entrée en situation irrégulière lors de la péremption de son titre.

    Elle a été interpellé par la police à ce sujet le 21 août 2022 lorsqu’elle a tenté de prendre l’avion.

    L’obligation de quitter le territoire court donc depuis la fin de l’été et ajoute à l’illégalité de la situation de la suspecte.

  • 11:09 – ..avant d’être contestée.

    Toujours selon Europe 1, après avoir déroulé les faits sur la mort de Lola, la suspecte Dahbia B. a immédiatement réfuté la version qu’elle venait de livrer aux enquêteurs.

    Le média explique que la jeune femme soutient avoir raconté « un rêve et non la réalité » avant de se perdre dans des explications très confuses.

    Elle prétend s’être défendue face à un agresseur non identifié et s’être battue contre un fantôme puis jure que jamais elle n’aurait pu tuer un enfant.

    Pourtant la première version, aussi difficile à entendre ou à lire est-elle, coïncide avec les conclusions de l’autopsie selon lesquelles Lola est morte asphyxiée, sans doute à cause de scotch collé sur son visage.

    Les coups et plaies observés sur le corps et le cou de l’adolescente ont été faits post-mortem selon le rapport du légiste.

    Là encore cela correspond avec la temporalité des faits dans les premiers aveux de la suspecte.

  • 10:48 – La mort de Lola racontée par la principale suspecte..

    Pendant sa garde à vue, la suspecte a été auditionnée plusieurs fois mais c’est lors de son quatrième passage devant les policiers, que Dahbia B. a détaillé les derniers moments de l’adolescente dont Europe 1 livre le récit.

    Entre 15h20 et 17h environ, horaires auxquels la suspecte a été filmée entrant et sortant de l’immeuble, la jeune femme s’est rendue dans l’appartement de sa soeur en entrainant Lola avec elle. 

    Elle explique ensuite avoir demandé à la collégienne de se doucher avant de l’abuser en l’obligeant à des actes sexuels lors desquels la suspecte dit avoir joui selon le média.

    Après quoi la suspecte raconte avoir scotché le visage de la jeune fille et asséné son corps de plusieurs coups de ciseaux et de couteaux, dont deux à la gorge.

    A la fin de ce récit déjà atroce, la suspecte ajoute avoir bu un peu de sang de la victime et en avoir conservé dans un flacon.

    Le contenant n’a pas été retrouvé.

  • 10:30 – Et pourquoi les enquêteurs doutent d’une possible vengeance ?

    C’est une nouvelle voie qui s’ouvre mais le mobile de la vengeance a des failles.

    S’il est question d’une altercation aucun coup ne semble avoir été échangés après le refus de la mère de Lola de fournir un badge à la suspecte. 

    Il apparait donc difficile d’imaginer que pour un simple refus, la suspecte a volontairement décidé de se venger en violant, torturant et tuant la fille des gardiens de l’immeuble.

    Lors de la garde à vue, la jeune femme aurait dit avoir confondu Lola et sa mère mais l’explication est là encore difficile à croire.

    Enfin, l’autre limite à la thèse de la vengeance est qu’après avoir vu les images de vidéosurveillance montrant la suspecte, les parents de Lola ont dit ne pas connaître la jeune femme.

  • 10:15 – Pourquoi la vengeance peut-elle être le mobile dans l’affaire Lola ?

    C’est lorsque les enquêteurs ont eu connaissance d’une altercation entre la principale suspecte et la mère de Lola qu’ils se sont mis à réfléchir à une potentielle vengeance. Les semaines précédant la mort de l’adolescente, la suspecte Dahbia B. était hébergée par sa soeur qui vit dans l’immeuble où la famille de Lola habite et assure le gardiennage.

    La jeune femme aurait alors demandé à la mère de la collégienne de lui fournir un badge d’accès pour pouvoir entrer dans l’immeuble, ce qu’aurait refusé la gardienne.

  • 10:04 – La mort de Lola, conséquence d’un acte gratuit ou de vengeance ?

    La doute plane toujours sur les raisons qui ont mené à la mort sordide de Lola, une adolescente de 12 retrouvée décédée dans une malle à paris le vendredi 14 octobre.

    Les enquêteurs ont toutefois isolé deux pistes : la première envisagée depuis le week-end mise sur un « meurtre gratuit sur fond de marginalité » et l’autre plus récente également révélée par le Parisien table sur un acte de vengeance après une altercation entre la suspecte et la mère de Lola.

  • 7/10/22 – 23:16 – Bientôt une cérémonie d’hommage organisée pour Lola dans le Pas-de-Calais ?

    Le maire de Fouquereuil, dans le Pas-de-Calais, commune où se sont réfugiés les parents de Lola après le drame survenu ce week-end, a indiqué à BFM TV, ce lundi, s’être longuement entretenu avec la famille de la jeune victime.

    Alors que le travail d’enquête suit son cours, l’édile a fait savoir qu’il comptait organiser une cérémonie d’hommage à Lola. Pour l’heure, aucune précision quant à la date ou la forme de cet hommage n’a été dévoilée.

  • Mort de Lola, une adolescente de 12 ans.

    La mort de Lola a de quoi retourner les estomacs. La jeune collégienne de 12 ans a été retrouvée morte asphyxiée dans une malle laissée dans la cour de l’immeuble du 19ème arrondissement parisien dans lequel elle vivait avec ses parents, dans la nuit de vendredi à samedi.

    Les enquêteurs ont rapidement mis la main sur six suspects et en ont interrogé quatre durant le week-end, mais ce lundi 17 octobre l’étau se resserre et deux personnes ont été déférées. La principale suspecte, une femme SDF de 24 ans prénommée Dahbia B., et un homme soupçonné d’être le conducteur du véhicule ayant transporté le corps de Lola doivent être présentés devant un juge d’instruction ce lundi en vue d’une possible mise en examen.

    Le parquet de Paris a déjà requis un placement en détention provisoire pour les deux individus.

    Si l’identification des suspects progresse, c’est aussi le cas de l’enquête.

    Une information judiciaire a été ouverte par le parquet ce lundi pour plusieurs chefs d’accusation qui traduisent l’horreur de l’affaire : meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie, viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie et recel de cadavre.

    D’après Le Parisien, les enquêteurs privilégient « la piste d’un meurtre gratuit et insensé sur fond de marginalité ».

  • Qui est Dahbia B., la principale suspecte dans l’affaire Lola ?
    Seulement quelques heures après la découverte de la mort de la collégienne Lola, six personnes ont été placées en garde à vue le samedi 15 octobre, quatre le sont restées dimanche mais une femme s’est démarquée comme étant la principale suspecte.

    Il s’agit de Dahbia B., une jeune femme de 24 ans née en Algérie, sans domicile fixe et sans travail qui logeait chez sa soeur dans le même immeuble que la famille de Lola au moment des faits. Les derniers éléments de l’enquête révélés par BFMTV précisent que la suspecte est en situation irrégulière et visée par une obligation de quitter le territoire sous 30 jours qui court depuis le 21 août 2022.

    Dahbia B. est arrivée en France légalement en 2016 avec un titre de séjour étudiant mais n’est plus en situation régulière depuis la péremption de ce titre.

    Dahbia B. a été vue entrer dans l’immeuble où vivait sa soeur et la famille de Lola au même moment que la jeune adolescente par les caméras de vidéosurveillance de la résidence.

    Elle a ensuite été filmée en train de quitter l’immeuble sans Lola mais avec deux valises.

    Des témoins disent l’avoir vue en fin d’après-midi chargeant les valises dans une Dacia conduite par le deuxième suspect mis en examen, l’un d’eux explique même avoir aidé la jeune femme et avoir remarqué qu’une valise était « tachée de sang » et qui « sentait fortement l’eau de javel ».

    La jeune femme a pris la route à bord du véhicule pour se rendre chez le second suspect à Asnières avant de revenir chez sa soeur en VTC toujours munie des valises. Dahbia B. a toutefois laissé les malles dans la cour de l’immeuble avant de remonter dans l’appartement de sa soeur.

  • La suspecte soumise à une expertise psychiatrique.

    Les témoignages ont décrit une jeune femme au comportement étrange dans l’après-midi du vendredi 14 octobre.

    Des passants disent l’avoir vue en chaussettes, d’autres assurent l’avoir entendue dire « Il l’a fait ! Il l’a fait ! Il l’a fait ! » au téléphone.

    Le plus troublant est que selon un témoin Dahbia B. aurait parlé de trafic d’organes. Certaines déclarations de la soeur de la suspecte reprises par le Parisien donnent de nouveaux éléments sur la santé mentale de Dahbia B.

    La jeune femme se serait marginalisée depuis quelques années et aurait depuis des discours décousus.

    Plus jeune, la suspecte aurait aussi souffert de la mort de ses parents.

    Les propos de Dahbia B. lors des auditions montrent aussi des facettes de la jeune femme.

    Elle a d’abord été très prolixe et a fini par raconter en détails la mort de Lola avec un certain détachement selon les informations d’Europe 1. Mais au fil des auditions, la jeune femme est revenue sur sa première version expliquant avoir décrit un rêve plutôt que la réalité et a prétendu s’être défendue contre un agresseur non identifié et s’être battue contre un fantôme.

    Pour que sa santé mentale soit examinée et déceler l’existence de « potentiels troubles psychiatriques », la suspecte va prochainement passer une expertise.

    Pour l’heure la jeune femme semble en mesure de répondre d’elle-même et peut être jugée responsable de ses actes selon les experts.

  • Qu’est-il arrivé à la collégienne Lola ?

    Les parents de Lola, gardiens d’immeuble dans le 19ème arrondissement de Paris, ont signalé la disparition de leur fille le vendredi 14 octobre en milieu d’après-midi alors que Lola n’était pas rentrée après ses cours au collège Georges-Brassens.

    La dernière fois qu’une trace de Lola est enregistrée, c’est par la caméra de vidéosurveillance placée à l’entrée de sa résidence : autour de 15h20, la jeune fille est aperçue en train de rentrer dans l’immeuble, accompagnée d’une femme dont la description physique correspond à celle de Dahbia B. À 23 heures le même jour, un SDF signale la découverte du corps de Lola dans une malle déposée dans la cour du même immeuble de l’arrondissement de l’est parisien.

    Lola est retrouvée le visage scotché, pieds et poings liés avec une plaie béante à la gorge.

    Selon les conclusions de l’autopsie, la jeune fille est morte par asphyxie.

    Les déclarations de Dahbia B. lors de son audition devant les policiers, rapportées par Europe 1, permettent de savoir ce qui s’est passé entre le moment où Lola est entrée dans l’immeuble et celui où elle a été retrouvée sans vie.

    La suspecte dit avoir entrainé la jeune fille dans l’appartement de sa soeur, là elle a demandé à Lola de se doucher avant de la contraindre à des actes sexuels lors desquels la suspecte précise avoir joui selon le média.

    Après quoi la jeune femme raconte avoir scotché le visage de la jeune fille et asséné son corps de plusieurs coups de ciseaux et de couteaux, dont deux à la gorge.

    A la fin de ce récit déjà atroce, la suspecte ajoute avoir bu un peu de sang de la victime et en avoir conservé dans un flacon.

    Le contenant n’a pas été retrouvé.

    Le corps de Lola a ensuite été placé dans une malle avec laquelle la suspecte s’est déplacée durant la fin de journée.

    Il s’agit de la même valise avec laquelle la jeune femme a été vue quittant l’immeuble un peu avant 17 heures.

    Le trajet du corps de Lola suit ensuit celui de la suspecte à savoir : il est chargé dans la voiture du deuxième suspect pour aller jusqu’à Asnières avant de revenir devant l’immeuble du 19ème arrondissement et d’être trouvé par un SDF dans la cour de la résidence à 23 heures.

  • Quel est le mobile dans l’affaire de la mort de Lola ?

    Les enquêteurs continuent de chercher ce qui a poussé le coupable à agir. En tenant compte que Dahbia B. est la principale suspecte, ils essaient de savoir si la jeune femme connaissait Lola, comment elle est parvenue à obtenir la confiance de la jeune fille et comment elle a peut-être procédé pour placer l’adolescente dans la valise.

    Il faut encore comprendre le mode opératoire et déterminer les conditions dans lesquelles Lola est morte et ce qu’elle a subi.

    Les enquêteurs cherchent aussi le mobile et là encore il est difficile d’y voir clair.

    Pour l’heure, seule une piste évoquée durant les premiers jours de l’enquête a été écartée, celle du trafic d’organes.

    Un témoin a indiqué que la suspecte lui avait parlé de ce genre de business mais rien n’a confirmé l’hypothèse selon BFMTV.

    La piste privilégiée est donc toujours celle d’un meurtre gratuit et insensé sur fond de marginalité.

  • Armelle 14 octobre 15:36
    Bonjour Fergus

    « Petit rappel : comme le savent tous ceux qui s’intéressent au fonctionnement de la Justice dans notre pays, un procès d’assises se déroule en cinq séquences »

    Ceux-là, soyez-en sûr, sont bien moins nombreux que ceux qui s’téressent au fonctionnement de L’INJUSTICE, dans notre pays !!!

    C’est évidemment instructif pour ceux qui ne savent pas et c’est bien de l’avoir fait, mais on ferait mieux de se demander pourquoi certains passent à travers les filets, pourquoi quand un dossier est clair (et il y en a plus qu’on ne le pense), les perdants ont malgré tout recours à l’appel, puis cassation…

    Et les dossiers s’entassent sur le bureau des juges…sans compter les procédures du style « incompétence de territorialité » qui bloquent l’instruction du « fond ».

    Les procès durent des années, voire plus…Et bien sûr les remises de peine inadmissibles chères à notre ministre !!!

  • Fergus 14 octobre 17:13
    Bonjour, Armelle

    « on ferait mieux de se demander pourquoi certains passent à travers les filets »

    ns en moins nombreux. Même les anciens Premier ministre et Président de la République peuvent désormais être proursuivis et condamnés ce qui était inimaginable au siècle dernier.

    Pour ce qui est de l’appel, il est tout à fait normal qu’un justiciable — mais aussi le parquet a contrario — puisse y avoir recours.

    Plus discutable est le pouvoi en « cassation » qui ne juge plus sur le fond mais peut casser une décision s’il y a eu faute sur la forme. En réalité, ce genre de pourvoi vise la plupart du temps à gagner du temps, ce qui en effet surcharge la magistrature.

    « Les procès durent des années »
    C’est vrai, et c’est choquant. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si notre pays est régulièrement pointé du doigt par la CEDH sur ces délais.

  • Lynwec 14 octobre 18:05
    @Fergus

    Il y a quand même des « justices rapides » (certains diraient « sommaires ») suivant la situation et les personnes aidant à la rapidité . Pour exemple :

    https://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers-justice/2021/09/08/pancarte-antisemite-cassandre-fristot-devant-la-justice-pour-provocation-a-la-haine-raciale
    et
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/six-mois-de-prison-avec-sursis-pour-la-manifestante-de-metz-a-la-pancarte-antisemite-20211020_2VVR4SSXWJA75ACWB47TTGC2SE/

    Manif en août, jugement en octobre…. Qui a aidé la justice à agir en toute
    célérité ? ( sérénité surement pas …)

  • Fergus 14 octobre 19:03
    @ Lynwec

    On est précisément dans le cas d’une affaire « sensible » car à connotation politique forte.
    Dès lors, pas étonnnant que, même sans pression de la Chancellerie, certains magistrats font preuve d’un « zèle » orienté.

  • Je pense la même chose que toi, mais c’était le moment de détente, pourtant les sources semblent utopiques. Bon je n’ai toujours pas de réponse pour l’article.
    Je me souviens aussi du fameux film que j’ai chez moi : « 12 Hommes en colère » avec le role magistral d’Henri Fonda.
    Bonne nuitée
    Le Panda

  • Fergus 14 octobre 22:50
    @ Le Panda

    12 hommes en colère, un très grand film ! 
    Je viens d’en parler ci-dessous en réponse à un commentaire de Pangloss.

    Bonne nuit également.

  • CATAPULTE 15 octobre 11:39
    @Le Panda
    .
    Une intervention qui suggère que d’autres handicapes, autres que la difficulté de se faire impartiale, peuvent empêcher le juré de s’exprimer sainement sur la culpabilité du criminel…

  • lecoindubonsens 14 octobre 19:49
    Bravo à l’auteur pour ces infos factuelles (l’essentiel du post) qui me rappelle une expérience personnelle.

    Concernant le débat, sur les poids respectifs des pros et des citoyens dans les décisions prises, je pense que cela dépend surtout de la personnalité des jurés.

    Nous avons sans doute tous en mémoire le film « 12 hommes en colère », donc un seul juré « perspicace » peut suffire. Et 9 moutons suivront les pros.

    Mais mathématiquement un grand nombre de jurés citoyens augmente la probabilité de faire intervenir ce « juré qui change tout ».

  • Fergus 14 octobre 20:44
    Bonsoir, lecoindubonsens

    Merci pour ce commentaire. Je partage votre avis sur la question.
    A noter cependant qu’il est rare* qu’il y ait un clivage marqué entre deux camps d’opinion contraire, la plupart des affaires étant plutôt simples à comprendre dans leur violence.
    A mon avis, c’est plus sur des aspects comme la responsabilité, les circonstances atténuantes, ou bien la hauteur de la peine qu’il y a des échanges un peu plus vifs.

    * Cela m’a été confirmé par des magistrats expérimentés.

  • lecoindubonsens 15 octobre 07:05.

    @Fergus « rare qu’il y ait un clivage marqué »
    ok avec vous sur ce point (« 12 hommes en colère » ne reste sans doute que du cinéma), mais je vous trouve un peu optimiste sur la capacité des jurés de faire abstraction de leur préjugés, pour être impartial et s’en tenir aux faits.

    Il y a sans doute du vrai dans les craintes de @Pangloss et @Cyrus.

    Il n’y a pas que sur AV que l’on rencontre des personnes têtues et seulement capables de répéter sans fin leurs préjugés, incapables de réfléchir.

  • Fergus 15 octobre 09:16
    Bonjour, lecoindubonsens

    Je ne dis pas que tous les jurés taisent leurs « préjugés », c’est évidemment impossible. Mais que pèsent ces « préjugés » ou deux jurés dans le collectif ? Pas grand chose, et il est probable qu’ils se trouvent le plus souvent inhibé par ce collectif.

  • lecoindubonsens 15 octobre 12:45
    @Fergus
    ok avec vous pour ne pas dramatiser à priori.

    Mais quand même …

    Supposez un accusé genre « patron extrême droite »
    supposez un président (qui chapeaute donc influence ses 2 « adjoints ») genre syndicat de la magistrature, il sera tenté de « manger du mec de droite »
    supposez que vos 2 jurés guidés par les préjugés aient des profils genre ouvriers, ils seront tentés de « manger du patron »

    Comptez, avant même de commencer, cela fait déjà 5 accusateurs sur les 6 nécessaires pour condamner.
    Espérons qu’au moins un Henry Fonda sera dans les 4 autres jurés.

  • Fergus 15 octobre 13:14
    @ lecoindubonsens

    Reconnaissez qu’en supposant ainsi, on peut arriver à n’importe quelle conclusion.

    Mais même dans un tel cas, vous sous-estimez très largement la conscience des jurés et leur volonté de s’abstraire des éléments extérieurs aux faits !

    Un mot encore sur les 3 magistrats : certes, le président occupe une situation supérieure à celle de ses deux assesseurs. Mais il n’est pas leur chef ! Le système veille en effet à ce que les assesseurs viennent d’autres juridictions, précisément pour éviter toute dépendance de caractère hiérarchique. 

  • lecoindubonsens 15 octobre 19:36
    @Fergus
    « le président occupe une situation supérieure à celle de ses deux assesseurs. Mais il n’est pas leur chef ! »

    merci pour la précision, car votre texte initial « En cela, il est aidé par son poids hiérarchique sur les deux assesseurs » pouvait effectivement faire penser le contraire.

  • Le Panda 14 octobre 09:33
    Bonjour, Fergus

    Dans ton article qui se contente de reprendre les textes d’une loie en décrépitude. Pensez que le justice reléve à mon sens de l’hérésie orientée. Je regrette que ne figure pas dans cet article la Loi de 2008 pourquoi ?

    Les Assises ne jugent pas uniquement que les crimes de sang. Il est bon aussi de savoir que tu as été « Jury » en « Cour d’Assises » cela permettrait aux intervenants d’avoir des questions pertinentes ou pas.

    Dans les juridictions en place n’oublions pas Le Tribunal Correctionnel ou souvent les sanctions sont plus élévées qu’en Assises. 

    La France à souvent été condamnée il serait bon de se souvenir des fiacos de la Justice de la France. Nous pourrons échanger sur ces thémes si tu le souhaite. Il suffit et pour l’instant je ne cite que https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001096/le-proces-d-outreau-scandale-judiciaire.html L’affaire Outreau.

    Une parodie de Justice, le pouvoir des Juges d’Instruction est trop importe que cela soit en Assises ou en Correctionnelles.

    Qui démara en Correctionnelle et donna le jour à un film fantastique « Présumé Coupable »

    Les enquêtes sont bien orientées au gré des Magistrats. Il suffit de se souvenir et je ne pose pas le lien « Selon que vous soyez Riche ou Misérable ». A présent je suis disposé à débattre sans mettre en doute la bonne foi de quiconque.

    En ce qui me concerne je ne fais aucune confiance à la Justice justement par la différence des « Classes et Castes » 

    Le Panda

  • Le Panda 14 octobre 13:55
    @Fergus

    Autres acteurs qui apparaissent souvent : les « mouchards » qui balancent un nom pour sauver leur peau. En France, c’est moins institutionnel qu’aux Etats-Unis, mais cela existe notamment dans les affaires de stupéfiants qui se présentent de la manière suivante : on arrête quelqu’un qui a acheté des stupéfiants, et qui en revend à petite échelle.

    On lui dit : “On pourrait vous poursuivre, mais vous allez nous dire qu’untel est impliqué.”

    C’est ainsi qu’on voit des gens arrêtés qui disparaissent de la procédure.

    Ils sont coupables, ils le reconnaissent, mais il n’y a pas de poursuites. C’est particulier quand même…

    Face à des gens suspendus à la révision de leur procès, une libération ou un acquittement, comment vous êtes-vous impliqué dans le tournage de cette série documentaire ?

    A suivre

    Le Panda

  • Fergus 14 octobre 17:13
    Bonjour, Armelle

    « on ferait mieux de se demander pourquoi certains passent à travers les filets »
    Soyons justes, même s’il reste beaucoup de progrès à accomplir, ils sont de moins en moins nombreux. Même les anciens Premier ministre et Président de la République peuvent désormais être proursuivis et condamnés ce qui était inimaginable au siècle dernier.

    Pour ce qui est de l’appel, il est tout à fait normal qu’un justiciable — mais aussi le parquet a contrario — puisse y avoir recours.

    Plus discutable est le pouvoi en « cassation » qui ne juge plus sur le fond mais peut casser une décision s’il y a eu faute sur la forme. En réalité, ce genre de pourvoi vise la plupart du temps à gagner du temps, ce qui en effet surcharge la magistrature.

    « Les procès durent des années »
    C’est vrai, et c’est choquant. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si notre pays est régulièrement pointé du doigt par la CEDH sur ces délais.

  • Fergus 14 octobre 22:38
    @ Cyrus

    AgoraVox n’est pas représentatif de la société, loin s’en faut. Comme sur la plupart des sites du web, les gens se lâchent, mais je ne suis pas persuadé qu’ils aient la même attitude, souvent agressive et belliqueuse dans leur vraie vie.

    Lorsque j’ai été juré, mis à part une femme par trop désinvolte, j’ai été frappé par le sens de la responsabilité des personnes tirées au sort.

    Quant à la récusation, seuls l’avocat général (le procureur) et l’avocat de la défense peuvent le faire dans les conditions limitées que j’ai mentionnées dans l’article.

    Et sur des bases ténues : il voient les personnes tirées au sort et n’en connaissent, outre leur sexe, que leur âge et leur profession.

    Rien d’autre. 

  • Fergus 15 octobre 13:34
    @ Aristide

    Vous n’êtes pas sérieux concernant Balkany. Je ne l’ai jamais attaqué sur une affaire en particulier mais sur l’ensemble de son oeuvre délinquante. Je vous rappelle que sa première condamnation remonte à… un quart de siècle !!!

    Pour Sarkozy, je reconnais la « présomption de culpabilité » (étayée néanmoins par des éléments tangibles avérés). Mais il s’agit là d’un cas à part dans la mesure où il a toujours été engagé dans la vie politique au plus haut niveau, ce qui le met dans une situation à part.

    Concernant MeToo, vous déformez une fois de plus ma pensée et mes propos : je n’ai jamais soutenu les accusations publiques nominatives !!!

    « De plus vous ne parlez pas de l’influence des magistrats professionnels qui dans un sens ou un autre influent par leur seule autorité »
    Si, j’en parle dans l’article pour souligner que dans la majorité des cas, les présidents tentent d’éviter cet écueil en donnant la parole prioritairement aux jurés populaires. C’est ce que j’ai vécu, et c’est ce qui m’a été confirmé par plusieurs magistrats avec lesquels j’ai débattu de cette question.
    Qui plus est, compte tenu de la nature de l’écrasante majorité des affaires, l’on voit mal en quoi les présidents de Cour d’assises auraient intérêt à influencer les sujets. Cela ne peut survenir que dans les cas rares d’affaires très sensibles (pour mémoire, il y a eu 2932 procès d’assises en 2019, et vous n’avez entendu parler que d’une dizaine au maximum). 

    L’« insécurité judiciaire » dont parlent les avocats se rapporte uniquement aux rares procès dans lesquels il n’y a pas de preuves directes, mais des preuves indirectes formant un « faisceau d’indices graves et concordants » pour reprendre la célèbre formule ! 

  • Le Panda 15 octobre 11:28
    Bonjour Fergus

    C’est pas grave de ne pas me répondre pour l’import de TON article. Tu as pu regarder la vidéo que je t’avais donné en lien ?

    Je pense qu’il faut avant tout un refonte du Code Pénal, mais je vais faire « un article » à ce sujet.

    La justice dans sa globalité ignore le mot « Clémence » Mais comment peut-on être « Juré » dans le cas de meurtre d’enfant comme cette gamine de 12 ans le 14.10. 2022 ? Je suis ulcéré

    Le Panda

  • Le Panda 15 octobre 14:09
    @Fergus
    pour informations, merci

    Quatre personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue après la terrible découverte, vendredi soir, dans le XIXe arrondissement parisien, du corps d’une fille âgée de 12 ans. Son corps se trouvait dans une malle au bas de son immeuble, indique au Parisien le parquet de Paris, confirmant une information de CLPress. La victime, retrouvée recroquevillée et ligotée dans cette valise, aurait été égorgée, selon une source policière.

     

    L’enquête, ouverte du chef de meurtre sur mineur de moins de 15 ans, est menée par la brigade criminelle. Les quatre personnes en garde à vue ont été arrêtées tôt ce samedi matin à Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine. On ignore à ce stade le rôle qu’elles ont pu tenir dans cette affaire.

     

    Images de surveillanceSelon nos informations, c’est le père de la jeune fille, gardien d’immeuble, qui avait signalé sa disparition, vendredi, car elle n’était pas rentrée du collège après les cours. La maman s’est ensuite rendue au commissariat du XIXe. La collégienne, aux cheveux blonds mi-longs, portait un jean blanc troué, un pull à capuche blanc, une doudoune sans manches et des baskets blanches, mentionnait le signalement. Elle avait quitté son établissement vers 15 heures vendredi.

     

    Le Panda 

  • Le Panda 15 octobre 18:54
    @Fergus
    A ce sujet, je plains sincèrement les enquêteurs judiciaires en charge de ce dossier criminel. On dit que « chaque flic de la PJ est hanté par une affaire ». C’est exactement le genre de dossier abominable qui risque de marquer durablement celui ou celle qui sera en charge de conduire l’enquête.

    Je partage ce point de vue, l’enquête avance terriblement vite. Ce serait une psychopate avec des complices qui l’auraient tué. 

    Je ne pourrais pas être juré dans un tel procés.

    Merci pour l’article et j’ai du chagrin pour les parents et ses proches très sincérement.

    Bien à toi

    Le Panda

  • Le Panda 16 octobre 10:51
    @Fergus, bonjour
    Merci, je ne pense pas pouvoir le traiter en une fois. Je vais surement en faire un référence « E-book » sur Les Voix. Ceux qui voudront le lire «  https:www.pânda-france.net » 

     La Justice meurt entrainant avec Elle ; La France est le Monde. Les raisons et les motifs essentiellement « La disparition de tous pilliers »La cellule familiale« Nous avons mangés Notre Pain Blanc » Tout ou presque par en « Vrille »

    Très bon dimanche.

    Le Panda

  • Le Panda 17 octobre 10:19
    Bonjour Fergus,

    Je travaille à l’article et je suis persuadé plus que jamais que La Justice en France et de par le monde reste tout sauf objective. 

    Nous ne serions point dans de tels conflits si l’argent ne menait pas la corruption de toutes formes de Justice.

    Le Panda

  • Fergus 17 octobre 16:02
    Bonjour, Le Panda

    La Justice étant une affaire d’hommes, et de ce fait plus ou moins influencée par des préjugés et par des orientations politiques, il n’y aura jamais nulle part de Justice « objective ».
    Tout au plus peut-elle être rendue dans les pays les moins corrompus de la manière la plus équitable possible dans la majorité des affaires traitées.

  • Le Panda 17 octobre 17:25
    @Fergus
    La Justice étant une affaire d’hommes, et de ce fait plus ou moins influencée par des préjugés et par des orientations politiques, il n’y aura jamais nulle part de Justice « objective ».
    Nous sommes tout à fait en accord, et il me semble que nous utilisons à priori un français correct. Donc je le développe un peu plus. Une Justice qui manque « d’ojectivité » ignore le sens du mot « Clémence » Lorsque l’on regarde de plus proche. Tous les humains ayant défendu à juste titre le mot « Justice » l’ont payé de leur vie tel « Zola » ou l’éxil comme Drefus, Omar Raddah, Jean Ferrat, Sardou eut sa fille battue et violée etc…La Justice reste une mascarade comme le décrit « Jean de La Fontaine » Les Animaux malades de la peste.
    Le Panda

  • Le Panda 17 octobre 17:33
    @Fergus
    Vendredi 13 décembre, Michel Sardou était invité sur le plateau de « C à vous » sur France 5.

    Le chanteur en a profité pour revenir sur ses prises de position au sujet de la peine de mort.

    En effet, en 1976, l’artiste avait sorti la chanson « Je suis pour », dans laquelle il chantait « Tu as tué l’enfant d’un amour.

    Je veux ta mort. Je suis pour ». Le titre était sorti au moment où la France était marquée par l’affaire Patrick Henry, un criminel qui avait enlevé et tué un enfant de 7 ans.

    Le Panda

  • Fergus 17 octobre 17:46
    @ Le Panda

    Tragique, hélas ! Je suis d’autant plus touché par ce genre de crime que j’ai vécu des procès pour viol extrêmement éprouvants.

  • Le Panda 17 octobre 17:52
    @Fergus
    Tragique, hélas ! Je suis d’autant plus touché par ce genre de crime que j’ai vécu des procès pour viol extrêmement éprouvants.
    Il ne faut pas oublier qu’en France il existe trois juridictions qui juge du pénal. Personne à mes yeux et sentiments ne peut se remettre d’un tel drame. Je te l’ai déjà indiqué plus haut.
    Le Panda

  • Fergus 17 octobre 19:16
    @ Le Panda

    « Peux-tu préciser si tu veux, merci »

    J’ai raconté l’un de ces procès — sans doute le plus éprouvant — dans cet article que tu sans doute déjà lu : Violée, humiliée… Détruite !

  • Le Panda 17 octobre 21:15
    @Fergus
    « cette fillette serait laquelle ? »

    Désolé, je veux bien répondre mais je ne comprends pas ta question.

    Merci pardon pour l’erreur « LA TIENNE »
    Voici le lien de l’article je vien de le finir provisoirement : Veux -tu me livrer ton opinion.
    https://www.panda-france.net/justice-cesse-de-tuer-en-france/
    Je Passe plus tard bien à toi
    Le Panda

  • Le Panda 17 octobre 22:15
    @Fergus

    Bonsoir

    C’est en rendant hommage aux parents de Lola et de tous ses proches que cet article voit le jour

    Alors qu’une adolescente de 12 ans a été retrouvée dans une malle en plastique à Paris, Le Parisien a dressé le portrait d’une principale suspecte. Il s’agit de Dahbia B., une marginale de 24 ans. 

    Une femme de 24 ans nommée Dahbia B. se retrouve au cœur de l’enquête du meurtre de la petite Lola, 12 ans. Le corps de la jeune fille a été découvert vendredi 14 octobre dans une malle en plastique dans le 9e arrondissement de Paris.

    Avant cela, elle était entrée dans son immeuble accompagnée de la jeune femme. 

     

    Le Panda

  • Le Panda 17 octobre 22:16
    @Fergus

    Bonsoir

    C’est en rendant hommage aux parents de Lola et de tous ses proches que cet article voit le jour

    Alors qu’une adolescente de 12 ans a été retrouvée dans une malle en plastique à Paris, Le Parisien a dressé le portrait d’une principale suspecte. Il s’agit de Dahbia B., une marginale de 24 ans. 

    Une femme de 24 ans nommée Dahbia B. se retrouve au cœur de l’enquête du meurtre de la petite Lola, 12 ans. Le corps de la jeune fille a été découvert vendredi 14 octobre dans une malle en plastique dans le 9e arrondissement de Paris.

    Avant cela, elle était entrée dans son immeuble accompagnée de la jeune femme. 

     
    Meurtre d’une collégienne à Paris : asphyxie, suspects, chiffres étranges… Où en est l’enquête sur la mort de Lola ?

    Selon nos confrères du Parisien, Dahbia B. est une marginale de 24 ans née en Algérie.

    Le Panda

  • Fergus 18 octobre 11:27
    @ Le Panda

    L’emballement médiatique et politique est néfaste à la sérénité de l’enquête qui, de facto, se trouve polluée par des éléments de polémiques choquants si près du drame.
    Que des enseignements doivent être tirés de cette affaire ne fait guère de doute, mais il y a un temps pour cela, et le moment n’est pas encore venu.

    J’ai parcouru ton article. Le sujet est certes pertinent mais il est, à mon avis, traité de manière trop dispersée.

    Et je ne suis pas certain qu’établir une proximité entre les affaires Dreyfus, Raddad et Sardou soit de nature à servir ton propos.

  • Le Panda 18 octobre 15:37
    @Fergus
    J’ai parcouru ton article. Le sujet est certes pertinent mais il est, à mon avis, traité de manière trop dispersée. Et je ne suis pas certain qu’établir une proximité entre les affaires Dreyfus, Raddad et Sardou soit de nature à servir ton propos.

    ===============================
    Je te cite et portant les affaires que tu me reproches en quelques sortes de traiter sous toutes sans l’ombre d’un embage la conséquence d’une JUSTICE qui tue.

    Pas seulement en France d’ailleurs, pourquoi ne pas admettre que tu puisses aussi fausse route.

    Si j’ouvre le parapluie aussi large c’est bien pour démontrer ou tenter de le faire que depuis plus de 30 ans les foudres d’une planéte qui part en vrille.

    Tu n’y crois donc pas ? 

    Merci d’avoir lu MON ARTICLE.

    Le Panda

  • IL A TOUS LES TOUPETS NOTRER MINISTRE

    Philippe Martinez ne s’attendait certainement pas à trouver un tel allié au gouvernement
    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a évoqué « la rémunération disproportionnée » de certains patrons « par rapport à ce que touchent une partie des salariés », allant jusqu’à citer le leader de la CGT.

  • Gérald Darmanin d’accord avec Philippe Martinez, voilà qui a quoi surprendre. Pourtant, cela arrive « souvent », assure le ministre de l’Intérieur. Dernier exemple en date, ce mardi 18 octobre, avec la journée de mobilisation pour les salaires à l’appel de plusieurs syndicats, au sujet de laquelle le locataire de Beauvau est allé jusqu’à reprendre une expression du leader syndical.

    Les Français « constatent que leur salaire n’a pas suivi l’augmentation des prix », a souligné Gérald Darmanin sur RTL en réponse à une question sur la colère sociale liée à la pénurie de carburant et, surtout, à l’explosion du coût de la vie.

    Avant d’ajouter : « Ils constatent qu’une partie des patrons se rémunèrent et que cette rémunération est disproportionnée par rapport à ce que touche une partie des salariés, de la ’force de travail’ pour parler comme Monsieur Martinez. »

    En substance, le discours est quasi similaire à celui de patron de la CGT. Dans le communiqué appelant à la mobilisation ce mardi, le syndicat prenait l’exemple du patron de TotalÉnergies Patrick Pouyanné « qui s’est octroyé une augmentation de 52 % en 2021 pour atteindre un revenu de 5,9 millions d’euros ».

  • À l’antenne de RTL, Gérald Darmanin a assuré qu’il est « souvent » d’accord avec le leader de la CGT. 

    « Je pense qu’être dans un parti de gouvernement, ce n’est pas être dur avec les faibles. Je suis très sensible au fait que les ouvriers et salariés doivent vivre de leur travail.

    C’est très logique », assure le ministre, qui a toujours revendiqué ses origines modestes.

    Pousser la direction, jusqu’à un certain point.

    La ligne du ministre de l’Intérieur fait écho à celle défendue par son collègue de Bercy. TotalÉnergies « doit augmenter ses salaires », affirmait ainsi sur RTL Bruno Le Maire le 13 octobre, ajoutant que la compagnie, qui a engrangé quelque 10,6 milliards de bénéfices au premier semestre 2022, notamment grâce à la hausse des prix de l’énergie, avait « la capacité » et « donc le devoir » de le faire. Il avait aussi appelé la CGT à « se saisir de la main qui a été tendue » pour négocier, en vain jusqu’à présent.

    S’ils deviennent plus fréquents, les appels des membres du gouvernement aux entreprises privées restent cependant non contraignants. 

    « Ce n’est pas au gouvernement de s’emparer du dialogue social dans une entreprise privée », a répété Olivier Véran ce mardi.

  • En théorie, du moins. Élisabeth Borne, qui a tenté de reprendre la main sur le dossier avec Emmanuel Macron, n’hésite à appeler directement aussi bien les responsables syndicaux pour pousser à la négociation.

    « Quand elle appelle, c’est toujours sur mon 06. Elle fait ça avec tout le monde, raconte le patron de la CFDT Laurent Berger au Parisien. 

    Elle a ceci de particulier qu’elle est très cash, directe, aucun round d’observation. Avec elle, c’est une entrée en mêlée tout de suite ».

    Il en va de même pour le PDG de TotalÉnergies, par exemple pour le pousser à prolonger sa remise sur les carburants qui doit diminuer de moitié à la fin du mois, rapportent nos confrères.

  • Quelles sont les règles encadrant la révélation des identités, complètes ou partielles, des suspects et personnes entendues dans une affaire criminelle ?

    C’est la question que pose le meurtre de Lola, sur fond d’exploitation raciste du drame par l’extrême droite.

    Le corps de la jeune fille de 12 ans a été découvert dans une malle dans le XIXe arrondissement de Paris, le 15 octobre 2022.

    D’après un communiqué du parquet de Paris, une information judiciaire, confiée à trois magistrats instructeurs, était ouverte ce lundi des chefs de meurtre sur mineur de 15 ans accompagné de viol sur mineur avec torture ou actes de barbarie et recel de cadavre.

  • Accusations contre la presse.

    Deux jours après ce meurtre violent, sur Twitter, le hashtag «#4Algériens» figurait parmi les plus partagés.

    Une réaction à la publication par le Parisien de l’origine algérienne, ainsi que des prénoms, de quatre des six personnes gardées à vue.

    Si le rôle des suspects n’était alors pas du tout défini (deux sont à ce jour mis en examen, les deux autres ayant été libérés sans poursuite à ce stade), l’extrême droite a immédiatement bondi sur l’occasion pour dénoncer les «conséquences de l’immigration».

  • Dans le même temps, l’extrême droite et le milieu identitaire français ont multiplié les accusations contre une partie de la presse, vilipendée parce qu’elle aurait tu les noms.

    Libération a ainsi été accusé à maintes reprises de censure.

    Parmi eux, le rédacteur en chef de Valeur Actuelles, Raphaël Stainville, sur Twitter : «Puisque Libé s’obstine à taire l’identité des quatre suspects algériens dans l’affaire du meurtre de Lola, les voici», et d’ajouter les quatre prénoms publiés par le Parisien en brandissant une capture écran d’un article de Libération où aucun ne figure.

  • En réalité, si on ne voit pas de prénom dans l’article de Libération incriminé, c’est simplement parce que l’information n’était pas accessible au moment de sa rédaction. L’article est la version publiée dans le journal papier d’un article mis en ligne dimanche 16 octobre 2022 à 17 h 41.

    A cette heure, le prénom de la principale suspecte, Dahbia B., n’était pas encore connu, contrairement à ce que prétendent certains comme Raphaël Stainville.

    C’est le Parisien qui publie en premier les quatre prénoms des principaux suspects interrogés par les policiers, le même jour, mais deux heures plus tard à 20 h 15.

  • Et Libération a bien publié le prénom de la principale mise en cause dans un papier mis en ligne le lendemain matin quand cette dernière a été mise en examen.

    Article dans lequel a été ajouté depuis le prénom de Rachid N., 43 ans, également mis en examen depuis lundi soir pour recel de cadavre.

     
    La publication de ces prénoms, «c’est un arbitrage en fonction des communications officielles, des informations dont on dispose et du contexte», explique Sylvain Mouillard, chef du service société de Libération.

    La règle générale, sujette à exception, qu’applique la rédaction du journal, est de publier les prénoms (avec l’initiale du nom de famille) uniquement après une mise en examen, qui implique des indices graves ou concordants sur son implication, et pas seulement d’une garde à vue.

  • «Souci de clarté»
    Pour autant, il n’y a pas de consensus dans le paysage médiatique français et les politiques éditoriales en la matière diffèrent d’une rédaction à une autre. Dans l’affaire du meurtre de Lola, on peut ranger en trois catégories les pratiques des médias ces derniers jours : ceux qui ont donné les 4 prénoms à l’instar du Parisien, ceux qui n’ont donné aucun prénom et ceux qui ont donné les prénoms et initiales du nom de famille des principaux suspects (souvent sur la base d’une mise en examen).

  • On ne compte qu’une poignée de médias à avoir publié les 4 prénoms : le Parisien, les premiers à sortir l’information, suivi de 20 minutes et de la radio RTL.

    Jérémie Pham-Lê, un des journalistes auteurs de l’article du Parisien, explique : «En fait, c’est le traitement habituel pour les suspects majeurs dans tous types d’affaires criminelles que l’on traite, c’est une règle de notre service police-justice.

    C’est mieux de le faire au moment de la mise en examen, mais ça peut arriver qu’on le fasse au moment de la garde à vue.

    Par souci de clarté, quand il y a une pluralité de protagonistes, ici avec 6 gardés à vue, on donne les prénoms avec les initiales des noms de famille pour comprendre les rôles de chacun. 

    ça reste un élément factuel, on n’a pas de raison objective de les taire.

    Mais on reste prudent parce qu’une garde à vue ne veut pas dire culpabilité.

    Donc on ne met jamais les noms de famille, ça serait trop précis, sauf s’il s’agit d’une personnalité publique.»

  • Thibaut Chevillard, journaliste auteur de l’article de 20 minutes, abonde : «Quand j’écris, j’essaye d’être super factuel.

    Plus le sujet sera important médiatiquement, plus je vais donner d’informations.

    Pour un simple fait divers, je ne donne pas ce type d’informations.

    Là c’est une affaire où les gens veulent savoir ce qu’il s’est passé, qui est impliqué, qui ne l’est pas.

    Dans cette affaire-là on a considéré la garde à vue suffisante [pour donner les prénoms], tout en ajoutant que certaines personnes ne sont pas mises en cause, on l’a précisé dans l’article.

    Les gens qui les auraient reconnus le savent en lisant le papier. C’est des sujets qui sont sensibles et on se pose toujours des questions sur le degré d’infos qu’on doit donner. On a essayé de faire des règles [dans notre service] et, en fait, on s’aperçoit qu’on doit les adapter en fonction des cas.»

     
    Les deux journalistes expliquent tous les deux ne pas être responsable des récupérations politiques, nombreuses et récurrentes dans ce genre d’affaires.

  • Revirement de l’AFP.

    De son côté, la rédaction de RTL, qui avait également publié les quatre prénoms, les a depuis supprimés de son article, bien que ces derniers soient encore visibles dans le cache de Google.

    Sollicitée par CheckNews sur les raisons de cette suppression, la rédaction de la radio est restée muette : «Nous ne souhaitons donner suite à votre sollicitation.»

     
    Une plus grande partie des médias ont décidé de ne citer que les principaux suspects.

    C’est donc le cas de Libération. Le Monde, BFMTV ou encore France Info mentionnent le prénom et l’initiale de la principale suspecte, Dahbia B., après sa mise en examen. D’autres, comme le Figaro, France 3, France Bleu ou la radio France Info se sont contentés de la décrire comme «une jeune femme de 24 ans», même après sa mise en examen. TF1, qui avait publié avant la mise en examen le prénom de la jeune femme, l’a supprimé dans une mise à jour.

    Le prénom ne figurait pas dans les articles postérieurs à la mise en examen.

  • A noter que certains médias (c’est le cas du Figaro qui a publié ce mardi soir le nom de la suspecte) ont modifié leur pratique mardi soir, après un revirement de l’Agence France Presse (AFP).

    Cette dernière, reprise par de nombreux médias français, avait d’abord choisi de ne faire figurer aucun prénom dans les différentes dépêches qu’elle a diffusées depuis le début de l’affaire, y compris après les deux mises en examen.

    Ce mardi après-midi, l’AFP a finalement choisi de mettre dans ses dépêches le prénom de Dahbia B.

    Sollicitée par CheckNews, l’agence explique : «La règle générale à l’AFP consiste à ne donner le nom d’une personne mise en cause qu’à partir de la mise en examen, lorsque le crime reproché est particulièrement grave ou suscite un fort impact dans l’opinion.

    Cette règle peut connaître des exceptions, parmi lesquelles : risque de nuire à l’enquête et secret expressément requis par la police ou la justice – ce qui n’était pas le cas en l’espèce – ou risques encourus par des proches de la personne mise en examen et a priori non impliqués.

    Nous privilégions par principe une approche prudente, dans l’esprit de la présomption d’innocence. Mais chaque affaire a ensuite sa propre spécificité, et l’AFP a en l’occurrence finalement donné le prénom et la première lettre du patronyme de la personne mise en examen, à la suite de plusieurs autres médias.»

  • Risque de conclusions hâtives.

    Ces règles de prudence visent à éviter que l’opinion, ou les commentateurs, ne tirent des conclusions hâtives à des stades précoces de la procédure.

    Dans l’affaire Lola, de nombreux commentateurs, se basant sur les quatre prénoms ayant circulé ou les mentions de l’origine des mis en cause, se sont beaucoup avancés à propos de leur responsabilité.

    Alors que la nature ou la réalité de leur implication n’était pas encore déterminée.

    Ainsi, la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Hélène Laporte (Rassemblement national), tweetait, mardi : «4 jours après la découverte du corps sans vie de la petite Lola, torturée, violée et assassinée par 4 sans papiers algériens, toujours aucune réaction officielle d’Emmanuel Macron.» 

    La veille, on avait pourtant appris que seuls deux des mis en cause avaient été mis en examen (dont l’un pour recel de cadavre), les autres ayant été libérés sans poursuite à ce stade.

    Même confusion dans un tweet d’Anne-Cécile Mailfert, fondatrice de la Fondation des femmes. Dénonçant la récupération raciste du drame, la militante féministe écrivait : «4 personnes algériennes tuent une fille = > les fachos veulent virer TOUS les immigrés.

    Bizarrement ils proposent pas la même solution quand 120 hommes tuent leur conjointe par an : tout à coup on sait faire la différence not all men (marche aussi avec les chasseurs).»

  • Fergus, bonjour

    La question essentielle me semble t-il reste de savoir à quels ces formules toutes faites seraient-elles santionnables légalement ? 

    Il suffit d’entendre  » les divers politiques » avoir dans les propos de certains « vis à vis du meurtre de la fillette « Lola » Puis tu verras ce soir sur la manifestation à laquelle se rend « Zemmour » si les « casseurs » vont se contenter de formules toutes faites?

    La liberté d’expression oui, « assassinée » une seconde fois une fillette de 12 ans allant à l’encontre du souhait des  » parents » c’est un crime scandaleux ou une formule toute faite?

    A mon sens la couleur comme la nationalité n’a aucune place dans la bouche de quiconque…..vis à vis du respect.

    Le Panda

  • 15:39 – L’affaire Lola « dépasse les parents » de la collégienne selon Eric Zemmour
    Après les maintes appels à stopper la récupération politique de l’affaire Lola y compris le plus important, celui des parents, l’Institut pour la justice et Reconquête! entendent organiser et participer à une marche blanche soit disant en l’honneur de Lola, ce jeudi à 19 heures dans le 14ème arrondissement parisien. Mais plus que pour rendre hommage à la collégienne de 12 sauvagement tuée le 14 octobre dernier, c’est pour porter des idées politiques que la marche se tient et Eric Zemmour ne s’en cache pas.

    Celui qui a décrit l’allaire Lola comme un « francocide », un néologisme pour qualifier des crimes commis contre des Français par des étrangers a assuré ce matin sur BFMTV qu' »il n’y aurait pas de manifestation si la suspecte avait été Française ».

    Quant au refus des parents de voir des marches blanches organisées par des politiques, le polémiste refuse de voir un manque de respect et indique avoir « la plus infinie compassion » tout en ajoutant que « ce crime les dépasse : c’est toute la France qui est concernée ».

    C’est donc bien pour défendre des positions politiques que les personnalités de Reconquête! seront dans la rue ce soir au nom de la « Manif pour Lola ».

  • 14:33 – Les obsèques de Lola prévues lundi dans le Pas-de-Calais
    La date des obsèques de Lola a été fixée et la cérémonie aura lieu lundi 24 octobre à Lillers, commune du Pas-de-Calais dont la famille est originaire, notamment une des grand-mères de l’adolescente.

    C’est à partir de 14h30 au sein de la Collégiale Saint-Omer que les obsèques se dérouleront à la demande des parents et en présence de l’évêque d’Arras, Montseigneur Olivier Leborgne, a appris l’antenne lilloise de BFMTV.

    Depuis le drame les parents de Lola ont quitté Paris pour se réfugier dans leur région natale et n’auraient aucune envie de revenir dans la capitale où rien ne les retient.

    D’ailleurs le seul hommage à Lola organisé avec l’accord des parents est aussi prévu dans le Pas-de-Calais, plus particulièrement à Fouquereuil ce vendredi après-midi : un livre de condoléances sera à disposition à partir de 17h30 et une marche blanche pourrait avoir lieu.

    Les parents de Lola n’ont donné leur accord à aucune marche dans Paris, aussi la seule mobilisation parisienne pour Lola est une initiative politique dénoncée par les proches de la collégienne de 12 ans.

  • Fergus 20 octobre 17:25
    Bonjour, Le Panda

    A propos du crime odieux commis contre la petite Lola, je partage ton indignation. J’ai écrit cela sur le forum de l’article de rakotoarison en ce qui concerne la récupération politique, notamment par Zemmour, et la nécessité — bien réelle, il faut le reconnaître — de revoir les conditions d’expulsion ordonnées par la Justice :
    « La décence aurait dû commander à chacun d’attendre qu’ait eu lieu la manifestation apolitique d’hommage à Lola qui sera organisée demain dans le Pas-de-Calais !!! »

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