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Mal à la France, les crises

Temps de lecture : 7 minutes

Mal à la France, les crises

A l’évidence refuser une réforme « des retraites » correspond à tirer « une balle » dans chaque enfant à venir au monde ? Il y a parfois loin de la coupe aux lèvres. Là, en ces circonstances M. Macron tel sont gouvernement, manquent de « clairvoyance, d’empathie, se mélangent : les crayons de toutes les couleurs »

Le gouvernement : D’après une étude réalisée par le site Talent.com, 44 % des salariés français souhaitent moins s’impliquer dans leur travail en 2023. Une grande partie d’entre eux ne veulent réaliser que le strict minimum et équilibrer davantage leur temps entre leur vie professionnelle et personnelle. Une étude met en lumière le poids du contexte économique et social actuel dans les choix personnels en matière d’emploi et d’avenir. 9 actifs sur 10 refusent la réforme « On ne touche pas aux acquis sociaux » « Cri et chant de révoltes » 1886, les peuples se soulèvent contre la crise. Partout dans le monde, la même réponse est fournie par les pouvoirs politiques, judiciaires et militaires au service de la classe des nantis. En Belgique, des révoltes ouvrières dans les bassins industriels de Liège et du Hainaut subissent une répression sanglante et meurtrière. En nombre, les ouvriers sont emprisonnés, les condamnations pleuvent sévères et exemplaires, l’armée installe la terreur. Le borain Alfred DEFUISSEAUX qui a publié la même année « Le Catéchisme du peuple », est condamné à un an de prison, coupable « d’avoir, par cet écrit, méchamment et publiquement attaqué la force des lois ou provoqué à y désobéir ». À Décazeville, dans l’Aveyron, l’État fournit des baïonnettes à la compagnie minière pour mater une grève. Pour avoir tenu le public parisien informé et ouvert des souscriptions en faveur des grévistes, deux rédacteurs des journaux « Le Cri du Peuple » et « L’Intransigeant » sont arrêtés et condamnés à quinze mois de prison. Motif : avoir à l’aide de violences, de menaces et de manœuvres frauduleuses, porté atteinte au libre exercice du travail. Lors d’un meeting de soutien aux grévistes, Louise MICHEL, Jules GUESDE, Paul LAFARGUE et Paul SUSINI sont condamnés puis emprisonnés pour excitation au meurtre ! Ils sont acquittés en appel, à l’exception de Louise qui refusa d’y recourir. Si la compagnie minière céda quelque peu, quatre grévistes seront condamnés à vingt-six ans de travaux forcés, un ingénieur à son service ayant été tué. C’est dans ce contexte qu’est écrit « Chant de Révolte » Souhaitons que le départ du 7 mars 2023 et suite, ne ravive « Les flammes » d’un passé si proche. Même si l’Etat ne possède plus les moyens de charger les grévistes.

Quoi qu’il en soit le torchon brûle réellement, les conditions globales ne sont pas la panache des dirigeants, mais des travailleurs évidemment soumettre à référendum M. Macron connait la réponse d’avance. La France sortira de cette crise mais en quel état. C’est aussi lamentable que les empoignades à l’Assemblée nationale. Pire qu’un marché aux puces les confrontations de la sorte démontrent l’incapacité des « Uns et des Autres » à gérer une crise importante qui possède des portes de sorties. L’Europe pleure, les français se trouvent tel « Au Bataclan » prit en otages.

Des chiffres sur l’emploi qui font peur

Les résultats de la toute fraîche étude de Talent.com (plateforme de recherche d’emploi dans 77 pays), réalisée en janvier 2023 auprès de 1016 Français actifs, ne sont pas fait pour rassurer. Ni les recruteurs. Ni les employeurs. Les conclusions : 6 Français sur 10 n’ont pas d’envie de changement professionnel à cause du contexte économique et social actuel.

1 Français sur 2 craint pour la sécurité de son emploi en 2023

Pour y faire face et augmenter leur pouvoir d’achat : 24% souhaitent demander une augmentation, 14% envisagent de suivre une formation et seul 1 sur 10 veut quitter son employeur actuel. Les salariés aimeraient gagner plus pour : épargner plus (53%), pour leurs enfants (39%), pour se payer des biens de consommation courante (39%) 28% des salariés souhaitent désormais faire uniquement et strictement ce pour quoi ils sont payés et pas plus.

44% des salariés souhaitent réduire leur temps ou implication au travail alors que seulement un quart chercherait plutôt à améliorer ses performances. En 2023, 37% des Français souhaitent mieux équilibrer leur temps entre vie pro et vie perso. Sécuriser, sécuriser, sécuriser.

Début 2023, les Français choisissent donc de sécuriser leur situation professionnelle, puisque 6 répondants sur 10 avouent que le contexte les incite à conserver leur poste cette année.

Pour autant, pour faire face au contexte économique actuel et pour augmenter leur pouvoir d’achat, ce début d’année sera l’occasion pour certains de demander une augmentation (24%) ou une promotion (12%). Preuve que le bulletin de paie contribue toujours à la satisfaction professionnelle des salariés. 2023 c’est également l’année de la montée en compétences : 14% des actifs interrogés envisagent en effet de suivre une formation.

D’autres, encouragés par le marché du travail dynamique, déclarent vouloir changer de métier (12%) ou de secteur d’activité (10%). La mobilité ne fait pas non plus l’unanimité quand il s’agit de prendre un tournant dans sa carrière pour augmenter ses revenus : seuls 8% des salariés envisagent de déménager et de changer de région. De même, dans un pays où l’entrepreneuriat est pourtant favorisé, les salariés restent encore timides face à la création d’entreprise : 6% souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. L’avis du ou de la recruteur.se. Chez Elaee, on confirme cette frilosité des candidats quant au changement. Une réaction normale face à l’incertitude. Ce qui rend plus difficile encore notre travail de recruteur.se c’est sûr.

Alors que la question des retraites cristallise le débat public depuis de nombreuses années, les relations qu’entretiennent les Français avec leur travail demeurent insuffisamment étudiées. Pourtant, derrière la question du départ à la retraite se cachent la réalité des carrières, le quotidien des travailleurs français et la multiplicité de leurs parcours. Le rejet, semble-t-il collectif, d’un projet d’allongement de l’âge légal de départ à la retraite s’explique-t-il par une insatisfaction générale des Français à l’égard de leur travail ? Les Français placent-ils désormais le sens, et la mission sociale de leur entreprise au cœur de leurs priorités, comme le soutiennent d’innombrables études publiées ces trois dernières années ?

Cette enquête, réalisée avec l’aide du cabinet de conseil Kearney et qui s’appuie sur un sondage mené en septembre 2022 auprès de 5001 actifs français par Kantar Public, vise à dresser un état des lieux objectif des grandes questions actuelles qui entourent le travail afin de remettre en question les nombreuses idées reçues. Elle couvre une large partie de ces problématiques en s’attaquant à 5 thématiques clés : La satisfaction des Français au travail ; L’évolution du temps de travail ; Les conséquences de la démocratisation du télétravail ; Le rapport des actifs avec la retraite et la fin de carrière ; Le rapport des actifs à leur évolution professionnelle.

La situation sur le marché de l’emploi s’améliore aux yeux des Français, mais pas l’image des chômeurs. C’est le principal enseignement de la 4e édition du Baromètre de la perception du chômage et de l’emploi, présenté par l’Unédic, en décembre. L’étude élaborée en partenariat avec l’institut Elabe est en effet révélatrice d’une défiance réelle envers les populations sans emploi. Ainsi, alors que le chômage est avant tout causé par les évolutions de la société pour 59% des sondés (-6 points sur un an), pour une personne interrogée sur deux (50%), la situation des chômeurs relève aussi de leur propre responsabilité. Un pourcentage en très nette hausse (+7 points) par rapport à l’édition précédente, réalisée un an plus tôt, qui surpasse désormais la responsabilité des entreprises (45%, -2 points).

Si cette évolution peut surprendre à première vue, elle trouve sa source, selon l’Unédic, dans la tendance actuellement favorable du marché du travail. Avec un taux de chômage limité à 7,3% au troisième trimestre 2022, de nombreux Français ne semblent plus comprendre pourquoi les chômeurs ne retrouvent pas d’emploi. « Plus la situation du chômage s’améliore, plus l’opinion publique se durcit », confirme Laurence Bedeau, associée chez Elabe. Ainsi, alors que les trois quarts des Français continuent de penser que le chômage est « une situation subie » (72%, -3 points), les personnes sans emploi sont également à blâmer. Encore une fois, un sondé sur deux, soit 49% des personnes interrogées, juge que « la plupart des chômeurs ne cherche pas vraiment à retrouver un emploi », 60% estimant même qu’ils ont des difficultés à retrouver du travail car ils ne font pas assez de concession ou encore 57% attribuant leur échec à revenir en emploi à un arbitrage quant au risque de perdre leur allocation.

Illustration de la méfiance des Français vis-à-vis des chômeurs, 42% d’entre eux les assimilent à des « assistés ». Une opinion ressentie au quotidien par les chômeurs interrogés, puisque « six sur dix se retrouvent confrontés à un sentiment d’inquisition », selon Laurence Bedeau. « 25% d’entre eux entendent d’autrui qu’ils sont des assistés, 22% des paresseux et 23% se sentent même méprisés au quotidien », note ainsi l’étude.

Quoi qu’il en soit, les différentes études démontrent que la majorité des emplois les plus mal payés sont réservés justement à un contexte qui fait plus que se marier dans le cadre d’une conjoncture propice des millions de fois au système tant décrié du maintien de « L’immigration en France en Europe » et les conflits que cela représente, en masse de domaines.

Journées décisives

Les syndicats l’ont annoncé, le Les syndicats l’ont annoncé, le 7 mars, ils mettront « la France à l’arrêt » si l’exécutif ne renonce pas à son projet de loi. Dans le communiqué de l’intersyndicale, il est écrit que « tous les secteurs  » seront concernés, indiquant qu’il s’agit là « d’un avertissement pour le gouvernement ». Jusqu’à maintenant, la mobilisation avait autant concerné les transports que les écoles, en passant par les universités, les raffineries et les centrales électriques, des grèves qui avaient chacune réuni 1 million de manifestants au moins. La mobilisation du 7 mars sera en partie déterminée par les actions du peuple de France. Ces gréves ont déjà commencé depuis le vendredi 3 au soir et les routiers F.O. entrent dans le circuit dès ce 5 mars, vers où allons nous ? 

Le Panda

Patrick Juan

39 réflexions sur “Mal à la France, les crises

  • Le Panda 4 mars 11:16
    Bonjour, Fergus

    Le tout tient dans le titre à moins que je ne me trompe « Autant que nous sommes en bonne santé nous vivons » et cela quel que soit l’âge.

    Bien sur les conditions d’améliorations de la qualité de vie, ce sont « les hommes de travail qui l’ont fait, pas les politiques » Tu as des nouvelles de « moderatus » ? 

    Je pense que nous allons vers des jours difficiles « trolebuse » tu n’es pas du tout sympa « vieux grigou » Allez sourit même moche « cela passera ».

    Allez je pose un article en « modé » pour la forme, puisque je suis de passage. Si tu veux le lire Fergus, je passerai quant je pourrai pour lire ta ou tes réactions.

    Bon week-end à tous 

  • troletbuse 4 mars 11:21
    @Le Panda
    Fergus se prépare pour la manif du 7mars.
    Il écrit son panneau : La retraite à 74 ans   )

  • Fergus 4 mars 11:42
    Bonsoir, Le Panda

    Non, je n’ai pas de nouvelles de moderatus.

    « nous allons vers des jours difficiles »
    En effet. Et cela d’autant plus que l’inflation est loin d’être maîtrisée et impacte durement la vie des personnes aux revenus modestes et a fortiori précaires.

    Puissent les « jours difficiles » l’être également pour Macron et Borne. Je croise les doigts pour que, dans un contexte de soutien populaire qui ne faiblit pas, la mobilisation soit très forte mardi et les arrêts de travail reconductibles très suivis, y compris dans le privé ! 

    Je passerai lire ton texte dans la journée.
    Bon week-end également.

  • Le Panda 4 mars 12:17
    @Fergus
    J’espère qu’il n’a pas de problémes de santé…..
    Lorsque tu liras l’article tu comprendras que Macron Borne et l’ensemble du gouvernement sont menteurs et Cie à fond. Dans les actifs ne perdons pas de vue qu’ils sont 94% à ne pas vouloir de sa réforme de M….
    Mais à ne pas en douter le 7 mars coûte déjà 700 millions à la France, c’est « scandaleux » une honte et qui va payer la note ?
    Allez nous allons souffrir surtout les générations à venir et nous avons la droite « la plus pourrie » de l’ensemble de l’Europe.
    Bien à toi

  • Fergus 4 mars 13:36
    @ Le Panda

    Depuis la mise en route du processus, Borne et Dussopt (en relais de la volonté de Macron) mentent sans vergogne.

    Et en effet, l’écrasante majorité des « actifs », mais aussi une nette majorité des retraités, sont hostiles au projet.

    Cela suffira-t-il à faire plier Jupiter ? Malheureusement, j’ai de sérieux doutes, étayés par la large majorité des gens qui pensent que la réforme passera, ce qui m’amène à craindre que la résignation ne l’emporte sur la détermination.

    Puissent le 7 mars et les jours suivants démontrer le contraire et balayer ce projet injuste !

  • Le Panda 4 mars 15:49
    @Fergus
    Tes propos sont d’une évidence que je cite dans mon article, mais qu’il faille faire « un acte » oui, que l’on tente de nous violer NON.

    C’est pire qu’en 2005 et 1968, les gens fatigués d’années de durs labeurs, n’arriveront pas même à la retraite.

    Je puis t’affirmer que si j’étais en mesure physique de débarouler « dans les manifestations » je serai en tête.

    Dussop, Borne, et Macron sans parler des autres sont ni plus ni moins que de véritables « voleurs de vies » 

    Puis le seul commentaire que j’ai trouvé sur mon article ici c’est que mes propos ne sont pas français « c’est ainsi » mais s’ils courrent aussi vite que je les « Emm » ils pourront savoir rédiger….

  • Fergus 4 mars 20:59
    @ Le Panda

    « si j’étais en mesure physique de débarouler »

    Houla ! Aurais-tu été cascadeur ? « dérabouler » veut plutôt dire pour moi dégringoler. Et, lesté d’un roboratif tablier de sapeur arrosé d’un généreux juliénas dans les escaliers de la Croix-Rousse, ça laisse plutôt de mauvais souvenirs. 

    « Dussop, Borne, et Macron sans parler des autres sont ni plus ni moins que de véritables « voleurs de vies » »

    Mais aussi des gens cyniques — notamment Macron — qui font passer leur carriérisme avant l’intérêt commun. 

    Bonne soirée !

  • Le Panda 5 mars 11:20
    @Fergus
    Bonjour et bon dimanche à toi et ta maisonnée.

    Houla ! Aurais-tu été cascadeur ? « dérabouler » veut plutôt dire pour moi dégringoler.

    Et, lesté d’un roboratif tablier de sapeur arrosé d’un généreux juliénas dans les escaliers de la Croix-Rousse, ça laisse plutôt de mauvais souvenirs. 

    Houla ! Tu me prêtes de qualités de cacadeur que je n’ai plus : Hé oui le temps pas, mais comment sais tu que j’ai habité Lyon ? Nous en avions parlé ?    

    « Dussop, Borne, et Macron sans parler des autres sont ni plus ni moins que de véritables « voleurs de vies » »

    Mais aussi des gens cyniques — notamment Macron — qui font passer leur carriérisme avant l’intérêt commun. 

    Absolument mais ont-ils une seule fois dans leur vie, jusqu’à présent servis l’intêret commun et collectif ?

    Tu ne m’as pas indiqué si tu as eu le temps de lire mon aricle ou pas ?

    Bonne journée

  • Fergus 5 mars 17:56
    Salut, Le Panda

    Oui, tu m’avais fait part naguère de ta vie lyonnaise.

    Pour ce qui est de l’article, oui, je l’ai lu, et j’en partage très largement le contenu.

    Bonne soirée !

  • NiNi 5 mars 17:42

    Ce qui est hautement suspect dans la parution fort à propos de ces statistiques, c’est que les personnes âgées sur lesquelles elle s’appuie sont celle qui ont bénéficié de la grande période de progrès des conditions de vie, elle-même due aux acquis sociaux que les pouvoirs publics actuels, ineptes, menteurs et corrompus, s’acharnent à finir de démolir…

    La tendance devraient malheureusement s’inverser dans un proche avenir, comme c’est déjà le cas chez nos voisin anglo-saxons…

  • Fergus 5 mars 17:52
    Bonjour, NiNi

    A propos de « la parution fort à propos de ces statistiques », force est de constater que le gouvernement ne les utilise pas dans sa propagande pro-réforme des retraites.

    Ce qui semble démontrer que ces messieurs-dames des cabinets ministériels ne sont pas aussi futés qu’ils le croient. 

    Il est en effet possible, voire probable, qu’à défaut de « s’inverser », cette tendance ne subisse un ralentissement significatif dans les prochaines années.

    A suivre…

  • NiNi 5 mars 18:34
    @Fergus

    Bonjour. Bon ouiquenne.

    En tout cas la destruction du progrès par les « progressistes » est en bonne voie et je crains fort que les seniors actuels soient la dernière génération à lire ces bons chiffres…

    Pour le reste, il y a de quoi être satisfait de ces statistiques, malgré la probabilité de les voir se dégrader…

  • Réforme des retraites : Macron tente de noyer le poison
     
    A la veille d’une mobilisation majeure contre la réforme, le Président prépare dans son coin un «mouvement d’ampleur» pour le printemps.

    Une manière de reprendre en main un début de quinquennat brouillon.

  • Le compte à rebours est lancé. Emmanuel Macron a lui-même vendu la mèche lors de sa visite mouvementée au Salon de l’agriculture, le 25 février, avant de s’envoler pour une tournée de cinq jours dans quatre pays africains, dont il revenait dimanche. 

    «Dans les prochains mois», a prévenu le Président, il faudra «bâtir un cap commun». 

    Et c’est à lui qu’il reviendra «de le donner… de le réaffirmer», a-t-il ajouté dans une drôle d’hésitation. 

    «Donner» ou «réaffirmer» le cap du quinquennat ?

    Annonce d’une nouvelle séquence politique avant même que l’on connaisse l’issue de la bataille des retraites ou aveu que ce début de second mandat est si brouillon qu’il faut déjà réexpliquer aux Français où il veut les emmener ?

  • «Il y aura besoin qu’il s’exprime, qu’il donne son avis à la fin de la réforme», explique-t-on à l’Elysée, où l’on promet «du mouvement au printemps», selon la formule d’un conseiller. 

    «Et même un mouvement d’ampleur !» renchérit un autre.

    Et la majorité de spéculer sur un discours devant le Congrès à Versailles, un remaniement ou une longue émission de télévision pour «reprendre langue, recréer de la conversation avec les Français». 

    Manière évidemment d’enjamber la mobilisation du 7 mars contre la réforme des retraites et l’annonce d’un mouvement reconductible dans les transports, l’énergie, les raffineries et d’autres secteurs clés, qui rappelle déjà au pays les grandes grèves de 1995.

    Les plus durs de la CGT ont promis de «mettre l’économie française à genoux» si le gouvernement ne faisait pas machine arrière sur la retraite à 64 ans.

    Autant dire que la semaine sociale s’annonce décisive pour la suite du quinquennat, mais Macron, lui, a déjà la tête dans l’après.

  • Echanges foutraques.

    Revoilà donc, dans l’entourage du Président, cette expression un peu pompeuse : «Penser printemps.» Une formule (chipée au philosophe Alain) dont se gargarisait en 2017 le jeune et volontariste Emmanuel Macron soucieux de lutter contre «l’esprit de défaite».

    Au sens propre, l’exécutif renvoie un nombre impressionnant de chantiers au printemps, sans donner davantage de précisions.

    L’installation d’une commission pour réfléchir à nos institutions, un projet de loi sur le travail et le «bon emploi», les premiers éléments concrets du Conseil national de la refondation (CNR) sur l’école et la santé ? Au printemps.

    De la cave au grenier, la macronie est priée de turbiner pour fournir des idées neuves à son grand homme. 

    «Ça phosphore de partout et à la fin le chef décide», décrit un «télégrammeur du soir» du Président, comme se qualifie cet ex-collaborateur de Macron.

  • A deux reprises, à la mi-décembre et à la fin du mois de janvier, le chef de l’Etat a donné l’exemple en convoquant l’ensemble de son cabinet élyséen à des réunions de brainstorming.

    Mot d’ordre : «Quelle France laisser en 2027 ?» 

    Sous texte : comment éviter de la laisser à Marine Le Pen.

    Même si, le dédouane à l’avance l’un de ses conseillers, «Emmanuel Macron sera comptable de l’état de la France, pas de la qualité des candidats qui se présenteront en 2027».

    Bilan des deux séminaires ? Des échanges un brin foutraques, entre considérations sur le sentiment de dépossession des Français et concours Lépine de mesures sociétales ou écologiques pour marquer les esprits.

  • «Il a réveillé son écosystème, tant ici qu’à l’extérieur», raconte l’un des participants.

    Les vieux fidèles plus ou moins éloignés du cœur du pouvoir depuis le quinquennat précédent reçoivent encore de Macron le message Telegram habituel : «Comment tu sens les choses ?» Tous entretiennent la légende d’un président hypervigilant, toujours prêt à poser une colle depuis l’autre bout de la planète à l’un de ses ministres resté en France.

    L’ex-ministre Stéphane Travert lui envoie régulièrement son «baromètre des communes», synthétisant les remontées d’une soixantaine d’élus de communes de moins de 9 000 habitants : «Le Président me répond : “d’accord”, “pas d’accord”, “je fais remonter au ministère”.

    Mes notes font le tour, je sens que ça turbule, il est toujours à l’affût.»

  • «L’agenda intérieur va être intense».

    Le 13 février, au septième étage de l’hôtel des ministres de Bercy. «Comment on peut penser l’après ?» 

    Dans la salle à manger avec vue sur Seine, Bruno Le Maire a convié à déjeuner – et réfléchir – une vingtaine de parlementaires pas pressés de replonger dans le chaudron de la réforme des retraites à l’Assemblée cet après-midi-là.

    Comme lui, Stanislas Guerini (Fonction publique) et Olivier Dussopt (Travail) ont aussi régalé un quarteron de parlementaires à la mi-février pour faire remonter des idées.

    Le Maire en profite pour leur parler «industrie verte» et «partage de la valeur», Guerini évoque les conditions de travail des fonctionnaires…

    «Chacun pousse ses sujets», constate un invité, pas dupe.

  • Des idées, il en faut pour tenir jusqu’en 2027. 

    «Après les retraites, ça va être long, languit un pilier de la majorité. Les Jeux olympiques et les relations internationales fondées sur la Défense, ça ne va pas suffire…» 

    Depuis l’automne, la guerre en Ukraine et les dossiers internationaux ont beaucoup accaparé – ou abrité, selon les points de vue – un chef de l’Etat plus très visible sur le terrain franco-français, laissant son gouvernement en première ligne sur la réforme des retraites.

     «L’agenda intérieur va être intense dans les mois à venir, promet un conseiller du Président.

  • Il faut mettre la santé et l’éducation en exergue, aller plus sur le fond des réformes et des chantiers.

    C’est mieux si c’est le Président et la Première ministre qui aident à les porter.» Avant de partir en Afrique, Macron a profité de la pause parlementaire sur les retraites entre l’Assemblée et le Sénat pour esquisser ce retour au terrain : marché de Rungis, Salon de l’agriculture, promotion de la vaccination contre le papillomavirus dans un lycée de Jarnac (Charente).

    Non sans faire la retape de son bilan économique face aux micros tendus. 

    «On n’est pas passé par la grâce du Saint-Esprit de 9 points de chômage à 7 points», a-t-il revendiqué au Salon, deux jours avant de publier un tweet triomphant sur le niveau record d’investissements étrangers dans le pays.

  • La «valeur travail», voilà le fil rouge, pas vraiment de gauche, de ses deux mandats, depuis les ordonnances de 2017 jusqu’aux retraites, en passant par le durcissement de l’indemnisation du chômage l’an dernier. 

    «Là où certains ont vu de la monotonie dans une politique sans renouvellement, il faut y voir une chance pour notre pays d’avoir sur la durée des politiques constantes et cohérentes qui ne sont pas effacées par une alternance», fait-on valoir à l’Elysée. 

    «Depuis Chirac, j’ai traversé des quinquennats marqués par le fléau du chômage.

    La politique de l’offre menée par le Président en baissant les impôts et les charges porte ses fruits, il aura été celui qui a vaincu le chômage», célèbre le chef des sénateurs Renaissance, François Patriat.

  • La complainte revient souvent en macronie : pourquoi ce bilan n’est-il pas mis au crédit de l’exécutif ? 

    «Gâteau avalé n’a plus de saveur», soupire un macroniste historique. A moins que la promesse de faire de la France une «nation du plein-emploi» ne suffise pas à dessiner un projet de société ? 

    «L’idée globale est connue depuis la campagne : la réindustrialisation, l’indépendance et la souveraineté, qui passent par le travail.

    En revanche, la question est : comment on arrive à mettre en musique ce récit du temps long ?» s’interroge une députée qui concède une panne d’inspiration générale depuis la réélection du Président.

    Et une distance croissante entre le Château et l’Assemblée où, depuis juin, le centre de gravité s’est déplacé.

  • «L’Elysée me ghoste».

    Les parlementaires Renaissance avides de relayer les messages du chef de l’Etat se plaignent d’être laissés seuls. 

    «Le Président n’a jamais pris soin de nous ! rappelle un député élu en 2017. 

    Mais là, dans les rangs de Renaissance, il y a une incompréhension de ce qui se passe.

    Il est indéchiffrable, il ne nous donne aucun signe.» Auparavant, certains de ses grognards, Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée ou Christophe Castaner, président du groupe à partir de 2020, faisaient le trait d’union avec les députés.

  • A la questure du Palais-Bourbon, des conseillers de l’Elysée rencontraient régulièrement des petits groupes de parlementaires pour faire passer des messages.

    Avec la valse des conseillers au début du quinquennat et la défaite des principaux lieutenants du Président aux législatives, la relation s’est distendue.

    «Personne ne nous parle, c’est dommage de ne pas pouvoir se mettre au service d’Emmanuel Macron et du récit qu’ils veulent créer.

    Ils tâtonnent un peu», déplore un jeune député Renaissance qui cite l’exemple du CNR : «Le Président a voulu l’incarner mais l’Elysée n’a pas embarqué les parlementaires, ils ont raté le coche.»

  • Beaucoup peinent aussi à décrocher une réponse de son «conseiller spécial en communication et stratégie», Frédéric Michel.

    Parmi les élus habitués des plateaux TV, rares sont ceux qui échangent avec lui.

    Les communicants des ministres ne sont pas tous mieux lotis. «Il ne s’intéresse pas à l’écosystème et ne demande pas à rencontrer les gens», regrette l’un. 

    «Je n’ai aucun lien avec l’Elysée, ils me ghostent», grince un autre. Michel est pourtant tous les jours en lien avec Matignon et le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

    Le nouveau conseiller et ancien lobbyiste, tout droit venu de Londres pour prendre ses fonctions en septembre, évoque un «gap» lors de ses débuts, mais il multiplie depuis les rencontres avec les huiles de la majorité.

  • A sa décharge, son prédécesseur, Clément Leonarduzzi, avait fluidifié les relations (difficiles) entre la presse et l’Elysée et laissé un souvenir impérissable aux macronistes.

    Difficile de prendre sa suite. Reparti chez Publicis après la campagne, l’ex-spin doctor continue d’échanger avec Macron et des députés Renaissance en mal de lien avec le Château : «Clément ne peut pas être aussi proactif qu’avant.

    Mais jamais un message ne reste sans réponse… et la réponse ne met jamais longtemps à arriver», glisse une de ses interlocutrices.

  • Perte des habitudes.

    L’effet second quinquennat n’aide pas.

    Une période «toujours dure pour les collaborateurs de l’Elysée.

    Les moquettes sont plus épaisses, les portes font plus de bruit en se fermant, raconte joliment un visiteur de Macron. 

    Les conseillers sont plus jeunes, on ose moins dire les choses au Président.» 

    Au Palais, ils ne sont plus que sept conseillers rescapés de mai 2017.

  • «Ah, tu as connu Benalla ?» ont pu les interroger les nouvelles recrues, comme on s’adresserait à d’anciens combattants.

    Ceux qui peuvent se vanter de parler «cash» au Président sont désormais plus nombreux à l’extérieur.

    Macron les consulte par téléphone le week-end, souvent passé à la résidence de la Lanterne, à Versailles.

    L’habitude d’avant-Covid de convoquer au débotté des chefs de la majorité pour une causerie politique à l’Elysée dimanche en fin de journée s’est perdue.

    Un rituel demeure tout de même. La réunion du lundi après-midi, sans le Président, dans le bureau du secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler.

    Une petite heure avec les hauts responsables de la majorité pour prendre le pouls des troupes et déterminer les messages à distiller dans la semaine.

  • Autre persistance, l’éternelle rivalité entre le pôle diplomatique et le pôle intérieur dans les réunions d’agenda.

    Le premier, mené par le conseiller diplomatique Emmanuel Bonne, a toujours un «call» avec un dignitaire étranger ou un déplacement forcément prioritaire à caser.

    Le second, par la voix du secrétaire général adjoint Pierre-André Imbert, tente de ramener le chef de l’Etat vers les affaires intérieures. 

    «Moi, j’étais plutôt partisan de le faire revenir sur terre, mais ce que racontent les diplo est souvent très convaincant», se marre un ancien de l’Elysée.

    Non sans mettre en garde : «Les Français sont très politiques et sentent bien quand on a la tête ailleurs.» 

    Le 7 mars, ils seront encore nombreux dans la rue à réclamer toute l’attention du Président.

  • EN DIRECT – Réforme des retraites : Laurent Berger appelle à «une mobilisation puissante» mardi.

    A la veille de la sixième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, le bras de fer se durcit entre le gouvernement et les syndicats sur fond de blocages annoncés et de débat parlementaire au Sénat.

  • En résumé :

    – A la veille d’une journée de mobilisation d’ampleur, le Sénat poursuit l’examen du texte de la réforme des retraites. Cette nuit, il a adopté l’article 2 prévoyant la création d’un «index seniors».

    – Coté syndicats «On passe à la vitesse supérieure». Le patron de la CGT Philippe Martinez a ainsi résumé dimanche l’enjeu de cette nouvelle journée de mobilisation. Un durcissement qui durera «a minima jusqu’au 7 mars et a maxima jusqu’à la gagne» a prévenu le secrétaire général de la CGT Energies Sébastien Ménesplier.

    – Coté gouvernement on brandit le chiffon rouge de la France à l’arrêt. «On peut avoir une opposition, mais le blocage n’est pas une solution pour le pays», a martelé le ministre du Travail Olivier Dussopt dimanche dans le Parisien.

  • Ce mardi 7 mars s’annonce comme une des journées phare de la contestation contre la réforme des retraites.

    Les syndicats appellent à « mettre la France à l’arrêt » alors que le projet de loi est actuellement examiné au Sénat.

    Au programme de ce « mardi noir », des blocages, des manifestations et de nombreuses actions.

    Suivez la mobilisation en direct.

  • L’ESSENTIEL
    • C’est la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Dans plusieurs villes, le nombre de manifestants est supérieur aux journées d’action précédentes.

    • Coup d’envoi, ce mardi soir, au Sénat, de l’examen de l’article reportant l’âge de départ à 64 ans.

    • À Clermont-Ferrand, l’intersyndicale annonce 37.000 manifestants, la police annonce 19.000.

  • Contexte

    Le Sénat à majorité de droite a entamé jeudi 2 mars, dans une atmosphère nettement plus sereine qu’à l’Assemblée nationale, la discussion du projet de réforme très controversée des retraites, présentée comme une réforme « soucieuse de justice » par le ministre du Travail Olivier Dussopt.

    Lundi 6 mars, les sénateurs ont approuvé la création d’un « index seniors ».

    8h30 | Bonjour à toutes et tous, merci de nous rejoindre sur ce direct. 

    Nous allons vous faire vivre, tout au long de la journée, les différentes actions/manifestations et nous vous donnerons les chiffres de cette sixième mobilisation contre la réforme des retraites

  • 19h15 | Examen de l’article reportant l’âge de départ à 64 ans

    Le Sénat a entamé l’examen très attendu de l’article pivot du projet de réforme des retraites reculant l’âge de départ à 64 ans, ce mardi en toute fin d’après-midi, au terme d’une sixième journée de mobilisation des syndicats contre ce texte.

     
    Outre le recul progressif de l’âge légal de départ, cet article prévoit aussi l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation prévu par la réforme Touraine de 2014, cristallisant les critiques des syndicats et de la gauche.

    Net pic des ruptures conventionnelles à 59 ans, à trois ans de l’âge de départ légal à la retraite

    19h10 | Combien étaient-ils à Ambert ?

    Pour l’une des dernières manifestations organisées en Auvergne ce mardi, près de 700 manifestants étaient rassemblés à Ambert, à partir de 18 heures, au départ du rond-point de l’hôpital et jusqu’en début de soirée. Une mobilisation en hausse, puisque la dernière manifestation dans la Cité des Copains avait réuni environ 400 personnes, samedi 11 février. Pour l’occasion, c’est une marche aux flambeaux que l’intersyndicale a décidé d’organiser à travers la ville.

     
    19 heures | Combien étaient-ils à Paris ?

    Il y avait 81.000 manifestants à Paris (contre 87.000 le 31 janvier), selon la préfecture de police et 700.000 selon la CGT.

    18h30 | La mobilisation tutoie les records dans de nombreuses villes

    La sixième journée de manifestation contre la réforme des retraites a été marquée par une nette reprise de la mobilisation en province, avec des chiffres proches voire supérieurs aux niveaux du 31 janvier dans de nombreuses villes, selon les syndicats mais aussi les autorités.

    Record battu à Brest avec 22.000 participants recensés par la police – et 30.000 par les syndicats – la cité portuaire a dépassé le score établi lors de la deuxième journée de mobilisation fin janvier, devenu le mètre-étalon de mouvement social.

    Jauge également dépassée à Pau, où la préfecture a dénombré 15.500 manifestants et les organisateurs 22.000, et même pulvérisée à Rodez avec 14.500 à 25.000 personnes sous une pluie battante.

    « Quand on voit le temps qu’il fait, c’est exceptionnel », reconnait David Gistau, chef de file de la CGT dans l’Aveyron.

    Dans de nombreuses autres localités, les comptages officiels étaient identiques ou très proches des performances enregistrées en début d’année, notamment à Lyon (25.000), Montpellier (25.000), Grenoble (20.500) et Rouen (13.500). Ailleurs, le rebond n’a pas atteint ces sommets, en particulier à Rennes (19.000), Lille (11.500), Tours (11.500) et Strasbourg (9.500).

    Comme à l’accoutumée, les estimations policières et syndicales ont parfois fait le grand écart, avec des rapports de un à quatre à Nice (de 7.000 et 30.000) et Le Havre (de 10.700 et 45.000), voire un à six à Saint-Etienne (de 8.800 à 50.000), la palme revenant encore à Marseille avec un ratio de un à huit, entre 30.000 et 245.000.

    18h30 | Grève reconduite à la SNCF : quel impact en Auvergne ?

    Au niveau des Intercités. Un seul aller-retour est prévu entre Clermont et Paris pour le 8 mars. Départ de Clermont à 8 h 25 et arrivée à Paris à 11h 57 – Départ de Paris à 14 heures – Arrivée à Clermont à 17 h 34. La situation devrait être meilleure le 9 mars. Plus d’infos : www.sncf-connect.com

    Au niveau des TER. La SNCF prévoit en moyenne un train sur trois. Dans un communiqué, SNCF Voyageurs indique que « le trafic TER sera très fortement perturbé dans toutes les régions. Le détail des plans de transports régionaux sera communiqué par SNCF Voyageurs dans chacune des régions. Les clients sont invités à se renseigner sur la circulation de leur train sur l’appli SNCF et sur leur site TER ». 

    18 heures | Mobilisation plus forte à Thiers

    Alors que la manifestation se termine à Thiers à 18 heures, la mobilisation est plus forte avec environ 300 personnes dans les rues de la cité coutelière ce mardi après-midi (200 lors du précédent rassemblement).

    17h30 | Le point sur les chiffres 

    • À Clermont-Ferrand, ce mardi 7 mars, ils étaient 37.000 dans la rue selon les syndicats, 19.000 selon la police. Le 19 janvier, lors de la première journée de mobilisation, les syndicats avaient dénombré 30.000 manifestants, la police 19.000. Et pour la deuxième journée d’action, le 31 janvier, les syndicats avaient annoncé entre 35.000 et 40.000 manifestants et la police 17.000.

    • À Guéret, c’est la plus forte mobilisation jamais enregistrée depuis le début de la contestation contre la réforme des retraites. Il y avait 8.000 personnes ce mardi pour notamment bloquer la RN145 (6.700 selon la police). Le 31 janvier, police et syndicats avaient compté 4.300 personnes.

    • À Aurillac, 3.400 manifestants ont défilé ce mardi, selon les syndicats et selon la police. C’est en légère baisse par rapport au 31 janvier (5.000) et au 19 janvier (4.100).

    • Au Puy-en-Velay, ils étaient 15.000 ce mardi selon les syndicats, 6.500 selon la police. C’est beaucoup plus que le 7 février dernier, où les syndicats avaient compté 10.000 personnes, et la police 3.000.

    • À Tulle. Ce mardi, il y avait 4.500 à 5.000 manifestants selon les syndicats, qui en avaient compté entre 7.000 et 8.000 le 31 janvier et le 7 février, journées qui avaient rassemblé des Corréziens de tout le département.

    • À Vichy, où la poursuite de la mobilisation mercredi 8 mars a été votée, les syndicats ont compté 6.000 manifestants ce mardi (4.500 le 31 janvier et le 7 février) ; selon la police, ils étaient 3.100 ce mardi, comme le 31 janvier dernier.

    • À Ussel, il y avait 1.000 manifestants selon les syndicats, 750 selon la police.

    • À Moulins, ils étaient entre 3.200 (selon la police) et 4.600 (selon les syndicats). Soit le plus haut comptage relevé par les autorités dans la cité préfectorale depuis le début des contestations.

    premium « Il faut se mobiliser, maintenant » : Olivier participe au blocage à l’ouest de Brive contre la réforme des retraites

    17h20 | Légère amélioration en vue à la SNCF

    La direction de la SNCF a présenté un programme de transport légèrement amélioré pour mercredi par rapport à ce mardi, avec un tiers des trains en circulation pour les TGV et TER. 

    Mardi, premier jour d’une grève reconductible initiée par tous les syndicats du groupe contre la réforme des retraites, on ne comptait que 20 % des trains en circulation sur les grandes lignes et les lignes régionales. Jeudi, la SNCF prévoit un trafic à nouveau « perturbé » pour le troisième jour de grève.

    17h12 | Quelle suite pour le mouvement à Vichy ?

    À Vichy, l’intersyndicale fait voter à main levée la suite du mouvement le 8 mars, avec un rendez-vous au pont des Ancizes à Creuzier-le-Neuf, et une manifestation reconduite à 14h 30 place de la poste.

    Pari de la mobilisation dans la durée gagné pour l’intersyndicale à Vichy à la clôture de cette sixième manifestation qui s’achève. 6.000 manifestants pour les syndicats. 3.100 pour la police.

    17h10 | »C’est important de montrer qu’on se mobilise aussi dans les petites villes »

    Parmi les manifestants à Thiers, plusieurs étaient présents à Clermont-Ferrand ce matin, dont de nombreux professeurs des lycées thiernois, qui se remobilisent ce mardi après-midi. Certains sont aussi venus en famille comme Elsa et ses deux filles. « C’est important de montrer qu’on se mobilise aussi dans les petites villes. Je manifeste surtout pour le système, pour leur retraite à elles aussi », confie la secrétaire de mairie du petit village d’Olmet.

    17 heures | Le chiffre de la CGT pour la mobilisation parisienne

    Quelque 700.000 personnes ont manifesté, ce mardi, à Paris pour la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé la CGT à l’AFP, alors que le chiffre des autorités n’était pas immédiatement disponible.

    C’est davantage que lors des précédentes journées d’action, où les estimations du syndicat n’avaient jamais dépassé 500.000.

    17 heures | C’est parti à Thiers

    À Thiers, le cortège commence à arpenter les rues de la cité coutelière. Une première manifestation avait eu lieu, sous la forme d’une marche aux flambeaux, le 18 février et avait réuni environ 200 personnes.
    En Livradois-Forez, une seconde manifestation aura lieu à Ambert à partir de 18 heures depuis le rond-point de l’hôpital pour clôturer cette journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites.

    16h58 | L’intersyndicale satisfaite à Vichy

    Après avoir bloqué le pont de Bellerive, l’intersyndicale se dirige vers la place de l’hôtel de ville de Vichy : « Les jeunes dans la galère les vieux dans la misère, on n’en veut pas, de cette société-la. » L’intersyndicale affiche sa satisfaction et une mobilisation record pour cette sixième édition de la contestation à Vichy.

    16h56 | Combien sont-ils à Tulle ?

    À Tulle, la manifestation se termine à Souilhac où les manifestants ont à nouveau bloqué le rond-point. La police compte 3.200 manifestants, la CGT entre 4.500 et 5.000.

    16h37 | Combien sont-ils à Moulins ?

    Les manifestants moulinois sont arrivés à la préfecture de l’Allier à 16h30 : « nous sommes 4.600 », d’après la CGT. Début des prises de paroles des responsables syndicaux.

    16h31 | « Être la voix des sans voix » 

    Antoine, ingénieur chez Ligier et « citoyen énervé » dit-il, descend de son petit village de Bessey à chaque manifestation, pour « être la voix des sans voix » et apporter « l’énergie du tambour au mouvement de grève ou de rêve général ».

    16h30 | Le long cortège briviste

    À Brive, le cortège s’est étiré sur plusieurs centaines de mètres avec fumigènes, drapeaux et banderoles revendicatives.

    16h15 | 48 % de grévistes à l’AIA

    À l’AIA, à Clermont-Ferrand (atelier industriel de l’aéronautique), la mobilisation est importante selon la CGT et la grève reconduite 

    16h14 | Des salariés de L’Oréal mobilisés

    Une cinquantaine de salariés de L’Oréal manifestent dans le cortège vichyssois d’après Myriam qui en est à sa sixième manif. « Il y a des mouvements de grève aujourd’hui dans notre entreprise parce que même si le groupe va bien, et fait des profits, les salariés eux sont épuisés ». L’UNSA syndicat majoritaire chez L’Oréal confirme des mouvements de grève aujourd’hui, sur le site de Vichy, touchant toutes les catégories du groupe, cadres et ouvriers.

    16h02 | Que dit cet enseignant à la retraite ?

    Cet enseignant à la retraite croisé dans le cortège de Montluçon n’y va pas de main morte : « Si le gouvernement n’abandonne pas la réforme, c’est qu’ils sont encore plus cons que je ne le croyais ».

    16 heures | Premières estimations à Vichy

    À Vichy, la police avance « plus de 3.000 manifestants » à préciser plus tard. Les syndicats ont annoncé 5.000 participants en milieu de cortège

    15h56 | Premères estimations à Moulins

    À Moulins, il y a 3.200 personnes selon lapolice et 4.500 personnes selon les syndicats manifestent leur rejet de la réforme des retraites.
     

    15h49 | Combien sont-ils à Montluçon ?

    À Montluçon, nous comptons 4200 manifestants dans le cortège qui se trouve à présent sur le boulevard de Courtais.

    15h48 | Changement de cap à Tulle

    À Tulle, le cortège rebrousse chemin au niveau de la voie de retournement sur la RD 1089. La circulation a été bloquée plusieurs minutes. Le retour se fait par la rue du Dr Valette.

    15h47 | Les femmes mobilisées à Clermont-Ferrand 

    15h41| « On nous ajoute deux pires années de travail et on nous enlève les deux meilleures années de retraite »

    Employé industriel chez Iveco à Bourbon-Lancy, dans l’Allier, Dominique Félix (à droite) n’en peut plus, à deux ans de la retraite. « 41 ans d’usine, à piétiner avec des chaussures de sécurité, à faire les 3×8, avec des cadences et une productivité qui n’ont jamais cessé d’augmenter : 43 ans de cotisation c’est inacceptable ». Il se demande pourquoi « on ne pense pas à aménager le travail pour les anciens avant d’augmenter le temps, parce que là, quelque soit l’âge tout le monde doit être autant productif à l’usine ». Pour lui, « on nous ajoute deux pires années de travail et on nous enlève les deux meilleures années de retraite ».

    15h36 | « Moi ce qui ne passe pas, c’est les deux ans de plus »

    À Vichy, Alain retraité de l’enseignement professionnel, et membre des restos du cœur, croit à la vertu de la provocation ! La même pancarte dans toutes les manifs : message net et sans commentaire ! « Moi ce qui ne passe pas, c’est les deux ans de plus. C’est pour les jeunes mes enfants et pour tous ceux que j’ai formés en lycée professionnel. Alors oui, on sera là encore s’il le faut »

    15h35 | « L’avenir de nos enfants est en jeu »

    Florent Malochet travaille dans les pompes funèbres à Montluçon. Il a participé à toutes les manifestations. Face au silence du président de la République, il prône le blocage du pays car « l’avenir de nos enfants est en jeu ».

    15h35 | Premières estimations à Tulle

    À Tulle, une première estimation de la CGT annonce entre 4.500 et 5.000 manifestants.

    À Vichy, Camille professeur en lycée écrit : « non à l’aliénation par le travail ». Puis sourit : « non à l’aliénation par le patriarcat, ce sera pour demain ! »

    15h20 | Rangs serrés à Tulle

    À Tulle le cortège a pris la direction de la RD 1089 par le Mac Do. Le mauvais temps n’a pas freiné les ardeurs. Les manifestants sont très nombreux.

    15h19 | Plus de monde à Vichy

    À Vichy après avoir pris le temps du départ l’intersyndicale annonce une mobilisation plus importante que les cinq premiers round de contestation, plus de 5.000 manifestants revendiqués par les syndicats.

    15h15 | Nouvelles estimations à Brive

    Nouvelles estimations pour le cortège qui traverse Brive ouest : 5.000 a 7.000 personnes selon la CGT ; environ 2.500 selon la police. Dense, le cortège s’étend sur plusieurs centaines de mètres et va aborder la D1089 pour un retour vers le rond point de la Vezère.

    15h15 | 41,5% de grévistes à la mi-journée chez EDF, selon la direction

    Moins de la moitié des salariés d’EDF (41,5 %) avaient cessé le travail, ce mardi, à la mi-journée pour la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, selon la direction. Le taux de grévistes était de 44,5% le 19 janvier, au premier jour de la mobilisation, et de 40,3% le 31 janvier.

    15h10 |Près d’un agent sur quatre en grève dans la fonction publique d’État , selon le gouvernement

    La mobilisation des fonctionnaires contre la réforme des retraites connaît, ce mardi, un net regain, avec 24,4 % des 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État en grève à la mi-journée, selon le gouvernement, contre moins de 5 % lors de la grève du 16 février. La mobilisation touche par ailleurs mardi à la mi-journée 11 % des 2 millions d’agents de la fonction publique territoriale et 9,4 % dans le versant hospitalier (sur 1,2 million d’agents), selon les chiffres du ministère de la Fonction publique. Ces chiffres sont également supérieurs à ceux du 16 février.

    15h07 | « L’argument financié ne tient pas »

    Christophe Payen (au centre), secrétaire départemental Solidaire Finances publiques conteste : « L’argument financié ne tient pas. Depuis 40 ans, les dispositifs d’allègements des charges sociales s’enchaînent. Ce sont des milliards d’euros de cadeaux aux entreprises, qui pourraient plutôt permettre de financer les retraites ». 35.87% des effectifs des Finances publiques sont en grève aujourd’hui dans l’Allier.

    14h52 | Action de ralentissement routier à Vichy

    À Vichy, avant le dapart de la manifestation, première action de ralentissement routier au rond point de Cora pendant une heure en soutien aux agents territoriaux du conseil départemental. « Nous sommes aux avant poste de la vague de précarité que l’on sent monter dans le pays et nous manifestons aujourd’hui pour beaucoup pour la première fois. »

    14h50 | Beaucoup de monde à Montluçon

    La place de la Liberté, à Montluçon, est noire de monde, des milliers de manifestants sont rassemblés. Le cortège, qui devait partir à 14h30 a pris du retard, mais c’est partie : direction la préfecture, après un parcours de 3,1 kilomètres. Les responsables des diverses organisations syndicales seront reçues.

    14h45 | C’est parti à Montluçon

    À Montluçon, la manifestation va bientôt partir de la place Jean Dormoy et passera exceptionnellement par le pont Saint-Jacques (habituellement par le pont du Châtelet) pour rejoindre ensuite le boulevard de Courtais.

    14h39 | Changement de parcours à Tulle

    À Tulle (Corrèze), le cortège conséquent se met en branle depuis le rond-point de Souillac et change son trajet habituel pour partir en direction du centre Leclerc par la rue du Docteur Valette.

    14h37 | Premières estimations à Brive

    À Brive ouest, en Corrèze, un cortège vient de partir dans l’avenue Faurie ; première estimation de l’ordre de 3.500 à 4.000 manifestants selon nos estimations. Ils étaient 2.000 lors de la dernière journée de mobilisation le 16 février.

    14h30 | Mobilisation record au Puy-en-Velay

    Historique ! 15.000 manifestants annoncés par les syndicats, 6.500 pour la préfecture : la mobilisation contre la réforme des retraites est montée d’un cran, ce mardi matin, au Puy-en-Velay en Haute-Loire >> Article à lire ici

    14h30 | Manifestation en préparation à Ussel

    Les manifestants déjà nombreux se réunissent place Voltaire à Ussel en Corrèze avant de défiler en direction de la mairie.

    14h15 | « Une des plus grandes journées de mobilisation de ces dernières années » dans l’Allier

    Avant de rejoindre la manifestation principale à 14h30 place de la Liberté à Moulins, la CGT s’est rassemblée devant le Conseil départemental de l’Allier, et a organisé un « débat concert » entre midi et deux, avec buvette solidaire.

    La CGT de l’Allier annonce « une des plus grandes journées de mobilisation de ces dernières années », avec pour le département, plus de 80 appels à la grève dans tous les secteurs (public, privé, industriel, tertiaire). À titre de comparaison, la journée du 31 janvier, 52 appels étaient recensés.

    14h10 | Coupures d’électricité « sauvages »

    Deux coupures d’électricité « sauvages » imputées à des grévistes et visant la zone portuaire de Capécure et une zone commerciale ont affecté, ce mardi matin, jusqu’à 4.000 usagers à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, a indiqué Enedis à l’AFP. Ces coupures, provoquées entre 8h et 8h30, privaient encore de courant quelque 1.500 clients à la mi-journée, selon le distributeur d’électricité à l’AFP. 

    Ces coupures sont intervenues alors que « des agents des industries électrique et gazière, dont ceux d’Enedis, étaient regroupés » sur la zone portuaire de Capécure, dont l’activité a été paralysée dans la matinée par des manifestants bloquant tout le trafic de poids lourds, a précisé Enedis.

    « Enedis condamne fortement ces actes de malveillance » et entend « porter plainte », a souligné Serge Martin, directeur territorial Nord-Pas-de-Calais.

    Les coupures ont notamment perturbé le fonctionnement d’un Auchan à Saint-Martin-Boulogne, en périphérie de la ville. « Le magasin est ouvert, mais le drive et les livraisons sont perturbées », a indiqué à l’AFP une employée à l’accueil du magasin.  Sur sa page Facebook, le centre commercial de cette zone annonçait en matinée la fermeture des boutiques de la galerie marchande.

    13h50 | Manifestation en préparation à Brive

    À l’ouest de Brive, en Corrèze, on se prépare pour la manifestation après le blocage de la matinée. Le cortège doit défiler dans les zones commerciales a l’appel de l’intersyndicale.

    13h25 | 39 % de grévistes à midi à la SNCF, selon une source syndicale

    Le taux de grévistes ce mardi à midi à la SNCF atteignait 39 % selon une source syndicale à l’AFP, soit moins que le 19 janvier (46,3 %), première journée de mobilisation contre la réforme des retraites. En revanche, la participation dépasse les mobilisations des autres journées et notamment celle du 31 janvier qui avait enregistré 36,5 % de grévistes. On compte 76 % de grévistes chez les conducteurs et 55 % chez les contrôleurs.

    Tous les syndicats du groupe ont entamé une grève reconductible à partir de mardi pour s’opposer à la réforme des retraites actuellement débattue au Sénat.

    La SNCF a donc été contrainte d’annuler 80 % de ses TGV Inoui et Ouigo et une proportion similaire de TER.

    En région parisienne, de nombreux trains de banlieue roulent au ralenti avec un train sur trois sur les RER A et B et sur les lignes ferroviaires H, K et U. Certaines lignes sont encore plus touchées avec 80% de trains supprimés sur les lignes J, L, N et R et 90% sur le RER E et la ligne P.

    13h20 | L’intersyndicale annonce 37.000 manifestants à Clermont-Ferrand, 19.000 selon la police et 25.000 selon notre comptage

    Lors des deux fortes journées de mobilisation, en janvier, le 19, nous avions estimé 25.000 manifestants (19.000 manifestants annoncés par la préfecture, 30.000 selon l’intersyndicale) ; le 31, ils étaient 24.000 selon notre comptage (17.000 pour la préfecture et entre 35.000 et 40.000 manifestants pour les syndicats).

    13h10 | Le leader du syndicat CFDT salue une « mobilisation historique »

    Le secrétaire général du syndicat CFDT (réformiste), Laurent Berger, a salué une « mobilisation historique », avant le départ du cortège parisien pour cette sixième journée d’action contre la réforme des retraites en France.

    À ses côtés, son homologue de la CGT, Philippe Martinez, a assuré que « ça va être la plus forte journée de mobilisation depuis le début de ce conflit ». M. Berger a fait état d’environ « 20% » de manifestants en plus que lors de la journée du 31 janvier, qui avait réuni 1,27 million de participants selon les autorités, 2,5 millions d’après les organisateurs.

    13 heures | Philippe Poutou a rejoint le rassemblement de Guéret

    12h45 | À Clermont-Ferrand, on attend les prises de parole

    La pluie (limite neige) accompagne désormais les manifestants sur la place de Jaude, à Clermont-Ferrand. En attente des prises de parole syndicales.

    12h38 | Pourquoi manifestent-elles ?

    À Guéret, sur la RN145, Loreloï et Jessica manifestent pour plusieurs raisons. Loreloï agricultrice, manifeste pour mettre en avant l’humain : « je manifeste pour l’humain, et contre l’exploitation. Je suis agricultrice, je suis contre la façon dont on exploite et on élève les animaux, et la façon dont le gouvernement nous exploite ». Jessica, potière de profession, elle, met aussi en avant l’humain  : « personnellement, je n’aurais peut-être pas la retraite, mais je manifeste en soutien aux autres. Je suis là aussi pour le climat, et pour faire bouger les choses à ce niveau ».

    12h26 | Étudiants inquiets

    À Clermont-Ferrand, Tao et ses amis n’ont pas encore commencé à travailler qu’ils sont déjà inquiets pour leur retraite. Ces étudiants réclament d’être écoutés : « Tout le système dysfonctionne. On voit bien avec cette réforme des retraites que Macron ne veut pas nous écouter. C’est une réforme complètement antidémocratique. Alors que nous, étudiants, on souffre déjà de la précarité. L’avenir qui nous est réservé ne nous rassure pas du tout ».

    Les étudiants sont conviés à 15 heures, à la fac de lettres, pour une AG sur la suite du mouvement.

    12h25 | À Tulle, on assure que « c’est la première étape du blocage »

    A 7 h 30 pile ce mardi 7 mars, une centaine de manifestants ont bloqué le rond-point de Souilhac, à Tulle, pour protester contre la réforme des retraites. Au fil de la matinée, leur nombre a gonflé, les files d’attente aussi, mais la solidarité l’a majoritairement emporté sur le mécontentement >> Notre article à lire ici

    12h20 | Le corège se scinde à Clermont-Ferrand

    À Clermont-Ferrand, le cortège s’est scindé en plusieurs parties pour rejoindre l’arrivée plus rapidement. Objectif : remplir la place de Jaude.

    12h15 | Ce que dit La Voix lycéenne, syndicat lycéen français créé en 2021

    Selon La Voix lycéenne, syndicat lycéen, « nous dénombrons près de 300 lycées bloqués, dont 40 en Île-de-France et des dizaines de milliers de lycéens mobilisés devant leur établissement partout en France »

    12h10 | « La réforme des retraites, ça concerne tout le monde »

    À Clermont-Ferrand, Isabelle a fait toutes les manifestations depuis le 19 janvier. Ancienne éducatrice spécialisée, elle est retraitée depuis 5 ans mais reste mobilisée. « La réforme des retraites, ça concerne tout le monde. J’ai des enfants et des petits-enfants… Je m’inquiète pour eux. »

    À Clermont-Ferrand, premier décompte syndical : « rien que pour la CGT, nous sommes 30.000 ».

    12 heures | À Guéret, des manifestants quitte le rassemblement sur la RN145

    12 heures | Place de Jaude, à Clermont-Ferrand, les manifestants attendent la fin du cortège

    11h50 | Mère de famille vent debout

    À Clermont-Ferrand, Laetitia défile avec son mari et quatre de ses huit enfants. « J’ai eu trois enfants avant de commencer à travailler puis quatre après 2003, qui ne m’apporteront pas de trimestre supplémentaire dans le calcul de ma retraite… Ça veut dire que je vais continuer de travailler jusqu’à 67 ans. Je suis professeure des écoles et j’ai à peu près le même âge que mes collègues. En réfléchissant, on s’est dit que dans 15 ans nos élèves de primaire auront tous des enseignants de 60 ans… Qu’est-ce que ça va donner ? Quelle représentation de la vie auront ces enfants ? Comment pourra-t-on leur offrir encore quelque chose de sympa ? »

    Expéditions de carburants bloquées dans les raffineries : « Ça peut durer quelques semaines », prévient la CGT

    11h45 | À Tulle, pour éviter le blocage, nous avons testé les itinéraires bis

    L’intersyndicale l’avait annoncé voilà une dizaine de jours. Ce mardi 7 mars, dès 7 h 30, le rond-point de Souilhac qui permet d’accéder au centre-ville de Tulle quand on arrive de Brive ou du plateau serait bloqué par les manifestants. Et c’est bien le cas depuis ce mardi matin et pour une partie de la journée.

    À la rédaction, les journalistes ont testé différents itinéraires afin d’atteindre, avant 9 h 30, le centre-ville >> C’est à lire en cliquant ici

    11h39 | Chiffres consolidés à Guéret

    À Guéret, les chiffres consolidés par la préfecture de la Creuse font état de 6.700 manifestants.

    11h35 | Premières estimations à Aurillac

    Selon la police, 3.400 personnes manifestent à Aurillac. Un chiffre quasiment aussi élevé que le 19 janvier (4.100 selon les forces de l’ordre).

    11h30 | Quel taux d’enseignants grévistes ?

    La sixième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites se traduit, ce mardi, par un taux moyen d’enseignants grévistes de 32,71%, dont 35,35% dans le primaire et 30,09% dans le secondaire (collèges et lycées) selon le ministère, bien en-deçà des chiffres des syndicats. 

    Les syndicats Snuipp-FSU et Snes-FSU ont de leur côté annoncé des taux de grévistes d’au moins 60 % dans le premier et le second degré. Le taux de grévistes le plus élevé chez les enseignants date du 19 janvier, lors de la première journée d’action, avec 42,35 % dans le primaire et 34,66% dans le secondaire, selon le ministère.

    11h30 | Ambiance à Clermont-Ferrand
     

    11h25 | Premières estiomations à Guéret

    La préfecture de la Creuse estime à 5.500 le nombre des manifestants à Guéret ; ils sont 6.000 selon les syndicats, qui attendent l’arrivée des convois depuis Aubusson, Bourganeuf, La Souterraine… Avec l’arrivée des convois, les chiffres officiels font désormais état de 6.500 manifestants à Guéret.

    La RN145 est désormais bloquée et fermée à la circulation et le barbecue est en cours d’allumage.

    11h10 | Florilège de slogans relevés dans le cortège clermontois

    • « Marre de simuler ma retraite. Je veux en jouir »
    • « Que nos emois se meuvent en émeutes »
    • « Nos mamies valent plus que leurs profits »
    • « Pénibilité : être de gauche dans un pays de droite »
    • « Regarde ta rolex : c’est l’heure de la révolution »

    11h07 | « Montrer qu’il faut se battre »

    Geoffrey et Amandine sont venus d’Ambert pour défiler à Clermont Ferrand avec leurs deux filles, Agathe 10 ans et Alanis 7 ans. « On veut montrer à nos filles qu’il faut se battre qu’on est pas seuls à avoir ces idées-là. Ça fait partie de l’éducation. Voir qu’autre chose est possible, que même si le président a été élu avec une majorité entre guillemets, on n’est pas obligé d’adhérer à toutes ses idées. On leur apprend ce qu’est le travail mais on veut du travail pour tous, l’égalité de salaires entre les hommes et les femmes et surtout ne pas mourir au travail. »

    11 heures | À Aurillac, embouteillage et forces de l’ordre contraintes de s’adapter

    Surprise. A Aurillac, les manifestants ont décidé de changer le parcours, et n’empruntent plus le chemin déposé en préfecture, obligeant les forces de l’ordre à s’adapter.

    Énorme embouteillage. Les boulevards extérieurs sont paralysés. Le cortège se dirige vers le rond-point de la Montade. Plusieurs milliers de personnes défilent.

    10h55 | Dans la Creuse, la foule s’engage sur la RN145

    10h50 | Retraites et conditions de travail

    À Clermont, c’est la première fois cette année que Céline (entourée par deux collègues) peut faire grève cette année. Infirmière au CHU Gabriel Montpied elle était assignée lors des précédents rendez-vous.
    « Aujourd’hui la durée de vie d’une infirmière à l’hôpital est de 3 ans. On ne sait pas comment on va tenir. 64 ans, avec la charge de travail qu’on a, c’est impossible… On ne réclame même pas une augmentation de salaire, on veut juste des conditions de travail correctes, du matériel, des collègues. Pour ça, Il faut qu’on reconnaisse la pénibilité de notre travail et qu’on puisse partir à la retraite à 60 ans. »

    10h45 | Pas de fatigue possible selon Jean-Luc Mélenchon (LFI)
     

    10h45 | Parcours long à Clermont-Ferrand

    À Clermont-Ferrand, les manifestants quittent actuellement la place du 1er-Mai. Le cortège doit ensuite se diriger vers la place Delille et passer par le boulevard Trudaine, le cours Sablon, le boulevard François-Mitterrand et le boulevard Charles-de-Gaulle, pour terminer aux alentours de midi sur la place de Jaude où auront lieu les prises de parole des représentants de l’intersyndicale 63 (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires, UNEF, La Voix Lycéenne et Fédéa).

    10h42 | En chanson à Guéret

    À Guéret, au centre du rassemblement, des manifestants chantent : « Pour l’honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur, nous on est là ». Une partie des manifestants stoppe pendant quelques minutes leurs avancées afin de chanter un chant ponctuer par des « résistance ».

    10h40 | C’est parti à Aurillac

    À Aurillac, la manifestation vient de s’élancer. Les manifestants sont nombreux malgré le froid.

    10h40 | Le lycée Banville de Moulins bloqué

    Une quarantaine de lycéens bloquent le lycée Banville à Moulins ce matin, pour protester contre la réforme des retraites. Cet après-midi, ils rejoindront le cortège principal de la manifestation qui s’élancera à 14h30, place de la Liberté.

    10h30 | Dans la Creuse, direction la RN145 

    À Guéret, le groupe de manifestants quitte la gare routière, pour se rendre en direction de la route nationale 145.

    10h25 | Des têtes de mort dans les cortèges

    À Guéret, des manifestants arborent des pancartes à tête de mort pour manifester contre la réforme de la retraite.

    10h20 | Le nombre de manifestants sera-t-il record à Clermont-Ferrand ?

    À Clermont-Ferrand, les manifestants s’organisent place du 1er-Mai en attendant le départ du cortège (qui était prévu à 10 heures !). Difficile pour l’instant d’estimer leur nombre et de savoir s’ils seront plus nombreux que lors des rendez-vous précédents. Pour mémoire, ils étaient 25.000 le 19 janvier, à peine plus que le 31 janvier (24.000 manifestants). En raison, peut-être, des vacances scolaires, ces chiffres avaient diminué en février, plus de 10.000 mardi 7 février, 15.000 samedi 11 février et à nouveau 10.000 jeudi 16 février.

    10h19 | La CFDT demande « un geste d’apaisement » au gouvernement

    10h17 | On se met en ordre de marche à Clermont-Ferrand

    La manifestation se met doucement en ordre de marche à Clermont. Il y a du monde. Beaucoup de monde au départ de cette 6e mobilisation contre la réforme des retraites.

    10h15 | Changement de parcours à Aurillac

    Nouveauté du jour à Aurillac : le cortège ne prendra pas la direction du centre-ville, mais du rond-point du Prisme et des boulevards extérieurs.

    10h10 | Blocus au lycée Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand

    Les lycéens aussi sont dans la rue contre la réforme des retraites. Les élèves de Blaise-Pascal, à Clermont-Ferrand, rejoints par les ceux de Jeanne D’arc, font blocus depuis tôt ce matin. Ils sont environ 150 devant les portes de l’établissement.

    Alors que la vidéo du député LFI Louis Boyard, appelant à créer un #BlocusChallenge, ne cesse de tourner sur les réseaux sociaux, la Région Île-de-France annonce qu’elle porte plainte contre l’élu, pour « incitation au délité d’entrave et incitation à la violence » >> Notre article à lire ici
    10h05 | À Guéret, des centaines de manifestants en route pour la RN45

    À Guéret, des centaines de manifestants sont déjà arrivés et se préparent à rejoindre la seule route nationale de Creuse, la RN145.

    10 heures | Les retraites, mais pas que…

    À Aurillac, ces cinq enseignantes à l’école du Bex d’Ytrac s’apprêtent à défiler contre la réforme des retraites. « Notre fierté, aujourd’hui, c’est que l’école est fermée. Nous avons reçu des messages de soutien des familles, des remerciements… » Outre le sujet des retraites, elles pointent aussi « la dégradation du service public », et déplorent la fermeture de 12 classes, dans le Cantal, à la rentrée de septembre.

    9h50 | Giratoires occupés à Brive

    À Brive, les manifestants comptent occuper les rond-points de la zone ouest toute la matinée jusqu’au départ du cortège à 14 heures. Ils distribuent des tracts aux routiers et automobilistes plutôt compréhensifs face aux blocages.

    9h35 | Les syndicats attendent « plus de 2 millions » de manifestants

    Les responsables des principaux syndicats ont indiqué, ce mardi, attendre « plus de 2 millions » de manifestants pour leur sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, qui marque selon eux le début d’une « nouvelle phase » du mouvement social.

    « Je pense qu’on va mettre plus de deux millions de personnes dans la rue aujourd’hui », a déclaré Frédéric Souillot sur RTL. Le secrétaire général de Force ouvrière a affirmé que « dans plein d’endroits la France est à l’arrêt », suivant le mot d’ordre de l’intersyndicale, ce qui « démontre que la stratégie fonctionne » et justifie donc de poursuivre « jusqu’au retrait de cette réforme ».

    Avis partagé par Laurent Berger: « Il ne faut pas se résigner, c’est possible de faire reculer le gouvernement sur les 64 ans », a lancé sur LCI le patron de la CFDT, qui espère lui aussi battre le record du 31 janvier (1,27 million de participants selon les autorités, 2,5 millions d’après les organisateurs).

    « La responsabilité incombe uniquement au gouvernement », qui « provoque le mouvement social », a insisté sur France Info le leader de la CGT, Philippe Martinez, pour qui ce sixième acte est « la première journée d’une nouvelle phase », avec « des grèves reconductibles dès aujourd’hui ». « On est un cran au-dessus » des mobilisations précédentes, mais « personne ne peut dire qu’on n’avait pas prévenu », a-t-il souligné, sans toutefois reprendre à son compte les propos de sa fédération chimie, qui a appelé à « mettre l’économie à genoux ».

    Un objectif pourtant assumé à demi-mot par le président de la CFE-CGC, François Hommeril, qui a souhaité sur Public Sénat « que ce soit une journée marquante, y compris dans son impact économique ».
    9h25 | Blocage de la Stabus à Aurillac

    À Aurillac, l’intersyndicale a organisé une opération de « blocage » de la Stabus, tôt ce matin. Les manifestants sont appelés à se rassembler devant la gare SNCF, d’où partira le cortège, à 10 heures.

    9h20 | Circulation difficile à Brive

    En zone ouest de Brive, la circulation est difficile entre le centre-ville et les accès à l’A20. Ça bouchonne depuis Estavel jusqu’à la route de Lissac et l’échangeur. Les automobilistes peuvent seulement prendre l’autoroute direction Limoges.

    9h15 | Opération escargot en préparation en Creuse

    L’opération escargot sur la RN145 en Creuse se prépare. Départ dans 20 minutes de La Souterraine. Direction Guéret. Il y a déjà du monde au point de départ (espace Yves Furet).

    9h | Barrage à Tulle

    9h | Barrage sur l’A20

    À Brive, en Corrèze, un barrage est en place dans la zone ouest. La circulation est coupée au niveau du giratoire du Teinchurier (rond-point de la Vezere) Les accès à l’A20 restent possibles.

    9h | La CGT annonce le blocage des expéditions de carburants dans toutes les raffineries de France

    Les expéditions de carburants étaient bloquées à la sortie de « toutes les raffineries », ce mardi matin, afin de protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, a affirmé à l’AFP la CGT-Chimie. « La grève est partie partout, (…) avec des proportions de grévistes très variables en fonction des sites, mais avec des expéditions bloquées en sortie de toutes les raffineries ce matin », a déclaré Eric Sellini, élu national de la CGT-Chimie.

    Selon lui, les raffineries de TotalEnergies, Esso-ExxonMobil et Petroineos sont affectées par ce mouvement social.

    Raffineries, SNCF, centrales électriques, collecte des déchets… Quels sont les secteurs où la grève risque de durer ?

    Grève très suivie dans les écoles

    Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, prévoit que plus de 6 0% des enseignants du premier degré seront grévistes mardi 7 mars, pour la sixième journée d’actions qui s’annonce massive contre la réforme des retraites, a-t-il indiqué, lundi 6 mars, à l’AFP.

    Le taux de grévistes le plus élevé chez les enseignants date du 19 janvier, lors de la première journée d’action, avec 42,35 % dans le primaire et 34,66 % dans le secondaire, selon le ministère. Ce 19 janvier, les syndicats avaient eux recensé jusqu’à 70 % d’enseignants grévistes dans le primaire et 65 % dans les collèges et lycées.

    Des actions menées dès vendredi 3 mars

    La grève reconductible dans l’énergie a débuté dès vendredi 3 mars avec des baisses de production d’électricité dans plusieurs centrales nucléaires, « compte tenu du débat qui s’ouvre au Sénat » sur l’article 1 concernant la suppression des régimes spéciaux de retraite, a annoncé la CGT. Dans ces conditions, « les agents d’EDF des centrales nucléaires se mettent en grève et baissent la production d’électricité », a indiqué la CGT, vendredi après-midi. Le site d’EDF répertoriait des baisses de charge dans plusieurs centrales nucléaires.

    Les syndicats veulent une mobilisation “inoubliable”

    « Massif », « inédit », « inoubliable » : l’intersyndicale, réunie jeudi 2 mars à La Ricamarie dans la Loire, a appelé à « casser la baraque » lors de la mobilisation de ce mardi 7 mars, en mettant la France « à l’arrêt » par la grève.
    « On est uni et le 7 mars on met la France à l’arrêt », a résumé Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT. « Cela passe par une mobilisation inédite le 7 mars, je compte sur vous pour casser la baraque et que ce soit inoubliable ».
    « Il faut que le mouvement du 7 mars soit massif », a fait écho François Hommeril, président conféréal de la CFE-CGC. « Pas de grève par procuration », a enchéri le secrétaire général de FO Frédéric Souillot.

  • SOURCES LA MONTAGNE SUR L’ENSEMBLE PRATIQUEMENT DE l’AUVERGNE

  • La réforme des retraites est une négation des travailleuses du soin.

    Infirmières, aides à domicile, professeures des écoles, deux tiers des femmes qui exercent ces métiers ne se sentent pas capables de continuer jusqu’à la retraite, selon une récente étude réalisée auprès de 7 000 professionnelles.

    Il est urgent de reconnaître la pénibilité de leur travail.

    C’est incroyable, mais comment faire pour réussir à se faire entendre, puis le courage de ses femmes de faire des prises de sang à 65 ans? 

    C’est de la folie M. Macron

  • Entre 2021 et 2022, une grande consultation, inédite, portée à la fois par des chercheuses et une organisation syndicale, a donné la parole aux métiers féminisés du soin et du lien.

    Et 7 000 professionnelles (plus de 90 % de femmes) y ont répondu.

    Infirmières, aides-soignantes, sages-femmes, aides à domicile, professeures des écoles, éducatrices spécialisées, assistantes sociales, auxiliaires de puériculture ou assistantes maternelles ont raconté leur réalité professionnelle.

    Si ces métiers ont des niveaux de formation et de salaire différents, s’ils existent à la fois dans les secteurs privé et public, s’ils sont en contact avec des publics divers (enfants, personnes vulnérables, en perte d’autonomie, en situation de handicap, etc.), tous témoignent d’une pénibilité non reconnue : 97 % des professionnelles disent que leur métier est dur sur le plan émotionnel et 84 % sur le plan physique.

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