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Colères en France ? Du calme voilà 100€ !

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Colères en France ? Du calme voilà 100€ !

Sociétés de profits, la puissance des médias quelle force de frappe peut faire en sorte que tel ou tel produit se consomme bien ? Nous avons l’exemple lorsque nous constatons que pour trouver une parade à « une révolution » dans laquelle nous vivons depuis plusieurs années, le bulletin de vote sera pour certains acheté pour un montant de 100€.

Ne pensez surtout pas que ce montant vous sera versé tous les mois, « une folie pure » oui une seule fois et à 38 millions de français. A la condition expresse que le prix de l’emprunt sur le fonds monétaire de coute plus cher qu’à présent.

La raison, tout comme le « bulletin de vote » ne coutera rien, il faudra bien que nos successeurs payent l’ensemble des emprunts d’une manière ou d’une autre. Le contraire n’engage que ceux qui voudront croire les promesses faites, par qui et comment ?

On pourrait dire pratiquement de gré ou de force alors peu importe que tous les murs des villes du pays soient pendant un certain temps voué à l’anti-nature que cela soit pour un homme, un parti politique, une mallette de production, dans les masses aussi diverses les unes que les autres.

On ne sait même pas s’il faut allumer sa radio, sa télé, son journal ou tout jeter par la fenêtre. Quels sont les produits de 1ere nécessité en baisse ? La baisse des prix constitue le signe évident d’une baisse de la demande de la part des consommateurs, entraînant un ralentissement économique général. La baisse de prix s’accompagne presque toujours d’une chute des rentrées d’argent d’un pays, d’un recul global de sa croissance économique et d’une hausse du chômage.

L’ensemble ne peut provoquer que des violences, ou alors supportons la révolution dans laquelle nous sommes depuis des décennies et les enfants qui naissent grandiront où la majorité ignoreront d’où ils viennent et ce que demain réserve.

C’est de là que naissent indéniablement la fusion de la masse des réseaux sociaux, « Carrefour a bien essayé d’acheter Auchan » cela représente aussi une chute indéniable lorsque les élections sont proches d’une certaine conséquence pour certaines années de tout cela la quiétude du paysan mais des anciens devient supérieure à une douleur de citadin.

Réellement très difficile de vivre des produits de la terre au 21e siècle va-t-on repartir sur les denrées avec objectivité sur la terre et ses richesses ?

L’homme ne peut survivre qu’elle que soit les provenances et les aboutissements d’un repas par jour, la révolte gronde au cœur de chacun. Nous sommes devenus des « serfs, de tous les nantis. Le quidam de base tente de posséder une minime parcelle de la terre qui se confond avec les méandres d’une Justice où mains mises sur le pactole qui prive chacun du minimum. Qui saura rendre l’équilibre du fléau de la balance de Roberval pour deux plateaux égaux. « Germinal » en donna la leçon, sommes-nous esclaves à l’ombre de leurs mines de platine ?  

Que reste-t-il du travailleur, de sa famille, de ses proches écrasés par les masses que représentent les grandes surfaces qui de plus en dehors de cela tente une médiation pour une unification à hauteur de milliards d’euros ou de dollars. Ainsi le prix des produits ne peut qu’augmenter, tout un chacun le constate au jour le jour.

Au moment où il s’agit de déposer son bulletin dans l’urne, l’élection sonne telle une cloche au tarif de 100€, les nantis pourront se rendre compte tout simplement en se disant sont-ils malheureux ou pas ? Peux t’on poser ou mettre un timbre à vitesse verte pour qu’un courrier arrive à destination en 2021 ? Le coût des sondages électoraux ferait « La Gloire de mon père, sous la férule des Restos du Cœur »

Sortons du rêve de l’illusion pour rester dans le concret du réalisme de l’endurance de ce que subissent la majorité. Des travailleurs, des retraités, des jeunes sans emploi, en manque d’éducation, aurait dit : « Charlie Chaplin », s’il était encore de ce monde.

Un témoignage glaçant de réalisme, d’un pompier.

https://www.youtube.com/watch?v=2OpClQE6vMA

 

Ils se présenteront comme les moteurs essentiels du fonctionnement de la planète Terre

À quelle heure, à quel moment, quel jour, quelle année, doit-on se lever pour s’occuper de ceux qui produisent et comme cela fut dit à un moment donné « Labourage et pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée » A la belle époque.

Conséquence la création des marginaux, des exclus, du fleurissement des drogues, de la disparition de la cellule familiale, le manque de contrôle des pouvoirs publics : autrement dit le citoyen de base non-nanti devient plus que le vassal des financiers. Il suffit de constater le nombre de carte vitale de la CPAM et le nombre de personnes vivantes en France. C’est un chiffre qui devrait de nouveau relancer le débat sur l’ampleur de la fraude sociale en France. Mathilde Lignot-Leloup, directrice de la Sécurité sociale, interrogée par une commission parlementaire a reconnu qu’il y avait un excès de 2,6 millions de cartes Vitale actives dans l’Hexagone.

Un chiffre largement revu à la baisse par rapport aux 5,2 millions de 2019, mais qui réveille le spectre d’une fraude sociale massive, pointe Le Figaro. En septembre dernier, la commission des Affaires sociales du Sénat estimait le coût de la fraude aux faux numéros de sécurité sociale à 140 millions d’euros par an. Un chiffre très éloigné de celui avancé par Charles Prats, « l’ancien magistrat financier » qui n’hésitait pas à parler de 14 milliards par an.

Une société normale est régie par des liens forts, culturels, bâti par l’homme du passé de l’histoire des hommes. Les solidarités réelles qui en sont le ciment font que chacun devrait y retrouver sa vraie place en fonction de ses compétences.

Cet idéal est plus ou moins bafoué par la structure sociale qui sert et fourni pour perdurer, or elle accuse un plein déclin, le décor pénalise l’individu par la cause d’un petit nombre de puissances financières sur l’ensemble de l’économie.

Les traces financières telles celles du pétrole, de l’industrie chimique, de l’agroalimentaire, produisent justement ces quartiers que l’on dit interdits à une certaine population en devenant ni plus ni moins que des dealers, des pourvoyeurs de drogues, et de pièges de toutes sortes.

La destruction de la famille, de la connaissance du voisinage, créer une dépersonnalisation ou plus personne à la limite peut dire « je suis capable de savoir exactement qui est mon voisin »

L’homme est déraciné, exclus du travail pour lequel il a étudié, il n’a plus les moyens de se de se rendre là, où son illusion constructive l’a exclu par le modernisme financier.

Il se trouve rejeté vers la marginalité, la drogue, etc.

L’appartenance vitale qui nous est supérieure, nous transcende pourtant nous en sommes les principaux vecteurs : la famille, la notion de liberté, creuse parfois notre propre finalité, par manque de véritables communications, et non les soporifiques politiciens. Mais où se trouve le réel choix de la raison ? Il n’y a plus une mais des milliers de manières de dire et d’écrire « J’accuse »

La loi se doit de s’appliquer à chacun au nom d’ailleurs de ce que certains crées et qu’ils sont loin de continuer à vouloir appliquer qui s’impose par les « les droits l’homme »

Les plus puissants deviennent à nouveau ce que l’on trouve dans le milieu de la finance qui manipulent parfois les hommes politiques, les médias : à convenances ceux qui ne sont pas d’accord sont privés de tout y comprit du goût de vivre. Nous le constatons par les suicides d’une jeunesse à l’orée de la vie.

Voir tourner en dérision quand ils ne sont pas diffamés on constate que depuis 1980 alors que nous sommes dans le 3e Millénaire, les droits de l’homme ont fabriqué plus de 5 millions de chômeurs.

Les chiffres qui nous sont donnés sont à prendre avec énormément de précautions, c’est un danger, ils tanguent, planent, telles les étoiles dans la galaxie lorsque nous regardons au-dessus pour nous dire mais comment se fait-il ? Que pour braver l’espace des milliards d’euros sont consumés pour la jouissance de créer sa propre fusée.

Que des jeunes de 13,14,15,16 ans puissent braver ce qui est le symbole de toute forme de République ? Et alors fleurissent les mouroirs des anciens qui ont tentés de nous mettre sur la bonne voie. Et qui s’appelle plus communément lorsqu’on veut bien lui donner sa véritable valeur les forces de la nation qui régissent « l’ordre de la liberté » la question qui se pose essentiellement ont-ils les moyens de ne pas se faire traiter d’assassins ? Les pompiers ? les forces de l’ordre sont-elles appelées pour combattre le feu, les violences, de crimes qu’elles subissent, qui demeurent injustifiés ? Démonstrations sont faites du gouffre où nous nous trouvons et subissons.

Alors que les coupables siègent sur des fauteuils capitonnés d’une élégance bien supérieure obtenue qu’on veut leur donner et le fanatisme les pousse justement à ne plus faire partie de cette société qui est nôtre. Verrons-nous suffisamment clair pour être capables de redresser le poids de ce qui nous entraîne vers une chute certaine en se disant tout simplement « qu’allons-nous faire de notre vie ? Peut-être pire que de renter dans le « Tonneau des Danaïdes »

Actuellement et la confiance comme les antériorités ne se trouve pas dans les mots mais dans les actions. Ne pas accepter la parité en de multiples domaines c’est mettre en place le modernisme de toutes les outrances. Les corridas en voitures, en motos etc. Au cœur des villes au dépit de toutes logiques.

Le Panda

Patrick  J u a n

55 réflexions sur “Colères en France ? Du calme voilà 100€ !

  • Karim Benzema, mieux traité par la Justice que le Président Sarkozy !

  • La Justice, c’est comme le théâtre : il y a des pièces qui font recette. Actuellement, les spectateurs sont gâtés. À l’affiche du tribunal correctionnel de Paris se joue le procès des sondages de l’Élysée, une farce où l’on reproche à la présidence Sarkozy d’avoir passé des commandes sans appel d’offres de 2007 à 2012. Parallèlement, au tribunal de Versailles, se donne en spectacle l’affaire de la sextape, une comédie dans laquelle Mathieu Valbuena, ancien joueur de l’équipe de France, est la victime d’une bande de maîtres-chanteurs détenant une vidéo où le footballeur s’adonne à une partie de jambes en l’air. Dans la première affaire, la guest-star est Nicolas Sarkozy, président de la République au moment des faits ; dans la seconde, c’est le joueur de football Karim Benzema qui est impliqué au moment des méfaits. Au niveau de la mise en scène, la Justice balance…

  • À Paris, Nicolas Sarkozy était invité à la barre en qualité de simple témoin. Il a refusé de répondre à cette convocation. Résultat, le tribunal a délivré un mandat d’amener à son encontre, qui le contraint à venir déposer le 2 novembre prochain. En revanche, à Versailles, où Benzema devait s’asseoir sur le banc des accusés (mis en examen, il est soupçonné d’avoir prêté son concours aux présumés maîtres-chanteurs, les sieurs Axel Angot, Mustapha Zouaoui, Younes Houass et Karim Zenati), le joueur de football a été dispensé d’audience. Motif : dimanche, le Real Madrid (le club où il joue en Espagne) affronte le FC Barcelone ! Bref, d’un côté, on menace un ancien Président de lui envoyer les gendarmes et, de l’autre, on épargne un joueur de foot, pourtant renvoyé devant le tribunal pour « complicité de tentative de chantage »!

  • Que pense le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti de cette Justice « à la gueule du client » ? Il faut rappeler que dans l’affaire de la sextape, qui a éclaté à l’automne 2015, Dupond-Moretti est devenu, dès le début 2016, l’avocat de Karim Benzema. À ce moment, il estimait, sur RMC, que le joueur était victime de ses origines : « On reproche à ce gamin de ne pas s’exprimer dans un français académique. On lui reproche ses relations avec ses anciens amis. Des gens qui sont issus du même monde que lui qui est un monde aujourd’hui distancié du monde des bien-pensants. » Aujourd’hui, la distance est abolie. Alors que, suite à l’affaire, Karim Benzema avait été écarté de l’équipe de France, au printemps dernier, le sélectionneur Didier Deschamps l’a rappelé sous le maillot bleu pour participer à l’Euro, à la surprise générale mais à la satisfaction particulière de Dupond-Moretti. L’avocat espérait alors que « la France va gagner et qu’il [Karim] va marquer beaucoup de buts ». Espoir déçu… L’équipe de France de Benzema a été lamentable. Il n’empêche, Benzema a fait son retour en équipe nationale, au détriment d’Olivier Giroud.

    Dans la mesure ou à la suite de ces faits, les rapports financiers sont dans quels camps?

    Alors qui dégage le ballon? Il est évident que les fonctions tout comme les avocats ne sont pas dans Les Miradors quoique….

  • Donc, les trois solutions sur la table, après deux jours de réflexion, n’ont pas survécu au génie Castex. Éjection brutale des cogitations précédentes et nouvelle annonce. La nouvelle « indemnité inflation » sera offerte à 38 millions de Français – d’ailleurs, quid des étrangers nécessiteux qui travaillent en France ? -, c’est-à-dire, semble-t-il, aux seuls adultes qui sont, au total, environ 52 millions. On comptera donc 73 % d’heureux bénéficiaires, avec ou sans voiture. Certains étaient déjà possiblement gratifiés d’autres allocations sociales. Pour les couples, c’est chacun des époux qui sera considéré et, si besoin, « indemnisé » dans les mêmes conditions. Scènes de ménage en vue, en cas de disparité de salaires ?

  • On a d’abord entendu Macron en début de semaine, puis vu Le Maire le mardi et, enfin, Castex en sauveur, un peu confus, le jeudi soir, sur TF1. C’est lui qui tenait le témoin final de cette course-relais d’obstacles en forme de sprint. Le Premier ministre a présenté la solution de la pompe à milliards contre « l’usine à gaz » et privilégié une solidarité large et simplissime face à la gabegie de la détaxe pour tous !

    Le montant de cette largesse gouvernementale est annoncé à 3,8 milliards. Prenant en référence le coût de 500 millions pour un centime de moins au litre à la pompe, on peut en déduire, avec une petite règle de trois, que ces milliards pourraient abaisser le prix du litre de 7,6 centimes.

    En cette fin de semaine, et nonobstant toute nouvelle déclaration hypothétique, un mauvais esprit pourrait voir dans la discrétion finale du Président une manière indirecte et gratuite – si j’ose dire ! -, pour lui, de séduire les nombreuses classes moyennes de ce pays dans cette campagne fantôme en vue de la présidentielle pour laquelle il n’est pas candidat. Loin de nous cette idée !

    Si tiens voila 100 euros et ne dis à personne, moi j’en ai parlé à tout le monde, que l’on ne vienne pas me parler de corruptions au niveau des Cartes vitales ou du prix du pain.

  • Comment Emmanuel Macron a systématiquement défendu l’intérêt de l’Europe au détriment de la France

  • J’ai voté pour Emmanuel Macron en 2017. En ce qui me concerne je ne dis jamais pour qui je vote, ce commentaire est une message reçu que je vous livre. Comme beaucoup, j’avais été séduit par la promesse de renouveau de la classe politique incarnée par ce jeune homme dynamique, brillant et relativement inconnu. Mais plus que l’habillage, Emmanuel Macron était pour moi la solution à la principale raison du déclassement de la France : son inadaptation à l’Union européenne.

    La plupart des pays européens profitent de leur appartenance à l’Union. L’Allemagne profite d’un euro faible (par rapport à l’ancien mark) pour renforcer son industrie, notamment automobile. L’Irlande a attiré les sièges des multinationales étrangères grâce à un taux d’imposition sur les sociétés plus faible que les autres. Les Pays-Bas concentrent les sièges sociaux des entreprises multinationales européennes (notamment Stellantis, ex-Peugeot-Fiat, ou l’alliance Renault-Nissan). Les pays de l’Est, comme les pays du Sud avant eux, reçoivent des milliards chaque année des fonds européens et leurs ressortissants ont dorénavant rejoint le niveau de vie des Européens de l’Ouest.

  • La France, quant à elle, souffre d’un euro fort (par rapport au défunt franc), ne reçoit que très peu de recettes fiscales des GAFAM, qui gagnent pourtant des fortunes grâce aux Français, voit ses entreprises déménager dès qu’elles sont rachetées ou fusionnées et paye le développement économique de ses concurrents de l’Est. Bref, la France se fait vampiriser un peu plus chaque année par ses amis européens.

    Alors, que faire ? Il y a pour moi trois solutions : quitter, changer ou s’adapter à l’Union européenne.

    Quitter l’Union est un processus long et à haut risque pour lequel les Français ne sont pas encore prêts. Les candidats qui le proposent sont marginalisés.

  • Macron n’a jamais défendu l’intérêt de la France face à l’Europe

    Changer l’Union européenne est la promesse habituelle des candidats à la présidentielle. Aucun n’en a jamais rien fait. Principalement par lâcheté politique mais aussi par impossibilité pratique. Lors de la négociation des traités et des lois européennes, chaque pays défend durement ses intérêts. Ils n’ont donc, pour la plupart d’entre eux, aucune raison de modifier ces textes sous prétexte que les politiciens français n’ont pas pensé au bien du peuple qu’ils sont censés défendre.

    Reste la dernière solution, la moins enthousiasmante mais la plus pratique : si on ne peut pas adapter l’Union européenne à la France, alors adaptons la France à l’Union européenne. C’était, pour moi, cela, la promesse derrière l’élection d’Emmanuel Macron : réformer la France pour qu’elle profite pleinement de son adhésion à l’Union.

    Presque cinq ans plus tard, force est de constater qu’elle n’a pas été tenue. Le Président Macron n’a jamais défendu l’intérêt de la France mais toujours l’intérêt de l’Europe au détriment de la France.

  • Les exemples sont nombreux. Dans le domaine militaire, il a défendu une chimérique défense européenne qui consiste à brader notre industrie de défense aux Allemands : programme SCAF dans l’aéronautique, char franco-allemand, par exemple. Dans le domaine diplomatique, il a signé le traité d’Aix-la-Chapelle et promis, ainsi, à Berlin de tout faire pour son accession au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre permanent, ce qui va mécaniquement diminuer l’influence française.

    Il a également négocié le plan de relance européen de 750 milliards, dont 40 pour la France qui, en contrepartie, devra en rembourser, selon les estimations, entre 60 et 80 milliards. Puis dire que cela ne devait couter rien, mais enfin dans le temps il y avait « Les Pieds Nickelés » à présent les jeux olympiques sont pour 2024.

    Mais peu importe, car le but, pour Emmanuel Macron, était de renforcer les liens entre les États européens par cette dette commune, pas l’intérêt de son pays.

    Au-delà de ces exemples emblématiques, on constate partout que la France continue d’être la vache à lait de l’Europe et poursuit son déclin avec une délocalisation accélérée de ses entreprises et de ses sièges sociaux.

    L’Union européenne continue de profiter de la France mais la France ne profite toujours pas de l’Union européenne. Emmanuel Macron n’a pas réussi et, pire, il n’a même pas essayé de changer cela, perdant ainsi son principal intérêt politique.

    D’autant plus qu’une quatrième voie s’est ouverte : au triptyque quitter, changer ou s’adapter à l’Union européenne s’est ajouté le choix de résister. Les pays de l’Est (Pologne et Hongrie en tête) nous ont montré qu’un pays membre, même modeste, peut résister à l’Union européenne et défendre ses intérêts de l’intérieur.

    C’est cette voix que je soutiendrai en 2022.

  • Violences dans les collèges et lycées : l’explosion

  • Les enseignants le savent bien – et les policiers aussi : les vacances de la Toussaint sont toujours un bon repère pour faire un premier bilan du « climat scolaire », selon l’expression officielle. Le théorème est le suivant : la période septembre-octobre étant la plus facile (été indien, nouveauté, énergie et dynamisme des équipes apportés par les grandes vacances), si, malgré cela, les nuages sont déjà là, alors le reste de l’année sera dur. Le Figaro, sous la plume de Caroline Beyer, a mené une enquête au ton très juste, au diapason de ce que nous vivons. Sous le titre « Les collèges et lycées dans l’impasse de l’ultraviolence », elle dresse un état des lieux qui correspond malheureusement à la réalité : « Enseignants agressés en classe, rixes entre élèves armés, harcèlement dans et hors les murs… Les établissements du secondaire font face à une vague de brutalité inédite. »

  • L’enquête a aussi le courage se souligner deux facteurs aggravants et que j’ai pu moi-même constater ces derniers jours dans ma ville et mon établissement.

    D’abord, l’extension du phénomène à tout le territoire, tous les établissements. Notamment pour les violences dues au harcèlement, comme le souligne Le Figaro : « « Le constat est cruel, mais sans appel : aucun établissement, aucune région, aucune catégorie socioprofessionnelle n’est épargné aujourd’hui », constate le rapport d’information sénatorial sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, rendu le 21 septembre. »

  • Ensuite, la minimisation systématique des autorités, bien connue depuis le célèbre phénomène « Pas de vague », qui avait éclaté il y a trois ans, justement à la Toussaint. Jean-Michel Blanquer avait beau déclarer, sur Europe 1, il y a un an, quelques jours après l’assassinat de Samuel Paty, que cette expression, il ne la « support[ait] plus », le « pas de vague » ne fait que grossir et se réinventer. Il suffira de rappeler la lâcheté qui a poussé bien des établissements, comme le mien, à, tout simplement, ne pas rendre hommage à Samuel Paty. En pesant chacun de ces derniers mots au moment où je les écris, je crois dérouler un cauchemar. Non, c’est la réalité. Pas d’hommage, pas d’incident à faire remonter. Autre façon de casser le thermomètre : l’impact des mois de confinement sur les statistiques. Mais l’Autonome de solidarité laïque (ASL), association souvent en première ligne pour assister les personnels de l’Éducation, a le courage de qualifier la « baisse » du nombre de dossiers de « trompe-l’œil », précisant que « l’analyse, mois par mois, des chiffres et sa projection montrent qu’en « année normale », le nombre de dossiers ouverts « aurait été au moins égal, voire supérieur à l’année 2019 » ».

  • Si vous doutiez encore, même la FCPE, classée à gauche, se met à tirer la sonnette d’alarme. Dans Le Parisien, Stéphanie Durel, la présidente du conseil départemental de la FCPE en Seine-et-Marne, l’affirme : « L’année scolaire n’a pas débuté comme les précédentes. De plus en plus d’établissements secondaires connaissent des problèmes de violences depuis septembre. Y compris ceux qui n’avaient pas de problèmes graves jusqu’à maintenant. J’ai alerté la directrice académique des services de l’Éducation nationale (DASEN). » Et je pourrais confirmer : dans un lycée voisin du mien, les collègues assistent à la multiplication des intrusions violentes pendant les cours, accompagnées de jets de différents projectiles par des mini-bandes cagoulées.

    Ces derniers jours viennent confirmer les deux tendances de l’explosion des violences : dans la Drôme, des enseignants d’un lycée de Pierrelatte ont été menacés dans des tags d’être décapités comme Samuel Paty (France-Bleu Drôme-Ardèche) tandis qu’à Toulouse un jeu inspiré de Squid Game a conduit au tabassage d’un adolescent dans un collège (CNews).

    Pendant ce temps, notre niveau – notamment en sciences – continue à s’effondrer, comme en témoignent les collègues membres des jurys, tout comme le nombre de candidats aux concours d’enseignants. Et ne me dites pas que cela n’a pas de rapport.

    Qui pourrait prétendre que nous pourrions en douter, enfin, non mais dirait « Gaston » 

  • Vers une augmentation du prix du pain ? Le prix de votre baguette pourrait subir entre 5 et 10 centimes d’augmentation dans les prochains jours, a annoncé sur BFM Business le président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF) Dominique Anract. En cause : l’augmentation du prix du blé, de plus de 30% en un mois, s’affichant ainsi à 110 euros la tonne. Le prix de la farine a ainsi lui aussi augmenté.

    C’est faux et presque vrai, la seule différence reste que la farine porte le prix à 145 euros la tonne, cherchez les erreurs….

  • Bébé découvert dans la poubelle d’un TGV : l’ADN a permis de retrouver ses parents

  • Suspectée d’être la mère d’un nouveau-né découvert par des agents de propreté dans la poubelle d’un TGV Lille-Marseille, le 13 septembre, une femme a été interpellée dans le Nord. 
    Confondue par des tests ADN, une femme de 40 ans a été interpellée à Brébières (Pas-de-Calais), mise en examen pour meurtre sur mineur et incarcérée.

  • Ce qui est une étape de l’enquête lancée après la découverte mi-septembre du corps d’un nouveau-né dans la poubelle d’un TGV à Marseille.

    Un appel à témoins est lancé après la découverte d’un nouveau-né dans une panière à linge à Mainvilliers

    Son compagnon, âgé de 48 ans, a également été interpellé mercredi mais relâché sans poursuites. « Il a tout contesté », assurant qu’il ne savait pas que sa compagne était enceinte, selon le procureur.

    Les commentaires issus du bébé assasiné par ses parents pose comme source La Montagne !

  • L’enfant n’est pas mort-né
    Tous deux avaient pris ensemble un TGV Lille-Marseille, le 13 septembre.

    Le corps du bébé avait été retrouvé dans la soirée par des agents de propreté chargés du nettoyage de la rame, en gare de Marseille Saint-Charles.

    Décapitation dans le Vaucluse: un homme interpellé

    L’autopsie du corps de l’enfant avait révélé que celui-ci avait respiré, et était donc né vivant.

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    Voila où méne certaines formes de folies, prétrendre le contraire alors c’est pire que de la folie

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  • POINT DE DEAL, INTERVENTION DU RAID: CE QUE L’ON SAIT DES TIRS CONTRE DES POLICIERS À LYON

  • Une enquête pour tentative d’homicide a été ouverte, mais personne n’a encore été interpellé. Aucun policier n’a été blessé.
     
    Plusieurs policiers ont été visés lundi après-midi par des tirs dans le quartier de La Duchère, au nord-ouest de la ville de Lyon (Rhône). Si aucun d’entre eux n’a été blessé, « c’est un fait extrêmement grave, puisque manifestement ces tirs étaient faits pour tuer », a déclaré quelques heures après les faits le maire EELV de Lyon Grégory Doucet.

    Une enquête pour tentative d’homicide a été ouverte dès lundi soir pour ces faits.

  •  La surveillance d’un point de deal dans l’après-midi
    Lundi en fin d’après-midi, trois policiers de la brigade anticriminalité (BAC) étaient « en intervention près d’un point de deal à Lyon », dans le quartier de La Duchère à 17h30, a expliqué la préfecture. Au cours de leur surveillance, ils sont la cible d’une rafale de tirs, et sont contraints de quitter les lieux.

    « C’est un acte extrêmement grave, on est dans un lieu de deal très fort et incontestablement, c’est en lien avec des actions qui ont eu lieu ces derniers jours » a expliqué le préfet Pascal Mailhos. « On voit bien que les actions que nous menons pour pilonner les lieux de deal, comme le souhaitent le ministre de l’Intérieur et le gouvernement, produisent des effets, il y a des réactions, et des réactions graves ».

  • Ce soir, un ou des individus ont ouvert le feu contre 3 policiers de la BAC en intervention près d’un point de deal à Lyon. Le préfet P.MAILHOS est venu soutenir les agents visés et rappeler que la stratégie de pilonnage des points de deal voulue par @GDarmanin se poursuivra.

  • Intervention du RAID et nouveaux tirs
    Les policiers reviennent aux alentours de 19 heures, cette fois avec des renforts. Mais les tirs reprennent, et le RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion) intervient dans le quartier, qui est alors bouclé.

    « Une opération de police est en cours à Lyon, dans le quartier de la Duchère. Aucun blessé n’est à déplorer. Un périmètre de sécurité est mis en place par la Police Nationale. Ne perturbez pas l’action des forces de l’ordre », écrit la préfecture sur Twitter peu avant 21 heures.

  • Pour le préfet, ces tirs ont visé « délibérément » les forces de l’ordre. Ils étaient « manifestement faits pour tuer », a déclaré le maire.

    Interrogé sur la riposte par les forces de l’ordre à ces attaques, Grégory Doucet a toutefois expliqué ne pas pouvoir « donner davantage d’éléments, l’enquête qui va être effectuée permettra d’en savoir plus d’ici quelques jours ».

    · Aucune interpellation pour le moment
    L’élu a toutefois déclaré apporter tout son « soutien à la police nationale qui est intervenue ce soir, avec beaucoup de sang-froid et de professionnalisme d’après les premiers éléments qui ont pu m’être transmis ».
    Aucune interpellation n’a eu lieu pour le moment, selon nos informations. Le doute persiste même sur le nombre de tireurs. Le préfet a évoqué lundi soir « un ou plusieurs individus », un chiffre que l’enquête pour tentative d’homicide, ouverte dès lundi soir, doit déterminer.

  • SUR LE MÊME SUJETRodéos urbains à Lyon: Gérald Darmanin se félicite de l’interpellation des « Daltons »
    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a été interrogé sur l’attaque ce mardi matin lors d’une conférence de presse Place Beauvau. Il a salué le travail des forces de l’ordre, et a appelé le maire de Lyon, et plus globalement les maires de France, à « aider les policiers en mettant des caméras de vidéoprotection » dans leurs rues. Dans un courrier envoyé au maire de Lyon, et obtenu par BFMTV, le ministre souligne le fait que la zone où les tirs ont eu lieu « n’est couverte par aucun dispositif de vidéoprotection ».

  • OPÉRATIONS, INTERPELLATIONS, QUANTITÉS SAISIES: LES CHIFFRES 2021 DE LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE

  • Les chiffres de la lutte anti-drogues doivent être dévoilés ce mardi matin par le ministre de l’Intérieur. Selon nos informations, 4608 opérations ont été menées et ont conduit à l’interpellation de 7213 personnes.
     
    Un point sur la lutte contre les trafics de stupéfiants va être effectué ce mardi à 8h30 par le ministre de l’Intérieur lors d’une conférence de presse.

    Selon nos informations, plusieurs chiffres concernant la lutte contre les trafics de drogue vont être dévoilés par Gérald Darmanin au cours de cette conférence de presse, dont le nombre d’opérations de police et de gendarmerie opérées pour démanteler des points de deal. Au total, 4608 opérations ont été menées depuis le 1er janvier 2021.

    Les sources de LA DROGUE émanent de BFMTV

  • Plus de 25% des opérations menées dans les Bouches-du-Rhône
    Le département qui a concentré le plus d’interventions est de loin les Bouches-du-Rhône, avec 1176 opérations effectuées, a appris BFMTV d’une source proche du dossier. Il est suivi d’un autre département de la région Sud Provence Alpes-Côte d’Azur, le Var, qui comptabilise 418 opérations, puis de l’Essonne qui compte 278 opérations sur son département.

    Concernant les Bouches-du-Rhône, qui représentent plus de 25% du total des opérations, la préfète de police avait déjà affirmé récemment sur BFMTV, que la police était très présente à Marseille pour lutter contre les trafics de drogue. Selon ses propos tenus début octobre, plus de 1000 « trafiquants » ont été interpellés dans la cité phocéenne depuis le début de l’année.

  • 5,7 tonnes de cannabis et 119 kilos de cocaïne saisis
    En France, au total, toutes ces opérations ont permis l’interpellation de 7213 individus dans le cadre de la lutte contre les trafics de stupéfiants en 2021. Le nombre de personnes ayant fait l’objet de poursuites judiciaires reste, lui, pour le moment inconnu, tout comme le nombre de condamnations.

    Les chiffres des saisies permises grâce à ces opérations seront également révélés ce mardi par le ministre de l’Intérieur. D’après nos informations, les opérations anti-drogues en 2021, ont permis de saisir au total, 5,7 tonnes de cannabis, 119 kilos de cocaïne ainsi que 150 kilos d’héroïne. 501 armes et plus de 11 millions d’euros d’avoirs ont aussi été pris par les forces de l’ordre.

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    La semaine dernière, les équipes de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) avaient notamment saisi une tonne de cannabis en région parisienne en démantelant un réseau de trafic de drogues. Douze personnes ont aussi été interpellées dans cette opération de longue haleine, débutée par une enquête en 2019.

    Alexandra Gonzalez avec Gauthier Hartmann

  • Au moment d’intervenir, pompiers et forces de l’ordre ont été la cible de tirs de mortiers, et ont été forcés de reculer.
     
    Treize véhicules ont été incendiés dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier de Perseigne de la ville d’Alençon (Orne). Ces troubles seraient le fait d’une vingtaine de jeunes, selon une source policière à BFMTV. Le maire socialiste de la ville Joaquim Pueyo a qualifié les faits « d’extrêmement graves », sur notre antenne ce mercredi.

    « Cette nuit, nous avons eu à déplorer une nuit de violences urbaines à Perseigne à Alençon, il y a une grosse dizaine de véhicules qui ont été incendiés », a expliqué sur BFMTV la préfète de l’Orne Françoise Tahéri. Cette nuit, « les policiers sont intervenus rapidement pour stabiliser la situation, ils ont été renforcés par les gendarmes ».

  • Forces de l’ordre et pompiers contraints de quitter les lieux
    Les pompiers et policiers sont en effet intervenus aux alentours de minuit, après avoir été avisés de plusieurs départs de feu sur des véhicules de particuliers dans le quartier de La Perseigne. Mais déployés sur place, ils ont essuyé une quinzaine de tirs de mortiers de la part d’une vingtaine d’individus postés à différents endroits du quartier. Treize gendarmes sont intervenus en renfort, et les heurts se sont arrêtés aux alentours de 3h30 du matin.

  • « Je me réjouis de constater qu’il n’y a pas eu de victimes », déclare la préfète, car « eu égard aux tirs de mortiers qui ont été essuyés par les policiers, par les gendarmes et par les pompiers, il y aurait pu y avoir des blessés ».

    L’arrestation de jeunes du quartier à l’origine des violences?
    D’après une source policière à BFMTV, les individus voulaient « vraisemblablement » protester contre l’arrestation, de deux jeunes – actuellement en garde à vue – soupçonnés d’être impliqués dans un petit trafic de stupéfiants dans le quartier (cannabis, cocaïne, héroïne). Le schéma était classique: les jeunes ont mis le feu aux véhicules de particuliers afin de déclencher une intervention des pompiers et des policiers pour pouvoir en découdre et caillasser les véhicules.

    Pour le maire d’Alençon, « l’origine de ces faits c’est que des personnes ont été interpellées hier en flagrance pour des problèmes de trafic de stupéfiants (…) il y a une préparation de ces faits, cela n’a pas été spontané ».

  • « L’enquête dira ce qui a provoqué cette flambée de violences », déclare Françoise Tahéri, mais « ce qui est certain c’est que dans la journée de mardi les policiers ont interpellé des trafiquants de drogue en flagrance. L’enquête dira s’il y a un lien entre ces événements, on peut le supposer eu égard à la concomitance des faits ».
    Aucune interpellation pour le moment
    Aucune interpellation n’a pour le moment été faite, selon nos informations, et le quartier de la Perseigne est calme ce matin. « Ce sont des faits très graves et j’espère que les auteurs seront rapidement interpellés parce qu’on ne peut pas l’accepter », a répété Joaquim Pueyo, qui souligne toutefois que le profil des agresseurs « n’a pas encore été déterminé ». Il réclame une « réponse pénale forte », face aux violences de la nuit.

  • « J’ai mis en place de la vidéo surveillance il y a quelques années, nous avons 60 caméras, et on va encore la renforcer », a-t-il lancé. « Je crois que la vidéosurveillance permet de détecter des personnes qui ont commis des faits, j’espère qu’on pourra le faire face à ces faits graves ».
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    La préfète a également annoncé ce mercredi avoir demandé des renforts de forces de l’ordre.

    Vincent Vantighem avec Salomé Vincendon

  • Enquête
    Hôpital public : 20% de lits fermés faute de soignants

  • Selon une enquête flash dirigée par le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, environ un lit sur cinq est fermé dans les grands hôpitaux publics faute de personnel. Un chiffre corroboré par des documents internes à l’AP-HP. Une situation inédite qui inquiète les soignants.

  • L’hôpital public s’effondre-t-il ? Les discours alarmistes sont légion depuis vingt ans, mais bon an mal an celui-ci résiste et arrive toujours à passer l’orage. Cette fois-ci pourtant, il y a ce chiffre ahurissant qui fait craindre le pire : au moins 20% des lits disponibles sur le papier sont actuellement fermés dans les CHU et CHR de France, puisqu’il n’y a plus assez de soignants pour tous les faire fonctionner. Le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique et du ­Comité consultatif national d’éthique (CCNE), avec quelques-uns de ses membres et la logistique des directeurs de CHU, ont mené une enquête début octobre, contactant les différents acteurs pour faire un «point instantané» sur le nombre de lits fermés. Un lit sur cinq fermé, donc, selon cet état des lieux «flash». Faute d’infirmières et d’aides soignantes avant tout, mais aussi de médecins titulaires, lessivés par la crise épidémique et dépités des réponses apportées par le ministre Olivier Véran et son Ségur de la santé, jugées insuffisantes.

    La situation, évoquée dans l’avis du Conseil scientifique du 5 octobre…
     

  • Contre les violences éducatives ordinaires, un nouveau spot choc
    L’association StopVEO Enfance sans violence a mis en ligne une nouvelle campagne qui invite à prendre conscience de la vulnérabilité des enfants.

  • ENFANTS – “Et si on imaginait que nos enfants étaient plus forts que nous?” Voici le postulat de base de la nouvelle campagne de StopVEO Enfance sans violence, association qui lutte comme son nom l’indique contre les violences éducatives ordinaires (les fameuses VEO donc), mise en ligne ce mardi 26 octobre. 

    Dans ce spot d’environ 1′20, que vous pouvez retrouver en tête de cet article, on découvre un père de famille qui s’agace de plus en plus à mesure qu’il découvre d’abord un morceau de biscuit laissé au sol par son fils, puis un premier dessin sur le mur, un second… 

    Sauf qu’après l’avoir cherché quelques instants, au moment de confronter son fils, il ne se retrouve pas face à un petit garçon, mais en face d’un adulte barbu et au regard sombre. Devant cet individu qui continue de dessiner sans paraître intimidé par l’irruption du père, ce dernier retombe rapidement en pression, prenant une voix douce et un rien intimidée pour expliquer à son fils qu’il vaut mieux dessiner sur du papier, et que ses œuvres pourront même être exposées sur les murs. 

  • Intitulé “Un dialogue”, ce spot pro bono conçu par Publicis Conseil, sera diffusé en novembre et décembre sur France Télévision, France 5, France 24, LCP, la chaîne L’Equipe, les chaînes du groupe TF1 et de Mediawan, ainsi que dès maintenant sur les réseaux sociaux.

    Des violences toujours trop fréquentes
    Certaines résultantes de la violence éducative ordinaires peuvent passer inaperçues, comme le repli sur soi, l’agressivité, des maux de ventre, ou apparaître à plus long terme (ralentissement du développement cognitif, tendances suicidaires, prise de poids…), explique l’association StopVEO.

    Depuis le 2 juillet 2019 et une adoption par le Parlement de la loi dite “anti-fessée”, les violences éducatives ordinaires sont interdites dans la loi française, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Les associations de protection de l’enfance déplorent toutefois qu’elles soient encore trop fréquentes. 

  • “On doit respecter les enfants comme on respecte les adultes. De même qu’on ne frappe pas un adulte, son voisin, son conjoint, ses parents, une personne âgée, un détenu, on ne frappe plus les animaux non plus, on ne doit plus frapper les enfants, les plus fragiles d’entre nous”, a expliqué la députée Maud Petit, députée Modem à l’origine de la loi “anti-fessée” lors d’une conférence de presse présentant cette campagne.

  • « DINAH ME MANQUE »: LA MÈRE DE L’ADOLESCENTE VICTIME DE HARCÈLEMENT SCOLAIRE TÉMOIGNE

  • Dinah s’est pendue dans sa chambre début octobre. Pour ses proches, le harcèlement scolaire qu’elle subissait est à l’origine de son suicide.
     
    « J’entends sa voix, partout où je vais je l’entends. » Samira Gonthier, la mère de Dinah est revenue pour BFMTV sur sa douleur après le suicide de sa fille. Âgée de 14 ans, celle-ci a été retrouvée pendue dans sa chambre à Kingersheim, dans le Haut-Rhin, dans la nuit du 4 au 5 octobre. Selon sa famille, elle avait été harcelée par des élèves de son collège. Un calvaire de plus de deux ans, qui aurait débuté subitement, de la part de camarades de classe, qui étaient à l’origine ses amies:

    « Quand elle était au collège, fin 4e, début 3e, elle a fait connaissance de quelques jeunes filles de sa classe, c’est devenu un groupe d’amies, elles s’entendaient super bien. Elles faisaient des pique-niques ensemble, dormaient les unes chez les autres », se remémore Samira Gonthier sur notre antenne.

  • « Elle pouvait passer une heure à être secouée »
    Mais les relations entre les jeunes filles vont subitement se dégrader. Samira Gonthier raconte notamment que Dinah avait tendance à corriger les fautes d’orthographe de ses camarades, car elle « aimait bien la langue française », ce qui a fini par leur déplaire. Une colère envers la jeune fille, qui s’est par la suite manifestée au sujet de l’orientation sexuelle de Dinah:
    « Elle leur a parlé du mouvement LGBT, qu’elle suivait. À partir de ce moment, elles n’étaient pas d’accord avec ce qu’elle défendait, et elles ont commencé à lui envoyer des messages, la bousculer, la critiquer les unes après les autres, ou toutes ensembles », détaille-t-elle. « En classe on la bousculait, on lui tapait sa chaise, elle pouvait passer une heure à être secouée. On a aussi pris son carnet de correspondance pour dessiner des obscénités dessus », un carnet de correspondance qui est entre les mains de la police dorénavant.
    En voyant le calvaire que subit sa fille, Samira Gonthier décide pendant le confinement d’aller déposer une main courante. Elle est finalement dissuadée par sa fille, qui lui affirme que les choses risquent de s’empirer en cas de plainte.

  • « Va mourir ailleurs »
    Mais désespérée et seule, Dinah tente une première fois de mettre fin à ses jours en mars 2021. Après avoir survécu à son geste, elle envoie une lettre à ses harceleuses, pour leur « demander pardon ».

    « Et elles lui ont envoyé une lettre, que j’ai lu après être allé la chercher au collège. J’ai dû m’arrêter sur la route tellement la lettre était violente. « Je te hais, tu n’as pas compris que je te hais, qu’on te déteste tous, laisse nous tranquille, va mourir ailleurs, la prochaine fois ne te rate pas. La lettre je l’ai déchirée en mille morceaux, car ma fille pleurait à chaque fois qu’elle la lisait », raconte la mère de Dinah.

  • Aujourd’hui, Samira Gonthier regrette d’avoir déchiré la lettre qui aurait pu être un élément-clé pour l’enquête ouverte par le parquet de Mulhouse. Mais elle affirme ne pas avoir imaginé une seule seconde que sa fille irait jusqu’à commettre l’irréparable.

    « Dinah me manque, on se faisait le câlin du soir, du matin, on s’embrassait beaucoup et on faisait du vélo ensemble. Ses deux frères vivaient dans une ville différente donc depuis trois ans c’était elle et moi », explique-t-elle, assurant « entendre encore sa voix ».

  • MORT DE SHAÏNA: DEUX ANS APRÈS, UN RASSEMBLEMENT ORGANISÉ EN SA MÉMOIRE

  • L’adolescente de 15 ans avait été retrouvée morte en octobre 2019, après avoir été poignardée et brûlée vive.
     
    « On l’oubliera jamais ». Deux ans après sa mort, un rassemblement en mémoire de Shaïna, est prévu ce lundi matin, à 11h30, dans le quartier de Champerelle à Creil (Oise). Le rassemblement aura lieu du côté des jardins ouvriers, où la jeune fille de 15 ans avait été poignardée avant d’être brûlée vive, alors qu’elle était enceinte, comme l’avait révélé Le Monde.

    « Ce lundi cela fera 2 ans précisément que ma petite soeur Shaïna n’est plus avec nous. Et on l’oubliera jamais », a écrit sur Twitter son grand frère, Yasin Hansye. « On ne lâchera rien et on fera tout pour nous faire entendre afin que justice soit rendue ». « Venez nombreux lundi », demande de son côté Shakill Hansye, le père de la jeune fille.

  • « Ma sœur a été assassinée il y a deux ans dans des circonstances terribles », déclare le frère de la victime sur RMC ce lundi matin, expliquant que le rassemblement a pour but de « dire qu’on est toujours là à attendre la justice, à demander justice, et qu’une chose comme cela ne devait pas se produire », explique-t-il. « J’espère que ma sœur n’est pas morte pour rien et qu’il y a une réelle prise de conscience, c’est pour cela qu’on organise une marche blanche ».
    BFMTV avait rencontré les parents et le frère de la jeune fille en septembre. « On avance aussi pour elle, pour que justice soit faite pour elle, elle n’est pas partie pour rien, elle n’est pas partie comme cela, on ne peut pas laisser une chose comme cela arriver en France aujourd’hui, non », avait déclaré la mère de l’adolescente, Parveen Hansye, qui réclamait alors « une justice très sévère ».

  • Dans l’attente d’un procès
    Shaïna avait déjà subi un viol collectif à l’âge de 13 ans à Creil, et était depuis menacée par des personnes de son quartier, qui la qualifiaient régulièrement de fille facile. C’est son petit ami de l’époque, père de l’enfant dont elle était enceinte, qui est accusé de son meurtre. Lui nie les faits.

    « En étant victime de ce viol, on l’a considérée comme étant une fille facile, digne probablement d’être souillée, quelqu’un de souillé est quelqu’un digne d’être détruit », explique sur notre antenne Negar Haeri, avocate de la famille. « Il y a eu une espèce d’escalade dont elle n’est pas responsable ».
    Le procès n’a toujours pas eu lieu. « Le juge d’instruction au bout de deux ans d’investigation a considéré qu’il y avait suffisamment de charges contre [l’accusé] pour renvoyer l’affaire devant la cour d’assises », explique l’avocate, mais l’homme « a fait appel de cette décision ». La famille est donc dans l’attente de savoir si un procès se tiendra aux Assises.

  • « On n’arrive pas à imaginer qu’elle est morte »
    Pour son frère, « Shaina était libre, elle voulait vivre sa vie, on l’a empêchée de vivre finalement ». Il dit la douleur de sa famille qui deux ans après « n’arrive toujours pas à faire le deuil de Shaïna ». « On n’arrive pas à imaginer qu’elle est morte, on a l’impression que c’est un mauvais cauchemar. On n’arrive pas à penser à nous, on est toujours sous le choc ».

    Selon les membres de la famille, le maire de la ville, Jean- Claude Villemain, doit se joindre au rassemblement ce lundi matin. D’après Le Parisien, un mémorial devrait bientôt marquer l’emplacement du drame, où Shaïna a été retrouvée morte, car deux ans après les faits, sa famille ne veut pas que l’affaire retombe dans l’oubli.

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