SCANDALES DE FOUS

Le Pouvoir d’Achat principal Tracas en France et Occident

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Le Pouvoir d’Achat principal Tracas en France et Occident

A la lecture de diverses sources et dénonciations que j’ignorais à l’époque, il semble difficile de ne pas comprendre ce que j’ai vécu en qualité d’étudiant. A cette époque vivant à Lyon, durant les vacances , je travaillais chez Dermarest Frères dans le 9 -ème arrondissement.

La vidéo vous pourrez la regarder dans celles du site ou s’exprime en 2010 Thierry Desmarets. Stupéfaits seront les personnes qui comprendront les propos échangés déjà à cette époque.

La première entreprise française, par la taille de ses activités, vient de perdre son président. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 190 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013, près de 100 000 employés, une présence dans plus de 130 pays et quasiment 11 milliards d’euros de bénéfice.

Total est bien l’un des fleurons de l’industrie française. Thierry Desmarest, né le 18 décembre 1945 à Paris, est un chef d’entreprise français. Après avoir été président du groupe Total SA de 1995 à 2010 puis d’octobre 2014 au 18 décembre 2015, il est président d’honneur du conseil d’administration de Total.

Difficile de comprendre que la majorité des familles ne puissent boucler les fins de mois, durant ce temps la fumée qui nous empoisonne au quotidien profite au schéma que vous trouverez en lien presque à la fin de cet article. Les sources sont diverses et multiples puis il semble que la quasi-désinvolture les nantis resteront toujours comme les paradis fiscaux insaisissables quel que soit le lieu du monde où ils résident.

Thierry Desmarets, l’homme secret qui a bâti Total.

Pour les Français, Thierry Desmarest restera à jamais cet homme froid, aux allures grises de technocrate, qui depuis deux ans passe son temps sur le banc des prévenus à tenter de minimiser devant la justice la responsabilité de Total dans les catastrophes du naufrage de l’« Erika » et de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse.

Cet « animal glacial », comme le décrivent beaucoup de ses interlocuteurs, aura beaucoup contribué à maintenir la détestation des Français à l’encontre de Total, classée cette année encore en pole position des grandes entreprises les moins aimées, dans le palmarès Posternark/Ipsos.

Dans le cénacle des affaires, l’image de cet ingénieur X-Mines de 65 ans, qui cède à Christophe de Margerie la présidence du conseil d’administration de Total, est très différente.

« Il a pris une boutique de seconde division et l’a fait monter sur le podium des cinq premières majors au monde », souligne Denis Florin, associé du cabinet BearingPoint.

En s’emparant, à la surprise générale, de son prestigieux concurrent Elf en dix semaines, l’été 1999, quelques mois après lui avoir soufflé le belge Petrofina, Thierry Desmarest a non seulement sauvé Total d’un sort comparable mais a propulsé le pétrolier dans la cour des grands, juste derrière les géants ExxonMobil, Shell, BP et Chevron.

Beau succès pour un groupe qui faisait encore la risée de ses concurrents au début des années 1990. Son sigle CFP (troqué pour Total en 1991) était moqué en « Can’t find petroleum » par la profession rigolarde.Entre 1995, date à laquelle Thierry Desmarest a pris les commandes du groupe à l’initiative de son prédécesseur Serge Tchuruk, et 2006 sa dernière année de plein exercice, les bénéfices net de Total ont été multipliés par plus de 20.

Sa capitalisation boursière par 11, en passant de 12 milliards à 133 milliards d’euros. Et le groupe a extrait 3,5 fois plus d’hydrocarbures. Un bilan qu’il arbore fièrement, sa légendaire réserve ne le portant pas pour autant à la modestie. « Quand j’ai pris les rênes du groupe, je n’imaginais pas l’amener aussi haut », déclarait-il en février 2007 dans un entretien au « Journal des finances ».

Cette ambition inébranlable, dissimulée derrière un physique lisse et des manières policées, s’est exercée sans afficher ostensiblement de réseaux politiques et économiques, pourtant particulièrement indispensables à une compagnie dont les intérêts se confondent souvent avec ceux de l’État. Cette discrétion, soigneusement cultivée, cache des liens solides avec l’establishment. Son père, ancien président de chambre à la Cour des comptes, fut un proche de Jacques Chirac. L’un de ses frères, Éric, longtemps diplomate, fut « l’envoyé personnel » à l’international de Charles Pasqua entre 1993 et 1995.

Thierry Desmarest, lui-même, participa aux cabinets des ministres Michel d’Ornano et René Monory à la fin des années 1970, où il croisa Michel Pebereau (président de BNP-Paribas, administrateur de Total depuis) et Philippe Jaffré, qu’il laissera KO debout des années plus tard en s’emparant d’Elf. Mais aussi Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, ou encore Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État au Commerce extérieur. Ces connexions à droite ne l’empêcheront pas d’obtenir, début juillet 1999, le feu vert de Dominique Strauss-Kahn et de Lionel Jospin, alors locataires de Bercy et de Matignon, pour mettre la main sur Elf. En choisissant, dès 2006, comme successeur Christophe de Margerie, à qui il a confié la direction générale en février 2007, Thierry Desmarest a imprimé pour des années encore sa vision stratégique au groupe pétrolier.

En apparence, tout sépare les deux hommes. Rond et affable, bon vivant, bavard impénitent, Christophe de Margerie alias « Big Moustache », diplômé de l’École supérieure de commerce de Paris, paraît à s’imposer à la tête d’un groupe depuis toujours aux mains des X-Mines. S’il peut paraître surprenant, ce choix est très réfléchi. « Thierry Desmarest avait conscience des nouvelles priorités de Total », explique un de ses proches. « D’abord, établir de nouveaux partenariats avec les pays producteurs de pétrole, qui contrôlent désormais 80 % de l’or noir produit dans le monde. » Longtemps en poste sur place, Christophe de Margerie a établi d’excellentes relations avec les dirigeants du Moyen-Orient et d’Afrique, où il est introduit dans les cercles les plus étroits. À la différence de Thierry Desmarest, qui n’a pas su forcer sa nature pour effectuer ce travail diplomatique. Ses relations avec l’ancien président gabonais Omar Bongo, partenaire historique de la branche héritée d’Elf, étaient par exemple quasi inexistantes. Après l’ « Erika » et l’usine AZF, « Desmarest avait compris la nécessité de mettre à la tête de Total quelqu’un de naturellement mieux disposé que lui à la communication », poursuit cet ancien collaborateur.Il reste que ces contrastes entre les deux hommes sont de pure forme. D’abord, sa faconde n’a pas suffi à Christophe de Margerie pour éviter de choquer à nouveau l’opinion publique et les pouvoirs politiques. Par exemple, en annonçant deux années de suite des restructurations dans son groupe, en même temps que des bénéfices record. Début 2010, sa communication désastreuse autour de la fermeture prévue de la raffinerie de Dunkerque a valu à Margerie d’être convoqué à l’Élysée. Le mois dernier, il s’est encore obstiné à refuser de prendre sa part de responsabilité dans l’affaire « Erika », onze ans après son naufrage, comme en témoigne le pourvoi en cassation formé par Total. Sans compter les procédures en cours sur les affaires de corruption en Iran et en Irak, qui ont valu deux gardes à vue spectaculaires à Christophe de Margerie, pour des faits initiés sous le règne de Desmarest. L’ombre de Desmarest n’a pas fini de planer sur Total. Marie-Caroline Lopez

Climat : des compagnies pétrolières accusées de « publicité mensongère »

L’ONG ClientEarth a relevé plusieurs imprécisions dans les campagnes vidéo lancées par les compagnies pétro-gazières pour promouvoir leur virage affiché vers la transition énergétique.

Plus de cinq ans après l’accord de Paris, la plupart des compagnies pétrolières mondiales n’hésitent plus à clamer haut et fort leur volonté de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Certaines, à l’image de Total, BP ou Shell, se sont même fixé d’ambitieux objectifs et ont pris des engagements d’investissements dans les énergies renouvelables.

Mais ces promesses sont-elles sérieuses ?

L’ONG britannique ClientEarth s’est livrée à un exercice de comparaison édifiant : elle a croisé les promesses de décarbonation et d’« énergie verte » des géants mondiaux dans leurs publicités et les investissements réels visibles dans les rapports d’activité. Le résultat ne surprendra pas les sceptiques : selon l’ONG de juristes spécialisés dans le droit de l’environnement, « certaines des plus grandes compagnies pétrolières utilisent des publicités mensongères pour minimiser leur contribution au changement climatique ».

Aucun engagement

Vidéos à l’appui, les juristes analysent par exemple les publicités d’ExxonMobil, plus grosse compagnie pétrolière privée au monde. Ainsi, dans un clip, le géant américain affirme qu’il « travaille à des manières de répondre aux risques liés au changement climatique, en produisant du gaz naturel propre pour réduire les émissions des centrales électriques, en capturant le CO2 avant qu’il arrive dans l’atmosphère et en explorant des sources d’énergies inattendues comme les agrocarburants produits à base d’algues ».

En réalité, ExxonMobil : qui opère dans près de 600 stations-service en France avec le réseau Esso, n’a pris aucun engagement de neutralité carbone et le gaz naturel n’a rien de « propre », puisqu’il contribue activement au réchauffement climatique. Et seuls 0,02 % des investissements du groupe sont liés aux agrocarburants moitié moins que ses investissements publicitaires, note avec ironie ClientEarth.

Changement climatique : Total et Elf ont contribué à semer le doute depuis des décennies

Une étude révèle que les deux compagnies pétrolières, bien que conscientes des risques dès 1971, ont mis en doute les données scientifiques qui menaçaient leurs activités.

On savait déjà que ExxonMobil, BP et Shell ont longtemps nié le changement climatique dont ils étaient pourtant certains de la gravité. Qu’à coups de milliards de dollars, les géants pétroliers américain, britannique et anglo-néerlandais ont fait circuler des fausses informations et financé des climatosceptiques. Qu’ils ont entravé de manière méthodique toute politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une étude publiée par deux historiens et un sociologue, dans la revue scientifique Global Environmental Change, mercredi 20 octobre, accable cette fois le fleuron français des énergies fossiles : Total Energies.

Elle montre que la major pétrolière était au courant de l’impact « potentiellement catastrophique » de ses produits sur le réchauffement climatique dès 1971, soit bien avant la connaissance du grand public sur le sujet. Après en avoir acquis la certitude, l’entreprise a malgré tout entrepris, durant de longues années, de semer le doute sur la réalité du changement climatique et de freiner l’action afin d’extraire toujours plus de combustibles fossiles.

Ce minutieux travail d’enquête décortique cinquante ans de réactions de Total, mais aussi d’Elf, puisque les deux entreprises ont fusionné en 1999, face à l’évolution des savoirs et des politiques climatiques. Entre 1968 et 2021, la major est passée de la prise de conscience au déni, puis à l’attaque ouverte du consensus scientifique et, ensuite, à la diversion et au retardement de la lutte contre le changement climatique. Autant de formes de « fabrique de l’ignorance ».

« Cela fait dix ans que les historiens américains ont mis au jour et analysé les stratégies des groupes américains pour éviter et retarder les régulations environnementales. Mais, en France, on a eu tendance à considérer que nos champions étaient plus vertueux qu’ExxonMobil. Notre étude revisite le récit rassurant que l’on s’est construit », prévient Christophe Bonneuil, le premier auteur de l’étude, directeur de recherche au Centre de recherches historiques (CNRS-EHESS).

Preuve de la connaissance précoce du réchauffement

Jamais une recherche sur la question de la responsabilité des majors pétrolières n’avait été menée sur une si longue période. Surtout, aucun chercheur ne s’était encore penché sur Total, alors que l’entreprise, créée en 1924, fait partie des principaux acteurs du secteur à l’échelle mondiale. Pour réaliser leur étude, les scientifiques, deux Français et un Américain, ont eu accès aux archives du groupe à La Défense, à celles de plusieurs ministères (industrie, environnement, affaires étrangères), et ont mené une trentaine d’entretiens avec d’anciens cadres de Total et d’Elf, des hauts fonctionnaires, des climatologues ou des économistes.

Le portefeuille géré par l’APE est à la fois étendu et très divers, au regard des secteurs d’activité concernés, du poids de l’État au sein des entreprises et de leurs formes juridiques. Avec 85 entreprises relevant de son périmètre, l’APE est présente dans des secteurs aussi différents que l’aéronautique, la défense, l’énergie, les transports, les services ou l’audiovisuel. La situation des entreprises du portefeuille de l’APE est hétérogène, allant de 11 entreprises cotées à plusieurs défaisances ou entités en extinction.

Agence des participations de l’État à en prendre connaissance surprenant

Il me fallu plusieurs heures pour rédiger et collationner l’ensemble de ce qui devrait faire l’objet que plus d’un procès d’Etat et de l’ensemble des nantis de L’Occident. Chacun à la lecture de lecture pourra se faire en toute objectivité la juste par de la situation que nous vivons au quotidien. Il nous faut plus que du courage pour endurer et pouvoir faire l’ombre d’une confiance. Christophe de Margerie a été inhumé dans la Manche. Le patron du groupe Total, Christophe de Margerie est inhumé ce mardi 28 octobre, dans la stricte intimité familiale au petit cimetière de Kairon dans la Manche en Basse-Normandie. Décédé dans un accident d’avion.

Le Panda

Patrick Juan

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