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Crises en France réformes et formations liées aux Retraites

Temps de lecture : 9 minutes

Crises en France réformes et formations liées aux Retraites

Vouloir solutionner le problème des retraites sans toucher au contexte de la formation étudiante correspond à passer par le 49-3, dans le cadre du budget. Tant les disparités sont similaires mais énormes pour tout un chacun. Puisque l’ensemble touche le « budget de la France toutes disciplines inclus » « Témoignages »

Le nombre d’étudiants étrangers en France atteint des records en 2022

Il y a des finances

Les propos du chef de l’Etat

77 % des Français ne veulent pas que la réforme des retraites passe par voie d’amendement

Emmanuel Macron envisage de passer par la voie d’un amendement au Projet de loi de finances de la Sécurité sociale, plutôt que par un classique projet de loi. Cette idée 77 % des Français pensent « qu’Emmanuel Macron a tort, estimant qu’il faut passer par un projet de loi pour se laisser le temps de la concertation ». Logique : opposés au principe de la réforme et plus encore à l’augmentation de l’âge légal de départ au cœur du projet porté par le Président, les Français sont encore plus hostiles à l’idée que le texte passe « à la va-vite » méthode perçue comme « expéditive » est partagé par tous, y compris par ceux qui soutiennent le principe de la réforme et le report de l’âge légal.

« Révoltes de départ les étudiants vont encore payer les mesures d’austérité »

Le président de l’université de la capitale alsacienne a annoncé sa décision de fermer l’établissement deux semaines supplémentaires l’hiver prochain, afin de réduire les factures d’énergie. La fronde des étudiants, des enseignants, des personnels entraîne un début de recul d’une direction isolée. « C’est grave que l’Etat n’aide pas l’université à se chauffer et que les étudiants soient obligés de le payer eux-mêmes. »

Pourquoi on ne peut plus redoubler la première année de médecine ?

La première année est reconnue pour être parmi les plus difficiles des études de médecine. Peu de places sont accessibles pour beaucoup d’inscrits : il y a parfois 20 fois plus de candidats que le nombre de places disponibles pour passer en deuxième année.

Quel est le taux de réussite en première année de médecine ?

Améliorer l’épanouissement des élèves en études de santé Améliorer le taux de réussite des étudiants en santé car avec le système PACES, le taux de réussite au concours de fin de première année était d’environ 30 %. 70 % des candidats n’avaient donc pas de réelle possibilité de réorientation après deux tentatives.

Quelle est la meilleure fac de médecine en France ?

L’association Formindep a dévoilé lundi 12 avril le classement 2021 des facultés de médecine de France en matière d’indépendance. C’est la faculté de Lyon qui se classe à la première place.

Quelle est la matière la plus importante en médecine ?

La spécialité Physique-Chimie est la seule qui soit réellement impérative pour faire médecine.

La meilleure médecine au monde ?

La Corée du Sud possède le meilleur système de soins de santé au monde. Suivent Taiwan, le Danemark, l’Autriche, le Japon et l’Australie, tous mieux notés que la France.

Le premier médecin au monde ? Hippocrate

Hippocrate, est considéré comme le père de la médecine moderne, et ses disciples ont été les premiers à décrire de nombreuses maladies.

Méconnaissance de la pharmacie plutôt qu’un désintérêt profond.

À la rentrée 2021, 163 places n’ont pas été pourvues en deuxième année d’études de pharmacie. Signe d’un manque d’attractivité ? Plutôt d’un manque de visibilité de la filière qui souffre encore d’une image de vendeur de médicaments.

« Demandez à un lycéen ce que fait le pharmacien, il vous répond c’est la personne qui donne les médicaments à ses parents quand il est malade, or, c’est justement leur environnement qui détermine leur orientation ».

Ce n’est pas nouveau, le métier de pharmacien reste flou même pour ceux qui se destinent aux études de santé. « Il y aura toujours des étudiants qui auront tendance à aller vers la médecine parce que c’est assez ancré. En effet, on peut faire de très belles carrières en pharmacie mais encore faut-il le savoir »

À l’ANEPF, Juliette Marat, vice-présidente en charge de l’enseignement supérieur l’avoue elle-même, l’étudiante se destinait davantage aux études de médecine avant de découvrir que la pharmacie pouvait lui offrir d’autres opportunités. « Le métier nous est assez mal présenté, on pense connaitre l’officine mais on ne sait pas exactement ce que fait le pharmacien, il y a une sorte d’imaginaire.

Une augmentation du nombre d’étudiants en pharmacie

Le système qui permet d’accéder aux études de santé, la sélection, le numerus clausus, le classement des candidats a été décisif. La réforme de la PACES en 2010 a été très destructrice, il y avait un concours commun où les étudiants cochaient en fonction du parcours qu’ils jugeaient le meilleur et non en fonction de leur orientation, explique le président de la conférence des doyens de pharmacie.

« Cliché d’un simple vendeur de médicaments »

Il reste encore beaucoup de travail pour permettre au secteur de sortir des clichés. Développer les liens avec les enseignants du secondaire mais aussi former les psychologues de l’Éducation nationale, multiplier les rencontres lors des forums, des salons, les portes ouvertes, apparait indispensable. Les étudiants en pharmacie ne vont plus en cours. Le taux d’absentéisme a augmenté de 130% entre 2014 et 2017, révèle une étude menée par l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France. 31% des étudiants ont même déclaré un « absentéisme total », soit une présence entre 0 et 20% aux cours magistraux. Si les étudiants ne sont pas intéressés par leurs cours, c’est d’abord parce qu’une majorité d’entre eux ne voulaient pas faire ces études. Selon l’Anepf, plus d’un étudiant en pharmacie sur deux n’avait pas sélectionné cette filière en premier choix.

Les risques liés aux soins peuvent être classés en divers types

Les risques infectieux : il s’agit des risques d’infections liés aux soins ou aux diagnostics (infections nosocomiales à l’hôpital par exemple). Les risques médicamenteux : un acte de soins nécessite parfois la prise de médicaments. Difficultés d’hospitalisation en aval des urgences, augmentation des temps d’attente, mécontentement des patients et des personnels. Les urgences hospitalières sont en crise et les causes du malaise sont nombreuses.

L’hôpital et la politique hospitalière risque de rupture de soins ?

La pandémie de Covid-19 a provoqué une vague importante de recours aux soins qui a mis le secteur hospitalier sous tension. Les hôpitaux ont dû s’adapter pour gérer l’afflux de patients, dans les services d’urgences : transferts vers d’autres établissements, recherche de lits supplémentaires, mobilisation de la réserve sanitaire. Après plus de deux ans de crise sanitaire, un rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la situation de l’hôpital en France s’inquiète de l’aggravation du malaise hospitalier. Épuisement physique et psychologique des professionnels de santé, accentuation des départs en cours de carrière, difficultés de recrutement. Revalorisation des salaires pour les personnels soignants à la suite des accords du Ségur de la santé, signés en juillet 2020, dégradation des conditions de travail a généré une désaffection préoccupante à l’égard de l’hôpital.

À l’approche de l’été 2022, mai 2022, plus de 130 services d’urgence en difficulté et ont été contraints de limiter leur activité, selon un décompte de l’association SAMU-Urgences de France. Des professionnels de santé alertent sur le risque de rupture d’accès aux soins pour les patients et appellent le gouvernement à prendre des mesures.

Hausse continue du recours aux urgences

Depuis leur création au milieu des années 1960, les services des urgences ont connu une croissance soutenue et régulière de leur activité, hausse de fréquentation estimée à 3,5% par an. Selon les dernières données de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, sur les établissements de santé, on comptait 697 structures d’urgence qui ont pris en charge 22 millions de passages. 10 millions en 1996.

Rapport de mission remis le 30 juin 2022 à la Première ministre, Élisabeth Borne. Le Gouvernement a retenu les 41 recommandations de la mission. Les principales mesures sont entrées en vigueur dès le mois de juillet 2022 pour une période déterminée de trois mois. Dans un arrêté paru le 12 juillet 2022 au Journal officiel.

Parmi les solutions apportées figurent la mise en place d’une majoration de 15 euros pour les médecins acceptant d’accueillir rapidement des patients qui leur sont adressés par le 15 ou encore la possibilité de réguler les entrées aux services d’urgence, principalement via le SAMU. Il est mentionné dans l’arrêté que les établissements sont autorisés à mettre en place une organisation permettant d’orienter les patients dont l’état de santé ne relève pas de la médecine d’urgence vers une offre de soins adaptée.

Le bilan de ces mesures doit être effectué fin septembre 2022 pour décider de leur pérennisation. Une grande concertation sera également lancée avec les représentants du secteur de la santé pour améliorer durablement l’accès aux soins dans les territoires. D’après une enquête plus d’un Français sur quatre déclare s’être rendu aux urgences au cours de la dernière année (29%). Plus de quatre sur dix disent avoir recours aux services d’urgence pour des raisons inadéquates : difficultés d’obtention d’un rendez-vous auprès d’un médecin, facilité des examens complémentaires sur place, etc. Au total, 42% des Français ont déjà eu recours aux urgences alors que leur situation de santé ne l’exigeait pas vraiment.

Les urgences assurent de nouvelles fonctions : développement du nouveau mode d’accès aux soins hospitaliers, réponse à des besoins non satisfaits, notamment pour la prise en charge de populations à faible niveau de ressources, substitution partielle à la médecine de ville. Les urgences s’éloignent de la seule prise en charge des urgences vitales et de la traumatologie grave, pour laquelle ils avaient été principalement conçus et pensés.

Les urgences ne prennent plus en charge uniquement les urgences vraies mais aussi les demandes de soins non programmés. Particulièrement les maladies chroniques, les personnes âgées, les personnes en détresse psychique et sociale, qui pourraient être prises en charge par d’autres structures et/ou d’autres professionnels. La Cour des comptes estime que 20% des personnes ayant recours aux urgences n’auraient pas dû s’y rendre.

Dans son livre blanc, l’association SAMU-urgences de France constate que la prise en charge par les urgences des accidentés de la route est en net déclin tandis que les pathologies cardiovasculaires et neurologiques et les complications aiguës des cancers et maladies chroniques sont en forte augmentation. Cette augmentation doit être mise en relation avec le vieillissement de la population et l’augmentation concomitante des maladies chroniques. Les populations en grande difficulté ont également recours aux urgences, présentant des pathologies très avancées, ou ayant des difficultés à s‘orienter dans le parcours de soins ou du fait de l’absence de professionnels médicaux à proximité de leur résidence. Pour ces populations, la prise en charge va au-delà de l’urgence de soins. Le renforcement de la demande sociale est nettement perçu par les soignants qui mettent en avant la très grande précarité d’une part des patients accueillis.

Les baby-boomers nés en 1945 auront 85 ans en 2030. Le nombre des 75-84 ans va enregistrer une croissance inédite de 49% entre 2020 et 2030, passant de 4,1 millions à 6,1 millions. Face à ce constat, la France doit s’efforcer de faciliter la vie des seniors, qui souhaitent en majorité rester chez eux le plus longtemps possible.

Des adaptations nécessaires et urgentes les mesures impératives

Les politiques publiques doivent répondre aux besoins des seniors. Prévoir l’adaptation de la société à un vieillissement de la population qui aura un impact sur l’équilibre des territoires et des villes. Ils se doivent de dépasser les seuls aspects sanitaires et sociaux pour une vision panoramique touchant tous les acteurs de la vie collective. Prenant en compte différents profils de retraités. Le retraité actif, impliqué dans la vie associative, citoyenne 55% des maires ont plus de 60 ans en 2020. Le retraité fragile commence à avoir des vulnérabilités dès 70-75 ans en moyenne. La perte d’autonomie survient autour de 75 ans. Âge moyen d’entrée en établissement d’Ehpad puis âge médian des bénéficiaires de l’APA. La majorité des seniors reste vulnérable sans entrer dans la dépendance. Permettre aux personnes âgées de bien vieillir à domicile. Le rapport les recommandations : adapter les logements en intégrant le numérique ; rendre la ville bienveillante. Quartier et ville sécurisés, conçus en fonction des personnes fragiles. Lutter contre l’isolement, la mobilité des plus âgés. Gérer et limiter les inégalités territoriales face au vieillissement. Les besoins des seniors varient et dépend du lieu de résidence. En 2050, les métropoles françaises auront une population jeune, les âgés seront dans les territoires moins peuplés du centre et du Sud-Ouest, mais surtout aux Antilles.

Sources diverses et archives du Journal Le Panda

Le Panda

Patrick Juan

29 réflexions sur “Crises en France réformes et formations liées aux Retraites

  • Bonjour

    Lire ou entendre l’article à votre convenance. 

    Bien souvent les liens rouges sont des renvois sur des informations que vous aimeriez lire.

    Je vous dis surement à plus tard, mais il serait réellement temps que les POLITIQUES réfléchissent au sens du réel devenir de la France et des générations de tous ordres.

    On traite les sujets en fonction de notre Constitution et non de souhait persdonnel…..

    Cordialement

    Le Panda

    Patrick Juan

  • En 2020, 16,9 millions de personnes étaient retraitées de droit direct des régimes français et 716 000 retraités avaient liquidé un premier droit direct à la retraite.

    Âge de départ à la retraite, montant des pensions : quelle était la situation des retraités en France en 2020 ?

  • Les récentes enquêtes d’opinions montrent une forte préoccupation des Français concernant l’avenir du système de retraite, mais également un attachement au système actuel, selon le Conseil d’orientation des retraites (COR).

  • Les enquêtes d’opinions sur la retraite sont nombreuses, notamment avec la perspective d’une nouvelle réforme des retraites.

    En effet, la réforme qui prévoyait la mise en place d’un système universel de retraites a été suspendue en mars 2020 en raison de la crise sanitaire.

    Dans un dossier publié le 24 mars 2022, le Conseil d’orientation des retraites (COR) fait le point sur les enseignements qu’il est possible de tirer de ces enquêtes sur les opinions des Français et leurs attentes à l’égard de la retraite.

  • La retraite, un sujet de préoccupation majeur pour les Français.

    En 2019, plus de huit Français sur dix se disent préoccupés par l’avenir du système de retraite. Selon le COR, cette préoccupation est liée à plusieurs facteurs :

    un pessimisme général vis-à-vis des perspectives économiques de la France ; une anticipation des difficultés personnelles lors de la retraite.

    Plus d’un Français sur deux considère que le niveau de vie moyen des retraités est moins bon que celui de l’ensemble de la population.

    Et près de 70% des actifs anticipent un niveau de vie moins bon lorsqu’ils seront à la retraite ; une inquiétude pour les générations futures plus que pour son propre avenir.

    Si plus d’un Français sur deux se déclare très ou plutôt optimiste pour son avenir, ils ne sont plus que trois sur dix à l’être pour leurs enfants ou les prochaines générations.

  • Pour autant, les Français restent majoritairement attachés au système de retraite actuel (63%), bien qu’ils le jugent « complexe et injuste ».

    Près de 80% des personnes interrogées déclarent que les différences entre les régimes de retraite ne sont pas justifiées.

    Néanmoins, seuls 29% des sondés en 2019 sont d’accord avec l’idée d’un régime unique, avec les mêmes caractéristiques pour tous les assurés (contre 39% en 2015 et 41% en 2017).

    La moitié des Français interrogés se prononcent plutôt pour un socle commun complété par des spécificités tenant au statut professionnel.

  • 61 ans, l’âge « idéal » de départ à la retraite pour les Français.

    Dans son dossier, le COR s’intéresse également aux opinions des individus sur leur départ à la retraite. Les motifs de départ le plus souvent avancés par les nouveaux retraités (partis entre mi-2019 et mi-2020) sont :

    profiter de la retraite le plus longtemps possible (81%) atteindre l’âge légal d’ouverture des droits (78%) ; bénéficier du taux plein (68%) ; avoir un niveau de pension suffisant (61%).

    Parmi les autres motivations, il y a celles liées au travail : ne plus vouloir travailler (51%), des problèmes de santé rendant le travail difficile (35%) ou encore de mauvaises conditions de travail (33%).

    Le fait d’avoir été licencié ou mis à la retraite d’office est plus rarement mentionné (14%).

    L’âge « idéal » de départ à la retraite est en moyenne de 61 ans en France.

    Alors que, jusqu’en 2017, l’âge préférable était de 60 ans pour la moitié des sondés, ils ne sont plus que 40% à être de cet avis en 2021.

    À l’échelle européenne, cet âge « idéal » de départ se situe à 64,5 ans en Allemagne, 63,5 en Italie, en Suède et aux Pays-Bas et près de 62 ans en Espagne, en Belgique et au Royaume-Uni.

  • Fonctionnaires, contractuels, personnels médicaux : les agents de la fonction publique hospitalière gagnaient en moyenne 2 463 euros net par mois en 2020, soit une hausse de 5,9% en euros constants par rapport à 2019, d’après l’Insee.

    De fortes disparités salariales continuent à exister toutefois selon les fonctions occupées.

  • 2 463 euros net par mois en équivalent temps plein (EQTP), c’est le salaire moyen en 2020 des 1,1 million d’agents travaillant dans les hôpitaux publics et les établissements médico-sociaux.

    Ce salaire moyen est en nette hausse par rapport à 2019.

    C’est ce que souligne une étude sur le niveau des salaires dans la fonction publique hospitalière (FPH) publiée le 14 septembre 2022 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

  • Mais des disparités salariales perdurent.

    Pour les fonctionnaires (71% des effectifs), le salaire net moyen augmente dans des proportions différentes selon leur catégorie :

    en catégorie A, +5,5% (en euros constants) soit 2 710 euros net par mois ; en catégorie B, +4,8%, soit 2 536 euros net par mois ;
    en catégorie C, +8%, soit 1 992 euros net par mois.

    La hausse plus prononcée pour les agents de catégorie C s’explique en partie par le fait que les montants de la prime exceptionnelle « Covid-19 » et du complément de traitement indiciaire ne dépendent pas de leur rémunération initiale.

    Ces mesures représentent une part plus élevée de leur salaire.

  • Pour les contractuels qui représentent 22% de la FPH, la hausse est de 8,5% par rapport à 2019, soit 1 822 euros net par mois.

    Ayant un salaire en moyenne moins élevé que celui des autres agents de la FPH, l’effet des mesures de revalorisation salariale et du versement de la prime exceptionnelle « Covid-19 » est particulièrement fort pour eux.

    À l’inverse, le salaire net des personnels médicaux, en moyenne plus élevé, augmente plus modérément (+2,6%), à 5 870 euros net par mois (malgré la revalorisation de l’indemnité d’engagement de service public exclusif perçue par certains).

    Le salaire net en EQTP des femmes dans la FPH s’élève en moyenne à 2 344 euros par mois, soit 19,1% de moins que celui des hommes (2 896 euros).

    Cet écart, en baisse de 1,5 point sur un an, est principalement dû à la répartition des femmes et des hommes selon les métiers (catégorie hiérarchique, statut, filière d’emploi).

    78% des agents de la FPH sont des femmes mais elles ne représentent que 52% des personnels médicaux contre 89% des aides-soignants.

  • Fonctionnaires, contractuels, personnels médicaux : les agents de la fonction publique hospitalière (FPH) gagnent en moyenne 2 315 euros en net par mois en 2019, soit une baisse de 0,8% en euros constants.

    Et si des disparités salariales persistent dans la FPH, elles diminuent néanmoins légèrement selon les chiffres de l’Insee publiés récemment.

  • L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié, le 16 septembre, une étude sur le niveau des salaires dans la fonction publique hospitalière en 2019.

    Durant cette année-là, les 1,1 million d’agents de la fonction publique hospitalière ont perçu un salaire moyen de 2 315 euros en net par mois.

    Si ce salaire moyen a augmenté de 0,3% en 2019, il reculait en réalité de 0,8% en raison de l’inflation (+1,1% en 2019).
    Une baisse de 0,8%.

    Dans la FPH, les agents sont en majorité fonctionnaires (72%), 21% sont contractuels et 7% font partie des personnels médicaux.

    Or, la baisse du salaire net moyen n’est pas identique pour toutes les catégories puisqu’elle s’établit à -0,8% pour les fonctionnaires alors que le recul est plus faible pour les contractuels (-0,3%) et les personnels médicaux (-0,3%).

    Par ailleurs, en 2019, le salaire net moyen a baissé de :

    -0,8% dans les hôpitaux (2 381 euros) ; et de -0,5% dans les établissements médico-sociaux (1 869 euros).

    L’écart entre les structures s’explique par les différences de qualification et de statut : l’hôpital compte plus de 73% de fonctionnaires (65% dans les établissements médico-sociaux) et les fonctionnaires y sont plus souvent de catégorie A (33% contre 16%).

  • Dans l’Union européenne (UE), 21 pays sur 27 disposent d’un salaire minimum légal.

    Afin d’assurer un niveau de vie décent aux travailleurs, le Parlement européen vient d’adopter une nouvelle législation permettant de garantir à tous dans l’UE un salaire minimum équitable.

  • Le 14 septembre 2022, le Parlement européen a adopté une nouvelle législation sur les salaires minimaux dans l’UE. 

    Le Conseil devrait approuver officiellement l’accord d’ici la fin du mois de septembre 2022.

    Les États de l’UE disposeront ensuite de deux ans pour se mettre en conformité avec la directive.

    Le 25 novembre 2021, les députés européens avaient donné leur accord pour lancer les négociations sur une directive garantissant à tous les travailleurs de l’UE un salaire minimum équitable : soit par un salaire minimum légal ; soit par la négociation collective.

  • Le texte interdit explicitement de « saper la négociation collective sur les salaires » et assure que chaque travailleur doit être en mesure de s’affilier à un syndicat.

    En France, ces mesures sont déjà inscrites dans le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 (alinéas 6 et 8).

    En cas de violation de leurs droits, les travailleurs devront disposer d’un droit à réparation.

    Travailleurs et représentants syndicaux pourront exercer leur droit de recours en cas de non-respect de la réglementation.

  • La situation des salariés ayant un bas salaire.

    Selon un document de consultation de la Commission européenne du 14 janvier 2020, la situation des travailleurs à bas salaires s’est détériorée et les inégalités salariales se sont accrues.

    Un travailleur sur six dans l’UE perçoit un bas salaire, et ce ratio est en hausse.

    Les salaires minimaux mensuels varient considérablement dans l’UE : de 332 euros en Bulgarie à 2 202 euros au Luxembourg.

  • Entre 2005 et 2018, la pauvreté au travail est passée de 8,1% à 9,6% dans l’UE.

    Les travailleurs aux contrats d’emploi atypiques (emploi temporaire, travail à temps partiel, travail intérimaire…) sont très exposés à ce risque.

    Certaines nouvelles formes de travail présentent des risques car elles ne prévoient pas les mêmes protections que les formes de travail standard.

    Selon le document de consultation de la Commission européenne, de nombreux travailleurs dans l’UE ne sont pas protégés par des salaires minimaux adéquats.

    « L’abaissement des salaires minimum et le démantèlement des négociations sectorielles collectives ont été la médecine dure prescrite à de nombreux États membres », estime la co-rapporteure Agnes Jongerius.

  • Un livre choc d’Anne Jouan et Christian Riché dénonce des liens malsains entre laboratoires pharmaceutiques, mandarins et hautes autorités de santé.

    «On sait où ta fille va à l’école…» Glacé, Christian Riché n’en croit pas ses oreilles.

                                            La scène se passe à l’été 2010.

    Quelques instants plus tôt, ce professeur de pharmacologie participait à une séance de la commission d’autorisation de mise sur le marché des médicaments.

    Son téléphone a vibré : un appel de son équipe, au CHU de Brest.

    Il est sorti de la réunion pour répondre discrètement puis a découvert une personne derrière lui.

    Et pas des moindres : un professeur de toxicologie, membre influent de la commission en question et… conseiller des laboratoires Servier.

    Ce jour-là, il aurait alpagué le pharmacologue et lui aurait reproché de s’être « sali les mains » en aidant la pneumologue Irène Frachon, elle aussi du CHU de Brest, dans son combat pour faire interdire le Mediator: «Tu vas le payer personnellement et professionnellement. »

  • Au pays aseptisé du médicament, c’est un des échanges stupéfiants que racontent Christian Riché et Anne Jouan dans «La santé en bande organisée».

    Avant de mettre la touche finale à l’ouvrage, la journaliste explique avoir envoyé un SMS au toxicologue en question pour obtenir sa version.

    Se souvient-il de cette altercation? Elle n’aura pas de réponse.

    «Mais le soir même, confie-t-elle, j’ai reçu un appel d’un numéro inconnu.

    C’était le fils du mandarin, dans une colère folle.

    Il disait que je harcelais son père et qu’il allait porter plainte. »

    Elle s’esclaffe: «Un seul SMS? Du harcèlement?»

  • Du sang contaminé jusqu’au laxisme envers le Pr Raoult, aucune dérive ne leur échappe.

    La reporter avait déjà multiplié les scoops sur le Mediator et autres scandales sanitaires pour «Le Figaro».

    Aujourd’hui free-lance, elle enquête pour divers médias.

    À Paris Match, elle a notamment publié une série d’articles retentissants sur le trafic de cadavres à l’université Paris-Descartes.

    En couverture de leur ouvrage sur des décennies de malversations, du sang contaminé jusqu’au laxisme des autorités sanitaires envers Didier Raoult, le nom de son comparse fait l’effet d’une bombe : le Pr Riché dévoile que, pendant onze ans, il était un des informateurs secrets d’Anne Jouan.

    Il avait même un nom de code : « M. Rungis ». Une source d’autant plus précieuse que le professeur était au cœur du réacteur depuis des décennies.

    Il dirigeait le centre de pharmacovigilance du CHU de Brest.

    Surtout, il était un expert à l’Agence nationale de sécurité du médicalement et des produits de santé (ANSM), que les auteurs préfèrent appeler «l’Agence», tant elle a changé de nom et de sigle.

    Il en avait même présidé la Commission nationale de pharmacovigilance.

    Alors que nous mettons sous presse, l’ANSM n’a pas publiquement réagi à la sortie du livre.

  • @Fergus
    Je rigole façon de m’exprimer lorsque tu réponds à « Lairderien » et bien d’autres, des « nazis » il y en a de partout dans un monde devenu plus que fou.
    Mais il y a plus de demeurés, de facistes de despostes en postes de pouvoirs, que de personnes ayant en mémoire les leçons d’un passé bien proche. 

    Non qu’il n’y ait pas des nazis en Ukraine — il y en a bien en Russie ! — mais, par chance, ils ne constituent pas, fort heureusement, la majorité du genre.
    Phrase ho combien célébre figurant aussi dans hôtel du Nord.
    Peu importe ce que soit devenu internet, à l’image des « réseaux sociaux » ainsi nommés. Le sens des échanges s’est perdu et le charisme humain a laissé place aux violences. Ils doivent peu mais réellement très peu nombreux ceux qui ont connu le réel souvenir « des guerres pas lointaines » les conflits qui nous attendent en certains cas seront pires peut-être que ceux du passé si proche. Il nous reste peu d’espoirs mais la solution se fera dans un wagon, autour d’une table et nous tomberons surtout dans le sens des générations à venir. Avons-nous à notre niveau des démonstrations de nos expériences de vécu à faire ? Il ne me semble pas, mais la liberté et puis demeurera toujours de tous temps « la principale racine de toute vie mixée à la culture » 
    Nous finissons pour la majorité à ignorer qui ils sont car ils l’ignorent eux-mêmes.
    Le Panda

  • Bonjour, Fergus et moderatus,

    Bon dimanche à tous Poutine ne représente que lui-même il est évident que si la liberté d’expression existait en Russie il y aurait moins de meurtres déguisés en faux suicides. En aucun cas Poutine ne pourra sortir la tête haute de cet envahissement crimininel. L’Ukraine n’avait demandé qu’à vivre chez eux. Il est évident à priori que Biden perd parfois la tête pour ne pas dire plus. C’est à l’image du déssaccord de l’Internet. Allons à regarder de plus proche qu’à gagner Poutine ? La haine et des traces de sang tels tous les despotes. Puis sa guerre à LUI sonne telle une déroute cuissante. 

    Il y a encore quelques personnes censées mais peu nombreuses.

    Bonne journée.

  • Bonjour, Le Panda

    Largement d’accord avec toi sur les causes de cette guerre et la manière dont elle se déroule.
    Je ne crois pas, comme toi, que « Poutine (…) pourra sortir la tête haute de cet envahissement criminel ». Il n’en aura pas moins fait d’énormes dégâts en Ukraine et probablement dans son propre pays au plan économique (cela dit sans compter les nombreux Russes tués ou blessés dans les combats).
    Y aura-t-il « déroute » ?

    Au plan militaire, peut-être conservera-t-il la maîtrise des oblasts de l’est.
    Mais au plan géopolitique, le prix sera lourd à payer.

    Qui plus est, une Russie durablement affaiblie pourrait devenir vulnérable aux appétits chinois sur la Sibérie !

    Bon dimanche !

  • Mirlababo 2 octobre 12:46
    @Le Panda
    La liberté d’expression existe ici ? Mais bien sûr. Vous perdez la tête. 

    Je ne peux pas copier mon compte Agora vox en commentaire… sur ce compte j’ai une liste de 40 articles refusés sur 40 articles proposés. 

    Alors vos fantasmes sur la liberté d’expression c’est assez amusant. Banni de mediapart et de Twitter. Oui la liberté d’expression mais bien sûr. 

    Et puis pourquoi les gens cherchent des alternatives sur internet comme rutube ou odyssée à la place de YouTube ?

    Combien de contenus critiquant le mouvement lgbt et racialistes (woke) ont ils été supprimés ? 

    Les russes, les russes, punaise… faut il vous rappeler que 90% de la planète a été soumis à l’endoctrinement américain.

    Excusez moi de vous rappelez qu’il existe plus de nation anglophone que russophone, OK ? 

    En conséquence l’endoctrinement russe ça n’existe que dans vos têtes car au niveau de la planète, ce sont les américains qui ont pignon sur rue depuis plus d’un siècle.

    Et la majorité des réactions prouvent mes dires puisqu’envers toute logique et fait historique, nous avons des gens qui pleurnichent pour l’Ukraine.

    L’occident a monté en épingle cette intervention russe, certains osent écrire la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Cerveau vide. Vous ne méritez donc aucune forme de respect.

    Par contre L’occident ne va pas monté en épingle ses propres interventions bien plus nombreuses que celle de la Russie.

  • Salut, Le Panda

    J’essaie en vain de te répondre, mais le site bloque ma réponse au motif qu’elle ferait 12780 caractères, ce qui est faux !

    Comprenne qui peut !

    Je vais réessayer plus tard.

  • Fergus 2 octobre 17:54
    Dans Hôtel du Nord, c’est Arletty qui prononce « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »

    C’est dans Le Président que Gabin, président du Conseil répondant à un député qui affirme

    « Il y a des patrons de gauche », s’exclame — merci, Audiard ! 

    — « Il y a aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre ! »

    Les « réseaux sociaux » en général, et les forums du web sont en effet trop souvent devenus des lieux de défoulement où l’on ne se contente pas d’échanger des idées de manière courtoise, fussent-elles contradictoires, mais également des insultes. Dommage !

    Bonne fin de week-end !

  • Le Panda 2 octobre 18:23
    @Fergus

    C’est au plus juste la reprise des deux films.

    Autant dans Hôtel du Nord (ne pas oublier qu’Arletty était agent nazi)

    Le second film est Le Président c’est cela que l’on veuille ou pas la culture de la France….

    Les réseaux sociaux » une cacafonie. Tu as dépassé le cap de ce que le site est devenu. 
    L’objectivité est une misére que la majorité des pseudos donc que je délaisse les propos ne peuvent peut-être que les rendre un poil plus intelligents. 

    J’en doute plus que fort….

    Bonne soirée à toi aussi

    Le Panda

  • grangeoisi 2 octobre 18:21
    Oui ce site est devenu très bizarre, principalement vis-à-vis des personnes pro ukrainiennes.

    Ne parlons pas de la distribution des étoiles d’appréciation !

    A mourir de rire quand la lecture est faite à contresens !

    On peut se poser des questions : Carlo Revelli est sous quelle coupe ?

    De son plein gré ou contraint et forcé par quelque moyen d’intimidation ?

    Une chose est sûre les moyens de rédaction sont déplorables et loin d’être dignes d’un site se voulant un journal citoyen !

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