FRANCELIBERTEREVOLTESSEUL

Dîtes Missions Impossibles

Temps de lecture : 6 minutes

Dîtes Missions Impossibles

Les « Cent jours » désignent la dernière période du règne de Napoléon Ier, de son retour de l’île d’Elbe et son entrée dans Paris le 20 mars 1815 à sa seconde abdication, à la suite de la défaite de Waterloo, le 22 juin 1815. La belle époque que d’autre voudrez connaitre, un léger saut en arrière. N’est pas Napoléon Bonaparte qui le souhaite. En revanche à gouverner de la sorte c’est « la naissance de révolution parfois bien pire que certains peuvent le penser. La France est devenue « Ingouvernable » Qui de plus face à un Président, à contre sens en 2023 et depuis….

Pour le pour le moins que l’on puisse dire, c’est que l’allocution de Monsieur. Emmanuel Macron sera comme les pourparlers pour brasser du vent. Cela a été inéducable. Que nous a-t-il dit de plus, sinon que rien. Monsieur le Président : les textes de 1958 vous en donnent le pouvoir. La révolution de 1789 la France en est réellement à ce point. Il est vrai que vous ne fréquentez pas les villages de campagne. Que vous laisserez-vous ? Non seulement en France mais sur l’ensemble de l’Europe. Alors qu’a priori rien. Vous semblez vouloir ramer oui mais pour le pouvoir : Forbes.

Le classement Forbes France 2023 des 43 milliardaires français. A eux ils empilent plus que 90% des travailleurs actifs. Protégés, chouchoutés, avec leur CAC 40 ils étouffent 70 millions de français. Le Président en a parlé en 13 minutes ? Mais c’est un songe d’horreurs. Pas un seul mot.

Trois mois d’affrontements sur la réforme des retraites et une application verticale, voire brutale, de la Constitution de 1958, ont abîmé un peu plus la Ve République. Le Président, qui doit s’exprimer ce lundi soir, ne semble pas pressé d’y remédier.

Que des « vaincus ». La Première ministre, Elisabeth Borne, a beau répéter – encore devant les cadres de son parti, Renaissance – que ces trois mois d’affrontements sur la retraite à 64 ans n’ont fait «ni vainqueurs ni vaincus », le début d’année 2023 a défait un peu plus la confiance des Français dans leurs institutions. Et si la cheffe du gouvernement continue de plaider l’« apaisement» avec les partenaires sociaux et les oppositions au Parlement, Emmanuel Macron n’a rien fait pour calmer les choses : pressé de fermer la «séquence» retraites pour mettre sur la table d’autres sujets de réformes – progrès, écoles, santés, écologie, sécurité – morts nés.

« Promulgation en pleine nuit, le mépris à l’égard du monde du travail et la déconnexion avec la réalité ». Pour le secrétaire général de la CFDT, « ce sentiment de mépris conduit à la colère » et à une « défiance très forte envers les institutions ». La démocratie est en train de se recroqueviller car elle n’articule pas bien la démocratie représentative, sociale et citoyenne. L’exécutif pourrait se dire « il se passe quelque chose « Mais non. Tout cela, ce sont les ressorts de la montée en puissance du Rassemblement national. Donc, d’une crise démocratique. »

« Ce texte légitimité »

Cette « crise démocratique » – dont le Président est allé jusqu’à nier l’existence devant les journalistes lors de son voyage en Chine – est un symptôme supplémentaire du besoin de passer à une « VIe République » ou, au moins, d’avoir une pratique bien moins « verticale » ou « brutale » des institutions de la Ve comme le gouvernement Borne vient d’en faire usage pour raccourcir les débats parlementaires ou contourner les votes des députés. « Pas une seule étape d’un chemin démocratique normal n’a été respectée. Le Conseil constitutionnel a surtout montré à quel point les institutions de la Ve République sont au service de la monarchie présidentielle et non du « peuple souverain. » Tel « Le tombeau de Bonaparte 1er » Il s’y voit déjà aux Invalides.

Matraquages, usage massif des gaz lacrymogènes, nasses, interpellations à tout-va : selon Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de la police, la stratégie du maintien de l’ordre en France est une atteinte à l’Etat de droit. Qu’est-ce que cet « usage excessif de la force » envers les manifestants contre la réforme des retraites, comme l’a qualifié la commissaire aux droits humains du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, dit de notre démocratie ?

La France reste une démocratie, avec des élections libres, une opposition politique et une société civile qui ne s’affaisse pas. Mais on a une utilisation de la police qui nous fait sortir de l’Etat de droit. Nous ne sommes pas dans un Etat policier mais nous sommes entrés dans une forme hybride, que j’appelle une démocratie policière, avec un pouvoir élu qui gouverne à travers la police en « squeezant » les corps intermédiaires : les associations, les organisations professionnelles, le Parlement. On a objectivement limité la liberté de manifester, annoncée comme telle par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, quand il dit en substance «si vous allez manifester spontanément, c’est un délit qui mérite interpellation ». Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a répété 50 fois que toutes les actions de la police étaient légales. Mais il vaut mieux entendre cela que d’être sourd, mais ces deux personnages ne sont pas là par hasard. Plus de mensonges on meurt enfin le quidam du peuple.

C’est inquiétant pour une démocratie…

C’est une atteinte à l’Etat de droit, choquant moralement. On a une stratégie de l’escalade avec des manifestants repoussés quoi qu’il en coûte par un maintien de l’ordre très armé, à qui on laisse une grande part d’usage des armes mutilantes, grenades et LBD. Avec 30 manifestants mutilés pendant les gilets jaunes et au moins quatre depuis le début de l’année 2023, vous ne trouvez pas un seul pays en Europe où la police mutile autant. Et ça sans parler des coups de matraque. Les matraques, ça existe ailleurs évidemment, mais la particularité française réside dans le degré d’illégalité dans l’utilisation de la force avec des tirs importants de grenades lacrymogènes, des distances non respectées, des utilisations d’armes qui ne correspondent pourtant à aucune forme de menace : rappelons qu’aucun policier ni gendarme n’a été tué en manifestation depuis plus de trente ans en France.

Selon le sondage réalisé par Viavoice pour Libération, les Français interrogés ont tout de même plus de mal à tolérer les violences commises par les manifestants (75 %) que celles commises par les forces de l’ordre (61 %). Comment l’expliquez-vous, alors que les violences policières sont désormais largement documentées et donc visibles ?

Il y a des répondants qui défendent la police parce qu’ils font la différence entre le policier qui agit de sa propre initiative et qui est violent gratuitement et celui qui va faire usage de la violence parce qu’il a reçu l’instruction de le faire pour maintenir l’ordre. Il faut retenir que 60 % de gens mécontents de la police, c’est colossal, c’est un pourcentage monstrueux.

« Déterminé à accélérer »

Alors « que faire » ? les hauts responsables de la majorité s’amusaient à citer Lénine pour esquisser les pistes de l’après-retraites en attendant que Macron les guide. Aucun d’entre eux ne s’est pour autant aventuré sur le terrain des institutions. La Première ministre, « déterminée à accélérer », s’est contentée de défendre sa « méthode » qui « montre des résultats ». Borne s’est dit « convaincue », « après avoir échangé avec » les responsables des partis politiques ces dernières semaines, « que si l’heure n’est pas aux coalitions, des majorités sont possibles ».

Compte tenu des difficultés de cet exécutif à faire passer de simples projets de loi, on voit mal comment Macron pourrait effectivement lancer un nouveau « grand chantier sur les institutions ». Le précédent ayant été stoppé à l’été 2018 par l’affaire Benalla. « Ce président est pourtant celui qui a le plus poussé la démocratie participative avec les conventions citoyennes », plaide un ministre de 1er plan. A l’Elysée, on n’a pas enterré la « commission transpartisane ». Depuis quelques semaines, on réfléchit beaucoup moins à « redonner la parole » aux Français qu’à trouver des voies de passage au Parlement aux autres réformes que le chef de l’Etat compte faire aboutir. Le Président pensait moins à redorer la pratique du référendum qu’à gouverner par décret et ordonnances.

Sans les représentants du peuple

Le Panda

Patrick Juan

24 réflexions sur “Dîtes Missions Impossibles

  •  
     
    Laurent Berger
    Si même les expressions populaires sont sujettes à caution ! Selon le Robert « casser la baraque : obtenir un triomphe ».

    Alors oui ! Le 1er mai montrons la détermination et la dignité des travailleurs. F

    aisons leur un triomphe en étant nombreux à manifester pacifiquement.

  • Fergus 18 avril 16:45
    @ Le Panda

    Je l’ai vu sur ton site, mais pas encore en modération.

    J’irai plus tard : j’ai du désherbage à faire dans mon jardin

  • Taverne 18 avril 16:46
    @Fergus

    Il a tenu cette allocution parce qu’il était au pied du mur et, en la circonstance, on a tous pu voir que c’est au pied du mur qu’on voit le faux maçon !

  • Le Panda 18 avril 16:49
    @Taverne, bonjour 
    C’est une réalité….un extrait de mon article.

  • Vu de l’étranger, Macron sur la pente glissante de l’illibéralisme

    Des gilets jaunes à la réforme autoritaire des retraites…

    Qui se souvient que le jeune président élu en 2017 portait l’espoir de la modernité démocratique face à la menace populiste ?

    Aux yeux du monde, il incarne désormais une dérive autoritaire du pouvoir au pays des Lumières.

  • Emmanuel Macron 2023 représente aujourd’hui l’inverse, en quasiment tous points, de ce qu’entendait incarner le candidat Macron 2017.

    Pour s’en convaincre, s’il était besoin, il suffit de regarder l’image que renvoie désormais le Président auprès de la presse internationale.

    Les articles des correspondants étrangers basés à Paris ne laissent plus de doute sur ce que la France commence à représenter dans cet ensemble européen, havre de démocratie mondiale, siège de l’Etat de droit.

    Les démocraties européennes s’interrogent et se sentent fragilisées par des forces illibérales, populistes.

    Emmanuel Macron jeune chef de l’Etat était encore, au moment de sa réélection, l’une des têtes de pont de la démocratie libérale (au sens politique du terme).

  • Au début de son premier mandat, le mouvement des gilets jaunes était apparu comme une irruption atrabilaire d’une partie minoritaire de la population qui tardait à s’adapter à la modernité.

    Les gilets jaunes avaient réagi à l’idée d’une taxe carbone, donc d’une évolution souhaitable mais mal emmanchée.

    Leur indistinction idéologique pouvait en faire, aux yeux des étrangers qui observent la France, l’équivalent de ces «petits blancs» qui, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, votent, par angoisse du déclassement, pour Donald Trump ou le Brexit.

    Les violences des forces de l’ordre à l’encontre des gilets jaunes pouvaient encore passer (vues de loin) pour des fautes d’une police mal préparée face à une révolte erratique d’éléments non syndiqués, parfois quasi factieux, nourris aux fake news.

    Le jeune et trop pressé président français avait cependant répondu habilement à cet accès de colère par un grand débat itinérant à travers le pays et une expérience de démocratie participative innovante avec la Convention citoyenne sur le climat.

  • La pente hongroise.

    Bref, les observateurs étrangers pouvaient encore avoir l’illusion d’un Emmanuel Macron qui tentait de «révolutionner», pour reprendre son mot, la façon de faire vivre la démocratie française.

    Vu de l’extérieur, la France s’en sortait bien et Emmanuel Macron tenait bon la barre de la démocratie libérale dans un monde assailli par l’illibéralisme politique.

    Le «Make our planet great again», scandé par Emmanuel Macron en 2017 pour répondre à la brutalité basique du «Make America great again» d’un Trump qui venait de retirer la signature de son pays de l’accord de Paris, était resté la marque la plus saillante, vue de l’étranger, de ce chef moderne de l’Etat français.

    Mais aujourd’hui tout est renversé. Macron est devenu Norcam.

    Evoquant la manière brutale dont la police agit face aux manifestants, le quotidien allemand Der Tagesspiegel se demande si les «affreuses scènes observées en France ne seraient pas l’occasion de s’interroger sur les idées reçues s’agissant de la démocratie en France». 

    Et le journal de poursuivre : la France serait-elle sur la pente polonaise ou hongroise au regard des pratiques démocratiques ?

  • Voilà les questions bien embarrassantes que suggèrent les graves et incessantes dérives du maintien de l’ordre mais aussi la surdité du pouvoir face à une mobilisation massive, largement soutenue par la population.

    Les positions subites du Président s’agissant du conflit sino-taïwanais ont achevé de semer le doute sur la scène internationale.

    Macron n’est plus – aux yeux du monde – le grand démocrate moderne et ouvert, portant à sa mesure l’espoir d’éviter la vague illibérale et populiste qui semble s’abattre inéluctablement sur le monde.

    Il apparaît désormais comme l’incarnation arrogante de l’isolement du pouvoir, comme le vecteur des lobbys, l’un des maillons faibles du monde démocratique.

    De jeune président ouvert et conscient des grandes transitions (démocratiques et écologiques) que le monde devra enclencher, Emmanuel Macron est devenu celui qui discute trop longtemps avec Poutine, qui réprime brutalement pour préserver un modèle agricole dépassé, qui s’enferme dans la bulle monarchique.

  • L’obstination butée, et démocratiquement immature, d’Emmanuel Macron sur le report à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite inquiète désormais au-delà de nos frontières. Emmanuel Macron est devenu, vu depuis les démocraties voisines, l’incarnation du glissement vers l’illibéralisme.

    Un glissement d’autant plus pernicieux et inquiétant que cet antimoderne avait si bien su prendre les atours de la modernité.

  • Violences policières.

    Un policier condamné à trois mois de prison avec sursis après des tirs au bois de Boulogne en 2019

  • Paris : des policiers accusés d’avoir percuté et blessé trois mineurs à scooter, une enquête confiée à l’IGPN.

    Plusieurs témoignages, cités par Streetpress et Mediapart, assurent que des policiers ont «volontairement» percuté un scooter le 13 avril dernier à Paris. Les familles des mineurs, dont l’un est gravement blessé, ont déposé plainte pour tentative d’assassinat lundi.

  • Dix-sept investigations avaient déjà confiées à l’IGPN pour des accusations de violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites.

    Une nouvelle enquête vient d’atterrir sur le bureau de la «police des polices», au sujet des conditions dans lesquelles un véhicule de police aurait percuté à Paris un scooter, blessant trois mineurs dont l’un avec un pronostic vital engagé, affirment ce mardi 18 avril le parquet et la préfecture de police.

    Les familles des mineurs ont déposé plainte pour tentative d’assassinat lundi.

  • Les faits ont eu lieu le jeudi 13 avril peu avant minuit dans le XXe arrondissement, à l’est de la capitale, ont précisé ces sources confirmant une information de Streetpress et Mediapart.

    Dans la soirée, un «véhicule de police a poursuivi un scooter monté par trois mineurs dont un n’était pas casqué» et «le scooter a chuté», détaille le parquet de Paris. 

    «Sa conductrice voit son pronostic vital engagé, les deux autres passagers sont blessés, ajoute le parquet. 

    Un choc a été évoqué par plusieurs personnes entre le véhicule de police et le scooter.»

  • Les victimes et trois témoins, cités par Streetpress et Mediapart, assurent que les policiers ont «volontairement» percuté le scooter.

    Les policiers «ont voulu procéder au contrôle» du scooter, mais «le conducteur a refusé de s’arrêter et pour échapper au contrôle a emprunté une rue à contresens avant de perdre la maîtrise de son scooter dans des circonstances qui restent à établir», a de son côté indiqué la préfecture de police.

    Une enquête sur le «refus d’obtempérer est en cours», et «parallèlement», une autre enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), «sur les conditions dans lesquelles ce choc serait intervenu», a précisé le parquet.

  • EN DIRECT – RETRAITES: LAURENT BERGER ANNONCE QU’IL QUITTE SES FONCTIONS DE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CFDT

  • Le patron de la CFDT annonce ce mercredi qu’il quitte la tête du syndicat, ne se sentant « pas indispensable ».

    Dans le même temps, Emmanuel Macron se rend dans le Bas-Rhin, à Muttersholtz, pour la visite d’une usine de cette ville d’environ 2000 habitants.

  • Pour Laurent Berger, Emmanuel Macron « s’est essuyé les pieds sur les travailleurs et les travailleuses »

    Alors qu’à son départ Philippe Martinez avait déclaré avoir le sentiment qu’Emmanuel Macron avait « marché sur les syndicats », Laurent Berger juge que non:

    « Je ne crois pas qu’il a marché sur les syndicats, parce qu’on s’est élevé très haut. On a levé la tête et on a répondu ».

    « En revanche, je crois, malheureusement, que le président de la République s’est essuyé les pieds sur les travailleurs et les travailleuses »

    « C’est à eux qu’on s’est mal adressé.

    Et c’est ce ressentiment-là, face au mépris qui a été exprimé, qui m’inquiète.

    J’espère que ça n’engendrera pas une colère démocratique qui tournera du mauvais côté ».

  • Laurent Berger: « Le combat n’est pas fini »

    Sur le départ, mais toujours combatif. Pour Laurent Berger, secrétaire général jusqu’au 21 juin « le combat n’est pas fini »

    « Il y a le 1er-Mai, la deuxième demande de référendum d’initiative partagée – sur laquelle le Conseil constitutionnel doit se prononcer le 3 mai.

    Nous verrons aussi s’il faut contester devant le juge administratif des décrets d’application.

    Et nous serons vigilants sur la mise en œuvre des mesures, qui s’annonce compliquée sur un plan concret pour les personnes qui liquideront leur pension à partir de l’automne, en vertu des nouvelles règles ».

  • Laurent Berger: « Le gouvernement a perdu le fil avec le monde du travail »

    Pour Laurent Berger « tout le monde est perdant », d’abord « les travailleurs et les travailleuses, qui vont devoir travailler deux ans de plus, avec une loi encore plus déséquilibrée », mais aussi le « gouvernement, qui a perdu le fil avec la réalité du travail et le monde du travail, qui n’est capable d’en parler que de façon théorique ».

    « Un rendez-vous manqué », note le bientôt ex patron de la CFDT « à cause de l’exécutif, de sa volonté d’imposer une mesure paramétrique absurde, sans parler du travail ».

  • La promulgation de la réforme des retraites n’est « pas une défaite du syndicalisme » justifie Laurent Berger.

    Pour Laurent Berger, la promulgation de la réforme des retraites n’est pas une défaite du syndicalisme.

    « La défaite du syndicalisme, c’est quand on n’a pas fait ce que l’on aurait dû faire.

    Le pire aurait été que cette réforme passe sans encombre, comme si elle ne soulevait aucun problème », explique-t-il dans un entretien au Monde.

    « Depuis trois mois, les travailleurs et les travailleuses ont exprimé une forme de dignité et j’espère qu’ils agiront encore ainsi, le 1er-Mai, en descendant dans la rue de façon massive ».

  • « Ni un coup de tête ni un choix dicté par l’actualité »: Laurent Berger quitte la tête de la CFDT.

    Dans un entretien au Monde, Laurent Berger le secrétaire général du premier syndicat de France, annonce qu’il laissera à Marylise Léon.

    Actuel numéro 2 du syndicat, elle prendra sa tête le 21 juin.

    « Ce n’est ni un coup de tête ni un choix dicté par l’actualité. Je souhaite tout simplement respecter des règles collectives et une forme d’éthique personnelle, liées au fonctionnement démocratique de la CFDT », explique Laurent Berger.

    A la tête de la CFDT depuis 10 ans et demi « une durée proche de celle des mandats de mes prédécesseurs, François Chérèque et Nicole Notat », justifie-t-il.

  • Des manifestants dans un hypermarché de La Défense.

    Des dizaines de manifestants se sont rassemblés dans l’hypermarché Auchan du centre commercial Les 4 Temps à la Défense (Hauts-de-Seine) ce mercredi matin. 

    « On est là, même si Macron le veut pas nous on est là », ont chanté les manifestants. 

    La manifestation était organisée par la CGT Commerce et Services. 

  • Pour Sandrine Rousseau, il faut « déviriliser la politique »

    Sur franceinfo, Sandrine Rousseau estime qu’il y a besoin de « déviriliser la politique ».

    « Il faut sortir de la figure des chefs autoritaires qui imposent et qui sortent conquérants des conflits sociaux », affirme-t-elle.

    La députée EELV accuse Emmanuel Macron de manquer d’humilité, de tenir « un seul type de discours qui consiste à dire j’ai raison » et de faire de la réforme des retraites « une affaire personnelle ».

    « Il y a des codes du pouvoir encore très empreint de chefs de guerre et d’un monde qui s’effondre », poursuit-elle.

Laisser un commentaire