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Hontes à la France

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Hontes à la France

Ce à quoi nous assistons dans le cadre des personnes au sein des EHPAD se reproduit, la honte n’en est que plus forte, il s’agit d’enfants. Ils naissent à la vie ils en sont le fruit. Le relais des fossoyeurs. À différents stades. Citons que 3 exemples. Les personnes âgées résidant à leur propre domicile par manque de moyens. Les aides ménagères qui effectuent un travail démentiel. Payées à coups de lance-pierre. Des personnes que l’on laisse mourir volontairement car une journée d’hospitalisation coûte bien plus cher. Qui s’en occupe afin de connaître leurs besoins ? Personne.

Nous assistons aux mêmes effets bébés/personnes âgées. Dans le cadre de la petite enfance. Alors que le gouvernement prône le 49.3 sous prétexte qu’il n’y a pas suffisamment de femmes qui fondent des enfants en France ? Où se trouve l’équilibre ? Dans le CAC 40 qui ne cesse de grimper à la bourse. Les hontes de la France, ne sont pas proches de s’éteindre. Dans la mesure où les services sociaux effectuaient le travail pour lequel ils sont payés. Ils constateraient que des milliers de personnes, du bébé jusqu’au 3e âge, ne mangent qu’une fois tous les 3 jours que les personnes âgées sont censées bénéficier d’aide-ménagère à domicile avec des barèmes d’état en fonction de l’attribution G.I.R. Il n’en est rien en général et ils ne bénéficient que quelquefois que 3 à 4h par semaine. Un véritable scandale que des humains soient traités de la sorte. Très loin de la condition humaine. Qui veut une flamme de respect ? Et l’on peut comprendre que certains excès, pousse plus tard : À une certaine violence. Car de formation, Ils n’ont eu que celle de leurs parents et non pas celle qui était chargée de les former à la vie. La responsabilité des conseils Généraux de France, Les assistantes sociales sont responsables de ces énormes lacunes.

En France, le secteur de la petite enfance est en crise : pénuries de personnel dégradation des conditions d’accueil des enfants, parents en tension. Cette crise accentue une situation déjà défaillante : selon la Caisse nationale d’allocations familiales, l’offre de modes de garde formels « crèches et assistantes maternelles agréées » couvre moins de 58,8% des enfants de moins de 3 ans, avec de fortes inéquités selon les territoires et les classes sociales. En Seine-Saint-Denis, ce taux tombe à 32%, et à 11% en Guyane. La France est l’un des pays de l’OCDE où l’écart d’accès aux modes de garde est le plus fort entre les ménages à hauts revenus et les familles modestes.

Qui est pénalisé par cette situation ? Les enfants. Et les femmes, qu’elles soient des mères et /ou des professionnelles de la petite enfance, sous-valorisées et pressurisées. Or, les femmes en ont assez d’être la variable d’ajustement de politiques publiques défaillantes. Pourquoi la question de la petite enfance est-elle à ce point négligée et malmenée, alors qu’elle est au croisement de plusieurs enjeux d’intérêt général, égalité femmes-hommes, éducation et santé des enfants, lutte contre la pauvreté ? Nous formulons une hypothèse : parce que, comme toutes les questions que la société délègue aux femmes, elle est jugée subalterne. Ce n’est pas acceptable. Nous l’affirmons, le service public de la petite enfance est un enjeu féministe.

Un engagement théorique

En théorie, et en théorie seulement, le gouvernement a pris la mesure du problème. Macron a promis un « droit opposable au mode de garde ». Borne a réaffirmé l’objectif de 2 cent mille places d’accueil supplémentaires, dans le cadre d’un « service public de la petite enfance » à bâtir formidable. En pratique, ces engagements restent au stade de belles paroles. Au vu des débats parlementaires sur le Projet de loi de financement de la sécurité Sociale, on est même en droit de se demander si le gouvernement ne se moque pas ouvertement de tous. Nous savons de la bouche du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe, que l’objectif de 2 cent mille places se situe en réalité à l’horizon : 2030. D’ici là, débrouillez-vous ! Et l’on est prié.e.s de croire le gouvernement sur parole, en l’absence de toute planification pluriannuelle. En 2018, le Haut Conseil de l’enfance, de la famille et de l’âge (HCFEA) chiffrait déjà les besoins à 230 000 places à créer sous cinq ans…..

Sous le précédent quinquennat, le gouvernement ne s’était engagé qu’à ouvrir trente mille places de crèche et cet objectif n’a été rempli qu’à moitié. En janvier, Macron a reconnu que plus de cent soixante mille parents, en réalité, majoritairement des mères, sont contraint.e.s de cesser de travailler faute de solution de garde.

Une « première brique » tardive

En l’absence de jalons clairs, que sait-on ? La « première brique du service public de la petite enfance », selon les mots du gouvernement, attendra 2025. Pourquoi si tard ? Il s’agit d’étendre l’aide au mode de garde jusqu’aux 12 ans de l’enfant pour les familles monoparentales : nous soutenons cette mesure, qui nous donne l’occasion de rappeler que 41% des enfants vivant dans des familles monoparentales – des mères isolées dans 80% des cas – sont sous le seuil de pauvreté. Cette extension de droits devrait être mise en œuvre immédiatement, au sein d’un plan plus large de lutte contre la pauvreté des familles monoparentales. Cette « première brique » inclut aussi une réforme technique du calcul du complément de mode de garde. Bien que légitime dans ses objectifs, elle va, selon l’étude d’impact du gouvernement, léser 43% des familles, sans que l’on sache lesquelles et dans quelles proportions. Un mécanisme compensatoire est promis, dont on ne peut qu’espérer qu’il n’aggravera pas l’illisibilité des dispositifs d’aides aux familles , source de non-accès aux droits, dixit la Cour des comptes.

C’est surtout sur le plan budgétaire que le gouvernement semble tenir un double discours préoccupant. La branche famille de la sécurité sociale étant excédentaire, le gouvernement devrait utiliser ce solde positif pour financer ce pour quoi il est prévu : créer de nouvelles places en crèche, améliorer les conditions de travail des professionnel.le.s de la petite enfance qui ne cessent de se dégrader, revaloriser les congés parentaux. Au contraire, le gouvernement choisit de ponctionner cet excédent de 2 milliards d’euros, au titre d’un transfert de charges avec l’assurance maladie. La branche famille est ainsi réduite à une variable d’ajustement des comptes sociaux. Pourquoi ce secteur est-il à ce point négligé ? Parce que, comme toutes les questions que la société délègue aux femmes, il est jugé subalterne, dénoncent des spécialistes de la petite enfance et des féministes. Les engagements du gouvernement ne peuvent pas rester au stade de belles paroles.

Petite enfance : l’Inspection générale des affaires sociales alerte sur les maltraitances dans les crèches….

La liste finit par donner la nausée. « Privation d’eau », « couche pas changée de la journée », « forcer les enfants à manger au point qu’ils vomissent», «humilier l’enfant en cours d’apprentissage de la propreté qui fait pipi sur lui», «obliger un bébé à s’allonger dans son lit en appuyant fortement sur son dos pour qu’il ne puisse pas se relever» Sur plusieurs pages, l’Inspection générale des affaires sociales relaie des extraits de témoignages reçus dans le cadre de la préparation de son rapport baptisé «Qualité de l’accueil et prévention de la maltraitance dans les crèches»,….

paru ce 11 avril. Mauvais traitements individuels, mais aussi institutionnels, qui découlent de problèmes systémiques décortiqués par les inspecteurs. 

25 juillet 2022, en réaction à la mort d’un bébé, empoisonné par une employée dans une crèche lyonnaise quelques semaines plus tôt, le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, avait confié une mission d’évaluation portant sur la sécurité et la bientraitance des enfants accueillis en établissement d’accueil du jeune enfant. Et ce alors que Macron souhaite mettre en place un service public de la petite enfance » et créer 2 cent mille places d’accueil supplémentaires – tous modes confondus – d’ici à 2030. L’enquête a duré quatre mois, elle s’est déroulée dans 8 départements et 36 établissements et s’appuie en parallèle sur trois questionnaires diffusés au niveau national auprès des directrices de crèches, professionnelles, et parents.

Du travail « à la chaîne »

La pénurie de personnels dans le secteur de la petite enfance, connue de longue date,  en est à un stade critique  et fait l’objet de travaux du  comité de filière installé par le gouvernement, le rapport des 1 000 premiers jours…..

alors que l’on est à une pour cinq enfants qui ne marchent pas, et une pour huit qui marchent. Excellent outil de réduction des inégalités sociales et entre hommes et femmes, les crèches se développent. En 2021, 18 % des enfants de moins de 3 ans y étaient accueillis, 9 points de plus qu’en 2002 – une hausse que l’on doit à l’essor des structures à but lucratif. Problème : « La logique quantitative d’accroissement de l’offre a devancé les objectifs qualitatifs d’une réponse adaptée aux besoins de l’enfant, la qualité ne faisant l’objet d’aucun pilotage réel au niveau national. »

Des situations très hétérogènes

Résultat, « le rythme individuel de l’enfant peine à être respecté », du fait notamment du manque de personnel. Des tout-petits sont par exemple contraints de rester allongés car c’est l’heure, alors qu’ils n’ont pas sommeil ou ont fini de dormir. Ce qui s’explique notamment par le fait que les temps de pause des employées soient généralement prévus sur les temps de sieste.

Notant que des effectifs trop conséquents dans les sections font « craindre un niveau élevé de nuisances sonores, qui représentent un risque pour les professionnels comme pour les enfants », les rapporteurs suggèrent de limiter les groupes à six ou huit enfants pour les moins de 2 ans et dix ou douze au-delà. Estimant que l’accueil collectif n’est pas pertinent avant l’âge de 1 an, ils se positionnent en faveur d’un allongement des congés maternité, paternité et parental en insistant sur l’implication du second parent, afin que cela ne se fasse pas au détriment des carrières des femmes. À ce stade, cela démontre indéniablement que les phénomènes auxquels nous assistons sur les bébés se rapportent exactement de la même manière aux personnes du 3e âge. Il est impossible de dissocier donc ces contextes. Là, l’un le départ de la vie. L’autre partir de chez soi mais seul par manque d’actions. Nous avions déjà traité ces sujets. Les réalités sont là. Et dans les yeux remplis de larmes. Lien.

Le Panda

Patrick Juan

 

 

Une réflexion sur “Hontes à la France

  • Chère Madame, cher Monsieur,

    Notre pays est victime d’un ensauvagement grandissant, où violences et crimes se succèdent, mais nombre de journalistes, enfermés dans leur doxa bien-pensante, font tout pour l’occulter.

    La plupart des journaux et télévisions ont ainsi passé sous silence ce crime survenu à Salon-de-Provence, relaté sur votre média libre Boulevard Voltaire : deux retraités retrouvés battus à mort, le mari dans son garage, et son épouse, dénudée, dans le salon, leur visage tailladé.

    Un simple fait divers, qui n’aurait pas sa place en dehors de la presse locale ?

    Non.

    Ce crime, « à la limite de la sauvagerie » selon le procureur de la République d’Aix-en-Provence, s’inscrit dans une série d’agressions sauvages perpétrées ces derniers mois envers des retraités…

    … sans que la plupart des gens n’aient aucune idée de ce déchaînement de violence qui s’empare de notre pays.

    Tout est fait pour minimiser la gravité de la situation aux yeux des Français.

    Et quand, exceptionnellement, le martyre de la petite Lola, suppliciée par une Algérienne sous le coup d’un avis d’expulsion resté une fois encore sans effet, a fini par faire la une des médias…

    … et qu’une chaîne de télévision comme C8 s’est fait l’écho, avec virulence, de l’indignation et la colère populaires…

    … l’Arcom – qui a récemment infligé à cette chaîne une amende de 3,5 millions d’euros ! – l’a aussitôt mise en demeure, précisant qu’il faut « traiter avec mesure une affaire judiciaire en cours ».

    Ces pressions qui visent à édulcorer les faits et les réactions, pour maintenir l’omerta médiatique et empêcher une prise de conscience salutaire dans le pays, sont extrêmement graves.

    Et, avec votre soutien, nous devons leur résister de toutes nos forces.

    Car minimiser la violence, taire cet ensauvagement, c’est s’interdire d’y répondre et laisser les choses empirer.

    Comme l’a fait le ministre Pap Ndiaye, parlant d’un simple « décès » juste après le meurtre d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz, poignardée par un élève de sa classe.

    C’est dire le rôle primordial de Boulevard Voltaire qui combat cette omerta pour dire la vérité aux Français. Et leur permettre de prendre toute la mesure de l’état réel de notre pays.

    Nos rédacteurs s’y emploient sans relâche.

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