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La FRANCE rend le pouvoir à l’Assemblée nationale

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La FRANCE rend le pouvoir à l’Assemblée nationale

La principale gifle, à priori c’est Emmanuel Macron qui l’a prise, « Jupiter » ne pourra traverser la rue pour « trouver une autre majorité » »Il semble que face à ce « Tsunami » y compris via ses ministres. Il leur faudra prendre pour toujours ou provisoirement « Un autre Job » la retraite à 65 ans, le « Pouvoir d’achat » etc. Il y aura un « autre gouvernement ». Les résultats demandent à être affinés. Comment tenir les coups sans avoir le moyen de payer nos charges ? Le Peuple vainqueur en entrant à l’Assemblée nationale.

Législatives : 2022 : la macronie perd la majorité absolue et se trouve prise en étau entre Nupes et RN

Élections législatives

Selon les premières estimations Ipsos à 20 heures, le parti présidentiel et ses alliés obtiennent 224 sièges, l’alliance de gauche Nupes 149, et le RN fait une percée avec 89 sièges, sur fond d’abstention record.

Une majorité relative et étriquée, qui ne facilite point la tâche du Président

Sur fond d’abstention massive. Après une campagne tardive, laborieuse et terne, la République en marche et ses alliés du Modem, d’Agir et d’Horizons parviennent à obtenir la majorité à l’Assemblée nationale.

L’estimation d’Ipsos à 20 heures, le parti présidentiel serait représenté par 218 députés au Palais-Bourbon dont 148 pour LREM, 44 Modem et 26 Horizons, le petit parti d’Edouard Philippe.

Une véritable gifle pour Emmanuel Macron. Contrairement à 2017 où LREM, à lui seul, avait remporté la majorité absolue avec plus de 300 élus, la maison mixée du Président échoue cette fois à dépasser la barre des 289 sièges.

La majorité n’est donc que très relative

Les macronistes seront contraints, durant les cinq prochaines années, de nouer des alliances pour adopter leurs textes. Soit des accords au cas par cas selon les lois ou via un deal global.

Les Républicains, les plus idéologiquement proches et qui sauvent les meubles avec 78 députés, selon Ipsos.

Forte de son résultat, la droite de gouvernement est en mesure d’imposer sa marque sur le quinquennat

Pour la macronie le revers est d’autant plus raide que bon nombre de proches du Président sont battus ce soir. Le désormais ex-patron des députés LREM Christophe Castaner s’incline face au candidat de la Nupes Léo Walter.

Idem pour le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand dans le Finistère. Ce second tour est également synonyme de défaite pour la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon : dans le Pas-de-Calais, l’ancienne députée de l’aile gauche de la majorité échoue de 56 voix, face à son adversaire du RN Christine Engrand.

Malgré l’espoir suscité ces dernières semaines, la gauche unie – la Nupes – n’aura finalement pas réussi à envoyer Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Ni à augmenter sa base en mobilisant les jeunes et les abstentionnistes au second tour. Elle remporterait, selon Ipsos, 156 députés. Dont 90 LFI, 31 pour le pôle écologiste, 22 PS, 21 divers gauche et 13 PCF. Après sa disqualification d’un cheveu au premier tour de la présidentielle, le tribun insoumis était sorti de son silence pour appeler ses électeurs et le peuple de gauche à lui donner une majorité et à « l’élire Premier ministre ». Ainsi insuffler de l’enjeu dans un scrutin qui intéresse traditionnellement peu et qui aboutit toujours à une large majorité pour le Président fraîchement élu. L’accord signé entre LFI, les socialistes, les écologistes et les communistes quelques semaines plus tard a fait grandir l’espoir des électeurs de gauche au lendemain d’une présidentielle où les candidats rouges, roses, verts n’avaient fait que se tirer dans les pattes.

Dix fois plus d’élus pour le RN

Ce résultat décevant de la Nupes permet tout de même à la coalition écologiste et progressiste de se poser en première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Plus que doubler ses forces dans l’hémicycle. Ces cinq dernières années, une soixantaine de députés seulement (25 socialistes et 3 apparentés), 17 insoumis et 15 communistes portaient la voix de gauche à l’Assemblée.

C’est l’extrême droite qui réalise la plus forte progression entre les deux législatures

Le Rassemblement national ne parvient pas à devenir la première force d’opposition comme il l’espérait, mais il a de quoi se montrer plus que satisfait. L’estimation Ipsos à 20 heures, le parti lepéniste aurait 89 députés. De huit députés sur la dernière mandature, le RN multiplie ainsi par plus de dix son nombre d’élus.

Chiffre, issu d’un scrutin majoritaire, à comparer aux 35 élus entrés au Palais-Bourbon grâce à la proportionnelle en 1986. Une campagne amorphe, la formation lepéniste a profité de l’érosion du front républicain et de l’aide du parti présidentiel par sa quête perpétuelle de dédiabolisation. Le premier tour passé, plusieurs figures de la macronie n’ont pas hésité à renvoyer dos à dos les deux extrêmes que constitueraient la Nupes et le RN. Pain béni pour Marine Le Pen, réélue dans son fief d’Hénin-Beaumont.

Des Républicains, ces législatives post-désastre de la présidentielle où Valérie Pécresse a terminé sous les 5%, scellent, la relégation du parti tel un mouvement politique de seconde zone. Il y avait 92 députés sortants, le parti et son allié de l’UDI se tiennent avec 78 députés. Il n’est plus le premier groupe d’opposition à l’Assemblée, il est en position de servir de pivot de la future majorité macroniste.

Discréditer la gauche et diaboliser Mélenchon

Majorité étriquée, relative, la macronie a de quoi pousser à un ouf de soulagement. Reste que durant des semaines, le parti présidentiel ne peut imposer son rythme et son récit durant la campagne.

L’épouvantail de la retraite à 65 ans, réforme confirmée par le gouvernement Borne, refusée par la Nupes, avant tout par le peuple de France électeurs. La gauche requinquée par son alliance, LREM, pour attirer les électeurs vers ses candidats, n’a cessé de tenter de discréditer la coalition de gauche. De diaboliser Jean-Luc Mélenchon. Tour à tour, les ministres ont multiplié dans les médias pour alerter du potentiel danger que représenterait « l’extrême gauche » au pouvoir.

Stratégie intensifiée dans la dernière foulée de cette campagne. Certains candidats, comme l’ancienne ministre des Sports Roxana Maracineanu, en lice dans la 7e circonscription du Val-de-Marne n’a pas hésité à enjoindre « toutes les personnes qui n’ont pas voté pour Rachel Keke » à la rejoindre dans son « front républicain ».

Terme habituellement utilisé dans la lutte contre les partis d’extrême droite

L’entre-deux-tours, les chapeaux à plume de la macronie ont agité, à l’image d’Edouard Philippe, le spectre d’une « France ingouvernable ».

« Parce qu’il en va de l’intérêt supérieur de la nation, je veux vous convaincre de donner dimanche une majorité solide au pays, a dramatisé Emmanuel Macron, mardi, depuis le tarmac d’Orly avant de s’envoler pour la Roumanie dans une allocution qui fleurait bon l’improvisation. Rien ne serait pire que d’ajouter un désordre français au désordre mondial. » puis d’ajouter qu’« aucune voix ne doit manquer à la République».

Argument largement repris sur le terrain par les candidats

Durant ce laps de temps-là, l’extrême droite épargnée par le camp macroniste voit 89 des siens entrer à l’Assemblée.

Indéniablement en ces moments la France semble sous un effet plus que sismique. Les 30 Glorieuses pourraient resurgir ? la tête de l’état semble fortement prise dans une crise plus importante que la canicule que le monde vit en ces moments.

Nous avions préfiguré cette situation pour le constater ou en prendre connaissance, veuillez lire ce lien

Sources divers médias – Archives du journal « Le Panda »

Le Panda

Patrick Juan

95 réflexions sur “La FRANCE rend le pouvoir à l’Assemblée nationale

  • RÉSULTATS LÉGISLATIVES 2e TOUR.

    Les résultats définitifs des élections législatives 2022 sont en train de s’affiner ce dimanche soir.

    Ensemble! n’aura pas la majorité absolue à l’Assemblée, la Nupes semble avoir raté sont pari et c’est le RN de Marine Le Pen qui dépasse son objectif.

    Ce qu’il faut retenir du résultat des législatives.

  • La Nupes avait un objectif clair pour ce second tour des élections législatives : ravir la majorité à Emmanuel Macron et envoyer un maximum de députés affiliés à la Nouvelle union populaire écologique et sociale à l’Assemblée nationale.

    Le pari n’a cependant pas été remporté avec des chiffres pas suffisants pour permettre à Jean-Luc Mélenchon de devenir Premier ministre, mais assez bons pour permettre à la Nupes d’avoir un rôle important à l’Assemblée nationale.

    Les résultats précis du ministère de l’Intérieur sont encore attendus.

  • Quel résultat pour la Nupes aux élections législatives 2022 ?

    Selon les premières estimations affinées à 21h15 de Ipsos-Sopra-Steria pour France Télévisions et Radio France, 149 députés issus de la Nupes siègeront désormais à l’hémicycle.

    A l’inverse, Ensemble !, coalition présidentielle, aurait obtenu environ 224 sièges.. 

    Dans le détail, cette fois selon des estimations faites en début de soirée par Ipsos Sopra Steria pour France 2, on compterait parmi les députés Nupes 13 sièges PCF, 86 pour LFI, 22 pour le PS et 28 pour EELV. 

     
    La dualité entre l’exécutif et la gauche aura rythmé la campagne des législatives.

    La stratégie de la Nupes a été de faire valoir son programme par rapport aux propositions et aux politiques de président de la République.

    Une opposition qui donné lieu à des vifs échanges sur le pouvoir d’achat et la hausse de la TVA envisagée par le gouvernement selon l’insoumis ou sur les enjeux face au réchauffement climatique face à « l’inaction climatique » d’Emmanuel Macron dénoncée par la Nupes.

    Une façon d’apparaître aux yeux des électeurs comme la meilleure alternative pour ces législatives. Jean-Luc Mélenchon a d’ailleurs durant l’entre-deux-tours appelé tous les électeurs qui ne voulaient pas de la politique d’Emmanuel Macron pendant cinq ans de plus à faire le choix de la Nupes comme opposition.

    Un appel relativement entendu mais diminué par le poids surprise du RN au 2e tour avec 89 députés pour le parti de Marine Le Pen selon Ipsos Sopra Steria.

  • La gauche avait déjà réussi à faire élire quatre de ses candidats dès le premier scrutin, tous sont des insoumis : Alexis Corbière en Seine-Saint-Denis et Danièle Obono, Sophie Chikirou et Sarah Legrain à Paris.

    En face, la majorité présidentielle n’a obtenu qu’un député issu du parti philippiste Horizons, Yannick Favennec, à l’issue du premier tour.

    La Nupes était également déjà certaine de qualifier trois autres candidats, seuls en cours dans leur circonscription après le désistement de leur adversaire : Soumya Bourouaha, Clémentine Autain et Elie Califer.

  • Qui étaient les candidats investis par la Nupes pour les législatives ?

    Au départ la Nupes comptait 577 candidats avec une majorité de personnalités issues de La France insoumise (326).

    Les autres forces de gauche ont respectivement été représentées par 80 écologistes, 70 socialiste et 50 communistes, une répartition établie en fonction des résultats au premier tour de la présidentielle et du nombre de députés sortants de chaque parti.

    Au second tour 406 candidats Nupes étaient encore en lice et les insoumis restaient majoritaires, et quatre ont été élus dès le premier tour : Alexis Corbière, Sophia Chikirou, Danièle Obono et Sarah Legrain.

    Ce soir, Clémentine Autain, Soumya Bourouaha et Elie Califer étaient également certains d’être élu à l’Assemblée nationale sous la bannière de la Nupes.

  • MELENCHON. Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé au terme du 2e tour de cette élection législative et du beau score réalisé par la Nupes, juste derrière le parti de la majorité Ensemble! Il évoque notamment une « déroute » du gouvernement en place.

  • Résultats législatives: Macron perd sa majorité absolue, le RN plus puissant que jamais
    Jean-Luc Mélenchon ne sera pas à Matignon, et la Nupes obtient plus de 150 députés, dans les premières projections de l’Assemblée nationale.

  • POLITIQUE – Les résultats du second tour des élections législatives 2022 sont connus.

    Selon les premières estimations de l’institut Ipsos, la force macroniste Ensemble! obtient 218 sièges, devant la NUPES de Jean-Luc Mélenchon qui pourra compter sur 156 députés. 

    Selon Harris Interactive pour M6 et RTL, Ensemble! obtiendrait entre 210 et 240 sièges et la coalition de gauche entre 170 et 198.

    Fait historique sous la Ve République, le Rassemblement national de Marine Le Pen est en mesure d’avoir un groupe d’envergure à l’Assemblée nationale sans passer par une proportionnelle intégrale. Selon Ipsos, le parti d’extrême droite obtient 89 sièges. Entre 82 et 102 députés, selon Harris Interactive.

  • Des résultats qui confirment la tripartition de la vie politique ainsi que la perte de vitesse du parti présidentiel, qui enregistre un score bien en deçà de ses espérances. Non seulement, Emmanuel Macron ne pourra compter que sur une majorité relative pour gouverner, mais cette élection marque le retour en force de Marine Le Pen, qui présidera un groupe puissant à l’Assemblée nationale.  

    À noter aussi le score décevant de la NUPES, qui est très loin de son objectif d’imposer la cohabitation à Emmanuel Macron.

    Plus inquiétant pour Jean-Luc Mélenchon, la seule France insoumise fait jeu égal en termes de sièges avec le RN.

    Bien que disposant théoriquement d’une position stratégique, Les Républicains perdent 34 députés en comparaison de son score de 2017: 112 sièges. 

  • Législatives 2022: à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron en état de siège

    Élections législatives 2022
     
     
    Pris en étau entre une gauche renforcée et un Rassemblement national à un niveau historique, le Président, qui n’obtient qu’une majorité relative, subit son plus gros camouflet électoral.

  • Décryptage
    Pouvoir d’achat: ce que mijote le gouvernement dans son projet de loi

    Le gouvernement d’Elisabeth Bornedossier
     
     
    Entre l’inflation grimpante, le ralentissement économique lié à la guerre en Ukraine et une Assemblée nationale qui peut tout bloquer, faute de majorité, le projet de loi se transforme en équation difficile pour l’exécutif.

  • Cette fois, il n’y a plus de secret à tenir.

    Dans sa brève et sobre allocution au soir du deuxième tour, Elisabeth Borne a fait allusion à ces «mesures fortes pour le pouvoir d’achat» destinées à «protéger les Français».

    Maintenant que les législatives sont passées et qu’Ensemble a obtenu une majorité relative à l’Assemblée, le gouvernement va attaquer le deuxième quinquennat Macron en dévoilant le détail des mesures qu’il va prolonger ou créer pour éviter un plongeon du pouvoir d’achat. Il y a urgence.

    L’inflation n’a toujours pas passé son pic et les conséquences de la guerre en Ukraine continuent de faire grimper les prix – qui ont encore augmenté de 5,2% en mai sur un an, selon l’Insee.

  • Pendant la campagne, sur ce sujet, l’interprétation de la période de réserve s’est faite à géométrie variable.

    Cet argument, ainsi que celui de la volonté de ne pas interférer avec la campagne électorale, a largement été invoqué par le gouvernement pour repousser un certain nombre d’annonces, de prises de parole et de réponses aux questions.

    Mais il ne l’a pas empêché pas de distiller quelques éléments, en particulier sur sa loi pouvoir d’achat, l’un de ses premiers grands textes de Macron II.

  • «Dans le portefeuille en août»

    Ce «paquet pouvoir d’achat», sa dénomination provisoire dans les couloirs du pouvoir, sera constitué de deux textes, un projet de loi de finances rectificatif (PLFR) et un autre, dit d’accompagnement –

    une manière d’éviter que des dispositions non financières soient considérées comme des cavaliers budgétaires et retoquées par le Conseil constitutionnel.

    Ces deux projets de loi seront présentés en même temps au conseil des ministres, le 6 juillet, puis examinés par les nouveaux députés à partir de la semaine du 18 juillet lors d’une séance extraordinaire qui pourrait durer jusqu’au 9 août.

    Avec en ligne de mire, comme l’a résumé Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement, à l’issue du dernier conseil des ministres avant le deuxième tour des législatives, que le résultat arrive «de façon sonnante et trébuchante dans le portefeuille des Français au mois d’août».

  • Si le calendrier que prévoyait initialement le gouvernement a été décalé, c’est parce que pendant la campagne, Emmanuel Macron a promis aux partenaires sociaux une concertation sur certains points de ce projet de loi, dans le cadre de sa dernière trouvaille, le Conseil national de la refondation (CNR).

    Notamment sur le dividende salarié et l’ampleur de la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, même si, sur ce dernier point, les marges de manœuvre que laissera l’exécutif ne devraient pas être à la hauteur des attentes des syndicats.

    Il lui faut aussi prévoir quelques jours préalablement à la présentation en Conseil des ministres pour que ce texte soit soumis au Haut conseil des finances publiques et au Conseil d’Etat.

  • A l’Assemblée, les ministres devraient se bousculer au banc pendant l’examen des textes.

    D’après plusieurs sources gouvernementales, outre Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances propulsé numéro 2 du gouvernement, il devrait aussi y avoir Gabriel Attal, délégué au Budget, Olivier Dussopt, au Travail et Agnès Pannier-Runacher, à la Transition énergétique.

    Deux membres de ce quatuor, Attal et Dussopt, étaient candidats aux législatives, en sont sortis victorieux, et garderont donc, sauf surprise, leur portefeuille.

  • Obscurcissement des perspectives

    Voilà pour la forme. Sur le fond, le PLFR devra impérativement réviser les hypothèses macroéconomiques.

    Le gouvernement n’a toujours pas modifié sa prévision de croissance du PIB de 4% pour 2022, alors que cette dernière est obsolète depuis bientôt quatre mois et l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    La dernière projection publiée, celle de l’OCDE, ne table plus que sur une progression du PIB français de 2,4% cette année. Cet obscurcissement des perspectives complexifie l’équation budgétaire.

    Il n’empêche pas le gouvernement de multiplier les dépenses dans ce projet de loi pouvoir d’achat, aux allures de catalogue de mesures.

  • Il contient d’abord la prolongation des dispositifs existants.

    Le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie, plafonnant notamment la hausse des tarifs réglementés de l’électricité à 4%, sera en vigueur jusqu’à la fin de l’année.

    Bercy avait estimé en mars que cela coûterait environ 14 milliards d’euros.

    Une autre mesure durera, elle, jusqu’à fin août : la remise de 18 centimes par litre de carburant.

    S’ajouteront donc 750 millions d’euros aux 3 milliards d’euros budgétés initialement pour quatre mois.

    Il semble acquis que ce système onéreux pour les finances publiques, qui profite à tous sans discernement, riches comme pauvres, et va à contresens des ambitions environnementales, ne devrait pas survivre au retour de vacances des aoûtiens.

  • Plusieurs outils sont en discussion pour lui succéder et cibler les «gros rouleurs», leurs contours sont encore flous.

    L’un pour inciter les employeurs à davantage aider, un autre dans la même veine que l’augmentation de l’indemnité kilométrique passée en janvier mais qui ne concernait alors que la moitié de la population qui paie l’impôt sur le revenu.

    Pour toucher l’autre moitié, une aide directe est étudiée, qui pourrait être versée aux propriétaires de véhicules thermiques, en fonction de leurs revenus.

    L’administration a en effet fini par trouver un moyen de les cibler, en croisant les données fiscales et les fichiers des assurés.

    Même si cela ne lui indiquera pas quelle distance ces personnes parcourent en voiture…

  • Ce système onéreux pour les finances publiques, qui profite à tous sans discernement, riches comme pauvres, et va à contresens des ambitions environnementales, ne devrait pas survivre au retour de vacances des aoûtiens.

  • Le texte prévoira aussi la revalorisation de plusieurs prestations sociales afin de tenir compte, du moins en partie, de l’inflation.

    Pour les pensions de retraite, il ne s’agit pas d’une indexation, mais d’une augmentation de 4%.

    C’est ce que la Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé à quelques jours du premier tour des législatives.

    Cette hausse devrait être effective dès le versement des pensions de juillet, qui a lieu le 9 août et correspond à une dépense de 5 milliards d’euros sur 2022, donc 10 milliards d’euros en année pleine.

    Les minimas sociaux seront aussi revalorisés.

  • Tout comme la prime d’activité qui augmentera de 4%, selon une information des Echos trois jours avant le deuxième tour.

    Selon les dernières données disponibles de la Caisse nationale des affaires familiales au troisième trimestre 2021, 4,34 millions de foyers bénéficiaient de cette prime pour une dépense de 2,38 milliards d’euros.

    L’Office français de la conjoncture économique a estimé que ces revalorisations permettraient «d’améliorer légèrement le pouvoir d’achat des 10% des ménages les plus modestes (+0,2%)».

  • La donne a changé.

    Le gouvernement va également ressortir le carnet de chèques pour une indemnité inflation version 2 qui sera versée en septembre.

    C’est ce qui a été trouvé pour remplacer, momentanément à entendre certains ministres, le fameux chèque alimentaire promis à l’issue de la convention citoyenne pour le climat, dont la nécessité est devenue impérieuse avec le retour de l’inflation, mais qui n’en finit pas d’être reporté.

    Comme la première aide de ce type versée en toute fin d’année dernière, elle n’est pas fléchée vers des dépenses précises, mais, contrairement à celle-ci, elle ne concernera pas 38 millions de personnes.

    Elle devrait viser seulement les plus précaires, en fonction de la composition du ménage, comme cela avait été le cas pour les aides de solidarité pendant la pandémie distribuées à quelque 4 millions de foyers.

    Son montant exact n’a pas été précisé pour l’instant.

  • Autre sujet de cet ensemble législatif, la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, au terme d’une «concertation» pendant laquelle le gouvernement ne manquera pas de rappeler les contraintes financières.

    Après avoir obstinément refusé d’y toucher pendant le premier quinquennat, Emmanuel Macron s’y est résolu avant la présidentielle.

    Les demandes des uns et des autres se situent sur une large échelle : 3 points pour la CFDT, 10 points pour la CGT, 20 pour la CFTC…

    Sachant que, selon les calculs du gouvernement, chaque point correspond à une dépense de 2 milliards d’euros et qu’il en faut plusieurs pour que l’augmentation soit perceptible sur la fiche de paie, les discussions sur cette promesse de campagne promettent d’être agitées.

  • Le «paquet pouvoir d’achat» comprendra aussi un pêle-mêle de dispositions.

    Des baisses de cotisations pour les indépendants. Le triplement de la prime dite Macron, avec laquelle les employeurs pourront verser jusqu’à 6 000 euros par an défiscalisés et désocialisés, s’ils signent un contrat d’intéressement.

    La suppression de la redevance audiovisuelle, qui n’attendra pas le projet de loi de finances de l’automne.

    L’instauration d’un dividende salarié, sujet qui sera aussi débattu dans le cadre du «CNR».

    Des mesures dites de protection des consommateurs, avec un renforcement des contrôles de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes…

  • L’examen de ces deux projets de loi pourrait être chahuté.

    Il révélera à quel point la donne a changé dans l’hémicycle.

    Ce sera la première fois que les différents groupes se retrouveront dans la nouvelle configuration sur un texte financier.

    La majorité, qui sera contrainte d’aller chercher des alliances pour faire voter ces textes qui alignent les milliards, pourrait se heurter à une droite traditionnelle allergique à la dépense publique et aux autres groupes, déterminés à prouver leur appartenance à l’opposition.

  • Pouvoir d’achat
    Le sans-plomb 95-E10 à 2,066 euros le litre: jamais l’essence n’a coûté aussi cher en France
    Guerre entre l’Ukraine et la Russie. Voire l’inverse c’est la Russie qui a agressée l’Ukraine
     
    Après le record du gazole battu en mars, le prix du sans-plomb 95 crève à son tour le plafond, selon les chiffres communiqués par le gouvernement ce mardi. L’aide de 18 centimes à la pompe est prolongée jusqu’au 31 août.

  • On pensait les prix à la pompe stabilisés, il n’en est rien.

    Selon les chiffres hebdomadaires rendus publics ce mardi par le ministère de la Transition écologique, le sans-plomb 95-E10 culmine en moyenne en France à 2,066 euros le litre, soit une augmentation de 14 centimes en une semaine.

    De quoi effacer le précédent record qui datait de la mi-mars, à 2,02 euros. Avant la guerre en Ukraine, l’essence avait atteint son plus haut niveau historique en 2012, avec en moyenne sur le territoire 1,66 euro le litre.

    Et côté gazole, s’il n’a pas dépassé la barre des 2 euros, avec 1,96 euro le litre, il se rapproche également du récent record de février, là aussi après un bond de 14 centimes.

    Ces augmentations sont particulièrement spectaculaires car des hausses de ce niveau étaient rares avant la crise énergétique causée par l’invasion russe.

  • Au fil de la journée
    EN DIRECT – Législatives: le Conseil des ministres prévu mardi est annulé
    Élections législatives 2022.
     
    Au lendemain du deuxième tour des législatives, la France bascule dans une séquence politique inédite avec une Assemblée nationale sans majorité claire, dans laquelle le Rassemblement national entre en force.

  • Comment gouverner sans majorité absolue ?

    Qui pour remplacer les ministres battus ? Quels compromis politiques faire et avec qui ?

    La gauche va-t-elle rester unie ?

    Quel programme pour les députés d’extrême droite, qui seront plus de 80 à siéger dans l’hémicycle ?

    Au lendemain des législatives, Emmanuel Macron se retrouve face à une Assemblée nationale très morcelée.

    Condamné à composer.

  • Macron convie les forces politiques de l’Assemblée mardi et mercredi. 

    Les forces politiques ayant vocation à constituer un groupe à l’Assemblée à la suite des législatives sont conviés à l’Elysée mardi et mercredi. 

    «Garant des institutions, le président de la République est déterminé à agir dans l’intérêt des Françaises et des Français, dépositaire du mandat que ces derniers lui ont accordé», explique l’entourage du chef de l’Etat. 

    «Dès lors qu’il n’y a pas de majorité alternative, la question de la manière de mener les transformations nécessaires pour le pays est posée.

    C’est le sens de cette rencontre avec les forces politiques: dialoguer et échanger pour l’intérêt supérieur de la Nation et bâtir des solutions au service des Français», ajoute cette source.

  • Des élues et militantes féministes demandent la démission de Damien Abad. 

    Près de 200 femmes, élues, journalistes, féministes, artistes, demandent dans une tribune publiée lundi par Le Monde la démission du ministre des Solidarités Damien Abad, visé par des accusations de violences sexuelles. 

    «La question est simple: Damien Abad peut-il, comme ses fonctions le requièrent, incarner l’intérêt général?», demandent les signataires de la tribune lancée par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique et l’association féministe #NousToutes.

    Une centaine de femmes étaient par ailleurs rassemblées lundi place du Châtelet à Paris pour réclamer sa démission, ainsi que celle du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

  • Le RN «très méfiant» à l’idée de défendre avec LFI une motion de censure contre le gouvernement. 

    L’hypothèse agite les esprits. Et si la Nupes, le RN et LR s’associaient pour renverser le gouvernement ? La gauche a annoncé qu’elle déposerait une motion de censure le 5 juillet.

    Laurent Jacobelli, président du groupe RN à la région Grand Est, se veut beaucoup plus prudent : «Nous sommes très méfiants de ce qui vient de la France insoumise.

    Si c’est juste une opération de communication, nous n’en serons pas», a-t-il admis.

  • Le Conseil de la refondation n’aura pas lieu tout de suite. 

    Emmanuel Macron voulait lancer cette semaine son objet politique aux contours toujours brumeux.

    C’est raté.

    Les élections législatives sont passées par là, et la débâcle pour les macronistes qui va avec.

    Le Conseil de la refondation est destiné à servir de base à la «nouvelle méthode» et à la «réinvention» promises par Macron.

    Il doit réunir les forces politiques, économiques, sociales et associatives ainsi que des élus locaux et des citoyens tirés au sort.

    Objectif : préparer les futures réformes.

    Mais la réunion prévue mercredi, après celles qui se sont tenues ces dernières semaines, a été reportée «à une date ultérieure», indique l’entourage du Président. En revanche, pas question de reculer. 

    «Le principe de cette nouvelle méthode voulue par le président de la République est plus que jamais validée par les résultats de l’élection d’hier», indique-t-on à l’Elysée.

  • Pompili au perchoir ? Remplacer Richard Ferrand ?

    Ou alors Christophe Castaner ?

    Au lendemain de réélection dans la 2e circonscription de la Somme, Barbara Pompili se pose visiblement beaucoup de questions sur son avenir.

    Interrogée par Public Sénat, l’ancienne ministre de la Transition écologique d’Emmanuel Macron se montre potentiellement intéressée par la présidence de l’Assemblée nationale.

    «Je suis en train d’y réfléchir, reconnaît-elle.

    Mais vu les circonstances, il faut que chacun trouve la place où il sera utile.

    Et moi, je veux être utile». 

    En 2018 déjà, l’ancienne écologiste avait déposé sa candidature pour remplacer François de Rugy nommé au gouvernement.

    Sur quatre candidats, elle avait alors terminé en deuxième position derrière… Richard Ferrand en récoltant 85 voix sur 299 votes. A noter que si Pompili confirmait ses intentions et venait à être élue au perchoir, elle serait la première femme à occuper cette fonction.

    Ce qui serait un symbole, dans une Assemblée où la part de femmes députées est en baisse de 39 % à 37 %.

  • Mathilde Panot (LFI) propose une présidence tournante en cas de groupe unique de la gauche à l’Assemblée. 

    Les insoumis fourbissent leurs arguments pour un groupe unique de la gauche à l’Assemblée nationale. Les socialistes, les écolos et les communistes n’en veulent pas. Alors il faut affûter sa stratégie.

    Mathilde Panot, réélue députée LFI du Val-de-Marne et ancienne présidente du groupe insoumis, met une proposition sur la table : «Je suis favorable à une présidence tournante et à un maintien des délégations par formation politique», explique-t-elle cet après-midi. Elle poursuit : «La main a été tendue aux composantes de la Nupes pour créer un groupe unique. Il nous faut en trouver collectivement les conditions».

    Les autres formations de gauche accepteront-elles cette main tendue ?

  • Le Conseil de la refondation n’aura pas lieu tout de suite. 

    Emmanuel Macron voulait lancer cette semaine son objet politique aux contours toujours brumeux.

    C’est raté.

    Les élections législatives sont passées par là, et la débâcle pour les macronistes qui va avec.

    Le Conseil de la refondation est destiné à servir de base à la «nouvelle méthode» et à la «réinvention» promises par Macron. Il doit réunir les forces politiques, économiques, sociales et associatives ainsi que des élus locaux et des citoyens tirés au sort. Objectif : préparer les futures réformes.

    Mais la réunion prévue mercredi, après celles qui se sont tenues ces dernières semaines, a été reportée «à une date ultérieure», indique l’entourage du Président.

    En revanche, pas question de reculer. «Le principe de cette nouvelle méthode voulue par le président de la République est plus que jamais validée par les résultats de l’élection d’hier», indique-t-on à l’Elysée.

  • Derrière le refus du groupe unique de la Nupes, des considérations techniques et financières. 

    Aussitôt la proposition de Jean-Luc Mélenchon faite de former un groupe unique à gauche à l’Assemblée, PS, PCF et EE-LV se sont précipités pour dire qu’ils n’en voulaient pas.

    Il y a des raisons politiques à ce refus : le contrat ne prévoyait pas la création d’un tel groupe, seulement d’un intergroupe.

    Mais surtout, être rassemblé dans un seul groupe «divise par 4 les droits de tirage de commission d’enquête et d’ordre du jour et par 3 le temps de parole», rappelle le journaliste Pierre Januel.

    La question pécunière est aussi importante : le financement des groupes serait divisé par 2.

  • Christian Jacob rejette l’idée d’un «pacte» ou d’une «coalition» avec Macron. 

    Le patron des Républicains s’est exprimé ce lundi après-midi, au lendemain dimanche électoral compliqué.

    Son parti n’a obtenu que 61 sièges à l’Assemblée nationale, passant de première à quatrième force d’opposition.

    L’ancien ministre LR Jean-François Copé plaidait dans la matinée pour un «pacte de gouvernement» avec Emmanuel Macron, qui n’a pas de majorité absolue à l’Assemblée et aura ainsi besoin de s’appuyer sur des députés extérieurs à son périmètre.

    Mais pour Christian Jacob, «pas question» de pactiser avec le Président.

  • L’idée d’un groupe unique de la gauche tuée dans l’œuf. 

    C’est par des déclarations interposées à l’AFP que les différentes composantes de la Nupes ont réagi à la proposition faite par Jean-Luc Mélenchon de ne former qu’un seul et unique groupe de gauche à l’Assemblée.

    Chacune y est allée de son refus. A commencer par EELV, par la voix de son porte-parole Alain Coulombel : «Pas question de se fondre dans un groupe unique», a-t-il martelé.

    Celui du PS, Pierre Jouvet, ne se montre pas plus enthousiaste : «Il n’a jamais été question d’un groupe unique.

    Il y aura un groupe socialiste à l’Assemblée».

    Quant au PCF, l’entourage de Fabien Roussel que le parti était «favorable à un intergroupe, mais pas à un groupe commun».

  • Les composantes de la Nupes s’opposent à un groupe commun à l’Assemblée. 

    Le Parti socialiste, EELV et le PCF ont déclaré lundi à l’AFP refuser la proposition de Jean-Luc Mélenchon de former un groupe Nupes unique à l’Assemblée nationale, estimant que l’accord de coalition signé début mai prévoyait des groupes distincts. 

    «Il n’a jamais été question d’un groupe unique.

    Il y aura un groupe socialiste à l’Assemblée nationale», a déclaré Pierre Jouvet, porte-parole du PS.

    «Pas question de se fondre dans un groupe unique», a pour sa part réagi le porte-parole d’EELV Alain Coulombel. 

    «Nous sommes favorables à un intergroupe mais pas un groupe commun», a souligné un proche du chef communiste Fabien Roussel

  • Valérie Pécresse appelle (aussi) Macron à «changer de Premier ministre».

    Depuis les résultats des élections législatives qui ont vu le parti présidentiel échouer à obtenir la majorité absolue, les appels à la démission d’Elisabeth Borne se multiplient.

    Dernière en date, la présidente de la région Ile-de-France qui ce lundi a estimé «qu’Emmanuel Macron doit tenir compte du résultat de ces élections, il doit changer de ligne politique, changer de Premier ministre et de gouvernement».

    A son arrivée siège de LR où se réunissait le comité stratégique du parti, l’ancienne candidate à la présidentielle a appelé le chef de l’Etat à «entendre la voix des Français sur la sécurité, le pouvoir d’achat, le rétablissement de l’autorité, la vérité sur la situation financière de la France».

  • Les socialistes réagissent à la proposition d’un groupe unique de la gauche. 

    En suggérant que les députés de gauche réunis pour la campagne des législatives sous la bannière de la Nupes siègent ensemble dans un même groupe à l’Assemblée, Jean-Luc Mélenchon a suscité une réaction en chaîne des élus socialistes.

    Qui se montrent pour le moins réticents.

    La présidente du groupe Socialistes & apparentés Valérie Rabault a immédiatement réagi en s’opposant vertement à cette proposition.

    «La gauche est plurielle, elle est représentée dans sa diversité à l’Assemblée.

    C’est une force au service du peuple français. Vouloir supprimer cette diversité est une erreur, et je m’y oppose», a déclaré sur Twitter la députée du Tarn-et-Garonne.

    Le député de l’Ardèche Hervé Saulignac lui a emboité le pas, voyant dans cette réunion proposée par le leader insoumis une «fusion absorption».

  • Motion de censure, mode d’emploi. 

    Quatre ans après celle déposée fin juillet 2018, c’est le retour des motions de censure à l’Assemblée nationale.

    Tout de suite après les résultats du second tour des élections législatives, le député LFI a annoncé que la Nupes allait déposer une motion de censure mardi 5 juillet, lors du discours de politique générale d’Elisabeth Borne.

    Si elle est approuvée par au moins 289 députés, cette motion de censure sera adoptée et la Première ministre devra remettre la démission de son gouvernement, en vertu de l’article 50 de la Constitution.

  • Jean-Luc Mélenchon souhaite un groupe unique de la gauche. 

    «Il ne faut pas que notre éparpillement participe à la confusion».

    Le leader insoumis demande ce lundi après-midi que les différents partis de la gauche, réunis pour la campagne des législatives sous la bannière de la Nupes, siègent également ensemble à l’Assemblée.

    On attend désormais les réactions des députés socialistes, écologistes et communistes.

  • merci de l’avoir posée

    La motion de censure : comment ça marche?

    La nouvelle Assemblée nationale à peine élue et pourvue d’une majorité relative favorable à Ensemble, la Nupes a d’ores et déjà prévu de déposer une motion de censure le 5 juillet, jour de la déclaration de politique générale d’Elisabeth Borne.

  • Quatre ans après celle déposée fin juillet 2018 pour clore la désastreuse séquence Alexandre Benalla, c’est le retour des motions de censure à l’Assemblée nationale.

    Au lendemain du second tour des élections législatives, qui ont livré au gouvernement en place une faible majorité relative (245 députés), la Nupes, sa principale opposante avec le Rassemblement national, vient d’annoncer qu’elle déposerait une motion de censure dès le 5 juillet, jour de la déclaration de politique générale d’Elisabeth Borne, qui devrait encore être Première ministre à ce moment-là.

    L’annonce a été faite par Eric Coquerel sitôt les premiers résultats tombés, dimanche 19 juin, le député Nupes de Seine-Saint-Denis qu’Elisabeth Borne ne pouvait plus être Première ministre.

  • Dans quels cas peut-elle être déposée?

    Prévue à l’article 49-2 de la Constitution, la motion de censure permet à l’Assemblée nationale de «mettre en cause la responsabilité du gouvernement». 

    Elle doit être signée par au moins un dixième des députés (soit 58).

    En 2018, en dépit d’une Assemblée largement dominée par LREM et le Modem, cela avait été une formalité pour le groupe LR et ses 103 membres tandis qu’insoumis, socialistes et communistes avaient dû leurs forces pour réunir sur leur propre motion.

    Autre restriction: un député ne peut signer plus de trois motions de censure au cours de la session ordinaire et plus d’une au cours d’une session extraordinaire.

  • Une fois la motion de censure déposée, le président de l’Assemblée nationale notifie la motion de censure au gouvernement et la rend publique.

    Au-delà de ces initiatives spontanées, les députés peuvent aussi déposer une motion de censure lorsque le gouvernement engage sa responsabilité devant l’Assemblée, sur un texte (article 49-3 de la Constitution).

    Le texte est alors adopté sans vote, sauf si une motion de censure déposée dans les 24 heures, est votée.

  • Comment se déroule le vote?

    La Constitution prévoit un délai de 48 heures après le dépôt de la motion de censure.

    Et ce pour «empêcher les votes trop émotionnels», peut-on lire dans les notes explicatives disponibles sur le site de l’Assemblée nationale. 

    Ces 48 heures écoulées, le débat et le vote doivent avoir lieu, au plus tard le troisième jour de séance suivant.

    Il aurait donc lieu le 7 juillet.

    Pour être adoptée, une motion de censure doit recueillir la majorité absolue des membres de l’Assemblée, soit au moins 289 suffrages favorables.

    Car seules ces voix «pour» sont comptabilisées, on considère que même les députés qui s’abstiennent soutiennent le gouvernement.

    Si une motion de censure est votée, le Premier ministre remet la démission du gouvernement (article 50 de la Constitution).

  • L’une de ces motions de censure a-t-elle une chance d’être adoptée?

    Si la question avait été vite réglée à l’été 2018, compte tenu du rapport de forces parlementaire (la majorité trustait 358 sièges et les oppositions rassemblées, 219), la réalité arithmétique est toute autre à l’aune de cette nouvelle législature.

    Avec seulement 245 élus, l’association LREM-Territoire de Progrès-Modem-Horizons-Agir est vulnérable.

    Reste à savoir si les 89 députés RN et les quelques 70 élus LR et UDI voudront s’associer aux 131 Nupes – qui devra elle-même s’assurer que chacun dans ses rangs voudra bien censurer le gouvernement au premier jour – pour débrancher le gouvernement.

  • Il s’agirait de toute façon d’un fait pas loin d’être unique.

    L’Assemblée n’est parvenue qu’une fois, sous la Ve, à renverser le gouvernement.

    C’était en 1962, contre le gouvernement de Georges Pompidou; les députés voulaient ainsi dénoncer la décision du général de Gaulle de soumettre à référendum l’élection au suffrage universel direct du président de la République.

    De Gaulle a alors dissous l’Assemblée nationale. Lors des législatives convoquées dans la foulée, les gaullistes ont triomphé.

    Et Pompidou a été reconduit à Matignon.

    Mise à jour le 20 juin 2022 après l’annonce par la Nupes du dépôt d’une motion de censure le 5 juillet.

  • A cœur joi
    Après la gifle des législatives pour la majorité, les oppositions réclament le départ d’Elisabeth Borne
    Élections législatives 2022
     
     
    De gauche à droite, les députés demandent la démission de la Première ministre, qui ne peut compter sur une majorité absolue pour gouverner. Une décision sera prise «dans les prochaines heures» répond le gouvernement.

    La Nupes compte déposer une motion de censure le 5 juillet.

  • Un mois et puis s’en va ?

    Nommée Première ministre le 16 mai, Elisabeth Borne pourrait repartir plus vite qu’elle n’est arrivée après le long mystère entretenu sur sa nomination.

    La cheffe de Matignon est fragilisée à double titre par les résultats du second tour des élections législatives.

    D’abord, elle hérite d’un groupe étriqué à l’Assemblée nationale : la coalition Ensemble réunit 245 députés, loin du nombre nécessaire pour avoir une majorité absolue (289).

    Ensuite, sa victoire dans le Calvados où elle était largement favorite, est loin d’être flamboyante.

    Elle devance de peu le jeune Noé Gauchard (47,54%), candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), et recueille 52,46% des voix.

  • Les oppositions s’en donnent à cœur joie ce lundi et réclament sa démission.

    La Nupes indique qu’elle va déposer une motion de censure en ce sens le 5 juillet, jour du discours de politique générale d’Elisabeth Borne.

    Mais le plan de la gauche réunie s’avère compliqué : s’il suffit de 58 députés pour déposer une motion, il en faut beaucoup plus (289) pour que cette dernière soit votée et pousse la Première ministre dehors. 

    «Ce qui est sûr c’est qu’Elisabeth Borne est disqualifiée.

    J’espère bien que nous arriverons à la faire partir», a déclaré sur RTL la députée Mathilde Panot, fraîchement réélue dans le Val-de-Marne.

    Même son de cloche chez son homologue des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard, qui estime sur RMC et BFM TV que ce serait la «logique politique».

  • «Pour elle, ça va être ingouvernable»

    Côté extrême droite, Louis Aliot, invité de France Inter, juge que Borne est «trop affaiblie pour pouvoir rester».

    Le maire de Perpignan et ancien vice-président du Rassemblement national poursuit : «Il y a un choix de Premier ministre crucial à faire, qui permette une continuité et une stabilité politiques qu’elle n’aura pas.»

  • Au sein du parti Les Républicains, Rachida Dati réclame elle aussi la démission de l’ancienne socialiste.

    Dimanche, après l’annonce des résultats, elle déclarait sur TF1 : «Pour elle, ça va être ingouvernable, le président doit au plus vite la remplacer par un Premier ministre très politique et issu de la droite». 

    Si le patron des LR, Christian Jacob – qui laissera bientôt sa place – a annoncé que sa famille politique se situerait dans l’opposition, celle-ci, composée de 74 députés (en comptant l’UDI et les divers droite) apparaît néanmoins comme la plus à même de renforcer la majorité et jouer un rôle de pivot.

    Jean-François Copé, maire LR de Meaux, s’est exprimé en ce sens dimanche soir, en déclarant qu’un «pacte de gouvernement est vital entre Macron et LR afin de lutter contre la montée des extrêmes».

  • D’ailleurs, à Horizons, le parti de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, on fait également des appels du pied. 

    «Le Président doit comprendre qu’il doit mettre un coup de barre à droite», a insisté Arnaud Robinet sur France Inter.

    Et le maire de Reims de préciser sa pensée : «On voit bien que le choix d’Elisabeth Borne n’a pas été convaincant.

    Je ne serais pas surpris qu’on puisse faire appel à un député Les Républicains.»

  • Une décision dans «les prochaines heures»

    Pour l’instant, les ténors de la République en marche, enfin ceux qui restent après les éliminations de Richard Ferrand, Christophe Castaner ou encore Amélie de Montchalin aux législatives, tentent de défendre Borne.

    Très mollement.

    A la question de savoir si elle peut rester à la tête du gouvernement, Stanislas Guerini répond brièvement «bien entendu» sur RTL.

    Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, réélu difficilement député à Paris, ne croit pas qu’une motion de censure puisse pousser Elisabeth Borne jusqu’à la sortie : «Je ne vois pas l’intégralité de nos oppositions voter une même motion.»

  • Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement vante de son côté sur France Inter, une «Première ministre qui, elle, a eu le courage de se présenter aux urnes.» 

    Elle l’assure : pour le moment «la question [de la démission] ne s’est pas posée».

    Mais dans le même temps elle rajoute un voile sur l’avenir de Borne : «On verra dans les prochaines heures.» Borne a été reçue ce lundi à l’Elysée pour le déjeuner par Emmanuel Macron selon les informations de BFMTV.

    En attendant, les oppositions devraient continuer à se montrer bruyantes.

  • Elle a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a refusée « afin que le gouvernement reste à la tâche ».
     
    La Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission au président Emmanuel Macron, qui l’a refusée « afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours », a annoncé mardi matin l’Élysée.

    Le chef de l’État va mener « les consultations politiques nécessaires (…) afin d’identifier les solutions constructives envisageables au service des Français », a précisé la présidence, avant une série de rendez-vous avec les chefs de parti mardi et mercredi à l’Élysée.

  • Elisabeth Borne réunit l’ensemble du gouvernement à Matignon.

    Le gouvernement « prend d’abord fin, traditionnellement, au lendemain d’élections législatives – y compris lorsqu’elles ont été provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale – ou présidentielles », explique le site Vie Publique. 

    « On parle alors de démission de courtoisie. »
    La Première ministre Elisabeth Borne va réunir l’ensemble du gouvernement à Matignon mardi en début d’après-midi, a annoncé son entourage à l’AFP, dans un contexte difficile pour l’exécutif qui a perdu sa majorité absolue à l’Assemblée lors des élections législatives.

    SUR LE MÊME SUJET

    « Les digues sautent »: une députée macroniste veut « aller chercher les voix du RN » à l’Assemblée, la Nupes dénonce « un naufrage ».

    Parmi les membres du gouvernement attendus rue de Varenne figureront bien la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Amélie de Montchalin, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, et la secrétaire d’Etat à la Mer Justine Bénin, toutes trois battues dimanche au second tour et qui devront donc démissionner, a précisé l’entourage d’Elisabeth Borne.

  • Crise de régime : 2022 comme 1877
    Les Amis d’Herodote.net ont pu entrevoir dans notre éditorial du 19 janvier 2022 le séisme politique qui secoue la France. Herodote.net avait alors pressenti l’élection d’une Assemblée sans majorité.

    Cinq mois plus tard, cette Assemblée est en place.

    Il s’ensuit de facto la fin du régime présidentiel instauré par le général de Gaulle.

    Cette situation est comparable à celle de la IIIe République après la crise du 16 mai 1877 qui a vu le président Mac-Mahon renoncer à ses prérogatives au profit de la Chambre des

  • députés…

    Le 19 janvier, j’écrivais : « Il n’est pas du tout certain que le président retrouvera une majorité parlementaire car il ne bénéficiera plus d’un quelconque état de grâce et les candidats de son parti seront jugés sur leur bilan et celui du précédent quinquennat. » 

    Je concluais l’analyse par ces mots : « Après des présidentielles qui promettent d’être des plus ennuyeuses, un réveil de la démocratie n’est pas à exclure en juin avec des débats enflammés dans chacune des 577 circonscriptions.

    La comparaison entre Emmanuel Macron et son lointain prédécesseur Patrice de Mac-Mahon prendrait alors tout son sens si, d’aventure, le président devait composer avec une Assemblée moins conciliante que l’actuelle. »

  • Dans les faits, la situation qui se profile n’a rien à voir avec les précédentes cohabitations de la Ve République.

    Celles-ci se traduisaient par une opposition entre deux blocs bien structurés : gauche et droite, avec des chefs affirmés à leur tête : Mitterrand et Chirac, Chirac et Jospin.

    Rien de tel aujourd’hui.

    Aucune coalition de gouvernement à l’allemande ou à l’italienne ne se profile.

    À gauche, la Nupes (142 sièges) agglomère des partis qui n’en finissent pas de s’écharper (socialistes, communistes, écologistes, nouvelle gauche racialiste) ; à droite, Les Républicains (64 sièges), trop peu nombreux pour gouverner, sont divisés sur l’attitude à adopter face au président.  

    À l’extrême-droite, le Rassemblement national, avec ses 89 sièges, sera en position d’arbitre sur des projets de loi sensibles.

    L’alliance centriste Ensemble ! (246 sièges) elle-même demeure loin de la majorité absolue (289 sièges).

    En son sein, le parti présidentiel LREM (170 sièges) devra compter avec ses alliés, le Modem de François Bayrou et Horizons d’Édouard Philippe.

    Pour ne rien arranger, ce parti est voué à disparaître à l’issue du quinquennat, quand son chef Emmanuel Macron se retirera de la compétition comme l’y oblige la Constitution. 

    Cette perspective n’est pas de naturer à motiver ses députés…

  • Aucun chef de parti ne fait figure de leader. Jean-Luc Mélenchon, habile tacticien, a dédaigné de se faire élire à l’Assemblée et il risque d’être rattrapé par l’âge (70 ans).

    Quant à Marine Le Pen, chef du Rassemblement National, son trait le plus marquant n’est pas la rage de vaincre malgré le soutien indéfectible des classes populaires, déboussolées par la dégradation accélérée du pays. 

    Emmanuel Macron, enfin, n’aura d’autre choix que de « se soumettre » comme avant lui le maréchal Patrice de Mac-Mahon et tous ses successeurs de la IIIe République.

    Nous sommes entrés dans un régime parlementaire sans majorité.

    La France va devoir être gérée à la petite semaine, sans vision ni perspective (on n’ose imaginer ce qui serait advenu avec un scrutin à la proportionnelle).

    C’est la pire des configurations dans la crise à multiples facettes que connaissent la France et l’Europe.

  • Le 22 janvier 2015, Herodote.net s’était demandé si 2015 marquerait une nouvelle rupture historique comme l’Europe en connaît à chaque siècle (1914, 1815, 1713, 1618, 1519…).

    De fait, nous y sommes. Impuissante face aux vagues migratoires (août 2015), l’Union européenne est entrée depuis lors dans une succession de secousses : crise grecque, Brexit, Covid-19, etc.

    La guerre d’Ukraine est venue noircir un peu plus le tableau : la Russie, solidement arc-boutée sur ses positions, a entraîné l’Europe dans une guerre longue avec des conséquences qui menacent d’être désastreuses pour les classes populaires : pénuries, inflation, etc.

    Face à tous ces défis, la France, faute de gouvernement stable, sera impuissante comme le fut la IVe République face à la guerre d’Algérie.

    Elle devra aussi se confronter à ses échecs intérieurs : effondrement des systèmes de santé et d’éducation, communautarismes, violences.

    Depuis plusieurs années déjà, la mortalité infantile amorce une remontée et les indicateurs de santé comme l’espérance de vie pourraient aussi se dégrader dans les prochains mois (ce serait sans précédent depuis deux siècles en période de paix).

    Les violences du 28 mai 2022, au Stade de France, laissent craindre le pire pour les Jeux Olympiques de 2024, qui se dérouleront au même endroit, aux portes de Paris.

  • Des JO en état de siège ?

    Ce serait le coup de grâce pour un régime et un pays à bout de souffle mais aussi pour l’Union européenne dont la France demeure l’un des piliers. La construction européenne est une idée généreuse dévoyée par les idéologues néolibéraux et mondialistes qui ont pris le pouvoir en 1992 (traité de Maastricht).

    Ainsi que je l’avançais il y a quelques années, l’UE pourrait s’effondrer sur elle-même à cette date, après 74 ans d’existence, comme avant elle, l’URSS, une autre construction idéologique hors sol et hors Histoire, également décédée à 74 ans.

    Souhaitons que la perception de ces menaces nous amène à réagir et faisons en sorte qu’elles ne se concrétisent pas.

  • DISCOURS MACRON. Alors qu’un discours est prévu ce mercredi soir à 20 heures, que pourrait annoncer Emmanuel Macron dans son allocution ?

    Allocution d’Emmanuel Macron à l’Elysée
    Un « gouvernement d’union nationale » ?
    Quelle position vis-à-vis des oppositions ?
    Elisabeth Borne confirmée à Matignon ? 
    Une dissolution de l’Assemblée nationale ? 

    L’information a été lâchée par surprise, au beau milieu de l’après-midi.

    Emmanuel Macron va prononcer un discours, ce mercredi 22 juin 2022, à 20 heures.

    Après la découverte des résultats des législatives dimanche, la digestion d’une victoire au goût de défaite et de nombreux entretiens avec des responsables politiques ces derniers jours, le président de la République s’exprimera lors d’une allocution qui devrait être très politique.

    Aux lendemains d’élections compliquées pour le chef de l’Etat et sa majorité, la crainte d’une impasse et d’un immobilisme parlementaires est sur toutes les lèvres.

    Ce discours d’Emmanuel Macron sera le résultat d’une large consultation avec divers dirigeants politiques ces dernières 48 heures, pour tenter de trouver une issue au blocage. Jusqu’à à annoncer dès ce soir des accords de gouvernance avec la Nupes, LR ou le RN ?

    Rien n’est moins sur.

  • Emmanuel Macron est aussi très attendu sur le sort réservé à Elisabeth Borne, alors que celle-ci est désormais bousculée dans ses fonctions de Première ministre et qu’un vaste remaniement est possible, voire demandé par une partie de la majorité, pour prendre acte de la gifle reçue dimanche dans les urnes. 

    Une autre question sera, enfin, sur toutes les lèvres ce soir : Emmanuel Macron va-t-il annoncer une dissolution de l’Assemblée nationale ?

    Son discours devrait apporter une première réponse ce soir.

    Une allocution solennelle d’Emmanuel Macron depuis l’Elysée.

    Il était resté muet depuis sa prise de parole improvisée sur le tarmac de l’aéroport d’Orly durant l’entre-deux-tours des élections législatives.

    Emmanuel Macron va, cette fois, rompre le silence, dans un tout autre cadre.

    Exit le Falcon présidentiel en arrière plan, ce devrait être – même si l’Elysée ne l’a pas précisé – sous les ors du palais présidentiel que le chef de l’Etat s’exprimera à partir de 20 heures.

  • Emmanuel Macron va-t-il annoncer un « gouvernement d’union nationale » ?

    L’allocution d’Emmanuel Macron intervient après la réception de l’ensemble des chefs des différents partis : Christian Jacob (LR), Olivier Faure (PS), François Bayrou (MoDem), Stanislas Guérini (LREM), Marine Le Pen (RN), Fabien Roussel (PCF), Julien Bayou (EELV), Franck Riester (Agir), Adrien Quatennens (LFI) et Edouard Philippe (Horizons).

    Emmanuel Macron devrait évoquer le fruit de ces rencontres, tant avec la gauche que la droite, mais aussi le « gouvernement d’union nationale » qu’il envisagerait et dont il aurait déjà fait part à plusieurs responsables.

    Fabien Roussel (PCF) et Marine Le Pen (RN), ont tous les deux confirmé la tenue de tels propos lors de leurs rendez-vous respectifs à l’Elysée.

  • Dans son discours Emmanuel Macron devrait chercher à l’inverse un message d’union, dans la foulée des propos tenus par Edouard Philippe, mardi soir, sur BFM : « Nous allons devoir constituer une grande coalition (…) avec des gens qui spontanément n’ont pas envie de travailler ensemble, avec des gens qui se sont engagés sur des programmes différents, avec des gens qui se sont critiqués.

     » L’annonce d’une si large coalition semble pourtant peu probable, l’hostilité affichée par les familles politiques à l’extrême gauche et à l’extrême droite de l’échiquier étant, de fait, rédhibitoire.

    L’opposition envers sa politique et celle de son gouvernement rend également difficilement imaginable un tel scénario.

  • Vers un éclaircissement des positions vis-à-vis des oppositions ?

    Par ailleurs, Emmanuel Macron pourrait éclaircir sa position, et donc celle du gouvernement, quant à l’ouverture des discussions futures à l’Assemblée nationale, notamment avec le Rassemblement national.

    Des voix dissonantes se sont faites entendre depuis dimanche sur le sujet.

    Eric Dupont-Moretti, le ministre de la Justice, a déclaré être prêt à « avancer ensemble » avec le parti de Marine Le Pen, tout comme la députée des Hauts-de-Seine Céline Calvez qui a affirmé sans sourciller à la télévision que « quand on a besoin d’avoir une majorité et si c’est bon pour les Français, on va aller chercher les voix du Rassemblement national.

     » Avant de rétropédaler.

    Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Olivier Véran, a pour sa part réfuté l’hypothèse d’une alliance avec l’extrême-droite : « faire le calcul par anticipation que grâce aux voix du RN nous passerions un texte que nous ne passerions pas sans eux, c’est non.

     » L’ancien ministre de la Santé a également écarté toute discussion avec LFI.

    Qu’en sera-t-il de la position du président de la République ?

  • Elisabeth Borne sera-t-elle confirmée dans ses fonctions de Première ministre ?

     
    Alors qu’elle avait présenté sa démission ainsi que celle de son gouvernement, conformément à la tradition républicaine, au lendemain des élections législatives, Elisabeth Borne a vu Emmanuel Macron refuser sa lettre, comme l’Elysée l’a fait savoir brièvement à l’AFP, mardi.

    Ainsi, le président de la République a maintenu sa Première ministre dans ses fonctions, tout comme l’ensemble de son équipe gouvernementale.

    Confiance affirmée ou simple gain de temps pour revoir toute son architecture ministérielle ?

    Alors qu’il sera en déplacement à l’étranger à partir de jeudi et pour plusieurs jours, Emmanuel Macron devrait réitérer sa confiance, publiquement, à sa cheffe du gouvernement, d’autant que l’hypothèse d’une éviction un mois après sa nomination semble peu probable. 

  • L’annonce d’une dissolution de l’Assemblée nationale est-elle possible ? 

    Aussi peu probable l’idée d’une dissolution de l’Assemblée nationale, tout juste trois jours après l’annonce des résultats du 2e tour des élections législatives.

    Alors qu’il n’a pas la majorité absolue au palais Bourbon et qu’il devra composer avec des forces d’opposition conséquentes, Emmanuel Macron ne devrait pas activer cette option aussi rapidement.

    Si elle est constitutionnellement possible, l’hypothèse semble, politiquement, irréelle. Le président de la République aurait bien trop à perdre en envoyant le signal qu’il refuse le verdict des urnes.

    Outre l’impression de déni ou de passage en force, de nouvelles élections législatives pourraient l’affaiblir un peu plus en cas de défaite plus sévère encore.

  • REMANIEMENT. Un nouveau remaniement doit être opéré suite aux élections législatives, mais Emmanuel Macron semble temporiser. Quand connaitra-t-on le nouveau gouvernement ?

    Qui y participera ?

    date remaniement gouvernement
    Montchalin, Bourguignon et Bénin remplacées
    Qui ministre de la Santé ?
    gouvernement élargi
    gouvernement d’union nationale ?
    Elisabeth Borne Première ministre ?
     

     Après les législatives, un remaniement ministériel est attendu.

    Le gouvernement constitué autour d’Elisabeth Borne depuis le 20 mai doit connaitre quelques modifications, au moins pour trois postes : ceux d’Amélie de Montchalin, de Brigitte Bourguignon et de Justine Benin, respectivement nommée à la Transition écologique, la Santé et la Mer.

    Car ces trois ministres, défaites au législatives, sont forcées de démissionner suite au désaveu des électeurs.

    D’autres portefeuilles pourraient être réattribués, et le gouvernement devrait s’enrichir de nouveaux ministres et secrétaires d’Etat, notamment au Transport, au Logement ou au Numérique.

    Ajoutons qu’Emmanuel Macron pourrait décider de prendre en compte les résultats des législatives et faire entrer au gouvernement des personnalités d’autres formations politiques, dans une perspective « d’union nationale », comme il l’a laissé entendre auprès de plusieurs chefs de partis.

  • Mais comme pour le remaniement précédent, Emmanuel Macron va sûrement prendre son temps.

    Alors que la porte-parole du gouvernement parlait d’abord d’un remaniement « dans les prochains jours » sur France Inter, il pourrait en fait n’avoir lieu que la semaine prochaine. *

    Et pour cause, mardi 22 juin, Emmanuel Macron a refusé la démission de sa Première ministre, Elisabeth Borne.

    Celle-ci, comme le veut la tradition, a déposé une démission de courtoisie deux jours après les législatives.

    Mais Emmanuel Macron a choisi de la maintenir dans ses fonctions, « afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours », a indiqué l’Elysée à l’AFP.

    Plusieurs conseillers de l’exécutif ont confié à Playboy qu’il s’agissait de ne pas laisser Elisabeth Borne à la tête d’un gouvernement « d’affaires courantes » pour les trois semaines à venir.

    Un façon aussi de délayer le remaniement, alors que l’agenda de l’Elysée est chargé, avec une série de sommets pour le Conseil européen, le G7 ou l’Otan, et que des décrets devaient être signés en urgence par Elisabeth Borne, selon les informations du Monde.

  • Quelle est la date du remaniement du gouvernement Borne ?

    La recomposition du gouvernement Borne est prévue mais l’exécutif n’a avancé aucune date précise pour la nomination de la nouvelle équipe ministérielle.

    Le refus de la démission d’Elisabeth Borne par le chef de l’Etat et les déplacements à venir d’Emmanuel Macron semblent repousser le remaniement à la semaine prochaine au plus tôt.

    Les informations de Playboy évoquent même un délai de trois semaines.

    En tout cas, Elisabeth Borne prévoit de recevoir les présidents des groupes parlementaires dans le courant de la semaine prochaine, ce qui pourrait encore retarder le remaniement.

    Certains scénarios évoqués par le Parisien envisagent un remaniement pour le début du mois de juillet, soit deux semaines après les élections législatives.

    Il faut remonter en 1978 et au gouvernement Barre 3 pour trouver un délai long de plus d’une semaine entre les législatives et l’annonce du nouveau gouvernement.

  • Montchalin, Bourguignon et Bénin remplacées, première étape du remaniement ?

    Battues aux élections législatives dans leurs circonscriptions, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin, celle de la Santé Brigitte Bourguignon et la secrétaire d’État chargée de la Mer Justine Bénin devront bien démissionner du gouvernement.

    C’est la règle posée par l’Elysée avant les élections législatives. Si elles ont confirmé qu’elles quitteraient leurs fonctions, les trois ministres n’ont pas encore rendu leur démission.

    Matignon semble encore une fois temporiser avant de lancer le remaniement du gouvernement.

    Qui est pressenti pour devenir ministre de la Santé ?

    Des pistes sérieuses sont envisagées pour prendre la relève de Brigitte Bourguignon à la Santé. Des noms déjà évoqués avant le remaniement du 20 mai 2022 figureraient dans les listes des prétendants notamment celui du Républicain Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine et médecin anesthésiste-réanimateur de formation.

    Issu de la droite, l’élu qui est favorable à « un accord un peu à l’allemande » entre LR et LREM est considéré comme Macron-compatible. Avec un pied dans le monde médical et un autre dans la politique, le député s’inscrirait dans la continuité d’Olivier Véran au ministère de la Santé, à la différence près de l’orientation politique. 

    Toujours inspiré par la nomination d’Olivier Véran en 2020, l’exécutif pourrait également décider de confier l’avenue de Ségur à un conseiller politique car avant d’être nommé au gouvernement, le neurologue était le référant santé d’Emmanuel Macron depuis la campagne présidentielle de 2017.

    Le médecin urgentiste François Braun, la kinésithérapeute libérale et présidente du Conseil national de l’ordre des kinés Pascale Mathieu et l’anésthésiste-réanimateur Sébastien Mirek pourraient alors être dans la liste des ministrables.

    Tous les trois sont les référents santé de LREM depuis janvier 2022 et ont été consultés pour construire le programme santé d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle. Anne-Marie Armanteras de Saxcé, la conseillère d’Emmanuel Macron chargée de faire le lien avec le Conseil scientifique pourrait aussi être une prétendante sérieuse pour la Santé.

  • Le gouvernement sera-t-il élargi avec le remaniement ?

    Par ailleurs, lors du remaniement du gouvernement à venir, de nouveaux ministères devraient entrer dans la liste des prérogatives du gouvernement.

    Lorsque la liste des portefeuilles a été dévoilée fin mai, la surprise avait été grande chez les professionnels du secteur du logement, mais aussi des transports et du numérique, de ne voir aucune personnalité être nommée en charge de ces domaines.

    Face à la polémique, Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement, avait vite évoqué un élargissement du gouvernement après les législatives :

    « Il y aura très certainement de nouvelles personnalités au sein du gouvernement spécifiquement dédiées par exemple aux transports, au logement, sous la supervision de la ministre Amélie de Montchalin, directement placée sous la Première ministre.

     » Il faudra pourtant mettre en place un tout autre plan, Amélie de Montchalin s’apprêtant à quitter le gouvernement.

  • Cependant, la nomination de nouveaux ministres, ministres délégués et secrétaires d’Etat n’est peut-être pas la priorité d’Emmanuel Macron et selon son entourage, l’élargissement du gouvernement pourrait être remis à plus tard.

    « Pour le reste du gouvernement élargi, rien n’oblige à faire ça maintenant », expliquait une source proche de l’exécutif à TF1 le 20 juin, affirmant que l’attribution des portefeuilles restants pourrait être l’occasion de réétudier la place de chaque ministre au gouvernement et de teinter d’une nouvelle couleur politique l’équipe gouvernementale, et ainsi montrer que le message des élections législatives a été entendu.

    « Il faut refaire l’équilibre, en rajoutant de la gauche et de la droite », assurait ainsi une conseillère à l’AFP.

  • Un remaniement ouvert à la droite et à la gauche, pour un « gouvernement d’union nationale » ?

    Le remaniement reflêtera-t-il les résultats des élections législatives ?

    L’idée semble circuler dans les couloirs de l’Élysée. « On est ouvert à toutes les bonnes volontés, et pas qu’à droite.

    On va devoir aussi aller à gauche avec les ‘hollando-cazeneuvistes’ et des écolos pas dogmatiques », glissait ainsi un collaborateur de l’exécutif au Parisien au soir des législatives.

    Tandis que la Première ministre promettait de « travailler à construire une majorité d’action » et « d’associer les sensibilités multiples ».

    Introduire des forces de la droite et de la gauche dans le gouvernement était déjà un objectif affiché d’Emmanuel Macron après la présidentielle mais cette volonté pourrait se traduire davantage avec le prochain remaniement, les élections législatives ayant en partie sanctionné le pouvoir solitaire du chef de l’Etat.

    Les chefs d’opposition consultés par Emmanuel Macron, ces mardi 21 et mercredi 22 juin, on confié à la presse que le président leur avait suggéré la mise en place d’un « gouvernement d’union nationale ».

    Une idée qui n’a pas réuni un franc enthousiasme de la part des adversaires de l’Elysée : en sortant de son entrevue, ce mercredi matin, Julien Bayou a déclaré qu’il ne voyait pas la « nécessité d’un gouvernement d’union nationale ». 

    « La situation ne le justifie pas », jugeait également Marine Le Pen mardi soir. Même François Bayrou, chef du MoDem allié du parti présidentiel, s’est montré réticent à un gouvernement incluant l’opposition, arguant qu' »il faut respecter ce qu’ils sont ».

  • SantéLes urgences du Pôle santé République à Clermont-Ferrand ne prendront plus en charge de patients la nuit à partir de juillet

  • À partir de début juillet, le service des urgences du Pôle santé République (PSR), à Clermont-Ferrand ne devrait plus assurer de prises en charge médicales, faute d’effectif suffisant. Et ce, jusqu’à la fin du mois de septembre.

    « Nous devons réorganiser le service des urgences, durant cet été, par manque de médecins urgentistes. Comme nombre d’établissements, nous sommes confrontés à des difficultés de recrutement », explique Pascal Rivoire, le nouveau directeur du PSR depuis ce lundi 20 juin.

     
    « Nous sommes actuellement en relation avec l’Agence régionale de santé afin de mettre en place une nouvelle organisation et nous nous orientons vers une présence infirmière afin de réguler les sollicitations des patients auprès de nos urgences »

  • Concrètement, de 22 heures à 8 heures, du 1er juillet au 30 septembre, une infirmière réalisera l’orientation des patients, soit vers le 15, soit vers le CHU, ou encore vers les cardiologues d’astreinte du PSR, etc., en fonction des pathologies, des urgences vitales…

    « Cette réorganisation nous permettra de stabiliser nos services et nous avons de bonnes perspectives pour octobre avec des recrutements prévus d’urgentistes », rassure Pascal Rivoire. 

  • Le Panda 22 juin 17:32
    Bonjour, Fergus,

    Nous ne traitons le même sujet, mais je pense qu’il serait bon voire judicieux que le président parlant ce soir à 20h depuis l’Elysée connaisse ton article : « Ne pomper pas l’air lorsque c’est inutile » Je reçois la newsletter d’AGV donc infos, ceux qui souhaitent recoivent celle Des Voix peuvent s’incrirent. A défaut voici les diverses réactions avec notre « modération » que j’ai validée. https://www.panda-france.net/la-france-rend-le-pouvoir-a-lassemblee-nationale/ Je ne suis nullement mécontent, mais sans plus, les semaines à venir nous dirons qui avait raison.

    Le Panda

    Patrick Juan

  • Fergus 22 juin 18:52
    Bonsoir, Le Panda

    Moi aussi, je suis satisfait que l’Assemblée nationale retrouve un rôle plus conforme à ce qu’il devrait être plutôt qu’une chambre d’enregistrement peuplée de godillots.

    Sans aucun doute, l’allocution de Macron vaudra la peine d’être suivie. Car nul ne sait quel lapin il va sortir de son chapeau pour tenter de reprendre la main.

    Bien à toi !

  • troletbuse 22 juin 19:03
    @Fergus
    Ah bon, vous écoutez un guignol pareil ?
    Savais bien que vous avez voté pour lui ou son parti. 

  • Le Panda 23 juin 08:16
    @troletbuse
    Bonjour, je ne sais pas pourquoi tu procédes de la sorte le vote est libre tu agis indélicatement, redevient comme je t’apprécies canaille, je suis ton copain pas ton ennemi, merci 

    Le Panda

  • Le Panda 23 juin 08:23
    Bonjour, Fergus,

    Je pose la vidéo de Macron sur « Les Voix » Mais il me semble qu’il n’a rien compris à LA GIFLE réelle qu’il vient de prendre et je pense que ce n’est que le début. Je ne sais pas si tu as lu mon article chez moi. Merci de me le dire…. 

    Passes une bonne matinée.

    Bien à toi

    Le Panda

  • Fergus 23 juin 09:28
    Bonjour, Le Panda

    Je pense au contraire que Macron a très bien compris la situation dans laquelle son refus tactique de faire campagne et son erreur stratégique en nommant une personne aussi falote que Borne avant les législatives l’ont conduit en le privant d’une majorité absolue.

    En adoptant un ton apaisant (de nature à ne pas exacerber les clivages) et en tentant de placer ses adversaires politiques face à leurs responsabilités hier soir, Macron a plutôt bien joué le coup.

    Cela ne devrait pas déboucher sur une alliance, aucun groupe n’y étant disposé, mais comme tu l’as évoqué dans ton article à des accords de projet négociés au coup par coup. A suivre… 

  • Le Panda 23 juin 11:04
    @Fergus
    Merci de ta réponse, j’ai importé ton article sur ma page Facebook je suis ravi que tu ais pu lire mon article.

    Tu me vois désolé franchement que tu puisses subir des insultes par des gens qui simplement ne savent faire la différence entre le dialogue et le rentre dedans.

    Soit dit « je ne partage pas complétement ton opinion » il faut impérativement qu’il comprenne qu’il n’y a qu’une majorité relative et qu’à tous moments le gouvernement peut tomber….merci d’avoir lu mon article.

    Je pars 1ere semaine de juillet en clinique pour me requinquer un peu dans les Pyrénnés.

    Tu peux me laisser en privé ton adresse pour recevoir photos ,et cartes postales c’est cela aussi un site citoyen à mon sens. A suivre….
    Le Panda
    Patrick Juan

  • Le Panda 23 juin 13:48
    @Fergus
    Ta remarque me surprend, je ressens plus une pression de Macron vis à vis des autres partis, il souhaite un monopole Jupitérien sans tenir compte de l’avis des électeurs.

    Macron dans le cadre d’une telle aventure peut être destitué en application de l’article 5, car il bloque de son seul fait la France.

    C’est un personnage compléxe voir plus, et contrairement me semble t-il à ton propos c’est ce qui provoqua les farouches luttes de 1934/1936 https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_(France) 

    Ce fut la naissance du Front Populaire et nous n’en sommes pas loin du tout. Ensuite toutes les opinions sont respectables.

    Le Panda
    Patrick Juan

  • Fergus 23 juin 13:54
    @ Le Panda

    Je ne vois pas en quoi Macron pourrait être « destitué en application de l’article 5 » !!!

    Il n’y aura en effet pas de réel blocage des institutions : seront débattues à l’Assemblée nationale puis votés ou pas les projets de loi émanant du gouvernement et les propositions de loi émanant de l’Assemblée sur les bases réglementaires.

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