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France Réveille-toi !

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France Réveille-toi !

Gabriel Attal vous avez réussi à la façon des divers Présidents de la République française selon les procédés de : Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Macron ou la vôtre, le tout emmêlé. A faire dégagée les obstructions que les agriculteurs avaient posées sur l’autoroute « A64 ». Cela représente exactement le même principe que ce que la méthode « Law » fit en 1720. Dans le cadre de la 1ère faillite de la France dans son intégralité. Il fallut du temps pour remonter la pente. Monsieur le 1er ministre, à qui avez-vous pu donc obéir ? Votre intervention est un remake de Michel Debré, dans les mêmes circonstances.

Vous avez eu le courage sur trois bottes de foin effectivement de vous y rendre. Auprès des manifestants. Votre exposé, vos annonces ? Des mesurettes. Pas plus grande, qu’une petite burette de laboratoire. Il faut se rendre à l’évidence. L’agriculture Française. Travaille à la solde de l’Union européenne. Lorsque l’on constate vos promesses, il faut bien prendre notions que les engagements soi-disant que vous avez proposés. une opération « cobra » est en route, tels l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle et Rungis.

Cela représente exactement : 17€ par mois par exploitation à chaque agriculteur en France. Alors que la masse minimale d’endettement dépasse 200 millions d’€ par exploitation agricole. Où se trouve la logique dans vos propositions ? les Français ou autres ne peuvent plus survivre avec rien, un instinct animal s’entremêle ce sont des révoltes, de survies ou des morts sur ordonnances.

Ce n’est ni plus ni moins qu’un profit, au niveau des principaux actionnaires de tout ordre que cela concerne : « Leclerc, Auchan, Lidl et Cie ». Cherchons à qui profite les bénéfices et les partages de dividendes. En termes plus clairs la similitude d’une arnaque sur un plan financier que nous avons beaucoup de difficultés à connaître et à comprendre car c’est l’ensemble de la France qui va avoir à en pâtir. La 5e République mise en place en son temps à savoir 1958 par Charles de Gaulle avait tout lieu d’être en fonction de l’époque. Nous avons passé ce stade 66 ans plus tard.

Il est temps à présent, peut-être de soumettre au peuple français : par voie référendaire, une position sur la constitution d’une 5e République qui pourrait se changer en 6e République. Que le Président de la République opte donc pour un référendum. Incluez une modification essentielle dans le cadre de la « PAC » agricole qui ruine l’ensemble des agriculteurs, et la majorité de la nation France. Ou dîtes-nous comment même survivre avec à peine cent € par mois. A bonne entendeur, le peuple retrouvera une stabilité sereine. Sans oublier une vie en sérénité « Lien »

Colère des agriculteurs : Investissements en plongée. La plupart des agriculteurs dans la spirale infernale de l’endettement, dont peu ont réussi à sortir la tête de l’eau. Une somme colossale quand on sait qu’en 2017, près de 20% des agriculteurs n’ont pu se verser un seul centime d’€ de revenus mensuels. Il aura fallu une pandémie mondiale pour que la lumière soit faite sur les nombreuses failles du système alimentaire et agricole français. Même si certains profitent du COVID19 pour mettre des bâtons dans les roues de la transition écologique, l’opportunité d’exiger une réforme en profondeur de notre agriculteur vers un modèle agroécologique, est maintenant.

2019 a marqué un tournant dans la politique agricole française. Pour la 1ère fois depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la France enregistre une balance commerciale déficitaire sur les échanges agroalimentaires réalisés avec le reste de l’Union Européenne. Nous importons plus que nous vendions. Un paradoxe quand on sait que la France est la 1ère puissance agricole européenne. Les premières victimes ? Les agriculteurs. Bousculés sur les marchés mondiaux et questionnés sur leurs pratiques par la société, nos agriculteurs vivent un malaise grandissant, qu’ils ont exprimé à plusieurs reprises et dont le phénomène « d’agribashing », ou dénigrement systématique de l’agriculture, notamment conventionnelle.

Les agriculteurs en ont marre et ils le font savoir. Ils ont raison. L’Union européenne n’a pas rempli ses engagements. L’article 39 du traité fondamental de l’Union européenne s’engage à « assurer un niveau de vie équitable aux agriculteurs ». Nous sommes loin du compte. La Politique agricole commune est comme une passoire qui servirait à écoper l’eau qui rentre dans une barque. Les importations de produits alimentaires de base, si elles continuent à ce rythme, risquent de couler le bateau.

Avec le recul, la première politique agricole mise en place en 1962 peut être critiquée sur de nombreux points. Reconnaissons qu’elle a atteint l’objectif qui lui avait été fixé : nourrir les Européens de l’Ouest qui sortaient d’une guerre mondiale dévastatrice. Le but a été atteint rapidement. Quinze ans plus tard, les montagnes de beurre, de viande et de lait s’accumulent. Les cours s’effondrent. La solution, trouvée dès le début des années 70, a été de déverser nos surplus sur les marchés mondiaux.

Un boomerang en pleine tête

Fin des années 80, les Etats-Unis et l’Union européenne se sont entendus pour créer l’Organisation mondiale du Commerce, l’OMC, chargée de déréguler les échanges mondiaux et de confier les clés du camion à une poignée de multinationales dont les noms sont familiers.

Le système agricole français a beaucoup évolué ces soixante dernières années, notamment sous l’influence de la PAC : créée en 1962 pour dynamiser l’agriculture et assurer l’autosuffisance alimentaire. Cela a induit l’industrialisation de l’agriculture et renforcé le libéralisme. Un fossé s’est creusé et, depuis, la perte de confiance envers nos agriculteurs se fait de plus en plus ressentir. De leur côté, l’endettement et la perte de compétitivité pousse, chaque jour, un agriculteur à mettre fin à sa vie. Un constat alarmant qui cristallise la situation agricole et qui met en péril notre souveraineté alimentaire.

L’agriculture française a perdu 80% de ses exploitations et plus de cinq millions d’emplois agricoles. Selon le ministère de l’Agriculture, en 2016, il restait 824 mille actifs agricoles répartis dans 440 mille exploitations de 63 hectares de moyenne. Aujourd’hui, la politique agricole française se base donc sur la productivité grâce à l’augmentation croissante des grosses exploitations. Et pour cause, en 2010, les très grandes exploitations représentaient 33% des exploitations françaises contre 67% en 2016.

Depuis toujours l’agriculture est un secteur important même s’il tend à diminuer avec les années, jusqu’à représenter 1,6% du PIB national. Niveau européen, la France est le 1er producteur agricole avec un chiffre d’affaires de soixante et onze milliards d’euros en 2016, le second après l’Allemagne pour l’agroalimentaire avec trois cent soixante-dix milliards d’euros. Chamboulé par une compétitivité toujours plus féroce.

L’agriculture d’aujourd’hui n’est plus la même qu’hier. Le monde paysan qui est devenu minoritaire, voire marginal en France, voit son modèle totalement bouleversé. La concurrence accrue de nos voisins européens a grandement fragilisé la situation agricole française. Et pour cause, selon une étude réalisée par l’INSEE depuis 2000, les importations alimentaires ont été multiplié par 2 si bien qu’aujourd’hui, on estime que 20% de l’assiette d’un français est importée de l’étranger. Mais pourquoi importer alors qu’une majorité des produits pourraient être produits sur notre territoire ? Ce sont les pouvoirs publics, les distributeurs et les consommateurs eux-mêmes qui privilégient les produits alimentaires, certes importés, mais moins chers !

Quand on sait que le coût horaire en Pologne est 4 fois moins cher qu’en France, la concurrence est rude malgré la légèreté de leur cahier des charges sur le plan environnemental et sanitaire. Faute de rentabilité, c’est donc naturellement que la France a mis de côté tout un pan de ses cultures, parfois mythiques. Pour pallier cette concurrence, nombre d’agriculteurs français ont commencé la course à la rentabilité et la chasse à l’agrandissement, les obligeant ainsi à investir massivement dans des machines capables de répondre à leurs nouveaux besoins. Les modèles agro-alimentaires actuels sont dominés par l’agro-industrie, où quelques grosses entreprises exploitantes imposent leur vision. Système à bout de souffle pour tous : agriculteurs, consommateurs et nuit à l’environnement. Un autre système est possible. Un système agroécologique où les paysans retrouvent une place centrale dans un système plus éthique : Un modèle à l’écoute des citoyens, de la nature, des animaux et des humaines, résilient face au changement climatique et source de richesse pour notre territoire. Cela tombe bien car la prochaine réforme de la PAC entrera en vigueur l’année prochaine jusqu’en 2027. La nouvelle PAC.

Propos de Gabriel Attal. « Je refuse de laisser nos agriculteurs à la merci d’une concurrence déloyale », avant d’ajouter : « La France s’oppose de manière claire à la signature du traité Mercosur », accord commercial conclu le 28 juin 2019 entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay). L’auteur « arrêtons avec ce système kafkaïen ».

La FNSEA

À sa tête, Arnaud Rousseau, élu au printemps 2023. Le céréalier de 50 ans a annoncé dès son arrivée vouloir « reconquérir l’assiette des Français », avec moins de nourriture importée, et améliorer les revenus des agriculteurs, en particulier pour attirer les jeunes générations. Arnaud Rousseau est PDG du groupe Avril, géant agroalimentaire français, producteur notamment des huiles Lesieur et Puget. Une entreprise qui génère 5,6 fois le montant moyen que touche une exploitation agricole en France, indique Mediapart.

Colère des agriculteurs : les JA organise le blocus de Paris et de la petite couronne. La mobilisation des agriculteurs se poursuit, ce samedi 27 janvier. Si des levées de barrages ont lieu, d’autres points de blocage seront néanmoins maintenus sur les routes de l’Hexagone.

Le blocage mis en place par la FDSEA et les Jeunes agriculteurs se poursuit ce samedi 27 janvier. Le camp de base est organisé pour tenir plusieurs jours. Les annonces ne sont que des mesurettes pour les agriculteurs qui bloquent l’A71 dans l’Allier. Lesquels souhaitent maintenir la pression.

Thèmes à venir : éducation Nationale – Les marginaux – Une vie – Retraite – Sociétés de profits – L’écologie – Poliomyélite –Ses devises :à l’époque d’Emile Zola ce dernier aurait été mon meilleur Ami. Je me bats pour ce que je veux et que je n’ai pas.

Le Panda

Patrick Juan

80 réflexions sur “France Réveille-toi !

  • «Dès lundi 29 janvier à 14 heures, les agriculteurs des départements : l’Aisne, l’Aube, l’Eure, l’Eure-et-Loir, l’lle-de-France, la Marne, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais, la Seine-et-Marne, la Seine-Maritime et la Somme, membres du réseau FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin parisien entament un siège de la capitale pour une durée indéterminée», écrivent-ils dans un communiqué. Et d’ajouter : «Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs.»

  • Les agriculteurs de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, l’un des points chauds de la mobilisation en France, avaient un peu plus tôt annoncé leur intention de «monter à Paris» à partir de lundi pour aller bloquer le marché d’intérêt national de Rungis (Val-de-Marne).

  • Les annonces de Gabriel Attal dans la Haute-Garonne n’auront pas éteint la colère qui gronde parmi la profession.

    Des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) du grand bassin parisien entameront ce lundi un « siège de la capitale », ont averti ce samedi 27 janvier au soir les deux syndicats, qui représentent la majorité de la profession au niveau national.

  • «Le Président maltraite tout le monde pour montrer que c’est lui, le patron» : en macronie, les fidèles sur la touche

     

    Edouard Philippe, François Bayrou, Richard Ferrand, Julien Denormandie… Les premiers compagnons de route du chef de l’Etat se sentent aujourd’hui moins écoutés par le Président.

    Ils peinent à peser sur les choix humains et politiques du quinquennat.

  • Ce n’est toujours pas le moment de crier.

    Pas avant d’avoir entendu le discours de politique générale de Gabriel Attal, mardi 30 janvier. Pas avant de découvrir la composition définitive du gouvernement, espérée en fin de semaine.

    Les barons du macronisme rongent leur frein, après un remaniement à droite toute, mené envers et contre eux par le Président. Une baffe, une caresse : les alliés Edouard Philippe et François Bayrou, qui ont dû encaisser l’entrée d’un bataillon sarkozyste dans la première équipe Attal, ont dîné avec Emmanuel Macron le 23 janvier. La veille, le Havrais avait également dîné avec le Premier ministre, lequel a reçu le maire de Pau la semaine dernière.

    Et si Horizons et le Modem étaient mieux traités dans la seconde salve de ministres délégués et de secrétaires d’Etat ?

    A chaque compagnon de route sa petite liste de meurtrissures, du vote de la loi immigration sous la dictée de LR en décembre, à la conférence de presse du chef de l’Etat.

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    Pas avant d’avoir entendu le discours de politique générale de Gabriel Attal, mardi 30 janvier.

    Pas avant de découvrir la composition définitive du gouvernement, espérée en fin de semaine.

    Les barons du macronisme rongent leur frein, après un remaniement à droite toute, mené envers et contre eux par le Président. Une baffe, une caresse : les alliés Edouard Philippe et François Bayrou, qui ont dû encaisser l’entrée d’un bataillon sarkozyste dans la première équipe Attal, ont dîné avec Emmanuel Macron le 23 janvier.

    La veille, le Havrais avait également dîné avec le Premier ministre, lequel a reçu le maire de Pau la semaine dernière.

    Et si Horizons et le Modem étaient mieux traités dans la seconde salve de ministres délégués et de secrétaires d’Etat ?

    A chaque compagnon de route sa petite liste de meurtrissures, du vote de la loi immigration sous la dictée de LR en décembre, à la conférence de presse du chef de l’Etat.

  • Nouvelle opération déminage. Le Premier ministre est ce dimanche 28 janvier dans une exploitation bovine à Parçay-Meslay en Indre-et-Loire, deux jours après l’annonce de mesures pour tenter de répondre aux revendications des agriculteurs en colère.

    Il y a déclaré qu’il envisageait des mesures « supplémentaires », aux niveaux national et européen pour protéger les agriculteurs contre la concurrence déloyale d’autres pays qui ne sont pas soumis aux mêmes contraintes règlementaires.

    « Je veux qu’on clarifie les choses et qu’on voie les mesures que l’on peut prendre, supplémentaires, sur ces histoires de concurrence déloyale», a affirmé Gabriel Attal.

    Et de lancer : « Ce n’est pas normal que vous soyez empêchés d’utiliser certains produits», alors que «des pays voisins, Italie ou autres» peuvent y avoir recours.

  • A la veille d’un « siège de la capitale» promis par des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du grand bassin parisien, Gabriel Attal a commencé la visite de l’exploitation «Les Jardins de Meslay» par de premiers échanges avec des agriculteurs.

    Elle doit être suivie d’une prise de parole de Gabriel Attal en fin de matinée, toujours selon Matignon.

  • Pour tenter d’éteindre la contestation, le Premier ministre, qui prononcera mardi sa déclaration de politique générale devant les députés, a dévoilé vendredi des mesures d’urgence.

    Il a accédé à quelques-unes des demandes les plus pressantes des manifestants notamment l’abandon de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), des indemnités gonflées pour les éleveurs touchés par la maladie des bovins MHE, moins de contraintes administratives et des sanctions lourdes contre trois industriels de l’agroalimentaire ne respectant pas les lois Egalim sur les prix.

  • Des agriculteurs veulent bloquer le marché de Rungis lundi, un symbole aussi économique que politique

    Selon la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, des agriculteurs du département se mettront en route lundi à 9 heures pour aller bloquer le marché d’intérêt national.

  • Agriculteurs : Jérôme Bayle a-t-il « refusé un poste contre son silence » ? Le gouvernement dément

    « Nous avons décidé dès lundi matin de partir direction Paris, en tracteurs, pour rejoindre le mouvement.

    On a décidé de monter à Paris bloquer Rungis », a déclaré José Pérez, coprésident de la CR 47.

    « On part lundi à 9 heures d’Agen, on prend l’autoroute à Cahors, on monte à Paris en passant par Limoges et on récupère tous les gens qui veulent se joindre à nous », a-t-il ajouté.

  • L’interview est très courte, mais son retentissement est grand. Ce samedi 27 janvier, l’éleveur occitan Jérôme Bayle, mis au centre de l’attention médiatique après ses échanges avec Gabriel Attal, a accordé un entretien à BFMTV pour revenir sur une séquence qui lui vaut un torrent d’insultes sur les réseaux sociaux.

    Au cœur du débat, des images le montrant donner un papier au ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, ce qui a été interprété comme une preuve de complicité entre l’exécutif et l’agriculteur dans le contexte de la levée du blocage de l’A64. Ses détracteurs imaginent qu’il transmet un RIB, ce que dément l’intéressé, évoquant un message personnel (ce que confirme au HuffPost le cabinet du ministre). Face à ces calomnies, l’agriculteur, pour montrer qu’il est incorruptible, glisse une phrase résumée dans un tweet de BFM qui met le feu aux poudres : « j’ai refusé un poste contre mon silence ».

  • Soupçons chez LFI et au RN

    Ce qui, chez certains responsables de l’opposition, a été compris comme une tentative de corruption de la part du gouvernement. « Pardon mais le problème ce n’est pas le papier de Jérôme Bayle. C’est qu’il lâche une bombe en disant que le gouvernement a essayé de l’acheter avec un poste. Ça s’appelle une tentative de corruption. Il faut appeler un chat un chat », a réagi le député insoumis Antoine Léaument.

    « Si l’information est avérée, cela en dit long sur la probité du gouvernement et l’intérêt que porte ce dernier aux agriculteurs en colère », renchérit la députée RN Hélène Laporte, par ailleurs vice-présidente de l’Assemblée nationale. Même soupçon exprimé par son collègue du Gard Nicolas Meizonnet. « Le mec nous dit carrément qu’on a essayé de l’acheter… Bonjour monsieur le Premier ministre Gabriel Attal, pourrions-nous avoir des précisions à ce sujet ? », a interrogé l’élu lepéniste.

  • Auprès du HuffPost, le cabinet de Gabriel Attal dément catégoriquement avoir proposé quoi que ce soit à l’agriculteur. « Aucune idée de ce à quoi fait référence Jérôme Bayle, certainement pas à l’État », souligne l’entourage du Premier ministre. En outre, il fallait probablement écouter la phrase dans son intégralité avant de conjecturer sur les propos de l’ancien rugbyman.

    Puisque Jérôme Bayle a déclaré précisément ceci : « avant d’attaquer ce mouvement, j’ai refusé un poste contre mon silence ». Ce qui laisse entendre que la proposition qu’il évoque est antérieure à l’éclatement de la grogne agricole. Or le scénario d’une corruption sur la base de ce témoignage implique que l’exécutif aurait à la fois anticipé la révolte et le fait qu’il en devienne l’une des figures médiatiques. Au regard du retard à l’allumage du gouvernement sur ce dossier, il est aisément permis d’en douter.

  • Le mouvement de colère des agriculteurs franchit un nouveau cap ce samedi 27 janvier. Alors qu’un peu plus tôt dans la journée, la Coordination rurale du Lot-et-Garonne a annoncé que des agriculteurs du département entendent « monter à Paris » à partir de lundi pour aller bloquer le marché de Rungis, en début de soirée ce sont deux autres syndicats qui annoncent une action majeure.

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    Des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du grand bassin parisien entameront ce lundi un « siège de la capitale », ont annoncé les deux syndicats, qui représentent la majorité de la profession au niveau national.

  • « Dès lundi 29 janvier à 14h les agriculteurs des départements : l’Aisne, l’Aube, l’Eure, l’Eure-et-Loir, l’Île-de-France, la Marne, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais, la Seine-et-Marne, la Seine-Maritime et la Somme, membres du réseau FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin Parisien entament un siège de la capitale pour une durée indéterminée », écrivent-ils dans un communiqué.

    « Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs », ajoutent-ils dans le bref texte.

    Ce n’est toutefois pas un appel des deux organisations au niveau national, qui n’ont pas encore décidé de leur stratégie pour l’avenir.

  • 13:30

    INFO BFMTV – Gérald Darmanin a tenu ce matin une réunion sur les menaces de blocage de Paris

    Le ministre de l'Intérieur a tenu une réunion de sécurité ce matin en prévision des menaces de blocages de Paris prévus par les agriculteurs à partir de ce soir, a appris BFMTV auprès de son entourage.

    Il a donné comme instruction aux services réunis de déployer un dispositif défensif important afin d’empêcher tout blocage de Rungis, des aéroports d’Île de France et prévenir puis interdire toute entrée dans Paris.

    Il a été rappelé que les forces de l’ordre doivent agir avec grande modération, n’intervenir qu’en dernier recours et dans le seul cas où l’intégrité des personnes serait menacée ou les bâtiments/biens publics ou privés exposés à de graves dégradations (par exemple les actions visant des camions étrangers).

  • Blocages des agriculteurs, discours de politique générale… Gabriel Attal entame une semaine de « tous les dangers »

    Pris dans la crise agricole sur fond de menace d’un « siège » de Paris, et attendu sur son discours de politique générale, le Premier ministre affronte des jours délicats.

  • Deux déplacements sur le terrain, et une situation toujours aussi tendue. Après un premier passage en Haute-Garonne vendredi, puis une visite en Indre-et-Loire ce dimanche 28 janvier, Gabriel Attal tient à témoigner auprès des agriculteurs que la détermination de l’exécutif à sortir de la crise ne faiblit pas. Ça tombe bien, celle des paysans mobilisés non plus.

    Car malgré ses premières annonces, qui ont eu un effet limité sur la grogne, la pression que fait peser le monde agricole sur le gouvernement reste intacte.

    Juste après la prise de parole du Premier ministre ce dimanche, des agriculteurs gardois exprimaient leur défiance, réclamant l’annonce de mesures « supplémentaires » et la venue du ministre de l’Agriculture sur le barrage de l’A9 au niveau de Nîmes.

    « Sans ça, on ne lèvera pas le barrage sur cette autoroute qui symbolise l’entrée en masse des fruits, légumes et vins qui arrivent d’Espagne et nous tuent », a prévenu le président de la FDSEA du Gard, David Sève, cité par l’AFP.

  • Paris en état de « siège »

    À plus de 700 kilomètres de la cité romaine, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs du Grand bassin parisien promettaient au même moment le « siège de la capitale pour une durée indéterminée » dès ce lundi 29 janvier.

    Près de Beauvais dans l’Oise, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau pronostique de son côté « une semaine de tous les dangers, soit parce que le gouvernement ne nous entend pas, soit parce que la colère sera telle qu’ensuite chacun prendra ses responsabilités ».

    De quoi inciter Gabriel Attal à se monter imaginatif pour désamorcer la bombe agricole, dans un contexte où la crainte d’un débordement du mouvement par sa base semble gagner l’exécutif.

  • « Bloquer l’ensemble de l’Île-de-France, je ne suis pas sûr que ça va rendre service aux intérêts des agriculteurs », a prévenu le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, annonçant (sur un ton qui tranche avec la clémence jusqu’ici exprimée par le pouvoir) une « tolérance zéro sur les violences et les dégradations ».

    En parallèle, Gérald Darmanin annonce un « dispositif défensif » pour pallier tout blocage de la capitale, et une cellule interministérielle de crise est mise sur pied.

    Pour autant, hors de question de donner l’impression de lâcher les agriculteurs, lesquels continuent d’être massivement soutenus dans l’opinion. Des « mesures complémentaires » sont annoncées pour mardi 30 janvier.

    Une date que Gabriel Attal avait cochée pour une autre raison, puisqu’il s’agit du jour de son premier discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

  • Un grand oral délicat sur le fond comme dans la forme, Emmanuel Macron ayant déjà évoqué de nombreux sujets relevant habituellement du gouvernement lors de sa conférence de presse du 16 janvier.

    D’autant qu’au-delà de la grogne agricole, les chantiers dits « prioritaires » s’accumulent sur le bureau du Premier ministre, de l’Éducation à la Santé en passant par l’inflation et le logement, énième secteur couvant une crise aux conséquences encore incertaines.

  • Exercice périlleux

    Ce dimanche depuis l’Indre-et-Loire, Gabriel Attal a fait savoir qu’il comptait mettre l’accent sur « la valorisation du travail », alors que Le Parisien évoque de possibles baisses d’impôts à l’égard des classes moyennes.

    Un menu copieux qui devra surtout se montrer compatible avec le « réarmement » tous azimuts évoqués par Emmanuel Macron comme cap politique à suivre dans les mois à venir.

    L’exercice est d’autant plus périlleux qu’il s’accompagne d’un numéro d’équilibriste politique. Échaudée par la composition d’un gouvernement penchant considérablement à droite, et éprouvée par l’examen de la loi immigration, l’aile gauche de la macronie attend un « rééquilibrage » de la part du Premier ministre, à la faveur de la seconde salve de nominations ministérielles, également attendues pour ce mardi.

  • Il en va de même pour les partenaires de la majorité, François Bayrou pour le MoDem, et Édouard Philippe pour Horizons, également sceptiques sur la tournure d’un remaniement dont ils espéraient davantage.

    C’est donc par deux très gros morceaux que Gabriel Attal entame sa semaine, moins d’un mois après sa nomination à Matignon.

    Rebelote mercredi 31 janvier, où le Premier ministre devra cette fois s’exprimer devant le Sénat.

    Une façon de ménager les sénateurs, dans un contexte où certains sont irrités par le calendrier envisagé par l’exécutif concernant l’inscription de l’IVG dans la Constitution, qui aura été votée la veille par l’Assemblée nationale.

  • Le lendemain, jeudi 1er février, et en parallèle de la colère des agriculteurs, ce sont les profs qui se mobilisent pour leurs salaires et leurs conditions de travail, alors que les syndicats sont particulièrement remontés par les débuts calamiteux de sa remplaçante, Amélie Oudéa-Castéra, rue de Grenelle. Une multiplication de dossiers sensibles dont Gabriel Attal devra se sortir, au risque de se retrouver avec des jours plus compliqués encore à manœuvrer la semaine suivante.

  • La mobilisation agricole reste forte, ce lundi 29 janvier, plus d'une semaine après le début du mouvement. La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs prévoient un "siège de la capitale" tandis qu'un important dispositif de police est déployé par le gouvernement.

    L'ESSENTIEL

    • Des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du grand bassin parisien entament ce lundi un "siège de la capitale" à partir de 14 heures.
    • Gérald Darmanin a lui annoncé "un dispositif défensif important afin d'empêcher tout blocage" du marché de Rungis, des aéroports franciliens et "d'interdire toute entrée dans Paris".
    • 15.000 forces de l'ordre sont mobilisées.
    • Le Premier ministre Gabriel Attal s'est rendu, ce dimanche, en Indre-et-Loire, dans une exploitation agricole. De nouvelles annonces de complément pourraient être effectuées dans la semaine.
  • "La France vous aime" : la lettre ouverte de Jordan Bardella aux agriculteurs

    Dans un long texte publié sur ses réseaux sociaux, qu'il intitule "lettre ouverte aux agriculteurs de France", Jordan Bardella, explique soutenir ce qu'il appelle une "révolte paysanne". "Votre cri de révolte, c’est le cri d’une France qui ne veut pas mourir. La France vous aime, elle vous regarde et vous soutient", écrit notamment le président du Rassemblement national.

    "Les annonces de Gabriel Attal restent largement insuffisantes, et sa communication relève de la schizophrénie, tant elle va à l’inverse de ce que le gouvernement a défendu depuis 7 ans", commente-t-il également. 

    La France aime ses agriculteurs, mais pas plus vos magouilles que celles de la majorité des politiques, français et européens qui profitent avec les grandes surfaces du vide juridique de l'Union Européenne.

  •  "Compliqué" de tenir les troupes : "Les gars commencent à devenir à cran"

    "Ça devient compliqué (de tenir les troupes, NDLR). Il y en a qui sont vraiment à cran. Il faut les comprendre, confie ce lundi matin Quentin Le Guillous, secrétaire général adjoint des Jeunes Agriculteurs, sur RMC. Cela fait quand même quelques mois qu’on alerte le gouvernement."

    En outre, le responsable syndical annonce espérer "entre 1.500 et 2.500 tracteurs" en Île-de-France cet après-midi.

     Marc Fesneau promet de nouvelles annonces d'ici "48 heures" Pourquoi de nouvelles annonces dans 48 heures "Marchand de soupes" Vous aviez les moyens d'empêcher ces actes, mais vous noyez tout un chacun.

    La première vague de mesures annoncées par Gabriel Attal, vendredi, n'a pas pleinement satisfait les agriculteurs. Ils l'ont fait savoir tout au long du week-end, réclamant des annonces sur la rémunération, la simplification des normes ou encore l'allègement de certaines règles européennes. 

    "Nous continuons à travailler avec leurs représentants", assure ce matin le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, sur Télématin, précisant que de nouvelles annonces devraient être faites "dans les 48 heures". 

    Celles-ci prouveront "la volonté du gouvernement de sortir de la crise et d'apporter des réponses concrètes", a ajouté le ministre.

  • La FNSEA "ne souhaite pas de violences" 

    "On ne souhaite pas de violences. On sera à 30-40 km de la capitale sur les principaux axes autoroutiers", confie Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, ce lundi matin sur RTL.

    Il précise qu'il n'y a pas que Paris qui sera touché, le mouvement se poursuit "partout en France", dit-il, avant d'ajouter : "Notre objectif n'est pas de pourrir la vie des Français qui nous soutiennent massivement, mais mettre la pression sur le gouvernement."

  • Opération coup du poing au Géant Casino de Clermont-Ferrand

    Les treize accès au centre commercial, boulevard Saint-Jean, à Clermont-Ferrand, ont été recouverts de fumier par les agriculteurs, lundi, vers 6 heures. Le blocage de l'A71 est, lui aussi, maintenu.

  • "Pas l'intention de rentrer dans Paris"

    "Cette mobilisation, on a voulu l'organiser de façon extrêmement professionnelle et ordonnée. On n'acceptera aucun débordement", martèle Clément Torpier, président des Jeunes Agriculteurs (JA) d'Ile-de-France, sur franceinfo ce lundi matin.

    "Nous n'avons pas l'intention de rentrer dans Paris", précise toutefois le président syndicale. Jusqu'à quand dureront ces blocages ? "Ce sont les annonces de Gabriel Attal qui détermineront la fin de notre mobilisation", rétorque-t-il. 

  • Les agriculteurs de l'Yonne convergeront vers Paris à partir de mardi

    Samedi soir, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont annoncé dans un communiqué commun un "siège de la capitale", à partir de lundi, 14 heures. Les représentants syndicaux des agriculteurs icaunais ont indiqué, ce dimanche, leur volonté de rejoindre ce mouvement le lendemain. Mardi, ils convergeront vers Paris. Si l'itinéraire n'est pas encore connu, ils devraient rejoindre l'A5 en Seine-et-Marne.

    Dans l'Yonne, les agriculteurs ont quitté Venoy et Nitry en début d'après-midi ce samedi, après avoir passé la nuit sur l'A6. La préfecture de l'Yonne a indiqué que la circulation est désormais rétablie sur les autoroutes A6 et A19.

  • L'A71 toujours bloquée à Clermont-Ferrand. Ils l'avaient annoncé. "L'idée est de frapper plus fort, notamment au niveau des institutions", avait déclaré Nicolas Chatard, président des Jeunes Agriculteurs (JA) du Puy-de-Dôme, ce samedi matin. Comme c'est le cas depuis mercredi 24 janvier, l'A71 est bloquée ce lundi à Clermont-Ferrand au niveau du Brézet.

  • Des perturbations sur l'A20 et l'A89 en Corrèze ce lundi

    Alors que la mobilisation des agriculteurs se poursuit sur l'A20 avec une portion toujours fermée à la circulation entre les échangeurs 48 et 50, une nouvelle difficulté est annoncée pour ce lundi avec le blocage de l'A89 à Ussel.

    L'A75 bloquée dans le Cantal au moins jusqu'à mardi

    Les annonces du gouvernement n'ont pas contenté les agriculteurs cantaliens. Ces derniers sont organisés pour continuer à bloquer l'A75, à Saint-Flour, au moins jusqu'à mardi. Toutes les informations dans cet article.

    Les autres grandes villes du pays aussi visées. La capitale ne sera pas la seule grande ville du pays visée par les agriculteurs ce lundi. Dimanche, la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé vouloir bloquer Lyon.

    "L’objectif est de bloquer dans les jours qui viennent toutes les autres grandes villes : Marseille, Toulouse ou encore Bordeaux pour que le gouvernement prenne conscience qui va falloir prendre la parole et nous annoncer des choses extrêmement sérieuses".

  • La capitale encerclée par huit barrages

    Les agriculteurs prévoient huit points de blocages autour de Paris, ce lundi, dans le but d'assiéger la capitale : 

    • Sur l'A1 au niveau de l'aire de Chennevières ;
    • Sur l'A4 au niveau de Jossigny ; 
    • Sur l'A5 au niveau d'Ourdy ;
    • Sur l'A6 au niveau de Villabé ; 
    • Sur l'A10 au niveau de Longvilliers ; 
    • Sur l'A13 au niveau du péage de Buchelay ; 
    • Sur l'A15 entre le pont de Gennevilliers et la D311
    • Sur l'A16 au niveau de l'Isle-Adam (échangeur D301)
  • Après s'être attaqué à la direction départementale des Territoires (DDT), à Clermont-Ferrand, dimanche après-midi, les agriculteurs ont pris pour cible l'hypermarché Cora de Lempdes.

    Jamais deux sans trois dans le Puy-de-Dôme. Des bâtiments administratifs à Marmilhat, les bâtiments de la DDT à Clermont-Ferrand, et maintenant le Cora de Lempdes. 

    Dimanche 28 janvier, en fin d'après-midi, un convoi de tracteurs avec des bennes s'est dirigé vers l'hypermarché. Sur place, les agriculteurs ont déversé un mélange de terre et de cendres, et ont arrosé la vitrine du Cora de lisier. 

  • La mobilisation agricole reste forte, ce lundi 29 janvier, plus d'une semaine après le début du mouvement. La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs prévoient un "siège de la capitale" tandis qu'un important dispositif de police est déployé par le gouvernement

    • Des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du grand bassin parisien entament ce lundi un "siège de la capitale" à partir de 14 heures.
    • Gérald Darmanin a lui annoncé "un dispositif défensif important afin d'empêcher tout blocage" du marché de Rungis, des aéroports franciliens et "d'interdire toute entrée dans Paris".
    • 15.000 forces de l'ordre sont mobilisées.
    • Le Premier ministre Gabriel Attal s'est rendu, ce dimanche, en Indre-et-Loire, dans une exploitation agricole. De nouvelles annonces de complément pourraient être effectuées dans la semaine.
  • Jérôme Bayle demande à l'Etat de lutter contre "la concurrence déloyale"

    Selon Jérôme Bayle, une des figures du mouvement agricole, il est nécessaire de lutter contre "la concurrence déloyale". "On utilise des matières actives sur le bio qui sont interdites en France […] On importe du maïs et du soja OGM alors que c'est interdit ici, c'est de la concurrence déloyale", donne-t-il comme exemple.

    "Il faut que l'éleveur fasse un peu plus attention", précise l'éleveur. "J’ai eu un patron qui s’est suicidé…"

    Présents sur le barrage sur l’A20 au nord de Brive (Corrèze), les jeunes agriculteurs corréziens, Michel, Victor et Damien espèrent que le jour viendra où ils pourront enfin vivre de leur métier. Témoigagnes à lire par ici.

    "On est toujours mis en concurrence avec des pays qui ont des normes moins exigeantes que les nôtres"

    Emmanuel, céréalier à Vielmanay dans la Nièvre, évoque le sujet de la concurrence avec les autres pays.

  • Un car belge tente d'éviter un barrage d'agriculteurs : il s'enlise sur un chemin de terre en Haute-Vienne

    Le GPS a amené les deux chauffeurs de l'autocar belge dans une piste de remembrement. Il a fallu quatre heures au maire de Folles, commune de Haute-Vienne, pour les sortir du chemin à l'aide de la tractopelle de la commune.

    Combien ça gagne un agriculteur ?

    Les difficultés financières dans le monde de l'agriculture sont évidentes. Mais il existe de grandes disparités selon les secteurs d'activité. On fait le point par ici.

    Le mari de l'agricultrice mortellement renversée "doit sortir de l'hôpital aujourd'hui", annonce Jérôme Bayle

    Jérôme Bayle indique que le mari d'Alexandra et Camille, agricultrice et sa fille tuées par une voiture sur un point de barrage dans l'Arriège, "doit sortir de l'hôpital aujourd'hui".

    "Personne vraie", "passionnée par la chasse" : qui était Alexandra, tuée sur un barrage d'agriculteurs dans l'Ariège ?

    Jérôme Bayle, un des leaders du mouvement agricole, était un proche de l'agricultrice renversée. Son mari, blessé dans l'accident, "ne pourra pas retravailler demain mais par le biais de la solidarité, il y a des agriculteurs qui vont sur sa ferme et des gens ont donné sur la cagnotte en ligne pour payer le service de remplacement pour que son exploitation continue de fonctionner", a confié l'éleveur de bovins.

    La mobilisation se poursuit en Belgique

    Le mouvement agricole qui a démarré vendredi en Belgique continue ce lundi. Diverses actions, principalement des blocages d'autoroute comme sur le territoire français, sont organisées.

  • Gabriel Attal va rencontrer le président de la FNSEA en fin de journée

    Gabriel Attal va rencontrer le président de la FNSEA Arnaud Rousseau ce lundi, à 18 heures.

    L'A41 bloquée sur plusieurs kilomètres près d'Annecy

    L'autoroute A41 est bloquée sur plus de 10 kilomètres à la mi-journée dans le sens Annecy-Genève. Des agriculteurs, principalement des membres de la Coordination rurale, 3e syndicat du pays, se mobilisent à Saint-Martin-Bellevue et au niveau du péage d'Allonzier-la-Caille.

    "Des ETA (Entreprises de Travaux Agricoles), des camions d'entreprises du BTP et des forestiers rejoignent eux aussi le mouvement et apportent leur soutien total aux agriculteurs", peut-on lire dans un communiqué de la Coordination Rurale Auvergne Rhône-Alpes.

    Cela pourrait durer jusqu'à, au moins, mardi soir.

    Marc Fesneau promet des annonces "dans les jours et les heures qui viennent"

    Le ministre de l'Agriculture assure depuis la préfecture du Val-de-Marne, où il a tenu une réunion sur la loi Egalim ce lundi matin, que des annonces arrivent "dans les jours et les heures à venir". Elles se feront "au fur et à mesure" des échanges entre les représentants syndicaux et le gouvernement.

    Marc Fesneau explique que sa volonté, et celle du Premier ministre, "c'est d'aller vite sur tout ce qui pourra aller vite, de procéder à des évolutions législatives s'il y a besoin et, pour le reste, de regarder comment on ajuste les choses d'un point territorial", a-t-il confié. 

  • Plus centaines de tracteurs en route pour "encercler Paris"

    Un cortège de plus de 200 engins agricoles est parti en direction de l'autoroute A1 pour rejoindre un des huits points de blocage prévus pour 14 heures en Île-de-France, rapporte Le Parisien. "On prend nos tracteurs et on rejoint tout le monde au péage de Chamant", précise Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA. Ils ont prévu "d'encercler Paris". 

    "On n'est pas loin de renverser la table", ajoute-t-il. 

    Un peu plus loin dans l'Oise, plusieurs centaines de tracteurs se sont lancées sur l'A16 pour converger vers la capitale.

    Pour rappel, huit points de blocages sont prévus à partir de 14 heures autour de Paris :

    • Sur l'A1 au niveau de l'aire de Chennevières ;
    • Sur l'A4 au niveau de Jossigny ; 
    • Sur l'A5 au niveau d'Ourdy ;
    • Sur l'A6 au niveau de Villabé ; 
    • Sur l'A10 au niveau de Longvilliers ; 
    • Sur l'A13 au niveau du péage de Buchelay ; 
    • Sur l'A15 entre le pont de Gennevilliers et la D311
    • Sur l'A16 au niveau de l'Isle-Adam (échangeur D301)
  • La mobilisation agricole se poursuit plus d'une semaine après le début du mouvement. Le "siège de la capitale" a débuté ce lundi : huit autoroutes autour de Paris sont concernées par des points de blocages. Une nouvelle salve de mesures est attendue, ce mardi 30 janvier

    • Des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du grand bassin parisien ont entamé ce lundi un "siège de la capitale".
    • Gérald Darmanin a lui annoncé "un dispositif défensif important afin d'empêcher tout blocage" du marché de Rungis, des aéroports franciliens et "d'interdire toute entrée dans Paris".
    • Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a promis, lundi, des mesures à venir "dans les 48 heures". 
    • Un convoi parti du Lot-et-Garonne prévoit d'aller bloquer le marché de Rungis. Il devrait arriver en Île-de-France mardi soir ou mercredi matin.
  •  Les agriculteurs déversent des pneus, de la paille, des oignons pourris à Clermont-Ferrand

    Après Marmilhat, la Direction des territoires, Cora et Géant Casino, les jours passés, les agriculteurs du Puy-de-Dôme ont pris pour cible le centre des impôts du boulevard Berthelot, à Clermont-Ferrand, ce lundi soir. Ils ont déversé des pneus, de la terre, de la paille devant les entrées.

  • Actions dans les grandes surfaces et Nationale 7 coupée, ce mardi 30 janvier en Roannais

    Une ultime réunion des deux syndicats, Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) et Jeunes agriculteurs (JA), lundi 29 janvier, a terminé de préparer les actions prévues pour la journée du lendemain.

    Mardi 30 janvier, à partir de 9 heures, les agriculteurs en colère se réuniront au niveau du rond-point de Carrefour à Mably sur la RN7. La Nationale sera d'ailleurs coupée, par décision préfectorale.

  • Un nouvel appel à mobilisation des agriculteurs dans la Nièvre : après Nevers et Cosne-sur-Loire, c'est au tour de Clamecy

    La mobilisation des agriculteurs ne faiblit pas dans la Nièvre. Ce mardi, le troisième acte des manifestations aura lieu à Clamecy.

    "Nous ne pouvons pas nous satisfaire des mesures annoncées, qui ne proposent ni une vision claire de l'avenir ni une ambition pour l'agriculture française ! Face au manque de considération du gouvernement, nous appelons à maintenir la mobilisation", indique le communiqué conjoint de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs.

  • De "nouvelles mesures prises" dès aujourd'hui

    De "nouvelles mesures seront prises" dès ce mardi en faveur des agriculteurs, a annoncé mardi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot à l'issue du Conseil des ministres.

    "Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a fait savoir que de nouvelles mesures seront prises dès demain (mardi)", a affirmé Mme Thevenot devant la presse, confirmant en outre que le Premier ministre Gabriel Attal allait recevoir "ce soir (lundi) les représentants" des syndicats agricoles.

  • "Ils nous ont tendu un piège sur l’autoroute, ce sera le premier et le dernier, ça, c'est clair. On est passés à côté, maintenant, on ne va plus s’arrêter jusqu’à Paris. Et attention, on leur dit bien que c’est le premier et dernier piège qu’ils nous tendent. On nous prend pour des voyous, mais on n'est pas des voyous, à prendre de nous prendre pour des cons ça va mal se passer", a déclaré un agriculteur sur BFMTV.

  • Bloqué par les CRS sur l'A20 en Haute-Vienne, le convoi Agen-Paris reprend sa route vers Rungis

    Après avoir passé la nuit à Panazol, près de Limoges (Haute-Vienne), le convoi parti d'Agen (Lot-et-Garonne) qui prévoit de bloquer Rungis a été contraint de s'arrêter devant un barrage de CRS au niveau de Bessines-sur-Gartempe. Les agriculteurs ont dû démonter des barrières de l'A20 pour finalement repartir sur la nationale 20 en parallèle de l'autoroute.

    Selon un post sur les réseaux sociaux : "Les gendarmes bloquent un convoi d'agriculteurs au nord de Limoges, l'empêchant de monter sur Paris.

  • Du lisier et des pneus déversés sur le parking d'un Leclerc de Clermont-Ferrand

    Après Géant Casino, lundi, les agriculteurs du Puy-de-Dôme s'attaquent à un autre grand nom de la distribution ce mardi : Leclerc. Du lisier, des pneus et divers déchets ont été déversés tôt ce matin sur le parking d'un hypermarché de Michel-Édouard Leclerc situé dans la zone du Brézet à Clermont-Ferrand.

  • Le convoi Agen-Paris de nouveau bloqué

    Quelques minutes après avoir contourné un premier barrage de gendarmerie, le convoi parti d'Agen en direction de Rungis doit, de nouveau, s'arrêter. Les 200 tracteurs font face à un nouveau barrage, cette fois sur la nationale 20, parallèle de l'A20. 

    "Il y a bien des CRS qui bloquent le rond-point pour accéder à Châteauroux", a confié un agriculteur à BFMTV. "La tension commence à monter, mais le mot d'ordre est le calme. On y arrivera coûte que coûte", précise ce dernier. 

  • Une plate-forme de distribution d'Aldi bloquée dans le Vaucluse

    L'entrée d'une plate-forme de distribution de la marque Aldi de Cavaillon, dans le Vaucluse, est désormais bloquée depuis plusieurs heures, rapporte BFMTV. Depuis quelques jours, les actions contre la grande distribution se multiplient. Lundi, une plate-forme Lidl a été bloquée dans le Gard tandis que des déchets sont déversés sur les parkings de nombreuses enseignes.

    L'aéroport de Blagnac ciblé dans la matinée

    À l'appel de la FDSEA 31 et des Jeunes Agriculteurs, une centaine d'exploitants agricoles va converger ce mardi matin vers l'aéroport de Blagnac (Haute-Garonne) où arrivent chaque jour des denrées venues de l'étranger. Le cortège doit arriver à l'aéroport vers 9 heures.

  • La FNSEA et les JA reçus pendant 3 h 30 lundi soir à Matignon

    Gabriel Attal recevait Arnaud Rousseau et Arnaud Gaillot, respectivement président de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA), lundi soir, dans l'objectif de trouver (vite) une sortie de crise. L'échange entre le Premier ministre et les responsables syndicaux aura duré près de 3 h 30. Aucun d'entre eux ne s'est exprimé à la sortie de Matignon. 

    Plus d'une quinzaine d'autoroutes bloquées ce mardi matin

    A64, A62, A20, A9, A54, A7, A6, A71, A10, A11, A28, A81, A5, A4, A13, A16, A1… Plus d'une quinzaine d'autoroutes sont bloquées ce mardi matin par les exploitants agricoles. C'est légèrement plus que la veille à la même heure. 

  • Le centre commercial Leclerc du Brézet, à Clermont-Ferrand, a été la cible de la colère des agriculteurs du Puy-de-Dôme, dans la nuit du 29 au 30 janvier : ils ont condamné le parking de la grande surface en déversant des cargaisons de détritus, pneus, sacs-poubelle et lisier.

    Les agriculteurs du Puy-de-Dôme, qui font entendre leur colère depuis six jours à Clermont-Ferrand et bloquent un tronçon de l'A71, multiplient les actions "coup de poing" depuis ce week-end dans l'agglomération. 

  • Lundi 29 janvier, vers 21 h 30, ils ont déversé des oignons pourris, de la paille, des gravats et des pneus devant les entrées du Centre des impôts du boulevard Berthelot, à Clermont-Ferrand, et dans le courant de la nuit, ils ont fait de même en vidant plusieurs cargaisons de détritus devant le centre commercial Leclerc, au Brézet, et en bloquant ses entrées.

    De la terre, des branchages, de grands sacs poubelles, des pneus et de la paille s'amoncellent devant le magasin, et du lisier ruisselle par endroits sur le sol.

    Ni banderole, ni slogan sur le site, mais la même exaspération formulée par les agriculteurs mobilisés dans ce bras de fer aux multiples cibles : "Vous voyez les marges qu'ils font sur notre dos ? C'est clair, non ?"

  • La production d'Hépar divisée par deux

    Quand, en 2021, Nestlé informe les autorités de leur recours à certaines techniques de filtration, elles lui ont confirmé que les ultraviolets et le charbon actif pouvaient être interprétés comme de la désinfection, contrairement aux microfiltrations que Nestlé continue d'utiliser.

    En accord avec les autorités, l'entreprise met fin à ces traitements, l'obligeant à fermer quatre de ses puits dans les Vosges qui ne pouvaient "garantir les caractéristiques essentielles de l'eau minérale". Les puits fermés, rattachés aux marques Hépar et Contrex, étaient particulièrement sensibles aux aléas climatiques. De quoi diviser la production de bouteilles d'Hépar par deux.

    Concernant Perrier, Nestlé a dû réallouer certains des puits dans le Gard vers la production d'une nouvelle marque d'eaux aromatisées et de boissons énergisantes, Maison Perrier, qui n'est donc pas soumise à la réglementation sur les eaux minérales.

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    Dans un communiqué, le syndicat CGT du groupe explique n'avoir jamais été informé "du procédé de traitement de l'eau". Les élus CGT "vont regarder les différentes possibilités qu'ils ont juridiquement par rapport à d'éventuelles actions sur ce manque de transparence évident vis-à-vis des CSE".

    ——————–

    Vont-ils cesser de nous empoissonner par de purs profits mercantilis ? Il faut cesser vous êtes responsables donc coupables.

  • Perrier, Vittel, Hépar, Contrex, sont maintenant conformes

    Les marques concernées, comme Perrier, Vittel, Hépar et Contrex, toutes propriétés de Nestlé, sont désormais "pleinement conformes au cadre réglementaire applicable en France", assure l'entreprise, qui dit avoir abandonné les traitements interdits au cours des trois dernières années. Elle utilisait des traitements interdits d'ultraviolets et de filtres au charbon actif.

    Issue d'une directive européenne, la réglementation interdit toute désinfection des eaux minérales qui doivent être naturellement de haute qualité microbiologique. Au contraire, l'eau du robinet est, elle, désinfectée avant de devenir potable.

    Mais l'entreprise justifie le recours à ces techniques par les "évolutions de l'environnement autour de ses sources, qui peuvent parfois rendre difficile le maintien de la stabilité des caractéristiques essentielles" de ses eaux, autrement dit leur absence de pollution. 

    "Différents éléments chimiques ou microbiologiques", qui s'amoncellent au "passage de l'eau dans les nappes souterraines ou à travers son cheminement dans les tuyaux de l'usine", ont exigé l'usage de ces filtres, selon Muriel Lienau, présidente de Nestlé France, dans un entretien avec l'AFP. Elle considère que "ses pratiques étaient un héritage du passé", sans pouvoir dater précisément leur mise en place.

  • Le numéro un mondial de l'eau minérale a reconnu lundi 30 janvier qu'il avait utilisé des traitements interdits, d'ultraviolets et de filtres au charbon actif sur certaines de ses eaux minérales. Le règlement indique que les eaux doivent être naturellement saines.

    Le numéro un mondial de l'eau minérale Nestlé Waters a informé en 2021 les autorités françaises qu'il avait utilisé des traitements interdits sur certaines de ses eaux minérales pour maintenir "leur sécurité alimentaire".

  • Le Premier ministre s'exprime devant les députés, ce mardi 30 janvier, pour son discours de politique générale. Gabriel Attal devrait présenter les grandes orientations du pays, dans un contexte marqué par les manifestations d'agriculteurs partout en France.

    • Gabriel Attal prononce sa déclaration de politique générale, ce mardi 30 janvier, à 15 heures, à l'Assemblée nationale. 
    • Le Premier ministre doit exposer les grandes orientations de son programme de gouvernement, ainsi que les principales réformes et mesures qu'il veut mettre en place. 
    • Le discours de politique générale de Gabriel Attal se déroule dans un contexte national tendu, avec des manifestations d'agriculteurs un peu partout en France. Huit autoroutes autour de Paris sont actuellement concernées par des points de blocage.
    • Un "principe simple" : "Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir, on paie."
    • Nous allons augmenter le tarif de la consultation remboursée pour limiter au maximum le reste à charge pour les jeunes patients et leurs familles. Pour lever tous les verrous, nous permettrons aussi aux jeunes d’avoir accès directement à un psychologue, sans nécessairement passer par un médecin."
    • Gabriel Attal annonce à partir de mai pour les infirmières scolaires "une prime exceptionnelle de 800 euros" et "la revalorisation de "leur salaire de 200 euros net par mois en moyenne à compter de cette date".

     "La lutte contre l'immigration illégale doit s'accentuer", affirme Gabriel Attal 

    "Défendre notre souveraineté nationale, c'est donner des moyens à nos armées pour défendre notre République. En deux quinquennats, nous avons doublé le budget de la défense."

  •  Après avoir annoncé vouloir "désmicardiser" la France, le Premier ministre veut aussi la "débureaucratiser" 

    • "Je veux débureaucratiser la France. Nous engagerons après l’été une nouvelle étape de la réforme du droit du travail. Avec un objectif clair : libérer les énergies de nos TPE et PME, simplifier considérablement leur quotidien et leur permettre de négocier certaines règles directement, entreprise par entreprise."
    • "Je vous annonce que dès cette année, chacun pourra enfin porter plainte en ligne, partout sur le territoire."
    • "Je vous annonce une règle générale simple : tous les organes, comités et autres, qui ne se sont pas réunis ces douze derniers mois, seront supprimés
    • "Les pans entiers de notre économie demandent des simplifications encore drastiques, notamment pour accélérer le retour de notre industrie. Pourquoi ? Parce que trop de délais, c’est moins de projets. Et donc moins d’emplois et moins de croissance."
  • La mobilisation agricole se poursuit, mercredi 31 janvier. Les annonces intégrées au discours de politique générale de Gabriel Attal n'ont pas convaincu. Les agriculteurs appellent au blocage des marchés de gros.

    L'essentiel                    

    • "Notre agriculture est notre force, et notre fierté aussi. Alors je le dis ici solennellement : il doit y avoir une exception agricole française", a déclaré Gabriel Attal, mardi 30 janvier, dans sa déclaration de politique générale.
    • Gérald Darmanin a lui annoncé "un dispositif défensif important afin d'empêcher tout blocage" du marché de Rungis, des aéroports franciliens et "d'interdire toute entrée dans Paris".
    • Gabriel Attal a de nouveau reçu la FNSEA, mardi 30 janvier, dans la soirée.
    • Marc Fesneau doit détailler le plan pour la viticulture ce matin, puis se rendre à Bruxelles "pour une série d'entretiens visant à accélérer le traitement des urgences européennes".
  • Une enquête de Radio France et du Monde révèle que de nombreuses eaux minérales ont été traitées à l'aide de méthodes interdites, dans le but de poursuivre leur vente. Un procédé qui interroge du point de vue de la santé du consommateur.

    Peut-on encore faire confiance aux bouteilles d'eau minérale ? C'est la question que peuvent se poser les consommateurs, ce mardi 30 janvier. Dans une enquête conjointe, Radio France et Le Monde ont jeté un pavé dans la mare.

    Les deux médias révèlent que plusieurs industriels, dont le géant Nestlé, ont traité pendant au moins deux ans leurs produits avec des méthodes interdites. Le gouvernement était au courant de ces agissements depuis l'été 2021. Pour les consommateurs, des zones troubles méritent d'être éclaircies, notamment sur le plan sanitaire.

  • "Je pense que nous sommes vraiment au croisement d'une tromperie des consommateurs et d'un vrai scandale sanitaire", dénonce auprès de BFMTV Anaïs Le Bouffant, la directrice des programmes du Réseau environnement santé.

    L'ampleur du problème est d'autant plus grande que nombre de grandes marques sont éclaboussées par l'affaire: Cristaline, Saint-Yorre, Vichy Célestins, Vittel, Contrex, Perrier, etc.

    Panachage et filtres "non conformes"

    Dans les faits, qu'est-il reproché à ces eaux? Celles-ci sont subies un certain nombre de traitements non conformes: injection de C02 industriels, de sulfate de fer, ou encore microfiltration avec un filtrage du mauvais calibre. La liste des méthodes utilisées pour "décontaminer" les boissons est longue.

  • Encore plus étonnant: les producteurs ont également mélangé leurs eaux de source avec celle… du robinet.

    "Pour l'aspect sanitaire, il va falloir que les autorités s'expriment", exige Ingrid Kragl, la directrice de l'information de FoodWatch France. "L'Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire nationale (Anses) a alerté sur un risque potentiel au niveau bactériologique", souligne-t-elle.

    Pourtant, auprès de BFMTV, le gouvernement assure qu'aucun "risque sanitaire lié à la qualité des eaux embouteillées n'a été identifié à ce stade".

  • Marketing trompeur, actions légales

    Les méthodes utilisées ne seraient pas, en tant que telles, problématiques d'un point de vue de santé publique. En effet, certains de ces procédés sont utilisés pour assainir l'eau de consommation courante qui coule de nos robinets.

    Comme le souligne Anaïs Le Bouffant, "il faut plutôt s'interroger sur le fait que ces traitements sont interdits pour l'eau minérale naturelle ou les eaux de source, parce que l'eau qui est dans les nappes très profondes est censée être d'excellente qualité. Sauf qu'elle ne l'est pas…"

  • Sans oublier que la pureté de l'eau est l'argument marketing principal des sociétés commercialisant de l'eau en bouteille. Un point censé justifier un coût plus élevé que le liquide coulant des robinets. La problématique n'est donc pas que sanitaire, mais aussi économique.

    Les producteurs dont Nestlé ont cherché à garantir leur profit à défaut d'une information transparente des consommateurs. Sur ce point, la DGCCRF, l'organe de répression des fraudes et de protection des consommateurs mène déjà une enquête. De son côté, l'organisme FoodWatch explique à BFMTV avoir l'intention de porter plainte.

    "Il reste beaucoup d'opacité et un sentiment d'impunité. Et au bout du compte, des consommateurs floués, c'est particulièrement scandaleux", dénonce Ingrid Kragl, de l'organisation.

  • La goutte de trop?

    Pour les bouteilles d'eau, ce nouveau scandale survient à peine quelques jours après un autre problème. Une étude parue le 9 janvier a mis en évidence la présence de" 240.000 fragments de plastique" par litre d'eau minérale, soit 100 fois plus de nanoparticules qu'estimé jusqu'à présent.

    Cette étude publiée dans la revue PNAS se penchait sur trois marques d'eau en bouteille, sans préciser leurs noms. Mais les auteurs de l'étude pensent que cette situation est généralisée, comme l'a expliqué Beizhan Yan à l'AFP: "Nous pensons que toutes les eaux en bouteille contiennent des nano plastiques, donc en mettre certaines en évidence pourrait être considéré comme injuste", expliquait-il à la publication de l'étude.

    Les recherches sur les effets de ces éléments sur notre santé sont à ce stade limitées. Certaines ont cependant démontré un effet néfaste, notamment sur le système reproductif humain.

  • Dans ces deux cas, comment peut s'en sortir le consommateur? "Il n'y a pas de solution parfaite", concède Anaïs Le Bouffant. "Quand on est enceinte, quand on a un jeune enfant, il faut peut-être creuser pour savoir un petit peu ce qu'on peut trouver dans son eau, aller regarder les derniers tests", suggère-t-elle. La transparence est donc d'autant plus nécessaire.

  • Les agriculteurs se sont rendus devant le site de l'Agence de services et de paiement à Clermont-Ferrand, ce mercredi 31 janvier, pour délivrer un petit message.

    C'est ici que les aides de la PAC sont payées aux agriculteurs. Un lieu hautement symbolique donc. Comme le logo de la République française à l'entrée le laisse entendre.

    On envoie un message à l’État, explique le président des Jeunes agriculteurs du Puy-de-Dôme, Nicolas Chatard. On est dans la merde et on veut leur faire sentir.

  • Et en effet, les agriculteurs sont arrivés, chargés dans une remorque, accompagnés d'un camion de fumier, un camion d'oignons, un de terre et bien sûr le traditionnel lisier. 

     

    Une opération menée de façon éclair. En un quart d'heure, le tour est joué. Et il faut le souligner, en parfaite entente avec les acteurs. Les responsables de l'ASP d'abord, venus à la rencontre des agriculteurs avant l'action. "Nous ne sommes pas là pour nous opposer à la colère des manifestants. Ici, les paiements sont faits. Nous ne sommes pas visés directement, c'est un symbole." Et d'entendre même, au moment de répandre le lisier, Sabine Tholoniat, présidente de la FNSEA Puy-de-Dôme dire : "Attention, on ne met rien sur les murs. On ne dégrade pas." Un employé de l'ASP de lâcher, rigolard, "ce sera bon pour la pelouse". 

  • Agriculteurs : Bruxelles et le Parlement européen déjà paralysés par un millier de tracteurs

    Près d’un millier d’agriculteurs étaient attendus ce jeudi dans la capitale belge, en marge d’un sommet des Vingt-sept.

  • L'entretien entre Emmanuel Macron et Ursula Von der Leyen s'est achevé

    Emmanuel Macron et Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, se sont entretenus durant près de 40 minutes en marge du Conseil européen à Bruxelles, au sujet de l'avenir de l'agriculture européenne.

    Le mouvement agricole gagne le Portugal

    Des centaines d'agriculteurs portugais ont rejoint le mouvement européen. Ils réclament une "valorisation" de leur activité, en bloquant depuis 9 heures jeudi matin, plusieurs axes routiers dont deux passages à la frontière avec l'Espagne.

    Le gouvernement portugais a annoncé mercredi des mesures de soutien d'un montant global de 500 millions d'euros environ, afin d'aider les agriculteurs à faire face notamment aux conséquences de la sécheresse qui touche particulièrement le Sud du pays. Une baisse de la taxation du gazole non routier est aussi prévue.

    La FNSEA a obtenu des engagements dans la nuit

    D'après Le Parisien, la FNSEA a obtenu dans la nuit de mercredi à jeudi, un certain nombre d’engagements du Premier ministre, susceptibles de mettre fin à la mobilisation.

    "Nous nous sommes consultés hier soir. Nous attendons le prononcé, nous voulons être sûrs que tout soit conforme aux engagements pris devant nous. Nous voulons aussi que Gabriel Attal détaille sa méthode, pour que nous soyons associés à l’ensemble des processus", confie au Parisien un responsable syndical.

    Premium Pourquoi la loi Égalim n'a pas réussi (jusqu'ici) à amener une juste rémunération aux agriculteurs

    Laurence Marandola de la Confédération paysanne, à Bruxelles : "Nous attendons l'arrêt des accords de libre-échange"

    Interviewée jeudi matin devant le parlement européen de Bruxelles, la porte-parole de la Confédération paysanne explique les attentes du mouvement : " Nous attendons, de la part de l'Europe, l'arrêt des accords de libre-échange. Le MERCOSUR est de nature à détruire l'agriculture européenne comme de détruire l'agriculture latino-américaine, en nous mettant en concurrence. On demande aussi que l'Europe protège les agriculteurs sur les revenus et sur les prix".

  • Christophe Béchu prend en dernier la parole

    Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, énonce d'abord le problème de l'eau. "Faire en sorte que les collectivités territoriales puissent participer au financement de la sécurité des équipements hydroliques".

    "Faire participer les agences de l'eau à la réalisation d'infrastructures".

    Le plan "Ecophyto" pour réduire les pesticides, mis en pause

    Marc Fesneau annonce la mise en pause du plan "Ecophyto" visant à réduction de l'usage des pesticides afin "de le simplifier" puis de "mettre en place un nouvel indicateur".

    Exonérer les saisonniers

    "Le dispositif d'exonération spécifique pour les travailleurs saisonniers a été prolongé par le gouvernement, il sera pérennisé". Le niveau du Smic sera relevé pour les travailleurs saisonniers, que le secteur agricole peine à recruter. Le secteur agricole sera également reconnu comme "en tension" de recrutement.

    Faciliter l'installation des jeunes agriculteurs

    "Nous augmenterons le budget d'accompagnement à l'installation qui passera de 13 à 20 millions d'euros."

    Marc Fesneau prend la parole

    "Tout ce que nous faisons là, c’est au service du renouvellement des générations et de l’avenir de nos agriculteurs. On a besoin d’une politique forte de renouvellement. Nous allons l’affirmer plus encore dans le projet de loi sur le renouvellement des générations en agriculture et que nous sommes en train d’enrichir".

    Faciliter la transmission de génération en génération

    "Nous avons décidé de relever tous les seuils d'exonération sur les transmissions pour les biens agricoles"

    Des contrôles sur l'origine française des produits

    10.000 contrôles de l'origine française des produits agricoles, avec une sanction qui pourra monter jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires du distributeur.

    La parole est à Bruno Le Maire

    Le ministre de l'Économie explique comment il entend faire respecter la loi EGalim. "Concrètement, 150 agents de la répression des fraudes sont mobilisés dans toute la France pour effectuer des contrôles. Les sanctions pourront s'élever jusqu'à 2% du chiffre d'affaires." Toutes les chaînes de supermarchés seront contrôlées.

    Le Premier ministre veut des aides pour renouveler les générations d'Agriculteurs

    "Quand un agriculteur arrête son activité, il faut qu'un jeune puisse reprendre son activité."

    Interdire certaines importations

    "J'ai décidé de prendre sans délais une clause de sauvegarde qui interdit les importations traitées avec le Thiaclopride. Il ne doit pas y avoir de produit interdit en France alors qu'il est autorisé ailleurs en Europe".

    150 millions d'euros pour les éleveurs "Je vous annonce que nous leur consacrerons 150 millions d'euros en soutien fiscal et social dès cette année et de façon pérenne".

    Mieux reconnaître le métier d'agriculteur

    Gabriel Attal évoque une proposition de loi sur les troubles du voisinage. "Elle protège les agriculteurs contre, les recours abusifs de nouveaux voisins qui voient l’agriculture comme une nuisance et non comme une chance".

    Également établir un plan de souveraineté dans chaque filière qui en a besoin, renforcer l'agriculture filière par filière, avec un accent sur les outre-mer.

    "Nous allons promouvoir massivement l’étiquetage de l’origine des produits, notamment au niveau européen"

    Deux mots d'ordre, produire et protéger

    "Je veux dire aux agriculteurs ce matin, avec mes ministres, nous allons avancer pour eux. Il y a aujourd'hui deux mots d'ordre : produire et protéger. Nous voulons être souverains. Nous inscrirons l’objectif de souveraineté dans la loi."

    Début de la conférence de presse de Gabriel Attal

    "Partout en Europe, nos agriculteurs sont confrontés à un malaise", débute-t-il

    "La question qui se pose partout en Europe, c'est : il y a-t-il un avenir pour notre agriculture ? Évidemment la réponse est oui."

    La FNSEA donne une conférence de presse vers 14 heures

    Dans la foulée des annonces de Gabriel Attal, la FNSEA fera une conférence de presse, en début d'après-midi.

  • Les agriculteurs peuvent demander le remboursement partiel de la taxe GNR

    "Les agriculteurs peuvent demander depuis ce matin le remboursement partiel de la taxe sur le gazole non routier", annonce Bruno Le Maire. Le ministre de l'Économie promet un versement "effectué sous dix à quinze jours".

    La conférence est terminée

    Bruno Le Maire est revenu annoncer des mesures pour la transmission des exploitations et du foncier agricole, dont, entre autres, "le relèvement de tous les seuils d’exonération". Ainsi se termine la conférence de presse. La FNSEA doit s'exprimer dans peu de temps en réponse aux annonces.

    Le Premier ministre pense avoir convaincu

    "Je crois profondément que ces mesures que nous avons annoncées sont de nature à répondre à une grande partie des attentes", a-t-il répondu à une journaliste de l'AFP, lui demandant si ces annonces vont calmer la colère. 

    Gabriel Attal conclue les annonces du gouvernement

    "Ces mesures sont un investissement. Elles étaient très attendues par les agriculteurs et sont le fruit d'un grand travail avec leurs représentants".

    Christophe Béchu soutient les agents de l'OFB visés par des actes violents.

    "Je veux dénoncer les actes minoritaires qui ont touché l'Office français de la biodiversité. Nous devons trouver de nouvelles manières de travailler ensemble", conclut-il au sujet des oppositions entre écologistes et agriculteurs.

  • "Le mouvement se transforme"

    Arnaud Rousseau appelle les agriculteurs à retourner au travail et voir si les annonces du gouvernement se concrétisent.

    "Personne ne doit considérer que c'est terminé ce soir. Le mouvement se transforme. Si on se rend compte que tout ça n'était qu'un effet de manche, le résultat sera catastrophique", précise Arnaud Rousseau, président de la FNSEA.

    "Nous appelons nos réseaux à suspendre nos blocages"

    "Nous avons décidé qu'au vu de tout ce qui a été annoncé, il faut qu'on change de mode d'action et nous appelons nos réseaux à suspendre nos blocages", annonce Arnaud Gaillot, président des Jeunes agriculteurs. « Nous avons décidé qu'au vu de tout ce qui a été annoncé, il faut qu'on change de mode d'action et nous appelons nos réseaux à suspendre nos blocages", annonce Arnaud Gaillot, président des Jeunes agriculteurs.

    Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, salue l'écoute de Gabriel Attal

    Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau salue l'écoute de Gabriel Attal, mais rappelle que certains points concernant les revendications des agriculteurs sont encore à éclairer.

    "Il y a aussi des choses qui ne sont pas au rendez-vous."

    "Nous nous réjouissons de l'écoute attentive du Premier ministre. Nous avons été entendus sur un certain nombre de points avec des avancées tangibles qui concernent les mesures d'urgence", poursuit le président de la FNSEA.

    Le président de la FNSEA prend la parole après les annonces du gouvernement

    "Ces 15 derniers jours, c'est l'histoire de nos 20 dernières années agricoles, affirme Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. Nous sommes très touchés du soutien que nous apporte l'ensemble de la nation. C'est la première fois qu'on ressent de manière quasiment charnelle ce soutien des Français."

    Et d'ajouter : "Nous attendons aujourd'hui des décisions fortes pour protéger le marché intérieur européen"

    L'autoroute A20 dans la Creuse, abimée, sera fermée pendant au moins une semaine

    Cela fait quelques jours que les paysans en colère ont déserté le blocage de la Croisière, sur l'autoroute A20, mais les feux qu'ils ont allumés brûlaient toujours ce jeudi 1er février quand les services de la DIRCO (Direction interdépartementale des routes Centre-Ouest) ont entrepris de faire place nette.

    Une phase de carottage évaluera l'ampleur des dégâts du feu sur le bitume, avant un rabotage de la route ce week-end puis l'application d'un nouvel enrobé la semaine prochaine.

    La Confédération paysanne réagit aux annonces du gouvernement

    "Quel détournement de ce qui est demandé sur le terrain !", estime la Confédération paysanne sur X, en réaction aux annonces du gouvernement de Gabriel Attal.

    Au micro de France Info, Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération paysanne, réagit : "On est un peu déçu par la teneur des annonces qui ne sont pas structurelles. Il y a des annonces qui répondent à l'urgence, mais il manque des annonces structurelles pour faire évoluer l'agriculture et nous donner vraiment un cap".

  • Les mesures d'urgence pour les agriculteurs évaluées au total à 400 millions d'euros

    Le total des mesures annoncées par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs représente une enveloppe de 400 millions d'euros après de nouvelles annonces jeudi, a indiqué le ministère de l'Economie et des Finances à l'AFP.

    A ce montant va s'ajouter le remboursement partiel de la taxe sur le gazole non routier, une des mesures annoncées en pleine fronde du monde agricole, qui représente une avance sur la trésorerie de 200 millions d'euros, a précisé Bercy.

  • "Nous vivons une crise agricole en Europe depuis plusieurs mois. Nous avons beaucoup fait depuis 6 ans pour notre agriculture en Europe et en France en défendant la PAC. Nous nous sommes battus pour maintenir les financements de la PAC, ce qui représente 6 milliards d'euros par an", explique le président de la République. 

    Et d'ajouter : "Il faut mettre en place un Egalim européen. S'assurer au niveau de l'Europe qu'il n'y a pas un contournement des lois par ces grandes centrales d'achat européennes. Il faut une Europe plus forte, plus concrète, pour défendre les revenus de nos agriculteurs"

  • La mobilisation agricole se poursuit, jeudi 1er février. Pour donner suite aux annonces de Gabriel Attal, les syndicats FNSEA et Jeunes agriculteurs ont appelé à suspendre les blocages d'agriculteurs en France.

    Les syndicats majoritaires FNSEA et JA ont appellé jeudi à suspendre les blocages d'agriculteurs en France au vu des annonces du Premier ministre Gabriel Attal.

    "Il faut mettre en place un Egalim européen", a déclaré Emmanuel Macron, ce jeudi, à l'issue d'un sommet de l'UE à Bruxelles.

    Gabriel Attal et une partie de son gouvernement ont annoncé une série de mesures, notamment 150 millions d'euros pour aider les éleveurs, 10.000 contrôles sur l'origine française de produits agricoles et plus d'aides pour aider les jeunes agriculteurs à s'installer.

    Emmanuel Macron a pris la parole à l'issue d'un sommet extraordinaire de l'UE à Bruxelles

    "Nous voyons monter partout en Europe des mouvements importants de contestation."

  • Bonjour,

    C’est l’ensemble de la France qui dans les tractations avec le monde agricole s’est fait avoir.

    La continuation des pesticides sur le sol de l’hexagone c’est la mort par ordonnance signé par de Dr Etat Macron and C°.

    C’est une augmentation de plus de 75 % des cancers sur les mois et années à venir.

    Le développement de la maladie d’Alzheimer, de la prostate, de la maladie de Parkinson, cardio-vasculaire, addictologie, ect.

    Les promesses de Monsieur Macron notamment à Marseille c’est identique à du P.Q. on ne se sert jamais deux fois des mêmes feuilles, il reste la solution de prendre un caillou et le rincer par s’en resservir.

    Un scandale sanitaire parmi les dizaines en court puis une continuation des profits de grandes entreprises, la mort du commerce de proximité.

    Stop ou il ne nous reste plus qu’à nous faire empaler c’est du délire et cela ne va freiner en rien les augmentations prévues. Une hérésie nationale ou des centaines sur le plan international.

    De Gaulle l’avait dit « Les Français sont des veaux » mais en 40 ans nous sommes devenus illettrés, débiles, et tout ce qu’en s’en suit.

    Nous n’avons jamais ramé pour un parti de n’importe quel bord, sauf luttés contre le R.N. Ex F.N.

    Mais les Français sont encore plus C…mais moins escrocs que les décideurs de ce pays qui le nôtre et le fruit de nos labeurs.

    Le Panda Patrick Juan

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