Révoltés Pauvre France
Révoltés Pauvre France
385 millions de personnes dans le monde subissent une « intoxication grave » aux pesticides chaque année ? en 2024, plus de mille agriculteurs sont atteints de divers cancers et que l’un des bien portants se suicide tous les jours. « France, le glyphosate continue à être encadré utilisation toujours autorisée là où il n’existe pas d’alternative, le gouvernement, le plan Ecophyto, à la recherche des alternatives à accompagner les agriculteurs », a noté le ministère de l’Agriculture. La Commission européenne vient de statuer pour une prolongation de dix ans du glyphosate dans l’Union européenne. Une décision controversée, vis-à-vis de l’impact environnemental que dégage l’herbicide le plus vendu au monde.
« On sait les gros pollueurs sont les agriculteurs »
La Commission européenne a autorisé, en novembre 2023, l’utilisation pour dix années supplémentaires, de l’herbicide le plus vendu et utilisé au monde : le glyphosate. Le soulagement du côté du monde agricole, qui va continuer d’utiliser cet élément chimique, dangereux pour la santé. Son succès repose sur plusieurs éléments : un coût faible, une bonne efficacité, très grande souplesse d’utilisation. Pourquoi l’avoir interdit aux consommateurs ? Quels sont les dangers ?
Dangers du glyphosate sur la santé
Plusieurs études révèlent un risque accru de développer une forme de lymphome non-hodgkinien cancer qui peut atteindre des organes comme les ganglions, tube digestif, peau, qui cause une baisse globale de l’immunité de la fertilité. À noter qu’il n’est pas rare d’en trouver sur internet grâce à l’exportation des produits venant d’autres pays. Pour les agriculteurs, le danger est tout de même présent, ce que n’a pas manqué de signaler Christophe Béchu, invité de la matinale de France Inter en novembre 2023, après la décision de la Commission européenne. Pour le ministre de la Transition écologique, « autoriser tous les usages pendant dix ans est une dinguerie ».
Une étude indépendante réalisée en 2019 par AGRICOH sur près de 300 mille agriculteurs, prouve que l’exposition au glyphosate augmente de 36 % le risque de développer le type LHN le plus courant. Les dangers pour la santé sont donc bien réels.
« Une erreur monumentale » : l’autorisation du glyphosate pour dix ans de plus
Glyphosate : étude menée sur des rats fait un lien entre l’herbicide et la leucémie
L’ensemble de la France qui dans les tractations avec le monde agricole s’est fait avoir. La continuation des pesticides sur le sol de l’hexagone, la mort par ordonnance signé par de Dr Etat Macron and C°. Augmentation de 75 % des cancers sur les mois, années à venir. Développement de la maladie d’Alzheimer, de la prostate, de la maladie de Parkinson, cardio-vasculaire, addictologie, ect. Les promesses de Monsieur Macron notamment à Marseille c’est identique à du P.Q. on ne se sert jamais deux fois des mêmes feuilles, il reste la solution de prendre un caillou et le rincer par s’en resservir. Scandale sanitaire parmi les dizaines en court une continuation de profits de grandes entreprises, mort du commerce de proximité. Il nous reste qu’à nous faire empaler du délire et cela ne va freiner en rien les augmentations. Une hérésie nationale ou des centaines sur le plan international. De Gaulle l’avait dit « Les Français sont des veaux » mais en 40 ans nous sommes devenus illettrés, débiles, et tout ce qu’en s’en suit. Nous n’avons jamais ramé pour un parti de n’importe quel bord, sauf luttés contre le R.N. les Français sont encore plus C…mais moins escrocs que les décideurs de ce pays le nôtre, fruit de nos labeurs.
Les promesses faites ne pourront pas être respectés sauf dans le cadre d’une nouvelle Constitution par une sixième République. Les contrats et tractations de bas étages sont mort-nées. Batailles : Lyon, la troisième ville de France davantage reconnue pour ses bouchons que ses exploitations paysannes, a des choses à dire sur la crise agricole qui secoue le pays. Revoir les normes européennes conspuées à travers l’Europe. Les réponses du gouvernement vont dans le bon sens ? Le maire de Lyon défend son action pour une alimentation locale, fustige « l’hypocrisie » de la classe politique sur les traités commerciaux et s’élève contre l’agribashing.
Jugez les réponses de l’exécutif à la crise agricole ?
Le 1er ministre veut accélérer la mise en œuvre de la loi Egalim et aller vers 50 % d’alimentation locale et 20 % de bio. Dans les crèches lyonnaises, on est à 100 % de bio et 80 % de local. Les mots d’amour, c’est bien. Les preuves, c’est mieux.
Macron a confirmé la réticence de la France à signer l’accord entre l’UE et le Mercosur. Être cohérent questionner l’ensemble de ces accords. Celui signé avec la Nouvelle-Zélande et soutenu par le groupe LREM au Parlement européen prévoit l’importation de 38 mille tonnes de viande à l’heure où on connaît l’importance de réduire notre consommation et où la production française et européenne apparaît suffisante. Il faut une agricole française, la sortir des traités commerciaux qu’elle ne soit une variable d’ajustement permettant de vendre d’autres produits.
Qu’est-ce que le thiaclopride ?
Attal indique prendre « sans délai » une « clause de sauvegarde » pour empêcher l’importation en France de fruits et légumes traités avec le thiaclopride. Pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France et dans l’Union européenne. Cadre pour répondre à la colère des agriculteurs, Attal affirme, empêcher l’importation en France de fruits et légumes traités avec le thiaclopride. Ce pesticide, issu de la famille des contestés néonicotinoïdes, interdit dans le pays depuis 2018.
La France n’a pas réussi à réduire leur usage
Comme les autres néonicotinoïdes, le thiaclopride est un pesticide qui s’attaque au système nerveux central des insectes pour les paralyser et entraîner leur mort. Substances « systémiques » se diffusent dans toute la plante pour la protéger des ravageurs.
S’informer avec recul est plus que jamais nécessaire
Développé par le géant de l’agroalimentaire Bayer, pesticide présenté par l’entreprise « moins toxique » que d’autres produits de la même famille. Des effets néfastes sur la santé ont été relevés par les autorités de santé françaises et européennes. Pesticide interdit en France, dans le cadre de la loi sur la biodiversité. « L’utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant une ou des substances actives de la famille des néonicotinoïdes et de semences traitées avec ces produits est interdite à compter du 1er septembre 2018 », précise l’article 125. L’U E emboîte le pas à la France en 2019 interdit l’utilisation de thiaclopride.
Mesure « miroir »
Ce pesticide est utilisé dans les cultures d’autres pays du monde. l’U.E n’interdit pas l’importation de produits traités au thiaclopride substance se retrouvant dans des fruits et légumes importés en France ou sur le continent.
Néonicotinoïdes : chronologie d’une interdiction contestée
« Clause de sauvegarde » de « mesure miroir » que la France peut prendre, éviter « la concurrence déloyale ». Excès de leucémie et de maladie de Hodgkin, de cancer du testicule, de mélanome de tumeurs cérébrales observés chez les agriculteurs, maladies causées par pesticides : le cas notamment pour la maladie d’Alzheimer, troubles anxio-dépressifs, cancers : leucémies, système nerveux central, vessie, rein, sarcomes des tissus mous, l’asthme, sifflements respiratoires, pathologies thyroïdiennes. 2015, le glyphosate herbicide, le malathion, le diazinon insecticides classés cancérogènes pour l’homme par le CIRC. Insecticides tétrachlorvinphos et parathion classés cancérogènes pour l’homme. Les pesticides contaminent la peau contact dermique, poumons inhalation, la bouche ingestion.
Même avec une faible exposition, les pesticides ont de graves conséquences sur l’organisme, provoque l’infertilité masculine, des cancers, atteindre les fœtus. Ils peuvent provoquer des avortements spontanés de graves malformations fœtales. Produits les plus cancérigènes : viandes rouges, la charcuterie, les graisses, le sel, l’alcool sont les principaux aliments qui augmentent le risque de cancer. Prouvé la consommation de ces produits est associée à une augmentation de cancer colorectal.
Le Panda
Patrick Juan
Agriculture européenne
Les promesses de l'agroécologie
4 février 2024. L'abaissement des frontières a plongé l'agriculture du Vieux Continent dans une crise irrémédiable tout en compromettant la souveraineté alimentaire des Européens et la qualité de leur alimentation. L'agronome Marc Dufumier dénonce l'impasse de cette politique et propose une alternative inspirée par ses travaux de chercheur et de praticien…
Les paysans français ont vraiment de bonnes raisons d’être mécontents. Malgré une loi Egalim qui est censée leur garantir des prix de vente relativement stables et rémunérateurs, la plupart d’entre eux ne parviennent pas à dégager un revenu suffisant pour couvrir les besoins de leurs familles et rembourser les emprunts auxquels ils ont eu recours pour équiper très lourdement leurs exploitations.
Les aides de la politique agricole commune, conditionnées par le respect de normes environnementales et sanitaires, souvent tatillonnes, ne parviennent souvent plus à leur assurer un revenu décent. Et cela explique sans doute très largement pourquoi les agriculteurs présentent un risque de suicide accru de 43% par rapport aux assurés de l’ensemble des régimes de sécurité sociale.
Pour contourner la fameuse loi Egalim, la grande distribution et les industries agroindustrielles n’hésitent pas à mettre nos agriculteurs en concurrence avec des importations d’un grand nombre de denrées alimentaires (fruits, légumes, poulets, viandes bovines, etc.) produites à moindres coûts à l’étranger.
D’où le fait que la profession agricole dénonce désormais certains accords de « libre-échange » et réclame une plus grande protection de notre marché intérieur. Mais il nous faut reconnaître que de nombreuses productions standards pour lesquelles nous exportons des excédents sont elles aussi de moins en moins rentables face à la concurrence internationale.
Comment nos blés dont le rendement moyen atteint les 72 quintaux à l’hectare, à des coûts souvent considérables en intrants manufacturés, pourraient-ils être en effet compétitifs avec ceux produits à grande échelle dans les immenses exploitations d’Ukraine ou de Roumanie ? Comment des poulets bas de gamme nourris avec du maïs et du soja brésilien pourraient-il rivaliser avec ceux élevés au Brésil ? Comment de la poudre de lait produite dans le Finistère et destinée à être exportée vers la Chine pourrait-elle devenir concurrentielle avec celle des grands troupeaux laitiers de Nouvelle Zélande où les vaches peuvent être conduites à l’herbage durant presque toute l’année ?
Le constat est accablant : Nos agriculteurs ont été trompés. Ce fut une très grave erreur de les inciter, dans la France des mille et un terroirs, à mettre en œuvre des formes d’agricultures industrielles, avec des subventions accordées en proportion des surfaces disponibles, et non pas en fonction du travail requis.
De façon à répondre aux exigences formulées par les grandes entreprises agroalimentaires et rester compétitifs dans une course incessante à la diminution des coûts et à l’accroissement de la productivité, nos agriculteurs ont été bien souvent contraints de spécialiser et moto-mécaniser toujours davantage leurs systèmes de production, de façon à fournir massivement une gamme limitée de produits standards.
Cela a eu pour conséquence d’homogénéiser et fragiliser exagérément les agroécosystèmes et de causer ainsi de très graves dommages à notre environnement : invasions intempestives d’espèces concurrentes ou prédatrices, épidémies provoquées par de nouveaux agents pathogènes, pollutions chimiques occasionnées par l’usage inconsidéré de produits pesticides et d’engrais azotés de synthèse, érosion de la biodiversité domestique et sauvage, surmortalité d’insectes pollinisateurs, moindre qualité sanitaire des aliments, dépendance accrue à l’égard de l’emploi d’énergies fossiles, émissions croissantes de gaz à effet de serre (gaz carbonique, méthane et protoxyde d’azote) (note), fertilité des sols en déclin, effondrement des nappes phréatiques, etc.
Et nous payons d’ores et déjà très cher ces atteintes à notre environnement : présence d’antibiotiques dans la viande, résidus pesticides dans les fruits et légumes, intoxications alimentaires et respiratoires, prévalence accrue de certains cancers, algues vertes sur le littoral breton, coûts financiers des mesures de dépollution, etc.
Nous savons par ailleurs qu’avec le réchauffement climatique global, les accidents climatiques extrêmes (canicules, sécheresses, inondations, grêles, etc.) vont devenir de plus en plus intenses, et de plus en plus fréquents. Mais rien n’a encore malheureusement été vraiment entrepris pour aider ces mêmes agriculteurs à y faire face. La spécialisation exagérée de leurs systèmes de production a au contraire pour effet de rendre nos paysans de plus en plus vulnérables face à de tels évènements, du fait que leurs revenus peuvent épisodiquement chuter dans des proportions considérables.
Les promesses de l’agroécologie
Il existe fort heureusement des systèmes de production agricole relevant de l’agroécologie qui permettraient d’ores et déjà à nos agriculteurs de s’assurer des revenus résilients sans avoir recours à des produits pesticides et des engrais azotés de synthèse.
Il s’agirait bien sûr en premier lieu d’avoir recours à un plus grand nombre de variétés végétales et races animales tolérantes aux ravageurs et agents pathogènes locaux. Mais pour vraiment adapter notre agriculture aux dérèglements climatiques en cours, il faudrait aussi et surtout diversifier davantage les activités au sein même des fermes.
A l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, le Centre Oscar Lambret dresse un bilan 2023 et dévoile ses grands projets 2024.
Le bilan 2023 affiche une progression globale de notre activité qui met en lumière la reconnaissance de la qualité des soins et la confiance des patients.
Anticipant une évolution à la hausse de l’incidence des cancers en Région d’ici 2030 (+ 10 à 25% des besoins en soin), le Centre Oscar Lambret a lancé son Projet d’Etablissement 2023-2027.
Une hausse des nouveaux patients en 2023.
En 2023, le Centre Oscar Lambret a accueilli plus de 25 000 patients, toutes prises en charge confondues. Parmi eux, 20% étaient de nouveaux patients, témoignant de la confiance croissante que la communauté accorde à notre établissement en tant que centre de référence.
En ce qui concerne la radiothérapie, nous avons enregistré une progression notable de la file active de patients traités et des nouveaux patients. Ces chiffres soulignent notre engagement à offrir des solutions innovantes et personnalisées dans le traitement du cancer.
Agriculteurs en colère : les producteurs de lait rejettent l’augmentation du prix proposée par Lactalis
Le géant mondial du lait Lactalis a proposé d’augmenter le prix du lait français à un taux qui ne satisfait pas ses producteurs.
AGRICULTURE – Refus d’augmentation. Alors que les agriculteurs poursuivent leur mobilisation pour réclamer une rémunération plus juste de leurs activités, le groupe Lactalis a annoncé sa proposition d’augmentation du prix du lait. « Dans un esprit constructif, Lactalis France révise son prix de janvier en le portant de 405 EUR/1.000 L à 420 EUR/1.000 L et l’augmente de 15 EUR également en février à 420 EUR. Cet effort correspond à 15 EUR de plus que la formule contractuelle Unell-Lactalis », a indiqué Lactalis dans un communiqué ce samedi 3 février.
Toutes primes confondues, cela porte la rémunération totale aux producteurs « à 460 EUR/1.000 L sur les deux premiers mois de l’année », fait valoir l’industriel. Cette augmentation concerne le lait 38/32, standard du secteur qui signifie 38 grammes de matière grasse et 32 grammes de matière protéique par litre.
Mais la proposition du géant mondial du lait de passer de 40 centimes à 46 centimes le litre ne satisfait pas les producteurs. Selon Lactalis, l’Unell, qui représente plus de 4 000 exploitations laitières livrant plus de 2 milliards de litres de lait à Lactalis, a rejeté ce taux d’augmentation. Pour autant, l’Unell n’était pas joignable dans l’immédiat pour commenter ces informations.
L’Unell réclame 5 %, contre les 3,7 % accordés
Selon les Echos, l’organisation de producteurs réclame une augmentation de 5 %, contre les 3,7 % proposés par Lactalis en guise de compromis. « Lactalis France poursuivra le dialogue avec l’Unell sous l’égide de la médiation », a confirmé dimanche Lactalis à l’AFP.
Concernant le lait biologique, Lactalis souligne avoir mis en place une augmentation de 19 euros par tranche de 1 000 litres en 2023 « pour soutenir les producteurs malgré la dégradation du marché. Près de la moitié des volumes de lait bio sont commercialisés au prix du lait standard, faute de trouver preneur », rapportent les Échos.
Mi-janvier, avant que les mobilisations nationales d’agriculteurs ne réclament entre autres de meilleurs revenus, des producteurs de lait avaient manifesté devant plusieurs sites Lactalis de l’ouest de la France pour dénoncer le prix de 405 euros pour 1 000 litres (soit 40 centimes le litre), fixé selon eux unilatéralement par le groupe et qui « ne tient pas compte du tout de la loi Egalim » qui prévoit « de la négociation et de l’intégration des coûts de production du lait sorti de nos fermes ».
Actuellement, le prix du lait « est loin des besoins des éleveurs au regard de l’évolution des coûts de production et des investissements nécessaires pour maintenir leur activité et attirer des jeunes », avait dénoncé peu de temps auparavant la section laitière de la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Ouest (FRSEAO).
Pour calmer la colère des agriculteurs, le Premier ministre Gabriel Attal a promis jeudi un « renforcement » de la loi Egalim, avec des « contrôles massifs » sur les industriels et les distributeurs, ainsi que des sanctions contre ceux qui ne respecteraient pas cette loi.
Gabriel Attal résiste à sa première motion de censure à l’Assemblée nationale, le texte de la gauche rejeté
Le texte déposé par le PS, le PCF, EELV et LFI pour faire tomber le premier gouvernement Attal a été rejeté par l’Assemblée nationale.
POLITIQUE – L’équipe a changé, mais pas le résultat du match. La première motion déposée par la gauche pour censurer le gouvernement de Gabriel Attal a été rejetée par l’Assemblée nationale ce lundi 5 février. (124 voix pour, sur les 289 nécessaires.)
Ce n’est pas une surprise. Les voix du Rassemblement national, mais également celles des Républicains – comme depuis l’installation d’une majorité relative en 2022 –, ont manqué aux groupes communistes, insoumis, socialistes et écologistes pour faire tomber le gouvernement. Ces derniers voulaient sanctionner le refus du Premier ministre de se soumettre à un vote de confiance au Parlement.
« Vous venez d’arriver, et pourtant il est déjà temps de partir, car nous savons que vous ne nettoierez pas ce que vous aurez sali, que vous ne réparerez pas ce que vous aurez cassé », a notamment fustigé le président du groupe socialiste Boris Vallaud à la tribune, dans le sillage de ses collègues de gauche, offensifs pour pilonner la feuille de route de Gabriel Attal. En vain.
L’opposition s’en donne à cœur joie
À travers leur motion de censure, les quatre groupes de la Nupes ont accusé Gabriel Attal de vouloir faire « la guerre aux pauvres », avec ses annonces sur la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (remplacée par le RSA) pour les chômeurs en fin de droit ou la promesse d’assouplissement de la loi SRU sur les logements sociaux. La gauche (150 députés environ) n’a toutefois pas fait le plein.
Plus globalement, l’opposition s’est relayée toute la matinée, face à un hémicycle très clairsemé, pour fustiger les orientations du nouveau Premier ministre. Après la gauche, le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy s’est par exemple livré à une longue anaphore, accusant tour à tour le gouvernement d’avoir « cassé » l’agriculture française, l’identité du pays, l’éducation nationale, pour mieux promettre de la « réparer » une fois au pouvoir.
Une référence à la phrase de Gabriel Attal à l’attention des jeunes délinquants – « tu casses, tu répares » – lors de sa déclaration de politique générale, particulièrement reprise ce lundi matin à l’Assemblée nationale. Manuel Bompard a ouvert le bal en présentant la motion au nom de ses collègues.
En réponse à l’opposition, le locataire de Matignon a dénoncé une « motion de censure préventive », déposée avant même sa déclaration de politique générale, « pied de nez à toute tentative de dialogue. » C’est un nouveau cap franchi pour lui. Le Premier ministre doit maintenant s’envoler pour Berlin, où il rencontrera le chancelier Olaf Scholz, avant de terminer la composition de son gouvernement.
La vie des agriculteurs au cinéma avec "La Ferme des Bertrand". Pour réaliser ce documentaire, Gilles Perret a planté sa caméra pendant 50 ans dans une exploitation laitière, entre pénibilité et avènement des robots trayeurs.
Dans cette ferme de Haute-Savoie, l'heure est au bilan pour les frères Bertrand. Les mains dans la terre ou autour d'un bol de café à l'eau-de-vie, ces trois agriculteurs, personnages au caractère bien trempé, se confient face caméra sur la pénibilité de leur travail ou le regret de ne pas avoir fondé une famille. "Ça ne me venait même pas à l'idée de vouloir essayer de chercher à fonder une famille parce que tu savais très bien que tu serais incapable de la faire vivre comme les autres et que ce serait obligatoirement le drame", assure l'un des membres de la fratrie.
Pouvez en être autrement, nous pensons qu'il sera " Ministre de l'Education" sous peu les paris sont ouverts.
Un cinéma qui "est vite dans l'intime"
Gilles Perret, leur voisin, les filme depuis plusieurs décennies. "J'aborde les choses. C'est un cinéma qui est assez simple, mais qui est vite dans l'intime. Il y a cette préoccupation pour savoir ce qu'on transmet, ce qu'on transmet comme terre, comment on respecte finalement l'outil de travail", confie-t-il.
"Dans la vie, il n'y a pas que la satisfaction de l'argent, il y a une certaine satisfaction de laisser une nature en état, une belle nature", explique de son côté l'un des frères, un œil sur les vaches, l'autre vers le ciel : "J'aime être en ville avec ce temps". La famille Bertrand investit 365 jours par an et nous touche. Ce documentaire de Gilles Perret apparaît comme le témoignage indispensable d'un monde agricole qui résiste.
Affaire des assistants parlementaires : François Bayrou relaxé, le MoDem condamné
Le tribunal de Paris a relaxé « au bénéfice du doute » le président du MoDem, François Bayrou, lundi 5 février, dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Huit autres prévenus ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et deux autres ont été relaxés.
Le président du MoDem, François Bayrou, a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris, lundi 5 février, « au bénéfice du doute », dans l’affaire des assistants parlementaires européens. La plupart des autres cadres et élus centristes jugés avec lui ont, eux, été condamnés.
Assistants parlementaires du MoDem : un jugement politiquement très attendu
« Pour moi c’est un cauchemar de sept années qui vient de s’achever par une décision sans contestation du tribunal », a réagi le président du MoDem en sortant de la salle d’audience.
Le MoDem condamné
Dans ce dossier, deux autres prévenus ont aussi été relaxés.
Les huit autres, parmi lesquels figuraient cinq ex-eurodéputés, ont en revanche été condamnés à des peines allant de 10 à 18 mois de prison avec sursis, des amendes de 10 000 à 50 000 euros et à deux ans d’inéligibilité avec sursis.
Deux poids deux mesures au moins.
En particulier, l’ancien garde des Sceaux Michel Mercier s’est vu infliger une peine de 18 mois de prison avec sursis et une amende de 20 000 € et Jean-Luc Bennahmias une peine de 12 mois avec sursis et 30 000 € d’amende. L’UDF a été condamné à 150 000 € d’amende dont 100 000 € ferme et le MoDem à 350 000 € dont 300 000 ferme.
Justice : l’automne des procès pour la majorité et le gouvernement
Selon la justice, il y a en effet bien eu dans ce dossier détournement de fonds publics, des assistants parlementaires ayant été rémunérés sur les fonds du Parlement européen pour effectuer des tâches au profit des partis.
Toutefois, « il ne ressort d’aucune pièce » du dossier que François Bayrou, qui était jugé pour complicité de détournement de fonds publics, a demandé aux cinq députés européens « d’employer fictivement des assistants parlementaires », a souligné en lisant le jugement le président du tribunal. « Aucun élément ne permet d’affirmer que M. Bayrou avait connaissance de la non-exécution des contrats d’assistants parlementaires », a-t-il ajouté.
Moralité et la suite le démontre "Selon que vous soyez riche ou misérable"
Trente mois d’emprisonnement requis
« Il est très probable » que les actes commis par trois des prévenus l’ont été avec « l’autorisation de M. Bayrou », a-t-il tempéré. Toutefois, « il n’est pas rapporté la preuve de cette autorisation », a indiqué le magistrat, avant de prononcer la relaxe du patron du Modem, « au bénéfice du doute ».
L’estimant coupable de faits portant « atteinte aux valeurs de probité et d’exemplarité qu’il promeut », le parquet avait requis contre lui 30 mois d’emprisonnement avec sursis, 70 000 € d’amende et trois ans d’inéligibilité avec sursis.
Bayrou : « Le discours catastrophiste est l’une des causes de l’effondrement démographique »
Le ministère public l’accusait d’avoir été le « décideur principal » d’un « système frauduleux » ayant consisté, entre 2005 et 2017, à utiliser des fonds européens pour rémunérer des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour les organisations centristes en France.
À la barre, il avait dénoncé une « intoxication » judiciaire, réfutant longuement l’existence d’un quelconque « système » au bénéfice de son parti.
Trahison, fausse association et procédures dilatoires : le grand complot des pontes de l’assurance
«Libération» révèle l’ahurissante conjuration d’un petit cercle de figures du capitalisme français pour faire capoter le rachat par Covéa (MMA, Maaf, GMF) d’une des pépites du secteur à la famille Agnelli, héritière du fondateur de Fiat. L’opération, qui s’est soldée par un échec, leur vaut désormais d’être dans le viseur de la justice.
C’est l’histoire d’une conspiration menée dans l’univers feutré des conseils d’administration, où quelques fauves de la finance ont rivalisé de coups bas plus ou moins sophistiqués – de la création d’une association bidon à de ruineuses manœuvres judiciaires dilatoires, téléguidées à distance – pour enrayer l’une des plus grosses opérations industrielles signées en France ces dernières années. Hélas pour eux, l’aventure semble avoir été stoppée tout net par la justice, qui les a dans le viseur, tel de vulgaires petits délinquants. Une information judiciaire a été ouverte en juin 2022 au tribunal de Paris, et la plupart des protagonistes sont mis en examen pour «tentative d’escroquerie en bande organisée» et «dénonciation calomnieuse». Fait rare, ces figures de l’establishment semblent avoir mis eux-mêmes la main dans le cambouis.
Au cœur de l’affaire – et des convoitises –, il y a l’acquisition, signée en 2022, de la société PartnerRe par le groupe français Covéa, qui réunit sous une même bannière les compagnies d’assurances MMA, Maaf et GMF – un deal à 8 milliards d’euros. Comme le révèle Libération, qui a notamment consulté un rapport de la Brigade de répression de la délinquance astucieuse, le service chargé des investigations, daté du 13 septembre 2023, une brochette d’influents PDG ou de dirigeants de société auraient ourdi, dans le secret de leurs bureaux, un véritable complot – c’est ce que suspecte la justice – afin de saboter et faire croire et augmenter à leur convenance, pour des profits sordides.
Remboursement intégral du fauteuil roulant La fausse promesse de Macron et la grande angoisse des personnes handicapées
En avril, Emmanuel Macron promettait la prise en charge intégrale des fauteuils manuels et électriques. Mais les nouvelles conditions risquent de contraindre les 150 000 Français concernés à se tourner vers des modèles bas de gamme.
Crise agricole « Les accords gagnant-gagnant n’existent pas» : insoumis, socialistes, communistes et écologistes unis contre les traités de libre-échange
Alors que les agriculteurs mobilisés dénoncent la concurrence déloyale provenant d’autres pays, la gauche française se retrouve, à des degrés divers, pour contester les accords de libre-échange à l’échelle européenne.
En être ou ne pas en être Qui sont les classes moyennes, cette catégorie « aspirateur» courtisée par Attal et Macron ?
En cette rentrée 2024, le gouvernement ne jure plus que par les classes moyennes dont il fait un enjeu électoral dans sa lutte contre le RN. Une notion si élastique qu’elle n’est plus opérante, selon la politologue Agathe Cagé.
QUI EST YURIY KOSYUK, LE "ROI DU POULET UKRAINIEN" QU'EMMANUEL MACRON NE VEUT PLUS ENRICHIR?
Ciblé jeudi par le chef de l'Etat, l'ukrainien Yuriy Kosyuk est le fondateur et directeur général de MHP, une multinationale dont les exportations de poulets vers l'Europe ont bondi ces derniers mois.
Ils dénoncent une concurrence déloyale. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les agriculteurs européens alertent sur le poulet ukrainien qui inonderait le marché intérieur. En cause: l'exonération de droits de douane sur les importations accordée par Bruxelles pour aider Kiev à maintenir son économie à flots. "Ca déstabilise tout le marché et entraîne le prix de nos volailles à la baisse", déplorait sur BFMTV Jean-Michel Schaffer, président de la filière des Volailles Françaises.
En marge du sommet européen à Bruxelles jeudi, Emmanuel Macron a lui-même dénoncé l'augmentation des importations de poulet ukrainien en Europe. "Ça profite à qui, aux trois-quarts ? À un groupe, détenu par un milliardaire. Objectivement, on n'a pas envie d'enrichir ce monsieur" car "ça n'aide pas l'Ukraine", a déclaré le chef de l'État.
Le président de la République fait, en l'espèce, référence à Yuriy Kosyuk, un homme d'affaires ukrainien de 55 ans, fondateur et directeur général de Myronivskyi Hliboprodukt devenue "MHP". Créée en 1998, cette entreprise internationale enregistrée à Chypre est la plus grosse entreprise agroalimentaire d'Ukraine. Le groupe compte pas moins de 32.500 salariés (dont 4200 dans l'UE via sa filiale PP basée en Slovénie) pour assurer la production et la commercialisation d'œufs, d'huile de tournesol ainsi que de fourrages et d'huile de soja… Mais MHP est surtout connue pour ses poulets montrés du doigt par les agriculteurs européens alors que la plus grosse partie du poulet ukrainien importé en Europe vient de cette entreprise.
700.000 tonnes de poulets
Peu connu en Europe, Yuriy Kosyuk est l'une des principales figures du monde des affaires en Ukraine. Dans une interview accordée avant le déclenchement de la guerre à Global FDI Reports, l'oligarque revenait sur sa carrière et expliquait avoir été "un étudiant normal" de l'ère post-soviétique "qui a eu l'opportunité de réussir en partant de zéro dans cette situation compliquée". Né à Katerynopil, dans la région de Tcherkassy le long du Dniepr au centre de l’Ukraine, il est aujourd'hui marié à Olena Kosyuk qui travaille au sein de son entreprise en tant que responsable de la technologie, de la qualité des produits et de la sécurité alimentaire.
Yuriy Kosyuk s'est très vite orienté vers le monde agricole. Entré à l'Institut technologique de l'industrie alimentaire de Kiev en 1985, il a été diplômé en 1992 en ingénierie des procédés de production de viande et de lait. A l'époque il suit également une formation de courtier et embrasse d'abord ce métier à la bourse de Kiev. Peu après, il tente de lancer son entreprise de transformation de viande mais celle-ci fait faillite. Il deviendra finalement président du Centre d'affaires scientifique et technique pour l'industrie alimentaire en 1995, avant de faire fortune en lançant MHP trois ans plus tard.
Cet entrepreneur explique en partie sa réussite par la chute de l'URSS, un bouleversement "qui a créé d'énormes opportunités pour ma génération de créer quelque chose de nouveau, une nouvelle économie, un nouveau style de vie, un nouveau pays". Mais alors pourquoi avoir misé sur la volaille? A cette question, l'homme d'affaires répond en rappelant que "l'Ukraine ne pouvait pas se nourrir à l'époque". "Nous étions peut-être le quatrième importateur de viande au monde alors que nous avions tout ce qu'il fallait pour être exportateur net".
MHP a depuis largement contribué à faire de l'Ukraine le plus grand pays agricole d'Europe. En 2022, le groupe a produit près de 700.000 tonnes de poulets. Dans son rapport annuel, il cite parmi ses principaux clients "des chaînes de supermarchés nationales" comme Metro Cash & Carry, Fozzy ou encore Auchan, le groupe nordiste exploitant notamment des magasins en Ukraine, en Pologne et en Roumanie.
Ex-milliardaire
Au fil des années, MHP n'a cessé de grossir. En 2018, l'entreprise s'est même portée candidate pour racheter le groupe breton Doux. Une offre finalement rejetée par le tribunal de commerce. Pas de quoi ralentir le développement de MHP à l'international, le géant de l'agroalimentaire tirant aujourd'hui 61% de ses revenus de l'export vers 72 pays.
Le déclenchement de la guerre en Ukraine n'a évidemment pas été sans conséquence pour MHP qui, malgré une hausse du chiffre d'affaires de 11%, à 2,6 milliards de dollars "grâce" à l'inflation, a enregistré une perte nette de 231 millions de dollars en 2022 et vu ses volumes à l'export se réduire à 368.000 tonnes, contre 402.000 un an plus tôt.
Cotée à la bourse de Londres, l'entreprise, très endettée, a aussi vu sa valorisation chuter au fil des années, passant de 2 milliards de dollars en 2011 à 360 millions de dollars aujourd'hui. Autrement dit, Yuriy Kosyuk, qui détient 60% du capital de l'entreprise, ne peut plus être considéré comme milliardaire.
Un redressement avec le soutien de l'UE
Mais MHP semble néanmoins avoir les reins solides. Conséquence de l'inflation, ses revenus liés aux exportations ont bondi de 26% en 2022, à 1,6 milliard de dollars. Tandis que l'entreprise a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 22%, à 2,3 milliards d'euros, et signé un bénéfice de 122 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2023.
Dans le rapport annuel 2022 du groupe, Yuriy Kosyuk s'est félicite de la "formidable résilience et agilité" dont a fait preuve MHP. Il reconnaît toutefois que le soutien de l'UE n'est pas totalement étranger à cette performance: "Nous nous réjouissons du soutien économique européen qui, grâce aux accords de libre-échange, a permis de relever les quotas et supprimer les droits de douane sur les produits ukrainiens", explique-t-il. De fait, en volume, 36% des poulets exportés en 2022 par MHP ont eu l'Union européenne comme destination, contre 21%, un an plus tôt. MHP a également bénéficié d'un prêt de 90 millions d'euros de la Berd (Banque européenne pour la reconstruction et le développement).
Proche du pouvoir
Yuriy Kosyuk n'est pas qu'un simple dirigeant d'entreprise. C'est aussi un homme influent qui entretient des relations étroites avec le pouvoir ukrainien. En 2014, il a été nommé par au poste de premier chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne, avant de devenir quelques mois plus tard conseiller du président Petro Porochenko.
A l'époque, Yuriy Kosyuk comptait déjà parmi les personnalités les plus importantes du pays. Et pour cause, quelques années plus tôt, en 2008, il devenait "Héros de l'Ukraine", la plus haute distinction décernée par le gouvernement. Une façon de le remercier pour sa contribution au développement du secteur agricole du pays et son travail en faveur du déploiement des technologies de production et de transformation des produits agricoles.
«Dark Vador», boules puantes et Bolloré… Bruno Roger-Petit, le baron noir de l’Elysée
Le conseiller mémoire d'Emmanuel Macron, au fort « pouvoir de nuisance» selon ses détracteurs, et proche du groupe Bolloré, nourrit la dérive du macronisme vers un conservatisme vieillot.
Plan Ecophyto : Pourquoi les apiculteurs reprennent le flambeau de la mobilisation agricole
En colère face au recul du plan Ecophyto, les apiculteurs manifestent ce lundi pour réclamer des normes environnementales supplémentaires.
AGRICULTURE – Un nouveau soutien aux agriculteurs, mais un désaccord total sur un point précis. Les apiculteurs se mobilisent ce lundi 5 février aux côtés des agriculteurs. Ainsi les ruches s’installent aux côtés des tracteurs : la place Bellecour à Lyon a été envahie par des centaines de ruches. Non loin de Nantes, à Bouguenais, les apiculteurs avaient prévu un convoi symbolique de camions de ruches vides jusqu’à une grande surface.
Le plan Écophyto mis sur « pause » : énième contretemps pour un projet en souffrance depuis ses débuts ?
S’ils partagent le constat de leurs collègues éleveurs sur l’impact du changement climatique, les salaires trop bas et la concurrence déloyale européenne, les producteurs de miel viennent surtout manifester leur colère face au recul du gouvernement sur les pesticides. Alors que la « pause » annoncée par Gabriel Attal sur le plan Ecophyto, destiné à limiter l’usage des pesticides, a apaisé la colère d’une partie du monde agricole, les producteurs de miel craignent pour la durabilité de leur activité.
Opposés à l’autorisation des pesticides
« C’est une catastrophe, un retour en arrière. On s’est battus depuis 25 ans contre les pesticides, qui impactent énormément le monde des insectes, et notamment l’abeille mellifère qui est extrêmement utile pour la pollinisation », déplore Marc Maisonnet, coprésident du syndicat d’apiculture du Rhône, au micro de BFMTV.
Si la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs poussent pour un recul des normes environnementales, les apiculteurs se rangent aux côtés de la Confédération Paysanne, qui plaide pour une unification des normes à l’échelle européenne, afin de préserver la biodiversité et la durabilité des systèmes alimentaires. Cette mesure doit leur permettre de conserver leurs précieuses alliées : les abeilles.
« Une pause sur les normes environnementales serait catastrophique pour nous et les générations futures », confie ainsi à France 3 Virgile Mazery, apiculteur professionnel en bio en Loire-Atlantique. « Il faut que nous alertions la population sur notre situation », ajoute-t-il, assurant rejoindre le cortège nantais.
63 % des apiculteurs ont eu du mal à vendre leur récolte
L’année 2023 a été particulièrement rude pour la profession. Selon la Fédération des associations de développement de l’apiculture (Ada France), 63 % des apiculteurs français ont eu du mal à commercialiser leur récolte. La demande de miel en France s’élève pourtant à environ 45 000 tonnes par an, largement de quoi absorber la production nationale, estimée à 34 000 tonnes en 2023.
Mais les difficultés des producteurs s’expliquent par la concurrence des miels importés, notamment d’Ukraine ou de Chine, à des prix souvent inférieurs à 2 euros le kilo. Le miel français lui se vend à plus de dix euros le kilo en moyenne. Plusieurs apiculteurs évoquent « une concurrence déloyale »
Dans ce contexte, la suspension du plan Ecophyto apparaît comme un mauvais coup porté aux apiculteurs et leurs abeilles. « Je vois d’un très mauvais œil ces annonces », s’inquiète Ivan Broncard, président d’Ada France. « Si on revient en arrière sur les interdictions de certains pesticides, on risque de reprendre une claque et de perdre des ruches. Il y aura moins de production, mais je ne pense pas que ce soit la solution ».
Le remaniement d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal touche à sa fin : les trois enjeux des dernières nominations
Une quinzaine de ministres et secrétaires d’État devraient encore être nommés. Le clap de fin du « grand chambardement » gouvernemental.
POLITIQUE – Et les ministres complémentaires, sont… L’exécutif va procéder, dans les heures à venir, à une nouvelle vague de nominations pour étoffer le premier gouvernement de l’ère Gabriel Attal. Au total, une quinzaine de ministres délégués et secrétaires d’État vont rejoindre une équipe « resserrée » de 14 personnalités en exercice depuis le 11 janvier.
Pourquoi les apiculteurs reprennent le flambeau de la mobilisation agricole
Cette liste, potentiellement dévoilée en début de semaine selon les derniers échos de presse, sera le clap de fin d’un remaniement amorcé depuis les premiers jours de 2024 et le renvoi d’Élisabeth Borne de Matignon. Par conséquent, les enjeux sont nombreux.
Qui pour s’occuper du ministère du Logement ? Celui de la Santé ? Et celui des Transports, à six mois des Jeux olympiques de Paris ? En plus du sujet des postes restés vacants depuis trois semaines, au grand dam des professionnels des secteurs concernés, Gabriel Attal et Emmanuel Macron sont attendus sur plusieurs questions précises pour cette dernière mouture.
Rééquilibrer les forces
La première d’entre elles réside dans la place accordée à la fameuse aile gauche de la Macronie, tant les différentes étapes de ce remaniement lui ont été défavorables. Avec, dans l’ordre chronologique : la confirmation des poids lourds issus des Républicains et l’arrivée de plusieurs figures sarkozystes au gouvernement, une conférence de presse suivie d’une déclaration de politique générale articulées autour de totems droitiers, puis l’abandon de l’ambition écologiste présidentielle en rase campagne.
À tel point que certains ont même agité en coulisses l’éventualité de créer un groupe tendance social-démocrate au Palais Bourbon pour imposer un contrepoids à ce dispositif toujours plus orienté. Sans suite, pour l’instant. En attendant, le sort des personnalités de l’aile gauche les plus visibles au gouvernement, Olivier Dussopt et Olivier Véran, éjectés du Travail et du porte-parolat, comme celui de Clément Beaune aux Transports, semble scellé.
Cette dernière vague de nominations est donc l’occasion pour le couple exécutif de faire émerger de nouveaux visages venus de cette tendance et continuer ainsi, à faire vivre le « en même temps ». Ou, autre hypothèse : de confirmer un peu plus sa mue à droite.
Soigner les alliés
Dans ce contexte, l’autre question prégnante concerne à nouveau les perdants de la première vague du remaniement : les alliés du président de la République. Le MoDem et Horizons font entendre à voix basse leur mécontentement depuis le 11 janvier. Édouard Philippe s’est dit « surpris » de la composition du gouvernement tandis que les proches de François Bayrou plaident ouvertement pour une meilleure représentation dans les ministères.
Il faut dire que le gouvernement des 14 leur a été défavorable. Le parti centriste comptait quatre de ses membres dans l’effectif d’Élisabeth Borne. Il n’en a plus qu’un à l’heure actuelle : Marc Fesneau à l’Agriculture. Même chose pour le parti d’Édouard Philippe, qui passe de trois ministres à un actuellement : Christophe Béchu à la Transition écologique. Tous deux attendent donc de pied ferme les nouvelles nominations pour se compter. Nul doute qu’ils sauront se faire bruyants (et gênants) en cas de nouvelle déception.
Parmi les rééquilibrages scrutés, on pourrait également évoquer celui en faveur des territoires, alors que dix ministres sur une quinzaine sont Franciliens. Ou bien celui concernant les sénateurs, puisque Gabriel Attal a jusque-là préféré recruter à l’Assemblée nationale. Mais ces enjeux ne sont rien, sinon pas grand-chose, par rapport au cas Oudéa-Castéra.
Solder le cas Amélie Oudéa-Castéra
C’est l’une des questions les plus sensibles de ce dernier acte : que faire de la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, empêtrée dans des polémiques à répétition depuis qu’elle a récupéré ce portefeuille géant ? Officiellement, l’énarque de 45 ans « a la confiance » d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal, selon les mots, dimanche, de la ministre chargée des Relations avec le Parlement, Marie Lebec.
En coulisses, son sort fait l’objet de nombreuses spéculations. Le nouveau Premier ministre n’aurait que peu apprécié la voir saboter, en quelques phrases sur la scolarisation de ses enfants, le lien qu’il avait commencé à retisser avec les enseignants lors de son passage rue de Grenelle. Au Parlement, « la grande majorité des députés (Renaissance) l’ont lâchée et pensent que c’est fini », fait valoir un élu du camp présidentiel à l’AFP, mais « la psychologie » du président sur ce sujet reste « insondable ».
Dernier épisode avant le baisser de rideau : François Bayrou, le président du MoDem a été relaxé ce lundi dans le procès des assistants d’eurodéputés. Une décision judiciaire qui éclaircit son horizon politique. Et qui, par conséquent, n’est pas de nature à calmer les rumeurs sur son retour au gouvernement, lui qui avait occupé le poste de ministre de l’Éducation nationale entre 1993 et 1997. Les jeux sont ouverts (pour encore quelques heures).
"2 EUROS LE KG DE PORC": DANS LES SUPERMARCHÉS LA GUERRE DES PRIX CONTINUE MALGRÉ LA COLÈRE DES AGRICULTEURS
Pointées du doigt par les agriculteurs, les enseignes ont continué à proposer des tarifs très agressifs dans leurs catalogues promotionnels. A leur décharge, le pouvoir d'achat était la priorité numéro 1 il y a quelques semaines à peine…
Les distributeurs se font plutôt discrets depuis deux semaines. Dans la dernière ligne droite des négociations commerciales, on aurait pu s'attendre à assister à un ballet des patrons du secteur sur les plateaux de télévision afin de mettre un dernier coup de pression sur leurs fournisseurs. Dans un contexte où le pouvoir d'achat reste une préoccupation majeure des Français.
Mais la colère des agriculteurs est passée par là et les médiatiques patrons de la distribution font profil bas. A commencer par Michel-Edouard Leclerc dont les magasins ont été particulièrement ciblés lors du mouvement.
Les enseignes sont accusées de n'avoir que faire de la souveraineté agricole française en allant se fournir là où c'est le moins cher. Et surtout de se faire la guerre sur les prix pour enclencher un mouvement de déflation.
Concernant le premier point, le patron de Lidl Michel Biero a tenu à s'expliquer ce jeudi sur BFMTV à propos des produits achetés de plus en plus à l'étranger comme les tomates.
Lidl défend ses tomates
"Mais si je ne les vends pas, mes concurrents vont les vendre et mes clients vont se diriger chez mes concurrents, assure-t-il. On essaie, chaque fois que c'est possible, et notamment l'été lorsque c'est la pleine saison des tomates, de faire que de la tomate française. On joue le jeu au maximum."
Concernant les promotions accusées de tirer les prix par le bas, le mouvement des agriculteurs n'a pas entraîné de moratoire de la part des enseignes. Les catalogues (préparés des semaines à l'avance) sont sortis comme chaque semaine avec leurs lots de prix barrées, de "un offert pour deux achetés" et de tarifs très attractifs.
Même une enseigne comme Biocoop qui met pourtant en avant sur son site ses nombreux engagements (dont le soutien aux revenus des agriculteurs français) a été prise pour cible ce jeudi. Dans une vidéo de La Provence, on peut y voir des producteurs en colère déversant des détritus devant la centrale d'achat de Noves dans les Bouches-du-Rhône pour dénoncer la pression sur les prix et les promotions pratiquées.
"Depuis trois jours j'ai des brocolis, ils ne m'achètent pas et la semaine prochaine, ils imposent une promotion, c'est ou j'accepte ou je jette ma marchandise, raconte un producteur de L'Isle-sur-la-Sorgues à La Provence. Ils ont les mêmes pratiques que la grande distribution."
Dans la grande distribution justement, un petit tour des catalogues mis en ligne sur le site de Bonial cette semaine permet de tomber sur des offres plutôt alléchantes.
Porc, farine, beurre…
Chez Auchan par exemple avec cette épaule porc proposée cette semaine à 2,45 euros. Ou Carrefour Market qui fera la semaine prochaine une offre encore plus basse avec la caissette de 2 kg d'épaule à 3,99 euros (2 euros le kg). A ce prix-là, il ne s'agit évidemment pas de viande française.
Certes la filière du porc s'est bien relevée de ses précédentes crises et ces quelques produits d'appel ne nuiront pas aux éleveurs français.
"Dès qu'il y a un différend, on prend la kalachnikov" : dans le Puy-de-Dôme, le trafic de stups n'épargne plus aucun territoire
A Thiers, sous-préfecture du Puy-de-Dôme, les habitants restent encore marqués par la série de fusillades de l’automne 2023. Une violence liée au trafic de drogues qui n’épargne plus les zones périphériques, loin de la métropole clermontoise. Alors que la vente et la consommation de stupéfiants minent une population souvent précaire, les élus locaux semblent démunis.
La série de tirs a marqué les esprits. Elle a beau traîner une mauvaise réputation, la cité coutelière reste une ville calme. Alors, les épisodes de violences de l’automne dernier ont laissé des traces. « On n’avait jamais connu ça », soupire cet habitué du quartier qui enroule la place des Martyrs, sur les hauteurs de la ville, où des fusillades ont éclaté entre le 2 septembre et le 15 octobre.
Il paraît que le Puy-de-Dôme est l'endroit où il faut être pour bien gagner sa vie dans le trafic de drogue. Clermont, qui n'a rien fait contre l'insécurité depuis plus de 20 ans avec une béatitude compatissante, est reconnue dans la France entière, mais aussi de plus petites villes comme Thiers, Billom… ça va être dur de redresser la barre.
Le point sur les interventions des forces de secours et de sécurité, ce mardi 6 février, dans le Puy-de-Dôme et l'Allier.
Puy-de-Dôme
Un accident de la circulation à Novacelles
Un véhicule circulant sur la commune de Novacelles, près d’Ambert, a fait une sortie de route aujourd’hui mardi 6 février aux alentours de 16 h 30. La voiture a traversé un champ avant de terminer sa course dans le fossé, sur le flanc. Les deux occupants, un couple, ont dû être désincarcérés, mais sont sortis indemnes. Les gendarmes de la communauté de brigade d’Ambert sont intervenus, ainsi que des sapeurs-pompiers du secteur.
Il tente d’échapper aux policiers au volant d’une voiture volée, à Clermont-Ferrand
Tout démarre par un refus de priorité commis par un conducteur, sous les yeux de policiers, lundi, vers 23 h 45, avenue Léon-Blum, à Clermont-Ferrand. Lorsque les fonctionnaires veulent contrôler l’automobiliste, celui-ci accélère et prend la fuite. Après avoir grillé plusieurs feux rouges, il perd le contrôle de son véhicule qui s’immobilise sur un terre-plein. Lui et son passager poursuivent leur échappée en courant. Les policiers parviennent à rattraper le second puis le premier, au 4e étage d’un immeuble où, se sentant coincé, il s’apprêtait à franchir une barrière de sécurité et à sauter dans le vide. Il a été placé en garde à vue. Cet homme de 33 ans n’avait pas de permis et son véhicule était volé.
Allier
Un Belge soupçonné de trafic de cocaïne et d’héroïne à Commentry
Un homme de 23 ans est en garde-à-vue depuis lundi 5 février, au sein de la brigade de recherches de la gendarmerie de Montluçon, dans le cadre d’un trafic présumé de cocaïne et d’héroïne à Commentry. L’homme, de nationalité belge, est soupçonné d’avoir vendu des stupéfiants pour le compte de donneurs d’ordre lillois. Lors de son interpellation, les militaires ont trouvé 1.850 € sur lui, et 930 € dans le logement qu’il occupait.
Cinquième condamnation pour conduite sans permis à Montluçon
Mardi 6 février, en CRPC défèrement (comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité) devant le parquet de Montluçon, un homme de 54 ans a écopé de huit mois de prison, dont la moitié avec sursis probatoire de deux ans, pour conduite sans permis et sans assurance. C’est la cinquième fois qu’il était condamné pour conduite sans permis. Il n’a plus le droit de prendre le volant depuis 2013. Il avait été interpellé dans la matinée, avenue du 8-mai-1945, et avait expliqué aux policiers qu’il devait se rendre à l’hôpital pour une injection de fer.
Reprise de feu à Toulon-sur-Allier
Mardi 6 février, les bottes de paille et pneus laissés par les agriculteurs il y a quelques jours ont repris feu, au rond-point de la RN7 de Toulon-sur-Allier, en raison des températures clémentes. Les pompiers sont intervenus pour éteindre les flammes. La reprise du feu n’a pas provoqué de gêne à la circulation.
Un conducteur sans permis et positif au cannabis à Cusset
Ce mardi 6 février, vers 11 h 30, des motards du détachement de CRS de Châtel-Guyon, en patrouille dans l’agglomération vichyssoise, ont contrôlé un véhicule utilitaire du Loiret, rue des Bartins, à Cusset. Le conducteur, âgé d’une vingtaine d’années, a donné aux policiers une fausse identité, qui s’est révélée être celle de son frère. L’homme, dont le permis de conduire est annulé, avait près de 2 g de résine de cannabis sur lui, et le test salivaire auquel il a été soumis était positif à ce stupéfiant. Placé en garde à vue au commissariat de Vichy, il a été relâché dans la journée avec une convocation pour comparaître en audience correctionnelle, au tribunal de Cusset, en juin prochain. Il est poursuivi pour usage et conduite sous stupéfiants, conduite malgré l’annulation du permis et prise du nom d’un tiers pouvant déterminer l’enregistrement d’une condamnation judiciaire.
Mr Bianchi Clermont-Fd ville sécurisée on est certain qu'on peut circuler à pied en vélos en voiture sans risquer de se retrouver face à des chauffard des alcoolisés des drogués qui ceux-ci vu les consommateurs qu'on peut voir actuellement aux points de deals dans les quartiers nord et Saint Jacques ramassent la palme d'or St Jacques où les policiers font de bonnes prises bien évidement les Nordistes attendent avec impatiente qu'il en soit de même dans leurs secteurs et environs.Mr Bianchi avez vous toujours le même point de vue sur votre ville comme vs l'aviez il y a quelques années
Il y en aura de plus en plus des conduites de véhicules sans permis dues à la consommation de stupéfiants. La société change mais malheureusement pas dans le bon sens et ça ne présage rien de bien bon pour l'avenir.
« Cheapflation » : Foodwatch épingle six marques dont Fleury Michon, Maille, et Milka
Selon l’association, les ingrédients de certains produits sont réduits ou remplacés par des substituts moins chers et moins bons.
« Cheapflation » : Foodwatch épingle six marques dont Fleury Michon, Maille, et Milka
Selon l’association, les ingrédients de certains produits sont réduits ou remplacés par des substituts moins chers et moins bons.
Foodwatch pointe ainsi des bâtonnets de surimi Fleury Michon, qui comprennent 11 % de chair à poisson en moins alors que le prix au kilo a augmenté de 40 % entre 2021 et 2023. L’association cite aussi une mayonnaise Maille (marque du groupe Unilever), un chocolat Milka (Mondelez), des rillettes Bordeau Chesnel, les chocolats After Eight (Nestlé) ou un poisson de la marque Findus (Nomad Foods).
Phénomène corrélé à la « shrinkflation »
« Nous avons identifié des exemples remontant jusqu’en 2016, bien avant le début de la hausse des prix alimentaires. Le phénomène n’est donc pas récent, mais l’inflation pourrait avoir encouragé les industriels à recourir à ces pratiques », a expliqué Foodwatch sur son site internet, dans le cadre d’une enquête menée avec l’émission « France grand format » sur France 2.
« Nous avons interpellé les fabricants, qui justifient généralement ces changements par une hausse du prix des matières premières en période d’inflation. Pour foodwatch, cela n’excuse en rien l’opacité sur les changements de recette ou de format, ni la hausse des prix qui y est corrélée », a ajouté l’association, dénonçant également la « shrinkflation ».
Des baisses de prix à venir, affirme Le Maire
Concernant la « shrinkflation », ou « réduflation », le gouvernement travaille à un projet d’arrêté contraignant d’ici mars les supermarchés à expliciter davantage cette pratique des fabricants de produits de grande consommation, agro-industriels ou distributeurs, consistant à réduire les quantités des produits vendus plutôt que d’augmenter – trop – significativement les prix.
Les prix de l’alimentation, principal moteur de l’inflation en 2023 avec un sommet à presque 16 % au printemps, ont amorcé depuis un ralentissement, avec une hausse de 5,7 % sur un an en janvier 2024.
« Nous avons gagné cette bataille contre l’inflation », a affirmé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur France 2, assurant qu’« un quart des prix » allaient « baisser sur les pâtes, sur les huiles, sur le café ». « Dans les semaines qui viennent, peut-être dans les mois qui viennent, nous serons sous les 2 % », a-t-il ajouté à propos de la hausse des prix en France.
Alors que deux opérateurs de tiers payant, Viamedis et Amerys, ont été les cibles d'un piratage en début de mois, la Cnil annonce, ce mercredi 7 février, que 33 millions de personnes sont touchées par des vols de numéros de sécurité sociale.
33 millions. C'est, selon la Cnil, le nombre de personnes qui seraient concernées par le piratage dont ont été victimes Viamedis et Almerys. Ces deux importants opérateurs de tiers payant avaient annoncé, début février, avoir été la cible de violations de données, sans donner plus de précisions. La Commission nationale de l'information et des libertés (Cnil) en donne, ce mercredi, dans une publication sur son site Internet.
Pire qu'un scandale une honte nationale une évidence
"Au total, cette fuite de données concerne plus de 33 millions de personnes. Les données concernées sont, pour les assurés et leur famille, l’état civil, la date de naissance et le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur santé ainsi que les garanties du contrat souscrit", rapporte la Commission.
Comment être informé en cas de piratage de ses informations ? La Cnil informe que ce sont les complémentaires santé concernées, Viamedis et Almerys, qui ont la charge de contacter personnes piratées, conformément au RGPD, le règlement général sur la protection des données.
Appel à la prudence
Sur son site web et ses réseaux sociaux, la Commission appelle à être prudent "sur les sollicitations que vous pourrez recevoir", dit-elle, notamment si elles concernent des remboursements de frais de santé.
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Cela change quoi ? Nous sommes fichés de partout à présent où sont nos droits et LA LIBERTE
Enfin, la Cnil annonce qu'elle va mener "très rapidement" des investigations afin de comprendre comment un tel piratage a pu se produire. Dans cette enquête, elle souhaite déterminer "si les mesures de sécurité mises en œuvre préalablement à l’incident et en réaction à celui-ci étaient appropriées au regard des obligations du RGPD."
Bravo!! Almerys est a Clermont Ferrand et se vante de la sécurité !
Mais à part cela, il faut tout faire par numérique. Que se passe-t-il si mon identité est réutilisée de par la faute de ses prestataires ?
François Bayrou "n'entrera pas au gouvernement" faute d'"accord profond sur la politique à suivre"
François Bayrou indique à nos confrères de l'Agence France-Presse qu'il "n'entrera pas au gouvernement" faute "d'accord profond sur la politique à suivre".
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iL VISSE 2027 un échec EVIDENT ? EN POLITIQUE CE QUI EST VRAI CE JOUR EST FAUX DEMAIN
Avant le remaniement, Gabriel Attal salue Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet
Interpellée par le président des sénateurs écologistes Guillaume Gontard sur le bilan écologique de la majorité, Gabriel Attal a défendu "son gouvernement de dépassement politique".
"Moi, je reconnais le travail qui a été fait, y compris par des majorités de droite" sur les thématiques environnementales avec "Jean-Louis Borloo ou Nathalie Kosciusko-Morizet, a lancé le Premier ministre devant les sénateurs.
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AMEN….OU EST L'HOSTIE SACRILEGE ?
Pourquoi le remaniement ferait mieux d'arriver avant cette date butoir importante à l'Assemblée
Alors que le remaniement s'étire en longueur, le temps presse pour trouver des ministres délégués et des secrétaires d'État.
Les membres du gouvernement Borne qui n'ont pas été renouvelés sont pour la plupart d'entre eux députés. La loi prévoit que les ministres qui ont un mandat parlementaire doivent le retrouver au bout de 31 jours soit ce vendredi 9 février à minuit.
De quoi ajouter encore un peu de pression sur Gabriel Attal et Emmanuel Macron à la peine pour parvenir à compléter le casting gouvernemental.
On vous résume ici pourquoi l'exécutif ferait mieux d'arriver à réunir un gouvernement au complet d'ici vendredi.
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ON PEUT TOUJOURS PLEINEMENT REVER IL N'Y A PAS DE PETITS PROFITS SERONT-ILS DEDUITS DE LA FACTURE GOLBALE ?
JUSTICE – Le dossier n’est pas clos. Alors que François Bayrou avait été relaxé « au bénéfice du doute » par le tribunal correctionnel lors du jugement dans l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem, le parquet de Paris a fait appel de cette décision, ce jeudi 8 février.
François Bayrou était soupçonné d’avoir été le « décideur principal » d’un « système frauduleux » ayant consisté, entre 2005 et 2017, à utiliser des fonds européens pour rémunérer des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour les organisations centristes en France, l’UDF et le MoDem.
« Le parquet conteste ces relaxes, estime que les faits caractérisent les infractions reprochées et que les preuves de ces délits sont réunies contre tous les prévenus », a indiqué le parquet dans un communiqué signé de la procureure de la République Laure Beccuau.
Robert Badinter est mort, l’ancien ministre de la Justice avait 95 ans
C’est Robert Badinter qui avait porté en septembre 1981 l’abolition de la peine de mort devant le Parlement.
POLITIQUE – C’est un pan de l’Histoire qui s’est éteint. L’ancien ministre de la Justice, juriste et avocat, connu pour son combat contre la peine de mort, Robert Badinter est décédé à l’âge de 95 ans, dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de sa collaboratrice, Aude Napoli.
Le président de la République Emmanuel Macron a rendu hommage dans la foulée sur les réseaux sociaux « à une figure du siècle, une conscience républicaine, l’esprit français ».
C’est Robert Badinter qui, garde des Sceaux en 1981 sous la présidence de François Mitterrand, avait défendu devant le Parlement, et dans un vibrant discours, le 17 septembre, l’abolition de la peine capitale en France.
« Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées », avait-il lancé aux députés. Le projet de loi est adopté le lendemain par les députés, et le 30 septembre par les sénateurs. La loi abolissant la peine de mort est promulguée le 9 octobre 1981.
« Nul ne peut être condamné à la peine de mort » : 25 ans plus tard, le 19 février 2007, l’abolition est inscrite dans la Constitution par le Parlement réuni en Congrès à Versailles.
Des affaires emblématiques
En 1942, alors qu’il n’a que 14 ans, son père est arrêté sous ses yeux à Lyon. Il mourra en déportation dans le camp de concentration de Sobibor (Pologne), tandis que sa famille est réfugiée en Savoie.
Cofondateur avec Jean-Denis Bredin d’un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires, il défend des personnalités, des grands noms de la presse ou de l’entreprise, et plaide occasionnellement aux assises. Parmi les affaires emblématiques de sa carrière d’avocat, la défense de Patrick Henry, ou celle du tennisman Jimmy Connors.
Alors que le premier risquait d’être exécuté pour l’enlèvement et le meurtre du petit Philippe Bertrand, l’avocat plaidait devant les jurés : « On prend un homme vivant et on le coupe en deux morceaux, c’est cela guillotiner ». Patrick Henry est finalement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Il obtient également de la Bolivie l’extradition de Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo à Lyon. Reconnu coupable de crimes contre l’humanité, Barbie sera condamné en 1987 à la prison à perpétuité. C’est aussi lui qui soutiendra en 1982 la dépénalisation de l’homosexualité.
Robert Badinter, qui a toujours rejeté la « haine justicière », soutiendra en 2001 la libération pour raison d’âge de l’ancien préfet de police et ministre Maurice Papon, 90 ans, condamné pour complicité de crimes contre l’humanité.
Président du Conseil constitutionnel entre 1986 et 1995, Robert Badinter fut également sénateur des Hauts-de-Seine. Il était l’époux d’Élisabeth Badinter avec qui il a eu trois enfants.