LA SANTENOTRE DEVENIR

Le Pour du Contre ?

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La climatologie à de tous temps tenue un rôle plus important, que ce que certains spécialistes laissent subodorer. De là, à déduire qu’il faille marquer un relâchement sur les gestes barrières représente un danger plus important.

Le fait de ne pas prendre acte que le confinement alors appliqué serait de plusieurs fois supérieur à ceux que nous avons vécu depuis le mois de septembre de l’année dernière.

Connaissant les deux côtés de la barrière et pour causes, les plus éminents spécialistes sont très septiques quant aux allusions sans fondement de certains farfelus, il est plus que prudent de réfléchir avant de faire tel un action d’ancien diction « Jeter le chapeau par-dessus les moulins ».

Les résidents des pays chauds survivants sont bien mieux placés que quiconque pour en payer de lourdes conséquences. L’épidémie de Covid en France n’est pas encore derrière nous. La circulation de la maladie continue de diminuer, mais les épidémiologistes restent prudents sur les scénarios pour l’avenir.

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La circulation du coronavirus en France poursuit sa décrue, continue désormais depuis plusieurs semaines. Plus rapide qu’espérée par les modèles scientifiques, cette décrue se ralentit un peu (voir tous les chiffres plus bas).

« Tous les indicateurs sont (…) au vert », s’est réjoui le ministre de la Santé, hier sur BFMTV, appelant toutefois à la vigilance et à ne pas relâcher les efforts, particulièrement pour les personnes ayant reçu une seule dose de vaccin.

La levée des restrictions ce 9 juin peut-elle créer un rebond de l’épidémie ? « Si le relâchement est massif, il y a un potentiel de quatrième vague, car parmi les personnes qui ne sont pas encore vaccinées, il y a un réservoir de personnes à contaminer qui pourrait créer une nouvelle tension hospitalière », estime Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l’université de Montpellier, dans Le Monde.

Si le coronavirus circule moins à l’échelle nationale, six départements restent sous surveillance dans le Sud-ouest, avec des indicateurs légèrement en hausse. Il s’agit des Pyrénées-Atlantiques, et dans une moindre mesure, de la Charente-Maritime, le Lot-et-Garonne, la Charente, les Landes et la Gironde.

Le risque d’une nouvelle recrudescence de l’épidémie de Covid en France sera plus fort dans les semaines à venir si de nouveaux variants émergent ; la souche dite Delta (ou variant indien) est considéré comme encore plus contagieux et moins sensible à l’immunité ; quelques cas ont été identifié dans le sud-ouest de la France.

Hier, le ministre de la Santé a aussi évoqué le port du masque, considérant qu’il y aurait sans doute « des règles différenciées » durant l’été selon les lieux où l’on se trouve. « Si vous êtes seul ou quelques-uns dans un très grand espace, très aéré comme une plage, une montagne, une forêt, un parc, une rue déserte, là on doit pouvoir être rapidement amené à revenir sur l’obligation du port du masque dans cette situation ».

Sur l’Europe, avec la Covid 19, la Chine tombe le masque

 

2020 était annoncée comme une année sino-européenne dense sur le plan diplomatique avec de nombreux rendez-vous destinés à faire aboutir des dossiers cruciaux et parfois anciens, en particulier un accord sur les investissements. Les négociations étaient difficiles, certes, mais en cours. A l’agenda euro-chinois étaient inscrits le sommet sino-européen annuel et une conférence au format  » 17+1  » entre la Chine et dix-sept États européens des Balkans et d’Europe centrale dont cinq Etats membres de l’Union européenne. De plus, Angela Merkel s’était engagée à tenir un autre sommet UE-Chine, en septembre à Leipzig à l’occasion de la présidence allemande du Conseil de l’Union.

Les premiers cas d’un nouveau coronavirus inconnu ont mis à mal cet agenda. Les premiers malades apparus à Wuhan dès décembre 2019 et en janvier 2020, l’épidémie s’est étendue à l’Europe. Le président de l’Organisation Mondiale de la Santé déclare le 12 mars que la Covid-19 est devenue une pandémie, c’est-à-dire une épidémie à propagation mondiale. Sur le moment, toutes les rencontres sino-européennes sont suspendues. La crise de Covid-19 a donc un impact majeur sur les relations entre l’Europe et la Chine. Quelles sont les tendances entre coopération, concurrence ou confrontation qui ont prévalu entre les deux partenaires et à quel moment de la crise ? Et quelles ont été les conséquences de la pandémie sur les dynamiques plus anciennes de la relation Chine-Europe ?

La crise sanitaire est intervenue alors qu’un débat avait lieu en Europe sur le besoin d’adopter une politique plus unie et cohérente face à la Chine. Premier constat : au début de l’épidémie, on a vu d’abord une plus grande coopération entre l’Union européenne et la Chine en matière d’approvisionnement en équipements médicaux sous forme d’aide réciproque. Puis, dans un second temps, la forte communication de la Chine sur son aide médicale à l’Europe et  » sa diplomatie du masque  » ont créé des crispations. Enfin, la crise de Covid-19 a souligné les fractures existantes entre certains États européens sur leur approche vis-à-vis d’une Chine de plus en plus influente.

Chine et Europe face à la pandémie de Covid-19 : de l’assistance mutuelle à la diplomatie du masque

Coronavirus : la chaleur de l’été va-t-elle aider à freiner la propagation du virus ?

Les virus du rhume et de la grippe entrent habituellement en sommeil l’été. Les coronavirus étant des virus des voies respiratoires, le Covid-19 est considéré comme « météo-sensible » et les beaux jours pourraient aider.

 

Coronavirus : la chaleur de l’été va-t-elle aider à freiner la propagation du virus ? La chaleur de l’été va-t-elle nous aider à lutter contre le coronavirus ? C’est en tout cas l’espoir de nombreux scientifiques. Les virus de la grippe et du rhume ont tendance à ne pas survivre à l’été, on peut donc se demander s’il en sera de même pour le coronavirus. En effet, les coronavirus étant des virus des voies respiratoires, le Covid-19 est considéré, au même titre que la grippe, comme « météo-sensible ». Des études sont en cours pour déterminer dans quelle mesure l’arrivée de l’été pourrait nous aider à freiner l’épidémie. Toutefois, selon le météorologue Régis Crepet qui l’explique sur la Chaîne Météo, « il y a tellement de paramètres à prendre en compte que la météo à elle seule ne va pas suffire » à enrayer la pandémie. Malgré tout, selon le spécialiste, il existe plusieurs données qui nous laissent penser que le climat de l’été sera bénéfique. Pour commencer, tous les virus sont sensibles aux rayonnements solaires, les UV, qui sont de plus en plus forts à l’approche de l’été. Mohammad Sajadi, virologue à l’université du Maryland, explique dans Science et Vie, « en ce qui concerne les infections respiratoires, les derniers travaux montrent qu’elles sont clairement favorisées dans des conditions de froid sec : les aérosols contaminés restent plus longtemps dans l’air et se propagent mieux dans les muqueuses ». L’air plus humide limite la propagation du virus. Pendant la saison estivale, l’air est plus humide qu’en hiver, ce qui est favorable pour limiter la propagation du virus. « Les gouttelettes (dans l’air), éventuellement contaminées s’évaporent plus rapidement quand il fait chaud, et sont donc contaminantes moins longtemps », explique encore le spécialiste. Autre facteur à prendre en compte : notre système immunitaire, qui est beaucoup plus faible en hiver. Le froid fragilise tout le système immunitaire des voies respiratoires.

La Chaîne Météo

Tous ces facteurs sont une source d’espoir. « Selon les statistiques climatiques, il faudra attendre encore quelques semaines », pour que ces conditions soient réunies en Europe, précise la Chaîne Météo. Pour la France, l’Allemagne et l’Europe centrale, il faudra attendre la mi-mai. Ce qui n’est pas le cas à ce jour. Des chercheurs avaient établi d’après une étude en Chine dès le début de l’épidémie, que la propagation était plus rapide par des températures froides, comprises entre 3°C et 17°C, que par des températures plus chaudes. « Cela n’a pas empêché la contamination dans l’hémisphère sud (Australie, Afrique), mais dans une moindre rapidité », écrit encore l’organisme qui précise bien que sans le respect des mesures de confinement et de distanciation sociale, le retour de l’été « ne sera pas suffisant pour contrer la pandémie du Covid-19 ». Les épidémies de virus émergents restent imprévisibles

Selon Mohammad Sajadi, « comme pour la grippe H1N1 en 2009 ou bien la coqueluche au XVe siècle, les épidémies de virus émergents contre lesquels la population n’est pas immunisée agissent de manière imprévisible : en plus du pic saisonnier, s’ajoutent d’autres pics liés à cette dynamique particulière ». « Il est possible que l’épidémie disparaisse au printemps ». C’est pourtant ce qu’a assuré le professeur Raoult sur sa chaîne Youtube. Pour Sophie Aurenche, il faut garder une grande prudence dans ces propos. Ces déclarations ont suscité l’agacement de nombreux spécialistes joints par RTL. Ils estiment que la conclusion du professeur Raoult est largement prématurée. S’il est vrai qu’il y a moins de cas dans le sud du pays, avec une « diminution de la progression de l’épidémie » selon l’ARS de PACA, ce n’est « pas une régression ». Des spécialistes estiment qu’il ne faut pas crier victoire trop tôt et que cette baisse est due aux effets du confinement et que la déclaration du professeur Raoult est susceptible de créer un relâchement des Français sur son respect. Dans tous les cas la meilleure protection en toutes pandémies qu’elles qu’en soit les origines reste « La Prévention » raison de vie voire de sérénité.

Sources diverses santé

Le Panda

Patrick Juan

 

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