Les parents de la fillette sont-ils coupables ou innocents ?
Les parents de la fillette sont-ils coupables ou innocents ?
Soupçonné d’agressions sexuelles sur une fillette, un adolescent incarcéré dans la Loire.
Un adolescent de 16 ans a été mis en examen et écroué, hier soir, dimanche 23 octobre 2022. Il est soupçonné d’agressions sexuelles à l’encontre d’une fillette de six ans. Les faits se seraient produits à Roanne dans la Loire.
« L’adolescent qui a été placé en détention provisoire sur décision du juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du parquet, a été mis en examen pour agressions sexuelles aggravées sur mineur de moins de 15 ans, dans le cadre de l’information judiciaire qui a été ouverte », a indiqué à l’AFP, le procureur de la république de Roanne, Abdelkrim Grini.
Roué de coups par le père de la fillette
Le père de la fillette, aidé de trois autres personnes, avaient mis en place une surveillance. Ensemble, ils ont interpellé l’agresseur présumé, dans la nuit de vendredi 21 octobre à samedi 22 octobre, alors qu’il tentait, selon eux, d’escalader un grillage aux alentours de 3h du matin.
La nuit précédente, la mère de la victime s’était retrouvée nez à nez avec un jeune homme sortant de la chambre de sa fille, située au 1er étage de leur maison. L’enfant venait de subir des attouchements à caractère sexuel.
« Après avoir montré la photo du jeune homme à la mère de la fillette, qui l’a reconnu formellement, ils l’ont roué de coups, lui occasionnant une interruption totale de travail (ITT) de 10 jours, avant d’appeler la police », a déploré auprès de l’AFP le procureur de la république de Roanne, Abdelkrim Grini.
10 jours d’ITT
Soigné à l’hôpital de Roanne, l’adolescent, un mineur isolé qui résidait depuis une quinzaine de jours dans une structure spécialisée non loin de la maison de la fillette, a été placé en garde à vue et présenté, dimanche 23 octobre, à un juge d’instruction. Selon le parquet, l’adolescent nie les faits qui lui sont reprochés. Un mineur non accompagné́ (MNA) auparavant nommé mineur isolé étranger (MIE) est un enfant de moins de 18 ans, de nationalité étrangère, arrivé sur le territoire français sans être accompagné par l’un ou l’autre des titulaires de l’autorité parentale ou par un représentant légal.
La protection de l’enfance est de la responsabilité des conseils départementaux en charge donc d’assurer la protection, le suivi et l’accompagnement de ces enfants isolés.
Livré à la police par le père de la victime présumée, le jeune suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Interrogé par la police, le suspect a nié les faits qui lui sont reprochés.
Pris en flagrant délit par la mère, puis capturé et roué de coups par le père
D’après Le Parisien, qui relaie des informations du Progrès, les faits se seraient produits dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre.
« Ma femme et ma fille sont traumatisées »
Transporté à l’hôpital pour soigner les blessures infligées par le père de famille et ses proches, le suspect a ensuite été placé en garde à vue, où il a donc nié les faits, d’après le parquet. Il a toutefois été « placé en détention provisoire sur décision du juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du parquet » et « mis en examen pour agressions sexuelles aggravées sur mineur de moins de 15 ans, dans le cadre de l’information judiciaire qui a été ouverte », comme le précise le procureur. Le père de famille sait qu’il risque lui aussi d’être poursuivi pour avoir cherché à se faire justice lui-même. « C’est moi désormais qui me retrouve accusé, c’est le monde à l’envers », affirme-t-il. « Ma femme et ma fille ne dorment plus, elles sont choquées ».
« Mais je ne regrette pas, je pourrais prendre 30 ans, ce n’est pas grave, c’est pour ma fille », poursuit-il.
De leur côté, la victime et sa famille sont évidemment toujours en état de choc. « Ma femme est partie dans sa famille avec nos enfants, explique le père de la victime présumée, toujours cité par Le Parisien. Elle ne veut plus dormir ici. Elle et ma fille sont traumatisées.
Nous avons rencontré Aniss, devant la maison où sa fillette de 6 ans aurait été agressée sexuellement, dans la nuit de jeudi à vendredi. « Ma femme est partie dans sa famille avec nos enfants. Elle ne veut plus dormir ici. Elle et ma fille sont traumatisées », explique le jeune père de famille.
Regardez la vidéo parle d’elle-même du père de la fillette
La position d’Eric Ciotti sur cette affaire en fin d’interview
Il est évident à priori que ses propos vont peut-être au-delà de sa pensée immédiate, il semble pratiquement évident que quels soient les parents qui n’auraient pas agi de la sorte ?
Oui les inégalités de justice entre personnes démunies et aisées non seulement existent, mais elles sont aussi grandes. Mais c’est un aspect de la justice à deux vitesses au milieu d’autres. Ne garder que cet élément serait éludé d’autres composantes. Déjà, il existe des inégalités territoriales.
Ce qui à priori peut sembler un comble ou pas, c’est que le père de la fillette risque « 5 ans de prison ferme » selon les textes de la loi. Nombreux sont ceux qui se poseront la question, en se posant la question « Qu’aurais-je fait à la place de ce papa ? »
« Je mettrais main à couper que n’importe quel père de famille aurait fait la même chose », ajoute Aniss. Une affirmation très nuancée par le parquet de Roanne, qui a affirmé qu’il s’agissait d’un fait isolé, et par Béatrice Brugère, magistrate et secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats SNM-FO. « Ça a toujours existé que des personnes règlent leurs comptes avant la justice, mais rien n’indique que ce phénomène monte particulièrement », explique-t-elle.
Béatrice Brugère estime néanmoins que cette affaire témoigne d’un sentiment que la chaîne pénale est inefficace en France. « Est-ce que ça signe l’échec de l’État de protéger les citoyens et l’échec de la justice à faire son travail de manière rapide et efficace ? ». Elle pointe notamment du doigt les délais de justice qui s’allongent et le manque de policiers et de magistrats. « Il y a un besoin d’agir dans des délais qui protègent et qui rassurent », conclut Béatrice Brugère.
Violence sexuelle : plaintes en hausse à Paris de 30% ?
Sources diverses
Archives du Journal Le Panda
Le Panda
Patrick Juan
Le père de la petite fille de 6 ans qui aurait été agressée sexuellement par un adolescent de 16 ans à Roanne est sous le coup d’une enquête pour violence sur l’agresseur présumé.
Le procureur a décidé de s’auto-saisir.
Une enquête a été ouverte contre le père qui a frappé l’agresseur présumé de sa petite fille, a appris mardi BFMTV de source judiciaire.
Le jeune homme de 16 ans est soupçonné de s’être introduit vendredi à leur domicile et d’avoir agressé sexuellement l’enfant de 6 ans.
L’enquête porte sur des faits de « violences aggravées en reunion commises avec une arme par destination ». Pour ces faits, le père encourt de trois à dix ans de prison en fonction du nombres de circonstances aggravantes retenues pas la justice.
À l’heure actuelle, aucune plainte n’a été deposée, ni par le jeune ni par le departement.
« C’est le monde à l’envers »
« Je l’ai roué de coups », a reconnu le père sur BFMTV, disant avoir été « dans un état second » au moment des faits.
« Je n’aurais pas dû le faire mais je ne regrette aucun cas de l’avoir fait. (…)
Heureusement qu’il y avait mes amis et que j’étais un minimum lucide pour appeler la police, sinon il est possible que je sois allé plus loin. »
« Une fois que ma femme l’a formellement reconnu (…) moi je voyais plus rien, j’écoutais même plus ma femme.
Je suis sorti en courant, j’ai dit ‘c’est lui’, il a essayé de s’enfuir, je l’ai rattrapé ».
S’en sont suivi de multilples coups de poings, de pieds et de barre de fer.
« N’importe quelle personne aurait fait la même chose que moi.
Certes, j’aurais pas du le faire mais je regrette en aucun cas de l’avoir fait », affirme celui qui est désormais considéré comme un suspect.
« Ma femme et ma fille ne dorment plus »
Le père de famille affirme avoir douté de la capacité des policiers à retrouver l’agresseur après avoir porté plainte:
« Le soir même, il n’y a eu aucune ronde et aucune patrouille de police n’est passée, il n’y a rien eu.
Moi, je le sentais que la personne n’était pas très loin, elle a disparu trop vite.
Donc effectivement elle habitait pas très loin de chez moi: en face, à 100 mètres, même pas ».
Interrogé avant l’annonce de l’ouverture de l’enquête, le père de famille avait conscience qu’il risquait d’être poursuivi pour avoir cherché à se faire justice lui-même.
« C’est moi désormais qui me retrouve accusé, c’est le monde à l’envers », a-t-il réagi.
« Mais je ne regrette pas, je pourrais prendre 30 ans, c’est pas grave, c’est pour ma fille. »
Il assure que sa femme et sa fille « ne dorment plus » et qu’il a déménagé chez son frère, en attendant de déménager dans un appartement prêté par un ami.
Les voisins solidaires.
Dans le quartier où habitaient la famille et l’agresseur présumé, les voisins font part de leur soutien l’homme accusé de violences.
« N’importe qui aurait fait la même chose, c’est légitime ce qu’il a fait. Avec certaines réactions d’autres pères, ça aurait pu être pire », martèle un voisin.
Face aux risques de poursuites judiciaires, plusieurs habitants pensent qu’il ne doit pas être condamné: « On n’espère pas [qu’il soit poursuivi], il ne doit pas risquer la prison et même rien du tout parce qu’il a défendu sa fille.
Nous on est avec lui », partage un autre homme vivant dans le quartier.
Au micro de BFMTV, Aniss déplore l’absence de patrouilles de police dans le quartier ce jour, pour tenter de retrouver l’agresseur présumé.
Alors qu’un de ces voisins lui confie alors avoir vu un jeune traîner dans le quartier à plusieurs reprises, il décide alors, avec trois amis, d’effectuer une surveillance et remarque un individu.
Loire Agression sexuelle d’une fillette à Roanne : le père de la victime et ses amis poursuivis pour violences aggravées.
Le père de la petite fille de 6 ans, agressée sexuellement à son domicile, et ses 3 amis vont être poursuivis pour des faits de violences aggravés.
Le père de la fillette de 6 ans, victime d’une agression sexuelle à son domicile dans la nuit de jeudi à vendredi, et ses 3 amis vont être poursuivis pour des faits de violences aggravées confirme le procureur de la République de Roanne Abdelkrim Grini.
La nuit suivant l’agression sexuelle, les 4 hommes avaient appréhendé un jeune homme de 16 ans qui correspondait au signalement de l’agresseur, et l’avait passé à tabac avant de le livrer à la police.
Le mineur avait été hospitalisé quelques heures et avait eu 10 jours d’ITT (interruption totale de travail), avant d’être mis en examen pour agression sexuelle aggravée et placé en détention provisoire, dimanche.
« Il a été frappé de manière extrêmement grave »
« J’ai décidé d’ouvrir une procédure car le jeune homme a été victime de représailles de la part du père de la victime et de ses amis.
Il a été frappé de manière extrêmement grave puisqu’il a été fouetté avec un câble électrique » rappelle le magistrat.
Les quatre hommes seront bientôt convoqués au commissariat de Roanne dans le cadre d’une enquête pour violences aggravées en réunion, avec une ITT supérieure à 8 jours, et avec une arme par destination.
« Cette affaire dans l’affaire si l’on peut dire est en cours de traitement par la police et la justice apportera la réponse qui s’impose, car il est inadmissible de s’arroger le droit de faire justice soi-même.
Nous sommes dans un état de droit, pas au Far-West » tonne Abdelkrim Grini.
« La police et la justice ont bien fait leur travail dans ce dossier »
Un avertissement qui fait écho aux propos tenus par le père de famille sur BFM, mardi matin.
Interrogé en direct, l’homme avouait « ne pas regretter son geste » et mettait en cause la police et la justice.
« Ce sont mes amis et mes voisins qui ont patrouillé. Heureusement, car à cette heure, on ne l’aurait pas encore retrouvé », justifiait l’homme.
« Dans cette affaire la police et la justice ont bien fait leur travail, car la priorité était de traiter la procédure d’agression sexuelle », reprend le procureur de la République.
« Je trouve regrettable qu’on justifie et légitime la violence et le droit de se faire justice soi-même c’est inadmissible.
Quand bien même il aurait commis les faits pour lesquels il a été mis en examen et placé en détention provisoire, ça ne donnait pas le droit au père de famille de se comporter comme il l’a fait surtout que le mis en cause conteste les faits et il est toujours présumé innocent. »
Difficile de comprendre à la suite du témoignage du principal témoin dans le cadre de l’émission sur C8 « Incroyable mais regardons la vidéo »
Un père de famille retrouve l’agresseur de sa fille de 6 ans et se venge
TPMP – 25/10/2022, France, 2022, 25 min
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! Du lundi au vendredi à 19h10 sur C8.
Au micro de BFMTV, ce mardi 25 octobre, Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, a apporté son soutien au père de famille.
« Qui peut condamner la réaction de ce père de famille ?
Qui peut mesurer sa crainte sa douleur ?
Il ne devrait pas protéger sa fille, tenter que ça ne se reproduise pas ? […] Je ne condamnerai pas le père de famille qui protège sa fille. »
Bonsoir panda ,
je passe vite fait .
je voudrais discuter de cet affaire avec toi .
et te placer dans mes lien « partenaire »
Reprendre un de tes article « refusé serais assez symbolique
contact moi sur kenran@free.fr sinon je te relance asap .
au plaisir
Je passe vite fait .
Je voudrais discuter de cet affaire avec toi .
Et te placer dans mes lien « partenaire »
Reprendre un de tes article « refusé serais assez symbolique
contact moi sur kenran@free.fr sinon je te relance asap .
Au plaisir
===================
Le principal reste que tu sois passé.
Je t’ai envoyé un message sur ton adresse.
Oui tu pêux reprendre l’article sans problème.
Oui pourquoi pas autant que je saches stp ce que tu fais des liens que tu souhaites faire de celui-ci?
Prends bien soin de toi
Amicalement