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Les Urnes en France le 10 avril 2022 – Revue de Presse Nationale et Internationale.

Temps de lecture : 6 minutes

Les Urnes en France le 10 avril 2022 – Revue de Presse Nationale et Internationale.

Une revue de presse ou relevé de presse est un genre journalistique et entrepreneurial qui consiste en une compilation d’articles de presse généraliste ou spécialisée, à une échelle géographique et temporelle choisie.

Un premier résultat tant attendu, par les partisans de différents camps. Il est de consort de ne pas admettre une défaite, ou de viser le second tour avec un final, qui va déchainer ou endormir les réseaux sociaux.

Rien de surprenant à cela, les consignes de vote sont délivrées comme la gageüre du constat que le bulletin de vote appartient à vie à tel ou tel candidat.

Avoir encore le civisme de se rendre au second tour pour faire un choix, qui indubitablement modifiera la face de la France sur les 5 années à venir, voire plus.

Tous ceux qui ont effectués leur droit civique peuvent encore avoir leur mot à dire. Quant à la masse des abstentionnistes un seul rôle dans la « Cour des Miracles » le silence s’impose. Ils ne subiront qu’une forme d’oubli temporaire en guise de gain.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets ? Surement pas, il se dégage que chaque époque représente pour chacun la conviction d’une meilleure égalité.

Derniers jours de la campagne « officielle » qui a démarré lundi 28 mars vont donner du fil à retordre aux instituts de sondage, eux qui sont déjà en permanence accusés de « mentir » par les réseaux complotistes.

Ils n’avaient pas prévu, l’élimination de Lionel Jospin !

Marine Le Pen et Emmanuel Macron à nouveau face à face dommage pour Jean Luc Mélenchon

La possibilité de sa victoire en 2022 prise au sérieux, par Emmanuel Macron qui reconnaît en elle sa plus redoutable adversaire : certains Machiavel ont même vu sa main derrière le lancement de cette concurrence à l’extrême de la droite.

Le coup a échoué car bien au contraire la radicalité de Zemmour a recentré Marine en la faisant passer pour une victime. Dans un tour de passe-passe, Marine le Pen s’inspire du « en même temps » séduire un électorat un programme économique hybride, peu à gauche, enfourchant le thème : pouvoir d’achat, peu à droite, se montrant réaliste sur l’Europe ou la dette, pour faire oublier que le programme du RN reste d’extrême-droite.

A l’évidence, ce schéma, ne donnera jamais à la France une place aussi importante à l’extrême-droite, seule une poignée d’irréductibles pourraient y croire.

Emmanuel Macron obligé de sortir du bois, reprendre son combat contre le populisme. Paralysé par l’affaire McKinsey, lui-même et les intéressés ont communiqué comme des manches, laissant avantages aux soupçons.

Emmanuel Macron, lors de l’affaire Benalla « s’ils cherchent un responsable, qu’ils viennent me chercher » lançant un arrogant « qu’ils aillent au pénal ». Voici Macron à son image de banquier d’affaires hautain et distant, à l’inverse de l’image de président à l’écoute qu’il a tenté de forger durant le Grand Débat.

De débat, il n’y en a pas eu, là a été son erreur. Ni sur le bilan, ni le récit de l’après, Macron n’a répondu présent. Un tort même plus un énorme risque, enfin pour lui et ses conseillers.

En l’instant, les bookmakers ne misent pas « Un rouble » à un second tour Mélenchon-Macron qui sait ? En cette année de surprises, qui aurait cru le 1er janvier que Poutine brandirait la menace nucléaire ? se préparer à tout, « à la montée de la sixième vague de Covid ».

Le joueur d’échec du Kremlin a fini sur un chantage aux coupures de gaz s’il n’est pas payé en roubles qui met l’Europe en ébullition. Ce n’est pas un Poisson, « Bons baisers du Kremlin ». Pour ce faire, le président russe a dû créer une usine à gaz en évitant la rupture des contrats en cours.

Poutine fait du Lénine version 2022. L’Europe, se prépare pour à un « Remak » à la Mad Max, film où l’humanité se bat pour quelques gouttes d’essence.

« Gaz russe, Poutine souffle l’effroi ». Ce n’est pas fini : comme l’écrit Robert Jules, à l’Opep+ comme à Washington, le pétrole se politisent. Sauf accord hypothétique avec l’Iran, alternative pas évidente.

Crise Russie-Ukraine n’a rien plus rien de régionale. Virus mondial sur les chaînes de valeurs de la mondialisation via les hausses de prix. Avec ce nouvel ordre mondial, préparons-nous à des pénuries mondiales. La France s’en sort mieux que ses voisins en termes d’inflation, grâce au nucléaire.

Le secteur du BTP est plombé par les effets de la guerre. Quand le BTP ne va pas, en France, on connaît. Le risque de stagflation a beau être contesté par Christine Lagarde, il reste au coin de la rue.

Enjeu majeur de la présidentielle vu le contexte international : l’armée française est-elle obsolète ?

Malgré la guerre, les affaires : Vincent Bolloré a fini, contre son gré, à bon prix, par céder ses activités logistiques en Afrique, beaucoup de fortune et bien des ennuis : Léo Barnier nous raconte l’épilogue de la cession à l’italo-suisse MSC, bien connu d’Alexis Kohler, d’un des secteurs historiques du groupe Bolloré bicentenaire cette année. Mais s’il abandonne l’Afrique, reste à savoir ce que fera de ces 6 milliards d’euros d’argent frais celui que l’on n’a pas nommé pour rien « le petit prince du cash-flow ».

Utile en cette terrible guerre en Ukraine

Les points indéniables qui semblent ressortir de ce premier est indéniablement « La surprise » essayons justement de mieux la comprendre.

Pourtant en ce qui concerne ce 10 avril, le temps se mettant de la partie, les « Urnes » ne furent nullement bourrées. Alors ne pas anticiper le « Second » tour qui aura lieu « Le 24 avril 2022 »

Essayons en partant de ces résultats de penser à ce que sera la valeur de la France dans sa globalité face au restant du monde, mais surtout œuvrer pour que les « Engagements pris soient une bonne fois pour toute respectés »

Pour ceux qui n’ont pas eu loisirs ou le « Temps » de prendre connaissance de certaines positions veuillez cliquer ici.

Etant aller voter ce matin, vers 11h il était normal de suivre cette élection présidentielle de 2022.

Le taux de participation à 12 heures communiqué par le ministère de l’Intérieur était de 25, 60%

Suivant ce suffrage de la nation, nous ferons un point à 17h conformément au taux indiqué

Le Taux de participation à 17 heures communiqué par le ministère de l’Intérieur était de 65 %

À présent il nous faudra attendre 20 heures ce 10 avril 2022, pour connaitre les deux postulants au second tour les places seront plus que chaudes. Divers faits furent surprenants dans cette campagne qui en toutes réalités n’en fut pas une. Le masque tant préconisé été absent dans sa majorité dans les bureaux de vote. Dont « Le Covid » est fini ? Bien sûr que non ! « Le Pouvoir d’achat, les Retraités, l’Ecole, etc. » Tout cela passé sous presque silence et que nous attend demain ?

Résultats estimés à 20 heures selon les projections de tous les instituts en place

Un taux d’abstention pas aussi conséquent que celui attendu « 26, 50% »

Les qualifiés pour le 24 avril 2022 sont :

« Emmanuel Macron bien devant Marine Le Pen« 

Le 1er avec 28% La seconde avec 23%

« Troisiéme Jean Luc Mélenchon, puis aussi surprenant Eric Zemmour en quatriéme position« 

Le Panda

Patrick Juan

110 réflexions sur “Les Urnes en France le 10 avril 2022 – Revue de Presse Nationale et Internationale.

  • A chaud
    Résultats présidentielle: à 28,5% Emmanuel Macron largement en tête du premier tour, devant Marine Le Pen à 23,6%
    Election Présidentielle 2022
     
    Le président sortant a su mobiliser au-delà de sa base, progressant de quatre points par rapport à 2017. Il devance la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen Jean-Luc Mélenchon, malgré ses 20,3%, ne parvient pas à se hisser au second tour.

  • L’extrême droite au second tour de la présidentielle pour la troisième fois en vingt ans. Après la sidération du 21 avril 2002 et sa qualification en 2017, Marine Le Pen propulse le Rassemblement national en finale. Dédiabolisée par ricochets par des candidats plus radicaux qu’elle, d’Eric Zemmour à Nicolas Dupont-Aignan, elle réussit le tour de force de gagner deux points par rapport à son score d’il y a cinq ans: 23,6% selon les premières estimations d’Ipsos pour France Télévisions.

    Le 24 avril, la candidate autoproclamée de la «France invisible» sera de nouveau opposée à Emmanuel Macron. Président-candidat furtif, descendu dans l’arène tardivement, le candidat de La République en marche arrive largement en tête du premier tour, avec 28,5% des suffrages exprimés. Presque cinq point les séparent pour le second tours contre trois il y a cinq ans même si la présidente du RN dispose, a priori, de grosses réserves de voix.

  • Pour sa troisième et dernière candidature présidentielle, Jean-Luc Mélenchon reste sur la troisième marche. Avec 20,3 %, le chef de file des Insoumis améliore d’un point son score de 2017 mais ne parvient pas à bousculer le tête-à-tête Macron-Le Pen. Comme en 2017, le député des Bouches-du-Rhône avait pourtant effectué dans les dernières semaines une remontée en flèche dans les intentions de vote, profitant largement du «vote utile» à gauche.

    Plus que ce match retour redouté de 2017, c’est le niveau élevé d’abstention qui marque ce premier tour: 26,5%. Même si on est loin du record historique de la Ve République (28,4% le 21 avril 2002), plus d’un électeur sur quatre ne s’est pas déplacé pour aller voter ce dimanche. En 2017, 22,2 % des Français n’avaient pas voté au premier tour. Signe d’un décrochage pas seulement des partis politique mais de la vie démocratique.

  • Pécresse sous les 5%, Jadot aussi, déroute historique pour le PS
    A droite, ce premier tour préfigurait l’avenir d’une famille politique à l’électorat éclaté. Il tient toutes ses promesses. Eric Zemmour avec 7% arrive devant Valérie Pécresse. Si l’ex-journaliste, qui jurait ces derniers temps qu’un «vote caché» jouerait en sa faveur dans la dernière ligne droite, voit son rêve élyséen s’écraser, il prend toutefois une sérieuse option dans la future recomposition de la droite.

    Pour Valérie Pécresse, l’échec était prévisible mais dans ces proportions, c’est spectaculaire pour la droite dite de gouvernement: la présidente de la région Ile-de-France arrive en cinquième position avec 4,8%, soit quatre fois mois que François Fillon en 2017. Son score est porteur d’une menace presque vitale pour LR: le parti ne devrait pas être remboursé de ses frais de campagne.

  • Arrivé avec 4,3% des voix, en 6e position, le candidat écologiste Yannick Jadot ne sera pas parvenu à capitaliser sur l’urgence climatique. Si la maison brûle, une partie de l’électorat continue de regarder ailleurs, pourraient dire les écologistes en reprenant la formule de Jacques Chirac. Certes, le score du candidat écolo permettra aux Verts de peser dans la future recomposition de la gauche, en lambeaux mais dans cette campagne, le député européen n’aura pas vraiment réussi à imposer ses thèmes dans une France rythmée par les marches hebdomadaires pour le climat.

  • Derrière lui, le candidat communiste Fabien Roussel obtient 2,6% des suffrages. Il est suivi d’Anne Hidalgo 2,2%. Pour le Parti socialiste, la déroute est aussi historique qu’attendue, très très loin du pire score de l’histoire du parti, quand Gaston Defferre n’avait obtenu que 5,01% des suffrages en 1969. La maire de Paris glisse également sous le score de Benoît Hamon en 2017 (6,36 %). Après cinq ans supplémentaires de brouillage du clivage droite-gauche par Emmanuel Macron, le PS et LR disparaissent ont disparu du paysage présidentiel.

  • Avec 2,2%, Nicolas Dupont-Aignan divise son score de 2017 par deux et se classe loin derrière Jean Lassalle qui recueille 3,2% des suffrages, soit trois fois plus qu’il y a cinq ans. Au fond de la classe, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud sont respectivement à 0,8% et 0,7%.

    La même finale qu’il y a cinq ans, au terme d’une campagne à la fois morne et atypique. Où le Covid aura d’abord laissé planer l’ombre d’une présidentielle perturbée. Où les chars et les bombes en Ukraine auront ébranlé les certitudes et révélé les positions de chacun. Où, enfin, chaque candidat aura peiné à imposer son agenda, tentant ici ou là de parler d’alimentation, de dette publique ou de pouvoir d’achat.

  • L’essentiel

    Présidentielle: Macron largement en tête devant Le Pen, le PS et LR à leur plus bas historique
    Election Présidentielle 2022.
     
    De l’ouverture des bureaux de vote au petit matin jusqu’aux soirées dans les QG des candidats, en passant par le dépouillement des bulletins de vote, «Libération» vous fait vivre ce dimanche de premier tour d’élection présidentielle.

  • Après une campagne hors norme, secouée par le Covid-19 puis la guerre en Ukraine, c’est le jour-J pour le premier tour de l’élection présidentielle ce dimanche. A 8 heures du matin, près de 70 000 bureaux de vote avaient ouvert leurs portes à travers la France métropolitaine. Quelque 48,7 millions d’électeurs avaient jusqu’à 19 heures (20 heures dans les grandes villes) pour faire entendre leur voix. A 20 heures, la participation était de 73,5%, en baisse de 4,3 points par rapport à 2017, selon les premières estimations Ipsos pour France Télévisions.

  • Chez Jadot, on a «mal à sa France». La déception est totale chez les militants écologistes. «C’est triste de voir l’extrême droite au second tour, et de voir que la gauche, le climat et l’écologie en seront absents», dit avec gravité Nihal, militante de 22 ans. Pour Tristan Peglion, il faudra «continuer à se battre demain» et il tient à remercier tous les activistes sur le terrain. Victor, lui, n’a «pas eu la main qui tremble» au moment du vote, contrairement à d’autres militants écolos qui ont, selon lui, «basculés» du côté de Jean-Luc Mélenchon. Pour le second tour, sa stratégie électorale est faite: «j’aimerais faire élire Macron avec la plus petite marge possible, lui faire mal et lui faire comprendre qu’il est mal élu». Un jeu dangereux.

  • Effusion de larmes au QG de Zemmour : «On n’a pas perdu la guerre». Paris, 20h25. Il a un polo orange. On ne voit que lui parmi l’assistance, à la Mutualité, qui regarde les trois écrans diffusant les résultats. L’homme n’y croit pas : Eric Zemmour n’est qu’à 6,8%. Le grand drapeau bleu-blanc-rouge qu’il maintenait sur ses épaules lui sert désormais de mouchoir. Il le mouille de larmes. Il ne veut pas parler. Se retourne. «Les Français sont des idiots. Je les encule.» Après les résultats, quand le nom de Zemmour est craché par les haut-parleurs, des applaudissements retentissent. Ils durent vingt secondes, pas plus. Les larmes sur certains visages continuent de couler. Une femme en tenue de soirée, mascara ruisselant: «On n’a pas perdu la guerre.» Elle sort dehors pour souffler. Dans l’ensemble, le faible score «étonne». On tente de ravaler sa déception: «Au moins on est au dessus du PS et de LR. A 20h25, Eric Zemmour n’a toujours pas parlé.

  • Valérie Pécresse exprime sa «déception personnelle» et votera Macron. «J’ai dû batailler sur deux fronts : contre le camp du Président et celui des extrêmes. Malgré la qualité de notre projet, je n’ai pas réussi à vous convaincre. Le réflexe du vote utile a fonctionné à plein. Le résultat de ce soir est une déception personnelle et collective. J’assume en responsabilité toute ma part dans cette défaite», déclare la candidate LR, qui est donnée sous 5%. Avant de parler de la suite : «J’ai toujours combattu les extrêmes avec force. Sa proximité historique avec Poutine la discrédite pour défendre les intérêts de la France. Malgré les profondes divergences que j’ai avec lui, je voterai pour Emmanuel Macron. Je continuerai à me battre de toutes mes forces»

  • Pour les militants macronistes, «la vraie campagne commence maintenant». Les drapeaux se lèvent, et les cris de joie jaillissent. «Quel soulagement!», lâchent en chœur Mathilde et Raphaël, 24 et 21 ans. Emmanuel Macron et Marine Le Pen «ne sont pas au coude à coude, comme pouvaient le laisser croire certains sondages», dit l’un, «et c’est tant mieux!», renchérit l’autre. Et pourtant, devant la scène encore vide du parc des expositions de Versailles, surmonté du slogan «Nous tous» sur fond bleu ciel, l’effervescence reste timide. «Bien sûr que c’était différent en 2017! La campagne n’a pas été la même, l’ambiance est forcément différente», reconnaît un militant de la première heure, qui ne veut pas donner son nom. Rémi, 32 ans, membre du parti radical, pointe le «contexte plus compliqué». «On a traversé la crise des gilets jaunes, une épidémie mondiale, la guerre en Ukraine…». «Alors bien sûr que ça a changé!», affirme-t-il, un béret gris vissé sur le crâne. Un peu plus loin, Philippe, pharmacien parisien de 43 ans en blouson en laine, veut croire que «la vraie campagne commence maintenant». «On n’a plus le choix, il va falloir faire bloc». Sur les grands écrans, branchés sur France 2, la candidate LR déchue Valérie Pécresse vient justement d’annoncer qu’elle voterait pour Emmanuel Macron.

  • A Marseille, Benoît Payan votera Macron. Le maire de Marseille Benoît Payan n’a pas attendu très longtemps après les estimations du premier tour pour annoncer, via un communiqué, qu’il prenait «ses responsabilités» et voterait «sans hésitation» pour Emmanuel Macron au second tour, pour faire «barrage à l’extrême droite». «Je suis le maire d’une ville millénaire, qui s’est construite au fil des siècles sur une tradition d’ouverture, de solidarité, d’accueil et de tolérance, et je n’accepterai jamais de mettre en péril les valeurs qui ont fondé notre ville, qui font vivre notre pay», a-t-il écrit. Avant «d’inviter» tout les marseillais à faire pareil. La candidate socialiste, Anne Hidalgo, a appelé à voter Macron «contre l’extrême droite».

  • Chez Marine Le Pen, une explosion de joie, des cris et des larmes. Lorsque le visage de Marine Le Pen est apparu à côté de celui d’Emmanuel Macron sur l’écran géant, les quelque 500 militants du Rassemblement national présents au pavillon Chesnaie du Roy, dans le bois de Vincennes, ont explosé de joie. Pendant près d’une minute, applaudissements et cris de joie ont retenti. Certains se prenaient dans les bras, quand d’autres semblaient franchement émus. Difficile de parler de surprise en revanche, tant la confiance était forte chez ses soutiens. Dans les minutes précédant l’annonce des résultats, la Marseillaise retentissait déjà dans la salle et des «Marine présidente» étaient repris en cœur. «Du bonheur, du bonheur. C’est que du bonheur», souffle Lisa Haddad, députée suppléante de Nicolas Dupont-Aignan, qu’elle a quitté il y un peu plus d’un an. «On a fait une campagne exceptionnelle, c’est mérité. Maintenant il faut penser au second tour.»

  • «Une forme de ressentiment démocratique s’est créée, dont l’abstention n’est qu’une forme». Pour Stewart Chau, de l’institut de sondage Viavoice, la taux d’abstention de 26,5% au premier tour ce dimanche fait écho à celui de 2017 et interroge sur l’installation d’un ressentiment démocratique.

  • «Aucune voix à l’extrême-droite» pour les insoumis. Adrien Quatennens, député LFI du Nord, annonce sur France 2 qu’une «consultation» va être menée auprès de ceux qui ont soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour savoir quelle attitude adopter en vue du second tour qui opposera Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Avec un préalable : «Le vote d’extrême-droite ne sera pas une option». Quatennens adresse un message «à la jeunesse et aux quartiers populaires» qui espéraient, avec le bulletin Mélenchon, «hisser la France à la hauteur des enjeux». «Ce bloc populaire est là et sera là, pour votre dignité. On va continuer le combat», ajoute-t-il

  • Anne Hidalgo appelle à faire barrage et à voter Macron. 2,1%. un silence de mort accueille le score d’Anne Hidalgo qui s’affiche sur l’écran géant. Même s’ils s’y attendaient, les militants, élus, maires de «l’équipe de France des maires» que la candidate avait réunie autour d’elle, sont sonnés. Un militant a les yeux qui brillent, un autre essuie une larme. La candidate descend l’escalier du restaurant Le Poinçon et rejoint le pupitre sous les applaudissements nourris des militants, manière de la remercier d’avoir bon jusqu’au bout. Des «bravos» fusent même, malgré cet échec cuisant pour la candidate du parti qui, il y a encore cinq ans, gouvernait le pays. La candidate prend la parole, s’adresse aux militants : «je sais combien vous êtes déçus et nous tirerons tous les bilans de façon objective, mais nous ne baisserons pas les bras». Après un hommage aux «premiers de cordée», elle appelle à «voter contre l’extrême droite et Marine Le Pen, en vous servant du bulletin d’Emmanuel Macron». Une formule alambiquée mais qui montre que le front républicain, menacé, tient encore dans le parti de Léon Blum.

  • Le PS et LR à leurs plus bas historiques. Le Parti socialiste et la droite LR enregistrent leur plus mauvais score lors d’une élection présidentielle, la candidate socialiste Anne Hidalgo recueillant environ 2 % des voix au premier tour, tandis que Valérie Pécresse avoisine les 5 % ou moins, selon les estimations des instituts de sondage dimanche soir. La maire de Paris fait moins bien que l’ex-socialiste Benoît Hamon en 2017 (6,36 %), qui avait déjà réalisé un score historiquement bas. A droite, la présidente de la région Île-de-France arrive, très loin derrière le score de François Fillon en 2017 (20,1 %), pourrait même finir en dessous des 5 % des voix synonyme de non-remboursement des frais de campagne. Pour les deux partis longtemps dominants de la vie politique française, cette journée ressemble à une descente aux enfers qui devrait signifier une vaste refondation à venir.

  • Chez Jadot, l’heure n’est pas à la fête. A quelques minutes des résultats, la tension était palpable au QG de Yannick Jadot. David Belliard, l’adjoint à la mairie de Paris a le ton grave. «Marine Le Pen sera sûrement au second tour, comment pourrait-on se réjouir de ça ?» A charge d’Emmanuel Macron de faire barrage, si lui aussi sort gagne de ce premier tour, affirme l’élu écolo. Pourtant, «personne ne peut se réjouir de reconduire Macron». Immigration, sécurité, Zemmour : «La responsabilité médiatique est lourde, à avoir préféré l’accessoire à l’essentiel», poursuit le Vert, amer. David Belliard l’assure, la campagne a malgré tout été une «grande fierté». «Yannick Jadot a parlé de tout, d’économie, défense, de l’Ukraine, de l’Europe». La suite ? Remobiliser les militants, portés par les valeurs de l’écologie politique. Quelques minutes plus tard le résultat tombe : le candidat écolo est crédité de 4,4 % des suffrages.

  • Quels journalistes pour le débat de l’entre-deux tours ?

    Quels journalistes animeront le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ? Selon Le Parisien, deux figures de l’info auraient été plébiscitées par les candidats du second tour de l’élection présidentielle…

  • Qui arbitrera l’attendu débat de l’entre-deux tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, mercredi 20 avril? Selon Le Parisien, TF1 et France2 devraient annoncer très prochainement les noms des journalistes qui donneront la parole aux deux candidats de l’élection présidentielle lors de ce traditionnel rendez-vous politique. D’après le quotidien, c’est Gilles Bouleau, présentateur du JT de 20H de TF1 qui devrait officier en tant qu’arbitre du débat pour la première chaine. Mais en ce qui concerne la journaliste choisie par France 2, il ne s’agirait pas d’Anne-Sophie Lapix, sa concurrente sur la même tranche horaire…

  • Léa Salamé a 42 ans : Père ministre, Couple, Fils, Malaise, Pire interview…
    Léa Salamé fête ses 42 ans le 27 octobre! Son père ministre, les attentats du 11 septembre, son amitié avec Thomas Sotto, son couple avec Raphaël Glucksmann… Secrets de l’une des journalistes les plus influentes du PAF…
     

    Débat Macron/ Le Pen : Léa Salamé choisie par France 2 ?
    Le Parisien cite le nom de Léa Salamé pour animer le débat au côté de Gilles Bouleau. L’entourage des candidats se serait entretenu avec les deux chaines en visioconférence, le soir du 11 avril. Mais aucune décision officielle n’a été communiquée pour l’heure. « Les discussions sont toujours en cours », a déclaré France Télévision au quotidien local.

  • « France Télévisions a poussé Léa Salamé. C’est un choix cohérent, plus que légitime. Elle incarne à la fois la politique et la campagne présidentielle, aussi bien sur France 2 que sur France Inter », a expliqué un cadre de la deuxième chaîne.  Ces deux noms circulaient déjà il y a quelques semaines, ainsi que celui d’Anne-Claire Coudray.

    Anne-Claire Coudray se voyait « nana désagréable » : Stress, « Amoureux » et Complexes
    Depuis 2015, elle s’invite tous les soirs dans les foyers de millions de français. Anne-Claire Coudray, à la tête du JT de 20H de TF1, se confie dans un portrait exclusif pour 50′ Inside diffusé le 5 mars 2022, et répond aux questions sans concession de Nikos Aliagas sur sa vie professionnelle, sa vie amoureuse et sa vie de maman d’une petite Amalia.
    Anne-Sophie Lapix : pourquoi elle ne devrait pas animer le débat
    Quant à Anne-Sophie Lapix, son nom aurait été écarté par les candidats du deuxième tour de l’élection présidentielle. « Elle n’arrive pas à dissimuler son hostilité vis-à-vis de Marine Le Pen à chaque fois qu’elle la reçoit », a expliqué Jordan Bardella, porte-parole de Rassemblement National.

    Quant à Emmanuel Macron, il semblerait qu’il ne porte pas non plus Anne-Sophie Lapix dans son cœur. La journaliste avait déjà fait part de sa frustration face au refus du président de la République d’être interviewé sur France2. « Je regrette qu’il ne soit pas du tout venu sur France 2, dans aucune de nos émissions. J’ai interrogé tous les candidats, sauf lui », avait-elle déploré auprès de Télé 2 Semaines.

    En 2017, le duo de présentateurs était composé de Christophe Jakubyszyn et Nathalie Saint-Cricq. 

  • MACRON À STRASBOURG: « CETTE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EST AUSSI UN RÉFÉRENDUM SUR L’EUROPE »
    BFMTV

    Emmanuel Macron en meeting depuis Strasbourg.

    Deuxième journée d’entre-deux-tours pour les deux candidats. Lundi, ils se sont répondus par déplacement interposé, respectivement dans le Nord et l’Yonne.

  • Selon Emmanuel Macron, Marine Le Pen « fait la même chose qu’en Hongrie: réduire et dégrader les droits »
    Le président Emmanuel Macron a réagi, lors de son meeting à Strasbourg, au bannissement des journalistes de l’émission Quotidien des meetings de Marine Le Pen.

    « Elle fait la même chose qu’en Hongrie: réduire et dégrader les droits », a déclaré le candidat face à la foule.

  • Macron interpellé en plein meeting: « Vous pouvez crier, c’est la différence entre vivre en France et en Hongrie »
    Le président Emmanuel Macron a été quelque peu chahuté par quelques militants d’opposition mardi soir pendant son meeting à Strasbourg. Ce à quoi le candidat à sa réélection a répondu:

    « J’ai entendu comme vous des militants, certains venant sans doute de l’extrême gauche, d’autres plutôt de l’extrême droite. Je veux parler à tous et toutes: nous avons la chance d’être dans une démocratie et de vivre en paix », a-t-il déclaré.

    « Et je le dis avec beaucoup de force: le moment que nous vivons est un moment de choix. Vous pouvez crier ‘À bat la République’, ce qui est à mes yeux une absurdité. Mais vous voyez, c’est la différence entre vivre en France, à Strasbourg, et vivre en Hongrie ».

  • Selon Emmanuel Macron, « l’élection est un référendum sur l’Europe »
    Le chef de l’État et candidat à sa réélection, en meeting à Strasbourg, a considéré que « l’élection est un référendum sur l’Europe ». « Ce moment que nous vivons est un moment de choix, un moment de détermination ».

    « Je veux vous parler avec les mots du coeur et de la conviction pour vous dire que l’élection est aussi un référendum sur l’Europe. Elle l’est, parce qu’entre le projet que je défend et celui de la candidate d’extrême droite, les choses sont claires ».

  • Pour Macron « l’Europe, c’est ce qui nous protège des crises et de la guerre »
    « Notre Europe, c’est la paix », a martelé Emmanuel Macron face à ses sympathisants à Strasbourg ce mardi soir. « L’Europe que je défends, c’est celle que nous avons en profondeur réformé ces dernières années. C’est notre culture pour nous Français, pour aujourd’hui et demain. »

    L’Europe, « c’est ce qui nous protège des crises et de la guerre », a-t-il déclaré, en référence à la guerre en Ukraine. « C’est par l’Europe que nous battirons la paix, je vous le dis avec gravité ».

  • L’UDI appelle à voter pour Macron au second tour
    Les centristes de l’UDI, soutiens de la candidate LR Valérie Pécresse, appellent à voter pour le président sortant Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle face à Marine Le Pen. L’UDI souhaite « un mandat très différent du premier plutôt que le risque de l’effondrement que porte le programme d’extrême droite ». « Pour la première fois, la candidate d’extrême droite peut gagner », s’alarme le parti centriste.

    « Rien dans son programme ne ressemble à nos valeurs ni aux projets que nous portons », a-t-il complété, listant « ses positions sur l’Europe », « sa proximité de toujours avec les régimes autoritaires » ou « ses propositions économiques démagogiques ».
    « Elle ne dispose d’aucune équipe ayant les compétences et l’expérience pour gouverner, même en s’alliant avec Éric Zemmour », a ajouté le parti. Il invite Emmanuel Macron à « bien davantage prendre en compte la France qui souffre d’inégalités sociales et (le) manque d’équité territoriale ».

  • « Elle me doit tout »: Sarkozy égratigne à nouveau Pécresse après sa défaite
    Durant ce déjeuner avec les conseillers départementaux LR et UDI des Hauts-de-Seine qui a duré 2 heures, Nicolas Sarkozy n’a pas ménagé Valérie Pécresse, la candidate LR qui n’a récolté que 4,7% des voix au premier tour de la présidentielle.

    « Elle me doit tout », aurait déclaré l’ancien locataire de l’Elysée. « Elle a été ma ministre, la porte-parole de l’UMP, et voilà qu’elle demande le soutien de Claude Chirac qui a soutenu Hollande, contre moi, en 2012 » avant d’ajouter: « elle n’a pas su incarner durant la campagne ».
    Selon nos informations, Nicolas Sarkozy n’a toujours pas appelé Valérie Pécresse depuis le 1er tour. « Il n’aura pas été élégant une seule fois dans cette campagne », regrette un proche de la désormais ex-candidate.

  • « Notre survie politique est en jeu »: Sarkozy évoque l’accord politique envisagé avec Macron
    INFO BFMTV – L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a déjeuné ce mardi avec les conseillers départementaux LR et UDI des Hauts-de-Seine. Durant ce rendez-vous, il a parlé très librement et a évoqué l’éventuel futur accord avec Emmanuel Macron.

    Dans un premier temps, l’ancien président a rappelé qu’il allait voter Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle. « Le ni/ni n’est pas une option ! L’ambiguité n’est pas une bonne chose en politique. C’est ridicule! », aurait-il déclaré, selon nos informations.

    Puis il a évoqué un éventuel accord avec l’actuel chef de l’Etat. Devant la trentaine d’élus, réunis à Nanterre, il a lancé : « soit vous regardez les trains passer durant 5 ans, soit vous avez des parlementaires et quelques ministres! C’est notre survie politique qui est en jeu », a lancé l’ancien chef de l’État, selon un participant.

    Nicolas Sarkozy a évoqué une alliance de gouvernement et un accord politique en vue des prochaines législatives. « Les 100 députés sortants LR pourraient être candidats sans concurrence LaREM », a-t-il affirmé en précisant que la réciproque serait vraie. En clair: que LR ne présenterait pas de candidat face aux sortants LaRem, MoDem ou Agir. Et cet accord, Nicolas Sarkozy est prêt à le défendre auprès du principal concerné: « Je suis en capacité de défendre cette position avec Macron », a-t-il fait savoir.

  • « Une candidate qui stigmatise »: dans son nouveau tract, Macron cible directement Le Pen
    Dans un prospectus distribué dès mercredi, le président-candidat explique ses différences avec Marine Le Pen en ciblant ses propositions liées au Covid-19. Il attaque également son parcours de « candidate héritière du clan familial » avant de décliner son propre projet.

    On vous résume ici le contenu de ce tract de campagne.

  • Macron tiendra un meeting au Pharo à Marseille samedi
    Emmanuel Macron tiendra un meeting au palais du Pharo à Marseille ce samedi dans le cadre de la campagne d’entre deux tours, a-t-on appris ce mardi, confirmant une information de La Provence.

  • La Fondation Abbé Pierre appelle à voter contre Marine Le Pen au second tour
    « Inquiète pour les valeurs qu’elle porte, la Fondation Abbé Pierre appelle à voter contre Marine Le Pen le 24 avril 2022 », a indiqué la Fondation dans un communiqué.

    « La préférence nationale maintiendrait ainsi hors de la solidarité du pays des personnes en très grande difficulté », poursuit-elle.
    Par conséquent, « la Fondation Abbé Pierre appelle les électrices et électeurs à aller voter pour Emmanuel Macron » mais rappelle que « cet appel ne vaut (…) blanc-seing pour le futur président de la République ».

  • Selon un sondage quotidien d’Ifop-Fiducial publié ce mardi, Emmanuel Macron récolterait 52,5% des voix au second tour
    Selon le sondage Ifop-Fiducial pour TF1info publié ce mardi 12 avril, le président sortant l’emporterait avec 52,5% des voix, contre 47,5% pour la candidate du Rassemblement national.

    Pour rappel, en 2017, Emmanuel Macron avait récolté 66% des voix.

  • Christian Estrosi appelle Emmanuel Macron à un mettre en place un « gouvernement d’union républicaine »
    Le maire de Nice, soutien d’Emmanuel Macron, s’est dit favorable à un gouvernement élargi qui intégrerait des représentants de partis ayant « clairement appelé à voter » pour le président sortant.

    Il évoque notamment les « gouvernements d’ouverture » sous la présidence de Nicolas Sarkozy (droite, 2012-2017) qui avaient intégré des personnalités de gauche.

  • L’UDI appelle à voter pour Emmanuel Macron au second tour
    Sa position était attendue ce mardi. Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, le bureau national de l’UDI appelle à voter pour Emmanuel Macron pour le second tour de l’élection présidentielle.

    « Pour la première fois, la candidate d’extrême droite peut gagner » écrit le parti, listant les positions et propositions de Marine Le Pen « qui conduiraient la France à la ruine si elle étaient appliquées ».
     

  • Macron poursuit sa visite dans le Bas-Rhin et aborde le chapitre de la sécurité
    Après Mulhouse et la Santé, Châtenois et la sécurité. Emmanuel Macron poursuit son déplacement dans le Bas-Rhin cet après-midi et il est arrivé dans la petite commune sur les coups de 16h30.

    Il y est accompagné de Brigitte Klinkert, ministre délégée à l’Insertion et élue en Alsace. Il est allé à la rencontre des habitants de cette ville où il est, cette fois, arrivé en tête au premier tour dimanche.

  • L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron publie ses « 10 raisons de choisir le projet » de son candidat dans un nouveau tract
    L’entourage d’Emmanuel Macron va faire circuler un nouveau tract de campagne dès mercredi, intitulé « dix raisons de choisir le projet » du président sortant. Il doit être tiré à deux millions d’exemplaires selon nos informations.

  • La publication liste entre autres le maintien de la « prime Macron » jusqu’à un montant de 6000 euros, la réindexation des retraites sur l’inflation, la possibilité d elouer un véhicule électrique pour moins de 100 euros par mois, le doublement des effectifs des forces de l’ordre sur le terrain, ou encore un minimum retraites garanti à 1100 euros.

  • Macron accuse Le Pen de vouloir « quitter l’Europe sans plus oser le dire »
    Emmanuel Macron a réutilisé le terme de « carabistouille » pour qualifier les intentions de Marine Le Pen quant à l’Union européenne. « Elle a dit vouloir faire une alliance entre nations », a-t-il posé: « ça veut dire qu’elle veut quitter l’Union européenne et n’ose plus le dire ».

  • « Moi, je fais du terrain »: Macron tacle Le Pen
    Emmanuel Maron a adressé un nouveau tacle à sa concurrente dans cet entre-deux tours.

    « Moi, au moins, je fais du terrain, je me déplace, je ne vais pas 30 minutes dans un hôtel avant de revenir à Paris », a-t-il lancé. « Je suis toujours allé au contact, même si j’ai pu faire des erreurs que je ne referai plus », s’est-il engagé citant sa phrase sur la possibilité d etrouver du travail en « traversant la rue ». « Je suis allé trop loin », a-t-il admis à ce propos.

  • Emmanuel Macron se dit pour le septennat présidentiel et veut laisser les Français décider de son caractère renouvelable ou non
    Alors que Marine Le Pen intègre l’idée d’un septennat présidnetiel non renouvelable dans son projet de réforme des institutions, Emmanuel Macron a déclaré: « Le septennat est un bon rythme, je pense que c’est une bonne respiration par rapport aux législatives et au temps dont a besoin l’action présidentielle ».

    « Je laisserai plutôt le peuple décider du caractère renouvelable ou non du septennat », a-t-il précisé, jugeant « étrange » de ne pas soumettre à consultation cette dimension « quand on croit à la souveraineté du peuple », dans une allusion directe à sa rivale.

  • Pour lutter contre les déserts médicaux, Macron veut revoir « l’organisation de la santé sur le territoire »
    Emmanuel Macron a aussi évoqué le maillage médical du territoire.

     
     

    Il faut réussir à changer l’organisation de la santé sur le territoire », a-t-il lancé.

  • « Elle voulait vacciner à la chloroquine »: Macron dénonce l’attitude de Le Pen durant la crise sanitaire
    Emmanuel Macron a expliqué que ce déplacement consacré au thème de la Santé revenait à « marquer (s)a reconnaissance envers ceux qui se sont battus contre le Covid ». Il a ensuite dénoncé l’attitude de sa rivale lors de la crise sanitaire: « Elle allait vacciner à la chloroquine, avec un vaccin russe inefficace ».

    Quant aux soignants suspendus, il a dit son intention qu’ils soient « réintégrés quand les choses se normaliseront ».

  • Montant, réindexation sur l’inflation et clause de revoyure: Macron défend sa réforme des retraites
    Depuis Mulhouse, Emmanuel Macron a défendu sa réforme pour des « retraites plus justes ».

    Il a promis leur « réindexation sur l’inflation dès cet été ». « Avec moi, les impôts n’augmenteront pas – ils baisseront – et les cotisations n’augmenteront pas », a-t-il ajouté, enchaînant: « Mais pour financer ce modèle, il faut travailler plus longtemps ». 

    Concernant l’âge de départ à la retraite, qu’il souhaite toujours fixer à 65 ans tout en prenant « en compte les cas individuels », il s’est dit « prêt à adopter une clause de revoyure, par exemple en 2028 »

  • Macron évoque aussi le septennat présidentiel: « Il va finir par voter pour moi », s’amuse Marine Le Pen
    Une journaliste a remarqué qu’Emmanuel Macron avait lui aussi évoqué le passage du quinquennat au septennat. Elle s’est amusée de cette convergence de vues: « Il va finir par voter Marine Le Pen à force. Il reste dix jours à peu près, on ne sait jamais! » 

    « Ce serait un septennat renouvelable, c’est ça ? », s’est-elle interrogée à voix haute.

  • Un référendum sur le rétablissement de la peine de mort serait-il possible ? « Pas de débat interdit en démocratie », répond Le Pen
    Alors qu’elle avait notamment expliqué que le référendum d’initiative populaire pourrait permettre de trancher certains « sujets de société », un journaliste lui a demandé si le rétablissement de la peine de mort pourrait faire l’objet d’une telle consultation citoyenne.

    « Rien ne me choque, il n’y a pas de débat interdit en démocratie », a-t-elle rétorqué. « Il serait naturel que le président donne sa position sur un référendum d’initiative populaire », a-t-elle enchaîné, intimant: « Il faut arrêter de considérer le peuple français comme un ennemi, il est le souverain ». 
    Elle a ensuite livré son avis personnel sur la question: « Oui, j’interviendrai pour dire que je suis contre, pour dire que rétablir la peine de mort ne serait pas utile si on applique comme je le souhaite la perpétuité réelle ».  

  • « Qu’il appelle à me faire battre peut me faire gagner des voix »: Le Pen moque le soutien de Sarkozy à Macron
    Marine Le Pen a réagi au soutien de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron. « J’ai été étonnée qu’il ne le fasse qu’au second tour. Je m’attendais à ce qu’il le fasse au premier comme quoi il a eu un peu d’élégance envers Valérie Pécresse », a-t-elle ironisé.

    « Que Nicolas Sarkozy et le Luxembourg appellent à me faire battre je pense que ça peut me faire gagner des voix », a-t-elle dit, ajoutant: « Je vais en faire des affiches, je pense ».  

  • Marine Le Pen ne « prendrait pas » Marion Maréchal dans son gouvernement
    Interrogée par la salle sur la composition d’un éventuel gouvernement, Marine Le Pen a exclu l’idée d’y intégrer sa nièce. « Non, je ne prendrai pas Marion Maréchal dans mon gouvernement », a-t-elle affirmé.

    « Vous ne savez rien de qui souhaite ou non gouverner avec moi », a-t-elle également ajouté.  

  • Pour Le Pen, le programme de Macron est un « carnage social »
    Marine Le Pen a raillé la possibilité émise par Emmanuel Macron dans cet entre-deux tour de moduler sa mesure-phare de report à 65 ans de lâge de départ à la retraite.

    Elle a même qualifié son programme de « carnage social ».

  • Mandat présidentiel: Le Pen suggère un septennat non renouvelable
    Enfin, avant de laisser la parole aux journalistes, Marine Le Pen a suggéré un nouveau format pour le mandat présidentiel.

  • Elle a ainsi proposé l’établissement d’un « septennat non renouvelable ». Sept ans qui permettraient selon elle de rendre « son prestige » à la fonction, sa capacité de mener « une action longue » tout en évitant le risque de la campagne présidentielle « permanente ».

  • Parlement: Le Pen promet la proportionnelle
    Marine Le Pen a continué à développer sa vision de réforme des institutions. Elle a promis l »innstauration d’une proportionnelle pour représenter les sensibilités du pays ».

    Pour éviter « toute instabilité », elle a proposé restreindre la proportionnelle aux « deux tiers » des députés, envisageant une « prime majoritaire » pour le dernier tiers.

  • « Chacun a donc intérêt à voter pour moi »: Marine Le Pen promeut son modèle de référendums d’initiative populaire
    Marine Le pen a poursuivi au sujet de son projet de loi sur l’organisation de référendums.

    « Chacun a donc intérêt à voter pour moi car via le référendum d’initiative populaire, on pourra se prononcer sur ma politique », a-t-elle souri.

  • Initiative populaire, supériorité sur les actes des pouvoirs publics: Le Pen veut proposer une « révolution référendaire »
    Promettant de « revivifier la vie démocratique », Marine Le Pen a présenté sa « révolution référendaire ».

    Elle a en effet promu la mise en place d’un « référendum d’initiative citoyenne ou populaire », présenté comme un « puissant outil de pacification démocratique ».  

    Moyennant l’accord de 500.000 citoyens, un référendum pourra être organisé sur « tous les sujets » du moment qu’ils respectent la constitution.

    « Ce projet sera soumis aux Français », a-t-elle promis. « Un texte adopté par référendum ne pourra être abrogé que par voie référendaire », a-t-elle encore garanti.

  • Marine Le Pen estime qu' »un fossé se creuse entre citoyens et institutions »
    Marine Le Pen, qui donne ce mardi après-midi une conférence de presse sur la démocratie à Vernon, dans l’Eure, estime qu' »un fossé se creuse entre citoyens et institutions ».

    « L’absence de véritable alternance a installé le sentiment qu’une élection ne sert à rien », juge la candidate dEmmanuel Macron « honoré » du soutien de Nicolas Sarkozy
    En déplacement à Mulhouse, Emmanuel Macron est revenu sur le soutien à son égard de l’ancien président Nicolas Sarkozy.

    « Le soutien de Nicolas Sarkozy m’honore. Cela m’honore et cela m’oblige », a-t-il lancé.
     

    Pour Emmanuel Macron, « le 65 ans, c’est un horizon »
    Interpellé devant l’hôpital de Mulhouse sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a tenté de rassurer les soignants avec lesquels il échangeait, confirmant qu’il était ouvert à la discussion sur les modalités de sa réforme des retraites.

    « Le 65 ans, c’est un horizon. Et cet horizon de 65 ans, il a des points de rendez-vous. Ce qui m’importe, c’est qu’on ait l’équivalent de 4 mois de décalage par an. Mais s’il faut rouvir des discussions, je suis prêt », a assuré le chef de l’État.

    « On doit financer le modèle. Sinon, on laissera le déficit public à nos enfants », a-t-il conclu.

    Emmanuel Macron est arrivé à Mulhouse pour échanger avec des soignants
    En déplacement dans le Grand Est pour cette deuxième journée d’entre-deux-tours, le président-candidat Emmanuel Macron est arrivé au CHU de Mulhouse pour échanger avec des soignants.

    C’est ici même que le chef de l’État avait effectué l’un de ses premiers déplacements de la crise Covid-19, en mars 2020. Le département du Haut-Rhin, et Mulhouse en particulier, avaient été l’un des premiers territoires frappés par la pandémie.

    Lionel Jospin « votera Emmanuel Macron » au second tour
    L’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a indiqué dans un communiqué transmis à l’Agence France Presse qu’il votera pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle.

    Il « écartera Le Pen et votera Emmanuel Macron », a-t-il indiqué.
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    « Trop tard »: le LR Julien Aubert répond « clairement non » à l’appel au vote Macron de Sarkozy
    Quelques minutes après l’annonce par Nicolas Sarkozy de son soutien à Emmanuel Macron, le député LR de Vaucluse Julien Aubert s’est désolidarisé de l’ancien président, déplorant son silence pendant la campagne de Valérie Pécresse.

    « Nous attendions avant le premier tour que vous veniez aider votre famille politique. Vous parlez maintenant. C’est trop tard, comme Grouchy à Waterloo. Ce sera clairement non pour moi »
     
    Nicolas Sarkozy annonce qu’il votera Emmanuel Macron au second tour
    Dans un tweet publié ce mardi matin, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il votera pour Emmanuel Macron lors du second tour de l’élection présidentielle.

     
    « Je voterai pour Emmanuel Macron parce que je crois qu’il a l’expérience nécessaire face à une grave crise internationale plus complexe que jamais », indique-t-il notamment.
    Le Pen accuse Macron d’avoir fermé Fessenheim « pour des raisons idéologiques » et non pas « pour des questions de sécurité »
    « On a fermé Fessenheim, et contrairement à ce que dit Emmanuel Macron ce n’est pas du tout pour des questions de sécurité. (…) C’est donc pour des raisons idéologiques qu’on a fermé Fessenheim », a accusé ce mardi Marine Le Pen sur France Inter, se disant pour « repousser la durée de vie de l’ensemble des centrales françaises à 60 ans ».
     
    Le Pen veut « passer la TVA de 20 à 5,5 (sur) le gaz, le fioul, l’électricité et le carburant »
    Avec la très forte hausse des prix des produits énergétiques, Marine Le Pen, qui a fait de la thématique du pouvoir d’achat un axe fort de sa campagne, a répété ce mardi vouloir « passer la TVA de 20 à 5,5 (sur) le gaz, le fioul, l’électricité et le carburant ».

     

    Le Pen veut « rétablir un impôt sur la fortune financière » en excluant « la résidence principale ou unique »
    Marine Le Pen a déclaré ce mardi sur France Inter vouloir « rétablir un impôt sur la fortune financière » mais elle compte exclure de cet impôt « la résidence principale ou unique ».

    « Je suis pour défendre l’enracinement et je pense que le patrimoine immobilier est un enracinement utile, mais en revanche je suis pour lutter contre la spéculation », a-t-elle justifié.
     

    Gérald Darmanin se dit « un peu triste de ce qu’est devenu Les Républicains »
    Après le score historiquement faible de la candidate LR Valérie Pécresse lors du premier tour de la présidentielle dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, lui-même issu des rangs du parti de droite, s’est dit « triste » de ce qu’était devenu le mouvement.

    « Je suis un peu triste de ce qu’est devenu Les Républicains », a déclaré Gérald Darmanin. Avant d’affirmer: « malheureusement, c’était attendu ».
    Pour le ministre de l’Intérieur, « LR ne correspond plus à son électorat ».

    Gérald Darmanin ne veut ni le retour des peines planchers, ni la présomption de légitime défense pour les policiers
    Sur Franceinfo, le ministre de l’Intérieur s’est opposé à deux mesures clefs du programme de Marine Le Pen sur les questions de sécurité, à savoir le retour des peines planchers et la « présomption de légitime défense » pour les policiers.

    Concernant les peines planchers, le ministre de l’Intérieur a estimé que cette mesure n’était ni efficace, ni constitutionnelle.

     
    Concernant la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, Marine Le Pen « met en danger gravement les policiers et les gendarmes » avec sa proposition, a estimé Gérald Darmanin.

    Aliot confirme la volonté du RN d’interdire le voile islamique en France mais « pas de manière brutale »
    Alors que Robert Ménard, maire de Béziers et soutien de Marine Le Pen, a jugé hier sur BFMTV qu’interdire le voile islamique sur le territoire français – comme le stipule le programme du RN – n’était pas « faisable », Louis Aliot a expliqué qu’il faudrait selon lui « fixer des règles sur la laïcité petit à petit et pas y aller de manière brutale ».

    Il a désigné le voile islamique comme un « outil de l’asservissement des femmes ». « Il faut évidemment lutter contre le port du voile sur l’ensemble du territoire », a-t-il martelé.

    Le Pen assure savoir « qui sera (son) Premier ministre » si elle était élue mais refuse de dire son nom car « on n’élit pas un ticket »
    « J’ai toutes les équipes qu’il me faut, je pourrais m’en constituer quatre ou cinq », a lancé ce mardi Marine Le Pen sur France Inter, qui a indiqué savoir qui sera son « Premier ministre » mais refusant de dire son nom.

    Je ne vous le dirai pas plus parce que nous ne sommes pas aux États-Unis, on n’élit pas un ticket », a-t-elle poursuivi.
     

    Aliot exclut un meeting commun entre Le Pen et Zemmour
    Louis Aliot a exclu l’idée d’organiser un meeting commun avec Eric Zemmour en vue du second tour.

    « Non un meeting commun ne serait pas utile », a-t-il lancé. « Les Français nous tiendraient grief de négocier », a-t-il encore estimé.

     
    Pour Gérald Darmanin, « le programme de Madame Le Pen est un mensonge éhonté »
    Sur Franceinfo, le ministre de l’Intérieur a chargé le programme de Marine Le Pen, qui affrontera Emmanuel Macron lors du second tour de l’élection présidentielle le 24 avril prochain.

    Pour le ministre, « le programme de Madame Le Pen est un mensonge éhonté ». Il prédit, si la candidate d’extrême-droite est élue, « la ruine des classes populaires ».
    « Elle (Marine Le Pen, ndlr) essaie de gommer toutes ses aspérités, pour faire croire, comme un cheval de Troie, qu’elle est devenue raisonnable », a tancé Gérald Darmanin.

    Aliot prédit « des affrontements dans les deux ans » en cas de réélection d’Emmanuel Macron
    Le vice-président du RN a jugé qu’il y aurait « des affrontements dans les deux ans qui arrivent » en cas de victoire d’Emmanuel Macron contre Marine Le Pen le 24 avril.

     
    « Tout le monde sera dans la rue », a-t-il dit. Louis Aliot, au préalable, avait décrit: « C’est cette France qui au fin fond des territoires et n’en peut plus du coût de la vie qui fera l’élection ». Le maire de Perpignan a pointé « une vraie colère rurale ». 

    « Ils conduisent la France à la faillite », a encore accusé Louis Aliot, évoquant à nouveau l’exécutif.

    Zemmour dans l’équipe de Le Pen? « Ce n’est pas une possibilité », assure la candidate
    « Non ce n’est pas une possibilité » qu’Éric Zemmour intègre l’équipe de Marine Le Pen.

    « Il n’en a pas le souhait et je n’en ai pas le souhait non plus », a-t-elle justifié ce mardi sur France Inter.
     

    Retraite à 65 ans: Le Pen estime que s’il est réélu, Macron « ira au bout de cette obsession »
    Alors qu’Emmanuel Macron s’est dit lundi « prêt à bouger » sur le recul de l’âge de départ à la retraite à 65 ans, Marine Le Pen a déclaré ce mardi sur France Inter n’avoir « aucune confiance dans Emmanuel Macron (…) et encore moins à dix jours du second tour ».

    « Moi je change pas d’avis en deux jours », a lancé la candidate d’extrême droite.
    « Il ira au bout de cette obsession », a -t-elle aussi cinglé.

     
    « Ça s’appelle écouter »: Gérald Darmanin justifie les ajustements d’Emmanuel Macron sur les retraites
    Sur Franceinfo, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a défendu les ajustements faits par Emmanuel Macron lundi concernant sa proposition sur la réforme des retraites.

    « Ça s’appelle écouter. Est-ce qu’il faut une réforme des retraites? Oui, car on vit plus longtemps et car il faut financer l’autonomie. Mais il faut aussi prendre en compte la question sociale que le premier tour de la présidentielle a montré qu’elle était très présente », a-t-il indiqué.
     
    Puis d’ajouter: « on ne peut pas faire comme si on n’avait pas vu les résultats du premier tour. (…) Quand on est démocrate, on écoute ce que dit le peuple ».

    Louis Aliot veut croire que l’électorat ne se ralliera pas à Emmanuel Macron « à moins d’être suicidaire »
    Louis Aliot a évoqué l’électorat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, dont il a souligné qu’il s’était « pendant 8 mois mobilisé contre monsieur Macron ». »A moins d’être suicidaire, je ne vois pas pourquoi cet électorat se tournerait vers monsieur Macron », a-t-il affirmé.

    « Maintenant Macron a un bilan »: Louis Aliot explique la « différence » entre les présidentielles de 2017 et 2022
    Louis Aliot, maire RN de Perpignan, est notre invité ce mardi matin, à l’amorce de cette campagne d’entre-deux tours.

    Il veut rejouer le « match » de 2017. « C’est différent parce qu’il est président et a un bilan », a posé le vice-président du RN. « Emmanuel Macron s’est camouflé derrière la politique internationale, n’a pas voulu débattre ou participer aux émissions », a-t-il ajouté, enchaînant: « Là, on va pouvoir parler de son bilan et on ne manquera pas de sujets ».

    Appel de Mélenchon à ne pas voter pour Le Pen: « Je pense que c’est une trahison de sa part, de ses électeurs », lance cette dernière
    « Il a été plus dur il y a cinq ans face à un Emmanuel Macron virtuel qu’il ne l’a été dimanche soir face à un Emmanuel Macron réel », a tancé ce mardi sur France Inter Marine Le Pen, jugeant qu’il avait été « plus proche d’Emmanuel Macron dimanche soir qu’il y a cinq ans ». « Je trouve que c’est perturbant, c’est un mystère pour moi », a-t-elle ajouté, estimant que ce « comportement » avait été pour elle « source de grand étonnement ».

    Dimanche soir après l’annonce des premières estimations, Jean-Luc Mélenchon a appelé ses électeurs à ne pas donner « une voix à Marine Le Pen ».

     
    « Maintenant on sait ce que c’est qu’Emmanuel Macron, à l’époque c’était un projet qui était encore virtuel », a-t-elle poursuivi.
    « Dimanche soir, il a plus pensé à lui qu’aux Français (…), il a choisi l’intérêt de ses élus que l’intérêt de ses électeurs, en ce sens qu’il est déjà dans les législatives », a cinglé la candidate d’extrême droite. « Je pense que c’est une trahison de sa part, de ses électeurs », a ajouté la candidate.

    Le Pen dit n’avoir « jamais douté » qu’elle serait au second tour face à Macron
    « Je n’ai jamais douté que je serai au second tour face à Emmanuel Macron », a lancé ce mardi Marine Le Pen sur France Inter.
    « Je crois que le peuple français est un peuple politique et il veut se donner un véritable choix », a-t-elle poursuivi, estimant qu’ils avaient « des projets qui sont fondamentalement différents », « entre les mondialistes et les nationaux ».

     
    Avion pour aller voter dans les Pyrénées-Orientales: Castex dit avoir « utilisé les règles habituelles qui s’appliquent au Premier ministre »
    Épinglé pour s’être rendu en avion à Prades (Pyrénées-Orientales) dimanche pour aller voter, Jean Castex s’est défendu ce mardi sur RTL:

    « J’ai utilisé les règles habituelles qui s’appliquent au Premier ministre », a opposé le chef du gouvernement.
    « J’ai pris l’avion de l’État. Le Premier ministre, il faut qu’il soit à Paris très vite s’il y a le moindre problème », a-t-il justifié. « La période est aux polémiques n’est-ce pas? », a-t-il également lancé.

    Emmanuel Macron  » a été un président à la hauteur » pour Bertrand Delanoë
    « Le Pen et Macron ce n’est pas du tout la même chose. Je n’idéalise pas Emmanuel Macron même si j’ai de l’estime et de l’amitié pour lui, j’ai des désaccords avec lui », a déclaré Bertrand Delanoë sur France Inter.

    « Je préconise un vote positif pour Emmanuel Macron, non pas un vote qui consiste à penser que tout va être formidable », mais « il a été à la hauteur, il a très bien protégé les Français dans des crises graves ».

    Réforme des retraites: Bertrand Delanoë appelle à « négocier » avec Emmanuel Macron
    Pour Bertrand Delanoë, il est possible de négocier avec Emmanuel Macron sur le sujet des retraites. Le président sortant a déjà proposé de revoir en partie sa copie.

    « On ne peut négocier que dans un climat démocratique », déclare l’ancien maire de Paris, répétant qu’il faut « négocier avec les organisations syndicales et patronales pour des résultats qui prennent en compte ceux qui commencent à travailler tôt », mais aussi la question de la pénibilité de certains métiers et des « retraites minimales suffisantes ».

    « Le programme de Marine Le Pen, c’est le déclassement assuré de la France, tacle Castex
    « Emmanuel Macron est le mieux placé, que ce soit au plan international ou au plan interieur » pour être président de la République a estimé ce mardi Jean Castex sur RTL, jugeant par opposition que « le programme de Marine Le Pen (était) le déclassement assuré de la France, en Europe et en interne ».

    « J’appelle le plus grand nombre de nos concitoyens à se rassembler autour du projet le plus crédible, le plus sérieux », a aussi exhorté le Premier ministre.

    « La France va jouer son destin »: Bertrand Delanoë appelle à voter Emmanuel Macron au second tour
    Au second tour « je pense que la France va jouer son destin », a déclaré sur France Inter l’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, qui appelle les Français à voter Emmanuel Macron, car le résultat de l’élection à venir est « incertain ».

    Pour lui, le programme économique de Marine Le Pen « est un programme qui va provoquer un fiasco » dont vont souffrir les classes populaires. « Tous les syndicats appellent à faire barrage à Marine Le Pen « parce que « c’est la démocratie qui est en cause », déclare-t-il aussi.

     
    Retraite: « Si nous ne faisons rien, le risque c’est que les pensions diminuent », estime Castex
    « Il y a un problème de déficit des retraites. Si nous ne faisons rien, le risque c’est que les pensions diminuent », a estimé ce mardi Jean Castex sur RTL.

    « Je fais partie, c’est un mystère pour personne, de ceux qui sont toujours favorables à la concertation », a-t-il ajouté.
     
    « On va concerter sur un certain nombre de paramètres », a poursuivi le dirigeant, « voquant notamment l’âge de départ à la retraite. « Mais il faudra le reculer », a-t-il prévenu.

    « C’est une grande différence avec Mme Le Pen qui laisse croire aux gens qu’en partant plus tôt tout cela sera possible », a taclé le chef du gouvernement.

    Nouvelle affiche et nouveau slogan de campagne pour Marine Le Pen pour le second tour
    « Pour tous les Français », c’est désormais le slogan affiché par Marine Le Pen sur sa nouvelle affiche de campagne en vue du second tour, où elle a aussi gommé jusqu’à son prénom et nom, selon les informations de BFMTV.

    Au premier tour, son slogan était « Femme d’État ».

    Ce qu’il faut retenir de l’interview accordée par Macron lundi à BFMTV
    En déplacement dans les Hauts-de-France lundi, le président-candidat a accordé une interview à notre antenne.

    Au menu notamment: la réforme des retraites et ses échanges avec les habitants. Le candidat de La République en Marche (LaREM) a ainsi indiqué ne pas exclure de recourir à un référendum pour la réforme des retraites, qui crispe l’électorat de gauche, ou pour « quelque réforme que ce soit ».

    Darmanin donne une réunion de soutien à Macron à Montceau-les-Mines
    Le ministre de l’Intérieur se rend ce mardi en Saône-et-Loire en fin de journée afin de présider une réunion de soutien à Emmanuel Macron à Montceau-les-Mines.

  • Quitter son logement, une épreuve pour les seniors et leurs familles 
    Analyse Béguinage, colocation, résidence service… Les nouvelles formes de logements adaptés au vieillissement se multiplient. Déménager reste pourtant difficile pour les personnes âgées. Comment bien accompagner ses proches ?

  • Une « usine à gaz ». C’est ainsi que Jacqueline, 73 ans, décrit son organisation quotidienne pour s’occuper de sa mère de 96 ans. Recluse dans son appartement situé au premier étage sans ascenseur, cette dernière souffre depuis plusieurs années de problèmes articulaires, qui l’empêchent de lever les bras ou de mettre un pied devant l’autre.

    Des aides à domicile viennent trois fois par jour pour s’occuper d’elle, et ses trois filles prennent le relais le week-end. « Nous avons toujours peur qu’elle tombe ou qu’une auxiliaire de vie ne vienne pas, sans prévenir, ce qui est déjà arrivé plusieurs fois », s’inquiète Jacqueline.

    Grand âge et déménagement : « Il faut avoir le courage »

  • La rémunération du patron de Stellantis fait des remous

    La société de gestion Phitrust entend alerter d’autres actionnaires, l’opinion et les pouvoirs publics sur la rémunération de Carlos Tavares, à l’occasion de l’assemblée générale du constructeur automobile, prévue ce mercredi 13 avril.

  • Ça risque de grogner… par écrans interposés. L’assemblée générale du constructeur automobile Stellantis, qui doit se tenir en virtuel ce mercredi 13 avril, fait grincer les dents de la société de gestion Phitrust, actionnaire minoritaire, qui conteste le niveau de rémunération prévu pour le directeur général du groupe, Carlos Tavares.

  • Des montants « choquants »
    Les montants sont « choquants », rapporte Denis Branche, à la tête de Phitrust, qui a sorti sa calculette. « À un montant fixe de 2 millions d’euros annuels s’ajoute une rémunération variable, s’élevant à plus de 7,5 millions d’euros, détaille le dirigeant. Que la part variable corresponde à un multiple de 3,8 du fixe est déjà excessif. » Alors que cette première partie de la rémunération permet au dirigeant de dépasser 9,5 millions d’euros de revenus annuels, une seconde partie propulse la rémunération globale à des montants vertigineux.

  • Le directeur général de Stellantis s’est vu attribuer un plan d’actions gratuites d’une valeur de 32 millions d’euros, censé récompenser la réussite du plan de transformation de Stellantis. Enfin, un dernier volet de rémunération de long terme, payable en numéraire cette fois, ajoute une enveloppe de 25 millions d’euros (limitée à un maximum de 50 millions d’euros).

    Sujet inflammable
    « En additionnant le tout, on arrive à une somme de 66 millions d’euros, estime Denis Branche. Je trouve cela déplorable, car de telles rémunérations tuent le système. Carlos Tavares n’est qu’un gérant et ne prend aucun risque : il ne crée pas les voitures, ni même la valeur. » Le dirigeant de Phitrust rappelle que si le cours de Bourse de Stellantis a progressé, il « reste faible », et que le ratio du cours de Bourse sur le résultat net par action, « qui n’est que de trois, reste très faible » aussi.

  • Rappelant qu’il ne fait « pas de politique », Denis Branche concède que le contexte de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle pourrait rendre le sujet inflammable. Sur le terrain, la réussite du plan de transformation du groupe né de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler Automobiles pourrait passer par des réductions d’effectif sur les sites en surcapacité, les unités italiennes étant davantage concernées que leurs homologues françaises.

  • « Avant même la naissance de Stellantis, nous pressentions que la gouvernance du groupe poserait des difficultés, avec une présidence assurée par John Elkann », rappelle Denis Branche. Au sommet du groupe se trouve en effet cet héritier de la famille Agnelli, propriétaire du groupe Fiat réputé dispendieux: la famille de Sergio Marchionne, l’ancien directeur général de Fiat décédé subitement le 25 juillet 2018, aurait encore reçu plusieurs dizaines de millions d’euros en 2021.

  • La contestation pourrait gagner d’autres groupes
    « Alors qu’Airbus tient, ce mardi 12 avril, son assemblée générale en physique à Amsterdam, le mode virtuel de celle de Stellantis – pourtant dans la même ville – rend difficile la contestation, maugrée Denis Branche. La rémunération devrait être votée, mais nous souhaitons profiter de cette occasion pour alerter Bercy, l’opinion, d’autres petits actionnaires et des “proxys”. » Ce dernier vocable désigne des agences de conseil de vote, parmi lesquelles ISS.

  • Cette agence vient de recommander aux actionnaires de l’assureur AXA de s’opposer au projet de rémunération de son directeur général, Thomas Buberl, lors de l’assemblée générale de l’entreprise, prévue le 28 avril. Le salaire annuel fixe du dirigeant, s’il était approuvé, passerait de 1,45 million à 1,65 million d’euros, soit une augmentation de 14 %, et sa rémunération variable de 1,45 million à 1,75 million d’euros.

  • Stellantis en forme dès sa naissance
    Dans un contexte difficile pour le secteur automobile, le groupe né au début de 2021, comptant 14 marques et plus de 300 000 salariés, a réalisé une excellente année.

    En chiffres : 152 milliards d’euros de chiffre d’affaires ; un résultat net de 13,4 milliards d’euros (en hausse de 179 % par rapport à 2020) et une marge opérationnelle de 12 %.

    Le plan stratégique à 2030 prévoit de proposer, à la fin de la décennie, 100 % de véhicules électrifiés en Europe et 50 % aux États-Unis.

  • « LA MEILLEURE DES RÉPONSES »: MACRON TACLE LE PEN LORS D’UN ÉCHANGE AVEC UNE FEMME VOILÉE ET FÉMINISTE

  • « Avoir une jeune fille qui porte le voile, à Strasbourg, qui dit ‘est-ce que vous êtes féministe?’, c’est la meilleure des réponses à toutes les bêtises que j’entends », a déclaré le président de la République lors d’un échange avec une habitante portant le voile, mardi soir.
     
    À la sortie de son meeting à Strasbourg (Bas-Rhin) mardi soir, en pleine campagne de l’entre-deux-tours, le président sortant Emmanuel Macron a échangé quelques instants avec une femme portant le voile, qui l’a interpellé avec cette question: « Est-ce que vous êtes féministe? ».

    Le chef de l’État, qui se présente à sa réélection, a répondu que « oui », et lui a retourné la question. « Oui je suis féministe, je suis pour l’égalité femmes-hommes », a déclaré la jeune femme. Après une nouvelle question du président de la République, qui lui demande si elle porte son voile « par choix » ou de manière « imposée », elle lui répond également qu’elle porte ce signe religieux par choix.

     
    « Avoir une jeune fille qui porte le voile, à Strasbourg, qui dit ‘est-ce que vous êtes féministe?’, c’est la meilleure des réponses à toutes les bêtises que j’entends », lui a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant ensuite: « Parce que de l’autre côté il y a madame Le Pen qui dit ‘le voile sera interdit sur la place publique avec moi' ».

  • L’État « ne combat pas » la religion
    Si elle est élue à l’Élysée, Marine Le Pen interdira en effet « le port du voile dans l’espace public », comme elle l’avait confirmé la semaine dernière sur BFMTV-RMC. Elle avait alors expliqué son projet de loi « de lutte contre les idéologies islamistes dans lequel je combats tous les signes, toute la volonté de recrutement, de développement de cette idéologie totalitaire, partout où elle s’exprime ».

    Emmanuel Macron avait déjà pointé du doigt la semaine dernière au média Brut cette proposition de la candidate du Rassemblement National, qui pour lui « diviserait le pays ».

    L’État « ne combat pas » la religion, c’est pourquoi « il n’y a pas d’interdiction d’une religion et de ses signes dans l’espace public », avait-il déclaré, souhaitant en revanche que des femmes « tombent le voile d’elles-mêmes ».

  • « J’ai jamais vu un président aussi nul »: interpellé par un électeur, Macron demande « du respect »
    Des ministres du gouvernement d’Emmanuel Macron ont toutefois, durant le quinquennat, eu à plusieurs reprises des mots très critiques contre le port du voile. « Le voile n’est pas souhaitable dans notre société. Ce n’est pas quelque chose à encourager », avait ainsi déclaré le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer fin 2019. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a de son côté réaffirmé à plusieurs reprises son opposition personnelle au port du voile.

  • EN DIRECT – « JE N’AI FAIT QUE DÉFENDRE L’INTÉRÊT DE LA FRANCE »: LE PEN JUSTIFIE SES PROPOS SUR LA RUSSIE

  • La campagne du second tour a démarré sur les chapeaux de roue et s’envenime, les deux finalistes s’affrontant à distance sur les retraites, le pouvoir d’achat, l’Europe et le régalien.

  • La conférence de presse de Marine Le Pen prend fin
    Marine Le Pen a achevé sa conférence de presse sur sa vision diplomatique sur les coups de 16h, après environ 1h30 de discours suivi de questions de la salle.

  • Une femme expulsée de la conférence de presse de Marine Le Pen
    Parallèlement à l’intervention impromptue d’un homme au sujet des relations présumées entre la Russie de Vladimir Poutine et Marine Le Pen, une militante a été expulsée du Salon Hoche par le service d’ordre comme le montre cette captation. La jeune femme avait brandi une pancarte évoquant la candidate et le président russe.

     

    Un tract moquant le raport de Marine Le Pen à la Russie a par ailleurs été distribué dans la salle.

    La conférence de presse a pris fin quelques minutes plus tard.
    Emprunt tchéco-russe: « Je suis indépendante de toute puissance étrangère », assure Le Pen
    Interrogée sur l’emprunt qu’elle a contracté auprès d’une banque tchéco-russe, Marine Le Pen a dénoncé un « mauvais procès ». « Je suis indépendante de tout lien de toute puissance et de tout cabinet ».

    « Nous voulons emprunter auprès de banque française mais aucune banque française ou européenne n’a voulu nous fournir un prêt ».

    La conférence interrompue: Marine Le Pen dénonce l’action d’un « provocateur »
    « Vladimir Poutine voudrait savoir pourquoi vous ne lui répondez plus ». La question visant Marine Le Pen a fusé de la salle.

    Dans le brouhaha causé par cette intervention inattendue, Marine Le Pen a balayé: « Vous êtes un provocateur, j’ai autre chose à faire que vous répondre ».

     
     

    Le Pen veut « baisser la contribution » français à l’UE, pas la supprimer
    Accusée par Emmanuel Macron de ne pas vouloir « payer sa cotisation au club européen », Marine Le Pen a précisé: « Je souhaite baisser la contribution de la France à l’UE, pas arrêter de la payer ! »

     
     

    « Je souhaite la baisser à cinq milliards, tandis qu’elle de 8 à 9 millards en moyenne », a-t-elle précisé.

    « Je n’ai fait que défendre l’intérêt de la France »: Le Pen se justifie au sujet de la Russie
    Interrogée sur son rapport – souvent décriée en raison de déclarations passées – à la Russie de Vladimir Poutine, Marine Le Pen a répondu: « Je n ai jamais défendu que l’intérêt de la France et exclusivement son intérêt ! » 

    Elle a enchaîné en affirmant « des similitudes entre la position d’Emmanuel Macron et la (s)ienne ».

    Marine Le Pen liste les convergences entre sa vision internationale et celle de la Hongrie de Viktor Orban
    Tandis qu’on évoque souvent la proximité entre Marine Le Pen et la Hongrie de Viktor Orban, elle a reconnu quelques points communs.

    « Notre volonté de créer une alliance européenne des nations est probablement une vision commune », a-t-elle posé, citant encore son désir de faire « primer le droit national sur les traités européens ».  

    Marine Le Pen répond désormais aux questions de la salle
    Après son exposé diplomatique long d’un peu moins d’une heure, Marine Le Pen commence à répondre aux questions des journalistes réunis Salon Hoche.

    Les idées de Marine Le Pen pour « élargir le cercle des membres du Conseil de sécurité de l’ONU »
    Marine Le Pen s’est prononcé pour un « élargissement » du cercle des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

     
    Elle a cité l’Inde parmi ses candidats mais aussi « un représentant de l’Afrique, voire d’Amérique du sud ».

    Marine Le Pen assure qu’elle ne sortira pas de l’Accord de Paris sur le climat
    « Je ne sortirai pas des accords de Paris », a déclaré la candidate du Rassemblement national, ajoutant qu’elle entendait « sortir le plus possible des énergies fossiles ».

    « Le Frexit n’est nullement notre projet », réaffirme Marine Le Pen
    Marine Le Pen a réaffirmé qu’elle n’entendait plus quitter l’Union européenne: « Le Frexit n’est nullement notre projet ».

     
    Elle a toutefois appeler à se « libérer du carcan de Bruxelles » afin de « réformer l’Europe de l’intérieur ».

    Le Pen justifie sa volonté de quitter le commandement intégré de l’Otan
    Marine Le Pen a rappelé qu’elle entendait faire quitter le commandement intégré de l’Otan à la France:

    « Elue présidente, je quitterai le commandement intégré mais ne renoncerai pas à l’article 5 sur la protection mutuelle entre membres de l’Alliance Atlantique ». 
    Je ne placerai nos troupes ni sous un commandement intégré de l’Otan ni sous un commandement européen futur », a-t-elle aussi assuré.

    Elle a justifié cette volonté de départ par son refus d’une « soumission à un protectorat américain », son « d’être engagés contre certaines guerres américaines ».

     
    Marine Le Pen veut une « relation d’égal à égal avec la Chine »
    Marine Le Pen est ensuite passée au chapitre asiatique de son propos, affirmant que la France était aussi une puissance de cette région du monde. Appelant à « développer notre partenariat avec le Japon et la Russie », elle a surtout dit son souhait de « faire respecter nos intérêts par Pékin ».

    « La Chine ne reconnaît que le rapport de force », a-t-elle posé tout en assurant: « Je maintiendrai des relations avec Pékin d’égal à égal »

    « Je m’appuierai sur nos spécialistes sur place et non sur le seul Jean-Pierre Raffarin », a-t-elle taclé.

    Le Pen acte des programmes militaires français et allemand « irréconciliables »
    Actant les divergences « irréconciliables » des programmes militaires de la France et de l’Allemagne, Marine Le Pen a déclaré: « Nous arrêterons l’ensemble de nos collaborations avec l’Allemagne ».

    Elle a cité notamment le « renouvellement de notre parc de Rafales »

    Visas, hydrocarbures: Le Pen veut une nouvelle relation avec l’Algérie
    Assurant voulant renforcer la relation entre la France et les trois Etats maghrébins, elle s’est prononcée pour le « conditionnement de tout octroi de visa » aux Algériens « à plusieurs éléments » notamment à la « mise en oeuvre effective » du retour en Algérie de ses ressortissants expulsés.  

    « Nous ne sommes pas dépendants des hydrocarbures algériens, la normalisation des relations est surtout dans l’intérêt de l’Algérie » a-t-elle assuré.

    Son désir d' »amitié avec l’Algérie » est « plus sentimental que rationnel », a-t-elle dit. Et si elle a reconnu les pages sombres de l’histoire commune, elle a expliqué qu’il ne s’agissait pas de promouvoir une « repentance » française.

    Le Pen compte faire du Liban « l’une de ses priorités »
    « Le Liban est cher à mon coeur, il constituera l’une de mes priorités », a posé Marine Le Pen. Elle a fait de la « liberté du Liban une nécessité pour la sécurité du Proche-Orient ».

    Toujours dans ce chapitre consacré au « Levant », elle a plaidé à la fois « pour un rapprochement avec Israël », et pour un Etat palestinien.

     
    Marine Le Pen dépeint une France « héritière de la Chrétienté, de l’humanisme et des Lumières »
    Evoquant les piliers de son programme de politique étrangère – évoquant sa volonté de servir les intérêts du pays et de préserver son indépendance, sa constance – Marine Le Pen a aussi fait de la France « l’héritière de la chrétienté, de l’humanisme et des Lumières ».

    Le Pen veut « restaurer le rayonnement de notre diplomatie »
    Marine Le Pen introduit son propos. Plaçant sa conférence sous le signe de la « restauration du rayonnement de notre diplomatie » et sous sa volonté de la replacer dans le « ‘concert des nations' » expression qu’elle préfère à celle de ‘communauté internationale' ».

    Elle a dit vouloir « inscrire sa vision diplomatique dans une vision intellectuelle et historique car la France est une nation à part ».

    Elle a rappelé le lien établi par De Gaulle « entre la grandeur de la France multiséculaire et la liberté du monde ».

     

    La conférence de presse de Marine Le Pen sur son programme de politique étrangère va débuter
    Cet après-midi, Marine Le Pen présente son programme en matière de politique étrangère. Elle tiendra à compter de 14h30 une conférence de presse à ce propos à Paris, dans les salons Hoche.

    Elle sera notamment attendue sur le dossier de la guerre en Ukraine, son rapport à la Russie souvent décrié, et la place qu’elle veut voir la France tenir dans l’Union européenne.

    La France insoumise lance sa consultation pour le second tour
    Dans une lettre à ses électeurs, Jean-Luc Mélenchon a lancé ce mercredi la grande consultation de La France insoumise en vue du second tour sur la plateforme Action populaire.

    Jusqu’à samedi 20h, trois choix sont offerts aux militants: le vote Macron, le vote blanc et l’abstention. L’option « Marine Le Pen » n’est pas proposée, le candidat arrivé en troisième position lors du premier tour de la présidentielle considérant que « pas une voix ne doit aller » à la candidate du Rassemblement national.

    Jean-Luc Mélenchon précise enfin que le résultat de cette consultation « ne devra pas être interprété comme une consigne donnée à qui que ce soit ni entre nous ni pour ceux qui nous écoutent et nous font confiance ».

    Génération.s appelle à voter pour Emmanuel Macron
    Génération.s, le parti fondé par l’ancien candidat socialiste à la présidentielle de 2017 Benoît Hamon, appelle ce mercredi dans un communiqué « à voter Macron pour battre l’extrême droite ».

    « La démocratie peut s’effondrer. Nous devons choisir le 24 avril (…) entre la République et son anéantissement moral, politique, idéologique », explique le communiqué du parti.

    Pour Marine Le Pen, « la France de Macron, c’est une France qui s’arrête »
    En visite dans une cimenterie à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle, a évoqué l’inflation et la hausse annoncée des prix.

     
    « On va avoir une augmentation massive des prix qui va arriver. Je suis étonnée que le président de la République n’évoque pas cette inflation », a-t-elle indiqué.

    Avant de poursuivre: « Pendant l’élection présidentielle, la vie du pays ne s’arrête pas. Or, la France de Macron, c’est une France qui s’arrête. Des entreprises ferment leurs portes, et demain, je ne crains que la situation s’aggrave », a-t-elle estimé.

    Edouard Philippe songe à se présenter aux législatives « si Madame Le Pen gagne »
    Selon le résultat du second tour, la carrière politique d’Edouard Philippe pourrait prendre un tournant. A la question de Léa Salamé: « Comptez-vous vous présenter aux législatives? », l’ancien Premier ministre a répondu sur France Inter ce mercredi:

    « J’ai dit de façon très simple que, moi, j’entendais rester maire du Havre parce que j’aime ça, parce que je me suis engagé. La seule hypothèse dans laquelle je songerais à me présenter aux élections législatives, c’est l’hypothèse dans laquelle Madame Le Pen gagnerait l’élection présidentielle. »
    « Je l’ai dit très tôt, je l’ai dit il y a plusieurs mois. Et il y a plusieurs mois quand je le disais, on me répondait: ‘Oui mais vous n’y croyez pas vraiment…’ Aujourd’hui, on me le dit moins », a-t-il raconté.

    « Si Madame Le Pen gagne la présidentielle, je songerai très sérieusement à me présenter aux élections législatives, sinon j’entends rester maire du Havre parce que j’aime ça », a résumé pour conclure le fondateur du parti Horizon.

    Proportionnelle intégrale: Attal estime qu’il faut « davantage de pluralité »
    Sur BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré que le gouvernement souhaitait avancer dans le sens » de la proportionnelle intégrale pour qu’il y ait « davantage de pluralité à l’Assemblée nationale. »

    « On a présenté une réforme institutionnelle en 2018, il y avait une réforme proportionnelle, mais elle a été bloquée par l’opposition. Il faut avancer dans ce sens », a-t-il dit.

    Retraites: Attal évoque une réforme « progressive » et dans « la concertation »
    Invité ce mercredi matin sur BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a confirmé qu’il y avait un cap, « la retraite à 65 ans », mais que cette réforme serait « progressive et dans la concertation. »

    « Emmanuel Macron a précisé les condions de la réforme. Des Français avaient le sentiment que ce passage à la retraite se ferait dès septembre, mais cela se fera progressivement, sur deux quinquennats », a-t-il dit.
    Selon lui, il est important d’aller au bout de cette réforme « pour que notre système de retraite continue d’exister. »

    Edouard Philippe convaincu que « Marine Le Pen peut gagner »
    « Ce second tour n’est pas joué », a déclaré l’ancien Premier ministre Edouard Philipe, au micro de France Inter ce mercredi, soulignant lui-même son pessimisme.

    « Cette élection est encore très ouverte (…) Je pense que Marine Le Pen peut gagner et qu’il faut jouer cette élection sérieusement », a estimé le fondateur du parti Horizon.

    « Il faut donc faire campagne pour faire prévaloir la candidature du président de la République et éviter à la France de se donner à Madame Le Pen. Ce qui serait quelque chose de très problèmatique et assez dangereux (…) La France vivra moins bien si Madame Le Pen est élue », a-t-il expliqué.

    Le fondateur du parti Horizon accueillera Emmanuel Macron demain dans son fief au Havre. Le but: jouer le rassemblement avant le second tour.

    « Il n’y a pas d’accord » avec Nicolas Sarkozy, assure Emmanuel Macron
    Alors que Nicolas Sarkozy a apporté son soutien mardi à Emmanuel Macron, ce dernier a nié tout « accord » ce mercredi matin.

    « Il n’y a pas d’accord. Je me félicite du soutien de Nicolas Sarkozy, qui a été très clair, qui a marqué un soutien d’adhésion en se reconnaissant dans ce que je porte sur l’Europe, sur le travail. Je m’en félicite. Le même jour, Lionel Jospin, Bertrand Delanoë, Bernard Cazeneuve l’ont fait aussi et je m’en félicite aussi », a déclaré le président-candidat sur France 2.
    « Je pense que ça montre aussi, et je le dis avec beaucoup d’humilité et de gravité, le fait que dans le moment que nous vivons, ces soutiens m’obligent. C’est-à-dire qu’il y a un projet qui est le mien, qui a remporté le plus de voix au premier tour, et maintenant c’est aller chercher une majorité au second tour », a poursuivi Emmanuel Macron

    « Pour pouvoir rassembler et avancer, il faudra prendre ces sensibilités », a-t-il aussi dit.

    Macron tance Le Pen et « le vrai visage de l’extrême droite qui revient »
    « Quand la même personne dit le même jour, ‘vous êtes journaliste mais monsieur ne l’est pas parce qu’il dit des choses qui ne me plaisent pas’, on a le début d’une dérive autoritaire, cette recette qui consiste à changer la Constitution à sa main sous prétexte de consulter le peuple, qui consiste à choisir les journalistes, qui consiste à nous dire le même jour ‘moi revenir sur la peine de mort? Je ne suis pas contre, sauf si évidemment on met les gens en prison toute la vie' », a tancé ce mercredi Emmanuel Macron sur France 2 à l’égard de Marine Le Pen.

    « Je dis simplement, malgré tous les efforts, le vrai visage de l’extrême droite revient, c’est un visage qui ne respecte pas les libertés, le cadre constitutionnel, l’indépendance de la presse et des libertés fondamentales, des droits durement et chèrement acquis qui sont au coeur de nos valeurs comme l’abolition de la peine de mort », a-t-il poursuivi.

    « Marine Le Pen fera son premier déplacement à Bruxelles » en cas d’élection, déclare Jordan Bardella
    « Marine Le Pen fera son premier déplacement à Bruxelles et exigera un certain nombre de négociations », a déclaré le président du Rassemblement National Jordan Bardella ce mercredi.

    « Nous sommes opposés à la sortie de L’Union européenne, nous souhaitons la transformer de l’intérieur (…) et obtenir par exemple la maitrise de nos frontières », a-t-il expliqué sur RTL.

    Le premier référendum mis en place par le RN en cas d’élection sera « sur l’immigration »
    Le premier référendum que le Rassemblement National mettra en place s’il passe au pouvoir, « dès 2022, c’est sur l’immigration », a déclaré le chef du parti Jordan Bardella ce mercredi sur RTL. « Il aura pour but de consulter les Français sur un politique qu’on leur impose depuis 40 ans », explique-t-il.

    « On est respectueux du peuple français, contrairement à Emmanuel Macron », déclare Jordan Bardella, ajoutant qu’il « est temps de faire élire une présidente qui aime les Français, qui les respecte, parce que cela fait trop longtemps qu’on impose aux Français des politiques dont ils ne veulent pas ».

    Proportionnelle intégrale: « Je n’y suis pas opposé en ce qui me concerne », dit Macron
    Interrogé ce mercredi matin sur France 2, Emmanuel Macron a déclaré qu’il n’était pas fermé à la proportionnelle intégrale pour rénover les institutions.

    « Je n’y suis pas opposé en ce qui me concerne », a-t-il indiqué.

    Mardi, il avait évoqué en Alsace la question d’un septennat avec des élections à mi-mandat.

    Si d’aventure cette réforme devait intervenir pendant son quinquennat, cela ne le concernerait pas, a-t-il précisé ce mercredi.

    « Moi je tiens à la Constitution française, la Constitution a des règles claires: cinq ans, pas plus de deux mandats », a-t-il rappelé.
    Cette éventuelle réforme « ne vaudra de toute façon pas pour le mandat qui vient, d’évidence, on ne change pas les règles en cours de partie », a-t-il ajouté.

    Marine Le Pen invitée exceptionnelle de Bruce Toussaint ce soir à 18h30 sur BFMTV
    Marine Le Pen, qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle, sera l’invitée exceptionnelle de BFMTV ce mercredi à 18h30.

    Deux jours après son adversaire Emmanuel Macron, la candidate RN répondra aux questions de Bruce Toussaint et tentera de convaincre les Français de la porter à la fonction suprême.

    Une cinquantaine de sportifs français appellent à voter pour Emmanuel Macron
    Du football au rugby en passant par le tennis ou la boxe, des sportifs et sportives français de tous bords ont pris position publiquement dans Le Parisien et France Info, appelant à faire barrage à Marine Le Pen en vue du second tour de l’élection présidentielle, dimanche 24.

    Laurent Fabius va rendre publics les résultats définitifs du premier tour à 17h30
    Le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius rendra publics les résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle ce mercredi à 17h30.

    Pour rappel, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés pour le second tour, avec respectivement 27,84% et 23,15% des suffrages.

    Suivent Jean-Luc Mélenchon (21,95%), Éric Zemmour (7,07%) et Valérie Pécresse (4,78%).

    Emmanuel Macron suggère l’idée d’un septennat avec des élections de mi-mandat
    Bientôt le retour des mandats de sept ans plutôt que cinq? Dans un entretien au magazine Le Point publié ce mardi, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur d’un mandat présidentiel de sept ans, au lieu des cinq ans actuellement en vigueur.

    « Le fait de ne pas avoir de respiration démocratique pendant cinq ans n’est plus adapté à notre époque », considère le chef de l’État dans cette interview accordée en plein entre-deux tours, avant de proposer l’idée d’instaurer en France des élections de mi-mandat qui ont lieu tous les deux ans aux États-Unis.

    Fabien Roussel se défend d’avoir plombé Mélenchon et veut « discuter » législatives
    Le communiste Fabien Roussel, qui a obtenu 2,3% des voix au premier tour, se défend dans L’Humanité d’avoir fait perdre Jean-Luc Mélenchon (22%), qui a raté le second tour pour 420.000 voix, et s’est dit « prêt à discuter de la suite avec lui ».

    Le candidat communiste regrette, dans cet entretien publié ce mardi, « un vote prétendument utile qui a siphonné les voix de beaucoup de candidats, dont moi, au bénéfice des trois premiers et au détriment du pluralisme politique »

    Un débat entre Gérald Darmanin et Jordan Bardella ce mercredi à 20h50 sur BFMTV
    Le ministre de l’Intérieur va débattre avec le président du Rassemblement national ce mercredi sur BFMTV.

    Marine Le Pen va parler diplomatie et politique étrangère
    Parfois mise en difficulté depuis le début de la guerre en Ukraine, Marine Le Pen tiendra ce mercredi dans l’après-midi une conférence de presse à Paris sur le thème de la diplomatie et de la politique étrangère.

    Ni atlantiste ni multilatérale, Marine Le Pen axe toute sa diplomatie sur l’idée que la France ne serait plus « respectée » dans le monde. Elle voit dans l’Europe un frein et souhaite, par exemple, renégocier les accords de Schengen afin de réinstaurer les contrôles aux frontières ou baisser la contribution financière de la France à l’UE.
     

  • Emprunt tchéco-russe: « Je suis indépendante de toute puissance étrangère », assure Le Pen
    Interrogée sur l’emprunt qu’elle a contracté auprès d’une banque tchéco-russe, Marine Le Pen a dénoncé un « mauvais procès ». « Je suis indépendante de tout lien de toute puissance et de tout cabinet ».

    « Nous voulons emprunter auprès de banque française mais aucune banque française ou européenne n’a voulu nous fournir un prêt ».

  • La conférence interrompue: Marine Le Pen dénonce l’action d’un « provocateur »
    « Vladimir Poutine voudrait savoir pourquoi vous ne lui répondez plus ». La question visant Marine Le Pen a fusé de la salle.

    Dans le brouhaha causé par cette intervention inattendue, Marine Le Pen a balayé: « Vous êtes un provocateur, j’ai autre chose à faire que vous répondre ».

  • Le Pen veut « baisser la contribution » français à l’UE, pas la supprimer
    Accusée par Emmanuel Macron de ne pas vouloir « payer sa cotisation au club européen », Marine Le Pen a précisé: « Je souhaite baisser la contribution de la France à l’UE, pas arrêter de la payer ! »

  • Marine Le Pen liste les convergences entre sa vision internationale et celle de la Hongrie de Viktor Orban
    Tandis qu’on évoque souvent la proximité entre Marine Le Pen et la Hongrie de Viktor Orban, elle a reconnu quelques points communs.

    « Notre volonté de créer une alliance européenne des nations est probablement une vision commune », a-t-elle posé, citant encore son désir de faire « primer le droit national sur les traités européens ».  

  • Marine Le Pen assure qu’elle ne sortira pas de l’Accord de Paris sur le climat
    « Je ne sortirai pas des accords de Paris », a déclaré la candidate du Rassemblement national, ajoutant qu’elle entendait « sortir le plus possible des énergies fossiles ».

  • « Le Frexit n’est nullement notre projet », réaffirme Marine Le Pen
    Marine Le Pen a réaffirmé qu’elle n’entendait plus quitter l’Union européenne: « Le Frexit n’est nullement notre projet ».

  • Le Pen justifie sa volonté de quitter le commandement intégré de l’Otan
    Marine Le Pen a rappelé qu’elle entendait faire quitter le commandement intégré de l’Otan à la France:

    « Elue présidente, je quitterai le commandement intégré mais ne renoncerai pas à l’article 5 sur la protection mutuelle entre membres de l’Alliance Atlantique ». 
    Je ne placerai nos troupes ni sous un commandement intégré de l’Otan ni sous un commandement européen futur », a-t-elle aussi assuré.

    Elle a justifié cette volonté de départ par son refus d’une « soumission à un protectorat américain », son « d’être engagés contre certaines guerres américaines ».

  • Marine Le Pen veut une « relation d’égal à égal avec la Chine »
    Marine Le Pen est ensuite passée au chapitre asiatique de son propos, affirmant que la France était aussi une puissance de cette région du monde. Appelant à « développer notre partenariat avec le Japon et la Russie », elle a surtout dit son souhait de « faire respecter nos intérêts par Pékin ».

  • « La Chine ne reconnaît que le rapport de force », a-t-elle posé tout en assurant: « Je maintiendrai des relations avec Pékin d’égal à égal »

    « Je m’appuierai sur nos spécialistes sur place et non sur le seul Jean-Pierre Raffarin », a-t-elle taclé.

  • Le Pen acte des programmes militaires français et allemand « irréconciliables »
    Actant les divergences « irréconciliables » des programmes militaires de la France et de l’Allemagne, Marine Le Pen a déclaré: « Nous arrêterons l’ensemble de nos collaborations avec l’Allemagne ».

    Elle a cité notamment le « renouvellement de notre parc de Rafales »

  • Visas, hydrocarbures: Le Pen veut une nouvelle relation avec l’Algérie
    Assurant voulant renforcer la relation entre la France et les trois Etats maghrébins, elle s’est prononcée pour le « conditionnement de tout octroi de visa » aux Algériens « à plusieurs éléments » notamment à la « mise en oeuvre effective » du retour en Algérie de ses ressortissants expulsés.  

    « Nous ne sommes pas dépendants des hydrocarbures algériens, la normalisation des relations est surtout dans l’intérêt de l’Algérie » a-t-elle assuré.

    Son désir d' »amitié avec l’Algérie » est « plus sentimental que rationnel », a-t-elle dit. Et si elle a reconnu les pages sombres de l’histoire commune, elle a expliqué qu’il ne s’agissait pas de promouvoir une « repentance » française.

  • Le Pen compte faire du Liban « l’une de ses priorités »
    « Le Liban est cher à mon coeur, il constituera l’une de mes priorités », a posé Marine Le Pen. Elle a fait de la « liberté du Liban une nécessité pour la sécurité du Proche-Orient ».

    Toujours dans ce chapitre consacré au « Levant », elle a plaidé à la fois « pour un rapprochement avec Israël », et pour un Etat palestinien.

     

    Marine Le Pen dépeint une France « héritière de la Chrétienté, de l’humanisme et des Lumières »
    Evoquant les piliers de son programme de politique étrangère – évoquant sa volonté de servir les intérêts du pays et de préserver son indépendance, sa constance – Marine Le Pen a aussi fait de la France « l’héritière de la chrétienté, de l’humanisme et des Lumières ».

    Le Pen veut « restaurer le rayonnement de notre diplomatie »
    Marine Le Pen introduit son propos. Plaçant sa conférence sous le signe de la « restauration du rayonnement de notre diplomatie » et sous sa volonté de la replacer dans le « ‘concert des nations' » expression qu’elle préfère à celle de ‘communauté internationale' ».

    Elle a dit vouloir « inscrire sa vision diplomatique dans une vision intellectuelle et historique car la France est une nation à part ».

    Elle a rappelé le lien établi par De Gaulle « entre la grandeur de la France multiséculaire et la liberté du monde ».

    La conférence de presse de Marine Le Pen sur son programme de politique étrangère va débuter
    Cet après-midi, Marine Le Pen présente son programme en matière de politique étrangère. Elle tiendra à compter de 14h30 une conférence de presse à ce propos à Paris, dans les salons Hoche.

    Elle sera notamment attendue sur le dossier de la guerre en Ukraine, son rapport à la Russie souvent décrié, et la place qu’elle veut voir la France tenir dans l’Union européenne.

    La France insoumise lance sa consultation pour le second tour
    Dans une lettre à ses électeurs, Jean-Luc Mélenchon a lancé ce mercredi la grande consultation de La France insoumise en vue du second tour sur la plateforme Action populaire.

    Jusqu’à samedi 20h, trois choix sont offerts aux militants: le vote Macron, le vote blanc et l’abstention. L’option « Marine Le Pen » n’est pas proposée, le candidat arrivé en troisième position lors du premier tour de la présidentielle considérant que « pas une voix ne doit aller » à la candidate du Rassemblement national.

    Jean-Luc Mélenchon précise enfin que le résultat de cette consultation « ne devra pas être interprété comme une consigne donnée à qui que ce soit ni entre nous ni pour ceux qui nous écoutent et nous font confiance ».

    Génération.s appelle à voter pour Emmanuel Macron
    Génération.s, le parti fondé par l’ancien candidat socialiste à la présidentielle de 2017 Benoît Hamon, appelle ce mercredi dans un communiqué « à voter Macron pour battre l’extrême droite ».

    « La démocratie peut s’effondrer. Nous devons choisir le 24 avril (…) entre la République et son anéantissement moral, politique, idéologique », explique le communiqué du parti.

    Pour Marine Le Pen, « la France de Macron, c’est une France qui s’arrête »
    En visite dans une cimenterie à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle, a évoqué l’inflation et la hausse annoncée des prix.

    « On va avoir une augmentation massive des prix qui va arriver. Je suis étonnée que le président de la République n’évoque pas cette inflation », a-t-elle indiqué.

    Avant de poursuivre: « Pendant l’élection présidentielle, la vie du pays ne s’arrête pas. Or, la France de Macron, c’est une France qui s’arrête. Des entreprises ferment leurs portes, et demain, je ne crains que la situation s’aggrave », a-t-elle estimé.

    Edouard Philippe songe à se présenter aux législatives « si Madame Le Pen gagne »
    Selon le résultat du second tour, la carrière politique d’Edouard Philippe pourrait prendre un tournant. A la question de Léa Salamé: « Comptez-vous vous présenter aux législatives? », l’ancien Premier ministre a répondu sur France Inter ce mercredi:

    « J’ai dit de façon très simple que, moi, j’entendais rester maire du Havre parce que j’aime ça, parce que je me suis engagé. La seule hypothèse dans laquelle je songerais à me présenter aux élections législatives, c’est l’hypothèse dans laquelle Madame Le Pen gagnerait l’élection présidentielle. »
    « Je l’ai dit très tôt, je l’ai dit il y a plusieurs mois. Et il y a plusieurs mois quand je le disais, on me répondait: ‘Oui mais vous n’y croyez pas vraiment…’ Aujourd’hui, on me le dit moins », a-t-il raconté.

    « Si Madame Le Pen gagne la présidentielle, je songerai très sérieusement à me présenter aux élections législatives, sinon j’entends rester maire du Havre parce que j’aime ça », a résumé pour conclure le fondateur du parti Horizon.

    Proportionnelle intégrale: Attal estime qu’il faut « davantage de pluralité »
    Sur BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré que le gouvernement souhaitait avancer dans le sens » de la proportionnelle intégrale pour qu’il y ait « davantage de pluralité à l’Assemblée nationale. »

    « On a présenté une réforme institutionnelle en 2018, il y avait une réforme proportionnelle, mais elle a été bloquée par l’opposition. Il faut avancer dans ce sens », a-t-il dit.
    es: Attal évoque une réforme « progressive » et dans « la concertation »
    Invité ce mercredi matin sur BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a confirmé qu’il y avait un cap, « la retraite à 65 ans », mais que cette réforme serait « progressive et dans la concertation. »

    « Emmanuel Macron a précisé les condions de la réforme. Des Français avaient le sentiment que ce passage à la retraite se ferait dès septembre, mais cela se fera progressivement, sur deux quinquennats », a-t-il dit.
    Selon lui, il est important d’aller au bout de cette réforme « pour que notre système de retraite continue d’exister. »

    Edouard Philippe convaincu que « Marine Le Pen peut gagner »
    « Ce second tour n’est pas joué », a déclaré l’ancien Premier ministre Edouard Philipe, au micro de France Inter ce mercredi, soulignant lui-même son pessimisme.

    « Cette élection est encore très ouverte (…) Je pense que Marine Le Pen peut gagner et qu’il faut jouer cette élection sérieusement », a estimé le fondateur du parti Horizon.

    « Il faut donc faire campagne pour faire prévaloir la candidature du président de la République et éviter à la France de se donner à Madame Le Pen. Ce qui serait quelque chose de très problèmatique et assez dangereux (…) La France vivra moins bien si Madame Le Pen est élue », a-t-il expliqué.

    Le fondateur du parti Horizon accueillera Emmanuel Macron demain dans son fief au Havre. Le but: jouer le rassemblement avant le second tour.

    « Il n’y a pas d’accord » avec Nicolas Sarkozy, assure Emmanuel Macron
    Alors que Nicolas Sarkozy a apporté son soutien mardi à Emmanuel Macron, ce dernier a nié tout « accord » ce mercredi matin.

    « Il n’y a pas d’accord. Je me félicite du soutien de Nicolas Sarkozy, qui a été très clair, qui a marqué un soutien d’adhésion en se reconnaissant dans ce que je porte sur l’Europe, sur le travail. Je m’en félicite. Le même jour, Lionel Jospin, Bertrand Delanoë, Bernard Cazeneuve l’ont fait aussi et je m’en félicite aussi », a déclaré le président-candidat sur France 2.
    « Je pense que ça montre aussi, et je le dis avec beaucoup d’humilité et de gravité, le fait que dans le moment que nous vivons, ces soutiens m’obligent. C’est-à-dire qu’il y a un projet qui est le mien, qui a remporté le plus de voix au premier tour, et maintenant c’est aller chercher une majorité au second tour », a poursuivi Emmanuel Macron

    « Pour pouvoir rassembler et avancer, il faudra prendre ces sensibilités », a-t-il aussi dit.

    Macron tance Le Pen et « le vrai visage de l’extrême droite qui revient »
    « Quand la même personne dit le même jour, ‘vous êtes journaliste mais monsieur ne l’est pas parce qu’il dit des choses qui ne me plaisent pas’, on a le début d’une dérive autoritaire, cette recette qui consiste à changer la Constitution à sa main sous prétexte de consulter le peuple, qui consiste à choisir les journalistes, qui consiste à nous dire le même jour ‘moi revenir sur la peine de mort? Je ne suis pas contre, sauf si évidemment on met les gens en prison toute la vie' », a tancé ce mercredi Emmanuel Macron sur France 2 à l’égard de Marine Le Pen.

    « Je dis simplement, malgré tous les efforts, le vrai visage de l’extrême droite revient, c’est un visage qui ne respecte pas les libertés, le cadre constitutionnel, l’indépendance de la presse et des libertés fondamentales, des droits durement et chèrement acquis qui sont au coeur de nos valeurs comme l’abolition de la peine de mort », a-t-il poursuivi.

    « Marine Le Pen fera son premier déplacement à Bruxelles » en cas d’élection, déclare Jordan Bardella
    « Marine Le Pen fera son premier déplacement à Bruxelles et exigera un certain nombre de négociations », a déclaré le président du Rassemblement National Jordan Bardella ce mercredi.

    « Nous sommes opposés à la sortie de L’Union européenne, nous souhaitons la transformer de l’intérieur (…) et obtenir par exemple la maitrise de nos frontières », a-t-il expliqué sur RTL.

    Le premier référendum mis en place par le RN en cas d’élection sera « sur l’immigration »
    Le premier référendum que le Rassemblement National mettra en place s’il passe au pouvoir, « dès 2022, c’est sur l’immigration », a déclaré le chef du parti Jordan Bardella ce mercredi sur RTL. « Il aura pour but de consulter les Français sur un politique qu’on leur impose depuis 40 ans », explique-t-il.

    « On est respectueux du peuple français, contrairement à Emmanuel Macron », déclare Jordan Bardella, ajoutant qu’il « est temps de faire élire une présidente qui aime les Français, qui les respecte, parce que cela fait trop longtemps qu’on impose aux Français des politiques dont ils ne veulent pas ».

    Proportionnelle intégrale: « Je n’y suis pas opposé en ce qui me concerne », dit Macron
    Interrogé ce mercredi matin sur France 2, Emmanuel Macron a déclaré qu’il n’était pas fermé à la proportionnelle intégrale pour rénover les institutions.

    « Je n’y suis pas opposé en ce qui me concerne », a-t-il indiqué.

    Mardi, il avait évoqué en Alsace la question d’un septennat avec des élections à mi-mandat.

    Si d’aventure cette réforme devait intervenir pendant son quinquennat, cela ne le concernerait pas, a-t-il précisé ce mercredi.

    « Moi je tiens à la Constitution française, la Constitution a des règles claires: cinq ans, pas plus de deux mandats », a-t-il rappelé.
    Cette éventuelle réforme « ne vaudra de toute façon pas pour le mandat qui vient, d’évidence, on ne change pas les règles en cours de 
    Marine Le Pen invitée exceptionnelle de Bruce Toussaint ce soir à 18h30 sur BFMTV
    Marine Le Pen, qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle, sera l’invitée exceptionnelle de BFMTV ce mercredi à 18h30.

    Deux jours après son adversaire Emmanuel Macron, la candidate RN répondra aux questions de Bruce Toussaint et tentera de convaincre les Français de la porter à la fonction suprême.

    Une cinquantaine de sportifs français appellent à voter pour Emmanuel Macron
    Du football au rugby en passant par le tennis ou la boxe, des sportifs et sportives français de tous bords ont pris position publiquement dans Le Parisien et France Info, appelant à faire barrage à Marine Le Pen en vue du second tour de l’élection présidentielle, dimanche 24.

    Laurent Fabius va rendre publics les résultats définitifs du premier tour à 17h30
    Le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius rendra publics les résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle ce mercredi à 17h30.

    Pour rappel, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés pour le second tour, avec respectivement 27,84% et 23,15% des suffrages.

    Suivent Jean-Luc Mélenchon (21,95%), Éric Zemmour (7,07%) et Valérie Pécresse (4,78%).

    Emmanuel Macron suggère l’idée d’un septennat avec des élections de mi-mandat
    Bientôt le retour des mandats de sept ans plutôt que cinq? Dans un entretien au magazine Le Point publié ce mardi, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur d’un mandat présidentiel de sept ans, au lieu des cinq ans actuellement en vigueur.

    « Le fait de ne pas avoir de respiration démocratique pendant cinq ans n’est plus adapté à notre époque », considère le chef de l’État dans cette interview accordée en plein entre-deux tours, avant de proposer l’idée d’instaurer en France des élections de mi-mandat qui ont lieu tous les deux ans aux États-Unis.

    Fabien Roussel se défend d’avoir plombé Mélenchon et veut « discuter » législatives
    Le communiste Fabien Roussel, qui a obtenu 2,3% des voix au premier tour, se défend dans L’Humanité d’avoir fait perdre Jean-Luc Mélenchon (22%), qui a raté le second tour pour 420.000 voix, et s’est dit « prêt à discuter de la suite avec lui ».

    Le candidat communiste regrette, dans cet entretien publié ce mardi, « un vote prétendument utile qui a siphonné les voix de beaucoup de candidats, dont moi, au bénéfice des trois premiers et au détriment du pluralisme politique »

    Un débat entre Gérald Darmanin et Jordan Bardella ce mercredi à 20h50 sur BFMTV
    Le ministre de l’Intérieur va débattre avec le président du Rassemblement national ce mercredi sur BFMTV.

    Marine Le Pen va parler diplomatie et politique étrangère
    Parfois mise en difficulté depuis le début de la guerre en Ukraine, Marine Le Pen tiendra ce mercredi dans l’après-midi une conférence de presse à Paris sur le thème de la diplomatie et de la politique étrangère.

    Ni atlantiste ni multilatérale, Marine Le Pen axe toute sa diplomatie sur l’idée que la France ne serait plus « respectée » dans le monde. Elle voit dans l’Europe un frein et souhaite, par exemple, renégocier les accords de Schengen afin de réinstaurer les contrôles aux frontières ou baisser la contribution financière de la France à l’UE.

  • Le Pen veut « restaurer le rayonnement de notre diplomatie »
    Marine Le Pen introduit son propos. Plaçant sa conférence sous le signe de la « restauration du rayonnement de notre diplomatie » et sous sa volonté de la replacer dans le « ‘concert des nations' » expression qu’elle préfère à celle de ‘communauté internationale' ».

    Elle a dit vouloir « inscrire sa vision diplomatique dans une vision intellectuelle et historique car la France est une nation à part ».

    Elle a rappelé le lien établi par De Gaulle « entre la grandeur de la France multiséculaire et la liberté du monde ».

  • La France insoumise lance sa consultation pour le second tour
    Dans une lettre à ses électeurs, Jean-Luc Mélenchon a lancé ce mercredi la grande consultation de La France insoumise en vue du second tour sur la plateforme Action populaire.

    Jusqu’à samedi 20h, trois choix sont offerts aux militants: le vote Macron, le vote blanc et l’abstention. L’option « Marine Le Pen » n’est pas proposée, le candidat arrivé en troisième position lors du premier tour de la présidentielle considérant que « pas une voix ne doit aller » à la candidate du Rassemblement national.

    Jean-Luc Mélenchon précise enfin que le résultat de cette consultation « ne devra pas être interprété comme une consigne donnée à qui que ce soit ni entre nous ni pour ceux qui nous écoutent et nous font confiance ».

  • Génération.s appelle à voter pour Emmanuel Macron
    Génération.s, le parti fondé par l’ancien candidat socialiste à la présidentielle de 2017 Benoît Hamon, appelle ce mercredi dans un communiqué « à voter Macron pour battre l’extrême droite ».

    « La démocratie peut s’effondrer. Nous devons choisir le 24 avril (…) entre la République et son anéantissement moral, politique, idéologique », explique le communiqué du parti.

  • Pour Marine Le Pen, « la France de Macron, c’est une France qui s’arrête »
    En visite dans une cimenterie à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle, a évoqué l’inflation et la hausse annoncée des prix.

    « On va avoir une augmentation massive des prix qui va arriver. Je suis étonnée que le président de la République n’évoque pas cette inflation », a-t-elle indiqué.

    Avant de poursuivre: « Pendant l’élection présidentielle, la vie du pays ne s’arrête pas. Or, la France de Macron, c’est une France qui s’arrête. Des entreprises ferment leurs portes, et demain, je ne crains que la situation s’aggrave », a-t-elle estimé.

  • Edouard Philippe songe à se présenter aux législatives « si Madame Le Pen gagne »
    Selon le résultat du second tour, la carrière politique d’Edouard Philippe pourrait prendre un tournant. A la question de Léa Salamé: « Comptez-vous vous présenter aux législatives? », l’ancien Premier ministre a répondu sur France Inter ce mercredi:

    « J’ai dit de façon très simple que, moi, j’entendais rester maire du Havre parce que j’aime ça, parce que je me suis engagé. La seule hypothèse dans laquelle je songerais à me présenter aux élections législatives, c’est l’hypothèse dans laquelle Madame Le Pen gagnerait l’élection présidentielle. »
    « Je l’ai dit très tôt, je l’ai dit il y a plusieurs mois. Et il y a plusieurs mois quand je le disais, on me répondait: ‘Oui mais vous n’y croyez pas vraiment…’ Aujourd’hui, on me le dit moins », a-t-il raconté.

    « Si Madame Le Pen gagne la présidentielle, je songerai très sérieusement à me présenter aux élections législatives, sinon j’entends rester maire du Havre parce que j’aime ça », a résumé pour conclure le fondateur du parti Horizon.

  • Proportionnelle intégrale: Attal estime qu’il faut « davantage de pluralité »
    Sur BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré que le gouvernement souhaitait avancer dans le sens » de la proportionnelle intégrale pour qu’il y ait « davantage de pluralité à l’Assemblée nationale. »

    « On a présenté une réforme institutionnelle en 2018, il y avait une réforme proportionnelle, mais elle a été bloquée par l’opposition. Il faut avancer dans ce sens », a-t-il dit.

  • Retraites: Attal évoque une réforme « progressive » et dans « la concertation »
    Invité ce mercredi matin sur BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a confirmé qu’il y avait un cap, « la retraite à 65 ans », mais que cette réforme serait « progressive et dans la concertation. »

    « Emmanuel Macron a précisé les condions de la réforme. Des Français avaient le sentiment que ce passage à la retraite se ferait dès septembre, mais cela se fera progressivement, sur deux quinquennats », a-t-il dit.
    Selon lui, il est important d’aller au bout de cette réforme « pour que notre système de retraite continue d’exister. »

     

  • Edouard Philippe convaincu que « Marine Le Pen peut gagner »
    « Ce second tour n’est pas joué », a déclaré l’ancien Premier ministre Edouard Philipe, au micro de France Inter ce mercredi, soulignant lui-même son pessimisme.

    « Cette élection est encore très ouverte (…) Je pense que Marine Le Pen peut gagner et qu’il faut jouer cette élection sérieusement », a estimé le fondateur du parti Horizon.

  • « Il n’y a pas d’accord » avec Nicolas Sarkozy, assure Emmanuel Macron
    Alors que Nicolas Sarkozy a apporté son soutien mardi à Emmanuel Macron, ce dernier a nié tout « accord » ce mercredi matin.

    « Il n’y a pas d’accord. Je me félicite du soutien de Nicolas Sarkozy, qui a été très clair, qui a marqué un soutien d’adhésion en se reconnaissant dans ce que je porte sur l’Europe, sur le travail. Je m’en félicite. Le même jour, Lionel Jospin, Bertrand Delanoë, Bernard Cazeneuve l’ont fait aussi et je m’en félicite aussi », a déclaré le président-candidat sur France 2.
    « Je pense que ça montre aussi, et je le dis avec beaucoup d’humilité et de gravité, le fait que dans le moment que nous vivons, ces soutiens m’obligent. C’est-à-dire qu’il y a un projet qui est le mien, qui a remporté le plus de voix au premier tour, et maintenant c’est aller chercher une majorité au second tour », a poursuivi Emmanuel Macron

    « Pour pouvoir rassembler et avancer, il faudra prendre ces sensibilités », a-t-il aussi dit.

  • Macron tance Le Pen et « le vrai visage de l’extrême droite qui revient »
    « Quand la même personne dit le même jour, ‘vous êtes journaliste mais monsieur ne l’est pas parce qu’il dit des choses qui ne me plaisent pas’, on a le début d’une dérive autoritaire, cette recette qui consiste à changer la Constitution à sa main sous prétexte de consulter le peuple, qui consiste à choisir les journalistes, qui consiste à nous dire le même jour ‘moi revenir sur la peine de mort? Je ne suis pas contre, sauf si évidemment on met les gens en prison toute la vie' », a tancé ce mercredi Emmanuel Macron sur France 2 à l’égard de Marine Le Pen.

  • Si Mélenchon n’est pas au second tour, c’est un peu à cause de moi

     J’avais voté pour lui aux deux dernières élections. Cette fois, non.

  • Aux deux dernières élections présidentielles, si mes souvenirs sont exacts, j’avais voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour. C’est que le personnage ne m’était pas indifférent. Je le trouvais –je le trouve encore– intellectuellement plus intéressant que tous les autres candidats réunis. Plus profond. Plus riche de connaissances diverses et variées.

    Doté d’une vraie culture littéraire, à son aise quand il s’agit de manier la langue française avec éclat, souvent drôle et inspiré, mordant autant que farouche, il était le candidat dont humainement je me sentais le plus proche sans pour autant adhérer à ses idées. En fait, si je lui accordais mon suffrage, j’espérais dans le même temps ne pas le retrouver au second tour de l’élection. Bref, je lui reconnaissais mille qualités sauf celle de diriger un pays.

  • Comprenne qui pourra.

    Si dimanche dernier, je me suis abstenu de glisser un bulletin de vote à son nom, c’est que je considérais qu’il ne le méritait pas. J’entends qu’il avait eu cinq années pour rassembler une gauche en miettes et devenir son candidat naturel. Mais pour cela, il lui aurait fallu adoucir son discours, cesser avec cette manière d’haranguer à tout va le premier contradicteur venu, faire de la politique, c’est-à-dire accomplir l’effort nécessaire pour réunir sous son nom des sensibilités divergentes.

    De tout cela, il n’a rien entrepris. Entouré de chiens de garde qui au lieu de le tempérer l’ont conduit à aller de surenchères en surenchères, il n’a montré à aucun moment la tempérance nécessaire pour prétendre à la fonction suprême. Cédant à toutes sortes de provocations, il est allé de pitreries en soutiens douteux, de déclarations à l’emporte-pièce en engouements stériles, l’apanage d’un homme si fougueux que bien souvent il en perdait le sens des réalités.

  • Comme si quelque part, il considérait que c’était à l’électeur de venir le rejoindre et non point le contraire. À aucun moment il n’a tendu la main à ceux qui, à tort ou raison, se méfiaient de ses foucades intempestives. Il a été dans l’excès permanent, un tribun sans discernement, prompt à épouser n’importe quelle cause au point de se couvrir parfois de ridicule. Sur les vaccins. Sur les «gilets jaunes». Sur la Russie. Sur tout et n’importe quoi.

    Il a été tempétueux là où on le voulait plus mesuré, plus maître de ses émotions. Je le répète, durant ces cinq dernières années, à aucun moment il n’a semblé intéressé à l’idée de rassembler la gauche, toute la gauche, sous sa bannière. Il a foncé bille en tête, soutenu par une bande de braillards dont peu suscitaient la sympathie, si sectaires dans leur dénonciation du pouvoir actuel qu’ils finissaient par devenir des caricatures d’opposants, de simples gueulards tout juste bons à faire la claque dans des amphithéâtres d’université.

  • Il n’a pas été au rendez-vous de l’histoire, de son histoire. Un destin, cela se travaille, se forge à force de d’abnégation, d’intelligence, d’intuition, de rapprochements et de calculs. Je crois qu’au fond, il lui était impossible de changer. C’est tout le malheur des individus qui ont hérité dans leur jeunesse d’une structure intellectuelle très forte, d’un militantisme avéré. D’un cadre de pensée rigide dont finalement ils ne parviennent jamais à s’émanciper. Et qui les condamnent à être plus un chef de clan que d’un parti politique voué à gouverner un jour.

    Il est bon de rester fidèle à ses idéaux de jeunesse mais quand on aspire aux plus hautes responsabilités, il faut tôt ou tard s’en éloigner quitte à y revenir une fois installé au pouvoir. De cela, Mélenchon s’est montré incapable. C’est à la fois le charme du bonhomme et sa limite. Mélenchon demeurera jusqu’à la fin de ses jours un opposant qui s’épanouit dans la confrontation et beaucoup moins dans la conciliation.

  • C’est la principale raison de son relatif échec à cette élection. Il avait un boulevard devant lui. Avec un peu de tact et beaucoup de souplesse, un zeste de pragmatisme, un soupçon de malice, une vraie envie de fédérer, il aurait pu prétendre, sinon à la victoire finale, du moins à figurer au second tour. Il a préféré l’invective de comptoir, la dénonciation tous azimuts qui à force de répétition devient une seconde nature. Comme si au fond l’idée même de rassemblement lui apparaissait comme une trahison à ses penchants révolutionnaires, un prix trop lourd à payer pour y céder.

    Et quand il s’est aperçu que pour triompher et accéder au second tour, il fallait réunir au lieu de diviser, c’était trop tard. Il m’avait perdu et avec moi de nombreux autres.

    Je n’ai pas de regret.

    Et de remords encore moins.

  • La France a voté ce dimanche 11 avril. Les résultats de ce premier tour de l’élection présidentielle sont un tiercé de tête conforme, dans l’ordre, à ce que prédisaient les sondages de différents instituts, dans la répartition des suffrages pour les trois premières places.

    En revanche, on n’a pas vu venir l’intensité de ce qu’on appelle la tripartition du corps électoral français. Avec des scores respectifs de 28, 23 et 22%, Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se positionnent loin, très loin du quatrième, Éric Zemmour, dont la candidature n’a su attirer que 7% des suffrages. Derrière lui, les candidats de partis jusqu’alors majeurs dans le paysage politique français n’atteignent même pas la barre fatidique des 5%.

    Une recomposition entre forces politiques, mais une recomposition qui est aussi géographique, avec une percée historique de Jean-Luc Mélenchon dans les grandes villes. En cause: une campagne inédite, perturbée par un éditorialiste d’extrême droite qui donna la thématique dans les premiers mois, une guerre aux portes de l’Europe qui bouleversa un temps les agendas. À noter également l’apparition d’un vote dit «utile», qui poussa de nombreux électeurs à ne pas traduire dans les urnes leur choix de cœur.

  • Macron et Mélenchon ont bien échangé par SMS, mais de quoi ont-ils parlé?
    Alors qu’il était en déplacement dans le Nord, Emmanuel Macron a affirmé avoir des échanges par SMS avec le leader de la France Insoumise.

  • Des interrogations autour de SMS qu’ont échangé Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon au lendemain du premier tour de la présidentielle. Alors que l’entourage du candidat insoumis affirme que cette information est “bidon”, le “troisième homme” du premier scrutin a confirmé que des échanges ont bien eu lieu, mais pas au sujet de l’élection. Alors que se sont dit les deux candidats? 

    Alors qu’il était en déplacement dans le Nord, Emmanuel Macron a été interrogé par un habitant sur d’éventuelles négociations avec les candidats recalés au premier tour. Le président sortant a affirmé avoir des échanges avec les autres candidats et notamment par SMS avec le leader de la France Insoumise. 

    “Ce n’est pas comme ça que ça se passe, il y a des échanges par texto”, a-t-il affirmé, rejetant l’idée de négociations. Le candidat a ainsi reconnu que pour “rassembler”, il devait “compléter son projet qui doit être enrichi”, notamment sur “l’écologie, le travail”. Il s’est alors dit prêt à “entendre des voix qui ont été portées avec beaucoup de clarté” pour “essayer de convaincre les gens d’aller avec (lui)”. “Je parlerai dans les prochaines heures à l’ensemble des candidates et candidats”, a-t-il assuré.

  • “C’est bidon” et “insupportable”
    Mais cette déclaration a agacé l’entourage de Jean-Luc Mélenchon. “C’est bidon Et c’est insupportable d’essayer de nous attirer à eux comme ça”, a estimé un proche de l’Insoumis auprès du média L’Express. 

  • Finalement le leader insoumis s’est exprimé, confirmant l’échange de SMS, mais a réfuté le fait qu’ils concernaient le scrutin.  

    “Mes échanges avec Monsieur Macron concernent le sort d’un citoyen étranger résident à l’étranger et lourdement menacé de mort. Rien de plus rien de moins”, a-t-il éclairci. 

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