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Une France Avec une Femme Fabuleuse

Temps de lecture : 2 minutes

Une France avec une Femme Fabuleuse

Qui était cette Madame : Joséphine Baker le plus simple c’est de cliquer sur ce Lien.

Le bonheur que je ressens par le fait qu’elle entre au Panthéon, est comme oser regarder le drapeau de la France et se dire heureux.

C’est l’image que je ressens et qui remonte à mon enfance.

A ces moments-là, nous étions tous de couleurs différentes de confessions aussi et jamais la moindre querelle.

Il y avait une entente fabuleuse, nous étions comme le chantait Brassens «

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Joséphine Baker, femme fabuleuse, de quelle couleur était-elle avez-vous dit ?

Comme le disait « Claude Nougaro » en jouant avec « Armstrong »

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Une leçon que donne la France, aux U.S.A. et à la face du monde, une femme comme les crayons de couleurs de « Hugues Auffray »

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« Le Panthéon », emblème de la Nation France qui prend le véritable sens de La Liberté.

Avec le sentiment de constater que « Le rêve de mon existence se réalise »

A compter du mois de novembre 2021 « Sa Tribu » pourront être avec des larmes invisibles, celles qui laissent parler le cœur, et en cet endroit seul (e)s eux peuvent ressentir les vraies valeurs d’une maman.

La statue qui prône à l’entrée de l’Amérique est un « cadeau » de la France, la famille, les descendants : du Pasteur « Martin Luther King ».

Ne parlons pas de fierté, ni d’honneur, en utilisant des mots aussi simples qu’un enfant avec une boite de crayons et le tirer avec un bout de ficelle, en ayant le sentiment de conduire un avion qui va, à la vitesse du son, puissance « X ».

Ayant le sentiment que « Sa Tribu » ne pourront céder leur place à quiconque, ce sont ses places à personne.

La plus simple dédicace que je puisse lui envoyer, reste un modeste souffle en lui disant, où qu’elle se trouve

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Le Panda

Patrick Juan

 

35 réflexions sur “Une France Avec une Femme Fabuleuse

  • La célèbre chanteuse, danseuse et meneuse de revue franco-américaine Joséphine Baker va entrer au Panthéon. Le président de la République, Emmanuel Macron, a décidé d’honorer l’artiste, militante de la liberté et de l’égalité, a appris, samedi 21 août, franceinfo, confirmant une information du Parisien. Joséphine Baker deviendra ainsi la première femme noire à reposer dans ce temple républicain, installé dans le Ve arrondissement de Paris.

    Née dans le Missouri en 1906, Joséphine Baker, figure éminente de la Résistance et de la lutte antiraciste, sera panthéonisée le 30 novembre, selon une information de l’édition dominicale du Parisien citant le président Emmanuel Macron. Décédée en 1975, elle est enterrée à Monaco.

  • Première star internationale noire
    Le dossier en faveur de l’interprète de la célèbre chanson J’ai deux amours avait été examiné une première fois fin juin par l’Elysée, selon Le Parisien. Une pétition en faveur de la panthéonisation de l’artiste, lancée il y a deux ans par Laurent Kupferman, avait rassemblé 38 000 signatures. « Artiste, première star internationale noire, muse des cubistes, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale dans l’armée française, active aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques aux Etats-Unis d’Amérique et en France aux côtés de la Licra (…) nous pensons que Joséphine Baker, 1906-1975, a sa place au Panthéon », fait valoir le texte.

  • Joséphine Baker « rentre au Panthéon pour tout ce qu’elle a fait dans son engagement civique au service de la nation »
    L’essayiste Laurent Kupferman, à l’origine de la pétition pour l’entrée de Josephine Baker au Panthéon, se réjouit de la décision d’Emmanuel Macron et retrace la carrière de la danseuse, résistante et militante antiraciste.

  • Honneurs : Joséphine Baker entrera au Panthéon le 30 novembre, confirme l’Elysée
    HOMMAGE Emmanuel Macron a accepté que l’artiste franco-américaine, figure éminente de la Résistance et de la lutte antiraciste, soit « panthéonisée », annonce l’Elysée confirmant une information du Parisien

  • Alors qu’elle repose au cimetière de Monaco depuis 1975, Joséphine Baker retrouvera Paris le 30 novembre, elle qui durant sa carrière avait chanté son amour pour la capitale. L’Elysée vient d’annoncer que l’artiste franco-américaine, figure éminente de la Résistance et de la lutte antiraciste, ferait bien son entrée au Panthéon, confirmant une information du Parisien dans son édition dominicale.

    La cérémonie fera de la célèbre meneuse de revue, la première femme noire à reposer dans la nécropole laïque. « Le 21 juillet, le président Macron nous a accordé un entretien », a raconté à l’AFP l’entrepreneuse Jennifer Guesdon, une des personnalités défendant la panthéonisation, et « quand le président nous a dit oui, (cela a été une) grande joie et en même temps c’était comme une évidence », a-t-elle ajouté.

    « C’est oui ! », a dit le chef de l’Etat à l’issue de cet entretien avec un groupe de personnalités venues plaider en faveur de ce dossier, rapportait dimanche Le Parisien. Parmi elles se trouvaient notamment « le romancier Pascal Bruckner, le chanteur Laurent Voulzy, l’entrepreneuse Jennifer Guesdon, l’essayiste Laurent Kuperman et surtout Brian Bouillon-Baker, un des fils de Joséphine Baker ».

  • Active contre le racisme
    Cette cérémonie fera de la célèbre meneuse de revue, née aux Etats-Unis dans le Missouri en 1906 et morte à Paris, la première femme noire à reposer dans la nécropole laïque. Le dossier en faveur de l’interprète de la chanson J’ai deux amours avait été examiné une première fois fin juin par l’Elysée, selon Le Parisien. Une pétition en faveur de la panthéonisation de l’artiste, lancée il y a deux ans par Laurent Kupferman, avait rassemblé 38.000 signatures. « Artiste, première star internationale noire, muse des cubistes, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale dans l’Armée française, active aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques aux Etats-Unis d’Amérique et en France aux côtés de la Lica [Ligue internationale contre l’antisémitisme] (…) nous pensons que Joséphine Baker, 1906-1975, a sa place au Panthéon », fait valoir le texte.

    Le Panthéon est depuis plus d’un siècle la nécropole laïque des Français, dont la « patrie reconnaissante » veut honorer la mémoire. Parmi les 80 « panthéonisés » figurent des politiques, des écrivains, des scientifiques, quelques religieux et beaucoup de militaires. Seules cinq femmes y sont actuellement inhumées, dont Simone Veil, la dernière personnalité à l’avoir été, en 2018. La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a salué cette décision sur Twitter.

  • Roselyne Bachelot
     
    @R_Bachelot
    ·
    7h
     
    Très heureuse de la décision du Président de la République de faire entrer au Panthéon Josephine Baker, modèle de femme vaillante et généreuse. « La France a fait de moi ce que je suis. Je suis prête en retour à lui donner ma vie ». Nous lui devons cet honneur. #JosephineBaker

  • «C’est oui !» a dit le chef de l’Etat le mercredi 21 juillet à l’Elysée. Joséphine Baker entrera bien au Panthéon, comme le demandaient depuis près de dix ans de nombreuses personnalités. Le Parisien a dévoilé la nouvelle ce dimanche, relatant la décision du chef de l’Etat prise à l’issue d’un entretien le 21 juillet avec un groupe de personnalités venu plaider pour cette initiative. Comprenant notamment le romancier Pascal Bruckner, le chanteur Laurent Voulzy, l’entrepreneuse Jennifer Guesdon, l’essayiste Laurent Kupferman et surtout Brian Bouillon-Baker, septième des douze enfants de Joséphine Baker. La cérémonie aura lieu le 30 novembre, selon le quotidien, faisant de la célèbre meneuse de revue, née en 1906 dans le Missouri et enterrée en 1975 à Monaco, la première femme noire à reposer dans la nécropole laïque. Une date symbolique, qui correspond à celle de son mariage avec Jean Lion qui lui a permis d’obtenir la nationalité française.

  • Le dossier en faveur de l’interprète de la célèbre chanson J’ai deux amours avait déjà été examiné une première fois fin juin par l’Elysée, selon le Parisien. Une pétition en faveur de la panthéonisation de l’artiste, lancée il y a deux ans par Laurent Kupferman, à la suite de celle initiée par le philosophe Régis Debray en 2013, avait également rassemblé près de 38 000 signatures. «Artiste, première star internationale noire, muse des cubistes, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale dans l’Armée française, active aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques aux Etats-Unis d’Amérique et en France aux côtés de la Lica [Ligue internationale contre l’antisémitisme, devenue Licra: Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, ndlr] […], nous pensons que Joséphine Baker, 1906-1975, a sa place au Panthéon», faisait valoir le texte de Laurent Kupferman.

  • Plus récemment, le 7 juillet, l’élu socialiste parisien Boris Jamet-Fournier avait remis une pièce dans la machine, présentant un vœu au conseil de Paris pour réclamer l’entrée au Panthéon de celle que Picasso appelait la «Néfertiti des temps présents». Vœu qui avait été adopté à la majorité. «Célébrer la flamme artistique, les combats justes et le courage incroyable de Joséphine Baker est une bonne décision, à laquelle je suis heureux que Paris ait poussé. Cela contribue aussi à davantage de diversité au Panthéon, pour qu’il soit le reflet de notre société et de notre histoire», s’est réjoui ce dimanche auprès de Libération l’élu socialiste.

  • «Un beau symbole»
    Le Panthéon, qui domine la montagne Sainte-Geneviève, (l’une des buttes de Paris, dans le Ve arrondissement), est depuis plus d’un siècle la nécropole laïque des «grands hommes» français, dont la «patrie reconnaissante» veut honorer la mémoire. Parmi les 80 «panthéonisés» figurent des politiques, des écrivains, des scientifiques, quelques religieux et beaucoup de militaires. Seules cinq femmes y sont actuellement inhumées, dont Simone Veil, la dernière personnalité à l’avoir été, en 2018. Interrogé sur ce manque d’équité en lors d’un entretien vidéo pour le magazine Elle, publié le 1er juillet, le président de la République avait assuré n’avoir pourtant «aucun tabou pour faire entrer les femmes au Panthéon». Ce dernier qualifiait alors Joséphine Baker comme étant «impressionnante de modernité et assez inspirante», «synthétique de ce qu’est d’être française, elle qui était américaine».

    «C’est un beau symbole, un bel hommage rendu aux gens qui vivent dans la difficulté, qui souffrent du mépris et de l’abandon à cause de leur naissance ou de leur couleur de peau. Elle n’était ni un grand écrivain, ni un grand scientifique, mais c’était une personnalité courageuse qui a risqué sa vie pour sa patrie de cœur. Et quand on voit d’où elle vient, une enfance pauvre dans une Amérique très ségrégationniste, et le chemin qu’elle a parcouru ensuite, cela prouve que tout est possible», a déclaré au Parisien le chanteur Laurent Voulzy. Cela «symbolise l’image d’une France qui n’est pas raciste, contrairement à ce que disent un certain nombre de groupuscules médiatiques, Joséphine Baker est une vraie antiraciste, une vraie antifasciste», a réagi de son côté Pascal Bruckner auprès de l’AFP. La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a quant à elle écrit qu’il s’agissait d’un «modèle de femme vaillante et généreuse», et que «nous lui devons cet honneur».

  • Après Simone Veil, Emmanuel Macron a décidé de faire entrer Joséphine Baker au Panthéon. La cérémonie aura lieu le 30 novembre et sera l’occasion de célébrer cette combattante pour les libertés au destin incroyable. 
    C’est une ceinture de bananes et une danse endiablée qui ont rendu célèbre Joséphine Baker, mais elle aura eu bien plus d’une vie. Devenue Française en 1937, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, pionnière du mouvement antiraciste, Joséphine Baker était une femme libre et engagée. Elle va entrer au Panthéon, grâce à une pétition qui a accéléré les choses. Selon Laurent Kupferman, initiateur de la pétition « Osez Joséphine », Joséphine Baker est « extrêmement fédératrice » et « rassemble naturellement les gens ». Le projet de panthéonisation avait reçu le soutien de nombreuses personnalités.  

    Une femme engagée et aimante
    Derrières les médailles – chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre, médaille de la Résistance – se cachait un cœur qui battait fort. Joséphine avait adopté 12 enfants qu’elle a élevés dans son château. Une tribu arc-en-ciel symbole de tolérance. « Elle s’est battue et a servi la France. Elle a aimé la France », confie Bryan Bouillon-Baker, l’un de ses fils. Pour sa nièce, Joséphine est avant tout « le reflet de c’est que notre République ». La France lui dira merci pour son engagement le 30 novembre prochain.

  • Avec Joséphine Baker, six femmes vont désormais reposer au Panthéon
    Simone Veil est la dernière personnalité à avoir été « panthéonisée » en 2018, un an après son décès.

  • L’artiste franco-américaine Joséphine Baker deviendra le 30 novembre la sixième femme à entrer au Panthéon, après Sophie Berthelot, la physicienne Marie Curie, les résistantes Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, ainsi que Simone Veil, figure de la vie politique. Sophie Berthelot, première à y reposer, au côté de son mari, le scientifique Marcellin Berthelot qu’elle avait assisté dans ses recherches, avait été distinguée « en hommage à sa vertu conjugale ».

    Sophie Berthelot
    Marcellin Berthelot (1827-1907) était chimiste, biologiste et homme politique. De nombreuses rues, places, écoles ou lycées portent le nom de celui qui déposa plus de 1 000 brevets scientifiques et fut ministre des Affaires étrangères et de l’Instruction publique.

    Quand sa femme, Sophie (née Niaudet), qui l’assistait dans ses recherches, tomba malade, il dit à ses enfants (le couple en avait six) qu’il ne pourrait pas lui « survivre ». Il décéda quelques instants après elle. Les causes de sa mort n’ont pas été clairement élucidées. La famille a accepté de le « panthéoniser » à la condition que Sophie soit enterrée avec lui. Le ministre Aristide Briand dit, dans son éloge, en 1907 : « Elle avait toutes les qualités rares qui permettent à une femme belle, gracieuse, douce, aimable et cultivée d’être associée aux préoccupations, aux rêves et aux travaux d’un homme de génie ».

  • Marie Curie
    Née à Varsovie en 1867, Marya Salomea Sklodowska vient à Paris étudier physique et mathématiques. Elle épouse le physicien Pierre Curie en 1895. Ils trouvent deux nouveaux atomes, radioactifs, baptisés polonium et radium, et obtiennent le Nobel de Physique en 1903, avec Henri Becquerel.

  • En 1906, Pierre Curie meurt, écrasé par un camion. Veuve, Marie Curie a une liaison avec le physicien Paul Langevin, qui lui aussi repose au Panthéon. Mais l’épouse trompée porte plainte contre elle et le scandale éclate en 1911, mettant fin à leur romance. Cette même année, elle reçoit le Nobel de Chimie. Seule femme au monde deux fois nobelisée, elle meurt en 1934.

    En 1995, ses cendres sont transférées au Panthéon avec celles de son mari, en présence du président polonais Lech Walesa. Une décision du président François Mitterrand prise sur une suggestion de Simone Veil et d’autres personnalités.

    Geneviève de Gaulle-Anthonioz
    Première femme décorée de la grand-croix de la Légion d’honneur, Geneviève de Gaulle-Anthonioz (1920-2002) était la nièce du général de Gaulle. Etudiante en histoire, elle rejoint le célèbre Réseau de résistance du Musée de l’homme, un des premiers créés à Paris. Dénoncée et arrêtée en 1943, elle est déportée en janvier 1944 à Ravensbrück où elle côtoie Germaine Tillion, également au Panthéon.

  • Revenue de l’enfer, elle travaille un temps au ministère de la Culture auprès d’André Malraux avec son mari Bernard Anthonioz. Mais, fin 1958, elle rencontre le père Joseph Wresinski, créateur du mouvement Aide à toute détresse, qui deviendra ATD Quart-Monde. En 1964, elle prend la tête de l’association. En 1996, elle plaide devant les députés en faveur d’un projet de loi de cohésion sociale finalement adopté en 1998.

    Germaine Tillion
    Ethnologue, Germaine Tillion (1907-2008) a été une inlassable combattante des droits de l’homme. Elève du sociologue Marcel Mauss, elle part en 1934 enquêter dans les Aurès sur la population berbère. Mi-historienne, mi-reporter, elle y effectue quatre missions. Pendant la guerre, elle participe à la création du Réseau du Musée de l’homme. Elle est déportée à Ravensbrück, en même temps que sa mère Émilie qui n’en reviendra pas. Titulaire de nombreuses décorations pour ses actes héroïques durant la guerre, elle est la deuxième femme à devenir grand-croix de la Légion d’Honneur.

  • A son retour des camps, elle travaille au CNRS et à l’Ecole pratique des hautes études, rédigeant plusieurs livres sur Ravensbrück, l’Algérie ou son métier. Son cercueil et celui de Geneviève de Gaulle-Anthonioz ont été installés au Panthéon en 2015, sans leurs dépouilles, à la demande de leurs familles qui ont souhaité les garder dans les cimetières où elles sont inhumées.

  • Simone Veil
    Simone Veil, rescapée d’Auschwitz, ministre de la Santé (1974-1978) et présidente du Parlement européen (1979-1982), était l’une des personnalités préférées en France. Également académicienne, elle a été présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah (2001-2007).

  • Sa notoriété et sa popularité doivent beaucoup à sa lutte pour faire adopter en 1975 la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), malgré l’opposition alors d’une grande partie de la droite. Elle a été « panthéonisée » en 2018, un an après son décès. Son mari Antoine, décédé en 2013, repose à ses côtés.

  • PANTHÉON – “Une combattante de tous les instants”. L’artiste franco-américaine Joséphine Baker (1906-1975), figure éminente de la Résistance et de la lutte antiraciste, va entrer au Panthéon – il s’agira de la sixième femme seulement à recevoir ces honneurs. L’information est parue dans l’édition dominicale du Parisien, ce 22 août, et a été confirmée à l’Agence France-Presse (AFP) dimanche matin par “l’entourage d’Emmanuel Macron”. 

    La cérémonie aura lieu le 30 novembre, faisant de la célèbre meneuse de revue, née dans le Missouri et enterrée à Monaco, la première femme noire à reposer dans la nécropole laïque du 5e arrondissement de Paris. Cette date correspond à celle de son mariage avec Jean Lion qui lui a permis d’obtenir la nationalité française, a expliqué à l’AFP l’entrepreneuse Jennifer Guesdon.

    Cette dernière a été reçue à l’Elysée le 21 juillet avec un groupe de personnalités venu plaider pour cette initiative, comprenant notamment le romancier Pascal Bruckner, le chanteur Laurent Voulzy, l’essayiste Laurent Kuperman et surtout Brian Bouillon-Baker, un des fils de Joséphine Baker. “C’est oui!”, a répondu Emmanuel Macron à cette délégation à l’issue de leur entrevue.

  • “Message très fort d’universalisme”
    L’Élysée évoque de son côté un choix de l’engagement. “Joséphine Baker a choisi la France, mieux, de combattre pour elle en entrant dans la Résistance. Puis elle participe à la grande marche de Washington en 1963 au côté de Martin Luther King, en tenue militaire et avec ses médailles de guerre. Chaque moment de sa vie est une épopée française. C’était une combattante de tous les instants”, a déclaré l’Elysée au Parisien.

  • Le dossier en faveur de l’interprète de la célèbre chanson “J’ai deux amours” avait été examiné une première fois fin juin par l’Élysée, selon Le Parisien. Une pétition en faveur de la panthéonisation de l’artiste, lancée il y a deux ans par Laurent Kupferman, avait rassemblé 38.000 signatures.

    “C’est un message très fort d’universalisme. Joséphine Baker incarne ce dont nous avons tous besoin en ce moment, c’est-à-dire de nous rassembler. Elle est la preuve que dans la République française, tout est possible. Que l’égalité des chances, ça existe. Et qu’à côté des droits, on a aussi des devoirs”, confie l’essayiste dans Le Parisien.

  • De Jaurès à Baker, Macron invoque ces « illustres destins » pour dessiner sa République
    De Jean Jaurès à Charles Péguy en passant par Joséphine Baker ou Marie Curie, le chef de l’État a multiplié les hommages… et les messages politiques pour le 150e anniversaire de la proclamation de la République.
     
     
     
     
     
     
     

  • POLITIQUE – Rite de transmission au Panthéon. Célébrant les 150 ans de la proclamation de la République, Emmanuel Macron a présidé, ce vendredi 4 septembre, une cérémonie d’accès à la nationalité françaises de six immigrés. Une façon pour lui de prendre un peu de hauteur sur les débats sécuritaires qui secouent le pays en mettant à l’honneur les valeurs de la République, à travers notamment plusieurs de ses illustres figures. 

    De Joséphine Baker, “née américaine qui choisit la France pour la faire briller de son talent et de son énergie” à Gisèle Halimi, le chef de l’État a multiplié les hommages à ces personnalités. Toutes et tous, selon lui, s’inscrivent dans la lignée de Léon Gambetta, fils d’immigré, “Français de sang-mêlé”, qui proclama la République le 4 septembre 1870. 

    “Autant de destins dont vous êtes aujourd’hui les légataires. C’est à votre tour désormais, au coté de tous les enfants de la République par leur naissance, d’écrire votre vie en République”, a notamment lancé le président à l’adresse des six naturalisés, dans un appel au “patriotisme républicain.” 

  • “Ils ont porté si haut les valeurs de notre République”
    Car derrière ces personnalités emblématiques, Emmanuel Macron n’a pas manqué de délivrer un message politique. Comme son entourage l’indiquait la veille de son discours, le chef de l’État s’est convaincu qu’il fallait impérativement “rappeler ce que les Français doivent à la République” dans le “temps historique” actuel marqué par la montée en puissance des “forces obscurantistes.”

    Il estime ainsi qu’être citoyen, c’est “des devoirs et des droits, mais toujours des devoirs d’abord. “Devenir français c’est en effet accepter d’être plus qu’un individu poursuivant ses intérêts propres. C’est être un citoyen qui concourt au bien commun, qui cultive une vertu républicaine”, a notamment expliqué Emmanuel Macron au Panthéon après avoir cité les exemples de Gisèle Halimi, Joséphine Baker ou Marie Curie. 

    “Marie Curie naquit et grandit en Pologne. Elle reçut deux prix Nobel et fit le choix de servir la France dans les tranchées comme simple infirmière avant d’ouvrir aux femmes deux portes restées fermées jusque-là: les portes de la Sorbonne et du Panthéon”, a-t-il lancé dans un hommage à “ces grandes femmes et ces grands hommes”, dont certains, comme le Guyanais Felix Éboué sont “nés si loin de la métropole” et qui “ont porté si haut nos valeurs.”

  • “Descendant d’esclave, il répondit dès le 18 juin à l’appel du général de Gaulle. Il fut le premier à planter l’étendard de la France libre au Tchad. Sans cet enfant de notre Guyane, l’épopée des forces françaises libres n’aurait pas été la même”, a salué Emmanuel Macron dans cet ode à l’engagement républicain.

    Blum, Jaurès et l’égalité des chances
    Mais le chef de l’État de s’est pas borné à cette vision de la République. Il a également évoqué son intention d’aller “plus loin, plus fort, dans les semaines qui viennent” pour promouvoir “l’égalité des chances.”

    En faisant de ce thème “une priorité du quinquennat”, Emmanuel Macron a ainsi voulu s’inscrire dans les pas de “Charles Péguy, Jean Jaurès, Léon Blum, Pierre Mendès France”, des personnalités qui “ont porté haut la République sociale.” “Cette idée, au fond, que chaque citoyen, quel que soit le lieu où il vit, le milieu d’où il vient, doit pouvoir construire sa vie par son travail, par son mérite. Nous sommes encore loin, trop loin de cet idéal”, a regretté le président.

  • Macron s’oppose au déboulonnage des statues, « On ne choisit pas une part de France »
    Au cours de son discours pour les 150 ans de la République, Emmanuel Macron a également annoncé la tenue prochaine d’un hommage national pour l’avocate Gisèle Halimi.

  • RÉPUBLIQUE – “On ne choisit pas une part de France”. Ce vendredi 4 septembre, Emmanuel Macron célébrait les 150 ans de la République par une cérémonie au Panthéon. L’occasion pour le chef de l’État de faire le point sur les valeurs de la Nation et de s’opposer à tout séparatisme, mais aussi une occasion de rappeler son opposition au déboulonnage des statues. Un acte incompatible avec l’unité selon Emmanuel Macron. “On ne choisit jamais une part de France, on choisit la France, c’est pour cela qu’on ne déboulonne pas de statue”, a déclaré le président alors que depuis plusieurs mois des édifices dressés en l’honneur de personnalités historiques font débat en raison de leurs liens avec l’esclavage ou l’époque coloniale.

    La République est “toujours à protéger” car elle est “fragile et “précaire”, et qu’elle “n’admet aucune aventure séparatiste”, “parce qu’elle est indivisible”, a-t-il abondé, confirmant qu’un projet de loi contre les séparatismes sera présenté à l’automne: “Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un Dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe”.

    De la même façon, le chef de l’État a mis en garde ceux qui souhaiteraient s’en prendre aux forces de l’ordre et aux élus. “Les policiers, les gendarmes, les magistrats, les maires, toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l’antisémitisme, jouent un rôle déterminant et, par symétrie, ceux qui s’en prennent à eux, doivent être lourdement condamnés”, a déclaré le chef de l’État alors que l’actualité récente a été rythmée par une série d’agressions violentes.

  • À la tribune avec Martin Luther King
     
    En 1963, lorsque Martin Luther King prononce son célèbre discours « I have a dream », Joséphine Baker est aussi là ! Elle a même pris la parole, faisant un discours devant la foule immense, à Washington. Elle a alors revêtu son uniforme et ses médailles de résistante.

    « C’est la femme de spectacle, la femme de cœur, la mère, la femme dans son entièreté, la résistante. Même si elle était fière de ce qu’elle avait fait pendant la Seconde Guerre mondiale, elle mettait surtout en avant ses idéaux humanistes », a réagi ce dimanche Akio Bouillon, l’un de ses 12 enfants, sur france info . Car sa vie de famille a également été hors norme. Avec son mari Jo Bouillon, chef d’orchestre, qu’elle épouse en 1947, elle a adopté 12 enfants, du Japon, de Colombie, du Venezuela, de Finlande, de France, d’Algérie, de Côte d’Ivoire, du Maroc. Elle les appelait sa « tribu arc-en-ciel » .

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