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Mort de la France Agricole Et…

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Mort de la France Agricole Et…

Tués par les inégalités chacun à sa part de merde ou d’avantages

Crises économiques. Crises sanitaires. Instabilité des revenus des exploitants agricoles. Problèmes de santé ou personnels. Pourquoi il y a de moins en moins d’agriculteurs ?

Puis le président de la République entame ce jour un voyage de deux jours en grande pompe en Inde merci Monsieur le Président Macron

L’une des raisons est le progrès de la technologie agricole. Une autre, à observer avec attention, est que de nombreuses personnes ne veulent plus travailler dans l’agriculture. Les sociétés évoluent, de nouveaux défis apparaissent. Les agriculteurs sont endettés ? « Avec son revenu, un agriculteur doit vivre et investir, rappelle Thierry Pouch, chef du service des études économiques à l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture. En général il est insuffisant pour investir, donc il emprunte, ce qui explique des taux d’endettement élevés » faiblesse de l’agriculture ? Autre faiblesse du secteur agricole est relative à sa grande dépendance aux conditions météorologiques, les agriculteurs ayant du mal à planifier leur production à long terme étant donné les aléas météorologiques. La meilleure agriculture ? L’agriculture biologique. En effet, sur 75 % des surfaces de la planète, celle-ci obtient de meilleurs rendements à l’hectare que l’agriculture conventionnelle. Améliorer la vie des agriculteurs ? Concilier production agricole et respect de l’environnement

  1. Intégrer des pratiques qui préservent l’eau et les sols.
  2. Réhabiliter les systèmes d’irrigation des exploitations.
  3. Développer les services et conseils auprès de l’ensemble des acteurs de la filière.
  4. Améliorer les politiques publiques agricoles.

Deux ans que la France traverse une forte période d’inflation, qui ne risque pas de prendre fin en 2024. Augmentation des tarifs des mutuelles, avec hausse moyenne estimée à 10 %, et de la taxe foncière, une hausse estimée à 3,9 % minimum, les tarifs de l’électricité vont également exploser. Prix de l’électricité : la CRE prévoit une hausse des tarifs réglementés de 10 à 20 % début 2024

À compter du 1er février 2024, une hausse de 10 % fera gonfler les factures d’électricité. Cela représente un surplus annuel moyen de 130 euros. Augmentation dans le cadre du plan antitabac du gouvernement : la plupart des paquets de 20 cigarettes vont augmenter de 40 à 50 centimes au 1ᵉʳ janvier 2024. Le timbre vert va prendre de la valeur, passant de 1,16 à 1,29 euro. Revenu pour vivre ? Pour une personne célibataire, percevoir 1.630 euros net, par mois, pour vivre. Une estimation qui prend en compte les chiffres liés à l’inflation. Pour preuve, ce montant est en hausse de 13% par rapport à 2014. Où vivre avec 800 euros de retraite ? Le site d’information « Retraite-etranger.fr » a fait le calcul suivant : pour une pension mensuelle d’un montant à 800 euros, la destination : le sud-est asiatique, avec des pays comme la Thaïlande, l’Indonésie, la Malaisie ou encore le Viêtnam. Budget pour une personne seule ? Les personnes seules déclarent avoir besoin de 1 574 euros par mois pour joindre les deux bouts selon l’enquête SRCV, qui se comparent à une estimation de 1424 euros pour le budget de référence du même type de famille logée en parc social.

Une conclusion partielle et réelle s’impose, sans parler de ceux qui font 1 repas tous les 2 jours. Il y a effectivement diverses raisons, motifs, pour que la cinquième puissance mondiale réalise la misère qui touche plus de 40% de la population, un ras le bol total. Pire en France, près de 6 millions de personnes reçoivent une retraite de droit de moins de 800 € par mois, d’après un rapport sur les petites pensions rendu au gouvernement le mois dernier. Parmi elles, 75% sont des femmes. Dans la majorité des cas, elles ont eu une vie professionnelle discontinue ou partielle.

Bonne nouvelle dans les supermarchés

Pour les automobilistes, l’année risque d’être difficile. Une importante hausse des péages est attendue, entre 2,71 % (Cofiroute, ASF et Escota) et 3,87 % tunnel du Fréjus. Sur le réseau Sanef, la hausse attendue est de 2,79 %, 3,02 % sur le réseau APRR, 3,04 % sur AREA, 3,08 % sur SAPN et 3,23 % pour le tunnel du Mont-Blanc. Coup dur pour les ménages français : tarifs des mutuelles et complémentaires français vont bondir à des niveaux inédits en 2024. Attention, le tarif des assurances habitation et voiture suit, dans une moindre mesure. Payer moins cher ? hausse était attendue on n’en connaissait pas l’ampleur. Les mutuelles et complémentaires santé vont augmenter de 10% moyenne de 2024. Annonce faite par la Mutualité française fédération du secteur. Un record.

Dans le détail, les tarifs des particuliers augmentent de 7,3%, ceux des contrats collectifs obligatoires notamment entreprises de 9,9% et les contrats collectifs facultatifs de 7,7%. Une hausse qui intervient alors que l’inflation est en reflux depuis cet été, particulièrement marqué depuis la rentrée de septembre. Après une première annonce du groupe AG2R La Mondiale hausse à venir entre 8 et 9%, la ministre de la Santé avait rétorqué qu’une telle augmentation n’était pas tenable. Néanmoins, elle avait reconnu n’avoir que peu de moyens de pression.

La hausse des dépenses de santé en cause

Comment expliquer ces hausses ? Les complémentaires santé mettent en avant une hausse des dépenses de santé en 2023, de l’ordre de 6% deux fois plus quasiment que les prévisions, due au vieillissement de la population. Il faut aussi compter sur la revalorisation des professions médicales ainsi que le coût du 100% Santé, qui permet un remboursement total de certains soins, comme les prothèses auditives, les lunettes ou certains soins dentaires. à l’issue d’une réunion avec les professionnels du secteur, le ministre de la Santé avait pourtant déclaré : aucune explication sérieuse ne m’a été donnée pour expliquer ces hausses, ajoutant comprendre des hausses de 5 à 7% maximum en raison de la conjoncture.

Une bien mauvaise nouvelle en tout cas pour les assurés qu’ils soient salariés ou retraités, à l’heure où l’ensemble des assurances augmentent. L’habitation de l’ordre de 6% et la voiture, en moyenne, de 3,5%. Mieux comprendre le contexte agricole du moment : Projet de loi de finances pour 2007 : Agriculture, pêche, forêt et affaires rurales. Compte spécial développement agricole et rural.

Tracteurs bloquant les routes, heurts avec les forces de l’ordre. Le monde paysan souffre, en France et dans le reste de l’Union européenne. Son savoir-faire millénaire part en lambeaux sous l’excès de normes, la mondialisation des échanges et les aléas climatiques. Comment en sommes-nous arrivés à une telle impasse ? La fronde des campagnes : Taxes, inflation, surenchère réglementaire et paperasse à n’en plus finir : partout en France, les paysans vivent le même calvaire. A Agen, les forces de l’ordre semblent avoir ouvert le chemin des manifestants venus déverser des tonnes de déchets devant plusieurs bâtiments publics et banques.

Lors de l’action des agriculteurs

Après une journée de mobilisation mouvementée, les agriculteurs du Lot-et-Garonne ont poursuivi leurs actions dès le matin, rassemblement devant la préfecture d’Agen où des tracteurs ont déversé des déchets agricoles. Une délégation de la Coordination Rurale 47 a été reçue, indique la préfecture, qui précise que « des mesures ont été mises en place pour renforcer la sécurité des manifestants et des usagers ». Le journaliste Clément Lanot embarqué avec la CR 47 qui bloque l’autoroute A62 rapporte que « les #AgriculteursEnColere sont en chemin pour aller cibler des bâtiments de l’Etat à #Agen ». À la suite de l’accident tragique de ce matin, les #agriculteurs sont désormais escortés par un important dispositif de police vers leurs actions coup de poing ».

Actions prévues devant le Crédit agricole, la direction départementale des territoires (DDT) et la MSA où des déchets ont effectivement été déversé. Les agriculteurs ont aussi visé une agence de la Banque populaire. « On cible la banque parce qu’il y en a marre, les banquiers ne suivent plus les agriculteurs. Ils nous endettent jusqu’au bout », justifie José Perez, coprésident de la CR47 au micro de Clément Lanot. La police était-elle au courant ? « Elle était parfaitement au courant, ils ont sécurisé. Il n’y avait aucun souci ». Plus précisément, le préfet et le colonel de gendarmerie avaient été informés, d’après la coordination.

D’après Sud-Ouest, qui a suivi aussi la mobilisation, le feu a été allumé par les agriculteurs. Plus tard dans l’après-midi, Clément Lanot décrit une « scène surréaliste »: «La police fait la circulation pour aider les #agriculteurs à passer en contresens afin d’aller déverser une nouvelle fois du fumier devant la préfecture». Contactée, la préfecture n’a pas donné suite.

Mobilisation du monde agricole

Stop à la politique de l’autruche

Le mouvement social des agriculteurs, qui s’est étendu, est symbolique du malaise que traverse cette profession depuis des décennies, longtemps ignorée et cantonnée à une image d’Epinal très terroir.

Un sentiment de gâchis. Mis sous pression par la grogne des agriculteurs, qui s’est étendue ce mardi 23 janvier, le gouvernement Attal a promis de prendre des mesures d’urgence pour tenter de calmer un mouvement social, meurtri par la mort accidentelle d’une agricultrice fauchée sur un barrage, potentiellement explosif. Et si sentiment de gâchis il y a, c’est que l’on peut malheureusement presque prévoir que les annonces susceptibles d’être faites ne résoudront en rien le vrai malaise de l’agriculture française. Sans doute que cette colère protéiforme d’une profession elle-même aux multiples facettes pourra être contenue par des annonces de court terme sur le prix du carburant, la manière de soutenir les revenus des agriculteurs les plus en difficultés ou la promesse de réduire les normes. Mais le malaise d’une profession, où le taux de suicide est dramatiquement élevé, restera entier.

Voilà des décennies que les paysans français s’interrogent sur le sens de leur métier, répondent à des injonctions contradictoires, cherchent leur place dans une société qui les a longtemps figés dans une image d’Epinal très terroir, sans rapport avec l’évolution de leur métier. Le tout avec la bénédiction d’un duo infernal : le syndicat agricole majoritaire, la FNSEA, et le pouvoir politique. Ce couple-là a consciencieusement œuvré pour que l’agriculture française, face aux enjeux notamment environnementaux qu’elle a devant elle, préfère la politique de l’autruche. La FNSEA réclame ces jours-ci d’être « accompagnée » pour faire face aux défis de cette transition. Mais comment a-t-elle depuis des années accompagné ses troupes ? Par un lobbying intense, que ce soit à Bruxelles, Paris ou dans la moindre réunion départementale avec le préfet, pour que rien ne change vraiment. Il n’est évidemment pas question de nier les difficultés de la profession. Elles sont réelles. Il faut y répondre. Mais en mettant aussi ses représentants devant ses responsabilités.

Colère des agriculteurs : du salaire aux taxes

Meilleure rémunération, détaxe du carburant, simplification administrative : Face aux revendications des agriculteurs, le gouvernement promet d’agir. Le point sur les sujets qui fâchent. Le gouvernement a promis d’aller vite, avec des annonces « dans la semaine ». Alors que les barrages et blocages se multiplies dans l’Hexagone, le but est d’éviter que la mobilisation ne « s’enlise » jusqu’au Salon de l’agriculture dans quatre semaines. Si la crise est « multifactorielle » et les revendications « protéiformes », comme l’explique le sociologue François Purseigle, fait le point sur les sujets qui fâchent. Attendant réponses « concrètes » demandées par la FNSEA qui pourraient inciter les tracteurs à regagner le chemin des cours de ferme.

A court terme, le revenu

Revendication unanime qui traverse l’ensemble du monde agricole. Les négociations, qui fixent les prix entre grande distribution et industriels, s’achèvent le 31 janvier, la profession rappelle qu’elle refuse d’être « une variable d’ajustement ». Plusieurs fois depuis l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron, le sujet a été mis sur la table des parlementaires. La loi Egalim, pour une meilleure rémunération des agriculteurs, votée en 2018, a été renforcée une deuxième fois en 2022 pour entériner la « non-négociabilité » de la matière première agricole, puis à nouveau en 2023 pour rééquilibrer le rapport de force et protéger les agriculteurs. Problème, le texte n’est pas respecté selon les professionnels agricoles qui déplorent que leurs produits soient payés en deçà de ce qu’ils coûtent à produire.

D’un côté, les agriculteurs ainsi que les industriels ont vu leurs coûts de revient exploser depuis la crise inflationniste, notamment à cause des prix de l’énergie, de l’autre des distributeurs profitent de cette même inflation pour refuser de faire passer certaines hausses et tordre le bras de leurs interlocuteurs. Pour l’instant, les menaces de sanctions du gouvernement n’y changent rien. Lors des questions au gouvernement, Bruno Le Maire annonce un doublement des contrôles en 2024. A l’issue de sa réunion à Matignon, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, dit attendre « des décisions fortes qui ne soient pas simplement des contrôles, mais qu’on aille beaucoup plus loin dans la vérification ». De son côté, la Confédération paysanne, réclame « un autre mécanisme. Au moment d’Egalim, on avait proposé l’interdiction de vente en dessous du prix de revient qui prend en compte nos coûts de production et une juste rémunération ».

Gabriel Attal a promis que des mesures seraient prises « à très court terme sur le versement des aides qui sont dues à nos agriculteurs face aux catastrophes qui sont survenues, face aux maladies», alors que les producteurs touchés par la tempête Ciarán en Bretagne, les inondations dans le Pas-de-Calais et par les épidémies de grippe aviaire et de maladie hémorragie épizootique bovine s’impatientent.

A court terme, la taxation du carburant

Un compromis avait pourtant été trouvé en décembre entre Bercy et la FNSEA. La taxation sur le gazole non routier, le carburant utilisé dans les tracteurs et qui bénéficie d’un allégement fiscal, fait de nouveau partie des motifs de crispation d’une partie des agriculteurs. Selon Bercy, ce dispositif de réduction fiscale du GNR agricole sur la taxe intérieure sur les produits énergétiques a coûté à l’Etat en 2023 près de 1,7 milliards d’euros. Pour accélérer la décarbonation du secteur, le gouvernement a annoncé en juin la disparition progressive d’ici 2030 de cette exonération fiscale. Les négociations se sont alors immédiatement lancées avec la FNSEA qui réclamait des compensations. Ce qu’ils ont fini par obtenir pour certains exploitants. Le 10 janvier, Arnaud Rousseau se félicitait encore des concertations. Faisant le parallèle avec les manifestations d’agriculteurs allemands, qui contestent également une hausse de taxe sur le GNR, le président de la FNSEA se réjouissait que « le dialogue mis en place par le gouvernement [ait] permis d’éviter ce type d’écueils ». Rattrapé par sa base, il réclamait finalement lundi soir « que des remises puissent être faites dès l’achat du carburant », alors que jusqu’ici la réduction fiscale se faisait sous la forme d’un remboursement. « Il s’avère que les compensations ne se répartissent pas de façon homogène. On est en train de regarder comment les choses peuvent s’équilibrer », a reconnu le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau lors des QAG.

A moyen terme, simplification et contrôles

A peine nommé à Matignon, Gabriel Attal faisait de la « simplification administrative » une de ses priorités. Mardi après-midi, il promettait aux députés que, sur le sujet, son gouvernement « avancer[ait] sans tabou, sans faux-semblant ». C’est d’ailleurs pour intégrer un volet sur la simplification que le projet de loi d’orientation agricole, qui devait à l’origine être présenté dès cette semaine en Conseil des ministres, a été repoussé. Le cabinet du ministère de l’Agriculture dit vouloir aussi travailler sur « les contrôles » qui s’assurent du respect des normes d’hygiène et environnementales par les agriculteurs, et cible les recours des associations écologistes contre les projets de stockage d’eau ou d’installations et d’agrandissements d’élevages qui décourageraient les agriculteurs. Également dans le viseur de certains manifestants, la nouvelle mouture du plan de réduction des pesticides qui devait être présentée en début d’année. Sur ces sujets, le risque est grand que des concessions se fassent au détriment de la transition écologique.

A plus long terme, le gouvernement est attendu sur certaines règles européennes, notamment l’obligation de conserver 4 % des surfaces agricoles en jachère. Au lendemain de la guerre en Ukraine, la Commission européenne avait autorisé la culture de ces terres pendant un an pour répondre à l’objectif de souveraineté alimentaire. Depuis des mois, Marc Fesneau se bat à Bruxelles pour obtenir que cette dérogation soit prolongée en 2024. Sans succès pour l’instant, ce qui cristallise la colère. Sans oublier des dossiers techniques, sur les prairies et les zones humides. Plus globalement, c’est le Pacte vert européen, accusé de menacer les rendements et donc la souveraineté alimentaire, qui alimente la contestation des syndicats agricoles productivistes. Toujours au niveau européen, un sujet fait toutefois l’unanimité contre lui : la négociation des accords de libre-échange.

Dernière minute incroyable : Nos députés toucheront désormais 5 950 euros pour financer notamment leur permanence et leurs déplacements. Une bonne nouvelle pour l’hémicycle. L’Assemblée nationale a décidé d’augmenter d’un peu plus de 300 euros par mois l’avance de frais de mandat, selon des informations de l’AFP relayées par Ouest-France. Thèmes à venir : éducation Nationale – Les marginaux – Une vie – Retraite – Sociétés de profits – L’écologie – Poliomyélite Ses devises : à l’époque d’Emile Zola ce dernier aurait été mon meilleur Ami. Je me bats pour ce que je veux et que je n’ai pas.

Le Panda

Patrick Juan

49 réflexions sur “Mort de la France Agricole Et…

  • SONDAGE. La mobilisation des agriculteurs est massivement approuvée par l'opinion publique. 87%… De manière générale, les Français ont une bonne image des agriculteurs et déplorent leurs conditions de travail et de rémunération.

    Le mouvement de colère des agriculteurs se poursuit. Parti notamment d'Occitanie, il s'est étendu partout en France avec des actions de mobilisation dans les quatre coins du territoire. Les manifestants demandent des réponses concrètes et rapides de l'exécutif concernant les charges financières et des normes environnementales jugées trop contraignantes.

    L'émotion est d'autant plus vive que le monde agricole a été endeuillé ce mardi par la mort d'une agricultrice et de sa fille tuées en Ariège au niveau d'un blocage sur l'autoroute.

  • Selon une nouvelle enquête "L'Opinion en direct" menée par l'institut Elabe et publiée ce mercredi 24 janvier, 78% des Français comprennent les blocages en cours et plus de la moitié ne les condamne pas.

    Un niveau d'approbation très élevé.

    Cette mobilisation est vue très positivement par l'opinion publique puisque 87% l'approuvent, dont 50% la soutiennent.

  • Il s'agit d'un niveau d'approbation très élevé en comparaison de nombreuses mobilisations mesurées ces dernières années par Elabe , supérieur à la première mesure du mouvement des "gilets jaunes" (73%, le 14 novembre 2018).

    L'approbation de la mobilisation est largement majoritaire dans toutes les catégories de population et électorats. Elle est particulièrement soutenue dans les petites agglomérations et dans les communes rurales (55% la soutiennent contre 34% dans l'agglomération parisienne) et politiquement chez les électeurs d'Éric Zemmour (81%), de Marine Le Pen (67%) et de Jean-Luc Mélenchon (58%).

  • Une bonne image des agriculteurs

    De manière générale, plus de 9 Français sur 10 ont une bonne image des agriculteurs. Ils ont l'image d'un métier qu'on choisit d'exercer par passion (93%) et qui demande de vraies compétences et qualités (92%) mais qui est à forte pénibilité (94%), qui a des horaires de travail plus conséquents que la moyenne (93%) et qui est mal payé (92%).

  • La quasi-totalité des Français considère aussi qu'il s'agit d'un secteur essentiel, fiable, engagé et une fierté nationale aux yeux des Français mais un secteur en difficulté, fragilisé par le dérèglement climatique et la concurrence internationale.

    Pour un Français sur 2, il s'agit d'un secteur qui n'est pas bien considéré par la société.

    De plus 8 Français sur 10 s'attendent à ce que cette mobilisation déclenche un mouvement social de grande ampleur.

  • Les agriculteurs invités à bloquer de Paris demain à l’appel des deux syndicats

    Les sections franciliennes de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs veulent mettre la pression sur le gouvernement, alors que Gabriel Attal doit annoncer des mesures de simplification.

  • POLITIQUE – Les tracteurs remplaceront-ils les traditionnels embouteillages sur le périphérique ?

    Les sections franciliennes de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs appellent ce jeudi 24 janvier au « lancement du blocus de Paris » demain vendredi.

    En appelant leurs adhérents à se rassembler « sur les grands axes autour de la capitale », les syndicats contredisent le message de leurs instances nationales, qui avaient temporisé quelques minutes plus tôt devant la presse.

    Le blocage de Paris « doit être un des derniers recours », mais « tout est sur la table », avait déclaré le président de Jeunes Agriculteurs Arnaud Gaillot depuis un barrage dans l’Yonne.

    Plus d’informations à venir…

  • Ainsi, pour 3 sondés sur 4, l'Union européenne est un handicap pour les agriculteurs et seuls 27% la considèrent comme un atout. Cette critique est majoritaire dans toutes les catégories de population et électorats mais est encore davantage exprimée par les électeurs de Marine Le Pen (91%), de Valérie Pécresse (82%) et dans une moindre mesure de Jean-Luc Mélenchon (68%) que par les électeurs d'Emmanuel Macron (54%).

    En outre, les Français imputent la responsabilité des difficultés rencontrées par le secteur agricole à la concurrence des autres pays qui produisent moins cher et avec moins de normes, aux industriels de l'agro-alimentaire qui ne veulent pas payer au juste prix les produits agricoles et à la grande distribution qui fait trop de marge.

    Ils sont nettement moins nombreux à pointer du doigt les écologistes qui critiquent certaines pratiques agricoles (18%), les consommateurs qui veulent toujours payer moins cher (18%) et les conséquences négatives du dérèglement climatique sur les récoltes (16%).

  • Défiance à l'égard des politiques

    Il y a, parmi les sondés, une défiance généralisée à l'égard des responsables politiques pour répondre aux difficultés rencontrées par les agriculteurs. Aucune des principales personnalités de l'exécutif et des oppositions n'obtient la confiance d'un tiers des Français pour cela.

    Gabriel Attal (32% lui font confiance) devance Jordan Bardella (29%), Marine Le Pen (28%), Marc Fesneau (27%), Emmanuel Macron (22%), les dirigeants d'EELV (21%), Fabien Roussel (21%), les dirigeants de LR (20%), les dirigeants du PS (18%), Jean-Luc Mélenchon (14%) et Éric Zemmour (13%).

  • Ce sondage Elabe montre d'ailleurs que les personnalités de gauche pâtissent d'un déficit de confiance dans leur propre camp, c'est-à-dire de leurs électeurs.

    Un tiers prêt à payer plus cher.

    61% des Français estiment que produire en quantité suffisante pour couvrir les besoins alimentaires de l'ensemble de la population et réaliser la transition écologique sont deux objectifs conciliables.

    À contrario, 25% considèrent qu'il faudrait privilégier la production alimentaire en quantité suffisante et 13% la transition écologique.

  • Ces derniers jours, les agriculteurs manifestent leur mécontentement en menant plusieurs actions aux abords de magasins Leclerc ou d'enseignes liées à l'entreprise de la grande distribution.

    Elle figure parmi les cibles de la colère qu'expriment actuellement les agriculteurs: la grande distribution et plus particulièrement Leclerc.

    Ces derniers mois, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc s'est positionné comme l'un des porte-étendards des acteurs de la grande distribution en France.

    Dans un contexte d'inflation alimentaire galopante, il a notamment demandé à de multiples reprises une modification des modalités des négociations commerciales avec les industriels afin de répercuter au plus vite certaines baisses des coûts de matières premières dans les rayons des supermarchés.

  • Alors que ces mêmes négociations, anticipées de quelques semaines grâce à un projet de loi adopté en septembre, touchent à leur fin, l'un des hommes forts de la grande distribution est aujourd'hui pris à parti par les agriculteurs.

  • "Pour nous, ce monsieur est le plus grand influenceur en ce qui concerne la grande distribution", insiste au micro de BFMTV Jean-Pierre Allaux, président de la FDSEA dans l'Aude où une centaine de manifestants bloquent la Socamil, une plateforme logistique du groupe de grande distribution à Castelnaudary.

    "On veut faire pression sur Michel-Edouard Leclerc qui fait de la fausse communication", soulignait dès mardi Jérôme Barthès, vice-président des JA de l'Aude, également sur place.

    Un prix du lait "à 70 centimes le litre, ce qui n'est pas rémunérateur pour nous"

    Les agriculteurs reprochent à Michel-Edouard Leclerc de privilégier des produits fabriqués ailleurs en Europe plutôt qu'en France afin de bénéficier de coûts plus avantageux. Si cette stratégie permet au géant de la grande distribution d'afficher des prix en rayons compétitifs par rapport à ses concurrents, elle laisse aussi les producteurs français sur la touche. La marge sur les produits agricoles, "c'est lui qui la prend, c'est pas les agriculteurs", estime auprès de l'AFP Jérôme Barthès, demandant à ce que Michel-Edouard Leclerc, "descende à Castelnaudary pour discuter".

  • "Nos pays voisins, l'Espagne, l'Italie, peuvent travailler dans des conditions autres que les nôtres, c'est-à-dire qu'ils peuvent utiliser des programmes phytosanitaires qui permettent de travailler la rentabilité, la production et la qualité", déplore Jean-Pierre Allaux.

    Cette situation a poussé certains agriculteurs à pénétrer dans des magasins Leclerc afin de vérifier la provenance des produits vendus. C'est le cas à Brissac dans le Maine-et-Loire où Vincent a de nouveau mené cette opération en fin de matinée.

    "On a l'impression qu'on est un peu mis à l'écart, s'agace-t-il au micro de BFMTV. On est venu faire un petit tour des lieux en début de semaine et on a remarqué des produits étrangers. On voit qu'au final, on n'est pas trop écouté."

  • Le jeune agriculteur dénonce "des produits d'étrangers qui viennent d'Irlande et sont vendus à des prix moindres que les nôtres" tel que le lait qui affiche un prix "à 70 centimes le litre, ce qui n'est pas rémunérateur pour nous."

    Les distributeurs coupables de céder à une double tentation

    Invité de Good Morning Business mardi matin, le président de la Coopération agricole Dominique Chargé observe deux "phénomènes" dans le cadre des négociations commerciales qui témoignent d'une "pression que met la distribution sur nos entreprises". Tout d'abord, "une tentation de renier les engagements pris à travers Egalim et de ne plus vouloir sanctuariser la valeur de la production agricole", un axe sur lequel insiste pourtant régulièrement Michel-Edouard Leclerc dans sa communication. "Cela n'est pas unanime, certaines enseignes ont bien joué le jeu, très tôt dès le mois de décembre et ont signé dans de bonnes conditions avec nos entreprises", reconnaît Dominique Chargé qui se refuse à citer des noms.

  • "D'autres traînent et seraient bien inspirées de changer leur vision de choses et de reconnaître la valeur de la matière première agricole."

    Le président de la Coopération agricole critique également "la tentation pour les marques distributeurs de passer d'une origine France à une origine Europe pour avoir de meilleures conditions d'achat": "Cela n'est pas entendable car la grande majorité des volumes qui concernent nos entreprises sont des volumes qui sont commercialisés en marques de distributeurs."

  • Loi immigration : le Conseil constitutionnel censure près de la moitié du texte voté par le Parlement

    Les Sages ont censuré près de 40 articles sur 86, dont beaucoup des mesures les plus dures et controversées réclamées par la droite pour adopter le texte.

  • Le couperet est tombé. Saisi par Emmanuel Macron et les oppositions de gauche sur la loi immigration votée (dans la douleur) le 20 décembre par le Parlement, le Conseil constitutionnel a rendu son verdict : une (large) censure du texte. Au total, les Sages ont censuré partiellement ou totalement 37 articles sur les 86 que comptait la loi.

    Sans surprise, les mesures les plus dures, et les plus controversées du texte, ajoutées notamment par la droite, ne figureront plus dedans.

    L’essentiel des censures (32) a été fait au motif que les dispositions sont des cavaliers législatifs ; le conseil a considéré que les mesures suivantes n’avaient pas leur place dans le périmètre de ce texte. Voici plusieurs exemples :

    Le rétablissement du délit de séjour irrégulier.

    Les mesures de restriction du regroupement familial (maîtrise du français, niveau de ressources…)

    L’instauration d’une « caution retour » pour les étudiants étrangers

    Les mesures restreignant le droit du sol (notamment l’obligation faite aux jeunes nés de parents étrangers à manifester leur volonté d’obtenir la nationalité française avant leur majorité)

    L’instauration d’un délai de cinq ans avant de bénéficier de plusieurs aides sociales qui avait conduit les détracteurs du texte à dénoncer l’instauration d’une « préférence nationale »

  • Trois articles contraires à la Constitution

    Le Conseil constitutionnel a également censuré sur le fond trois dispositions les estimant contraires à la constitution. C’est notamment le cas de l’instauration de quotas migratoires fixés chaque année par le Parlement retoqué car contraire à la séparation des pouvoirs.

    Après cette annonce, le ministre de l’Intérieur s’est félicité de la décision des Sages, estimant que cette large censure acte un retour à l’esprit initial du texte.

    « Le Conseil constitutionnel valide l’intégralité du texte du Gouvernement : jamais un texte n’a prévu autant de moyens pour expulser les délinquants et autant d’exigence pour l’intégration des étrangers ! », a-t-il applaudi sur le réseau social X.

  • À l’inverse la droite et l’extrême droite ont fait part de leur colère. Président du RN, Jordan Bardella a dénoncé « un coup de force des juges, avec le soutien du président de la République » tandis que son homologue LR Éric Ciotti déplore que les Sages aient « jugé en politique plutôt qu’en droit ». La France insoumise appelle de son côté à retirer ce texte.

  • Le conducteur du véhicule à l’origine de l’accident ayant coûté la vie à une agricultrice et sa fille ce 23 janvier à Pamiers (Ariège) a été mis en examen et placé en provisoire.

    L’enquête avance pour déterminer les origines du tragique accident qui a coûté la vie à une agricultrice et sa fille.

    Ce mercredi 24 janvier, le conducteur responsable du drame a été mis en examen « des chefs d’homicides involontaires aggravés, de blessures aggravées et de conduite d’un véhicule automobile sans assurance », a indiqué le parquet de Foix dans la soirée citée par plusieurs médias dont le Parisien.

  • Le 23 janvier à l’aube, Alexandra, une éleveuse de vaches et sa fille, Camille, âgée de 12 ans, ont été tuées, fauchées par un véhicule ayant foncé sur un barrage routier d’agriculteurs en colère, non loin de Pamiers, en Ariège. À bord du véhicule, trois individus, tous interpellés et placés en garde à vue après le drame.

    Les deux passagères visées par une OQTF

    Le parquet de Foix a toutefois précisé ce que « les mesures de garde à vue des deux occupantes, non conductrices du véhicule à l’origine de l’accident, ont été levées, dans la mesure où aucune infraction à la loi pénale n’a été retenue à leur encontre ». En outre, ces deux personnes, visées par une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), « ont fait l’objet d’un placement dans un centre de rétention administrative en vue de leur éloignement du territoire national », a ajouté le parquet.

  • En ce qui concerne le conducteur du véhicule, il a été mis en examen et placé en détention provisoire « à titre de mesures de sûreté et pour les nécessités de l’information judiciaire, sur réquisitions conformes du ministère public » a encore précisé le parquet de Foix.

  • Comme partout dans l'Hexagone, les agriculteurs de Haute-Loire ont prévu de se retrouver et faire entendre leurs revendications ce jeudi. Plusieurs tracteurs doivent prendre les principaux axes routiers pour converger vers Le Puy-en-Velay. Suivez en direct la situation dans le département.

    L'ESSENTIEL

    • Les agriculteurs réclament depuis plusieurs jours des simplifications administratives de leur activité et dénoncent les nouvelles interdictions de pesticides.
    • La FNSEA a prévenu mercredi que des actions sont prévues dans "près de 85 départements".
    • La Coordination rurale, deuxième syndicat agricole, a promis des actions "spectaculaires" ce jeudi.
    • Emmanuel Macron a demandé à son gouvernement de fournir des "solutions concrètes aux difficultés" des exploitants agricoles.
    • Gabriel Attal doit réunir les ministres de l'Agriculture, de la Transition écologique et de l'Économie, ce jeudi.
  • Ce n'est plus la loi qui définit ce qui est légal ou pas … C'est Monsieur Darmanin, semble-t-il ! Quand les écologistes manifestent, c'est des cars entiers de CRS qui les attendent et là rien !! Mieux même, il est d'accord ! Ben voyons! ceci dit, la colère de gens, quel qu'ils soient, qui ne peuvent pas vivre de leur travail est légitime mais n'autorisent pas à saccager ! par ailleurs, je croyais que les pneus devaient disparaître de nos campagnes, manifestement (c'est le cas de le dire) ils en restent !!!

  • Pour les écologistes, qui ne détruisent rien, c'est 4000 gendarmes, et les tribunaux pour s'être assis 5 mn sur une route, et là, le gouvernement autorise les agriculteurs à bloquer un pays entier, 2 poids 2 mesures. J'espère qu'ils seront condamnés autant que les écologistes, sauf que ça n'arrivera pas, le lobby fnsea roule avec le lobby agro industriel et politique, purement scandaleux.

    Ah bon a répondu le 25 janvier 2024 à 23h44Ah bon, les écologistes ne veulent pas détruire les bassines ?

  • Jusqu'à hier, j'étais solidaire à fond pour les agriculteurs. Mais le saccage d'un Macdo à Agen puis de la nourriture répandue sur la route et détruite… Je ne peux continuer à rester solidaire de personnes qui ne respectent rien… J'ai toujours acheté mes produits chez les paysans du coin mais les actions délinquantes m'effrayent à présent et je vais donc songer à faire mes courses ailleurs que chez des producteurs sauvages.

    Fanf 63 a répondu le 25 janvier 2024 à 18h06Allez faire vos courses chez Leclerc, c'est moins cher !!

  • Le monde paysans , les PME- PMI sont en grave difficulté à cause des lois Européenne ,de la mondialisation des marchés , des centrales d'achats qui détruisent notre économie notre PIB – DANGER la France tombe en ruine !!!!!!!!!!

  • Il me semble que les tracteurs sont interdis sur les voies rapides. J'espère que la gendarmerie fera son travail en les sanctionnant comme il se doit. Cette population à le droit de casser, dégrader des biens privés ou publics en toute impunité, contrairement aux GJ par exemple

    F a répondu le 25 janvier 2024 à 18h13@Paysan 64 Vous et l'orthographe, ça fait deux ! Il est vrai que la langue basque et française, ce n'est pas pareil !!

    P a répondu le 25 janvier 2024 à 17h57La preuve sais les gendarme et les policiers qui sont devant le convois encore un qui n'a pas compris le but aujourd'hui sais qu'ils sont en tracteur et qui bloque la circulation et sais pas fini y en chie encore aujourd'hui ils se défendent comme ils peuvent personne ne veux les entendre et j'espère que ça va continuer

  • Dans l'Allier, en raison des blocages mis en place par les agriculteurs ce vendredi 26 janvier, des poids lourds circulent très nombreux sur le réseau secondaire.

    Ils l'avaient promis, ils l'ont fait.

    Les agriculteurs de l'Allier ont tenu toute la nuit les deux points de blocage des autoroutes A71 et A79.

    Ce vendredi 26 janvier à 9h40, les autoroutes sont fermées, à Montmarault en direction de Doyet (A71) et à Toulon-sur-Allier direction Montbeugny (A79).
    Les gendarmes dévient les conducteurs vers les routes secondaires.

  • Le rond-point de la Nationale 7 à Lapalisse est également bloqué, ça circule au compte-goutte.

    Les poids lourds déviés sur le réseau secondaire

    Le trafic routier se reporte sur les voies départementales où les poids lourds sont plus nombreux que d'habitude. La préfecture de l'Allier appelle à la prudence et à rouler lentement.
    Il y a déjà eu un accident sur la RD11 ce matin, vers 7 heures, un choc frontal entre deux véhicules a fait trois blessés.

  • EN DIRECT – Colère des agriculteurs : 400 km d'autoroutes fermés dans le Sud, du "jamais vu" selon Vinci

  • Nouvelle journée de gronde agricole. La menace d'un "blocus de Paris" plane au-dessus de la tête du gouvernement qui doit faire des annonces pour les agriculteurs, ce vendredi 26 janvier. Suivez la situation en direct.

    L'ESSENTIEL

    • Les agriculteurs réclament depuis plusieurs jours des simplifications administratives de leur activité et dénoncent les nouvelles interdictions de pesticides.
    • Deux syndicats agricoles, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs, appellent au "blocus de Paris" ce vendredi à partir de 14 heures.
    • Gabriel Attal doit faire "des propositions concrètes de mesures de simplification" pour les agriculteurs lors d'un déplacement dans l'après-midi.
    • En déplacement en Inde, Emmanuel Macron suit la situation de "très près", a expliqué son entourage.
    • Si le Prédident connaissait la situation son rôle, sa fonction le pousserait à être à PARIS EN FRANCE et NON EN INDE OUI MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE
  • AntiCorreze: …. ni plus ni moins que de le déverser chez les braves gens qui souffrent autant qu’eux.

  • Ah ben Monsieur Vinci qui vient encore d'augmenter le tarif des péages soit disant au passage… va pas etre content car ca leur fait un sacré manque à gagner 400km fermés a la circulation.

  • Bravo les agriculteurs continuer ne lacher rien faut bloqué la france et paris.

  • Soyons solidaires si réellement nous aimons nos agriculteurs. Rejoignons les….

  • Soutenons les agriculteurs en achetant des produits agricoles français et boycottons Lactalis et ses produits Président, Galbani, Bridel et Lactel qui exploite honteusement les producteurs de lait.

  • Ce ne sont pas des mesurettes qui vont régler un problème de fond…

    Laisser un secteur essentiel à tout le monde aux mains de financiers est juste une aberration et c'est pourquoi les agriculteurs vont se faire avoir une fois de plus car ce sont toujours les mêmes problèmes qui perdurent !

    Le libéralisme dans ce secteur est une folie et les gens de la FNSEA cautionnent cette folie ! Agriculteurs réveillez-vous !!

  • Les céréaliers avec des tracteurs à 200 000 euros ont le temps de manifester. Ils n'ont rien à faire en ce moment. Les petits agriculteurs eux bossent dans leur ferme et n'empêchent pas les gens de circuler.

  • Tout à fait de votre avis, les salariés, les retraites , les agriculteurs tous nos sommes des vaches à lait !! Sans compter toutes les mesures prises pour diminuer le pouvoir d'achat par le gouvernement.

  • Les problèmes de la gronde ne se résument pas seulement aux marges des exploitants agricoles ou aux taxes sur le fuel.

    C'est l'AVENIR DE TOUTE LA FILIERE AGRICOLE FRANCAISE.

    La disparition des exploitants agricoles rendrait vulnérable notre indépendance alimentaire en sus de l'énergie sasn parler du reste. A ce stade on peut déja écrire que ntre économie est à genoux.

  • ils ont le soutien d'une immense majorité de la population.

    azerty a répondu le 26 janvier 2024 à 11h46Bonjour, pas la mienne. payer les dégâts qu'ils ont causés et vont causés ne m'enchante pas plus que ca. et s'ils se prenaient en main. creer de vrai magasin ou leur produits seraient vendu ne serait-ce qu'au prix des grandes surface. je suis peut etre un peu bete, mais pourquoi au prix vendu en GS les GS se "gavent" et quand eux vendent en direct c'est a prix d'or bien plus cher quand GS. je ne vois qu'une seule explication. gagner encore plus que plus. et les français n'ont pas non plus beaucoup plus de finance qu'eux.

    tendance a répondu le 26 janvier 2024 à 10h19Soutien de façade et provisoirement oui , mais derrière un écran car la majorité n'est pas prête à payer plus cher pour des produits français

    Perplexe a répondu le 26 janvier 2024 à 10h05Pour combien de temps….

  • c'est dans la cour de l'elysée qu'il faut deverser le lisier et a l'assemblée

    G a répondu le 26 janvier 2024 à 11h21C’est clair ! Ils se trompent de cibles… et les doléances concernant l’utilisation des produits chimiques et les restrictions d’utilisation de l’eau ne sont pas acceptables et vont vite les rendre impopulaires.

    De même que mettre en danger les gens en obligeant les poids lourds à circuler sur les réseaux secondaires n’est pas très malin non plus… si ils partent dans ce délire, ils ne vont pas tarder à bloquer l’accès aux raffineries de pétrole !? Comme ça on aura un blocus total qui pénalisera tout le monde, sauf les bonnes personnes. Dommage…

    A a répondu le 26 janvier 2024 à 10h17Et tu seras bien avancé !

  • Accueil royal pour Emmanuel Macron. Le chef de l’État français a entamé ce jeudi 25 janvier une visite d’État de deux jours en Inde, où il a été reçu quelques heures après son arrivée, par le Premier ministre, Narendra Modi.

    À lire aussi Macron décerne au Premier ministre indien Narendra Modi la grand-croix de la Légion d’honneur

    Pour ce voyage qui a démarré par une visite de la ville de Jaipur au nord de l’Inde, Emmanuel Macron est accompagné de sa ministre de la Culture Rachida Dati, du ministre des Armées, Sébastien Lecornu et du spationaute français Thomas Pesquet, symbole du partenariat entre les deux pays dans le domaine spatial. Cette délégation a notamment fait la rencontre d’artistes locaux et a échangé avec de jeunes Indiens dans l’imposant décor du Fort d’Amber, principale attraction touristique de la région.

    Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET DURANT CE TEMPS TROIS AGRICULTEURS  FRANCAIS MEURENT BRAVO

  • Les blocages organisés par les agriculteurs sur l'autoroute A20, dans la traversée de Brive (Corrèze), entraînent d'importantes difficultés de circulation sur plusieurs axes de l'agglomération, ce vendredi 26 janvier. On fait le point.

    Il faut s'armer de patience, bien connaître les petites routes/rues (et encore) ou faire confiance à son GPS (en croisant très fort les doigts), ce vendredi 26 janvier, pour échapper aux ralentissements engendrés, dans une bonne partie de l'agglomération, par les blocages organisés par les agriculteurs sur l'A20 dans toute la traversée de Brive, en Corrèze.

  • Les voitures à touche-touche à Noailles et Donzenac

    À chaque extrémité de ces blocages, c'est la pagaille à Noailles et à Donzenac, les deux passages "obligés" pour récupérer l'autoroute. "Ça circule cul à cul depuis ce matin. Des voitures, des camions, des campings-cars…", glisse une habitante de Noailles, à qui le défilé des voitures rappelle la période de 2021 où le trafic était dévié par la commune en raison du chantier des falaises de Puyjarrige.

    Sans surprise, le scénario est identique plus au nord, à Donzenac. Depuis jeudi soir 25 janvier, la cité médiévale fait face à un défilé de véhicules contraints de se rabattre sur le D920.

    "J'ai mis plus d'une heure pour rentrer de Brive, hier soir (jeudi 25, NDLR)!", témoignent plusieurs habitants de la commune. D'autres ont tout simplement préféré annuler tous leurs déplacements pour le week-end.

    Ce vendredi matin, la gendarmerie est d'ailleurs intervenue pour faire alterner la circulation à l'endroit où les gros véhicules ont des difficultés pour se croiser. Dans le même temps, les agents municipaux ont commencé à constater les premiers dégâts de la nuit avec des barrières arrachées le long de certains trottoirs.

  • À Brive, l'avenue Alsace-Lorraine fermée en direction de Meyssac

    Brive n'est pas épargné par ce balai de véhicules. Depuis jeudi soir, le flot des poids lourds déportés de l'A20 complique également considérablement la circulation sur plusieurs axes. Ce jeudi matin, tout le secteur de la rue Marcelin-Roche jusqu'au rond-point Cariven était ainsi totalement congestionné. Idem pour la côte de la Pigeonnie, passage obligé pour filer vers Donzenac et récupérer l'A20.

    Ce n'est pas mieux à la hauteur du carrefour de l'ancienne caserne Brune. Pour tenter de fluidifier le trafic, les autorités ont d'ailleurs fermé l'avenue Alsace-Lorrain dans le sens centre-ville/route de Meyssac, dès le parking Winston-Churchill. Idem pour l'avenue Thiers qui débouche sur la deuxième ceinture de boulevards.

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