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Morts et riches de Drogues

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Morts et riches de Drogues

Les Drogues – Les politiques – Les corrompus – Les pétrodollars-

Le temps dans ce type de dilemme n’a pas changé grand-chose. Effectivement, nous constatons qu’en France de pire en pire, pour ne pas dire que l’ensemble de l’Europe comme le restant du monde est complètement pourri, anéantie de tous de tous les fournisseurs qui engendrent des dealers. Cela crée des richesses phénoménalement astronomiques. Il faut se rendre compte que certaines villes sont pratiquement devenues littéralement invivables. Surtout dans les villes et quelle que soit la région ou la drogue a pris le pas sur les forces publiques. Afin d’y voir un peu plus clair, essayons de déterminer avec plus de précisions les responsabilités qui incombent à tout un chacun. La drogue ne touche pas un milieu bien déterminé, elle a des tentacules qui sont aussi grandes et aussi larges que peut l’être les pieuvres ou les cancers qui minent un organisme que cela, de toute façon, finit par prendre le cerveau.

À tout maux il y a un remède. Le tout, c’est d’avoir la volonté et l’essentiel de pouvoir le mettre en place avec les organismes adéquats et non pas dans le cadre d’un monde de corrompus. La drogue : un phénomène mondialisé et très localisé. Le marché des opiacés s’élève selon les estimations autour de 65 milliards de dollars par an. La matière première agricole de la cocaïne, le cocaïer, n’est cultivé que dans trois pays : Colombie, Bolivie, Pérou, trois pays andins.

La Belgique est le principal pôle de ce marché en Europe, selon les données compilées par les agences de l’UE : c’est le pays qui a saisi les plus grandes quantités de cocaïne en 2020, soit 70 tonnes – principalement sur le port d’Anvers -, contre 49 tonnes aux Pays-Bas, 37 tonnes en Espagne, 13,4 tonnes en Italie. C’est un constat inquiétant. L’Europe, l’un des premiers marchés de la consommation de cocaïne, devient une plaque tournante de la production et de l’exportation de cette drogue via d’autres régions du monde ont averti plusieurs agences de l’Union européenne. La cocaïne est la drogue la plus consommée en Europe après le cannabis, avec plusieurs millions d’utilisateurs. Pour un chiffre d’affaires estimé autour de 10,5 milliards d’euros en 2020, selon le rapport d’Europol et l’EMCDDA, l’agence anti-drogue de l’UE.

Angers, Alençon, Libourne, Besançon, Soissons. Les trafics s’enracinent dans les villes moyennes, nourrissant une délinquance génératrice d’insécurité et, parfois de sanglants règlements de comptes. Ils font aussi planer sur la France de nouvelles menaces : la corruption de policiers, de douaniers, d’agents municipaux ou d’élus, et la mise en place d’un ordre parallèle défiant l’Etat. Vannes, la jolie cité du Morbihan aux maisons à colombages ? « Une plaque tournante du trafic. » Libourne, la paisible sous-préfecture de Gironde baignée par la Dordogne ? « Aux mains des dealeurs. » Besançon, le berceau de l’horlogerie lové dans un méandre du Doubs ? « Rien à envier à certains quartiers de la banlieue parisienne. » Cavaillon, la capitale française du melon sous le soleil du Vaucluse ? « Gangrenée par les stups. » Paroles de policiers.

Du nord au sud, de l’est à l’ouest, les villes françaises sont rongées par la peste du XXIe siècle : le business de la came, et les crimes et délits qu’il charrie, ventes d’armes, blanchiment d’argent et règlements de comptes à la kalachnikov, mais aussi vols, rackets et agressions qui pourrissent la vie quotidienne. « Elles ne mouraient pas toutes, mais toutes étaient frappées », pourrait-on écrire en paraphrasant la fable de Jean de La Fontaine, « Les animaux malades de la peste ». Même Rennes, Avignon, Annecy, Angers ou Nice, les destinations préférées des cadres tenaillés par l’envie d’ailleurs, abonnées des classements des « Villes où il fait bon vivre » sont contaminées.

« Narcobanditisme en devenir »

Il a fallu une affaire retentissante pour dessiller les yeux des autorités locales, comme celle qui a secoué Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, à l’automne 2020. Après deux ans d’enquête, les gendarmes de la section de recherche clermontoise, épaulés par leurs collègues de Grenoble (Isère), ont démantelé un réseau franco-marocain qui distribuait ses produits sur place, mais aussi à Paris, Lyon et dans le sud de la France. Bilan : 1,35 million d’euros saisi, en or et en espèces ; 14 arrestations ; 613 kg de résine de cannabis et 90 kg d’herbe confisqués. « Les institutionnels n’en revenaient pas, se souvient un militaire. Pour eux, Clermont était un lieu de consommation, certes, mais pas de trafic. ». Les narcos français ont soigneusement potassé leur géographie. À commencer par les frontières et les grands axes de circulation, qui placent certaines cités sur les chemins de la drogue : Nîmes, Avignon et Valence, par exemple, au confluent des autoroutes qui remontent d’Espagne et d’Italie ; Dijon, aussi, au carrefour des voies qui mènent du nord de l’Europe à la Méditerranée, de l’Est à l’Atlantique. Troyes, dans l’Aube, et ses 61.000 habitants, occupe également un emplacement de choix. « Troyes, comme des communes plus petites telles Bar-sur-Aube, Romilly-sur-Seine et Vitry-le-François sont touchées par le trafic de cannabis qui arrive d’Espagne et l’importation d’héroïne des Pays-Bas et de cocaïne, via les mules débarquant de Guyane par avion », résume l’avocat David Parison.

Plus à l’est, entre Dijon et la Suisse, Besançon offre un atout supplémentaire : celui de drainer les consommateurs des campagnes voisines. On fait le voyage du Jura et de la Haute-Saône pour s’approvisionner dans un des onze points de deal du quartier de Planoise, au sud-est de la ville. Un tous les 180 mètres carrés, a calculé Yves Cellier, le directeur départemental de la Sécurité publique du Doubs. « Comme la zone de chalandise est très étendue, on estime que Besançon absorbe une tonne de résine de cannabis par mois », indique-t-il. En novembre dernier, en l’espace de trois semaines, policiers et gendarmes ont mis la main sur 440 kg de résine, une dizaine de kilos de cocaïne et près de 70 dix mille euros. La routine, ou presque.

La liste des communes sous l’emprise du narcobanditisme s’allonge d’année en année. Le politologue Jérôme Fourquet l’a vérifié en scrutant les quotidiens régionaux. « C’est un phénomène de masse qui se développe selon deux axes : horizontalement, par essaimage des banlieues difficiles vers les villes moyennes, et verticalement, par incrustation et intensification des activités délictuelles qui déstabilisent des quartiers entiers. » Pour le coauteur de « La France sous nos yeux » (Seuil), le succès de « BAC nord », le film de Cédric Jimenez aux 2 millions de spectateurs, « entre en résonance avec l’air du temps. Il parle à tout le monde, pas seulement aux Marseillais. D’ailleurs, l’expression « point de deal fait aujourd’hui partie du langage commun. »

Paysage français : le ministère de l’Intérieur, qui tient à jour la cartographie des supérettes de la came, en recense presque 4.000. Seuls trois territoires en étaient dépourvus en novembre 2021 : le Gers, la Lozère et la Haute-Loire. « Cela ne signifie pas qu’ils sont exempts de tout trafic, précise Stéphanie Cherbonnier, à la tête de l’Office antistupéfiants (Ofast) de la Direction centrale de la police judiciaire. Les consommateurs peuvent s’approvisionner via les réseaux sociaux ou auprès de vendeurs à la sauvette, sans qu’il y ait de lieu fixe. »

La violence, un indicateur de l’intensité du trafic

« J’ai retrouvé ici ce que j’avais connu dans certains quartiers de la région parisienne il y a dix ans, raconte le commissaire divisionnaire Cellier : un trafic intense, des points de vente très ancrés, très protégés, dont quelques-uns réalisent un chiffre d’affaires quotidien de 10 mille euros. » De quoi aiguiser les rivalités : entre novembre 2019 et mars 2020, deux clans de narcotrafiquants se sont affrontés à l’arme à feu dans les rues de Planoise, faisant un mort et une dizaine de blessés. « La violence, qu’elle se manifeste contre les forces de l’ordre ou dans les affrontements entre délinquants, est un bon indicateur de l’ampleur de la gangrène qui ronge les villes ».

Dans le sud de la France, les narcotrafiquants de Marseille tiennent solidement le marché. « Ils contrôlent de nombreuses communes de la région comme Avignon, Carpentras ou Cavaillon », constate un gendarme phocéen. Et leurs réseaux s’étendent bien au-delà de la Provence. « La mafia marseillaise s’est installée à Toulouse, note Christophe Miette, chargé de mission police judiciaire au Syndicat des cadres de la Sécurité intérieure. Résultat, les règlements de comptes se multiplient dans le quartier des Izards et les saisies de drogue sont en forte hausse dans de petites cités telles Cahors et Castres. »

Ici ou là, les policiers nationaux peuvent compter sur le soutien de leurs collègues de la police municipale. C’est le cas à Nîmes, où le business de la drogue, enkysté depuis longtemps dans les banlieues est et ouest, gagne le centre-ville. « Sur le terrain, nous travaillons main dans la main, ce qui nous permet d’assurer une plus forte présence, explique l’un des 160 agents (armés) de la commune. Nous, policiers municipaux, faisons également remonter beaucoup d’informations aux services d’enquête car nous connaissons bien la population et nous passons beaucoup de temps sur la voie publique. » Ce vétéran préfère taire son identité. Pas envie de retrouver son nom tagué sur le mur d’un quartier chaud, ni de voir sa famille menacée par les voyous.

Certes, les « choufs » de Nîmes, Besançon ou Brest ne contrôlent pas encore l’identité des passants, comme le font les guetteurs de certains quartiers de Marseille ou de la région parisienne. Mais déjà, dans une poignée de banlieues provinciales, des obstacles sont dressés pour gêner les forces de l’ordre, des caméras de surveillance régulièrement mises hors d’usage. À Alençon, dans l’Orne, deux arrestations liées au trafic de drogue ont déclenché, en octobre dernier, deux nuits de violences avec tirs de mortier, jets de projectiles et voitures incendiées.

À Briançon, dans les Hautes-Alpes, ce sont trois véhicules techniques de la ville et celui du maire qui ont brûlé. « Un ordre parallèle tente de s’installer et de contrôler physiquement quelques territoires, analyse Jérôme Fourquet. C’est la première fois dans l’histoire contemporaine que l’autorité de l’Etat est ainsi remise en question en métropole. » Inquiétantes prémices.

Tabou regardez c’est mieux comprendre l’horreur ouvrir le lien

Attention, sujet sensible. Il n’est pas simple d’enquêter sur les trafics de drogue qui minent les villes moyennes. Préoccupés par l’image de leur commune, ou soucieux d’éviter les critiques de leur opposition, les édiles sont aux abonnés absents. Ici, le président de la région promet de rappeler et n’en fait rien. Là, le maire n’a pas le temps de répondre. Les préfets et les procureurs de la République ne se montrent pas plus loquaces. Côté police, malgré l’aval du service de la communication, les volontaires ne se bousculent pas pour s’exprimer sur la situation de leur cité. Et inutile de rêver d’un reportage dans tel ou tel département. « Nous n’avons pas l’accord de tous nos partenaires et autorités », décline « avec regret » le chef d’état-major d’une direction départementale de la Sécurité publique de l’ouest. Ailleurs, la demande est toujours en cours.

Le Maroc demeure le premier producteur mondial de cannabis, selon le rapport annuel de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sur les drogues, publié le 27 juin 2022 à Vienne, à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.

Le Royaume occupe la deuxième place, derrière l’Espagne pour ce qui est des quantités de résine de cannabis saisies par pays, avec moins de 450 tonnes. Il occupe toujours le 1er rang des principaux pays d’origine et de départ de la résine de cannabis tels que rapportés par les États membres pour la période 2016-2020. Le Royaume est suivi de l’Afghanistan, l’Espagne, les Pays-Bas, le Pakistan, le Liban, l’Albanie, le Kyrgystan, l’Iran, le Népal et l’Inde.

Le Maroc figure à la 7e place en manière des quantités d’herbe de cannabis saisies par pays en 2020, derrière l’Inde, les États-Unis, le Brésil, la Colombie, l’Égypte et le Paraguay. Pour les experts de l’office onusien, «la majeure partie du trafic de résine de cannabis se fait du Maroc vers l’Espagne et de l’Afghanistan vers d’autres pays d’Asie occidentale ». Ils ajoutent que « l’Espagne est la principale porte d’entrée des marchés d’Europe occidentale et centrale. La résine de cannabis du Maroc est également destinée à d’autres pays d’Afrique du Nord ».

L’ONUDC souligne, dans la même veine, que «la région sahélienne de l’Afrique a été affectée par des conflits et sa volatilité a été exploitée par des trafiquants de drogue cherchant à éviter les contrôles stricts aux frontières entre le Maroc et l’Espagne et l’Algérie ». « Il y a de plus en plus de preuves que la route du Sahel est utilisée pour le trafic de la résine de cannabis ».

Cannabis au Maroc : Plus de 100 licences d’exploitation octroyées : Janvier 2023

Le Maroc demeure le premier fournisseur de cannabis au monde. C’est ce que révèle le rapport mondial sur la drogue pour l’année 2021, publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Le royaume approvisionne en résine de cannabis principalement des marchés en Afrique du Nord et en Europe occidentale et centrale. Mis sous pression par la communauté internationale, le Maroc avait décidé de rendre légal l’usage thérapeutique et scientifique du cannabis en votant une loi le 11 mars 2021.

C’est ainsi que le royaume veut garder cette source de revenus en devise. Le Royaume chérifien a également renforcé son arsenal juridique relatif aux usages licites du cannabis. Le gouvernement a pris 6 nouvelles décisions en juin 2022 pour compléter la loi légalisant l’utilisation de cette substance. Elles concernent la méthode de remise des licences liées aux utilisations légitimes du cannabis, les méthodes de récolte et de destruction des impuretés, l’approbation des semences et des plants, la déclaration des dommages et autres. L’Agence nationale de règlementation des activités relatives au cannabis a été mise en place.

Cette agence a accordé de nouvelles licences pour exercer des activités légales liées à cette plante. Plus de 50 nouvelles licences ont été octroyées à plus de 20 acteurs du secteur. Ces autorisations vont donc permettre à des agriculteurs qui travaillent dans ce secteur en tant que trafiquant de cultiver le cannabis en toute légalité. À ce jour au total plus d’une centaine de licences ont été données par le même organisme et cela pour environ 35 opérateurs qui se chargeront de la commercialisation au Maroc et à l’étranger des produits dérivés.

Ces licences ont été octroyées au bénéfice des agriculteurs exerçant dans des régions spécifiques. En effet, ces agriculteurs sont issus de l’une des trois régions codifiées à savoir Chefchaouen, Taounate et Al Hoceima. Il faut aussi souligner que la deuxième activité concerne la production et l’exploitation de plants, l’importation de semences et plants, ou l’exportation de ces derniers, et il s’agit activités menées par des personnes et non par des entreprises. Le reste des activités est réalisé par des entreprises, soit celles liées à la transformation, au transport, à la commercialisation et à l’exportation de cannabis et à l’importation de produits à base de cannabis.

Le cannabis, une source de revenus importante pour le Maroc

En mars 2021, les membres du Conseil du gouvernement marocain ont adopté le projet de loi sur la légalisation de l’usage du cannabis au Maroc à des fins thérapeutiques et scientifiques. Une loi qui a suscité une grande polémique. Il faut dire que cette décision devait permettre au Maroc, le principal pays producteur de cannabis au monde, de réguler la grande manne financière que génère cette industrie. Une étude publiée en 2020 par le réseau indépendant « Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée », la culture du cannabis, estimée à plus de 700 tonnes annuelles, rapporte au Maroc pas moins de 23 milliards de dollars par an.

A suivre La Mosquée Hassan II Casablanca par le même auteur. Du vécu sur place, morts et corruptions. De Tétouan à Essaouira (D’actualité toujours correspondant de la Presse du Maroc)

Extraits partiels de l’ouvrage de l’auteur « Le Roseau et Le Ravi » sources de terrains diverses.

Hommages à tous les professionnels de santé à tous les niveaux, sans qui nous ne serions pas humains. Merci pour tout.

Le Panda

Patrick Juan

81 réflexions sur “Morts et riches de Drogues

  • Nous sommes au cœur des montagnes du Chiapas au Mexique, à San Francisco Teopisca.

    Dans ce petit village d’à peine 220 habitants, quelques chalets en bois se hissent au milieu d’une terre sablonneuse et d’une végétation timide, mais verdoyante.

    Dans ce décor, s’avance une dame âgée, vêtue d’une robe à fleurs rose et d’un tablier en vichy.

    Elle a le dos voûté sous le poids des bûches qu’elle a fraîchement coupé et qu’elle transporte de façon traditionnelle, à même le haut de sa tête, par un système de cordage.

    Sa hache, qu’elle n’a pas peur d’agripper, lui fait office de canne.

  • En conflit avec l’État pendant plusieurs années, la communauté a récupéré ses terres nourricières en 2012 grâce au soutien du Conseil National Indigène (CNI).

    Depuis, elle pratique l’auto-gestion et se répartit les tâches.

    Les femmes jouent un rôle de premier plan : elles s’occupent de la boulangerie collective, du potager, de la cueillette des herbes médicinales ou encore du bois pour se chauffer.

    Avec l’appui de notre partenaire, Desmi, la communauté développe son économie et son agriculture dans le respect des droits humains et de l’environnement.

  • L’AUTO-GESTION : UN BARRAGE CONTRE LE CRIME ORGANISÉ.

    Dans un contexte de recrudescence des violences au Chiapas, la communauté de San Francisco Teopisca parvient, grâce à ce modèle, à lutter contre l’infiltration des cartels et des autorités corrompues.

    Plus les membres d’une communauté sont soudés et auto-suffisants, moins ils sont susceptibles de succomber à l’appât et à la pression du crime organisé pour survivre.

  • Trente ans après la révolte Zapatiste, les communautés du Chiapas luttent au quotidien pour défendre leur droit de vivre dignement sur la terre de leurs ancêtres.

    Elles peuvent compter sur le soutien de nos partenaires locaux — la Desmi, Frayba et Serapaz — qui agissent en faveur du développement, des droits humains et de la paix.

    Ces trois associations ont été fondées par Msg. Samuel Ruiz, figure de la théologie de la libération et grand défenseur des droits des peuples autochtones du Chiapas, dont le portrait continue d’être érigé comme un symbole.

  • Le deuxième fils de Nadine Morano, députée européenne LR, a été placé en garde à vue ce mardi 23 mai.

    En cause ?

    Un accident survenu sur l’autoroute qui n’a pas fait de blessés.

    Grégoire Morano a toutefois été déclaré positif à la cocaïne.

  • Quelques jours après l’accident de la route d’Hugo Zemmour, le fils de l’ex-candidat à la présidentielle 2022 Éric Zemmour, alors qu’il avait consommé de l’alcool, un nouvel enfant de personnalité politique fait la Une de l’actualité ce mardi 23 mai 2023.

    Grégoire Morano, qui n’est autre que l’un des fils de Nadine Morano, a été placé en garde à vue.

    Selon les informations de BFMTV, confirmées depuis par plusieurs médias, le trentenaire serait impliqué dans un accident de la route.

    Au volant d’une Volkswagen Golf, il aurait percuté ce mardi le parechoc d’un camion alors qu’il rentrait sur l’autoroute A31, non loin de la commune de Toul. 

  • Si l’incident n’a pas fait de blessé, Le Parisien évoque un « accident matériel », Grégoire Morano a été testé positif à la cocaïne après son interpellation survenue sur les coups de midi, détaille L’Est Républicain, à une trentaine de kilomètres du lieu des faits.

    Le fils de Nadine Morano roulait alors sur l’A33, aux environs de la commune de Vandœuvre-lès-Nancy, à hauteur de la sortie Brabois, en direction de Lunéville, rapportent encore BFMTV et L’Est Républicain, qui précisent qu’après son interpellation par la Compagnie républicaine de sécurité autoroutière Lorraine-Alsace, le jeune homme a été placé en garde à vue pour délit de fuite, mais pas seulement.

  • Délit de fuite et récidive.

    Auprès de L’Est Républicain, le procureur de Nancy, François Capin-Dulhoste, a en effet précisé que Grégoire Morano a très exactement été placé en garde à vue « du chef de conduite après usage de stupéfiants en récidive et délit de fuite », laissant ainsi entendre que le trentenaire n’en était pas à son premier coup.

    Grégoire Morano est le deuxième des trois enfants de Nadine Morano.

    Il est né en 1991 et est passé par le célèbre Cours Florent, l’école de formation des artistes.

    Il a notamment joué dans le film L’Exercice de l’État, sorti en 2011.

    Il compte également un frère, plus vieux de deux ans, et une petite sœur, âgée de 27 ans.

  • Santé.

    « Ça aurait pu être nous » : les personnels hospitaliers du Puy-de-Dôme sous le choc après le drame de Reims

  • Les personnels hospitaliers du Puy-de-Dôme sont sous le choc.

    Après l’agression de lundi 22 mai au CHU de Reims qui a couté la vie à une infirmière et gravement blessé une secrétaire médicale, ils déplorent les manques de sécurité et de moyens qui minent leur quotidien.

    « C’est un drame qui a ému tout le monde car on se reconnaît tous.

    Ça aurait pu être nous », déplore Nathalie Niort, déléguée départementale de la CGT Santé et Action sociale du Puy-de-Dôme.

    Si cette infirmière d’un hôpital puydômois est triste et en colère, elle n’est pas surprise.

  • Au lendemain de l’agression qui a couté la vie à une infirmière et gravement blessé une secrétaire médicale, ce lundi 22 mai au CHU de Reims, la syndicaliste dénonce « une situation d’insécurité qui n’est malheureusement pas nouvelle et qui existe depuis longtemps ».

  • Patrick Grangeon, délégué FO du personnel du CHU Estaing, confirme : « Tous les services sont confrontés à des problèmes.

    On encaisse des insultes régulières, pas quotidiennes mais presque. Une collègue a pris une gifle il y a peu.

    Moi, j’ai dû faire appel à la police pour maîtriser un gars très agité. »

    « Ça fait un moment que nous avons signalé à la direction que les patients sont de plus en plus agressifs.

    Comme nous n’avons pas les conditions satisfaisantes pour les recevoir, ils s’énervent. »

  • Depuis des années, les soignants pointent un manque de moyens qui plombe le fonctionnement des hôpitaux quelle que soit leur taille.

    « Partout, il manque du personnel mais c’est encore plus dramatique dans les services de psychiatrie.

    Les malades ne peuvent plus y être pris en charge correctement et ils se retrouvent dans les services de soins généraux où le personnel n’est pas assez nombreux et pas assez formé pour ce type de pathologies.

    Ces patients sont livrés à eux-mêmes et c’est là que des drames peuvent survenir », analyse Nathalie Niort.

     
    « Il n’y a pas de vigiles dans les hôpitaux, seulement des agents de sécurité incendie qui n’ont pas vocation à assurer la sécurité du personnel. »

  • Alors, comment renforcer la sécurité dans ces services publics dont la vocation est d’être accessibles à tous ?

    La réponse des personnels est unanime : « En mettant les moyens ! »

    Contactée sur ce sujet, la direction du CHU de Clermont-Ferrand n’a pas souhaité donner suite à notre demande.

    Souces La Montagne Clermont-Ferrand

  • Fanf 63 a posté le 24 mai 2023 à 07h05

    La société dans son ensemble est devenue violente; personnels hospitaliers, élus, forces de l’ordre, etc. agressées verbalement et physiquement régulièrement.

    Personne n’a véritablement la solution pour régler ces problèmes quotidiens.

    Y mettre les moyens, c’est plus facile à dire qu’a faire.

    Que proposent les sociologues, les psychologues, les psychiatres, les services régaliens de l’Etat…?

  • UN HOMME AGRESSE UNE FEMME AU COUTEAU DANS LE MÉTRO À TOULOUSE, LES PASSAGERS L’ÉJECTENT DU TRAIN.

  • Une jeune femme a pu compter sur le soutien des passagers du métro toulousain, dans la nuit de vendredi à samedi, après qu’un homme l’a agressé physiquement.
     
    Elle a pu compter sur les passagers du métro de Toulouse pour échapper à son agresseur.

    Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, une femme âgée de 30 ans a été victime d’un homme dans la rame de métro, comme le rapporte France Bleu Occitanie.

    L’homme, alcoolisé, s’en est pris à elle à la station Balma, vers 2h50. Après lui avoir fait des avances qu’elle a refusées, ce dernier a sorti un couteau pour la menacer en lui frottant la lame sur ses joues, selon nos confrères de La Dépêche.

  • Plusieurs témoins de la scène n’ont pas hésité à intervenir pour protéger la jeune femme, malgré la dangerosité de la situation.

    Pendant que certains maîtrisaient son agresseur, d’autres ont pu prévenir la police.

    Placé en cellule de dégrisement.

    Grâce à la réactivité des passagers, ces derniers ont éjecté l’individu du métro à la station Mirail-Université où une brigade anticriminalité l’y attendait pour l’interpeller.

    L’homme, âgé de 37 ans, a ensuite été placé en garde à vue.

    Avant d’être interrogé, ce samedi, il a été conduit en cellule de dégrisement.

  • Minute de silence mercredi dans tous les hôpitaux après le meurtre d’une infirmière à Reims.

  • Agressée lundi, cette infirmière est morte « en milieu de nuit », a indiqué le procureur de la République de Reims.

     
    Une minute de silence sera respectée mercredi dans tous les hôpitaux de France, en mémoire à une infirmière tuée au CHU de Reims par un homme souffrant de troubles psychiatriques, une agression au couteau qui a profondément choqué les soignants et la classe politique.

    « Je demande demain midi, dans tous les hôpitaux, une minute de silence en hommage à Carène », soignante de 37 ans dont l’agression mortelle « est un drame qui nous anéantit tous », a déclaré le ministre de la Santé, François Braun, lors du salon Santexpo organisé par la Fédération hospitalière de France (FHF).

    Une première minute de silence a été respectée mardi à 13H30 au sein de l’hôpital de la soignante, Carène Mezino, décédée malgré « les nombreuses heures de prise en charge au bloc opératoire et en réanimation », a annoncé le CHU dans un communiqué.

  • Agressée lundi, cette infirmière est morte « en milieu de nuit », a indiqué le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, mardi matin, précisant que « les faits reprochés au gardé à vue » avaient été « requalifiés en assassinat ».

    Une secrétaire médicale a également été blessée lors de cette attaque au couteau par un homme de 59 ans, aux antécédents psychiatriques lourds.

  • « Curatelle renforcée »

    François Braun, qui s’est rendu lundi soir à l’hôpital de Reims, a assuré qu’une réunion serait organisée dans la semaine avec les professionnels du secteur afin de mettre en oeuvre « l’ensemble des mesures utiles pour préserver la sécurité et préserver la vie » des soignants.

    Cette agression « nous bouleverse tous », a réagi mardi le président de la FHF, Arnaud Robinet, maire de Reims, au salon Santexpo. « S’attaquer à des sentinelles du soin, à l’hôpital comme en ville, c’est s’en prendre à une certaine idée de ce qui fait notre humanité. »

    Les faits se sont déroulés dans l’unité de médecine du travail destiné au personnel de l’hôpital, qui n’accueille pas de personnes extérieures, mais est situé à coté du service de psychiatrie où était suivi l’agresseur présumé, a affirmé à l’AFP Sandrine Calvy, responsable CGT-Santé dans la Marne.

  • L’attaque « a eu lieu dans les vestiaires », a raconté devant l’hôpital Valérie Rozalski, secrétaire générale CGT de l’établissement.

    « A priori, elle avait taché sa blouse et elle allait se changer.

    Et elle s’est faite attaquer. »

    Le mis en cause, rapidement interpellé, « semble avoir agi sans mobile apparent, d’autant qu’il n’avait pas de rendez-vous dans ce service », avait indiqué le procureur de Reims lundi.

    Cet homme « semble souffrir de troubles sévères et fait l’objet depuis plusieurs années d’une mesure de curatelle renforcée ». L’enquête est confiée au commissariat central de Reims.

  • « Malades mentaux »

    L’agresseur présumé avait bénéficié en juin 2022 d’un non-lieu « pour irresponsabilité pénale » après avoir été « mis en examen à Châlons-en-Champagne pour des faits de violences aggravées », avait ajouté le procureur.

    « Ce dossier devait tout prochainement être évoqué par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Reims pour statuer sur les mesures de sûreté susceptibles d’être prises », avait-il précisé.

    Faisant part de sa « grande tristesse », la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne a associé ce drame à la mort de trois policiers du Nord dimanche dans une collision et à celle d’un agent de la Direction interdépartementale des routes Atlantique (Dira) fauché par une voiture lundi en Charente-Maritime.

    L’engagement « quotidien » des agents publics « est essentiel au bon fonctionnement de notre pays », a-t-elle insisté.

  • Le patron de LR Éric Ciotti a lui demandé sur RMC-BFMTV « un grand plan psychiatrie » après ce « terrifiant meurtre ».

    Dénonçant « la situation catastrophique de la prise en charge des malades mentaux » dans les établissements psychiatriques, le deuxième syndicat du secteur, Force Ouvrière, a réclamé « des moyens pour l’hôpital » après « cet acte monstrueux ».

    Si les incivilités sont fréquentes dans les hôpitaux, les agressions graves sur des personnels soignants dans les établissements de santé restent relativement rares, les plus dramatiques ayant lieu dans des établissements psychiatriques.

  • Cyril Hanouna s’en prend à « Complément d’enquête », l’émission de France 2 lui répond.

    Un portrait de l’animateur de « Touche pas à mon poste » est en préparation depuis plusieurs mois.

  • La guerre entre Cyril Hanouna et Complément d’enquête ne fait peut-être que commencer.

    Dans Touche pas à mon poste ce lundi 22 mai, l’animateur de C8 a menacé l’émission de France 2, qui travaille sur un portrait de lui depuis le mois de janvier.

    « Je vais vous dire la vérité. Vous allez voir, ce “Complément d’enquête”, ils vont le faire, et ça sera la fin de cette émission derrière ! », a-t-il prédit. 

    « Je vais mettre mon nez dedans, et vous savez que quand je mets mon nez quelque part, généralement, je fais tout péter ! »

  • Très remonté, Cyril Hanouna a également dénoncé les méthodes utilisées par l’émission de France 2, accusant ses journalistes qui « veulent payer » certaines personnes pour témoigner.

    L’un des chroniqueurs de TPMP, Bernard Montiel, avait également affirmé un peu plus tôt : « Quelqu’un m’a dit qu’on l’a contacté et qu’on était prêt à [lui] donner un peu d’argent pour parler », avait-il déclaré, avant de tempérer : « C’est à vérifier les enfants ! »

  • Complément d’enquête réitère sa demande d’interview.

    Une attaque directe qui n’a pas manqué de faire réagir Complément d’enquête ce mardi 23 mai via son compte Twitter. 

    « Non Bernard Montiel, Cyril Hanouna, “Complément d’enquête” ne paie pas ses témoins.

    Mais comme on n’est pas rancuniers, on vous réitère notre demande d’interview », écrit ainsi l’émission.

  • Dans son émission, Cyril Hanouna a aussi fustigé une enquête à charge de la part de France 2.

    « Toutes les images qui ont été demandées [par “Complément d’enquête”], ce ne sont pas des images où on offre une maison, où on fait un jeu.

    Il n’y a que des images où on dit un truc […], les nouilles [le canular homophobe dont avait été victime Matthieu Delormeau]…

    Avec le déroulé des images qui ont été demandées, tu sais ce que va être le documentaire », a déploré l’animateur.

  • Il a aussi précisé que sa chroniqueuse Valérie Bénaïm avait été interviewée dans le cadre de ce portrait.

    Celle-ci a indiqué que les journalistes lui avaient notamment demandé qui étaient les amis de l’animateur et pourquoi il fréquentait des gens « qui avaient fait de la prison ». 

    « C’est eux qui vont nous dire qui l’on doit fréquenter ou non ! », s’est agacé Cyril Hanouna.

  • Dix jours après la fusillade qui a fait cinq blessés graves à Villerupt, petite ville de Meurthe-et-Moselle, les habitants sont encore traumatisés par le règlement de comptes qui a mené au drame.

    Le deal de drogue, de plus en plus visible, leur faisait néanmoins pressentir le pire.

    Le village s’endort.

    À la nuit tombée, Villerupt, commune de Meurthe-et-Moselle de 10 000 habitants, connue pour son petit festival de films italiens, s’enveloppe d’un silence quasi total.

    Autour de la place Jeanne-d’Arc, quelques commerces, plusieurs banques et des pizzerias, détail surprenant à cinq kilomètres de la frontière luxembourgeoise. Une église romane occupe tout un côté de la place carrée.

    À sa droite, une barre d’immeuble de sept étages, isolée au milieu de maisons de ville.

    Le parking est quasiment plein, mais personne n’est attablé à la terrasse du kebab Dino ou du café Le point central.

  • VIOLENCES CONTRE LES MÉDECINS: PLUS DE 1200 INCIDENTS EN 2022, UNE HAUSSE DE 23% EN UN AN.

  • Un recensement réalisé par le Conseil national de l’Ordre des médecins relève que les incidents contre les personnels de santé sont en hausse par rapport à 2021.

    Seulement 61% des personnels victimes portent plainte.
     
    Au moins 1244 médecins ont été victimes d’agressions et/ou de violences en 2022, selon l’Observatoire de la sécurité des médecins réalisé par le Conseil national de l’Ordre des médecins.

    Un nombre important, en hausse de 23% par rapport à la même étude menée en 2021 (1009 cas recensés).

    En moyenne, depuis 2003, 841 médecins sont victimes d’incidents, d’agressions ou de violences.

  • En 2022, les médecins généralistes ont été les plus victimes de ces incidents (71% des cas signalés à l’Ordre des médecins) alors que la proportion réelle de médecins généralistes est de 43% dans le corps médical.

  • Des incidents liés à la prise en charge ou à un refus de prescription.

    Les autres spécialités représentent donc 29% des incidents signalés (46 psychiatres, 37 cardiologues, 26 gynécologues, 24 ophtalmologues et 20 médecins du travail ont rapporté avoir été victimes d’agressions et/ou de violences en 2022).

    Il n’est pas précisé dans le recensement publié ce mardi par l’Ordre des médecins et consulté par BFMTV la nature de ces incidents. 

    En 2021, ces derniers regroupaient les agressions verbales, des menaces, des vols ou tentatives de vols, des agressions physiques et du vandalisme.

    Il est toutefois indiqué que dans la moitié des cas, le motif de l’incident est un reproche relatif à une prise en charge ou un refus de prescription.

    Dans 10% des cas, l’incident est lié à un « temps d’attente jugé excessif ».

    Seuls 12 incidents déclarés en 2022 ont pour motif la mention « antivax. »

  • Une majorité de médecins ne porte pas plainte.

    Ces incidents se déroulent en milieu rural (21%), en centre-ville urbain (56%) ou en banlieue urbaine (19%) et n’entraînent une interruption de travail que dans 6% des cas.

    Une grande majorité des médecins victimes (61%) n’a pas déposé de plainte ou de main courante après l’incident. Une situation qui n’a pas évolué en un an et que regrettait déjà à l’époque le Conseil national de l’Ordre des médecins.

     
     
    « L’Ordre des médecins encourage vivement les médecins victimes à accomplir cette démarche.

    Alors que se déploient dans l’ensemble des conseils départementaux de l’Ordre des commissions ‘vigilance-violence-sécurité’, l’Ordre rappelle aux médecins que leurs conseils départementaux peuvent être un soutien dans tout moment difficile, et un appui à l’ensemble des démarches judiciaires que souhaite entreprendre un médecin victime d’agression », pouvait-on lire sur le site internet de l’institution.

  • « UN DÉFERLEMENT DE COUPS DE POING »: UN MÉDECIN GÉNÉRALISTE RACONTE SON AGRESSION PAR UNE PATIENTE.

  • Sébastien Chopin a été physiquement attaqué et menacé en 2022 par une femme qui voulait que son enfant soit immédiatement pris en charge, alors que le médecin ne jugeait pas son cas urgent.
     
    La mort d’une infirmière attaquée au couteau au CHU de Reims ce lundi remet en lumière les violences perpétuées contre les professionnels de santé en France.

    En 2022, 1244 incidents ont été déclarés, un chiffre en hausse de 23% sur un an.

    Parmi eux, celui déclaré par Sébastien Chopin, médecin généraliste et président de SOS médecin à Brie-Melun-Sénart-Fontainebleau, violemment agressé il y a sept mois, en octobre dernier, par une patiente.

  • « Elle voulait être vue immédiatement »

    Invité de BFMTV ce mardi, le médecin raconte que l’agression s’est produite à la fin d’une journée de consultations de soins non-programmés avec beaucoup de patients, dans un contexte hivernal de triple épidémie grippe-Covid-bronchiolite.

    « Une patiente est arrivée vers 18h30 avec son enfant, après avoir posé quelques questions sur l’état de son enfant, j’ai décrété que ce n’était pas une urgence et qu’il pouvait consulter dans les heures qui suivaient », explique-t-il.

    Il raconte prendre plusieurs minutes avec elle pour lui trouver un rendez-vous: « Elle pouvait être reçue une heure et demie plus tard, à cette époque de problème d’offre de soin, c’est quand même une proposition qui est largement acceptable ».

  • « Elle n’a pas accepté, elle voulait être vue immédiatement », poursuit Sébastien Chopin.

    Un « déferlement de coups de poing »

    C’est à ce moment-là que la patiente commence à insulter le médecin.

    Suite à cette altercation verbale, il l’invite à sortir de l’établissement.

    Face au refus de cette dernière, il décide d’appeler la police.

    « C’est en raccrochant qu’elle a commencé à me menacer, à dire ‘je vais appeler mes cousins, on va te faire la peau' », raconte Sébastien Chopin, qui explique qu’il se met à ce moment-là à avoir peur « notamment plus tard, qu’elle revienne avec quelqu’un ».

    Le médecin généraliste explique qu’il se saisit alors de son téléphone portable afin d’enregister les menaces subies.

    « Ça l’a fait complètement vriller, elle m’a mis plusieurs claques, elle m’a propulsé sur la table d’examen et là un déferlement de coups de poing au visage », détaille-t-il.

  • Séquelles.

    Une agression qui pèse énormément sur le quotidien de Sébastien Chopin.

    « Sur le moment, on ne se rend pas trop compte de se qu’il se passe, on est dans une sorte d’énergie, on se dit tout va bien qu’on n’est pas mort mais en fait ça marque beaucoup plus que ce que l’on croit », livre-t-il.

     
     
    « On ressent de l’injustice et de l’humiliation », confie-t-il, expliquant avoir mis plusieurs mois « à se remettre de cette histoire ».

  • Après un «marathon de sexe et de drogue», un homme risque l’amputation du pénis

    Il est atteint d’une nécrose de la verge et du scrotum.

  • Pour ceux qui envisagent de faire l’amour toute la journée avec leur partenaire, sachez que le corps humain connaît des limites.

    Un touriste allemand de 50 ans de passage en Italie a pu en faire l’expérience.

    Newsweek, qui cite le journal La Repubblica, rapporte que l’homme se trouve à l’hôpital de Grosseto, en Toscane, après avoir passé vingt-quatre heures à se droguer et avoir des rapports sexuels en chaîne –ce que le quotidien italien qualifie de «marathon de sexe et de drogue».

  • En vacances dans la ville de Castel del Piano, village touristique de la région, le touriste et sa femme auraient pris de la MDMA (aussi appelée «ecstasy») afin de pratiquer du chemsex, c’est-à-dire du sexe sous l’emprise de drogue.

    L’homme a subi un choc septique et souffre maintenant d’une nécrose du pénis et du scrotum.

  • L’Allemand, rentré à l’hôpital le 11 mai, est toujours en soins intensifs et placé dans un coma artificiel.

    Selon La Repubblica, il pourrait ne plus avoir d’érection dans le futur, voire risquerait l’amputation de son membre. 

    «Mais ce n’est qu’une hypothèse», tempère le quotidien.

    Un risque d’infection accru avec la drogue.

    Le chemsex reste une pratique dangereuse.

    Le journal italien rappelle que même si les consommateurs d’ecstasy pensent que la prise de la drogue améliore les performances sexuelles et retarde l’orgasme, il n’existe aucune preuve scientifique pour étayer cela.

  • Newsweek souligne de son côté que des études ont montré que l’ingestion de MDMA peut neutraliser le système immunitaire du corps, ce qui rend les consommateurs plus vulnérables aux infections.

    Un risque d’autant plus grand lors de rapports sexuels excessifs qui peuvent causer des abrasions du pénis, ce qui donne aux infections un chemin plus direct pour rentrer dans le système sanguin.

  • Lorsqu’une personne se trouve exposée à ce point, elle risque également de développer un sepsis, c’est-à-dire une réponse exacerbée du système immunitaire face à une infection grave.

    À mesure que cette réaction progresse, elle peut élargir les vaisseaux sanguins du patient, ce qui réduit la pression artérielle et le flux du sang vers les organes vitaux.

    Avec une pression trop basse, la personne s’expose à un choc septique.

    À ce stade, le taux de mortalité est d’un peu plus de 40%.

    Selon le Centers for Disease Control and Prevention, le sepsis touche en moyenne 1,7 million d’Américains chaque année. 350.000 des patients hospitalisés en meurent, ce qui représente près d’un décès sur trois à l’hôpital aux États-Unis.

    En France, la Fédération hospitalo-universitaire Sepsis estime que près de 57.000 décès en découlent chaque année.

  • Infirmière tuée à Reims : une minute de silence respectée dans les hôpitaux de France.

  • Le suspect a affirmé « en vouloir au personnel hospitalier » et « aux blouses blanches », a indiqué mercredi le procureur de Reims.

     
    Une minute de silence a été observée mercredi dans tous les hôpitaux de France en mémoire à l’infirmière Carène Mezino, tuée au CHU de Reims par un homme souffrant de troubles psychiatriques.

    « Aujourd’hui, toute la communauté des soignants est en deuil, et tout notre pays a le cœur serré », a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne, présente à l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, avec le ministre de la Santé, François Braun.

  • Elle a salué « l’énergie et la douceur, l’empathie et le professionnalisme » de Carène Mezino, tuée à l’âge de 37 ans.

     
    Visages peinés, têtes baissées, une centaine de personnes se sont recueillies dans la cour de l’hôpital de Reims, où elle travaillait, face à un banc où des collègues et des patients ont déposé quelques fleurs blanches.

     

  • Une secrétaire médicale de 56 ans, elle aussi agressée, est pour sa part « sortie du bloc opératoire », a indiqué mercredi François Braun, au micro de BFMTV. Elle « va mieux » et est « en surveillance ».

  • Le suspect a affirmé « en vouloir au personnel hospitalier »

    Le suspect a affirmé « en vouloir au personnel hospitalier » et « aux blouses blanches », a indiqué mercredi le procureur de Reims, qui a demandé sa mise en examen pour « assassinat » et « tentative d’assassinat ».

    Le mis en cause, âgé de 59 ans et « souffrant de schizophrénie », a déclaré au moment de son interpellation avoir donné « plusieurs coups de couteau » aux victimes en raison de leur qualité, affirmant en « vouloir à la psychiatrie », selon le procureur Matthieu Bourrette lors d’une conférence de presse.

    Il a sollicité la mise en examen de cet homme pour « assassinat » et « tentative d’assassinat » ainsi que son placement en détention provisoire « avec placement rapide en unité hospitalo-carcérale, notamment au regard des risques de réitération des faits.

  • « Il appartiendra au juge d’instruction et au juge des libertés et de la détention d’apprécier les suites », a-t-il ajouté, précisant que le suspect encourait la réclusion criminelle « à perpétuité ».

    Selon le procureur, le suspect, qui a tenu en garde à vue certains propos « totalement incohérents », était muni d’un « couteau de cuisine » d’une lame de « 15 à 20 cm ».

    Dès son interpellation, il a déclaré aux policiers que « chaque fois qu’il croiserait une blouse blanche, il la planterait parce qu’il voulait se venger ».

    Il avait déjà été mis examen pour des « violences aggravées » commises « avec un couteau » sur quatre personnes d’un établissement d’aide par le travail (ESAT) où il travaillait.

    La chambre de l’instruction devait prochainement statuer dans ce dossier sur une « éventuelle irresponsabilité pénale » en raison « de l’abolition de son discernement ».

    Cet homme était placé sous « curatelle renforcée » et était soumis à un traitement médicamenteux quotidien, qu’il pourrait ne pas avoir suivi, toujours selon le procureur.

  • « Porter plainte »

    Le meurtre de cette infirmière « repose immédiatement la question de la situation catastrophique de la prise en charge des malades mentaux dans nos établissements psychiatriques », avait réagi mardi Force ouvrière Santé.

    Le personnel des établissements de soins dénonce une hausse des violences verbales ou physiques de la part des patients et de leurs accompagnants. Beaucoup d’établissements ont dû renforcer leurs mesures de sécurité et embaucher des vigiles.

    François Braun doit réunir jeudi les organisations syndicales sur le sujet de la sécurité dans le secteur de la santé.

    Il a jugé nécessaire, sur BFMTV, de « prendre des mesures pratiques et concrètes qui se voient sur le terrain: plus de lumière sur le parking où l’infirmière va le soir à 22h00, ne pas attendre deux mois pour changer le digicode de la porte du bureau, du vestiaire ».

    Il conseille aussi aux soignants de toujours « porter plainte » en cas de violence. « L’institution soutient, soutiendra », promet-il.

  • Je veux une tolérance 0 contre toutes les violences visant les soignants.

    J’appelle aussi les hôpitaux à vérifier et réparer sans délai leurs dispositifs de sécurité.

    Il n’est plus possible qu’un professionnel soit confronté à un parking mal éclairé ou un digicode dysfonctionnel.

  • Un rapport sur la sécurité des professionnels de santé doit être remis le 1er juin au gouvernement, a indiqué mardi soir sur France Info la ministre déléguée, Agnès Firmin Le Bodo.

    Le président Emmanuel Macron a rendu mardi hommage à l’infirmière sur Twitter, associant ce drame à la mort de trois policiers du Nord dimanche dans une collision et à celle d’un agent de la Direction interdépartementale des routes Atlantique (Dira) fauché par une voiture lundi en Charente-Maritime.

  • Quelques jours à peine après le dramatique accident qui a coûté la vie à trois policiers à Villeneuve d’Ascq (Nord), une fillette de 6 ans a perdu la vie à Trappes (Yvelines) après avoir été percutée par une conductrice.

    C’est un véritable drame qui s’est produit à Trappes, mardi 23 mai 2023.

    Dans cette commune des Yvelines, une petite fille âgée de six ans est morte, percutée par une voiture, dans un quartier situé près de la gare SNCF.

    L’accident s’est produit en début de soirée, vers 20 heures, comme l’ont rapporté BFM TV et Le Parisien.

    Les premiers éléments obtenus par ces médias laissent entendre qu’il s’agit davantage d’une grave erreur d’inattention de la jeune conductrice lors d’une manœuvre et non d’un acte fou.

  • Elle pense avoir percuté le trottoir.

    Dans son récit, Le Parisien explique que la conductrice sortait d’une place de stationnement. Dans le même temps, la petite fille, qui circulait à vélo sur le trottoir, serait tombée sur la chaussée, près de la Peugeot 207 de la mise en cause.

    Or, la conductrice de 21 ans aurait tout de même démarré, n’ayant pas vu l’enfant sur le goudron.

    Le choc s’est alors produit, sans que la réaction ne soit immédiate.

    Le sentiment d’avoir percuté le trottoir aurait d’abord prédominé chez la détentrice d’un permis probatoire.

    Ce n’est qu’en entendant des cris qu’elle se serait arrêtée.

    La venue rapide des secours n’a pas permis de réanimer la petite fille, vraisemblablement décédée d’un traumatisme crânien.

  • Comment la conductrice, inconnue des services de police, n’a-t-elle pas pu voir la fillette au sol ?

    C’est tout l’objet de l’enquête qui, comme le veut la procédure, a débuté par un dépistage aux stupéfiants : ce dernier s’est avéré positif au cannabis. 

    Selon les deux autres personnes également présentes dans la voiture au moment du drame, la jeune femme en consomme de manière occasionnelle.

    Cela a-t-il pu altérer sa vision des éléments autour de son véhicule avant de démarrer tout comme son sentiment d’avoir percuté un trottoir plutôt qu’une enfant ?

    Le travail des enquêteurs et son audition devraient permettre d’en apprendre davantage car comme le soulignait un spécialiste sur le plateau de BFM TV mercredi soir, le cannabis reste présent longtemps dans le corps humain.

    Il n’est donc pas avéré pour l’heure que la conductrice en avait consommé juste avant de prendre le volant.

  • La colère du père de la fillette.

    Au lendemain du drame, le père de l’enfant a témoigné au micro de BFM TV. 

    « C’est arrivé à cent mètres de chez nous, vous n’imaginez pas dans quel état je me trouve », a-t-il déclaré.

    Se disant « en colère » et témoignant de sa « haine » envers la conductrice, le père de famille a exprimé sa volonté « que justice soit faite ».

    Pour lui, la jeune femme doit « pay[er] le prix cher », a-t-il également confié à RTL.

  • PYRÉNÉES-ORIENTALES: UN MAIRE PORTE PLAINTE APRÈS AVOIR REÇU UN COUP DE POING D’UN HABITANT.

  • Le maire de Molitg-les-Bains a reçu un coup de poing de la part d’un habitant de la commune.

    Il a porté plainte mercredi dernier.
     
    L’élu n’en revient pas. Gérard Ques, le maire de Molitg-les-Bains, commune des Pyrénées-Orientales, a porté plainte après avoir été agressé le 16 mai par un habitant du village, a déclaré la mairie à BFMTV.com, confirmant une information de France 3.

    L’édile était venu voir l’homme pour des questions de nuisances sonores et d’encombrants. « Je suis allé lui expliquer les griefs à son encontre.

    À mon arrivée, il est sorti en vociférant », a raconté Gérard Ques à France 3.  

  • « Il m’a donné un coup de poing au visage. Je suis tombé. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait », a-t-il ajouté.

    Les atteintes envers les élus locaux en hausse en 2022.

    Le maire a écopé d’une journée d’ITT et a porté plainte le lendemain, selon la mairie. Le mis en cause, ivre au moment des faits, est convoqué devant le tribunal en 2024, d’après France 3.

    Selon un communiqué de l’Association des maires de France et de l’association France urbaine publié le 17 mai, « entre 2021 et 2022, les atteintes verbales ou physiques à l’encontre des élus locaux, notamment les maires et leurs adjoints, ont augmenté de 32 %, passant de 1720 à 2265 ».

  • Un des derniers exemples en date est celui de Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin-les-Pins, qui a annoncé début mai sa démission après l’incendie criminel de son domicile.

  • Angèle révèle être pansexuelle : qu’est-ce que cela signifie ?

    Qu’est ce que cela pour foutre à l’ensemble de la population?

    C’est ainsi que l’on crée des implusions sensitives vers la marginalition.

    Mais le reflet de cette déclaration démontre que c’est la porte ouverte à toutes formes de drogues.

    Un peu de pudeur sur votre « gloirieuse » éphémère.

  • Invitée de l’émission « Les Rencontres du Papotin » diffusée ce week-end sur France 2, Angèle a révélé être pansexuelle.

    Une forme de sexualité qui reste encore inconnue du grand public et que la chanteuse belge a réussi à définir en toute simplicité.

    Alors, qu’est-ce que ce terme signifie exactement ? 

  • Angèle ne veut plus laisser quiconque parler de sa sexualité à sa place…

    La chanteuse belge, qui avait été contrainte de faire son coming out après la Une d’un magazine people dévoilant sa relation  avec Marie Papillon, contrôle désormais sa propre histoire.

    Invitée de l’émission Les Rencontres du Papotin ce week-end sur France 2, la popstar a accepté de se confier sur sa sexualité.

    « Moi, je suis bi. Je dirais même que je suis pan, je suis pansexuelle.

    Je peux tomber amoureuse d’un garçon, d’une fille, d’une personne non-binaire, d’une personne transgenre », a-t-elle ainsi révélé avant d’expliquer ce qu’est la pansexualité : « En fait c’est pas un choix, je ne choisis pas de tomber amoureuse, c’est juste quelqu’un ». 

    Nous avons constaté il y a peu de temps où cela peut mener.

  • Angèle a mis du temps avant de dire à sa famille qu’elle était amoureuse d’une fille.

    La pansexualité reste une forme de sexualité très méconnue du grand public.

    « La pansexualité se définit comme l’attirance sexuelle, émotionnelle, romantique ou spirituelle pour d’autres personnes sans considération de leur sexe biologique, de leur expression de genre ou de leur orientation sexuelle », assure l’autrice Kim Rice dans l’Encyclopédie de la sexualité humaine (2015).

    Il ne faut donc pas confondre la pansexualité avec la bisexualité, qui correspond seulement à l’attirance soit pour les femmes, soit pour les hommes.

    Contrairement aux pansexuels, les bisexuels ne sont pas attirés par le « troisième sexe » ou les personnes d’un autre genre. 

    Avec ou sans drogue ?

  • Miley Cyrus et Cara Delevingne sont pansexuelles.

    Angèle n’est pas la seule célébrité à se définir comme pansexuelle.

    Christine and the Queens a été la toute première star en France à faire son coming out pansexuel.

    C’était en 2014, sur le plateau d’On n’est pas couché. La mannequin Cara Delevingne est elle aussi pansexuelle. « Je me sens différente tout le temps.

    Parfois, je me sens plus féminine.

    Certains jours, je me sens plus comme un homme. Je pense que je resterai toujours pansexuelle.

    Je tombe amoureuse de la personne, et c’est tout. Je suis attirée par la personne », avait-elle confié dans une interview pour Variety. 

    Autre star qui se définit comme pansexuelle : Miley Cyrus. L’interprète de Flowers, qui a été mariée à Liam Hemsworth, déteste le terme « bisexuel » qui la met « dans une case ». 

    Vous êtes plus que dans une case, « Ils vous manquent des cases » faites ce que vous voulez de votre corps, mais en quoi cela posséde un « SENS HUMAIN? »

  • « La Graine », la nouvelle comédie de la réalisatrice Eloïse Lang, est disponible ce mercredi 3 mai 2023 sur Amazon Prime Video.

    Dans ce film totalement loufoque, Marie Papillon et Stacy Martin forment un couple de femmes qui cherche désespérément à avoir un enfant.

    Après cinq tentatives de PMA en France, Lucie et Inès, leurs personnages, partent pour un ultime essai en Belgique où elles rencontrent un médecin très particulier incarné par François Damiens.

    Leur but ? Trouver LA graine.Pour la sortie du film, Europe 1 a rencontré Marie Papillon et Stacy Martin, deux actrices bouillonnantes d’énergie et désireuses de faire changer les mentalités avec ce film qui donne de la visibilité au combat des femmes lesbiennes pour fonder une famille. 

  • Vous passez beaucoup de temps en ce moment pour la promo du film. 

    Ça va, vous vous supportez bien ? 

     
    Marie Papillon : On ne peut plus se voir ! (Rires). 

    Stacy Martin : On n’arrête pas de se faire des blagues…

    On ne sait plus trop ce qu’on dit (Rires). 

    Cela semble tout à fait plus terrible que la réalité de LA VIE.

  • Est-ce que vous vous connaissiez avant ? 

     
    S.M : Non, on s’est rencontrées aux essais, à Paris. Marie faisait déjà partie du projet.

    Eloïse (ndlr : la réalisatrice) avait vraiment à cœur de trouver le couple qui allait tenir cette histoire. Elle cherchait à ce qu’il y ait une vraie complicité.

    Elle nous a laissées beaucoup de liberté pour voir s’il y avait cette alchimie avec Marie.

    C’était vraiment intuitif.  

    M.P : Moi, j’étais déjà sur le film depuis un an et on cherchait ma partenaire de jeu.

    J’ai fait beaucoup d’essais avec différentes actrices.

    Mais ça a tout de suite été une évidence avec Stacy.

  • « L’amour de Lucie et Inès ne dérange personne »

    Qu’est-ce qui vous a plu dans le scénario de cette comédie loufoque parlant d’un couple lesbien se battant pour avoir un enfant ? 

    M.P : Beaucoup de choses ! J’ai tout de suite été séduite par l’histoire d’amour entre ces deux femmes mais aussi par le côté engagé du film qui rend visible le combat pour la PMA.

    Et puis, on connaissait toutes les deux le travail d’Eloïse et on savait qu’on allait avoir affaire à un film touchant, bienveillant et drôle. 

    S.M : Elle a amené le sujet avec beaucoup de bienveillance.

    M.P : Oui exactement, et sans tomber dans la moquerie et dans la parodie. 

  • Marie Papillon, vous avez fait votre coming-out très tôt et parlez ouvertement de votre homosexualité.

    Êtes-vous donc rentrée plus facilement dans le peau de votre personnage ? 

    M.P : Tout aussi facilement que Stacy (ndlr : Stacy Martin est en couple avec un homme).

    Il n’y a pas eu de déséquilibre dans notre jeu par rapport à ça.

    S.M : Oui, car le film parle avant tout d’un couple qui s’aime. 

    C’est ça aussi que j’ai beaucoup aimé dans le scénario, le fait que cet amour ne soit pas du tout remis en question, que leur histoire soit normale. 

  • On voit malheureusement encore très rarement des couples de lesbiennes au cinéma…

    M.P : Oui… Et avec ce film d’Eloïse Lange, on n’est ni dans la caricature ni dans le drame.

    Il y a souvent des représentations de femmes lesbiennes qui souffrent parce que leur homosexualité n’est pas acceptée. 

    La Graine est, à ma connaissance, un des premiers films en France où on voit un couple de femmes et ça ne dérange personne !

    C’est très important en termes de représentation. 

    S.M : Oui, et ce qui pose problème dans le film n’est pas leur homosexualité mais les contraintes sociétales auxquelles elles font face pendant leur parcours de PMA. 

  • Qu’est-ce qui vous a touchées dans ce couple formé par Lucie et Inès ? 

    M.P : Moi, ce que j’ai aimé, c’est que c’est très vrai.

    Elles se rencontrent et c’est un vrai coup de foudre.

    On a envie d’aller avec elles dans cette histoire d’amour, on se dit que c’est trop beau.

    Puis, on déchante avec elles parce qu’elles n’arrivent pas à avoir un enfant.

    Je trouve ça très juste et bien équilibré. 

    Elles ont toutes les deux leurs envies et leurs inquiétudes mais restent ensemble dans ce combat.

    Et elles tiennent pour leur couple. 

    S.M : Oui, on a vraiment envie qu’elles y arrivent et qu’elles restent ensemble parce qu’on les voit s’éloigner l’une de l’autre.

    On se dit que c’est trop bête mais c’est une réalité aussi pour beaucoup de couples.  

    Avez-vous pensé aux conséquences que cela peut apporter sur une jeunesse qui se réveille à la séxualité?

  • En ce sens, le sujet du film est très universel. 

    M.P : Tout à fait. Et c’est ça qui est super dans ce film. Le couple de Lucie et Inès est tellement fort que n’importe qui peut se mettre à la place de l’une ou de l’autre. 

    S.M : Oui, énormément de couples se détruisent quand ils n’arrivent pas à avoir un enfant parce que c’est épuisant et décourageant. 

    Cela ressemble à un parcours de mercennaires.

  • « Les femmes ont aujourd’hui le choix de devenir mère ou non »
    Quel regard portez-vous sur la maternité ? 

    M.P : Quand j’étais petite, je me disais que j’avais la flemme (Rires). Je ne me suis jamais vue comme maman puisque de toute façon, j’ai grandi avec l’idée que ce ne serait pas possible parce que j’aimais les filles.

    Aujourd’hui, je n’en suis pas du tout au stade vouloir un enfant. En tout cas, je me laisse la possibilité d’avoir le choix. 

    Et c’est déjà énorme. 

    S.M : À 12 ans, j’avais quand même une idée très romantique de la maternité.

    En grandissant, j’ai compris aussi que c’était un combat. 

    La Graine aborde un sujet très sérieux (les couples de femmes qui rencontrent des difficultés à avoir un enfant) de manière totalement décalée. Qu’est-ce qui vous a le plus fait rire sur le tournage ? 

    S.M : Marie, c’est moi qui t’ai fait rire ?

    M.P : Non… C’est François Damiens (Rires). Il a fait beaucoup d’improvisations et c’était vraiment très difficile de garder son sérieux avec lui.

    Il nous a fait mourir de rire. 

    S.M : Je dirais François Damiens aussi mais il y a une scène où j’ai particulièrement ri, celle avec le réceptionniste d’un centre de yoga.

    En fait, il y a plein de petits personnages que le couple rencontre pendant le film.

    Ces personnages sont quand même assez fous et hyper touchants et ils nous rappellent tous des gens qu’on a déjà croisés dans notre vie. 

  • Stacy Martin, cette comédie marque un virage dans votre carrière car on a plutôt l’habitude de vous voir dans des drames. Avez-vous aimé relever ce challenge ? 

    S.M : C’était un gros défi mais j’aime bien changer les rôles que je fais.

    Le ton d’Éloïse est très juste par rapport au sujet et par rapport au message qu’elle a envie de donner.

    C’est quelque chose qui m’a beaucoup inspirée, même si c’est dans un registre que je n’avais jamais fait avant. La comédie est en genre très puissant et accessible.

    On peut toucher les gens de manière plus globale en les faisant rire. 

    Ce film peut-il changer les choses ? 

    M.P : J’espère qu’il permettra aux femmes qui sont en parcours de PMA, seules ou en couple, de se sentir moins isolées. Et qu’il contribuera à changer les mentalités de gens pas du tout éduqués, voire plutôt réacs sur le sujet. 

     
    S.M : Le film montre qu’on peut trouver des solutions pour tous les couples s’il y a de l’envie.

    J’espère qu’il suscitera cette envie ! 

    Nous contatons que heureusement ce n’est pas le cas de la majorité, tels que pour les camé(e)s qui tentent les expériences QUI PEUVENT aller jusqu’à la MORT…..

  • Eya a été retrouvée au Danemark avec le père et son complice.

    La petite Eya, 10 ans, enlevée jeudi dans l’Isère, a été retrouvée au Danemark avec son père et le complice de son dernier qui ont été interpellés, selon une source proche du dossier à l’AFP.

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