Société moderne désespoir
Société moderne désespoir
La situation dramatique des abondons de parents par leur propre enfant et inversement
Article dédié à tous les enfants, parents martyrs de la société des prénoms qui parlent : Grégory, Fiona, Emile, rien n’est plus dur que de perdre un enfant, un parent qui vous donne vie. Le manque d’empathie d’adultes plonge dans ses drames. Des traces : Brel, Piaf, Gabin, du plus beau parcours « Prendre un enfant par la main » « Je sais maintenant » « Ne me quitte pas » « Hymne à l’amour » « Je suis venu te dire » etc.
La terre est en feu, l’air suffoquant, les responsables ignorent le vivre ensemble
La solitude n’est pas une maladie, mais le symptôme de difficulté à s’adapter à son environnement. Cela peut résulter d’un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester par un sentiment profond de solitude.
Dévalorisation, manque de confiance en soi, dépendance affective. La blessure d’abandon trouve sa source dans l’enfance et peut se manifester par différents comportements, qui peuvent entraîner des conséquences néfastes sur les relations amicales, familiales et amoureuses.
Les rapports que l’on entretient, adultes, avec nos parents peuvent se révéler être des sources de frustrations et de ressentiments, voire créer des fractures profondes lorsqu’ils sont chaotiques, en pointillés ou inexistants. On ne se remet jamais de ne pas trouver auprès d’un papa et/ou d’une maman la tendresse, le soutien et l’écoute que l’on attendait. Événements dramatiques ou une douleur trop grande amènent parfois à rompre définitivement les liens, comme pour tourner la page d’une relation qui s’écrit mal.
La décision d’envoyer son parent en centre
Des maisons de retraite médicalisées accueillent des personnes âgées de plus de 60 ans le plus souvent en perte d’autonomie ou, en tous les cas, qui ont besoin d’aide et de soins au quotidien pour des raisons physiques ou mentales. Proposent une prise en charge globale des seniors qui passe par l’hébergement en chambre individuelle, la restauration, l’animation, l’accompagnement de la perte d’autonomie et les soins. Prendre la décision d’envoyer son parent en centre décharge la personne âgée et ses proches de toute l’intendance à prendre en charge quotidiennement lorsque son parent rencontre de plus en plus de difficultés à vivre seul à son domicile.
Perte d’autonomie de son parent
Les premiers signes de leur perte d’autonomie est source d’inquiétude. Une anxiété d’autant plus grande si son parent est atteint de manière importante par exemple s’il souffre de la maladie d’Alzheimer qui cause des handicaps importants. À partir du moment où les craintes de laisser seul son parent à domicile en raison des accidents qui peuvent être causés par la perte d’autonomie, ou le danger que son proche ne s’occupe plus de lui correctement, ne s’alimente plus ou mal, etc.
La prise en compte des désirs
Les personnes âgées qui vivent encore à leur domicile et qui sont capables de faire part de leurs souhaits, s’ils ne sont pas atteints d’une maladie qui les prive d’exprimer leurs envies, peuvent aussi faire part de leurs préférences en matière d’évolution de leurs conditions de vie avec l’âge. Pour les enfants, il est important de prendre en compte les souhaits de son parent et alors décider de son entrée dans un centre pour son confort personnel. Dans tous les cas, lorsque la personne âgée en est capable, il est très important de recueillir son consentement.
La prise en charge de son parent au quotidien est difficile
En effet, prendre soin tous les jours d’un parent en perte d’autonomie est une tâche que les enfants souhaitent prendre en charge le plus souvent, et le plus longtemps possible, cette dernière s’avère la plupart du temps être source de difficultés pour les proches, concilier vie familiale, avec de lourdes conséquences sur le bien-être et la santé mentale de l’aidant. Tous ces signes doivent alerter la prise de décision d’envoyer son parent ailleurs, pour se protéger. L’abandon permet à certains de s’épanouir et se construire comme personne malgré cette absence.
Les taux d’abandon sont très élevés. Pour certains, cela est dû à des problèmes sociaux tels que le chômage et la pauvreté. Pour d’autres, le facteur le plus important est le moyen financier. Dans certains cas, l’abandon d’un parent est considéré comme normal.
Les différentes formes d’abandon
Il tient compte de la contribution économique, des tâches domestiques et ne s’intéresse pas au parent. Il y a aussi ceux qui ne partent pas émotionnellement, mais physiquement.
Les conséquences de l’abandon
Le ressenti émotionnel peut être profond et difficile à accepter. Ce n’est pas bon d’être « père et mère en même temps, et inversement ». Certains abandonnés ont du mal à s’adapter au monde et à la réalité. Ils deviennent des « abandonneurs » eux-mêmes. En conclusion, l’absence d’un parent son vide ne sera jamais comblé, et l’empreinte de son absence sera très difficile à effacer.
Comment le dépasser ?
Ce travail sur soi nécessitera, sa vision des hommes, du couple, ses souffrances à elle, sa solitude, et inversement si c’est le père. Comment et pour quelles raisons y a-t-il eu abandon. Autant de paramètres qui ont formaté les ressentis et sur lesquels s’appuient un travail de mémoire. L’abandon et ne pas en faire une blessure trop profonde, il est conseillé d’accepter de sentir et d’exprimer ses émotions à la fois celles d’hier et celles d’aujourd’hui. Nous entrons alors dans une phase d’acceptation : autorisant à être fragile et sensible.
Ensuite, il est important de faire le tri entre les abandons réels et les craintes d’abandon. À cette étape, on essaie de se remémorer rationnellement les faits et d’essayer de leur donner du sens. Ces deux étapes peuvent être douloureuse mais elles permettent en quelque sorte de faire, peu à peu, son deuil de l’abandon pour pouvoir ensuite se construire soi-même.
Face à cet ou ces abandon(s), comment êtes-vous protégé ? Avez-vous un regard différent sur la vie et ce que vous avez vécu, qui permettent d’accepter de laisser partir ce sentiment et cette crainte d’abandon ? prêt à laisser partir cette personne absente de votre vie et à continuer votre chemin ? prendre de nouvelles initiatives pour exister et vous découvrir sans dépendre du passé ?
À partir de ce jour. Se trouver, laisser place à la créativité. En effet, le moment est venu de commencer de nouvelles activités : pratiquer un art, faire du jardinage, redécouvrir la nature, s’engager dans une association quel que soit son but (social, humanitaire, sportif, etc.). Chaque pas dans cette reconstruction vous permet de vous développer personnellement tout en faisant face aux différentes émotions sans vous laisser submerger.
Les complicités : Puis-je refuser de payer la maison de retraite ?
Oui, dans certains cas, il est possible de refuser de payer la maison de retraite. Vous pouvez notamment refuser de régler le paiement de la maison de retraite dans les situations suivantes :
En cas de défaillance parentale ou de manquement aux obligations de parent envers vous par le passé. Si le parent retraité a été déchu de son autorité parentale. Si vous avez des revenus irréguliers ou peu de ressources. Rupture sociale pour donner suite à la maltraitance dans l’enfance. devoir répondre à d’autres obligations comme faire face à des problèmes de santé, par exemple. En cas de situation particulière et permanente.
Procédure pour ne pas payer une maison de retraite ?
Quelle que soit la raison justifiant votre refus de payer, il est important de passer par la voie juridique. Avant d’opter pour la voie juridique, vous pouvez contester la notification du service social invitant à payer auprès d’une commission de recours. En cas de non-aboutissement de la procédure, faire recours à la juridiction, en indiquant avec précision les motifs de votre refus.
Ne pas hésitez pas à faire appel au juge des affaires familiales du tribunal de grande instance pour évoquer votre situation. La tutelle et la curatelle sont deux mesures de protection juridique dont la vocation est de préserver les intérêts d’un majeur en situation de vulnérabilité. Ainsi, la personne et son patrimoine sont protégés par un tuteur ou un curateur sous l’injonction d’un juge des tutelles. Tuteurs et curateurs doivent aussi favoriser dans la mesure du possible l’autonomie de la personne vulnérable (article 415 du Code civil). Quelles sont les conséquences dans la gestion des comptes bancaires de la personne placée sous tutelle ou sous curatelle ? Quels sont les droits et obligations des banques, des mandataires et des personnes protégées ?
Mesure de protection juridique d’un majeur protégé : à la condition que cela soit le cas
Avant de déterminer les procédures de gestion d’un compte bancaire d’un majeur protégé, il faut en distinguer toutes les mesures de protection juridique. Elles peuvent provenir et faire suite à un accident, une maladie, un handicap, l’âge mais également la sénilité d’un individu. Pour cela, va être évaluée la capacité de la personne à effectuer, sans danger et assistance, certains actes de la vie courante. La mesure de protection juridique va être ensuite décidée par le juge afin de désigner une tierce personne visant à contrôler, autoriser, décider d’actions afin de protéger les intérêts de la personne protégée.
En vigueur depuis le 1er janvier 2020 et conformément à l’article L213-4-2 du code de l’organisation judiciaire, la fonction de juge des tutelles des majeurs protégés est assurée désormais par le juge des contentieux de la protection du tribunal judiciaire ou du tribunal de proximité le plus proche du lieu de résidence de la personne à protéger. Une mesure de protection est fixée pour une durée de cinq ans, renouvelable une fois par le juge des tutelles.
La mesure de protection est individualisée selon le degré d’altération des facultés personnelles de l’intéressé. Il existe 5 mesures principales pouvant être mises en place : La sauvegarde de justice. La curatelle simple. La curatelle renforcée. La curatelle aménagée. La tutelle. En complément de ces mesures, on peut également demander :
L’habilitation judiciaire : L’habilitation familiale
Depuis le 1er janvier 2016, les proches (conjoint/partenaire de pacs, concubin, descendants, ascendants, frères/sœurs) peuvent, auprès du juge, solliciter l’habilitation familiale valable 10 ans et renouvelable. Ce dernier fixe son étendue sur un ou plusieurs actes d’administration (ouverture d’un compte bancaire, etc.) ou de disposition (souscription d’un crédit, etc.). La demande de protection peut être faite par la personne elle-même, d’un proche, dans certains cas, du procureur de la République (sur demande d’un médecin notamment). Un représentant légal peut saisir le juge des tutelles depuis le site justice.fr. Également d’y effectuer : L’ouverture d’une mesure de protection judiciaire. Un nouvel examen d’une mesure de protection judiciaire.
Extraits de l’ouvrage publié par l’auteur « Le Roseau et Le Ravi » avec les sources légales de justice publiées depuis. Le sens de la raison parfois s’égare, il suffit de se retourner.
Le Panda
Patrick Juan