LA SANTE

Tri zoom De La Modernité

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Il n’y a pas de mots pour qualifier ce qui se passe autant en Europe, que sur les autres continents, tant le désespoir est grand. Puis n’oublions pas de regarder autour de nous le virus Indien touche déjà pas loin de 20 pays et le continent européen. La mort effectivement fait partie intégrante de la vie à un moment donnée. Vouloir comparer l’Inde à la France en pourcentage demeure là aussi un leurre. La solution d’une pandémie ne réside pas à mon sens sur la masse des populations, mais des moyens dont le système sanitaire dispose.

L’entraide humaine perd tous ses sens, lorsque plus de 3000 morts au quotidien touchent l’Inde et pas loin de 400 000 victimes atteintes de la Covid 19. Je n’avais jamais vu une telle masse de décès en séjournant dans autant de pays étant donné mon métier. Les souvenirs de mes grands-parents au coin du feu, qui parlaient parfois d’une pandémie dite grippe espagnole. De nos jours à quelques dizaines de millions nous ignorons le nombre de morts que causa ce virus. Plus de 50 millions et ceux que nous ignorons.

Les gouvernements qui se sont succédé avec en dernier, Emmanuel Macron qui n’a fait qu’agrandir un gouffre ou à mon sens, dont il ne mesurera jamais les diverses portées fatidiques. Le plan présenté à la P.Q.R. ressemble bien à une pré compagne électorale, alors que dans la réalité les variants se multiplient se diversifies. Nous allons avec de tels propos vers un passeport vaccinal qui n’apportera rien de plus. Les inconnus en ces moments sont plus vagues que la politique que l’on impose, très loin d’une stabilité sanitaire à court ou moyen terme. Il n’en demeure pas moins que ce sont toujours les soignants qui sont sur les brèches tant elles demeurent diverses. Les mutations des intervenants hospitaliers passent d’un service à l’autre, à l’approche du patient la réponse laisse croire à une meilleure formation, loin d’être le cas, il ne peut être fait autrement, là, où l’urgence appelle le besoin. Pensez le contraire est un leurre que certains utilisent comme une parade.

Là, en ces lieux qui ont pris une certaine ampleur je me sentais désemparé, fourbi d’espoirs afin de pouvoir encore serrer mes proches dans mes bras. La lutte continue il est concevable de sortir de cette impasse à la condition expresse de livrer les brevets de fabrications. Dans le cas contraire même instigateurs ou pas ils finiront dans un délabrement que personne ne saura leur pardonner ou oublier, comme une remise de médaille. Santé publique France a comptabilisé 65.000 morts du Covid pour 2020, auxquels il faudrait peut-être ajouter les décès à domicile représentant « environ 5 % des décès si on s’aligne sur les taux observés à l’étranger » estime l’Institut national d’études démographiques –INED-, soit un peu plus de 68.000 personnes décédées du Covid l’an dernier.

Pourtant, selon une note de l’Insee établie au regard des donnée disponibles au 15 janvier 2021, 667 400 décès toutes causes confondues ont été enregistrés en 2020 en France. En 2019, le nombre de décès était de 613 243 décès, soit 54 157 de moins qu’en 2020. Du 1er janvier au 29 mars 2021 note encore l’Insee dans un relevé provisoire, 176 312 décès, toutes causes confondues, sont enregistrés en France à la date du 9 avril 2021, soit 6 % de plus qu’en 2019 (+ 9 656 décès, soit une hausse de 40 000 ramenée à une année !).

Ces chiffres confirment que la hausse de la mortalité n’a pas été aussi importante que les autorités de santé le claironnent. D’autant moins qu’il faut tempérer l’analyse par trois observations majeures :

La tendance naturelle de la mortalité est à la hausse.

La réalité est que le nombre de décès augmente significativement en France depuis l’arrivée à l’âge de 65 ans de la génération du baby-boom d’après-guerre. Le nombre de décès était resté stable entre 1996 (544 604 décès) et 2008 (542 575 décès) avant de connaitre quelques augmentations erratiques puis de s’emballer à partir de 2011 (545 057 décès) jusqu’en 2019 (613 243 décès). Entre 2011 et 2019, la France a connu en moyenne 8523 décès de plus chaque année.

Selon une étude réalisée par l’INED, ce sont environ 13.000 décès qui, en 2020, sont statiquement imputables au vieillissement de la population. Celui-ci « s’observe chaque année en l’absence de gain d’espérance de vie », ce qui entraîne mécaniquement une hausse annuelle du nombre de décès. Indépendamment de tout contexte épidémique, une partie des personnes mortes du Covid en 2020 « seraient de toute façon décédées », soit d’une autre pathologie, soit de vieillesse. Pour l’INED, en 2020, le Covid-19 n’aurait causé « que » 42.000 décès supplémentaires en France.

L’âge moyen élevé de décès « Covid » Sur l’ensemble de l’année 2020, note encore l’Insee, la hausse de mortalité a concerné uniquement les personnes âgées de 65 ans et plus et de manière homogène (+ 10 % quelle que soit la tranche d’âge). Elle est un peu plus marquée pour les hommes (+ 10 %) que pour les femmes (+ 8 %). Elle est négligeable en deçà de 65 ans (+ 2 % entre 50 et 64 ans, – 1 % entre 25 et 49 ans et – 6 % pour les moins de 25 ans).

Le constat est le même pour le début d’année 2021. Si le nombre de décès est supérieur de 6 % en France sur la période du 1er janvier au 29 mars 2021 par rapport à la même période de 2019, il n’augmente que pour les personnes âgées de plus de 65 ans. En effet, le nombre de décès enregistré entre le 1er janvier et le 29 mars 2021 est inférieur à celui constaté sur la même période en 2019 pour les jeunes (- 16 % pour les moins de 25 ans) mais aussi pour les personnes âgées de 25 à 49 ans (- 9 %) et celles ayant entre 50 et 64 ans (- 4 %) qui avaient, à l’opposé, connu une hausse de mortalité en 2020.

Les décès sont en revanche supérieurs à 2019 pour les 65 à 74 ans (+ 7,5 %) et surtout pour les plus de 75 ans (+ 11,5 % entre 75 et 84 ans). La surmortalité est désormais moins marquée pour les plus de 85 ans (+ 6 %). Au cours du dernier mois toutefois, entre le 1er et le 29 mars, la mortalité des 85 ans et plus n’augmente que de 3 % par rapport à la même période en 2019, ce qui pourrait être le signe des premiers effets de la vaccination, mais pourrait aussi s’expliquer par un effet « moisson ». Celle des 75 à 84 ans reste en revanche encore élevée à + 12 %.

 

Les roturiers (personne qui n’est pas un noble): Paysans et artisans. (tenanciers et serfs) Les classes sociales. Loyauté et appui militaire promis par les nobles. Terres et protection données par le roi.

Selon Santé publique France, entre mai 2020 et avril 2021, l’âge moyen du décès se situe entre 84 et 85 ans et 93 % des personnes décédées avaient 65 ans et plus. Parmi les plus jeunes (moins de 20 ans), seules douze personnes sont mortes de la maladie en France.

Les comorbidités jouent un rôle important l’âge n’est pas le seul facteur à prendre en compte, comme le rappelle Catherine Hill, épidémiologiste et bio statisticienne : « l’âge et les comorbidités jouent tous les deux un rôle dans les formes graves du Covid-19 ». Selon Santé publique France, sur 43.000 certificats de décès reçus par le CépiDc, 65 % des personnes décédées étaient déjà fragilisées par une ou plusieurs pathologies. L’hypertension artérielle et les pathologies cardiaques sont les plus mentionnées sur les certificats électroniques.

Nous n’imaginons pas un seul instant que les chiffres puissent être truqués. Mais ils sont livrés au public sans précaution et sans analyse, dans l’esprit des autorités publiques et sanitaires, qui, par nature, par idéologie ou par intérêt, élèvent la peur en mode de gouvernement. Comme l’observe Anne Fagot-Largeault dans son dernier ouvrage (Ontologie du devenir, Odile Jacob), la grippe espagnole a fait au début du XXème siècle 50 millions de morts dans le monde alors que la population était 4 fois moindre. Notre seuil de tolérance à la mort s’est effondré. N’est-ce pas vanité ?

Les faits portés par le clavier sont d’une authenticité qui ne souffrent d’aucune mise en cause. Les maladies comme les pandémies frappent de façon aveugle sans distinction ? Le leurre est de taille pour ceux qui veulent y croire.

Les virus, les cultures, les racines, les acquits etc, ne connaissent point de frontière. Les divers conflits mondiaux ou sur d’autres continents sont les pierres montées pour faire des châteaux de sable à marées montantes.

Les destructions qui frappent L’Inde, les nations sous-développées, démontrent de façons incontournables s’il le fallait la puissance des mânes financières.

Les principales victimes ne sont que la manière dont une personne arrive à régler le zoom de l’appareil qu’il a entre les mains, donc indéniablement une question essentielle de la valeur objective posée en premier de savoir se servir du dit matériel, indissociables des rapports qualités prix.

La Covid restera pour la majorité une tache qui ne s’effacera jamais tant elle aura brulée dans tous les sens des termes.

Ayant été atteint de ce virus, avec des conséquences loin d’être achevés comme un enzyme glouton. Les hôpitaux de toutes les régions de France regorgent de capacités que les nantis délaissent aux profits d’un meilleur illusoire.

Le service de pneumologie de Clermont-Ferrand paye une très lourde tribu, avec tous les acteurs de cette piètre pièce là, où il est impossible de voir la fin du couleur. La phase du début chacun la perçoit selon sa conception, cela est indéniable.

Où les attribuassions de chacun se mélangent avec les méconnaissances de ce qui tombe sur la tête de chacune des parties. En allant du pire au meilleur, mais là, ou chacun espère le mieux bien souvent c’est le pire qui arrive.

Surtout ne pas perdre de vues que de la personne de service affectée au nettoyage comparé au chef de service aucun palier ne peut subsister. Le vivre au quotidien, ignorant de ce demain sera aucunement sans controverse, sinon une totale inconnue. Tenter de comprendre ce qu’une équipe est, puis doit rester, aucun doute sans unité et soutiens les issues sont en majorité létales. Il semblait que le bon plan était de protéger les anciens et ensuite fonctionner par tranches d’âges. Une jeunesse délabrée à qui le manque de précisions l‘Etat en ces moments l’étouffe en divers domaines.

Le procès des responsabilités sur le plan populaire devrait voir le jour, avec un virus et autres complications qui en découlent. Une jeunesse qui à tort ou raison se sent comme presque abandonnée. Faut-il en déduire que pour certains de ces motifs-là, où j’ai officié en tentant de vouloir percer le regard de l’autre, je me voyais dans ces carnages, tel un pion déplacé par manque de moyens. Rien ne remplace la vie, même si nous savons que la mort arrivera, perdre de vue que les circonstances sont vécues ainsi par manque de protections.

Qui osera de prouver le contraire sera un imposteur, que l’histoire fera surgir ou pas. Sur les brèches, les soignants font de leurs mieux, avec une part d’ignorance que l’Etat a laissé s’instaurer ne mettant en avant que des moyens miséreux qui virent la naissance des hôpitaux d’une époque avec des chambres à 30 lits.

La progression fait que chacun de nous la porte surtout en soi, cette impossible douleur d’être impuissant et de ne pouvoir tenir en de nombreux cas, la main de celui qui ne reviendra plus jamais sinon que par des souvenirs.

 

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