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« À Mayotte », ce sont les autorités les responsables ?

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« À Mayotte », ce sont les autorités les responsables ?

L’Etat français ne communique nullement les chiffres de morts réels les raisons et motifs sont plus que funestes. Mais les Français sauront-ils les vérités ? Après le cyclone Chido, la désolation de Mayotte. Une course contre la montre est engagée à Mayotte pour venir en aide aux sinistrés de l’archipel dévasté par un cyclone meurtrier et pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres des bidonvilles. Nullement révolutionnaire, ni enfraignant la loi à la façon d’un homme reste un Maitre, mon guide « Emile Zola » autant dans ses actes publics que privés. Il mérite à lui seul pas un mais deux Panthéons.

Alors que les images aériennes montrent l’ampleur de la catastrophe, les ministres démissionnaires de l’Intérieur et des Outre-mer et de la Santé sont attendus ce lundi dans le département, où les autorités redoutent « plusieurs centaines » de morts, voire des milliers ». Cyclone Chido à Mayotte : Une première livraison de secours a eu lieu au lendemain de la catastrophe. Plus de 3 tonnes de matériel médical sont arrivées de la Réunion pour faire face au drame qui frappe le département français le plus pauvre.

 

Inondations À Mayotte : « Ils ont agi trop tard »

 

C’est l’apocalypse » « Combien y a-t-il de morts ? » : des habitants de cette localité de quatre cent mille habitants au moins situés à Mayotte, des habitants hors d’eux ont pris le cortège à partie. Dans leur viseur, 2 jours après les pluies torrentielles qui ont détruit la région, les autorités effectuent leur première visite officielle sur le terrain, encombré d’humains de maisons empilées, de boue et de débris. Les habitants, où l’on recense déjà plus de 100 morts.

 

« Hécatombes des maladies qui vont arriver ? »

 

L’hôpital étant actif à juste plus ou moins 30%, les maladies telles que le choléra, le paludisme, les diverses infections, la renaissance de la poliomyélite face à ces eaux non analysées et dont personne n’ignore les conséquences. En oubliant masse laissera des séquelles sur les générations actuelles et celles à venir. Quant au taux d’analphabétisme il est plus important et les conséquences du manque d’écoles laissent les gens pratiquement avec peu d’espoirs d’une vie meilleure.

À l’arrivée du cortège officiel, des centaines de personnes se bousculent vers les autorités. Comme vers les secours « Me souvenant d’une phrase au combien réelle : Toute personne n’ayant pas vécue ou subit ce type de catastrophe ne peut comprendre »

La situation est catastrophique. Au lendemain du passage du cyclone Chido, Mayotte fait face à un paysage de désolation, plus du tiers des habitations n’ayant pas tenu. Pire, tout l’habitat précaire a été détruit par les rafales de vent qui ont soufflé à plus de 225 km/h.

 

« Vous n’avez pas honte ? »

 

« Ce ne sont pas des morts, ce sont des meurtres », lancent des jeunes. Un homme, en larmes, crie de quitter la commune. La tension monte. Il y a, des glissades et beaucoup de colère. Ce qui se déroule à Mayotte permet d’écrire que des vents à plus de 225 kms/h n’est pas prévisible, c’est possible. Mais une réalité et plusieurs se dégagent les autorités n’étaient pas du tout censées ignorer que les ¾ des structures ne résisteraient pas à un tel cataclysme.

Avoir laissé se construire des bidonvilles ou aucune mesure sanitaire ou presque n’existe. Trois cent dix mille personnes dont pratiquement 50% sont en situation irrégulière permet de faire un constat incontournable. Il fallait agir avant et ne pas donner le sentiment de faire le maximum après le passage du cyclone.

Avant que le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau n’aille sur l’archipel, c’est un avion transportant du matériel de secours qui a atterri à Mamoudzou ce dimanche en milieu d’après-midi sur place.

 

 

Après avoir décollé de la Réunion, un DASH affrété par la sécurité civile a apporté notamment trois tonnes de matériels du service médical, des colis de l’Établissement français du sang. Au moins une vingtaine de personnes, dont 17 personnels médicaux et deux sous-préfets faisaient partie des passagers.

Deux autres rotations sont prévues dans la journée, toujours depuis la Réunion. Elles permettront d’acheminer du matériel et des personnes d’EDF pour ramener au plus vite l’électricité sur place. Un navire de la Marine nationale « prendra la mer en direction de Mayotte, avec à son bord du matériel militaire, des vivres, et du matériel EDF », a annoncé le préfet qui gère la zone de défense et de sécurité du Sud de l’océan indien.

 

« A partir du Champlain, qui a une grosse capacité d’emport, on aura des containers, par exemple des rations de combat », s’est réjoui Bruno Retailleau, en notant que « le terminal portuaire » de Mayotte « semble ne pas avoir été trop affecté par le cyclone ». « On compte aussi beaucoup sur l’armée en matière de tentes, de bâches », a souligné le ministre de l’Intérieur démissionnaire.

La démonstration indéniable est faite, ce département français le 101em, subit les outrages de la prévention non faite. Ayant connu : Mayotte, La Réunion, Madagascar, Agadir (Maroc) Oran (Algérie) nous constatons que les mêmes erreurs produisent les mêmes effets. Sans entrer dans les détails des millions de morts que les politiques tout comme les puissances financières sont « Coupables mais non responsables ? » foutaises des temps.

 

Lorsque l’on constate les haines que créaient de telles situations les traces subsistent par-dessus les générations avec les violences que nous connaissons, le nier serait une hérésie collective. Il y a un fait essentiel comme pas mal de Prix Nobel l’ont décrié depuis des lustres. Certains reposent au Panthéon mais les médailles ne font revivre les humains. Tchernobyl est un exemple que les populations ne peuvent oublier.

« Si vous étiez venus le premier jour et aviez mis des bottes, le peuple vous aurait soutenu », leur dit un jeune homme. « Il y a des morts là-bas ! », lance-t-il au ministre de l’intérieur, qui s’efforce de donner des explications.

Quelques mètres plus loin « Il y a des enfants morts, vous n’avez pas honte ? », leur crie un homme.

Malgré l’arrivée des secours et des forces de l’ordre, les habitants de Mayotte se sentent seuls. Et entendent le faire savoir aux autorités, accusées de n’avoir pas relayé à temps le soir des intempéries. Par des constructions stables, personne des dirigeants politiques n’ignoraient les conséquences de tels laxismes.

« Vous allez nous oublier »

 Après avoir parcouru à pied une partie de ce qui était il y a quelques jours encore l’une des parties de la ville, maintenant convertie en un cimetière de décombre et de boue.

La première tentative est un échec et ils reculent, sous la protection nerveuse de leurs équipes de sécurité. Après avoir discuté avec d’autres voisins, le cortège officiel parvient finalement à quitter la ville, abandonné à sa nouvelle réalité.

« J’ai vu une passerelle se casser. Nous avons dû sauver des femmes âgées, des policiers et moi-même », se souvient d’une voix tremblante cet habitant, les pieds maculés.

Le restaurant où il travaillait étant détruit, avec une reconstruction qui pourrait durer des années, l’avenir semble très lointain pour des habitants. « Dans une semaine, vous allez tous nous oublier », se lamentent-t-ils. C’est une visite particulièrement éprouvante.

Au milieu d’une tension extrême. Un épisode sans doute sans précédent dans l’histoire. « Assassins ! Assassins ! », ont hurlé des habitants excédés.

Il faut « comprendre la colère » des habitants

 

S’il est un temps restée impassible face aux insultes et à la violence a finalement craqué face au désespoir des sinistrés. « Comprendre la colère et la frustration » des habitants « en raison de ce qu’ils ont subi ». Il a appelé à « leur donner de l’espoir et à garantir que l’Etat est présent » pour les aider.

Selon un premier bilan, au moins 100 personnes ont péri dans ces inondations, dans la seule région de Mayotte. Le chiffre bilan des victimes une fois dévoilé sera de combien supérieur à celui annoncé en ces moments. 

 La réalité sera-t-elle multiplié par 10 ou 50 voir plus ?

Les autorités savent que le bilan est appelé à s’alourdir. Sur le terrain, la population reste confrontée à une situation dramatique, avec des infrastructures détruites ou hors service et des monceaux de débris sur la chaussée. Selon les autorités, plusieurs milliers de foyers restent encore privés d’électricité, d’eau, du minimum vital. 

Le Panda

Patrick Juan

 

 

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