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Affres des Guerres

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Affres des Guerres

Rien n’est plus difficile à vivre ou survivre que les séquelles d’une guerre par rapport à une autre. L’Afrique, l’Asie, l’Occident, et quel que soit le continent portent les stigmates de plaies séculaires qui parfois ne se referment jamais. Essayons de comprendre des conflits qui ont eu lieu à nos portes et qui sont bien les conséquences de ce que nous vivons de nos jours. Nous l’appelons « Terrorisme » immigrations, sélections, ce sont des emprises politiques sur la majorité des peuples qui rougissent les sols et imprègnent le fondement du présent, en projetant le futur sur les stèles de la vengeance.

Bien avant ce à quoi nous assistons et cela depuis que le monde est monde, les conflits, désordres, révolutions, guerres, etc. ont toujours laissés des extrémistes de diverses connotations dans tous les pays ou se sont déroulés des atrocités.

En connaissance de cause, qui peut nier ces faits ? Après et pendant que des morts ou blessés jonchent le sol pour une cause qu’ils pensent juste, la cellule familiale, amicale se resserrent et selon l’éducation les mots des proches parfois ardus. Provoquent par naturalismes de ricochés des haines sans frontières franchissent la pensée des adolescents qui deviennent des « Terroristes » à puissance « X ». Ces faits font la richesse des médias, comme ce fut le cas, là aussi à toutes les époques des laboratoires modernes. Véhiculant des contre-vérités parfois pour arriver à leurs finalités à divers objectifs. Mais indéniablement cela démontre des états mercantiles.

De Rubens à Picasso, des peintures ont dénoncé les horreurs de la guerre

« Guernica », la célèbre toile de Picasso, célébrait ses 80 ans en 2017. De Rubens et son allégorie de la guerre de Trente ans, jusqu’à David Olère brossant les camps de la mort, d’autres peintres ont dénoncé les monstruosités de la guerre.

Allégoriques, ou au contraire, extrêmement crues. Si les toiles représentant la guerre sont légion, celles-là dénonçant ne sont pas si nombreuses. Alors que l’une des plus mythiques, le Guernica de Picasso, fit l’objet d’une exposition au musée Picasso, à Paris. D’Otto Dix et son triptyque La Guerre à l’allégorie de la guerre de Trente ans par Rubens, en passant par l’effroyable travail de David Olère qui a vécu l’horreur des camps de la mort.

« Guernica » de Picasso (1937) : « Non, la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements, c’est un instrument de guerre offensif et défensif contre l’ennemi »

Pourquoi les Français ont fait la guerre d’Algérie ?

La guerre est surtout due au refus des gouvernements français et des colons de remettre en cause les profondes inégalités civiles, politiques et économiques populations d’origine européenne, les colons ou « pieds noirs » installés par vagues successives depuis 1830 et population arabo-berbère.

Est-ce que l’Algérie a aidé la Palestine ?

Après les Accords d’Oslo de 1993, l’Algérie a continué à soutenir la cause de la Palestine plus que jamais et a également approuvé l’Initiative de paix arabe de 2002.

Pourquoi Israël craint l’Algérie ?

Israël tente d’accroître la pression sur l’Algérie, considérée par elle « tel un État pivot au Maghreb », selon le politologue jordanien Walid Abdel Hay, « celle-ci constitue une entrave à ses visées dans la région, ce qui explique ses tentatives d’employer le Maroc pour l’affaiblir ».

Pourquoi la France a perdu la guerre contre l’Algérie ?

La France a gagné la guerre d’Algérie militairement mais elle l’a perdue diplomatiquement par la volonté de de Gaulle qui voulait se débarrasser de l’Algérie à n’importe quel prix quitte à sacrifier les pieds noirs et les harkis, il avait compris qu’assimiler les 10 millions d’algériens de 1962 n’était pas possible.

Est-ce que la France a perdu la guerre d’Algérie ?

La France finit par gagner la guerre sans pour autant rétablir l’ordre

À partir de 1957, le contrôle est repris dans les grandes villes « bataille d’Alger », sur les frontières (1957-1958), puis dans les campagnes, par étapes, jusqu’en Kabylie (1959-1960), grâce à la pratique des « camps de regroupement ».

La guerre d’Algérie se termina en 1962, puisque la France finit par reconnaître l’indépendance du pays revendiquée depuis le 1er novembre 1954 par le Front de libération nationale (FLN), mais on ne peut pas indiquer une date plus précise.

Quel impact la guerre d’Algérie A-t-elle en France ?

En France, la guerre d’Algérie marque un bouleversement politique et social majeur. Elle provoque la chute de la IVe République et la naissance de la Ve, avec une nouvelle Constitution. En France, l’année 1962 voit arriver près d’un million de pieds-noirs et de harkis, plus ou moins bien accueillis et intégrés.

Pourquoi le Maroc a trahi l’Algérie ?

Plusieurs facteurs contribuent à l’éclatement du conflit : l’absence d’un tracé précis de la frontière entre l’Algérie et le Maroc, l’irrédentisme marocain autour de la notion du « Grand Maroc », la découverte d’importantes ressources minérales dans la zone contestée ainsi que le refus du gouvernement de l’Algérie.

L’armée israélienne prête à sauter à pieds joints dans le piège tendu par le Hamas : entrer dans Gaza, traquer les islamistes dans l’entrelacs labyrinthique des ruelles que ces derniers maîtrisent au millimètre, se glisser au fond des tunnels minés, tirer sur chaque silhouette en vue, quelle qu’elle soit, terroriste ou non.

Cette offensive s’annonce sanglante, pour les militaires de Tsahal comme pour les populations civiles de Gaza et ne parlons même pas des otages israéliens, français, britanniques, allemands, américains et on en oublie.

Plus de vingt pays ont des concitoyens retenus captifs par le Hamas

Les autorités israéliennes sont bien conscientes de tous ces dangers mais elles considèrent qu’elles n’ont pas d’autre choix que celui d’y aller.

Il s’agit autant de laver l’humiliation subie par les attaques surprises du Hamas le 7 octobre que de venger les centaines d’Israéliens abattus dans des conditions atroces et d’« éradiquer» l’organisation terroriste, comme l’Occident a éradiqué Daech.

Répète sans cesse : Benyamin Nétanyahou. « Eradiquer », voilà bien un terme militaire, « faire disparaître un mal », nous dit le Larousse.

Peut-on faire disparaître un mal en causant un mal aussi grand en retour ?

Les enfants palestiniens de Gaza qui vont voir leurs parents tués ou mourir de faim dans les jours ou les semaines à venir ne vont-ils pas vouloir faire du mal à leur tour ?

Certains pays ont bien conscience du danger et pressent les dirigeants israéliens de retenir leurs coups et de contenir leur rage.

Des soldats aussi

Gaza « est un environnement complexe, dans lequel on sent que le Hamas est partout, tout le temps. On ne les voit jamais, jusqu’à ce qu’ils te tombent dessus dans une embuscade », a confié un ancien membre d’une unité d’élite entrée dans Gaza en 2014 à un autre correspondant en Israël. Il souffre aujourd’hui d’un stress post-traumatique et milite pour le dialogue entre Israéliens et Palestiniens. Ont le sait tous : après le fracas des armes viendra le dialogue.

Mais le mal sera fait

Deux grands murs, socioéconomique et géostratégique, se dressent sur la route de l’Union européenne (UE), qui semble parfois naviguer à vue, sûre de son itinéraire, tel un Titanic.

Or, nombreux sont ceux qui restent dans la salle de réception, pour écouter l’orchestre.

Tout se passe comme si certains restaient là, sans sourciller à la vue des icebergs, soit par insouciance, soit par fatalité, s’en remettant alors à la Providence, de l’Etat ou d’une croyance.

Or, deux dynamiques inflationnistes invitent au réveil et à l’action, indéniablement celles qui conduisent à un accord symbole plutôt que des chants guerriers.

Le Panda

Patrick Juan

11 réflexions sur “Affres des Guerres

  • Emmanuel Macron a affirmé ce mardi 24 octobre à Ramallah que l'attaque terroriste du Hamas en Israël a déclenché une "catastrophe humanitaire" et "politique" du fait "des amalgames" effectués entre le Hamas et l'ensemble du peuple palestinien.

    Face au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le président de la République Emmanuel Macron a tenu, ce mardi 24 octobre à Ramallah en Cisjordanie, à affirmer son soutien aux civils palestiniens.

  • "L'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre a été une tragédie pour les Israéliens, elle est aussi une catastrophe pour les Palestiniens", déclare-t-il.

    Pour le chef de l'État, la catastrophe est "humanitaire" à Gaza mais aussi "politique" du fait "des amalgames qui sont faits entre le Hamas, qui est une organisation terroriste et l'ensemble du peuple palestinien et de l'Autorité palestinienne".

  • "Le Hamas ne représente pas le peuple palestinien"

    Il l’assure : "le Hamas ne représente pas le peuple palestinien" et "rien ne saurait justifier les souffrances" des civils de Gaza en attente des convois humanitaires.

    Au cours de cette conférence de presse, Emmanuel Macron a dit "entendre les souffrances" des Gazaouis.

    Il a tenu à adresses ses condoléances et "celles du peuple français, "à toutes les victimes de la spirale de violence engendrée par l'attaque terroriste du Hamas."

  • "Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne", a-t-il déclaré aux côtés de Mahmoud Abbas, issu du Fatah, faction rivale du Hamas, qui lui a demandé d'œuvrer à une cessation de "l'agression" d'Israël à Gaza.

  • Guerre Israël/Hamas : passe d’armes entre Antonio Guterres et le ministre israélien Eli Cohen à l’ONU

    Au Conseil de sécurité, les mots choisis par le secrétaire général de l’ONU pour évoquer la situation catastrophique dans la bande de Gaza n’ont pas été du goût des représentants d’Israël.

  • Échange particulièrement tendu au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Habitué aux prises de paroles fortes, le patron portugais de l’ONU Antonio Guterres s’est dit, ce mardi 24 octobre à New York, « profondément inquiet » concernant les « violations claires » du droit humanitaire à Gaza lors du Conseil de sécurité dédié à la crise au Proche-Orient.

    « Soyons clairs : aucune partie à un conflit armé n’est au-dessus du droit humanitaire international », a-t-il tranché, sans toutefois mentionner Israël dans sa prise de parole.

    « Pour apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l’aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages, je répète mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat », a-t-il ensuite imploré devant les ministres et diplomates de nombreux pays réunis au siège de l’ONU à New York.

  • « Ces enfants ont été témoins d’horreurs qui ne peuvent être décrites », a dénoncé Eli Cohen en brandissant les portraits de jeunes otages kidnappés par le Hamas. Et d’interpeller le patron de l’ONU : « Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous ? Sans aucun doute, ce n’est pas le nôtre. »

    « Comment pouvez-vous conclure un accord de cessez-le-feu avec quelqu’un qui a juré de tuer et de détruire votre propre existence », s’est-il ensuite demandé.

  • Société française- La gauche à la dérive

    25 octobre 2023. Les attentats barbares commis les 7 et 8 octobre 2023 en Israël par le Hamas auraient dû inviter les Français à l’union d’autant que plusieurs dizaines de leurs concitoyens figuraient parmi les victimes.

    Mais nous n’en sommes plus au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper-Cacher, les 7-9 janvier 2015, quand plusieurs millions de Français ont manifesté dans la rue leur solidarité avec les victimes. L’union nationale a volé en éclat…

    Cette fois, les invectives se sont multipliées sur les réseaux sociaux, suite aux premières répliques de l’armée israélienne dans laquelle périrent beaucoup d’Arabes palestiniens.

    Les chaînes d’information ont également montré des manifestations en faveur du Hamas, y compris sur la place de la République, à Paris.

  • Enfin, le microcosme politique s’est déchiré autour du refus par Jean-Luc Mélenchon de qualifier le Hamas de mouvement « terroriste ».

    Bien que sans mandat électif, le leader de La France Insoumise, principal parti de gauche, conserve à 72 ans l’aura conférée par les 19 à 20% de suffrages au premier tour des deux dernières élections présidentielles.

    Certains députés de son groupe ont ajouté au trouble, comme Danièle Obono qui a qualifié le Hamas de « mouvement de résistance ».

    Mais d’autres ont pris leurs distances à l’image de François Ruffin et Clémentine Autain (celle-ci avait eu moins d’humanité après les agressions sexuelles de Cologne à la Saint-Sylvestre 2015 en twittant : « Entre avril et septembre 1945, deux millions d'Allemandes violées par des soldats.

    La faute à l'Islam ? »).

  • Refondation ou perdition de la gauche

    Ces ambiguïtés mettent en lumière les divergences idéologiques et stratégiques au sein de la Nupes, une union des partis de gauche conçue pour les législatives de juin 2022.

    Elles placent la gauche française devant un nouveau choix, déterminant pour son avenir et pour celui du pays.

    Depuis deux siècles en effet, la gauche « progressiste » se distingue de la droite « conservatrice » par son aspiration à suivre le sens de l’Histoire en faisant au besoin table rase du passé.

  • Les nouvelles formes de l'antisémitisme

    Les préjugés sont plus difficiles à briser que les atomes, déplorait Albert Einstein. Ceux colportés sur les personnes de confession juive encore plus que les autres semble-t-il.

    L'actualité le démontre une fois de plus puisque la guerre entre Israël et le Hamas ravive 
    de veilles braises, longtemps ignorées mais jamais vraiment éteintes…

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