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L’école primaire souvenirs: 1960-1970 et Demain en 2022?

Temps de lecture : 7 minutes

L' école primaire souvenirs de 1960 1970 et Demain en 2022?

À cette époque, mais plus proche des années 1965, j’allais à l’école primaire 30 heure de cours et oui ! Quand on voit les parents qui se plaignent aujourd’hui pour les quelques de plus alors qu’effectivement que c’est la société qui a changée.

Alors que l’on peut s’apercevoir que ce sont tout de même des heures en moins passées en classe !! (8h30-12h00 et 14h00-17h00) sauf le jeudi et le dimanche, bien sûr. Sinon c’était tous les jours et même le samedi ! En 1964 ou 1965 nous avions congé le samedi après-midi à 15h30.

Quelques années plus tard. Nous n’avions plus du tout cours le samedi après-midi et le mercredi était campo au lieu du jeudi.

Merci à Domi pour la quantité d’extraits qui fleurissent ce texte, bravo madame venez nous rejoindre ou poursuivez vos actions.

Une journée particulière…

La cloche vibre… l’instit la tient à sa place dans ses mains, afin de retenir l’attention de tous les élèves. Elle invite fortement les enfants à garder le silence et à se mettre en rang 2 par 2 à la place de leur classe respective. Dans nos petites communes rurales, les moyennes villes ou celles de plus grande importance, qui se trouvaient et se trouve encore souvent juste à côté de la mairie.

Les locaux consistaient en une ou plusieurs classes selon l’importance de la population.

Quelquefois une classe suffisait car l’institutrice où l’instituteur avait la charge de l’ensemble des élèves toutes sections confondues, allant de la plus petite classe jusqu’au certificat d’études. Intérieurement, toujours le même schéma l’estrade sur laquelle se trouvait le bureau de l’enseignant avec derrière le tableau noir, les craies et la brosse de feutre.

Nous utilisions des crayons-mine nous avions droit à un taille-crayon près de la porte de la classe.

Inutile de vous dire que nous n’avions pas le droit à nos propres petits aiguisoirs qui risque de tacher nos doigts et nos cahiers brouillons.

                        2 magnifiques tableaux noirs ornaient les murs sur 2 côtés de la salle.

L’un était juste derrière l’estrade où se retrouve le grand bureau en chêne de l’instituteur et l’autre juste en face des fenêtres qui donnent sur la cour. Des craies blanches et de couleurs étaient souvent utilisés afin de souligner les choses importantes qu’elle voulait ou qu’il désirait transmettre. Une carte géographique enroulé un peu plus haut de ce tableau noir.

Au centre de la grande salle, il y avait nos pupitres. bien souvent à la queue leu leu. Sur le dessus du pupitre lui-même une place était prévue pour les crayons, plume, porteplume. Tout à côté un emplacement était creusé pour recevoir le petit encrier qui nous servait tout au long de l’année. Une partie inclinée qui facilitait l’écriture recouvrant la majeure partie du pupitre. Au mur était affiché les tables de multiplication et de division, la carte de France avec les départements que l’on connaissait par coeur les régions, et l’atlas mondial, l’anatomie du corps humain et quelquefois parfois dans un coin on pouvait voir un herbier ou encore un squelette reconstitué tout ce que l’on jugeait nécessaire à une bonne instruction…

Autre élément incontournable : le poêle à bois et charbon qui trônait là, bien en vue avec son tuyau spiralé traversant parfois toute la pièce pour arriver au trou d’évacuation.

L’entrée en classe des écoliers que nous étions avait lieu à 8h30 le matin pour que les élèves de la campagne ou des villes moyennes et le temps de faire le trajet à pied bien souvent de 3 à 4 km voir plus à moins que ces derniers ne soient accompagnés par leurs parents et cela se passait dans l’ordre et la discipline. Le cérémonial était partout le même dire bonjour à la maîtresse, se mettre en rang par 2, subir l’inspection des cheveux à cause des poux également pour la propreté des mains. Franchir la porte de la classe sans précipitation ensuite gagner sa place, et debout attendre quand tout le monde était installé. On commençait selon le jour la leçon de morale ou l’instruction civique qui avait pour but d’enseigner les droits et devoirs de tout être humain et de tout citoyen. La France étant un état et les Français des citoyens chaque jour une maxime étaient écrites au tableau ayant trait à la vie familiale à la vie en société à l’instruction aux règles corporelles à la patrie.

C’était un par exemple : il faut toujours obéir à sa conscience, n’oublie pas ton origine et ne rougis jamais de tes parents, rendre heureux son vieux père et sa vieille mère et le plus doux des devoirs, l’instruction est un trésor, celui qu’on emporte toujours avec soi ; il faut en faire bon usage. La politesse est un fonds qui ne coûte rien et rapporte beaucoup, il n’est si bon pas que celui qu’on a gagné, le respect de la loi et le premier devoir du citoyen sans la loi il n’y a que la force etc. 0n passait ensuite à la dictée, souvent en rapport avec le thème de la morale, puis à la grammaire. Après la récréation c’était place au calcul qui faisait une large place au calcul mental une véritable gymnastique du cerveau que certains maîtrisaient parfaitement d’autres beaucoup moins et d’autres presque pas du tout. À midi on rentre chez nous pour le repas.

L’après-midi on attaquait selon les jours, l’histoire et la géographie ou les sciences naturelles et on faisait la pause-récréation de l’après-midi. On se dégourdissait les jambes en jouant à la marelle, à saute-mouton, à colin Maillard, en ce temps en sautant à la corde. Les garçons préféraient souvent les billes et les osselets quand ce n’était pas la bagarre il y avait forcément toujours des caïds. Le sport cependant on ne connaissait guère et en terminé la journée de classe par la récitation, le chant ou les travaux manuels pour les filles, qui étaient pris en compte pour le certificat d’études. À 5h de l’après-midi la cloche sonnait, libérant ainsi les écoliers certains rentraient chez eux, d’autres restaient à l’étude pour faire les devoirs les parents savaient qu’ils ne faisaient pas les imbéciles.

Voilà à quelque chose près à quoi ressemblait une journée d’école jusque dans les années 60, 70. on était fiers alors de finir sa scolarité entre 14 et 15 ans avec le certificat d’études en poche. Pour les plus doués que l’instituteur jugé apte à poursuivre les études et pour les enfants dont les parents avaient une belle situation la scolarité dans le village la ville s’arrêtait à 11 ou 12 ans. Ils partaient alors en pension pour obtenir le brevet élémentaire. Ce qui était déjà bien ou le baccalauréat pour ceux qui visaient une carrière de médecin, de pharmacien, de notaire, d’avocat de professeur etc.

J’ai oublié de vous préciser qu’à cette époque-là la blouse était presque obligatoire les filles ne portaient pas encore les pantalons et les cabinets d’aisances rustiques se trouvaient.

Au fond de la cour. Je n’oublierai jamais donc ces encriers ou bien souvent lorsque nous rentrions chez nous nous devions nous passer les mains au savon sous l’eau, pour enlever l’encre qui avait tâché nos doigts et pour cela il n’y avait qu’une solution donc.

Comment expliquer plus loin ce qui se passait pratiquement pour nous au quotidien donc cela ne trouve pas d’explication par rapport à la scolarité actuelle, que de souvenirs, lorsque le soir les parents avaient, tout simplement préparer nos cartables pour la rentrée du lendemain ; nous prenions le soin dans la nuit de nous lever pour aller sentir ces boîtes de crayons de couleur aux mille senteurs comme les copains que nous nous ferions tout au long de l’année. Cette page de souvenirs était comme les dictées elles étaient écrites donc à la volée en fonction de la vitesse à laquelle, l’instituteur ou Madame la maîtresse donc la dictée et une chose qui me frappa, que je gardais en mémoire. C’était une dictée elle portait comme intitulé le drapeau de la France, mes propres amis mais sachez le bien c’est autant dans un seul mot rendu palpable. Devant un autre objet donc qui fait donc toute sa valeur. Tout ce qui est l’avis de chance de tous les foyers où l’on est dans le coin de terre où l’on grandit le parcours donc sécurisée de l’enfant.

Le mieux qui va avec donc le côté du soleil, le père qui gronde, le premier donc les amis que l’on peut se faire reste pratiquement marqué à vie les rêves les chimères les souvenirs aussi, ils demeurent neufs. C’est tout cela à la fois toute enfermé en une mort en un en un mot on a un nom le plus proche de ce qu’est la signification de la patrie ce texte de la dictée est un extrait de Jules Claretie.

Le temps s’écoule mais de souvenirs plus tendres les uns que les autres.

La raison d’état ne prime pas du tout, sur les droits de l’Homme, il reste à présent et le constat est devant nous, ce jour, comment intégrer dans le cadre scolaire et de la République Française toutes ces personnes arrivées d’Afghanistan et d’ailleurs ? Mais ne soyons pas dupes l’ex F.N. ne prendra jamais le pouvoir en France, Monsieur le président du groupe des « Patriotes » de grâce taisez-vous, vous et vos comparses, vous détruisez la nation France.

Le Panda

Patrick Juan

59 réflexions sur “L’école primaire souvenirs: 1960-1970 et Demain en 2022?

  • Billet
    Covid-19 : le nouveau variant détecté en Afrique du Sud rappelle l’importance de partager les vaccins
    Article réservé aux abonnés
    La pandémie de Covid-19 en Francedossier
     
     Des chercheurs sud-africains ont détecté un variant avec un nombre de mutations vraiment plus élevé que la moyenne. Une occasion de rappeler l’importance d’une lutte mondiale et non nationale contre le Covid.

    Une troisième dose prête à être injectée à Jérusalem, le 1er août dernier. (Ronen Zvulun/REUTERS)
    par Olivier Monodpublié le 1er septembre 2021 à 7h00
     
     
     
    On le guette, on l’attend. Quel sera le variant qui succédera au delta actuellement quasiment hégémonique ? Des chercheurs sud-africains viennent d’attirer l’attention du monde sur un candidat potentiel. Pour le moment baptisé C.1.2, il combine deux facteurs qui ne sont pas sans rappeler l’apparition du variant alpha, en son temps. D’abord, son nombre de mutations est bien plus élevé que celui de ses petits camarades de même génération. Pour rappel le variant alpha a émergé suite à ce genre de saut adaptatif. C.1.2 possède, en outre, la plupart des mutations que l’on retrouve chez les autres variants préoccupants.

    Pas de quoi s’affoler pour l’instant. Retrouvé moins de 100 fois en trois mois, C.1.2 n’a pas démontré sa capacité à prendre la place de delta. Et puis d’autres variants potentiellement gênants, mais finalement pas si redoutables, ont déjà été découverts par le passé. L’agence de santé anglaise a tout de même mis C.1.2 dans sa liste des variants à suivre. Pour passer dans la catégorie variant sous surveillance, ou variant préoccupant.

  • Éduquer aux émotions, nouvelle mission de l’école Enquête

     L’éducation nationale a ouvert ses portes aux émotions pour favoriser les apprentissages. Mais les enseignants disent souvent manquer de formation et d’outils.

    Paula Pinto Gomes, 

    C’est la rentrée ! Cris de joie, larmes, stress, angoisse… Un flot d’émotions s’apprête à déferler dans les salles de classe. Des scènes d’allégresse ou de chagrin, vécues depuis des générations, mais pas toujours bien vues par l’institution. « Historiquement, l’école se méfie des émotions, rappelle le pédagogue Philippe Meirieu. Les mettre à distance en a même été l’un des principes fondateurs. L’émotion, dans l’esprit de ses pères, c’est l’affectivité, la sensibilité, la famille, alors que le savoir, c’est la rationalité. » Qu’importe que l’école de Jules Ferry ait recouru aux émotions pour exalter le sentiment nationaliste, officiellement, il fallait les «bannir ».

  • Lieu de vie quotidien pour les élèves, pourtant largement ignorée des institutions, la cour de récréation est depuis des mois corsetée par les restrictions sanitaires. À la veille de la rentrée, coup de projecteur sur des écoles qui réinventent ces espaces où se nouent des moments essentiels pour les enfants et les adolescents.

  • Les cours de récréation amorcent-elles leur mutation ? Depuis plusieurs mois, ce carré d’asphalte qui semblait immuable attire (enfin ?) les regards. Des municipalités comme Bordeaux, Lyon, Lille, Paris, Grenoble ou Rennes communiquent sur leur volonté de proposer aux écoliers des cours plus vertes, plus mixtes et moins « genrées ». « C’est surtout le regard des adultes qui change sur ce sujet », observe Julie Delalande, anthropologue qui étudie depuis vingt ans cet espace jusqu’ici passablement ignoré.

  • À l’école de la « récré »

    La chercheuse lie ce regain d’attention à « deux éléments extérieurs à la vie de la cour elle-même » : le changement climatique, qui révèle l’effet fournaise des espaces goudronnés, et le premier confinement, qui a soudain accru l’intérêt pour les activités en plein air. Et les enfants, là-dedans ? Ils vivent plutôt cet espace quotidien dans la « continuité » avec des jeux, des codes et des règles tacites qui « se transmettent entre pairs, de génération en génération », et constituent ce que Julie Delalande identifie comme une « culture enfantine ». À laquelle, d’après elle, les adultes devraient être davantage attentifs pour l’aider à s’épanouir.

    C’est là que, parfois, le bât blesse. La « judiciarisation » de la société et le fantasme du risque zéro ont asséché les récrés. Les billes, les cordes à sauter et même les ballons y sont parfois interdits car jugés dangereux, ou générateurs de conflits. On ne sort pas quand il pleut, parce que ça mouille, ni quand il neige, parce que ça glisse… Et, pour compliquer le tout, les règles varient selon les établissements, les périodes et les interlocuteurs. « Avec la maîtresse, on a le droit de monter aux arbres, mais pas avec les animateurs », remarque ainsi Gabin. « C’est parce qu’ils n’ont pas le même contrat », croit savoir un grand de CM2.

    Bon an, mal an, les élèves s’adaptent, comme ils l’ont fait face au protocole sanitaire imposé par la pandémie. Joachim, 7 ans, joue désormais à « Covid » avec ses copains : « Il faut éviter de se faire toucher par le virus, et libérer ceux qui sont à l’hôpital. » Perplexe face aux instructions changeantes sur les jouets autorisés dans son école, Lina relativise : « Ça va, on se débrouille, on fait des jeux sans jouets. Et puis on s’assoit par terre, contre le grillage, et on invente des histoires. Moi, je suis en train d’imaginer un jeu de société. »

  • N’empêche. Si la créativité des enfants sait pousser hors-sol, elle se nourrit aussi d’éléments matériels, ne serait-ce que de feuilles et de brindilles pour créer un village miniature. La végétalisation d’une cour peut coûter cher, mais certaines initiatives sont plus accessibles : sortir les livres du CDI aux beaux jours, remplacer les ballons par des balles en mousse, autoriser frisbees, cerceaux et jeux de société, accueillir potager ou poulailler… Des projets qui reposent parfois juste sur les épaules de quelques adultes déterminés.

    « École du socle », faire tomber les murs entre primaire et collège

    En principe, tout le monde souhaite que les élèves soient bien dans leur cour, et que chacun y trouve sa place. Mais est-on disposé à laisser les petits creuser et grimper, parce que ça les amuse ? 

  • Philippe Delorme : « La vaccination risque de créer des tensions dans les établissements scolaires » Abonnés
    Entretien

     À la veille de la reprise des cours, le secrétaire général de l’Enseignement catholique Philippe Delorme se veut confiant, même s’il redoute que le sujet de la vaccination ne génère des tensions dans les établissements. Cette rentrée scolaire sera marquée aussi par la participation de l’Enseignement catholique à des expérimentations dans le cadre de l’éducation prioritaire.

    Recueilli par Denis Peiron, 
    le 30/08/2021 à 17:03 
    Modifié le 30/08/2021 à 17:30

  • La Croix : Certains experts redoutent que cette rentrée ne dope la pandémie. Partagez-vous leurs craintes ?

    Philippe Delorme : Je ne suis pas particulièrement inquiet vis-à-vis du risque sanitaire. Ce que je redoute, c’est que nos établissements soient contraints de multiplier les fermetures de classe ou de revenir à des demi-jauges. Avec des conséquences scolaires

  • Covid-19 : dans les collèges et lycées, le « fiasco » des autotests/
    Analyse

     Selon le ministère, sur les 53 millions d’autotests dont l’Éducation nationale s’est dotée au printemps dernier, seuls 32 millions ont été « distribués » aux enseignants ou aux élèves. La réalité pourrait être moins flatteuse encore, laissent entendre les organisations de chefs d’établissement.

    Denis Peiron, 
    le 31/08/2021 à 17:19 
    Modifié le 31/08/2021 à 18:47

  • La facture est salée : pas moins de 177 millions d’euros. Au printemps dernier, l’Éducation nationale a, affirme le ministère, acheté 48 millions d’autotests. Un chiffre auquel il faut ajouter les 5 millions de tests supplémentaires mis à disposition par Santé publique France.

  • ENTRE ENTHOUSIASME ET RESTRICTIONS SANITAIRES, LES ENSEIGNANTS FONT LEUR RENTRÉE DANS L’INCONNU
    Hugo Septier
    Le 01/09/2021 à 8:33

  • Avec un protocole sanitaire toujours extrêmement strict, les habitudes scolaires seront encore modifiées pour les mois à venir.
     
    Une rentrée dans le flou. Ce mercredi, 24 heures avant le retour des élèves en salle de classe, les professeurs et enseignants ont également droit à leur pré-rentrée, qui sera forcément une nouvelle fois marquée par la crise sanitaire, dont découle un protocole sanitaire strict dans lequel le port du masque durant les cours est une prérogative incontournable.

    « Une difficulté de la rentrée »
    Pour bon nombre de ces professionnels, l’enthousiasme du retour à l’école est quelque peu gâché par ces règles sanitaires strictes. C’est le cas pour Benjamin Devaux, professeurs des écoles, interrogé par BFMTV.

  • « Je pense qu’on soit enfant ou adulte, cet été, on a tous un peu relâché le masque puisqu’en extérieur on était autorisé à l’enlever. Ça va peut-être être une difficulté de la rentrée », indique-t-il.
    Un avis partagé par bon nombre de ses collègues, comme Lucille, professeure d’espagnol dans les Yvelines, qui assure auprès de France Bleu que « découvrir des élèves d’emblée avec le masque, ça me peine un petit peu. Je suis très mitigée, c’est presque la troisième année scolaire avec masque », s’attriste-t-elle.

    D’autant que les règles actuelles auront un impact direct sur la scolarité des élèves et le quotidien des professeurs, qui verront leurs projets se restreindre afin d’éviter le brassage des élèves.

  • « Au sein d’une école, quand on s’entend bien avec un collègue, si on veut faire un projet en commun, on n’a pas la possibilité de mélanger nos élèves et de les faire se rencontrer pour construire un projet collectif », reprend Benjamin Devaux auprès de .l’ antenne.

  • Quelle vaccination?
    Autre sujet d’appréhension, et parfois de colère, le nouveau protocole sanitaire présenté ces derniers jours par le ministère de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer qui pour beaucoup reste extrêmement flou. Auprès de BFMTV, Stéphane Crochet, secrétaire général SE-UNSA s’étonne par exemple d’un manque de communication à propos de la vaccination chez les 12-17 ans.

    « La promesse du ministre c’est que la vaccination irait jusqu’aux élèves, mais on sait que ça se déploiera de façon différente. Pour l’instant ce n’est pas calé, pas plus que nous ne sommes au clair sur les campagnes de tests, de dépistage de la Covid », explique ce dernier.

  • En matière de tests, l’objectif était de réaliser 600.000 tests salivaires hebdomadaires dans le premier degré.

    SUR LE MÊME SUJETRentrée scolaire: pourquoi l’école reprend un jeudi cette année
    De plus, d’autres sujets restent encore extrêmement brumeux. Ainsi, toujours auprès de France Bleu, Lucille, qui est également représentante du Snes-FSU, s’interroge quant à l’aération des salles de classe.

    « Aérer les salles, évidemment, mais quand les feuilles s’envolent, que les élèves ont froid en plein hiver, concrètement c’est beaucoup plus compliqué. Dans les faits, beaucoup de choses sont inapplicables. Je veux bien m’adapter, mais dans la limite du raisonnable « , conclut-elle.
    https://twitter.com/Hugo_SeptierHugo SeptierJournaliste BFMTV

  • DANS LES PLACARDS SELON LES LYCÉES, À LEUR PLACE SELON BLANQUER: QUE SONT DEVENUS LES AUTOTESTS SCOLAIRES?
    Robin Verner
    Le 01/09/2021 à 10:38

  • 245 millions d’euros pour 64 millions d’autotests, arrivés au printemps dernier, seulement 26 millions distribués depuis aux personnels et aux lycéens. À la veille de la rentrée, le coût et l’inutilité apparente de ces millions de kits dormant dans les placards des intendances scolaires font désordre. Ce mercredi matin, Jean-Michel Blanquer a défendu la politique de son ministère.
     
    245 millions d’euros pour 64 millions d’autotests, et seulement 26 millions de ces derniers distribués à ce jour aux personnels et aux lycéens. Voici les chiffres officiels du ministère de l’Education nationale, tels qu’ils ont été dévoilés dès lundi par RTL. Et ils font désordre ce mercredi de pré-rentrée enseignante et veille de rentrée.

  • Pas la bonne logique
    D’autant qu’une écoute un peu attentive lors de son CP permet une implacable soustraction: 64 millions – 26 millions = 38 millions de tests, qui seraient donc dans la nature, en pure perte. Enfin, « dans la nature », plus précisément, au fond de l’ombre de placards scolaires.

     

    C’est en tout cas là que l’une de nos équipes a surpris ces paquets inentamés dans un lycée du 16e arrondissement de Paris qui a accepté d’ouvrir ses portes à nos caméras à l’occasion d’un reportage diffusé ce mercredi. Le bel ordonancement de ces boîtes alignés s’explique fort bien: depuis leur arrivée en mai dernier, seuls cinq élèves se sont autotestés… sur les 750 inscrits au sein de l’établissement. Marianne Dodinet en est la directrice, et elle est par ailleurs membre du syndicat « Indépendance et direction ».

  • « Nous avions 30 boîtes de 25 tests qui nous avaient été livrées et il en reste 26 », liste-t-elle.
    Pour elle, c’est l’agenda qui n’a pas collé. Recevoir ces équipements – comme l’ensemble des lycées – au moment du printemps, en pleine saison d’examens, n’avait pas de sens, dit-elle:

    « Arrivés au moment du baccalauréat, c’était le pire moment pour le mettre en place. La logique – qui était sanitaire et que je peux comprendre – ne tenait pas compte du calendrier de l’Education nationale et d’un lycée. »
    Le calendrier de l’Education nationale, du lycée, et leur logique, Jean-Michel Blanquer en est par définition le garant. Et, invité ce mercredi matin par France Inter, il a défendu la politique de son ministère. « Tout ça en dit long sur la volonté de faire des polémiques », a-t-il d’abord regretté. « Il n’y a aucune polémique à faire. Avant qu’on les ait, la polémique c’était: ‘Pourquoi vous n’avez pas d’autotests? Pourquoi vous n’en achetez pas?’ On en a acheté massivement, nous en sommes fiers et ça a été très utile ».

  • « Les autotests dont nous avons besoin »
    Il a d’ailleurs contesté les statistiques avancées dans la presse. Ni celles portant sur le budget alloué, ni sur la somme des commandes cependant: il a seulement revu à la baisse le chiffre des autotests encore en circulation, ou réduits à l’immobilité. « Dans ce premier trimestre, ce sont 15 millions d’autotests qui vont nous servir », a-t-il assuré, expliquant dans la foulée cette inadéquation entre ses propos et les chiffres venus de son propre ministère de la rue de Grenelle:

    « Nous en avons rendus à des institutions qui en avaient besoin. Donc aucun gâchis, aucun gaspillage, au contraire il y a de la prévision, il y a le nombre dont on a besoin », a-t-il plastronné.
    Jean-Michel Blanquer a alors détaillé ces besoins: « 15 millions d’autotests en stock, c’est très bien, c’est ce qui nous permet de faire les deux autotests par semaine et par adulte, plus les autotests autant que nécessaire ». 

  • Le désintérêt des parents d’élèves
    Au-delà de la bataille des chiffres, un public reste à convaincre. Celui constitué par les parents d’élèves. Une réunion d’information autour de la question doit être organisée dans les lycées à l’occasion de cette rentrée. L’initiative est cruciale pour Olivier Toutain, président de la PEEP, une fédération de parents d’élèves, qui répondait à BFMTV: « La communication va être très importante. »

    « Mais si les parents ne veulent pas que les autotests soient utilisés sur leurs enfants, il n’y en aura pas », a-t-il aussitôt recadré.
    Pour lui, le problème tient moins à une hostilité de principe, à un scepticisme… qu’au manque d’intérêt, au fond, du dispositif. « Si on ne peut pas les utiliser dans le cadre du pass sanitaire, c’est clair que là on est face à une situation que les parents vont voir avec désintérêt puisqu’ils sont obligés de faire tester leur enfant par ailleurs », a ainsi pointé Olivier Toutain.

  • Les résultats des autotests conduits sous la supervision d’un professionnel de santé, en revanche, sont intégrés au pass sanitaire. Encore ne permettent-ils pas de voyager à l’étranger. En cette période de rentrée, l’obstacle est moins gênant.

  • MACRON MARSEILLE. Emmanuel Macron est arrivé à Marseille ce mercredi après-midi pour une visite de 3 jours dans la cité phocéenne afin de présenter son plan « Marseille en grand ». Un plan qui vise à « sauver » la ville et qui a débuté sous quelques huées.

  • Ce mercredi 1er septembre et jusqu’au 3 septembre, Emmanuel Macron débute sa visite à Marseille, qui doit durer 3 jours ; il compte présenter son plan « Marseille en grand » ce jeudi en fin d’après-midi. Dès les premières minutes de sa visite, le président a été accueilli par plusieurs Marseillais en colère (une cinquantaine selon les médias sur place) scandant des « Macron démission ». Emmanuel Macron s’est ensuite rendu à la mairie afin d’avoir quelques échanges avec les élus dont un certain Jean-Luc Mélenchon.

  • Au programme de ces trois jours, des mesures pour les transports et les écoles de la ville, ou encore dans le cadre de la lutte contre la criminalité. Des annonces pour endiguer les trafics de drogue sont attendues, c’est l’un des gros enjeux de cette visite. Depuis le début de l’année, ce sont 15 personnes qui ont été tuées du fait de règlements de compte.
    Le chef de l’Etat profite de ce déplacement pour lancer sa précampagne, sur les sujets sécuritaires et régaliens ; le président, très attendu par les élus de la métropole phocéenne, va pouvoir manifester sa propension à aller au contact des Français et à engager des conversation sur le terrain, notamment avec les forces de l’ordre. Une manière de soigner sa communication à quelques mois de l’élection présidentielle.
    Parmi les premières réactions, Jean-Luc Mélenchon s’est montré le plus virulent, expliquant que le président est clairement en campagne et qu’il est la pour faire un « pèlerinage de promesses » et que le président avait « quelque chose d’insupportablement monarchique ».

  • Éric Zemmour interdit de séjour dans l’émission « Quotidien »

  • Non, non et non. Yann Barthès l’a martelé sur France Inter : il n’invitera pas Éric Zemmour dans « Quotidien » pour la sortie de son dernier livre. Des barricades ont été dressées devant le studio, des alarmes activées, des chiens dressés à la détection de la mauvaise pensée sont prêts à bondir. Il ne passera pas.

    Au micro de la radio d’État, le résistant explique les raisons de ce refus catégorique : « Éric Zemmour ne s’est jamais placé dans la position d’être interviewé. Il est toujours dans le débat. Et on ne débat pas, à “Quotidien”, on interviewe. » Lui poser des questions serait prendre le risque qu’il y réponde. Partant de là, il pourrait être amené à défendre les idées qu’il développe dans son ouvrage. Comment l’interviewer, dans ces conditions ? Qu’il sorte un manuel sur les diverses techniques de tricot. Point de croix, jacquard… Quelles aiguilles choisir ? Autant de questions qui turlupinent les téléspectateurs de la chaîne.

    L’animateur peaufine son argumentaire : « Éric Zemmour, il débat tout le temps. Il sera jamais d’accord avec vous, il voudra débattre, vous contredire… » Le contredire sur quoi ? Soudain, Yann Barthès ne se place plus en position d’interviewer mais d’émetteurs d’opinions sujettes à contradiction. On s’y perd. Sur le thème du tricot, serait-il amené à défendre bec et ongles le point jacquard ? Éric Zemmour peut stopper l’écriture de son livre consacré à cette paisible activité. Il ne passera pas non plus.

    Au cas où les auditeurs douteraient de l’impartialité de Yann Barthès, la journaliste se mue en avocat de son interlocuteur : « C’est pas une question d’ancrage idéologique, vous avez interviewé Eugénie Bastié, Mathieu Bock-Côté… » « Preuve, mesdames messieurs les jurés, que mon client est innocent des faits dont on l’accuse, mais Zemmour… “Quotidien” n’est pas “Koh-Lanta”, monsieur le juge ! » L’auditeur compatit.

    Dans Le Figaro, le même Barthès annonce fermer la porte aux personnalités politiques pour cette saison. Élections obligent, l’émission se contentera de reportages ricanant sur les candidats non alignés sur la bien-pensance. Dans les colonnes du site, le directeur général des contenus (et ils le sont bien) de TF1 annonce que le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sera le premier invité de Yann Barthès. Tout commentaire ironique sera bien vite désamorcé. Il s’agit d’une rencontre entre collègues de travail.

     

  • L’HISTOIRE DU JOUR
     

    «M. Anti-Vax» est mort du Covid-19
    L’animateur de radio Marc Bernier est décédé des suites du Covid-19 alors que la quatrième vague frappe durement la Floride.

    Animateur d’une radio conservatrice de Daytona Beach, en Floride, aux Etats-Unis, Marc Bernier, 65 ans, est décédé des suites du Covid-19 après s’être battu pendant trois semaines contre la maladie.

    «C’est avec une grande tristesse que WNDB et Southern Stone Communications annoncent le décès de Marc Bernier, qui a informé et diverti les auditeurs de WNDB pendant plus de 30 ans», a déclaré la station dans le communiqué.

    Si l’affaire fait aujourd’hui du bruit aux Etats-Unis, c’est que Marc Bernier s’était ouvertement opposé à la vaccination. Dans son dernier tweet en date du 30 juillet dernier, il avait même comparé la politique de vaccination du gouvernement américain à l’Allemagne nazie – il avait aussi expliqué le FBI était la nouvelle «Stasi américaine» pour son enquête contre les assaillants du Capitole le 6 janvier 2020… 

    En décembre dernier, il s’était même auto-surnommé «M. Anti-Vax» lors de son émission intitulée sobrement le Marc Bernier Show. Ce n’est pas le premier animateur de radio hostile à la vaccination à décéder du Covid-19, rappelle le «NY Post». Avant Marc Bernier, Phil Valentine, de Nashville ou encore Dick Farrel qui travaillait pour la chaîne conservatrice Newsmax avaient été terrassés par la maladie.

  • Rentrée scolaire bouleversée en Guadeloupe: cette professeure craint les répercussions sur ses élèves
    La rentrée aux Antilles va-t-elle se faire en demi-jauge? En présentiel? À distance sur Zoom à cause du Covid? Cette professeure en Guadeloupe se sent perdue après les dernières annonces.
    Par Myriam Roche
    30/08/2021 17:05 CEST

  • RENTRÉE SCOLAIRE – “Il y a une sorte de volonté ministérielle de garder l’école ouverte, mais on ne s’adapte pas à la situation locale.” Le 25 août, lors d’une conférence de presse, les professeurs de Guadeloupe, de Martinique, de Saint-Martin, de Saint-Barthélemy et des zones rouges de Guyane apprenaient le report de la rentrée scolaire du 2 au 13 septembre. La cause? Aux Antilles, les hôpitaux sont saturés à cause de la quatrième vague prise de Covid.
    Depuis le début de l’été, la situation n’a fait que se dégrader. Pourtant, le 20 août, la rectrice de Guadeloupe Christine Gangloff-Ziegler maintenait avec fermeté que la rentrée allait se tenir à la date prévue, soit le 2 septembre. Face à cette décision, les syndicats avaient demandé son report.
    “Au regard de la situation actuelle, il faut reporter. Nous n’avons aucune garantie sur l’état sanitaire des établissements, aucune idée de la gestion des cas contact et des cas avérés. De plus, nous avons encore, à ce jour, des établissements soumis à des tours d’eau. Il est urgent de s’asseoir autour d’une table et de définir les conditions de rentrée correctes sinon c’est prendre le risque de fermetures sporadiques tout au long de l’année scolaire”, expliquait à France Antilles Eddy Ségur, secrétaire général de la FSU Guadeloupe.

  • Une rentrée scolaire non préparée
    Leur demande a été entendue, mais à quelques jours de la rentrée, elle passe mal. “À ce jour, je n’ai pas compris quand j’allais réellement reprendre les cours, ni les modalités de mises en œuvre de cette rentrée particulière”, précise au HuffPost LIFE, Valérie Francius-Figueres, professeure d’histoire-géographie au collège Saint-John Perse, aux Abymes, en Guadeloupe et membre du syndicat SNES-FSU, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.
    Elle dénonce ce flou qui entoure la rentrée. Va-t-elle se dérouler en demi-jauge? En présentiel? À distance? “Ça nous met dans une position d’incertitude. On est tous là à regarder France Antille ou BFMTV pour savoir comment nous allons travailler”, confie-t-elle, peu sereine. Du côté de ses collègues, l’état d’esprit est le même. “Il y a un peu de défaitisme, de lassitude”, poursuit-elle.
     
    Tout au long de l’année passée, cette professeure s’est adaptée au rythme des protocoles. Pour cette nouvelle rentrée, Valérie Francius-Figueres n’a qu’un souhait; que l’on pense aux élèves et à la santé de l’ensemble du personnel des établissements. Mais pour que cela se passe correctement, “j’attends que l’on s’adapte à notre situation locale, que l’on dialogue avec les personnes sur le terrain.”

  • Un confinement qui se poursuit
    Pour soigner au mieux les habitants de la région, les hôpitaux et cliniques qui accueillent les patients Covid ont tous activé leur plan blanc. Le nombre de lits de réanimation du territoire a été multiplié par trois, à 92 lits, et 26 patients avaient été évacués vers l’hexagone au 25 août.
    Les Guadeloupéens sont confinés à 5 km autour de leur domicile, et sont soumis à un couvre-feu de 19h à 5h jusqu’au 19 septembre. La préfecture a décidé la semaine dernière que “les plages, rivières et cours d’eau” ne seront désormais accessibles que le matin.
     
    Le 25 août, la Guadeloupe avait un taux d’incidence de 1554,9 pour 100.000, en baisse sur une semaine. Côté vaccination, 32,82% des plus de 12 ans ont déjà eu au moins une première dose de vaccin.

  • Selon l’Elysée, Emmanuel Macron a bien été vacciné le 31 mai comme il l’a annoncé à deux reprises, mais son statut vaccinal n’a été transmis à l’Assurance maladie que le 13 juillet, date qui figure donc sur son certificat. Cette transmission, en plus d’être tardive, aurait été assortie d’une erreur de saisie. (Albert Facelly/Libération)
    par Vincent Coquaz et Florian Gouthièrepublié le 2 septembre 2021 à 11h28
     
    Question posée par Dominique le 27/08/2021.
    Bonjour,

    Votre question porte sur un article de Mediapart, publié le 26 août dernier, et faisant état d’un «imbroglio autour de la vaccination de Macron». Alors que le président de la République «avait annoncé s’être fait vacciner le 31 mai», le journal explique que «d’après les données de l’Assurance maladie», le président n’aurait été vacciné contre le Covid que le 13 juillet, «au lendemain de son allocution présidentielle sur le pass sanitaire». Le certificat de vaccination d’Emmanuel Macron, comme celui de tous les Français, est consultable par n’importe quel professionnel de santé à partir du moment où il connaît son numéro de sécurité sociale (en principe, le médecin doit également avoir l’autorisation du patient).

     
    Comment expliquer cette incohérence, s’interroge Mediapart : «Emmanuel Macron aurait-il pu mentir sur sa véritable date de vaccination ?» Contacté par le média en ligne, l’Elysée s’en défend et avance une simple «confusion» (ce que les services du président ont répété à plusieurs médias) : Emmanuel Macron a bien été vacciné le 31 mai comme il l’a annoncé à deux reprises, mais son statut vaccinal n’a été transmis à l’Assurance maladie que le 13 juillet, date qui figure donc sur son certificat. 
     

  • Le président de la République Emmanuel Macron, en déplacement à Marseille, a adressé un message à tous ceux qui reprennent le chemin de l’école ce jeudi. Avec une photo des youtubeurs McFly & Carlito mais aussi un hommage à Samuel Paty, l’enseignant qui avait été décapité en octobre 2020 après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

    Le président français Emmanuel Macron a rendu hommage jeudi, jour de la rentrée scolaire en France, à Samuel Paty, l’enseignant qui avait été décapité en octobre 2020 après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. «J’ai une pensée toute particulière pour les parents et les collègues de Samuel Paty», a dit le chef de l’Etat à la fin d’une courte vidéo enregistrée à Marseille pour marquer la rentrée scolaire. «Personne n’a oublié» ce drame, qui «nous rappelle combien le beau métier d’enseignant est au coeur de la nation, de notre pacte pour nos enfants et nous tous», a-t-il ajouté.

    Samuel Paty, 47 ans, avait été décapité le 16 octobre dernier près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (région parisienne) par Abdoullakh Anzorov, un jeune réfugié tchétchène qui lui reprochait d’avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

     
    Dans la vidéo, Emmanuel Macron affirme que le gouvernement est «en train de faire le maximum pour que cette rentrée soit la plus normale possible» malgré la pandémie de Covid-19, en saluant «la mobilisation exceptionnelle» des enseignants et des parents d’élèves. A la fin de la vidéo, il s’adresse aux élèves qui ressentent «un peu d’angoisse le matin de la rentrée». «J’espère que ce soir, cette angoisse sera dissipée. Bon courage», conclut-il.

  • McFly et Carlito en photo
    Pendant la même vidéo, le chef de l’Etat a brièvement montré un portrait des deux youtubeurs McFly et Carlito, suite à un pari perdu avec eux. Il avait sollicité les deux stars pour faire un clip afin de sensibiliser les jeunes aux gestes barrières. Emmanuel Macron les avait reçus à l’Elysée en mai après que leur vidéo défendant les gestes barrières eut atteint les 10 millions de vues.

     Une publication partagée par Emmanuel Macron (@emmanuelmacron)
    Après avoir plongé dans les problèmes d’insécurité des cités du nord de la ville, le président de la République poursuit jeudi sa visite à Marseille. Il a été accueilli à 09h30 dans une classe de CM2 de l’école Bouge, dans le XIIIe arrondissement, le jour de la rentrée scolaire avec le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer et le maire socialiste Benoît Payan et détaillera cet après-midi son plan d’urgence pour la ville.

  • Jour de rentrée scolaire, campagne de troisième dose lancée… le point sur le coronavirus

  • Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants: le point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19.

    La situation en France
    Près de 12,3 millions d’élèves font leur rentrée, jeudi, cette fois sous la menace du variant Delta qui suscite de nombreuses interrogations chez les parents et enseignants. « Il faut d’abord avoir un sentiment de sérénité, la rentrée est préparée, les élèves seront là, les professeurs aussi, le protocole (sanitaire) est clair », a déclaré mercredi le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, sur France Inter. Le ministère a retenu le protocole sanitaire de « niveau 2 » (sur 4) qui autorise tous les élèves à être accueillis en présentiel et leur impose le port du masque en intérieur, sauf en maternelle. Un cas de Covid-19 dans une classe en primaire entraînera une fermeture, comme en juin. En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts qui ne sont pas vaccinés devront s’isoler une semaine.

  • Covid-19: nouveau record de contaminations en Israël

     
    Nouveauté en cette rentrée: collèges et lycées vont contribuer à la campagne de vaccination, ouverte seulement aux plus de 12 ans. Le gouvernement prévoit d’envoyer des « équipes mobiles » dans certains établissements et d’acheminer des groupes d’élèves volontaires vers les centres de vaccination. Environ 60% des adolescents et 89% des enseignants sont vaccinés en France, selon Jean-Michel Blanquer. Le ministre, qui veut maintenir le plus possible les établissements ouverts, fera un déplacement dans une école à Marseille dans la matinée, au côté du président Emmanuel Macron. « Il est possible qu’il y ait une augmentation des contaminations », a averti toutefois M. Blanquer, ce qui pourrait entraîner un durcissement du protocole sanitaire dans les écoles, avec une limitation plus stricte du brassage des élèves ou la mise en place d’une jauge limitant le nombre de présents en classe, à échelle locale ou nationale.

  • Campagne de troisième dose lancée en France
    La campagne de rappel de vaccination anti-Covid-19, dite de troisième dose, a été lancée mercredi en France auprès des personnes les plus âgées et les plus vulnérables, afin de compenser la baisse d’efficacité des vaccins après plusieurs mois.

    « Avec ce rappel-là, vous serez armé pour les mois à venir », a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un centre de vaccination parisien, à une personne devant recevoir une nouvelle injection, après avoir déjà été vaccinée en début d’année.

     
    Le ministre a précisé, lors d’un point de presse, que 200.000 personnes avaient déjà pris rendez-vous pour une dose de rappel. La France a lancé ce mercredi cette campagne de rappel auprès des plus de 80 ans, des immunodéprimés et d’autres personnes jugées à très haut risque de développer une forme grave de Covid-19, comme les malades de cancer en cours de traitement, ou les patients dialysés. « Il faut avoir six mois depuis la (précédente) injection pour recevoir la troisième », a rappelé M. Véran. Cette campagne – régulièrement qualifiée de troisième dose, car la très grande majorité des vaccinés ont reçu deux injections des vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna ou AstraZeneca – sera étendue au cours des prochaines semaines à tous les plus de 65 ans, ainsi qu’à d’autres personnes risquant de développer une forme grave, comme celles qui souffrent d’obésité ou de diabète. A partir du 11 septembre, en outre, une campagne de rappel doit spécifiquement cibler les Ehpad. Au total, le ministère de la Santé estime que 18 millions de Français seront concernés par cette campagne de rappel, due au fait que les vaccins injectés il y a quelques mois donnent des signes d’affaiblissement, notamment face au variant Delta, plus contagieux. « Il n’y a pas de risque à avoir une troisième injection », a assuré M. Véran, en soulignant qu’en l’état actuel des connaissances, il n’y avait pas lieu de prévoir une dose de rappel pour toute la population.

  • Le bilan dans le monde
    La pandémie de Covid-19 a fait au moins 4.518.163 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi mercredi en milieu de journée par l’AFP à partir de sources officielles.

    Les Etats-Unis sont le pays le plus touché au monde depuis le début de la pandémie, avec 640.108 morts, devant le Brésil (581.150), l’Inde (439.020), le Mexique (259.326) et le Pérou (198.295).

    L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est calculé à partir des chiffres officiels.

  • Quelle rentrée scolaire pour les enfants polyhandicapés ?
    Explication

     Alors que les instituts médico-éducatifs manquent de places, le gouvernement a annoncé la création de nouvelles classes dédiées aux enfants polyhandicapés dans des écoles classiques. Le but est de construire une école plus « inclusive » et d’assurer l’égalité d’accès à l’éducation, mais l’initiative divise.

    Enola Richet, 
    le 02/09/2021 à 09:31 
    Modifié le 02/09/2021 à 10:02

  • Une petite centaine d’enfants polyhandicapés feront cette année leur rentrée au sein de classes dédiées dans des écoles primaires. La secrétaire d’État chargée des personnes handicapée Sophie Cluzel a annoncé, lundi 30 août, la création de 5 nouvelles « unité d’enseignement externalisée » (UEE) au sein d’établissements ordinaires, portant à 8 le nombre de classes de ce type en France. Le but : en créer une par académie d’ici à 2023.

    → GRAND FORMAT. Les AESH, ces « invisibles » qui ouvrent l’école aux enfants handicapés

  • « Il faut donner le choix »
    Ces classes en école ordinaire, Laura Goislot n’y croit pas une seconde. « C’est impossible, ça ne va jamais marcher. On parle d’enfants qui ont des handicaps cognitifs et physiques très lourds, qui ne peuvent parfois pas marcher ni parler, qui vivent avec une poche ou une trachéotomie, peuvent faire un malaise ou une crise à tout moment… » s’inquiète-t-elle. Laura est maman d’Emmy, 10 ans et polyhandicapée, et créatrice de l’Association pour les Familles d’Enfants Polyhandicapés. « Il faut arrêter de vouloir intégrer nos enfants à n’importe quel prix », tranche-t-elle.

    l’État acte la fin des départs en Belgique

    Plutôt une question d’équité pour Sébastien Le Goff, directeur de Les Tout-Petits. Son association gère l’une des trois classes déjà créées en France, au sein de l’école Anne Frank des Molières, dans l’Essonne. « Ces classes sont indispensables, non pas pour inclure à tout prix mais pour donner le choix aux parents et aux enfants », assure-t-il. Les cours y ont lieu quatre matinées par semaine, au sein d’une classe de 6 enfants qui déjeunent ensuite à la cantine avec les autres élèves, et passent le reste de leur temps en institut spécialisé.

  • « L’école inclusive nécessite un profond changement de culture »

    Pour les enfants intégrés dans les écoles ordinaires, Sébastien Le Goff affirme voir de véritables bénéfices, « notamment en termes de sociabilité, de gestion de l’imprévu, de la nouveauté ». Il l’accorde, «ces classes ne sont pas faites pour tous les enfants. En fonction de la lourdeur de leur handicap, de leurs capacités cognitives, à s’intégrer avec les autres… certains sont plus heureux en institut spécialisé ».

    Les instituts spécialisés débordés
    De fait, seul un quart de ces enfants sont scolarisés, selon le ministère de la santé. La plupart, admis dans des instituts médico-éducatifs spécialisés, comme il en existe environ 190 en France. « Des structures absolument géniales, qui s’adaptent aux besoins de l’enfant en lui proposant chaque jour des ateliers de jeu ou de sociabilité, et qui soutiennent aussi psychologiquement les parents », témoigne Laura Goislot.

    → ARCHIVES. Comment mieux accueillir les élèves handicapés à l’école

    Pour les associatifs, l’important est donc d’abord de mieux fournir les instituts spécialisés en enseignants et en moyens. Car l’aspect éducatif y est « réduit à une dose homéopathique, regrette Francis Roque, président de l’association de défense des polyhandicapés. Au mieux, les établissements disposent d’un enseignant pour plusieurs dizaines d’enfants, à raison de quelques heures par semaine… ».

  • Plus problématique encore, il n’y a pas suffisamment de places dans les instituts spécialisés. « Ils sont censés accueillir les enfants à partir de 6 ans, mais la plupart n’y ont pas accès avant 8 ans, voire 12 ans », explique Laura Goislot. Avant cela, ils vivent avec leur famille. Alors « on devient infirmier, on passe nos vies dans les CHU. J’ai arrêté de travailler depuis que ma fille est née », raconte-t-elle.

    Un problème qui devrait encore s’aggraver en cette rentrée. En février, la France a acté la fin des départs d’enfants handicapés et polyhandicapés en Belgique qui, grâce à ses infrastructures très développées, accueillait près de 1 500 enfants français en échange de la prise en charge des frais de soins par la sécurité sociale.

  • SCIENCE01/09/2021 15:13 CEST | Actualisé il y a 22 heures
    Le protocole sanitaire dans les écoles analysé par des épidémiologistes
    Si pour l’instant l’épidémie de Covid-19 semble contrôlée, la rentrée scolaire est tout de même surveillée de près. De trop grandes failles pourraient relancer les contaminations.
     
     
    Par Antoine Beau

  • Après avoir défini le niveau d’alerte du protocole sanitaire dans les écoles, Blanquer est apparu confiant en conférence de presse de rentrée. Les épidémiologistes adhèrent à son plan contre le Covid-19, dans ses grandes lignes. Mais il n’est pas sans défauts (photo d’illustration).
    CORONAVIRUS – “Un moment d’incertitude abordé avec sérénité”. Une semaine avant la rentrée scolaire du 2 septembre 2021, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale donnait le ton. Les enfants et les jeunes, pas ou peu vaccinés, retournent dans des endroits clos, propices à la socialisation… et aux transmissions du virus. 

    Pour éviter que les 12,9 millions d’adolescents et enfants ne se contaminent, tout en gardant les écoles ouvertes, le ministre de l’Éducation a confectionné pendant l’été un plan en quatre actes -quatre niveaux d’alerte, pour quatre jeux de mesures différentes selon le niveau de circulation duCovid-19. Un document très détaillé, qui selon lui permet d’être “tout à fait serein sur cette rentrée”. 

    Ce jeudi 2 septembre 2021, les élèves entreront sous restrictions de niveau 2. Ils auront cours en présentiel. Au programme: aération renforcée, lavage de main, port du masque obligatoire pour le personnel et les élèves à compter de l’école élémentaire, limitation du brassage par niveaux, désinfection des tables, et activités sportives sans contact en intérieur. Conséquent.

  • Mais est-ce vraiment suffisant? Si l’épidémie semble relativement sous contrôle, et la surcharge hospitalière tenue à distance grâce aux vaccins, rien n’est gagné. Les soignants sont épuisés, les hôpitaux sont loin de désemplir, et le Covid-19 circule à un niveau assez élevé. La rentrée est sous tension. Beaucoup d’experts et d’élus ont par ailleurs fait entendre leurs inquiétudes à propos des écoles ces dernières semaines. 

    Le HuffPost a soumis le protocole sanitaire dans les écoles et ses différentes mesures à l’appréciation de Bruno Lina, membre du Conseil scientifique, de Dominique Costagliola, épidémiologiste à l’INSERM et membre de l’Académie des sciences, et d’Antoine Flahault, épidémiologiste à l’Institut de Santé globale, à l’université de Genève. 

  • Un protocole solide, mais arbitraire
    Globalement, Bruno Lina et les autres membres du Conseil scientifique “adhèrent avec les orientations et les principes proposés”, selon la dernière note publiée le 27 août dernier par ces scientifiques.

     
     
    “Si tout est appliqué, et que l’on continue à vacciner à ce rythme, cela devrait bien se passer”, rassure le virologue. Sans écarter les risques: “une reprise épidémique alimentée par les enfants et adolescents est possible”, concède-t-il. 

    En revanche, les scientifiques regrettent le manque de transparence sur la manière dont est défini le niveau du protocole. Sur quel fondement la rentrée est-elle au niveau 2? À partir de quand risque-t-elle d’être reclassée? Jean-Michel Blanquer ne précise pas.

    “Cette intuition mériterait d’être adossée à des indicateurs”, estime Bruno Lina. Autre point faible, aucune différence n’est pour le moment faite en fonction de la circulation du virus au sein des départements.

     
     
    Si ce protocole répond à la plupart des exigences scientifiques, il n’est pas parfait. Or l’enjeu est grand: dans sa dernière note, le Conseil scientifique redoute “une épidémie pédiatrique à la rentrée”, en raison de la contagiosité du variant Delta. 

    De plus, les moins de 12 ans ne sont pas vaccinés et la couverture vaccinale est seulement de 50% chez les 12-17 ans. Pour les scientifiques interrogés par le HuffPost, certains points peuvent être améliorés, sans nuire à l’éducation des élèves. 

  • Dépister plus
    Pour réduire les risques, Dominique Costagliola estime qu’il faut une politique de dépistage beaucoup plus ambitieuse. Jean-Michel Blanquer promet 600.000 tests par semaine. C’est peu au regard du nombre d’enfants scolarisés. 

     
    En comparaison, environ 4 millions de Français se font tester chaque semaine, notamment dans le but d’obtenir un pass sanitaire. Ces tests de convenance sont encore entièrement pris en charge par l’État, jusqu’à mi-octobre. 

    Dans sa dernière note, le Conseil scientifique conclut que la meilleure stratégie serait de dépistage au moins 50% des élèves, deux fois par semaine, en se basant sur des modélisations.

    “Cela permettrait de garder les classes ouvertes si les enfants trouvés infectés sont renvoyés à leur domicile”, argumentent les scientifiques, loin de préconiser une politique de fermeture des classes, comme l’a laissé entendre Jean-Michel Blanquer dans son allocution de rentrée du jeudi 26 août. 

  • Aérer mieux
    “Les efforts essentiels à réaliser portent notamment sur la ventilation des classes et des cantines, vérifiée en continu par capteurs de CO2 avec des normes maximales”, alerte Antoine Flahault, épidémiologiste à l’Institut de Santé globale, à l’université de Genève. Masque ou non, à partir d’un certain temps l’air intérieur se charge de coronavirus.

    Blanquer répète depuis mai dernier qu’il “souhaite généraliser ces appareils” capables d’alerter quand l’air est trop saturé, mais n’en fait pas une priorité: “Ce n’est pas central dans notre stratégie”, a-t-il déclaré en conférence de rentrée, laissant le soin aux collectivités locales de s’en procurer. 

    “C’est exact, le capteur est un simple indicateur, mais il permet de mieux aborder la question de l’aération, un geste aussi important que le masque ou le lavage de mains” rétorque Bruno Lina. Le scientifique déplore qu’aucune directive nationale ne soit énoncée. Ces appareils sont simplement recommandés dans le protocole sanitaire. 

     
    Par ailleurs, certains aimeraient que les classes soient équipées de purificateurs d’air. Cette fois-ci, les scientifiques donnent raison au ministre. Ces appareils filtrants une partie des particules en suspension ne sont utiles que dans les rares cas où les pièces ne peuvent pas être suffisamment aérées. 

  • Ne pas sous-estimer le risque
    Jean-Michel Blanquer a également évoqué en conférence de presse son souhait de renforcer la couverture vaccinale des 12 – 17 ans. Cette fois-ci les scientifiques sont unanimes: il faut continuer à vacciner, le plus vite possible. 

    Comment? Antoine Flahault réfléchit même à une obligation vaccinale, car refuser l’accès à l’école aux non-vaccinés- un pass sanitaire scolaire- semble hors de question. Trop clivant. ”L’obligation vaccinale des élèves et des personnels des établissements scolaires pourrait être une alternative mieux acceptée, et vécue comme moins discriminante aussi”. 

     
     
    Vacciner les enfants ne sert pas simplement à ralentir le virus à l’échelle nationale. Cela permet de réduire les contaminations dans les écoles, et donc de les garder ouvertes plus longtemps. Ce qui permettrait d’éviter un impact trop important de l’épidémie sur la santé mentale – le distanciel systématique pour les non-vaccinés dès le moindre cas de Covid-19 s’annonce difficile à vivre pour ceux qui ont un mauvais accès à internet ou de mauvaises conditions de vie. 

    Quelques hospitalisations surviennent chez les enfants, en raison du Covid-19 directement ou d’un syndrome associé, le PIMS. Et ils ne sont pas à l’abri d’un Covid long. Les vacciner permet de les protéger. 

    “Moins concernés par les formes graves du virus, les jeunes ne sont pas moins à risque de souffrir du Covid-19 et de la situation”, résume Dominique Costagliola, membre de l’Académie des sciences et épidémiologiste à l’INSERM.

     
     
    En attendant l’augmentation de la couverture vaccinale des plus de 12 ans, le ministre de la Santé s’attend à “des difficultés” – selon les mots qu’il a employés dans son discours de rentrée- et n’exclut pas “de nouvelles mesures en fonction de la situation”. “Tout à fait serein”. Ou presque.

  • par Cécile Bourgneufpublié le 1er septembre 2021 à 20h38
     
     
     
    Après avoir découvert le protocole sanitaire de la rentrée, Vanessa, 37 ans, s’est effondrée. Elle ne le trouve «pas du tout à la hauteur». A partir de jeudi, c’est le niveau 2 du protocole – sur les quatre prévus en fonction de la circulation du virus – qui s’applique pour toute la métropole : respect des gestes barrières, cours à effectif complet et port du masque obligatoire à l’intérieur dès l’élémentaire, et à l’extérieur si les communes l’imposent en centre-ville. «Je suis tombée des nues. J’ai pleuré toute la journée», admet cette mère bordelaise de deux enfants de 5 et 8 ans, qui garde les yeux rivés sur les études épidémiologiques.

    Selon l’Institut Pasteur, les enfants pourraient représenter la moitié des contaminations à l’automne. La réanimatrice et membre du Conseil scientifique Lila Bouadma s’attend, elle, à 50 000 contaminations d’enfants par jour à la rentrée. Logique, les moins de 12 ans n’ont pas accès à la vaccination et le variant delta est très contagieux. Les enfants sont donc plus à risque d’être infectés mais ils sont peu symptomatiques et les cas graves restent rares. 

  • par Elhia Pascal-Heilmannpublié le 1er septembre 2021 à 20h18
     
     
     
    Après dix-huit mois de revendications des syndicats enseignants, la question des dispositifs d’aération dans les établissements scolaires, pour lutter contre la propagation du Covid-19, s’impose timidement dans le discours du ministre de l’Education nationale. Lors de sa conférence de presse de rentrée, le 26 août, Jean-Michel Blanquer, encore sceptique sur les purificateurs d’air, annonçait vouloir «généraliser les capteurs de CO2» dans les classes, sans toutefois préciser le montant d’une éventuelle enveloppe budgétaire allouée aux collectivités. Faute de dotations, rares sont les communes, départements et régions à avoir misé en amont sur ces outils. Pour éviter de «creuser un gap entre les territoires», le Syndicat des personnels de l’Education nationale (Snalc) appelle à une «action publique nationale» pour promouvoir ces dispositifs.

  • « Mu », le nouveau variant du coronavirus surveillé par l’OMS
    L’OMS précise que le variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d' »échappement immunitaire » (résistance aux vaccins).
     
    Le HuffPost avec AFP

  • COVID – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) surveille un nouveau variant du coronavirus, baptisé “Mu”, qui a été identifié pour la première fois en Colombie en janvier, a-t-elle indiqué dans la nuit de mardi à ce mercredi 1er septembre.

    Le variant – B.1.621 d’après la nomenclature scientifique – a pour l’instant été classé comme “variant à suivre”, a précisé l’OMS dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire sur l’évolution de la pandémie.

    L’OMS précise que le variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d’”échappement immunitaire” (résistance aux vaccins), et souligne que des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses caractéristiques. À ce stade, rien n’indique qu’il pourrait supplanter le variant Delta. 

     
     
    Les mutations sous haute surveillance
    Tous les virus, y compris le SARS-CoV-2 responsable du Covid-19, mutent avec le temps. La plupart des mutations n’ont que peu ou pas d’incidence sur les propriétés du virus.

    Cependant, certaines mutations peuvent affecter les propriétés du virus et influer, par exemple, sur la facilité avec laquelle il se propage, la gravité de la maladie qu’il entraîne ou l’efficacité des vaccins, des médicaments, des outils de diagnostic ou des autres mesures sociales et de santé publique.

    L’apparition, fin 2020, de variants qui présentaient un risque accru pour la santé publique mondiale a conduit l’OMS à caractériser des variants à suivre et des variants préoccupants, afin de hiérarchiser les activités de surveillance et de recherche au niveau mondial.

  • Le variant Mu détecté pour la première fois en Colombie
    L’OMS a décidé de nommer les variants à suivre ou préoccupants à l’aide de lettres de l’alphabet grec, afin d’éviter toute stigmatisation d’un pays en particulier et de permettre au grand public de prononcer les noms plus facilement.

    Actuellement, l’OMS considère que quatre variants sont préoccupants, dont les variants Alpha, présent dans 193 pays, et Delta, présent dans 170 pays, tandis que cinq autres variants sont à suivre (y compris Mu).

    Le variant Mu a été détecté pour la première fois en Colombie en janvier. Depuis, il a été signalé dans d’autres pays d’Amérique du Sud et en Europe.

     
     
    “Bien que la prévalence mondiale du variant Mu parmi les cas séquencés ait diminué et soit actuellement inférieure à 0,1%, sa prévalence en Colombie (39%) et en Equateur (13%) a constamment augmenté”, a expliqué l’OMS.

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