FRANCELIBERTE

Présidentielle : Macron au défi de passer de « président des crises » à candidat ?

Temps de lecture : 5 minutes

Présidentielle : Macron au défi de passer de "président des crises" à candidat ?

Ukraine : Biden et Poutine acceptent un sommet proposé par Macron, « Mensonges et sortilèges »

En sortant du bois, le chef de l’État va forcément traîner les moments durs de son quinquennat. Avec le défi de se tourner vers du positif. Puis Valérie Pécresse tire avec « Jérôme merci » ses valises de biens.

Pour certains c’est un atout. Pour d’autres, un boulet. Emmanuel Macron, qui officialisera sa candidature à l’élection présidentielle quand ? incarne inéluctablement son mandat écoulé. Un quinquennat marqué par des crises sans précédent qui, des gilets jaunes à la pandémie en passant par différentes tensions internationales, ont considérablement marqué et parfois entravé son action à la tête de l’État, affectant ainsi le bilan à faire valoir auprès des électeurs.

Au pays des aveugles les borgnes sont rois, au pays de Pinocchio le nez des menteurs devrait s’allonger au fur et à mesure que les politiques de tous bords en place nous mentent affrontements. Une chance ou un malheur pour « Eux » que les masques ne soient plus obligatoires dans l’espace public, car dans ces cas « Les carnavals fleuriront dans tous leurs rassemblement » Entre Macron, Pécresse and Co qui ne trouvent leurs chemins, ni leurs véritables fortunes. Tout en parlant au « Peuple de France d’augmentations de salaires » Dans la mesure où vous ayez besoin d’un prêt voyez les proches, mais en revanche « Eux » auront besoin de vos égosillements et de vos « Voix Bulletins » pour être le cas échéant « Elu(e) ou pas ». A ne pas confondre avec « Les Voix du Panda » Chacun réunit le budget annuel de la France avec ou sans dépassement du P.I.B.

Ce qui va forcément déteindre sur sa campagne électorale, dans un contexte où ses adversaires, en piste depuis des mois, l’attendent de pied ferme pour en découdre sur ce terrain. D’ailleurs, ses principaux adversaires, de gauche, de droite et d’extrême droite, utilisent tous une présumée capacité à le battre au second tour comme argument électoral. « Mensonges »

La nuit de négociations diplomatiques entre la France, la Russie et les États-Unis a été fructueuse, alors qu’une guerre en Ukraine était donnée pour imminente. Nouveau rebondissement dans le dossier ukrainien, qui s’est joué au plus haut niveau dans la nuit. Vladimir Poutine et Joe Biden ont accepté ce lundi de se rencontrer lors d’un sommet, proposé par Emmanuel Macron, à la condition qu’une invasion de l’Ukraine n’ait pas eu lieu d’ici-là, une annonce surprise qui intervient alors qu’une guerre était donnée pour imminente. « Mensonges »

« Les présidents Biden et Poutine ont chacun accepté le principe d’un tel sommet », s’est félicité l’Élysée dans un communiqué, en précisant que les pourparlers seront dans un second temps élargis à « toutes les parties prenantes » à la crise ukrainienne. « Mensonges »

Mais ce sommet « ne pourra se tenir que si la Russie n’envahit pas l’Ukraine », a mis en garde la présidence française. Joe Biden rencontrera Vladimir Poutine « si une invasion n’a pas eu lieu », a confirmé la Maison Blanche, en l’absence de commentaires du Kremlin dans un premier temps. Les États-Unis « s’engagent à poursuivre la diplomatie jusqu’au moment où une invasion débutera », a indiqué dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki. « Le président Biden a accepté en principe une rencontre avec le président Poutine si une invasion n’a pas eu lieu », a-t-elle poursuivi. « Mensonges »

« Nous sommes également prêts à infliger des conséquences rapides et sévères si la Russie choisit la guerre à la place », a cependant mis en garde Jen Psaki, « et actuellement, la Russie semble poursuivre ses préparatifs pour une attaque à grande échelle de l’Ukraine très bientôt ». « Mensonges »

Le contenu du sommet sera préparé par le secrétaire d’État américain Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov lors de leur rencontre prévue jeudi prochain, a précisé de son côté l’Élysée. Annonce par Paris survient alors que la Russie et l’Ukraine ont continué ce dimanche de s’accuser mutuellement d’être responsables des nouveaux combats dans l’Est séparatiste ukrainien. « Mensonges »

Après sa visite à Moscou début février, Emmanuel Macron a arraché cette victoire diplomatique au terme de deux entretiens dans la même journée de dimanche avec Vladimir Poutine. « Mensonges »

Son second entretien avec Vladimir Poutine a eu lieu dans la soirée, après que le président français eut parlé à son homologue américain Joe Biden, confirmant son rôle de médiateur entre les deux anciennes puissances ennemies de la Guerre froide.

Information surprise contraste avec les mises en garde d’une intervention de Moscou, imminente selon les Occidentaux, Antony Blinken répétant encore ce dimanche que la Russie était « sur le point » d’envahir l’Ukraine. Des images de la société américaine d’imagerie satellitaire Maxar montrent cependant de nouveaux déploiements de troupes russes et de matériel militaire à la frontière ukrainienne.

Russie : De nouvelles images satellite de @Maxar « montrent un changement dans le schéma des déploiements précédemment observés des groupements tactiques (chars, véhicules blindés de transport de troupes, artillerie et équipement de soutien) ». Ces nouvelles photos prises ce dimanche font état de traces de véhicules traversant des champs enneigés, entourés de bois et bordés de routes. Les Occidentaux craignent que l’intensification des combats depuis plusieurs jours sur la ligne de front ne serve de prétexte à la Russie, qui a massé 150 mille soldats aux frontières ukrainiennes, pour envahir son voisin pro-occidental.

Vladimir Poutine met cette flambée de violences au compte de « provocations ukrainiennes », alors que les séparatistes ont ordonné l’évacuation des civils et la mobilisation des hommes en état de combattre. « Mensonges »

Cessez-le-feu

L’ordre d’évacuation a poussé 53.000 civils sur trois millions vivant en zone séparatiste à gagner la Russie, selon Moscou et l’état d’urgence a été décrété dans la région russe de Koursk. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénoncé des « tirs provocateurs » des rebelles parrainés par Moscou et appelle à la reprise des négociations avec la Russie sous l’égide de l’OSCE et à l’instauration d’un « cessez-le feu immédiat ». « Mensonges »

Des responsables de la région indépendantiste de Lougansk font état ce lundi de deux civils tués dans des bombardements de l’armée ukrainienne, des accusations invérifiables de source indépendante. Selon l’Élysée, l’importance d’un cessez-le-feu a également été soulignée lors de l’entretien Poutine-Macron.

Les chefs de la diplomatie russe et français, Sergueï Lavrov et Jean-Yves Le Drian, doivent s’entretenir ce lundi, selon Moscou. Une réunion extraordinaire de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) consacrée à l’Ukraine doit aussi avoir lieu ce lundi. « Mensonges »

Moscou se défend de tout projet d’invasion de l’Ukraine mais réclame la promesse que le pays n’intègrera jamais l’Otan et la fin de l’expansion de l’Alliance à ses frontières, autant de demandes rejetées par les Occidentaux jusqu’ici. La crise autour de l’Ukraine depuis fin 2021 a provoqué la pire escalade des tensions que l’Europe ait connu depuis la Guerre froide.

Durant plus de la moitié, des « Candidats » en lice implorent « Les Maires et autres Elu(e)s » de leur apporter leur soutien pour avoir 500 signatures sans aucune contrepartie. De l’époque de Charles De Gaulle cela pouvait se justifier, mais « Personnages » élus sans le peuple et ses voies vous n’êtes rien. Pensez juste que la première valeur de la démocratie en France reste le « Droit d’Expression ». Démontrez-le !

« Vérités »

Les habitants de Kiev fuient embouteillages sur des Kms 

Le Panda

Patrick Juan

92 réflexions sur “Présidentielle : Macron au défi de passer de « président des crises » à candidat ?

  • Il est certain que les cyberattaques joueront un rôle central en parallèle d’une potentielle action militaire traditionnelle. Si des exploits jamais vus auparavant commencent à causer des problèmes aux organisations, cela pourrait indiquer que la Russie est en train de puiser dans son stock d’attaques de type « zero-day ».

    La situation en Ukraine continue d’être très fluctuante, et les sources de renseignement américaines indiquent que la Russie se prépare à une invasion imminente. Par ailleurs, des cyberattaques ont déjà été observées dans le conflit, et je m’attends à des diversions et autres distractions à mesure que les tensions s’intensifient. Il existe également un risque potentiel que d’autres acteurs de la menace soient opportunistes sous couvert de l’agression russe.

  • Il est certain que les cyberattaques joueront un rôle central en parallèle avec une potentielle action militaire traditionnelle sur le terrain. Ainsi, si des exploits jamais vus auparavant commencent à causer des problèmes aux organisations, cela pourrait indiquer que la Russie est en train de puiser dans son stock d’attaques de type « zero-day ».

    Le cyberespace est un enjeu majeur ici. La Russie doit recourir par défaut à des options asymétriques car elle a manifestement du mal à trouver d’autres moyens d’atteindre ses objectifs nationalistes. Il s’agit d’une politique de la corde raide poussé à un niveau sans précédent, et le facteur cybernétique signifie que quelques frappes cyber suffisent à faire monter la pression de manière significative.

  • Le risque de cyber attaques dans le conflit Russie-Ukraine
    La menace est fluide et dépendra de la situation sur le terrain. Aux premiers stades du conflit, c’est évidemment l’Ukraine qui doit s’inquiéter le plus, ainsi que ceux qui font des affaires en Ukraine et avec l’Ukraine, étant donné les dommages collatéraux possibles de cyber-munitions perdues.

    Les nations alliées du G7, de l’Otan et d’autres pays non impliqués courent également un risque. À mesure que le conflit évolue, les nations touchées par les cyberattaques pourraient considérer cette activité comme un acte de guerre, et les choses pourraient alors empirer.

  • ien que l’on s’attende à ce que les opérations de cyberguerre soient utilisées pour distraire, perturber et détruire des systèmes essentiels aux capacités de défense de l’Ukraine au niveau local, il est fort probable que les agents russes puissent également cibler un large éventail d’organisations au-delà de la région, notamment :

    Les services financiers
    Les producteurs d’énergie et les organismes du service public
    Les entreprises de télécommunication et d’infrastructure Internet
    Les organismes ayant un contact avec le public qui peuvent être symboliques (par exemple, marketing, journaux, etc.) ou les hébergeurs internet
    Les agences gouvernementales et les organisations connexes.
    Les cyberattaques peuvent prendre de formes multiples. Par exemple, au cours des derniers mois, on a assisté à une nouvelle vague de cyberattaques visant des entités ukrainiennes, notamment des attaques contre le site web du ministère ukrainien de la défense et des banques régionales. Certains sites web ont été hackés et modifiés, des attaques DDOS ont été réalisées, ainsi qu’une attaque sophistiquée de type ransomware a paralysé de nombreuses organisations ukrainiennes.

    Les ransomwares sont en effet généralement un outil largement utilisés par les cybercriminels.

  • Ce à quoi il faut s’attendre du conflit Russie-Ukraine
    Si la Russie met à exécution ses menaces d’invasion de l’Ukraine, nous assisterons très probablement à un afflux de cyberattaques principalement dans et autour de la région, avec la possibilité que d’autres cyberattaques s’étendent à l’Union européenne, aux pays membres de l’Otan et aux États-Unis en particulier.

    Si une invasion ne se produit pas, on peut s’attendre à ce que les cyberattaques contre l’Ukraine et les pays alliés persistent. Il existe également un risque supplémentaire que d’autres acteurs de la menace parrainés par des États, comme la Chine et la Corée du Nord, profitent de la situation pour mener des cyberattaques afin de poursuivre leurs propres objectifs géopolitiques.

    Le camp qui sera en mesure de maintenir la logistique, la structure de commandement et les flux de données plus rapidement et avec moins de perturbations aura un énorme avantage sur son adversaire. Cela équivaut à disposer de divisions et de flottes supplémentaires d’unités traditionnelles. Si un adversaire peut perturber les systèmes de commandement physiques ou s’introduire dans la boucle de décision de son adversaire par le biais de tactiques de guerre de l’information, son avantage s’accroît alors considérablement.

  • Comment se préparer au conflit Russie-Ukraine
    Alors que les États-Unis et leurs alliés européens continuent de chercher une solution diplomatique à la situation, les organisations qui risquent d’être prises dans le conflit doivent être préparées.

    Pour être vraiment résilient, il faut éliminer les points de défaillance uniques et s’assurer d’avoir des options, mais les organisations sacrifient souvent la sécurité au profit du coût ou de l’efficacité. Le défi consiste à trouver l’équilibre entre résilience et efficacité.

    La question à laquelle chacun doit réfléchir en cette période d’incertitude est de savoir si nous sommes vraiment prêts d’un point de vue cybersécurité. Si la réponse est non, les entreprises concernées devront alors mettre en place les mesures nécessaires. Si la réponse est oui, alors nous avons encore plus de travail à faire parce que cela signifie qu’elles sont bercées par un faux sentiment de sécurité.

  • La Russie attaque l’Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé en pleine nuit, à la télévision russe, le début d’une «opération militaire» en Ukraine. Une minute après son intervention, les premiers missiles sont tombés dans tout le pays, y compris à Kiev, la capitale. Et ce au au mépris des Nations unies. Les ambassadeurs des 30 pays membres de l’Otan vont se réunir en urgence jeudi matin à Bruxelles. Le Kremlin va devoir «rendre des comptes» et des sanctions aux «conséquences massives» contre Moscou seront examinées jeudi soir lors du sommet de l’UE en vue d’une «adoption rapide».

  • La France condamne l’offensive russe. Emmanuel Macron a condamné «fermement» l’offensive russe, appelé à la fin immédiate des opérations militaires, tout en renouvelant son soutien à l’Ukraine. Il doit participer à une visioconférence du G7 dans l’après-midi avant de se rendre à Bruxelles pour un sommet des dirigeants de l’UE à 20h afin de décider de sanctions «massives» contre Moscou. Les ambassadeurs des 30 pays membres de l’Otan vont par ailleurs se réunir en urgence ce jeudi matin à Bruxelles.

  • Conflit
    La guerre a commencé en Ukraine
    Guerre entre l’Ukraine et la Russie
    Le président russe Vladimir Poutine a annoncé en pleine nuit, à la télévision russe, le début d’une «opération militaire» en Ukraine. Une minute après son intervention, les premiers missiles tombaient dans tout le pays, y compris à Kiev, la capitale.

     
    Quelques instants avant 03h00 GMT (4 heures à Paris), dans la nuit de mercredi à jeudi, les rumeurs qui couraient dans tous les sens depuis le début de la soirée, de Kiev à Washington en passant par toutes les capitales européennes, se sont vérifiées. Le président russe Vladimir Poutine est apparu à la télévision russe et a annoncé qu’il avait «pris la décision d’une opération militaire» en Ukraine, officiellement pour défendre les séparatistes russes. Une minute après la fin de son allocution, deux explosions secouaient Kramatorsk, le centre administratif et militaire de la région de la région du Donbass, a constaté le correspondant de Libération sur place. Quelques minutes plus tard, c’est l’ensemble des plus grandes villes du pays, dont Marioupol, au bord de la mer d’Azov mais aussi Kiev la capitale, qui étaient visées. Peu avant 06h00 locale (05h00 à Paris), le ministre ukrainien de l’Intérieur confirmait que Kiev subissait des attaques de missiles de croisière et balistiques.

    «J’ai pris la décision d’une opération militaire spéciale», a dit Vladimir Poutine dans sa déclaration, en appelant les militaires ukrainiens à «déposer les armes». «Nous nous efforcerons d’arriver à une démilitarisation et une dénazification de l’Ukraine», a dit le maître du Kremlin assis à un bureau en bois sombre, en promettant de conduire «au tribunal ceux qui ont commis de nombreux crimes, responsables de l’effusion de sang de civils, notamment des citoyens russes». Reprenant là la réthorique qu’il utilise depuis toujours pour justifier son intervention dans la région.

     

  • Diplomatie
    Poutine déclare la guerre au «mépris» des Nations Unies
    Guerre entre l’Ukraine et la Russie
     
    Alors que le conseil de sécurité des Nations Unies se réunissait en urgence dans une tentative désespérée d’éviter le conflit entre la Russie et l’Ukraine, le Kremlin a déclenché l’assaut militaire, sous les condamnations de la communauté internationale.

    Des blindés russes chargés sur des trains mercredi dans la région de Rostov-sur-le-Don, en Russie, non loin de la frontière ukrainienne. (AP)
    par Julien Gester, correspondant à New Yorkpublié le 24 février 2022 à 5h17
     
     
    Il fallait creuser très profondément en soi, en quête de gisements d’optimisme mercredi soir pour voir dans la réunion du conseil de sécurité de l’ONU convoquée en urgence ne serait-ce qu’un baroud de la dernière chance. Comme un bras d’honneur à l’impuissance de la communauté internationale et de la surchauffe stérile de la diplomatie depuis des semaines, Vladimir Poutine a choisi cet exact moment pour prononcer, lors d’une intervention surprise à la télévision russe, le lancement d’une «opération militaire» dans l’est de l’Ukraine, appelant les forces de Kiev à «déposer les armes». Avant de menacer de réplique tous ceux qui viendraient interférer dans l’assaut. Dans la foulée, les envoyés spéciaux de la télévision américaine CNN dans la capitale ukrainienne et à la frontière rendaient compte d’explosions et de tirs d’artilleries constatés sur place.

    «Donnez une chance à la paix»
    La réunion du conseil de sécurité s’était ouverte à New York à 21h30, sous la houlette de l’ambassadeur russe (à qui une lugubre coïncidence calendaire confie la présidence tournante), vingt minutes avant la déclaration de guerre. Dans une atmosphère d’épaisse impuissance, la ronde des discours fut lancée par la brève adresse du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, donnant le ton par son exhortation à Vladimir Poutine de revenir sur sa décision de procéder à l’invasion : «Du fond de mon cœur, vous devez arrêter l’attaque de vos troupes contre l’Ukraine. Donnez une chance à la paix. Trop de gens sont déjà morts».

  • S’ensuivit une litanie de discours à l’avenant, d’invocations de la charte des Nations Unies pour en appeler à un retour à la diplomatie, au gré de la mécanique d’une sorte de théâtre de plus en plus virtuel et sidérant de déconnexion vis-à-vis de la réalité de l’enclenchement d’un conflit meurtrier. A l’image de cette imploration de la Russie formulée par Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des Etats-Unis : «Evitez de vous précipiter vers l’abîme avant qu’il ne soit trop tard». Tandis qu’elle transmettait le «soutien indéfectible à l’Ukraine» du président Biden, celui-ci émettait depuis la Maison Blanche un communiqué pour dénoncer «une attaque injustifiée et non provoquée des forces militaires russes.»

     
    «Le président Poutine a choisi une guerre préméditée qui entraînera des pertes de vies et des souffrances humaines catastrophiques. La Russie est seule responsable de la mort et de la destruction que cette attaque entraînera et les États-Unis et leurs alliés et partenaires répondront de manière unie et décisive. Le monde demandera des comptes à la Russie», a-t-il fait savoir, avant d’annoncer une rencontre dès jeudi matin avec ses homologues du G7, suivie d’une adresse au peuple américain pour annoncer les nouvelles sanctions prononcées par les États-Unis et leurs alliés en réponse à «cet acte d’agression inutile contre l’Ukraine et la paix et la sécurité mondiales». Biden a également annoncé une concertation d’urgence de l’Otan en vue d’assurer «une réponse forte et unie qui dissuade toute agression contre l’Alliance».

    Une bataille sémantique sans issue a ensuite opposé les ambassadeurs russes et ukrainiens, le premier réfutant le terme de «guerre» invoqué par le second, qui l’interpellait pour lui demander s’il oserait nier l’agression et le bombardement en cours de plusieurs villes ukrainiennes : «Ce n’est pas une guerre mais une intervention militaire». Puis «il ne s’agit pas de s’attaquer au peuple ukrainien mais à la junte au pouvoir».

     
    Découvrant ce qui était en train de se jouer à l’heure même où ils s’étaient exprimés, les émissaires de nombreux pays représentés ont souhaité reprendre la parole pour dénoncer et condamner l’initiative de Poutine, décrétée «au mépris des Nations Unies», selon le terme du Français Nicolas de Rivière. Mais les autorité de Moscou «dorment», a assuré avec morgue le président de séance russe, qui n’entendait, selon ses dires, pas les réveiller pour ça. Et l’homme de Kiev d’avoir alors cette ultime réplique : «Il n’y a pas de purgatoire pour les criminels de guerre. Ils vont directement en enfer.» A cette heure du cœur de la nuit des Nations Unies, le jour commençait à se lever sur l’Ukraine en proie aux bombardements.

  • Appel désespéré
    Au cours des heures précédentes, les signes s’étaient amoncelés, les uns après les autres, d’un embrasement proche, et que l’offensive des quelque 190 000 troupes russes massées depuis des semaines autour des frontières ukrainiennes n’était sans doute plus qu’une question d’instants. Il y avait eu ce changement de ton à Kiev, où le même gouvernement qui avait longtemps moqué l’alarmisme américain décrétait l’état d’urgence. La fermeture de l’espace aérien russe autour de l’Ukraine. L’annonce par le Pentagone que les forces russes et séparatistes se tenaient désormais prêtes, en position d’enclencher le combat aussitôt l’ordre reçu de Moscou.

     
    Il y avait eu aussi cet ultime appel désespéré, et laissé sans réponse, lancé à Poutine par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le calme avait forcé l’admiration internationale ces dernières semaines. Et ce discours pétrifiant prononcé par ce dernier, au milieu de la nuit ukrainienne, en sa langue maternelle, le russe, pour implorer le peuple du pays voisin de rejoindre le sien dans son aspiration à la paix. «Mais si nous sommes attaqués, si nos vies et celles de nos enfants sont en danger, nous nous défendrons». Trois heures plus tard, l’offensive russe commençait.

    Enfin il y avait eu la divulgation de cette lettre qu’auraient adressée la veille les gouvernements séparatistes pro-russes au Kremlin pour quérir sa protection contre une supposée «agression» ukrainienne – niée par Kiev, et que rien ne prouve à ce jour. A une heure du début de la réunion aux Nations-Unies, les médias russes affirmaient que Donetsk, l’un des deux «capitales» autoproclamées du Donbass séparatiste, subirait les bombardements ukrainiens, soit là le prétexte, possiblement contrefait de toutes pièces, à une intervention russe.

  • «Massacre massif»
    Interrogé par CNN en prélude de la réunion, l’ancien Secrétaire à la Défense de Bill Clinton, William Cohen, évoquait avec amertume le risque imminent d’un «massacre massif» : «Poutine a le choix : il peut le faire de manière éclair, en ciblant une ville, la capitale, peut-être pour décapiter le gouvernement, comme il peut commencer à bombarder des campagnes où il tuerait des milliers d’innocents. Toutes ces options lui appartiennent. La question est : est-il encore rationnel ? Quand vous êtes susceptible de déclencher cette puissance de feu sur des populations innocentes qui ne présentent aucun risque pour la Russie, avec les conséquences auxquelles on peut s’attendre en termes de bilan humain, c’est la question de la rationalité qui se pose. Aujourd’hui sa décision est prise, et il nous revient, aux Etats-Unis et en Europe, de prendre nos responsabilités en appliquant le maximum de sanctions. Non pas qu’elles puissent encore le dissuader mais il faut qu’il souffre lui aussi, l’isoler, et plus il souffrira, mieux ce sera au long cours. Nous n’avons pas d’autre choix. Il s’apprête à tuer des milliers d’innocents.»

    A l’heure où s’achevait la réunion du conseil de sécurité, la journaliste de la chaîne américaine ABC Martha Raddatz révélait sur Twitter avoir reçu trois heures plus tôt ce message d’un haut responsable du Pentagone : «Vous vivez probablement les toutes dernières heures de paix du continent européen avant longtemps. Faîtes attention à vous»

  • L’essentiel
    EN DIRECT – Offensive russe en Ukraine : Macron demande un sommet de l’Otan
    Guerre entre l’Ukraine et la Russie
    La Russie a annoncé en pleine nuit le début d’une «opération militaire» en Ukraine. Les bombardements ont commencé y compris à Kiev, la capitale.

     
    En résumé :

    – Un peu avant 3 heures GMT (4 heures à Paris), dans la nuit de mercredi à jeudi, le président russe Vladimir Poutine est apparu à la télévision russe et a annoncé qu’il avait «pris la décision d’une opération militaire» en Ukraine, officiellement pour défendre les séparatistes russes.

    – Une minute après la fin de son allocution, deux explosions secouaient Kramatorsk, le centre administratif et militaire de la région du Donbass, a constaté le correspondant de Libération sur place.

     
    11h55
    Comment la Russie a-t-elle préparé son offensive contre l’Ukraine ? Chars, blindés, navires… Moscou a déployé des unités en masse, avec des matériels très récents. Libération fait le récit de l’opération.
    11h52
    Les prix des céréales explose à cause de la crise ukrainienne. Sur le marché européen, le prix du blé atteint pic totalement inédit, à 344 euros la tonne sur Euronext. Les cours du blé et du maïs, dont l’Ukraine est le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès l’ouverture, quelques heures après le début de l’invasion russe de l’Ukraine.
     
    11h41
    Macron veut «un Sommet de l’Otan au plus vite». Alors qu’un conseil de défense et de sécurité nationale convoqué par Macron s’est tenu dans la matinée, l’Elysée affirme que, comme Boris Johnson,

    «le Président de la République souhaite la tenue d’un Sommet de l’Otan au plus vite, en concertation avec nos partenaires et alliés».
    11h39
    Le président bélarusse assure que son armée ne participe pas à l’invasion de son allié Russe en Ukraine. «Nos troupes ne prennent aucune part à cette opération», a déclaré Alexandre Loukachenko lors d’une réunion avec les chefs de son armée. Mais selon Kiev, les forces russes utilisent le territoire bélarusse, où un contingent était stationné depuis des semaines pour des manoeuvres, dans leur attaque contre l’Ukraine.

  • 11h27
    Le Sénat témoigne son soutien à l’Ukraine. Le président du Sénat français Gérard Larcher (LR) a condamné dans l’hémicycle l’invasion russe en Ukraine, un «acte de guerre intolérable qui met en péril la sécurité de notre continent». Il a ajouté : «Au nom du Sénat tout entier, je souhaite condamner avec la plus grande solennité cet acte de guerre intolérable qui met en péril la sécurité de notre continent et exprimer notre solidarité au peuple ukrainien injustement agressé». Il a enfin indiqué qu’il s’entretiendrait dans la journée avec le président de la Rada, le parlement ukrainien, «pour l’assurer du soutien de notre assemblée».
    11h23
    Boris Johnson va s’adresser aux Britanniques à la télévision puis au Parlement au sujet de l’intervention russe en Ukraine, qu’il a qualifiée de «catastrophe pour le continent» européen. Le Premier ministre britannique a présidé en matinée une réunion de crise à Downing Street et promis une réponse «décisive» à l’invasion lancée par l’armée russe. «C’est une catastrophe pour notre continent», a-t-il tweeté. Il «appelle à une réunion d’urgence de tous les dirigeants de l’Otan dès que possible».

    I am appalled by the horrific events in Ukraine and I have spoken to President Zelenskyy to discuss next steps.

    President Putin has chosen a path of bloodshed and destruction by launching this unprovoked attack on Ukraine.

    The UK and our allies will respond decisively.

    — Boris Johnson (@BorisJohnson) February 24, 2022
     
    11h13
    La Moldavie, pays frontalier de l’Ukraine, ferme son espace aérien. «L’espace aérien sera fermé à partir de 12 heures (heure locale). Les vols seront détournés vers d’autres aéroports», a déclaré le vice-Premier ministre moldave Andrei Spinu sur Telegram, justifiant cette décision par «la situation dans la région». La Bélarus fait de même pour une partie de son espace aérien, celui situé au dessus de la frontière ukrainienne, dans le sud du pays.

  • 11h09
    Les pays de l’Est s’inquiètent. La Lituanie va imposer l’état d’urgence sur son territoire après l’attaque aérienne et terrestre de l’armée russe contre l’Ukraine. A l’issue d’une réunion du conseil de défense nationale, le président lituanien, Gitanas Nauseda, a ajouté que «la Lituanie demanderait l’activation de l’article 4 de l’Otan», qui prévoit des consultations d’urgence si un membre de l’alliance est menacé. Une demande analogue a été faite officiellement par la Pologne.
     
    11h03
    Nouveau bilan humain en Ukraine, dont des civils. Au moment où l’armée russe répète qu’elle vise des cibles militaires et que les civils n’ont «rien à craindre», l’Ukraine annonce que plus de 40 soldats et une dizaine de civils ont été tués.
    10h57
    L’ambassadeur de France en Ukraine signale la mise en place d’une cellule de crise pour aiguiller les ressortissants français.

    Consignes aux Français en #Ukraine. Restez à l’abri quel que soit votre lieu de résidence. Cellule de crise de l’ambassade est ouverte. Peut-être jointe au +380 44 590 36 39. pic.twitter.com/BCdMNbpGmD

    — Etienne de Poncins (@EdePoncins) February 24, 2022
     
    10h54
    L’Ukraine rompt ses liens diplomatiques avec la Russie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est une nouvelle fois adresssé à la nation, au premier jour de l’invasion de son pays par les forces armées russes. «Nous avons rompu les liens diplomatiques avec la Russie», a-t-il déclaré alors que ces relations avaient été maintenues même après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
    10h50
    Un conseil de défense est en cours depuis 9 heures du matin à l’Elysée. Autour du président de la République Emmanuel Macron, ont pris place le Premier ministre Jean Castex, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, la ministre des Armées Florence Parly et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Après avoir condamné ce matin «fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine» et réclamé que le Russie mette «immédiatement fin à ses opérations militaires», Emmanuel Macron a eu un échange téléphonique avec Volodymyr Zelensky à 8 heures. Le dirigeant ukrainien lui «a décrit la situation et a demandé des interventions multiples pour soutenir l’Ukraine», selon l’Elysée. Dans la foulée, le chef de l’Etat s’est entretenu avec le président du Conseil européen Charles Michel. Une visioconférence avec les dirigeants du G7 à 15 heures était déjà au programme de la journée. A cela s’ajoute un sommets des dirigeants des 27 pays de l’UE à Bruxelles qui a été convoqué en urgence et qui se tiendra à 20 heures. Par Charlotte Chaffanjon.

  • 0h46
    L’offensive en Ukraine agite l’Assemblée. «L’actualité a tout à fait sa place dans cet hémicycle…» À l’Assemblée, le président de séance (PS) David Habib a ouvert le débat sur la crise sanitaire ce jeudi matin par une longue parenthèse sur l’Ukraine. Des représentants de chaque groupe ont pris la parole. Le patron des députés LREM Christophe Castaner s’en est tenu à relayer la position de l’exécutif, là où l’opposition a demandé l’organisation d’un débat parlementaire sur le conflit. «Je crois que nous devons être associés. Il n’y a aucune polémique, mais nous devons faire front commun», a insisté Philippe Gosselin (LR). «Nous devons débattre devant la représentation nationale des suites qui seront données par la France», a ajouté la présidente du groupe La France insoumise, Mathilde Panot. Interrogé par Libération, Matignon indique que ce débat n’est «pas prévu pour le moment». Par Jean-Baptiste Daoulas.
    10h41
    Le grand oral de Marine Le Pen repoussé. France Télévisions a décidé de déprogrammer en urgence l’émission «Elysée 2022», grand oral de la candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen prévu ce jeudi soir, au profit d’un programme spécial consacré au conflit en Ukraine. L’émission initialement prévue «aura lieu dans les prochains jours».
     
    10h16
    Les habitants de Kiev qui tentent de fuir la ville sont pris dans les embouteillages.

  • EN DIRECT – Invasion russe en Ukraine : Kiev annonce la mort de 40 soldats et d’une dizaine de civils ukrainiens
    Live

     Le président russe Vladimir Poutine a lancé ce jeudi 24 février une opération militaire en Ukraine, après une escalade des tensions entre les deux pays ces derniers jours. Suivez les dernières informations dans notre direct.

    La Croix (avec AFP), 
    le 24/02/2022 à 08:39 
    Modifié le 24/02/2022 à 12:22

  • 12 h 20 [TURQUIE] Ankara dénonce une « menace contre la sécurité mondiale »
    Le ministère des affaires étrangères turc appelle la Russie à cesser son intervention « injuste et illégale au plus vite », s’inquiétant d’une « menace contre la sécurité mondiale et régionale ».
    ⇒ 12 h 15 [RUSSIE] L’opération militaire russe en Ukraine durera « le temps nécessaire », assure le Kremlin
    Le Kremlin assure que l’opération militaire contre l’Ukraine durera le temps nécessaire, en fonction de ses « résultats » et de sa « pertinence ». Il estime que l’opinion russe soutiendra une telle offensive.
    Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov affirme que Moscou a pour objectif d’imposer un « statut neutre » à l’Ukraine, sa démilitarisation et l’élimination des « nazis » qui selon lui se trouvent dans le pays.

  • 12 h 05 [UKRAINE] Le président ukrainien compare la Russie à « l’Allemagne nazie »

    12 h 00 : Le point sur la situation
    ► Depuis le début des combats, une quarantaine de soldats ukrainiens et une dizaine de civils auraient été tués, selon les autorités de Kiev qui ont aussi annoncé avoir tué « cinquante occupants russes ». Les autorités russes assurent de leur côté que les habitants de l’Ukraine « n’ont rien à craindre » des opérations militaires.
    ► Des troupes terrestres ont passé la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie et attaqué les postes de surveillance, selon Kiev. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, allié de Vladimir Poutine, affirme pour sa part que ses troupes « ne prennent aucune part à cette opération ». D’autres véhicules russes auraient également débarqué en Ukraine depuis la Crimée, annexée par la Russie en 2014.
    ► « La France condamne fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine », a réagi Emmanuel Macron sur Twitter, en appelant Moscou à « mettre immédiatement fin à ses opérations militaires ». Le chef de l’État a ajouté que la France agissait avec ses partenaires « pour que cesse la guerre ». Un conseil de défense a été convoqué à l’Elysée à 9 heures ce matin.

  • ► Plusieurs pays, la Pologne en tête, ont activé l’article 4 du traité de l’Otan, pour demander une consultation des états membres de l’alliance militaire. Une réunion entre les trente ambassadeurs est prévue à 12 h 30. Emmanuel Macron et Boris Johnson réclament un sommet de l’Otan « au plus vite ».
    Guerre en Ukraine : ce que prévoit l’article 4 de l’Otan donc l’activation est réclamée par la Pologne
    ► Conséquence de l’invasion, le cours du pétrole s’est envolé dans la matinée, pour dépasser le seuil des 100 dollars au baril. La plupart des Bourses sont écroulées à l’ouverture. Le prix du blé atteint lui des prix records.

  • Invasion de l’Ukraine : que prévoit l’article 4 de l’Otan, dont l’activation est réclamée par la Pologne ?
    Explication

     Alors que les troupes russes sont entrées dans le territoire ukrainien dans la nuit de jeudi 24 février, plusieurs pays ont demandé à l’Otan l’activation de l’article 4 du traité. Selon ces États, l’invasion russe fait peser une lourde menace sur leur souveraineté.

  • Le gouvernement polonais a annoncé jeudi 24 février avoir demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité de l’Alliance. « Il y a un instant, l’ambassadeur (polonais, NDLR) à Bruxelles a soumis une telle demande au secrétaire général de l’Otan, avec un groupe d’alliés », a déclaré le porte-parole du gouvernement polonais Piotr Müller.

    Guerre en Ukraine : l’armée ukrainienne assure avoir tué une cinquantaine « d’occupants russes »

  • Varsovie n’est pas la seule capitale à solliciter cette disposition qui figure dans le quatrième article des statuts de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Les pays Baltes (Lettonie, Estonie, Lituanie) et la Roumanie ont joint leur voix à la Pologne pour réclamer une consultation.

  • « L’agression généralisée de la Russie est une menace pour le monde entier et pour tous les pays de l’Otan. Des consultations sur le renforcement de la sécurité des alliés doivent être engagées afin de mettre en œuvre des mesures supplémentaires pour assurer la défense des alliés de l’Otan », a appelé la première ministre estonienne, Kaja Kallas.

    Un article activé lors de l’annexion de la Crimée
    Cet article 4 prévoit que les parties membres de l’alliance militaire puissent se consulter « chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée ». La convocation par ces différents pays a ainsi provoqué une réunion des trente ambassadeurs de l’Otan, qui se tiendra ce jeudi 24 février.

  • L’article 4 du traité fondateur de l’Otan avait déjà été invoqué par la Lituanie en août 2021, pour tenter de trouver une issue à la crise des migrants à la frontière biélorusse. Concernant la Russie, la Lettonie, la Pologne et la Lituanie avaient demandé et obtenu l’activation de cette disposition lors de l’annexion de la Crimée en 2014.

    La défense commune
    Si les pays occidentaux ne réagissent pas militairement à l’invasion russe, c’est entre autres raisons parce que l’Ukraine n’est pas membre de l’Otan. Toutefois, le président russe Vladimir Poutine justifie son opération militaire par le refus définitif d’une adhésion ukrainienne au traité de l’Atlantique Nord.

  • Au sein de l’organisation, tous les États membres doivent se soutenir militairement, comme le prévoit l’article 5 : « Les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles (…) sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d’elles, dans l’exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, (…) assistera la partie ou les parties ainsi attaquées. »

  • 5:37
    Vladimir Poutine annonce le lancement d' »une opération militaire » en Ukraine
    Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lors d’une allocution télévisée dans la nuit de mercredi à jeudi le lancement d’une « opération militaire » en Ukraine.

    « J’ai pris la décision d’une opération militaire spéciale. (…) Nous nous efforcerons d’arriver à une démilitarisation et une dénazification de l’Ukraine », a clamé le maître du Kremlin.

  • 5:44
    Des explosions entendues à Kiev et dans plusieurs villes du pays
    Dès l’annonce du lancement de l’opération militaire russe sur l’Ukraine par Vladimir Poutine, des explosions ont été entendues à Kiev, mais aussi à Kharkiv, Odessa ou Dnipro.

  • 5:56
    Joe Biden dénonce « l’attaque injustifiée » de la Russie contre l’Ukraine
    Le président américain Joe Biden a dénoncé mercredi soir « l’attaque injustifiée » de la Russie contre l’Ukraine, après que son homologue russe Vladimir Poutine a annoncé une « opération militaire » pour défendre les séparatistes de l’est du pays.

    « Le président Poutine a choisi (de lancer) une guerre préméditée qui entraînera des souffrances et pertes humaines catastrophiques », a affirmé Joe Biden dans un communiqué. « La Russie, seule, est responsable de la mort et de la destruction que cette attaque provoquera », a-t-il insisté.

  • 5:59
    La France dénonce « le mépris » de la Russie à l’égard des Nations unies
    L’ambassadeur de France à l’ONU, Nicolas de Rivière, a dénoncé mercredi soir « le mépris » affiché par la Russie à l’égard des Nations unies après que Vladimir Poutine a annoncé « une opération militaire » en Ukraine.

    L’annonce par le président russe est intervenue au moment même où le Conseil de sécurité de l’ONU se réunissait sur la question de la crise entre l’Ukraine et la Russie.

  • 6:04
    Le président ukrainien confirme des frappes russes contre « des infrastructures militaires et garde-frontières ukrainiens »
    Dans une adresse à la Nation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a introduit la loi martiale, confirmant des frappes russes contre « des infrastructures militaires et garde-frontières ukrainiens ».

  • 6:08
    L’armée russe dit viser les sites militaires ukrainiens avec des « armes de haute précision »
    L’armée russe a assuré ce jeudi viser avec des « armes de haute précision » les sites militaires en Ukraine, où Moscou a lancé une opération militaire, ont rapporté les agences de presse russes.

    « Les infrastructures militaires, les installations de défense aérienne, les aérodromes militaires et l’aviation des forces armées ukrainiennes sont mis hors d’état de nuire avec des armes de haute précision », a indiqué le ministère russe de la Défense.

  • 6:20
    Ursula von der Leyen promet de tenir le Kremlin pour « responsable » de l’attaque « injustifiée » contre l’Ukraine
    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dénoncé l’attaque de la Russie contre l’Ukraine et s’est engagée à demander à Moscou de « rendre des comptes ».

     
    « Nous condamnons fermement l’attaque injustifiée de la Russie contre l’Ukraine. En ces heures sombres, nos pensées vont à l’Ukraine et aux femmes, hommes et enfants innocents qui font face à cette attaque non provoquée et craignent pour leur vie », a écrit Ursula von der Leyen sur Twitter. « Nous demanderons au Kremlin de rendre des comptes ».

  • 6:39
    Vladimir Poutine a choisi « l’effusion de sang et la destruction » en Ukraine, dénonce Boris Johnson
    « Le président Poutine a choisi la voie de l’effusion de sang et de la destruction en lançant cette attaque non provoquée contre l’Ukraine », a dénoncé le Premier ministre britannique dans un tweet.

     
    « Le Royaume-Uni et nos alliés répondront de manière décisive », a ajouté Boris Johnson.

  •  
    6:43
    Une réunion d’urgence des ambassadeurs de l’Otan sur la situation en Ukraine
    Les ambassadeurs des 30 pays membres de l’Otan vont se réunir en urgence ce jeudi matin à Bruxelles à la suite de l’opération militaire russe contre l’Ukraine, a annoncé un porte-parole de l’Alliance.

    Le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg, qui a condamné l' »attaque téméraire et non provoquée » de Moscou, doit tenir une conférence de presse à la mi-journée.

  • 7:27
    Volodymyr Zelensky souhaite une « coalition anti-Poutine » mondiale
    Le monde doit créer « une coalition anti-Poutine » pour « contraindre la Russie à la paix », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays est la cible d’une opération militaire de Moscou.

    « Nous sommes en train de bâtir une coalition anti-Poutine. Le monde doit contraindre la Russie à la paix », a-t-il affirmé à l’issue d’entretiens notamment avec les dirigeants américain, britannique et allemand.

  • 7:44
    La Russie et l’Ukraine annoncent chacun de leur côté des succès militaires
    L’armée russe affirme avoir détruit les systèmes de défense anti-aérienne et mis « hors service » les bases aériennes de l’Ukraine, où Moscou a lancé dans la matinée une opération militaire.

    En face, l’armée ukrainienne, quant à elle, dit avoir abattu dans l’est du pays cinq avions et un hélicoptère de l’armée russe.

  •  
    7:56
    Emmanuel Macron « condamne fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine »
    « La France condamne fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine. La Russie doit mettre immédiatement fin à ses opérations militaires », a écrit ce jeudi matin dans un tweet le président français.

     
    « La France est solidaire de l’Ukraine. Elle se tient aux côtés des Ukrainiens et agit avec ses partenaires et alliés pour que cesse la guerre », a poursuivit Emmanuel Macron.

  •  
    8:05
    Jean-Luc Mélenchon dénonce l’opération russe et appelle à refuser une « escalade insupportable »
    Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dénoncé l’opération russe en Ukraine, appelant à refuser cette « escalade insupportable » et à user de la voie « diplomatique » pour obtenir « un cessez-le-feu immédiat et un retrait de toutes les troupes étrangères d’Ukraine ».

     
    Il a appelé à « une réunion immédiate de l’organisation de sécurité et de coopération en Europe » et à une délibération « d’urgence » de l’ONU pour « rétablir la paix en Europe ».

  • 8:15
    « Le président russe fait le choix de la guerre », dénonce Fabien Roussel
    Le candidat du Parti communiste à la présidentielle a condamné l’opération militaire lancée par Vladimir Poutine en Ukraine, craignant une « nouvelle guerre mondiale ».

     
    « Le président russe fait le choix de la guerre. Il fait le choix de violer le droit international. C’est une situation grave, qui pourrait devenir une nouvelle guerre mondiale. Nous devons tout mettre en œuvre pour la désescalade », a-t-il écrit dans un tweet.

  • 8:21
    Eric Zemmour « condamne sans réserve l’intervention militaire russe » en Ukraine
    Le candidat d’extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour « condamne sans réserve l’intervention militaire russe qui a débuté cette nuit en Ukraine », a indiqué son équipe.

  • 8:36
    Emmanuel Macron convoque un conseil de défense à 9 heures sur la situation ukrainienne
    Après le lancement d' »une opération militaire » en Ukraine par Vladimir Poutine, qualifiée de « guerre » par Emmanuel Macron, le président français convoque un conseil de défense à 9 heures ce jeudi, annonce l’Elysée.

  • 8:47
    Plus aucun avion observé au dessus de l’Ukraine, après la fermeture de l’espace aérien du pays
    L’Ukraine a fermé son espace aérien pour l’aviation civile après l’annonce par Vladimir Poutine d’une opération militaire contre ce pays. Le ministère ukrainien de l’Infrastructure invoque « un haut risque pour la sécurité ».

    Comme il est possible d’observer sur les radars du trafic aérien, plus aucun avion ne vole au dessus du territoire ukrainien.

  • 8:49
    Anne Hidalgo condamne « avec la plus grande énergie l’attaque brutale ordonnée par Vladimir Poutine »
    La candidate socialiste Anne Hidalgo a « condamné avec la plus grande énergie l’attaque brutale ordonnée par Vladimir Poutine » et appelé à « réagir fermement devant cet acte injustifié et criminel ».

     
    « En ces moments sombres pour la paix et pour l’Europe, j’exprime ma solidarité et mon soutien avec l’Ukraine et son peuple », a-t-elle ajouté dans un tweet.

  • 9:08
    Raphaël Glucksmann estime qu’il faut « envoyer des armes défensives » à l’Ukraine
    L’eurodéputé Raphaël Glucksmann n’entend pas faire la guerre mais estime qu’il faut « envoyer des armes défensives » à l’Ukraine pour lui fournir les moyens de se défendre.

    Il préconise également de « frapper l’ensemble des oligarques [russes], qui sont les piliers du régime », notamment en saisissant leurs biens.

     
     
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    « On est en train de basculer dans un continent en guerre. On vit des heures extremement sombres », a-t-il ajouté.

  • 9:16
    « Certains pays ont suivi les Etats-Unis en soufflant sur les braises », réagit la Chine après l’intervention russe en Ukraine
    « Certains pays ont suivi les Etats-Unis en soufflant sur les braises ». Déclaration du Ministère chinois des Affaires étrangères ce jeudi.

    La Chine dit être opposée à toute initiative susceptible d’intensifier la guerre mais affirme « suivre de près » la situation en Ukraine.

    « Nous exhortons toutes les parties à faire preuve de retenue pour éviter que la situation ne devienne hors de contrôle », a indiqué devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying, sans condamner la Russie.

  • 9:21
    « La réponse de la France et de l’Europe doit être vigoureuse, coordonnée et sévère », affirme Valérie Pécresse
    « Je condamne avec la plus grande fermeté la guerre entamée par la Russie en Ukraine. Totale solidarité avec le peuple ukrainien. La réponse de la France et de l’Europe doit être vigoureuse, coordonnée et sévère », a-t-elle écrit dans un tweet.

  • 9:54
    « Poutine vient de déclencher une guerre sur notre continent » et « en porte la pleine et entière responsabilité », dénonce Yannick Jadot
    « Vladimir Poutine vient de déclencher une guerre sur notre continent. Il s’agit d’une agression sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale contre un pays européen, contre une démocratie. Je la condamne avec la plus grande force », a écrit le candidat EELV dans un tweet.

     
    « Vladimir Poutine en porte la pleine et entière responsabilité. La réponse de la France et de l’Europe unie doit être à la mesure de cette attaque contre la démocratie », a-t-il poursuivit.

  • 10:01
    Allié de Poutine, le président bélarusse assure que son armée ne participe pas à l’invasion russe de l’Ukraine
    Le président bélarusse a affirmé que son armée, un allié de Moscou, ne participait pas à l’invasion de l’Ukraine lancée par la Russie, alors que, selon Kiev, la Russie se sert du territoire bélarusse pour son invasion.

    « Nos troupes ne prennent aucune part à cette opération », a déclaré Alexandre Loukachenko lors d’une réunion avec les chefs de son armée.
    Selon Kiev, les forces russes utilisent le territoire bélarusse, où un contingent était stationné depuis des semaines pour des manoeuvres, dans leur attaque contre l’Ukraine.

  • 10:11
    « C’est une attaque contre l’Ukraine mais aussi contre l’ordre mondial et les valeurs démocratiques », pour l’ambassadeur d’Ukraine en France
    Au micro de BFMTV, Vadym Omelchenko, ambassadeur d’Ukraine en France, s’est exprimé sur « la guerre » menée par la Russie de Vladimir Poutine.

    « C’est une attaque contre l’Ukraine mais aussi contre l’ordre mondial et les valeurs démocratiques », a affirmé Vadym Omelchenko.
    Il a également annoncé que les troupes russes avaient franchi les frontières du territoire ukrainien. Il ajoute qu’il y a des « victimes » parmi les Ukrainiens mais que « les agresseurs russes subissent également des pertes ».

  • 10:14
    L’armée ukrainienne affirme avoir tué une cinquantaine d' »occupants russes »
    L’armée ukrainienne a affirmé ce jeudi avoir tué une cinquantaine « d’occupants russes » dans la région de Lougansk (est), alors que l’Ukraine fait face à une invasion de Moscou lancée dans la matinée.

    « Le 24 février, près de 50 occupants russes ont été liquidés près de la localité de Chtchastia », dans l’est de l’Ukraine, a assuré l’état-major de l’armée ukrainienne dans un communiqué.
    Le terme « d’occupant russe » peut désigner tant les soldats russes que les combattants séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine.

  • 10:19
    Marine Le Pen « appelle à la cessation immédiate des opérations militaires russes »
    L’intervention russe « doit sans ambiguïté être condamnée », dénonce la candidate du Rassemblement national dans un communiqué.

     
    « Aucune raison ne peut justifier le lancement d’une opération militaire contre l’Ukraine par la Russie qui rompt l’équilibre de la paix en Europe », estime-t-elle.

  • 10:28
    Des embouteillages immenses se forment sur les routes de Kiev, alors que les Ukrainiens fuient la capitale.

     

    Le Ministère de l’intérieur demande aux habitants de Kiev de ne pas quitter la ville dès maintenant, afin de ne pas créer d’embouteillages.

    Ailleurs dans le pays, de nombreux Ukrainiens cherchent à quitter le territoire, notamment en traversant la frontière slovaque.

  • 10:57
    Les civils ukrainiens « n’ont rien à craindre », affirme l’armée russe
    Après la déclaration de guerre de Vladimir Poutine contre l’Ukraine, l’armée russe a affirmé que les civils ukrainiens n’avaient « rien à craindre ».

    La Russie explique concentrer ses attaques contre les infrastructures militaires, « les systèmes de défense anti-aérienne » et « les bases aériennes de l’Ukraine ».

  • 11:03
    « Nous donnerons des armes à tous ceux qui veulent défendre le pays », annonce Zelensky
    « Nous donnerons des armes à tous ceux qui veulent défendre le pays. Soyez prêts à soutenir l’Ukraine sur les places de nos villes », a annoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, après la déclaration de guerre de la Russie contre son pays.

     
    « Nous lèverons les sanctions à l’encontre de tous les citoyens ukrainiens qui sont prêts à défendre notre pays dans le cadre de la défense territoriale, les armes à la main », poursuit-il.

  • 11:10
    Berlin prêt à « aider massivement » la Pologne en cas d’afflux de réfugiés
    L’Allemagne est prête à « aider massivement » ses voisins, tout particulièrement la Pologne, en cas d’afflux de réfugiés fuyant l’invasion russe en Ukraine, a assuré ce jeudi la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser.

    « Nous suivons de très près l’éventualité de mouvements de réfugiés vers nos pays voisins », a indiqué la ministre du gouvernement d’Olaf Scholz dans un communiqué.

  • 11:18
    La Moldavie ferme son espace aérien
    La Moldavie a fermé son espace aérien, en raison de l’invasion russe de l’Ukraine voisine, a annoncé le vice-Premier ministre moldave Andrei Spinu.

    « L’espace aérien sera fermé à partir de 12h. Les vols seront détournés vers d’autres aéroports », a déclaré Andrei Spinu sur Telegram, justifiant cette décision par « la situation dans la région ».

  • 11:31
    Plus de 40 soldats et une dizaine de civils tués, annonce la présidence ukrainienne
    Au moins 40 soldats et une dizaine de civils ont été tués aux premières heures de l’invasion russe de l’Ukraine, a annoncé à la presse un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

    « Je sais que plus de 40 militaires ukrainiens ont été tués et plusieurs dizaines blessés et il est question d’une dizaine de civils tués », à travers le pays, a déclaré Oleksiy Arestovych.
    Ces pertes sont causées par des frappes aériennes et de missiles jeudi matin, a-t-il précisé.

  • 11:42
    Emmanuel Macron demande un sommet de l’Otan « au plus vite »
    Le chef de l’Etat demande un sommet de l’alliance transatlantique « au plus vite » en concertation avec les partenaires et alliés, annonce l’Elysée, alors qu’a lieu ce jeudi matin un conseil de défense sur la guerre en Ukraine.

  • 11:59
    L’Otan annonce le déploiement de forces défensives supplémentaires aux frontières de l’Alliance
    L’alliance transatlantique annonce dans un communiqué le déploiement « des forces terrestres et aériennes défensives supplémentaires dans la partie orientale du territoire de l’Alliance, ainsi que des moyens maritimes supplémentaires ».

    L’Otan renforce ses « plans de défense visant à protéger tous les Alliés », ce qui exclut l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’organisation. Toutefois, elle rappelle être « aux côtés du peuple de l’Ukraine ».

    « Les mesures que nous prenons sont et demeurent préventives, proportionnées et non constitutives d’une escalade », est-il précisé.

  •  
    12:07
    Un sommet de l’Otan prévu ce vendredi en visioconférence
    Les dirigeants des pays de l’Otan vont se réunir ce vendredi pour un sommet en visioconférence, selon des sources diplomatiques, tandis que l’Alliance s’est dite prête à déployer des moyens supplémentaires pour assurer sa défense après l’attaque de la Russie contre l’Ukraine.

    « Des forces terrestres et aériennes défensives supplémentaires vont être déployées dans la partie orientale de l’Alliance, ainsi que des moyens maritimes supplémentaires », a précisé un diplomate.

  • 12:38
    Résumé des événements à la mi-journée ce jeudi
    Vladimir Poutine a annoncé cette nuit, lors d’une allocution télévisée, le lancement d' »une opération militaire » en Ukraine. La Russie dit viser les sites militaires ukrainiens. Voici un résumé des principaux évéments de la nuit et de la matinée:

    Peu de temps après l’annonce de Vladimir Poutine, des explosions sont entendues dans plusieurs villes du pays, notamment à Kiev, la capitale. Des forces terrestres russes, notamment des chars blindés, entrent sur le territoire ukrainien, notamment via la Crimée ou le Bélarus.
    Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a riposté et ordonné « d’infliger un maximum de pertes » aux forces russes ». « Nous donnerons des armes à tous ceux qui veulent défendre le pays », a-t-il ajouté.
    Des images impressionnantes circulent où l’on voit des Ukrainiens se réfugier dans des stations de métro après le retentissement des alarmes de bombardement. Nombre d’entre eux prennent la fuite, ce qui crée des embouteillages importants en sortie de Kiev ou à la frontière avec la Slovaquie notamment.
    En France, Emmanuel Macron a tenu un Conseil de défense ce matin. Le chef de l’État va s’adresser à la nation « prochainement ». Les dirigeants de l’Otan doivent par ailleurs se réunir vendredi pour un sommet en visioconférence.

  • 12:44
    Erdogan dénonce « un coup dur porté à la paix »
    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé « un coup dur porté à la paix et à la stabilité régionale » après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, lors d’une allocution au siège de la présidence retranmise à la télévision.

    « Nous rejetons cette opération inacceptable », a poursuivi le chef de l’Etat renouvelant ses appels à résoudre les problèmes « par le dialogue ».

  • 13:08
    Boris Johnson qualifie Vladimir Poutine de « dictateur »
    Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui vietn de s’adresser à la nation, a qualifié Vladimir Poutine de « dictateur » dans son allocution.

    « Les mois qui s’annoncent vont être difficiles, l’espoir va se faire rare, mais il sera de nouveau là, en Ukraine, dans les mois à venir. En dépit des missiles, des bombes, des tanks, je ne pense pas que le dictateur russe pourra casser la nation ukrainienne », assure Boris Johnson.

  • Martine Aubry dévoilera ce jeudi les nouvelles plaques « Pont de Kharkiv », le nom de sa ville jumelle ukrainienne.
     
    Le pont de Karkhov à Lille va changer de nom. Dans un communiqué, la mairie a annoncé abandonner le nom russe de ce pont situé près de la gare de Lille-Europe, au profit de l’orthographe ukrainienne. Le pont de « Karkhov » va ainsi être rebaptisé pont de « Kharkiv », le nom ukrainien de la ville jumelle de Lille.

    La ville de Lille a pris cette décision quelques heures après le lancement d’une offensive militaire russe en Ukraine. La ville de Kharkiv a été touchée par des bombardements russes dans la nuit.

     
    « Les nouvelles plaques ‘Pont de Kharkiv’ de ce pont, qui symbolise l’amitié entre les deux villes, seront dévoilées ce jeudi 24 février à partir de 15h, en présence de Martine Aubry », indique la ville.
    Etienne Mourmant, consul honoraire d’Ukraine en France sera également présent.

    Du bleu et jaune dans la ville
    La ville de Lille, qui « affirme tout son soutien au peuple ukrainien » va par ailleurs se mettre aux couleurs de l’Ukraine. Depuis ce jeudi matin, le drapeau ukrainien a été placé sur l’Hôtel de ville. A 18h20, la Grand Place, la place de la République ainsi que le Palais des Beaux Arts seront illuminés aux couleurs du drapeau ukrainien.

  • 13:16
    Manifestation contre l’offensive militaire russe devant l’ambassade de Russie à Paris
    Quelques centaines de personnes, parmi lesquels Yannick Jadot et Christiane Taubira, candidats à la présidentielle, se sont rassemblées à la mi-journée devant l’ambassade de Russie à Paris pour protester contre l’invasion russe en Ukraine et fustiger le président Vladimir Poutine, a constaté l’AFP.

    « No War », « Putin Ukraine 2022, Hitler poland 1939 », pouvait-on lire sur certaines pancartes brandies par des manifestants, qui ont scandé « Stop Poutine, stop la guerre ».
    Les manifestants, arborant le drapeau jaune et bleu de l’Ukraine, ont entonné un chant ukrainien datant de la seconde guerre mondiale.

  • 13:35
    Macron promet qu' »à cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse »
    « À cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse », a promis la président Emmanuel Macron. « Je veux vous dire ma détermination à vous protéger sans relâche ». « Les sanctions portées à la Russie seront à la hauteur de l’agression dont elle se rend coupable ».

    Le chef de l’État a averti les Français que cet « acte de guerre » aura « des conséquences profondes, durables sur nos vies et la géopolitique de notre continent ».

  • 13:42
    Poutine porte « la plus grave atteinte à la paix dans notre Europe depuis des décennies »
    Lors de cette prise de parole solennelle, Emmanuel Macron a déploré le chemin de la guerre emprunté la nuit dernière par le président russe Vladimir Poutine en Ukraine.

    « Je veux saluer le courage et la détermination du président ukrainien », a-t-il encore déclaré face aux Français. « En reniant sa parole, en refusant la voie diplomatique, en choisissant la guerre, le présient Poutine n’a pas seulement attaqué l’Ukraine, il a décidé de bafouer la souveraineté de l’Ukraine », a déclaré le président français, évoquant « un tournant de l’histoire de l’Europe ».

    « Il a décidé de porter l’atteinte la plus grave à la paix, à la stabilité dans notre Europe depuis des décennies ».

  • 13:53
    Macron s’adressera au Parlement vendredi, et de nouveau aux Français « dans les heures qui viennent »
    Emmanuel Macron a fait savoir qu’il s’adresserait au Parlement vendredi et devrait de nouveau s’adresser aux Français « dans les heures qui viennent » au sujet de la crise russo-ukrainienne.

    « Un message de ma part sera prononcé demain (vendredi) au Parlement », a-t-il déclaré à la fin de son allocution, « et je reviendrai vers vous dans les heures qui viennent afin de vous tenir informés de l’évolution de la situation et des décisions que je serai amené à prendre ».

  • 14:21
    Le message du président devant le Parlement, un dispositif rare
    Le message qui sera lu par Emmanuel Macron vendredi devant les deux assemblées du Parlement le sera au titre de l’article 18 de la Constitution qui n’est pas soumis à débat. Il s’agit d’un dispositif rare qui a eu lieu 18 fois sous la Ve République, la dernière fois datant du 2 juillet 2002 (il y a quasi 20 ans donc). Selon cet article, le président a aussi la possibilité de réunir le Congrès. 

    L’article 18 de la Constitution stipule que « le président de la République communique avec les deux assemblées du Parlement par des messages qu’il fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat ». « Il peut prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en Congrès. Sa déclaration peut donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait l’objet d’aucun vote. Hors session, les assemblées parlementaires sont réunies spécialement à cet effet.

  • 14:39
    Le chef de l’ONU demande à Poutine de « retirer ses troupes au nom de l’humanité »
    « Président Poutine, retirez vos troupes au nom de l’humanité », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres après les offensives russes en Ukraine. « Le conflit doit cesser maintenant ».

  • Le président russe Vladimir Poutine a déclenché dans la nuit de mercredi à jeudi une guerre contre l’Ukraine. Plusieurs attaques ont été lancées. En riposte, le président ukrainien Volodomyr Zelensky a appelé ses concitoyens à prendre les armes pour défendre la souveraineté de l’Ukraine.
    14:49
    À Kharkiv, des habitants se ruent au supermarché et devant les pharmacies
    Devant l’offensive russe, de nombreux habitants se ruent ce jeudi au supermarché et devant les pharmacies dans la ville de Kharkiv, deuxièm eplus grande ville du pays, située à l’est, proche de la frontière russe.

     

  • CheckNews
    Guerre en Ukraine: des crématoriums mobiles sont-ils déployés par l’armée russe pour brûler les corps des soldats?
    Guerre entre l’Ukraine et la Russiedossier
     
     
    Le ministère de la Défense britannique, à l’origine de la rumeur, n’est pas affirmatif sur le recours actuel à ces dispositifs. Les médias relayant l’information ont utilisé des vidéos en date de 2013.

  • Votre question porte sur l’affirmation selon laquelle les troupes russes sont en train de déployer des crématoriums mobiles sur le terrain, dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine. L’information a été relayée à partir du 23 février par la presse internationale – et CNews en France. On peut y lire que ces crématoriums «serviraient à cacher le nombre de morts causés durant les batailles» en suivant les troupes russes. Le Mirror assure même que ces véhicules «ont été vus à la suite de tanks marqués du symbole Z». Ces articles sont illustrés d’une image montrant un camion équipé de ce qui ressemble à un incinérateur.

     

  • A l’origine de l’information, une conférence de presse du ministre de la Défense britannique, Ben Wallace, qui s’est exprimé le 23 février. Devant les journalistes, il parle spontanément de ces crématoriums mobiles, mais sans affirmer qu’ils sont actuellement déployés : «On s’attend à voir des choses qu’ils ont faites par le passé. Ils ont déjà déployé des crématoriums mobiles pour suivre les troupes sur le terrain, ce qui est terrifiant. Si j’étais un soldat et que mes supérieurs me suivaient avec un crématorium mobile, ou si j’étais la mère ou le père d’un fils potentiellement déployé sur une zone de combat, et que mon gouvernement songeait à couvrir les pertes avec des crématoriums mobiles, je serais très, très inquiet.»

     
    Le ministre n’affirme à aucun moment que ces dispositifs ont d’ores et déjà été vus, cette année, sur le terrain. Répondant à la question d’une journaliste, il précise ainsi : «Je vais essayer de vous fournir une image aujourd’hui. On l’a vu lors de déploiements précédents, je ne vais pas spéculer sur ce qu’on peut voir maintenant, mais on l’a vu lors de précédents déploiements.»

  • IL N’Y A PAS DEUX SOLUTIONS

    OU POUTINE COMPREND LE SENS DES DIALOGUES DANS LE CAS CONTRAIRE COMME L’AFFIRME NICOLAS SARKOZY « NOUS COURRONS A UNE 3 EME GUERRE MONDIALE.

    C’EST UNE EVIDENCE MAIS C’EST A REGRETS QUE TELLES PAROLES SORTENT DU CLAVIER 

    LA RAISON SE DOIT DE L’EMPORTER.

    POUTINE VA TROP LOIN C’EST PLUS QU’UNE EVIDENCE 

    LE PANDA

    PATRICK JUAN 

  • Une publicité de 2013 pour une société russe
    De fait, dans leurs articles, les médias internationaux comme le Telegraph mentionnent bien la transmission, par le ministre de la Défense, de ces fameuses images. Interrogé par CheckNews, le service de presse du ministère botte en touche et affirme que les vidéos publiées dans la presse «datent de 2013».

     
    C’est bien le cas. La presse a en effet illustré cette information, présentée comme se déroulant dans le conflit actuel, par des images issues d’une vidéo YouTube vieille de nombreuses années. Il s’agit là d’une publicité pour la société russe Tourmaline qui construit des incinérateurs IN-50, en Russie, notamment pour neutraliser des déchets biologiques et chimiques. Sollicité par CheckNews, le propriétaire de cette entreprise n’a pas répondu.

    En attendant, s’il ne se prononce pas pour dire si, oui ou non, les images qu’il a transmises sont bien celles utilisées dans les médias précédemment cités, le ministère de la Défense britannique maintient que le dispositif a été mis en place précédemment. «La Russie a elle-même déclaré en mai 2015 que les pertes humaines militaires relevaient d’un secret d’Etat. Et des témoins oculaires de 2014 ont indiqué qu’au moins deux crématoriums mobiles ont été utilisés pour évacuer les restes des soldats Russes qui sont morts dans l’est de l’Ukraine», affirme le service de presse du ministère à CheckNews, sans plus de précisions.

  • Révélations dans la presse américaine, dénégations du Kremlin
    De fait, pendant la guerre du Donbass en 2014-2015, les mêmes affirmations sur l’utilisation de crématoriums mobiles par la Russie pour brûler les corps de ses propres soldats avaient circulé. A l’origine, une interview du chef de la sécurité ukrainienne, Valentyn Nalyvaichenko, pour Channel 5 en janvier 2015, qui avançait que sept crématoriums mobiles en provenance de la Russie avaient été amenés dans la région de Donetsk.

    BREAKING: Russia using mobile crematoria to destroy bodies of their own soldiers when KIA to hide evidence of war from the homefront. #Putin

    — Seth Moulton (@sethmoulton) March 30, 2015
    Après un voyage en Ukraine en mars 2015, deux membres de la Commission des forces armées de la Chambre des représentants des États-Unis, Mac Thornberry et Seth Moulton, avaient confirmé cette information aux journalistes américains, dont Josh Rogin du média Bloomberg en mai 2015. Un porte-parole du Kremlin avait alors nié ces affirmations. A noter qu’à l’époque, de nombreux articles comme ceux de Business Insider et du National Post, avaient été illustrés avec les mêmes captures d’écran de vidéo de l’entreprise Turmalin, datant donc de 2013.

  • Guerre en Ukraine : la situation en direct… tirs de missiles sur Kiev, Macron veut maintenir le dialogue

    – Les talibans expriment leur «inquiétude»

     
     

    Dans un communiqué, le régime des talibans a exprimé son «inquiétude» face à la situation en Ukraine et «la possibilité réelle de victimes civiles» : «L’émirat islamique appelle à la retenue des deux parties. Tous doivent éviter de prendre des positions qui pourraient intensifier la violence», a écrit le régime qui a renversé le gouvernement afghan à l’été dernier et imposé, depuis, de terribles restrictions sur la population.

     
     

    Statement concerning crisis in #Ukrainepic.twitter.com/Ck17sMrAWy

    — Abdul Qahar Balkhi (@QaharBalkhi) February 25, 2022
    – « Tirs de missiles horribles » sur Kiev

     
     

    Le chef de la diplomatie ukrainienne a dénoncé vendredi des tirs de missiles russes qui ont touché Kiev à l’aube, faisant au moins trois blessés, au lendemain du début de l’invasion russe du pays. « Des tirs horribles de missiles russes sur Kiev. La dernière fois que notre capitale a connu quelque chose de semblable, c’était en 1941 quand elle a été attaquée par l’Allemagne nazie. L’Ukraine a vaincu ce démon et vaincra aussi celui-ci », a affirmé Dmytro Kouleba dans un message sur son compte Twitter.

  • Deux fortes détonations ont été entendues vendredi à l’aube dans le centre de Kiev, selon une journaliste de l’AFP. L’armée de terre ukrainienne a indiqué que des « tirs de missiles » visaient Kiev, précisant en avoir détruit deux en vol. Selon le maire de la ville, Vitali Klitschko, ces tirs auraient blessé trois personnes, dont une grièvement, dans un quartier résidentiel du sud-est de la capitale ukrainienne. Selon des sources militaires occidentales, l’armée russe se rapprochait de Kiev, où un couvre-feu a été imposé, avec l’intention de « décapiter le gouvernement » ukrainien et d’y installer à la place un gouvernement favorable à Moscou. L’offensive russe a commencé jeudi à l’aube, après la reconnaissance lundi par le président russe Vladimir Poutine de l’indépendance de territoires séparatistes ukrainiens du Donbass, dans l’est de l’Ukraine.

    – Macron essaye de maintenir le dialogue

    Emmanuel Macron a jugé vendredi utile de « laisser ouvert le chemin » du dialogue avec Moscou pour obtenir un arrêt de son offensive en Ukraine, tout en dénonçant « la duplicité » de son homologue russe Vladimir Poutine.

    A l’issue d’un sommet de l’UE à Bruxelles, le président français a indiqué avoir eu jeudi « un « échange franc, direct, rapide » avec Vladimir Poutine, pour réclamer « l’arrêt des combats dans les meilleurs délais » et « lui demander de discuter » avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky « dont c’était la demande ». « Je pense que c’est de ma responsabilité (…) tout en condamnant, tout en sanctionnant, tout en continuant à agir, de laisser ce chemin ouvert pour que le jour où les conditions pourront être remplies, nous puissions obtenir une cessation des hostilités », a-t-il fait valoir. Pour autant, le président français, qui avait multiplié les initiatives diplomatiques ces dernières semaines, a déploré la « duplicité » du Kremlin.

    Peu de temps avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, « nous discutions encore des détails de mise en oeuvre des accords de Minsk. Donc, oui, il y a eu duplicité, il y a eu un choix délibéré, conscient, du président Poutine de lancer la guerre quand nous pouvions encore négocier la paix », a-t-il estimé. « Nous devons tirer toutes les conclusions du choix du président Poutine de vouloir faire bégayer l’histoire européenne et nous ramener à des logiques d’empire et de confrontation, de bafouer tous les principes qui président au droit international », a poursuivi Emmanuel Macron.

    Il a par ailleurs annoncé la série de mesures prises contre la Russie, dans plusieurs tweets publiés au petit matin

  • – Macron a appelé Poutine pour « exiger l’arrêt immédiat » de l’offensive

    Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi le président russe Vladimir Poutine pour « exiger l’arrêt immédiat » de l’offensive menée par l’armée russe en Ukraine, a indiqué la présidence française.

    « Après avoir parlé au président ukrainien, et en concertation avec lui, le président a appelé Vladimir Poutine pour exiger l’arrêt immédiat des opérations militaires russes, en rappelant que la Russie s’exposait à des sanctions massives », a indiqué l’Elysée alors qu’Emmanuel Macron participait à un sommet européen exceptionnel à Bruxelles. De son côté, le Kremlin a confirmé l’appel entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, le qualifiant de «franc».

    – Menace russe contre les Occidentaux: l’Otan est aussi une « alliance nucléaire », réplique Paris (Le Drian)

    L’Otan est aussi une « alliance nucléaire », a averti jeudi le ministre français des Affaires étrangères, alors que la Russie agite la menace nucléaire en cas d’entrave à son offensive en Ukraine.

    « L’Alliance atlantique est aussi une alliance nucléaire », a rappelé Jean-Yves Le Drian sur la chaîne TF1, qualifiant le président russe Vladimir Poutine de « dictateur » et promettant des sanctions occidentales qui vont « taper au coeur » la Russie.

    – Le Pentagone va déployer 7.000 soldats supplémentaires en Allemagne

    Le Pentagone va envoyer quelque 7.000 soldats supplémentaires en Allemagne, en réaction à l’invasion de l’Ukraine décidée par Vladimir Poutine, a annoncé jeudi un haut responsable américain à Washington.

    L’objectif de ce nouveau déploiement, qui interviendra dans les prochains jours, est de « rassurer les alliés de l’Otan, dissuader une attaque russe et être prêt à soutenir les besoins dans la région », a précisé ce responsable.

    – « Supériorité aérienne totale » de Moscou sur l’Ukraine (renseignement occidental)

    La Russie a une « supériorité aérienne totale » en Ukraine et veut masser « une force écrasante » autour de la capitale Kiev, a affirmé jeudi un haut responsable du renseignement occidental.

  • Guerre en Ukraine : la situation en direct… tirs de missiles sur Kiev, Macron veut maintenir le dialogue
    Paris Match | Publié le 25/02/2022 à 07h17 |Mis à jour le 25/02/2022 à 11h17La Rédaction, avec AFP
    Une manifestation anti-Poutine aux Etats-Unis jeudi soir.REUTERS/Ringo Chiu
    Retrouvez les dernières informations concernant la guerre en Ukraine.

    – Les talibans expriment leur «inquiétude»

    Dans un communiqué, le régime des talibans a exprimé son «inquiétude» face à la situation en Ukraine et «la possibilité réelle de victimes civiles» : «L’émirat islamique appelle à la retenue des deux parties. Tous doivent éviter de prendre des positions qui pourraient intensifier la violence», a écrit le régime qui a renversé le gouvernement afghan à l’été dernier et imposé, depuis, de terribles restrictions sur la population.

     Statement concerning crisis in #Ukrainepic.twitter.com/Ck17sMrAWy

    — Abdul Qahar Balkhi (@QaharBalkhi) February 25, 2022
    – « Tirs de missiles horribles » sur Kiev

     
    Le chef de la diplomatie ukrainienne a dénoncé vendredi des tirs de missiles russes qui ont touché Kiev à l’aube, faisant au moins trois blessés, au lendemain du début de l’invasion russe du pays. « Des tirs horribles de missiles russes sur Kiev. La dernière fois que notre capitale a connu quelque chose de semblable, c’était en 1941 quand elle a été attaquée par l’Allemagne nazie. L’Ukraine a vaincu ce démon et vaincra aussi celui-ci », a affirmé Dmytro Kouleba dans un message sur son compte Twitter.

    Deux fortes détonations ont été entendues vendredi à l’aube dans le centre de Kiev, selon une journaliste de l’AFP. L’armée de terre ukrainienne a indiqué que des « tirs de missiles » visaient Kiev, précisant en avoir détruit deux en vol. Selon le maire de la ville, Vitali Klitschko, ces tirs auraient blessé trois personnes, dont une grièvement, dans un quartier résidentiel du sud-est de la capitale ukrainienne. Selon des sources militaires occidentales, l’armée russe se rapprochait de Kiev, où un couvre-feu a été imposé, avec l’intention de « décapiter le gouvernement » ukrainien et d’y installer à la place un gouvernement favorable à Moscou. L’offensive russe a commencé jeudi à l’aube, après la reconnaissance lundi par le président russe Vladimir Poutine de l’indépendance de territoires séparatistes ukrainiens du Donbass, dans l’est de l’Ukraine.

     
    – Macron essaye de maintenir le dialogue

    Emmanuel Macron a jugé vendredi utile de « laisser ouvert le chemin » du dialogue avec Moscou pour obtenir un arrêt de son offensive en Ukraine, tout en dénonçant « la duplicité » de son homologue russe Vladimir Poutine.

    A l’issue d’un sommet de l’UE à Bruxelles, le président français a indiqué avoir eu jeudi « un « échange franc, direct, rapide » avec Vladimir Poutine, pour réclamer « l’arrêt des combats dans les meilleurs délais » et « lui demander de discuter » avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky « dont c’était la demande ». « Je pense que c’est de ma responsabilité (…) tout en condamnant, tout en sanctionnant, tout en continuant à agir, de laisser ce chemin ouvert pour que le jour où les conditions pourront être remplies, nous puissions obtenir une cessation des hostilités », a-t-il fait valoir. Pour autant, le président français, qui avait multiplié les initiatives diplomatiques ces dernières semaines, a déploré la « duplicité » du Kremlin.

    Peu de temps avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, « nous discutions encore des détails de mise en oeuvre des accords de Minsk. Donc, oui, il y a eu duplicité, il y a eu un choix délibéré, conscient, du président Poutine de lancer la guerre quand nous pouvions encore négocier la paix », a-t-il estimé. « Nous devons tirer toutes les conclusions du choix du président Poutine de vouloir faire bégayer l’histoire européenne et nous ramener à des logiques d’empire et de confrontation, de bafouer tous les principes qui président au droit international », a poursuivi Emmanuel Macron.

    Il a par ailleurs annoncé la série de mesures prises contre la Russie, dans plusieurs tweets publiés au petit matin

    En Européens, nous avons décidé d’infliger des coups très sévères à Moscou, sur des personnes, sur les secteurs de la finance, de l’énergie, des transports, de l’export, sur les visas. Le régime biélorusse, complice, sera également visé.

    — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 25, 2022
    – Guerre en Ukraine : au moins 137 morts et 316 blessés, indique le président Zelensky

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pris la parole jeudi soir, dressant le dernier bilan des pertes côté ukrainien, civiles et militaires et décrétant la mobilisation générale pour faire face à l’offensive russe.

    – Macron a appelé Poutine pour « exiger l’arrêt immédiat » de l’offensive

    Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi le président russe Vladimir Poutine pour « exiger l’arrêt immédiat » de l’offensive menée par l’armée russe en Ukraine, a indiqué la présidence française.

    « Après avoir parlé au président ukrainien, et en concertation avec lui, le président a appelé Vladimir Poutine pour exiger l’arrêt immédiat des opérations militaires russes, en rappelant que la Russie s’exposait à des sanctions massives », a indiqué l’Elysée alors qu’Emmanuel Macron participait à un sommet européen exceptionnel à Bruxelles. De son côté, le Kremlin a confirmé l’appel entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, le qualifiant de «franc».

    – Menace russe contre les Occidentaux: l’Otan est aussi une « alliance nucléaire », réplique Paris (Le Drian)

    L’Otan est aussi une « alliance nucléaire », a averti jeudi le ministre français des Affaires étrangères, alors que la Russie agite la menace nucléaire en cas d’entrave à son offensive en Ukraine.

    « L’Alliance atlantique est aussi une alliance nucléaire », a rappelé Jean-Yves Le Drian sur la chaîne TF1, qualifiant le président russe Vladimir Poutine de « dictateur » et promettant des sanctions occidentales qui vont « taper au coeur » la Russie.

    – Le Pentagone va déployer 7.000 soldats supplémentaires en Allemagne

    Le Pentagone va envoyer quelque 7.000 soldats supplémentaires en Allemagne, en réaction à l’invasion de l’Ukraine décidée par Vladimir Poutine, a annoncé jeudi un haut responsable américain à Washington.

    L’objectif de ce nouveau déploiement, qui interviendra dans les prochains jours, est de « rassurer les alliés de l’Otan, dissuader une attaque russe et être prêt à soutenir les besoins dans la région », a précisé ce responsable.

    – « Supériorité aérienne totale » de Moscou sur l’Ukraine (renseignement occidental)

    La Russie a une « supériorité aérienne totale » en Ukraine et veut masser « une force écrasante » autour de la capitale Kiev, a affirmé jeudi un haut responsable du renseignement occidental.

    « Les défenses aériennes de l’Ukraine sont maintenant éliminées et ils n’ont plus de force aérienne pour se protéger. Les Russes vont chercher dans les prochaines heures à masser une force écrasante autour de la capitale et la défense revient désormais aux forces terrestres et à la résistance populaire », a expliqué le responsable.

    – Biden assure que Poutine va devenir « un paria sur la scène internationale »

    Le président américain Joe Biden a assuré jeudi que son homologue russe Vladimir Poutine allait devenir « un paria sur la scène internationale » après sa décision d’attaquer l’Ukraine. Joe Biden a également affirmé « ne pas prévoir de parler avec Poutine », lors d’une allocution télévisée à la Maison Blanche.

    – Le Conseil de l’Europe « envisage » de nouvelles sanctions contre la Russie (communiqué)

    Le Conseil de l’Europe « envisage » de prendre de nouvelles sanctions contre la Russie qui a envahi l’Ukraine, après celles déjà prises en 2014 lorsqu’elle avait annexé la Crimée, a annoncé l’organisation paneuropéenne jeudi soir dans un communiqué.

    A l’issue d’une nouvelle « réunion extraordinaire » des représentants permanents de ses 47 Etats membres prévue vendredi après-midi, ceux-ci pourraient invoquer l’article 8 des statuts du Conseil qui permet de suspendre l’ensemble des droits de « représentation » d’un Etat membre voire, dans une étape ultérieure, de l’exclure.

    – La Russie a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl (présidence ukrainienne)

    La Russie, qui mène depuis la matinée de jeudi une invasion de l’Ukraine, a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl, site du pire accident nucléaire de l’histoire en 1986, a annoncé la présidence ukrainienne.

    « Après des combats acharnés, nous avons perdu le contrôle sur le site de Tchernobyl », a déclaré Mikhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence. Kiev avait fait état plus tôt de combats près du dépôt des déchets nucléaires du site.

  • L’offensive russe vise à «décapiter» le pouvoir à Kiev-

    L’offensive russe en Ukraine vise à «décapiter» le gouvernement à Kiev et installer à la place un régime favorable à Moscou, a affirmé jeudi un responsable militaire américain. «Fondamentalement, ils ont l’intention de décapiter le gouvernement et d’installer leur propre gouvernance», a-t-il déclaré.

    -Des combats à Tchernobyl, près du dépôt de déchets nucléaires-

    Selon le ministère ukrainien de l’Intérieur, des combats ont lieu à Tchernobyl . Au moins un espace de stockage a été détruit, mais les conséquences ne sont pas immédiatement connues. «Les forces d’occupation russes tentent de prendre le contrôle de Tchernobyl. Nos défenseurs donnent leur vie pour que la tragédie de 1986 ne soit pas répétée», a écrit sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant avoir donné cette information à la Première ministre suédoise Magdalena Andersson. «C’est une déclaration de guerre contre toute l’Europe».

  • Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a dénoncé « des tirs horribles de missiles russes sur Kiev ».
     
    Kiev, la capitale ukrainienne de près de 3 millions d’habitants, a de nouveau été visée par des bombardements tôt ce vendredi, au deuxième jour de l’offensive russe sur l’Ukraine. Sur des images fournies par des caméras de vidéosurveillance, on aperçoit le ciel de la capitale, déchiré par des faisceaux lumineux.

    Sur son compte Twitter, le ministre ukrainien des Affaires étrangères a dénoncé « des tirs horribles de missiles russes sur Kiev ».

    « La dernière fois que notre capitale a connu quelque chose de semblable, c’était en 1941 quand elle a été attaquée par l’Allemagne nazie. L’Ukraine a vaincu ce démon et vaincra aussi celui-ci », a-t-il ajouté, dans un tweet écrit en anglais, marquant sa volonté d’alerter la communauté internationale.
    Selon les autorités ukrainiennes, certains missiles ont pu être arrêtés par la défense anti-aérienne ukrainienne. Le maire de Kiev, l’ancien boxeur Vitali Klitschko, a également évoqué les bombardements de ce vendredi sur son compte Twitter, évoquant trois blessés, dont un « dans un état critique ».

     
    SUR LE MÊME SUJETGuerre en Ukraine: la Pologne prépare des « centres d’accueil » pour les réfugiés
    Le président Volodymyr Zelensky estime que l’Ukraine est « laissée seule » face à la Russie
    Un missile aurait visé un immeuble résidentiel, toujours selon le maire de Kiev. D’après les autorités américaines, les chars russes, qui sont passés par la frontière biélorusse, ne se trouveraient plus qu’à 30km de Kiev. Selon le premier bilan dressé dans la nuit de jeudi à vendredi par le président ukrainien Zelensky, 137 Ukrainiens ont perdu la vie au cours du premier jour de l’offensive russe.

  • Macron annonce une accélération du déploiement de soldats français en Roumanie. «La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l’Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie», a déclaré le président français à l’issue d’un sommet exceptionnel de l’UE à Bruxelles.

    Le président ukrainien décrète la mobilisation générale. Pour tenter de freiner l’offensive massive déclenchée par Vladimir Poutine les réservistes de tout le pays seront rappelés sous 90 jours. 

    L’invasion de l’Ukraine bouleverse la campagne présidentielle. Comme un air d’union sacrée, au moins pour un jour : Emmanuel Macron a plaidé l’«unité» des Français face à l’invasion russe de l’Ukraine, unanimement condamnée par les candidats à six semaines du premier tour.

    Macron va s’adresser au Parlement. Conformément à  la procédure prévue au premier alinéa de l’article 18 de la Constitution. Les présidents de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand (LREM), et du Sénat, Gérard Larcher (LR), liront simultanément dans les hémicycles un message du chef de l’État, qui n’a pas le droit d’y entrer. Il n’y aura pas de débat ni de vote. C’est la première fois que cette procédure est utilisée depuis Jacques Chirac en 2002, juste après sa réélection.

  • Bruno Tertrais est directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, expert en géopolitique et dissuasion nucléaire. Pour lui, l’isolement physique de Vladimir Poutine depuis le début de la pandémie a sans aucun doute contribué à sa radicalisation.

    Pour saisir ce que fait Vladimir Poutine, il faut comprendre sa vision du passé, avez-vous déclaré. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

     
    Poutine a toujours été obsédé par le passé. Il a vécu personnellement le traumatisme de l’effondrement de l’Europe de l’Est quand il était agent du KGB à Dresde. Une fois au pouvoir et surtout quand il y est revenu en 2012, il a adopté une vision révisionniste de l’histoire russe et de celle de l’URSS. Cette vision paranoïaque a mis en avant les soi-disant responsabilités historiques de l’Occident dans l’affaiblissement de la Russie et a pris un tour nouveau l’an dernier quand ses idées sur l’Ukraine ont été développées dans un long texte au moment du 30e anniversaire de l’éclatement de l’URSS et de l’indépendance de l’Ukraine. Difficile de savoir s’il croyait ce qu’il disait, mais ce discours est resté gravé dans l’esprit des élites russes. 
     

  • Industrie, finance… Comment les sanctions occidentales veulent isoler la Russie
    Analyse

     L’Europe et les États-Unis vont priver la plupart des banques russes d’accès au marché des capitaux et limiter l’exportation vers la Russie de produits de haute technologie. Cela va peser sur l’industrie et imposer un isolement financier relatif à la Russie, sans y créer un choc immédiat. D’autres mesures devraient suivre.

  • « Couper les liens »
    L’Union européenne va limiter l’accès des banques russes au marché des capitaux européens. Même chose pour un certain nombre d’entreprises étatiques russes. L’UE va également priver les entreprises russes d’accès à des technologies et à des pièces détachées ou des produits dont elles ont besoin : certains logiciels, les équipements pour l’industrie aéronautique et spatiale ou pour le raffinage de pétrole vont être interdits d’exportation vers la Russie.

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    Les restrictions d’exportation toucheront aussi les biens à double usage, civil et militaire. Et les banques européennes auront l’interdiction d’accepter des dépôts de citoyens russes de plus de 100 000 €.

    L’Union européenne « veut couper tous les liens entre la Russie et le système financier mondial », a expliqué le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire. Il s’agit d’« isoler financièrement la Russie » et d’« assécher les financements ». « Notre objectif est de faire plier l’économie russe, cela prendra le temps nécessaire », a ajouté Bruno Le Maire.

    Pas de sortie de « Swift »
    Ces sanctions vont en effet compliquer l’activité de l’industrie russe, qui va devoir trouver ailleurs à se procurer les produits et technologies qu’elle ne pourra plus acheter en Europe. Mais l’isolement financier de la Russie restera relatif, car il ne touchera pas toutes les banques. De plus, la Russie possède d’importantes réserves financières, qui lui permettront d’amortir le choc.

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    Les sanctions ne sont pas allées jusqu’à couper les institutions financières russes de la messagerie Swift, qui permet aux banques d’assurer toutes leurs transactions. En Europe, l’Italie et l’Allemagne ont freiné devant cette perspective, ces deux pays entretenant des relations économiques étroites avec la Russie, en particulier dans le secteur de l’énergie.

  • Ce refus entraîne une certaine déception du côté ukrainien. « Toutes les possibilités de sanctions n’ont pas encore été épuisées. La pression sur la Russie doit augmenter », a réagi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans un message sur Twitter s’adressant à Ursula von der Leyen. L’Union européenne a indiqué qu’elle prépare « en urgence » une autre vague de sanctions.

    Le Royaume-Uni vise Aeroflot
    Les sanctions brandies au même moment par les autres grandes économies et en particulier les États-Unis sont taillées exactement sur le même modèle. La Grande-Bretagne y ajoute une interdiction de vol pour la compagnie russe Aeroflot. Le Japon interdit l’exportation de composants électroniques. L’Australie et la Canada ont également annoncé les mêmes mesures.

  • En Russie, la banque centrale a aussitôt annoncé des mesures de soutien aux banques commerciales russes sanctionnées, qui bénéficieront de « toute l’assistance nécessaire ». La banque VTB, important établissement russe visé par les sanctions, a reconnu que, en raison des sanctions, ses clients russes ne pourront plus retirer du liquide à l’étranger au moyen de leur carte bancaire. Pour le reste, l’ensemble des opérations continuent à être assurées normalement, et les sanctions n’ont pas provoqué une ruée des épargnants vers les guichets des banques russes.

    Poussée d’inflation en Russie
    La tension est en revanche davantage perceptible sur le cours du rouble, qui a reculé face au dollar, malgré les interventions de la banque centrale russe. Le cours du rouble s’établissait après l’offensive russe à 94 roubles pour 1 €, quand il en valait 85 dix jours plus tôt.

    C’est peut-être l’évolution qui pourrait peser le plus sur les citoyens russes, dans la mesure où bon nombre de produits vendus dans les magasins sont importés. La chute du rouble signifie que ces produits vont devenir plus chers, dans un pays où l’inflation est déjà élevée. En 2021, elle a atteint 8,7 %. Le Kremlin pourrait, afin de limiter l’impact, décréter un blocage des prix pour les produits de première nécessité.

  • BONJOUR,

    Je l’écrivais le 25 février 2022, sur la menance de l’arme nucléaire, POUTINE intimidation ou folie, il passse à l’action….

    EN DIRECT – Guerre en Ukraine: Poutine met en alerte la force de dissuasion nucléaire russe
    Guerre entre l’Ukraine et la Russie.

    Le danger est universel, ces mots, propos, signifient quoi en réalités?

    L’armée russe a poursuivi son assaut de la capitale dans la nuit de samedi à dimanche, mais sans briser la résistance des soldats ukrainiens. L’Occident s’implique de plus en plus dans le conflit, en armant l’Ukraine et en sanctionnant la Russie.

    En résumé
    – Malgré les nombreux tirs de missiles et une offensive terrestre, Kiev reste encore sous contrôle ukrainien après une deuxième nuit de combats. L’armée russe serait toutefois sur le point de prendre la deuxième ville du pays, Kharkiv, située dans le nord-est.

    – A l’issue d’un conseil de défense exceptionnel à l’Elysée, Emmanuel Macron a décidé samedi soir d’accroître le soutien militaire français à l’Ukraine, ainsi que la lutte contre la propagande russe.

    – En parallèle, les pays occidentaux ont acté un renforcement des sanctions économiques et financières contre le Kremlin. Plusieurs banques vont notamment être coupées du système de paiement Swift.

     
    14h15
    Poutine fait planer la menace nucléaire. Le président russe, qui s’est entretenu avec son ministre de la Défense et le chef d’état-major, juge les sanctions occidentales «illégitimes». Il a ordonné la mise en place de la «force de dissuasion» russe, entendre par là les forces nucléaires.

    Le Panda

    Patrick Juan

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