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Raisons des Conflits

Temps de lecture : 8 minutes

Raisons des Conflits

Le commerce irresponsable des armes détruit des vies. Des armes et des munitions sont produites et vendues en quantités astronomiques. 12 milliards de balles sont produites chaque année. Soit pour tuer deux fois l’ensemble de la population mondiale. Chaque jour, des milliers de personnes sont tuées, blessées, obligées de s’enfuir de chez elles cause la violence armée des conflits armés.

Constatons que le procédé du Hamas est inadmissible, celui du gouvernement Israélien non plus il y a un gouvernement à tendance d’extrême droite, destructeur pour les otages, leurs familles. Difficile de faire comprendre que l’équilibre humanitaire ne puisse se trouver que par le silence des armes. Le Hamas quoi qu’il en soit joue avec le « feu ». Shimon Pérès avait préconisé dès 1953 l’option française en matière d’armement et de technologie militaire. Avec le retour au pouvoir de Ben Gourion en 1955, les négociations s’accélérèrent et aboutirent à un pacte secret en 1956. La France devint alors le principal fournisseur d’armes d’Israël. La haine ne mène nulle part.

Le Traité sur le commerce des armes, impose des règles strictes encadrant les transferts internationaux d’armes entré en vigueur il y a plus de cinq ans. Malgré cela, le commerce mondial des armes demeure florissant et continue à permettre la commission d’atteintes aux droits humains causes : les principaux exportateurs d’armes : la Chine, États-Unis, Russie, ne l’ont pas ratifié. Les pays qui l’ont ratifié ne respectent pas livrent des armes et des munitions dans des endroits où celles-ci servent à des violations du droit international humanitaire, et éventuels crimes de guerre.

Tout État partie à cet instrument est tenu d’obéir à des règles strictes relatives aux transferts internationaux d’armes. Le Traité vise à empêcher que des armes meurtrières tombent entre les mains de personnes qui s’en serviront pour commettre des violations des droits humains, y compris des actes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

100 pays l’ont ratifié, plus de 30 l’ont signé, ce qui constitue la 1ère étape de l’adhésion. Le Traité contribue à sauver des vies, à condition d’être mis en œuvre et si seulement si les États sont amenés à rendre des comptes en cas de non-respect. Seules conditions pour le respect de la vie.

En général, les civils sont les plus touchés par les conflits modernes. Les armes telles que l’artillerie, les mortiers, les bombes à guidage et les missiles détruisent des hôpitaux, des logements, des marchés et des systèmes de transport, faisant sombrer les victimes dans la pauvreté. Des vies sont détruites. Prix d’un commerce des armes non réglementé.

Les échanges irresponsables d’armes entraînent des conséquences pour les personnes qui vivent à l’intérieur comme à l’extérieur des zones de conflit armé et d’instabilité politique. La violence armée rejaillit sur la population du monde entier. L’immense majorité ne vit pas dans une zone de conflit. Au niveau mondial, 500 personnes meurent par jour de violences à l’aide d’armes à feu.

Les cinq plus grands exportateurs de défense : États-Unis, Russie, France, Chine, l’Allemagne, représentent 76% du marché mondial. Avec 11,7 milliards d’euros de prises de commandes en 2021, la France enregistre son 3e plus haut niveau historique en exportations d’armement. D’ores et déjà acquis l’année 2023 sera marquée par des résultats importants. C’est au Proche-Orient que les Etats-Unis 1er exportateur, la France (3e) trouvent leurs meilleurs clients. La Russie vend à l’Inde son acheteur, à la Chine, Vietnam. Pékin à ses alliés en Asie et pays africains.

La place de numéro 3 de la France repose sur 6 groupes : Thalès, Naval Group, Safran, Dassault Aviation, le CEA et Nexter, groupe industriel d’armement terrestre, fabricant du char Leclerc liste à laquelle il faut ajouter Airbus, 7e fabricant mondial, et MBDA, groupe européen. les exportations jugées indispensables pour la recherche le développement militaire, rentabiliser l’industrie de la défense, considérée par les gouvernements successifs essentiel à l’indépendance de la France.

L’industrie française peut dire merci au Rafale. Meilleur atout de l’Hexagone de ses ventes militaires à l’international. 2022 Dassault vend 92 de ces avions de chasse de 4e génération une étude a recensé les plus puissances militaires du monde 2023 : États-Unis, Russie, Chine, Inde, Royaume-Uni, France caracolent en tête. 2023 : 145 pays sont représentés dans ce palmarès. Les plus grandes puissances militaires en 2023 ? États-Unis, Chine, France : Business Cool présente les grandes nations dont la puissance militaire dépasse les autres.

Puissance militaire mondiale

Une puissance militaire mondiale est définie comme étant un État dont la capacité militaire est significative et assez dissuasive également. Elle doit être en mesure d’influencer les relations internationales par l’utilisation ou la menace d’une force militaire. En effet, l’utilisation d’une telle puissance militaire est considérée comme ayant un impact sur la sécurité et la stabilité régionale.

Les critères utilisés pour déterminer quel pays est susceptible d’être une puissance militaire peuvent varier. Certains indicateurs utilisés pour évaluer la puissance militaire d’un pays : Les dépenses militaires annuelles. Elles permettent de définir la capacité d’un État à financer et à maintenir une force militaire. Les pays qui consacrent une part importante de leur budget militaire national aux dépenses militaires sont souvent considérés comme ayant une puissance militaire plus élevée.

La taille des forces armées/le nombre de soldats. En général, un des indicateurs utilisés pour définir si un pays peut être considéré comme une puissance militaire mondiale est la taille des forces armées, c’est-à-dire le nombre de soldats actifs et réservistes dans tous les départements militaires d’une nation : marine, armée de terre, armée de l’air, forces spéciales…

Les plus grandes armées du monde

La taille de l’armée est un critère important dans l’établissement du classement des plus grandes puissances militaires mondiales en 2023. En effet, le nombre de soldats actifs est déterminant dans le cadre d’une guerre puisque ce sont eux qui iront au front. Le nombre de réservistes est également crucial puisque ce sont eux qui sont appelés en renfort lors d’un conflit armé entre deux pays, nous avons pu le voir avec l’Ukraine et la Russie. Alors que les sont les plus grandes puissances militaires mondiales en termes de soldats actifs ?

La plus grande puissance militaire du monde ? Sans surprise, les États-Unis et la Russie sont en tête des puissances militaires mondiales. Cela s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, on retrouve l’investissement et les dépenses militaires annuelles effectuées par ces nations. Aux États-Unis, 770 milliards de dollars sont alloués à la Défense. Le nombre de soldats est également important dans les deux pays. L’armée américaine compte 1,4 million de soldats actifs pour 850 000 en Russie. on note l’arsenal nucléaire possédé par ces plus grandes puissances militaires mondiales. Les USA sont également pionniers en développement d’innovations technologiques dédiées à la Défense.

Puissance militaire mondiale

On peut toutefois noter la présence de nombreux soldats au sein de l’armée indienne qui se positionne comme la troisième puissance militaire mondiale avec 1,45 millions de militaires actifs pour 1,15 million de réservistes. Cependant, ces chiffres sont à relativiser puisqu’il faut les comparer à la population du pays qui est de 1,4 milliard.

La France comme 5e puissance militaire mondiale n’est pas surprenante. Cela s’explique par les avancées technologiques que réalise le pays, sa capacité de projection de force, puisque l’armée française est présente dans de nombreux pays, mais aussi ses dépenses militaires annuelles. Ces dernières sont d’ailleurs amenées à augmenter d’ici la fin du quinquennat Macron, en 2027. Le budget de la Défense va passer à 400 milliards sur 5 années, soit presque 80 milliards par an.

Classement des puissances militaires mondiales : quid de l’Ukraine ?

Les plus grandes puissances militaires mondiales s’intéressent à de nombreux pays qui ne sont pas officiellement en guerre. Pourtant, certains pays aux portes de l’Europe se retrouvent au cœur de conflits armés. L’Ukraine est-elle une puissance militaire mondiale ?

L’engagement des citoyens ukrainiens, l’armée du pays s’impose avec la présence de 750 mille soldats sur terre, dans les airs. Ce chiffre dépasse largement le corps militaire des États comme le Japon, le Royaume-Uni ou même la France, qui sont pourtant dans le top 10 des plus grandes puissances militaires mondiales en 2023. Considérée comme l’une des plus grandes puissances militaires du monde ou non, l’Ukraine a une armée et des ressources suffisamment développées pour pouvoir tenir tête à la Russie depuis plus d’un an. Nuancer l’Ukraine bénéficie du soutien financier et logistique de nombreux pays d’Europe et d’Amérique du Nord.

Israël est-elle une grande puissance militaire mondiale ?

Le classement des plus grandes puissances militaires du monde, l’armée israélienne est puissante. Noter que le budget de l’armée d’Israël n’a cessé d’augmenter entre 1999 et 2021. Il est passé de 13 milliards de dollars en 1999 à 24 milliards de dollars en 2021. En 2022, Israël décide de réduire son budget en matière de défense. Les chiffres ne sont pas connus pour 2023, en 2022, Israël avait un budget des armées de 23,31 milliards de dollars, soit environ 20 milliards d’euros.

Le budget d’Israël fait du pays une des plus grosses puissances militaires mondiales sur ce sujet, il convient de se pencher sur ses effectifs. L’armée israélienne compte un peu moins de 170 mille soldats actifs, ce qui la place à la 29e position des puissances militaires mondiales. L’armée israélienne compte plus de 460 mille réservistes réquisitionnés pour le conflit avec le Hamas.

La France a une armée puissante ?

La France est l’une des plus grandes puissances économiques du monde. Elle se situe également dans le top 10 des plus grandes nations dans le domaine militaire. Important la France est une grande puissance militaire mondiale en termes d’investissement sur la technologie. La France investit massivement dans l’innovation sur ce sujet. Le pays est même considéré comme l’un des leaders au sein du G20 en matière de développement technologique militaire et la guerre en Ukraine l’a prouvé. la France ses capacités en matière de cyberdéfense et sécurité informatique. D’autres grandes puissances investissent sur ces thèmes : États-Unis, Russie, aussi de la Chine.

Quelle est l’armée la plus puissante d’Afrique ?

Parmi les plus grandes armées, on les retrouve des pays en : Afrique du Sud, l’Égypte ou encore l’Algérie. L’Égypte : son budget alloué à la Défense est important. L’Égypte est une grande puissance militaire d’Afrique grâce à ses avions de combat, ses chars, ses navires de guerre ses systèmes de défense aérienne. L’Afrique du Sud a développé sa capacité de développement d’armement. Elle produit ses propres équipements, des blindes aux armes en passant par les avions de combat. L’Algérie s’impose grande puissance militaire d’Afrique du Nord avec l’Égypte.

La loi de programmation militaire au cœur du développement français

La France compte retrouver son indépendance nationale sur la scène militaire Macron a annoncé un plan d’investissement sur six ans baptisé Loi de programmation militaire. La loi de programmation fixe un budget de 443 milliards d’euros alloué à La Défense sur six ans. Cela comprend les salaires, l’entretien des équipements actuels, la recherche le développement. Infrastructures : cette loi évoque les équipements et infrastructures dont doit se doter l’armée française. Soldats : la loi de programmation définit des objectifs en recrutement et de formation du personnel de la Défense.

De nouveaux objectifs stratégiques ont été définis pour anticiper la réponse à d’éventuelles menaces qui pourraient toucher la France et l’Europe.

Le Panda

Patrick Juan

28 réflexions sur “Raisons des Conflits

  • Guerre Israël-Hamas : quatrième jour de trêve, l’Otan demande son extension

    Les faits 

    La trêve entre Israël et le Hamas entre lundi 27 novembre dans sa quatrième et, en principe, dernière journée.

    Le mouvement islamique palestinien affirme chercher à la prolonger pour faire libérer d’autres prisonniers.

    Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a réclamé une extension de la trêve.

  • Le Hamas affirme chercher à prolonger la trêve

    La trêve entre Israël et le Hamas qui a permis la libération d’otages, de prisonniers et une aide d’urgence dans la bande de Gaza entre lundi 27 novembre dans sa quatrième et dernière journée, sur fond de pourparlers pour la prolonger.

  • Guerre Israël-Hamas : la libération des otages suspendue, des Gazaouis en route vers le nord… Le bilan du 50e jour

    Dans la nuit de dimanche à lundi, le mouvement islamiste armé palestinien a affirmé dans un communiqué « chercher à prolonger la trêve au-delà de ses quatre jours » dans le but « d’augmenter le nombre de prisonniers libérés » comme prévu dans l’accord.

    Une source proche du Hamas a précisé à l’AFP que le mouvement palestinien a « informé les médiateurs » être favorable à une prolongation de « deux à quatre jours ».

  • Le chef de l’Otan réclame une extension de la trêve dans la bande de Gaza

    Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a réclamé lundi une extension de la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, qui doit s’achever mardi.

  • Le chef de la diplomatie de l’UE appelle à une trêve « durable »

    Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a appelé lundi à une prolongation de la trêve dans la bande de Gaza, qui doit s’achever mardi, en vue de travailler sur une « solution politique » au conflit.

  • Au Royaume-Uni, des marches pro-palestiniennes qui mobilisent

    Cette trêve, qui est un « premier pas important »« doit être prolongée » et « devenir durable pour permettre d’œuvrer à une solution politique », a-t-il dit au début d’une réunion du forum de l’Union pour la Méditerranée à Barcelone.

    Cette « solution pacifique » doit « permettre de briser le cycle de la violence, une bonne fois pour toutes », a ajouté l’Espagnol, selon lequel « il n’y aura pas de paix ni de sécurité pour Israël sans Etat palestinien ».

  • La France espère que la trêve à Gaza dure jusqu’à la libération de « tous les otages »

    La France espère que la trêve à Gaza dure jusqu’à la libération de « tous les otages », a déclaré dimanche sa ministre des affaires étrangères Catherine Colonna, alors que le mouvement islamiste palestinien a libéré 58 personnes depuis vendredi, parmi lesquels ne figure aucun Français.

  • Trêve à Gaza : « Nous sommes intervenus dès que le feu vert nous a été donné »

    « Nous demandons la libération de nos otages et de tous les otages », a lancé la cheffe de la diplomatie française sur BFMTV.

     « Il serait bon, utile et nécessaire que la trêve soit prolongée à cette fin », a-t-elle ajouté, assurant avoir « bon espoir » que des otages français soient libérés, au moment où les appels à une prolongation de la trêve entre Israël et le Hamas se multiplient.

  • L’Autorité palestinienne s’inquiète pour « 105 Gazaouis arrêtés »

    La Commission des prisonniers de l’Autorité palestinienne a demandé des informations sur une centaine de Palestiniens arrêtés à Gaza par l’armée israélienne sans que soit précisées leur identité ou les charges retenues contre eux.

  • Accord Israël-Hamas : qui sont les prisonniers palestiniens qui vont être échangés ?

    « Israël n’a pas annoncé combien de personnes il avait arrêté durant ses opérations à Gaza, assure Qaddoura Farès, chef de cet organe gouvernemental. « Nous redoutons qu’ils aient été tués après avoir été arrêtés et interrogés », poursuit-il, affirmant avoir « obtenu une fois (d’Israël, NDLR) durant la guerre le nombre de 105 arrestations mais sans aucun détail sur le sort de ces personnes ».

    « L’absence de nombre et de communication laisse penser qu’il est possible qu’Israël puisse faire ce qu’il veut d’eux, même les tuer », dit-il, assurant avoir réclamé en vain des informations aux autorités israéliennes.

    L’armée israélienne a dit ne pas « pouvoir commenter le sujet à ce stade ».

  • Une otage libérée dimanche a été hospitalisée en soins intensifs

    L’otage israélienne Elma Avraham, 84 ans, enlevée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas et libérée dimanche, a été hospitalisée en soins intensifs et sa vie est menacée, a indiqué le directeur de l’hôpital.

  • Comment Israël veut panser les plaies des otages libérés

    Elma Avraham « est dans un état critique.

    Elle est soignée dans notre service des urgences, en raison d’une grave absence de soins durant sa détention ces dernières semaines aux mains du Hamas », a déclaré à la presse Shlomi Codish, directeur de l’hôpital Soroka de Beer Sheva, dans le sud d’Israël. 

     Sa vie est en danger et elle va être transférée au service de soins intensifs où nous espérons stabiliser et améliorer son état », a-t-il ajouté.

  • Elon Musk à Jérusalem pour parler de la lutte en ligne contre l’antisémitisme

    Le milliardaire et grand patron du réseau social X, Elon Musk, doit discuter lundi à Jérusalem avec le président israélien Isaac Herzog de la lutte en ligne contre l’antisémitisme, a indiqué la présidence.

  • Haine en ligne : les Français sont-ils plus violents sur Twitter que les autres Européens ?

    Au cours de cet entretien, prévu dans l’après-midi, le président Herzog sera accompagné de « représentants de familles d’otages détenus par le Hamas » et « mettra l’accent sur le besoin d’agir pour combattre l’antisémitisme croissant en ligne », ont indiqué ses services dans un communiqué.

    La Maison-Blanche a accusé la semaine dernière Elon Musk d’avoir fait une « promotion abjecte de la haine antisémite et raciste » dans l’une de ses publications sur son réseau social X, anciennement Twitter.

  • « C’est le début d’un long processus » : soulagement pour les familles des jeunes otages franco-israéliens libérés

  • Erez et Sahar Kalderon, frère et sœur de 12 et 16 ans, et Eitan Yahalomi, 12 ans, ont recouvré la liberté lundi 27 novembre au soir, après 52 jours de captivité.

    Le soulagement est immense pour leurs familles, qui se préparent à un long processus de réadaptation.

  • Le soulagement pour trois jeunes Français, otages du Hamas depuis le 7 octobre et relâchés lundi 27 novembre au soir.

    Eitan Yahalomi, Erez Kalderon et Sahar Kalderon font partie de la quatrième vague de libération depuis l’entrée en vigueur de l’accord de trêve vendredi.

  • Ces libérations, annoncées par l’armée israélienne après l’annonce par le mouvement islamiste palestinien et le Qatar d’une extension de 48 heures de la trêve, portent à 50 le nombre d’otages israéliens relâchés depuis vendredi.

    Al Jazeera a filmé le transfert des otages dans les voitures de la Croix Rouge.

    Ils sont arrivés en Israël à 22H, heure de Paris.

  • Les onze otages arrivés en Israël lundi soir sont tous binationaux : trois d’entre eux -âgés de 12 à 16 ans et prénommés Eitan, Erez et Sahar selon les informations de l’AFP- possèdent la nationalité française, six ont la nationalité argentine et deux autres la nationalité allemande, a indiqué le Qatar, médiateur dans le conflit.

  • Au total, 117 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes ont été libérés en échange depuis vendredi, et 33 autres doivent l’être lundi soir, selon un ratio d’un otage pour trois prisonniers.

    En outre, 19 otages extérieurs à l’accord de trêve ont été relâchés par le Hamas, en grande majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël.

  • « Libération d’autres otages »

    Israël n’avait pas confirmé dans l’immédiat lundi l’extension de la trêve jusqu’à 05H00 GMT jeudi matin, « saluée » par la Maison Blanche qui souhaite la voir « prolongée davantage » et qualifiée de « lueur d’espoir (…) au milieu des ténèbres de la guerre » par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

    En vertu de l’accord de trêve, conclu sous l’égide du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, vingt autres otages doivent être libérés au total mardi et mercredi en échange de prisonniers palestiniens.

  • La prolongation de la pause dans les combats doit permettre en parallèle l’entrée de nouveaux camions chargés d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.

  • Un répit supplémentaire permettra « de fournir davantage d’aide aux populations qui en ont grand besoin et d’obtenir la libération d’autres otages » en échange de la libération de prisonniers palestiniens, a souligné lundi le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.

    Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a de son côté réclamé une trêve « durable » en vue de travailler sur une « solution politique » au conflit.

  • « Une bénédiction »

    « Des dispositions prévoient la libération de dix otages de plus chaque jour et c’est une bénédiction », avait déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, après un entretien avec Joe Biden.

  • « Mais j’ai aussi dit au président que nous allons, après l’accord, retourner à notre objectif : éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu’elle était », a ajouté Benjamin Netanyahu, qui devait demander lundi au gouvernement un budget « de guerre » de 30 milliards de shekels (7,3 milliards d’euros).

    Le mouvement islamiste palestinien, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, a libéré dimanche une fillette de quatre ans possédant la nationalité américaine, prénommée Abigail.

    Selon un haut responsable américain, sa mère a été assassinée sous ses yeux lors de l’attaque du Hamas. Son père a essayé de la protéger avant d’être tué à son tour. Abigail s’est ensuite enfuie chez des voisins, où elle a été prise en otage.

  • « Triste et heureux »

    Une soldate israélienne de 19 ans, libérée par l’armée des mains du Hamas fin octobre, s’est réjouie lundi de la libération d’otages, dans ses premiers propos publics depuis sa libération.

    Ori Megidish, capturée le 7 octobre, s’est dite dans une vidéo publiée sur son compte Tiktok « heureuse de voir les images émouvantes d’otages retrouvant leurs familles ».

    En Cisjordanie occupée, des foules brandissant des drapeaux palestiniens, du Hamas et d’autres groupes palestiniens ont accueilli dimanche soir les prisonniers libérés.

  • « Je suis triste pour nos martyrs et heureux de la victoire obtenue par notre résistance », a déclaré à Beitunia Yazan Sabah, un jeune prisonnier libéré.

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